Canada : le marché de marijuana attire les petits travailleurs
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Bon nombre de gens sont attirés par le travail, illégal mais bien rémunéré, de tailleur de feuilles de marijuana en Colombie-Britannique.
 
Source: Yahoo.fr
Le recrutement de la main d'oeuvre pour la culture en serre et dans les champs à travers la province s'amorce au début de l'automne. Les travailleurs doivent couper les bourgeons des feuilles pour les rendre plus présentables en vue du trafic.
 
Le sergent de la GRC à Vancouver, Dave Goddard, a indiqué qu'en 30 ans, il avait démantelé près de 500 opérations du genre. Il a concédé qu'il ne manquait pas de travailleurs prêts à prendre le risque d'être associés à des trafiquants de drogue.
 
M. Goddard a toutefois souligné que les tailleurs étaient accusés au même titre que toutes les autres personnes impliquées, habituellement pour possession de marijuana, production de marijuana et possession dans le but d'en faire le trafic.
 
Le salaire dans ce genre d'opérations est calculé selon un taux horaire à partir de 10 $, ou selon le poids, ont fait savoir des travailleurs qui n'ont pas voulu être identifiés. Des repas sont souvent offerts et les tailleurs ont la permission de garder une partie de la récolte pour leur usage personnel.
 
L'emploi est généralement trouvé auprès d'un trafiquant de drogue ou d'une personne qui gravite autour des dirigeants de l'opération. Puisque le commerce de la marijuana est illégal, la confiance joue un grand rôle dans la sélection d'employés potentiels, ce qui explique pourquoi certaines personnes interrogées ne voulaient pas que leur identité soit révélée.
 
Une femme a dit avoir été mise au courant de l'opération par un ami. Elle a passé deux semaines à gagner la confiance des personnes en charge avant de se voir offrir un travail.
 
La femme n'a jamais vu de champ. Elle a plutôt été amenée dans un endroit protégé où étaient disposés une grande quantité de plants séchés.
 
Comme d'autres travailleurs, elle a passé près de 14 heures par jour à tailler les bourgeons des plants en utilisant des cisailles de jardinier.
 
Le travail était ardu et répétitif, mais elle pouvait gagner jusqu'à 300 $ par journée de travail en étant payé en fonction du poids.
 
"Ma relation avec l'argent était en train de changer. Ce n'était plus que du papier", a-t-elle confié.
 
Avec le recul, la femme a dit en garder un bon souvenir et être prête à répéter l'expérience. Elle a ajouté ne jamais s'être sentie en danger.
 
Jacob Hunter, qui oeuvre pour le Parti marijuana en Colombie-Britannique, a déjà travaillé comme tailleur quand il était étudiant à Prince George. M. Hunter s'était plaint auprès de son fournisseur de marijuana de la difficulté qu'il avait à se trouver un emploi d'été et à rembourser ses dettes d'étudiants.
 
Ils payaient les heures supplémentaires, même si c'est du marché noir, a-t-il souligné, parlant d'un "emploi décent". M. Hunter avait travaillé avec plusieurs autres personnes dans le sous-sol d'une maison.
 
Tant M. Hunter que la femme interrogée ont dit avoir travaillé pour des personnes qui faisaient la culture de la marijuana à une échelle moyenne et qui n'étaient pas liées au crime organisé.
 
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Les marins consomment trop de produits psycho-actifs
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Alcool, tabac, cannabis, cocaïne… Les professionnels français de la pêche et de la marine marchande ont la main lourde avec ces drogues.
 
Source: Yahoo.fr
La situation est d'autant plus inquiétante par ailleurs, que les conditions de travail en mer sont particulièrement dangereuses. Une étude publiée ce matin dans le Bulletin épidémiologique Hebdomadaire (BEH) fait le point sur cette question.
 
Les auteurs ont interrogé par questionnaire 1 928 marins, à l'occasion de leur visite médicale annuelle auprès du Service de Santé des Gens de mer. Le statut tabagique, la fréquence de la prise d'alcool et la consommation de drogues illicites ont été les principales variables relevées. Seule la recherche d'une consommation récente de cannabis a été complétée par un test urinaire.
 
Les chiffres, toujours supérieurs à ceux de la population générale, parlent d'eux-mêmes : 44% des hommes et 37% des femmes déclarent fumer du tabac ; 11% boivent quotidiennement de l'alcool ; 16% consomment du cannabis et 8% ont déjà expérimenté les drogues hallucinogènes ! Un tableau toxicologique particulièrement chargé, s'agissant de professionnels du risque...
 
Les rédacteurs du BEH en appellent donc à la mise en place « d'une politique de prévention et de sensibilisation » dans les ports français. Avec une attention particulière pour le tabagisme, qui semblerait « inhérent à l'activité de marin puisque plus de la moitié des fumeurs déclarent avoir une consommation de tabac plus importante sur le bateau ». La vie en mer est anxiogène. Généralement méconnue, cette réalité expliquerait en partie ces comportements à risque pour leur santé, leur sécurité… et celle des autres usagers de la mer. « Il serait donc intéressant de réaliser une étude spécifique pour évaluer les risques de ces consommations en matière de sécurité au travail » concluent les auteurs.
 
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Un rapport britannique présente le cannabis sous un jour favorable
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Le cannabis est moins dangereux que l'alcool et le tabac, selon un rapport britannique
 
Consommer du cannabis est moins dangereux que boire de l'alcool ou fumer du tabac, selon un rapport publié jeudi par une organisation caritative britannique qui plaide pour une "révision importante" de la législation sur les drogues.
 
Source : AFP
"Même si le cannabis peut avoir un impact négatif sur la santé, notamment sur la santé mentale, en termes de nuisance relative il est considérablement moins nocif que l'alcool ou le tabac", écrit dans un rapport la Fondation Beckley, une organisation spécialisée dans la santé.
 
En mai 2008, le gouvernement britannique a annoncé son intention de reclasser le cannabis parmi les drogues douces, revenant sur une décision de 2004 qui l'avait rétrogradé au rang de simple tranquillisant.
 
La loi britannique classe les drogues en trois catégories: A --les drogues dures comme la cocaïne ou l'héroïne--, B --les drogues douces comme les amphétamines-- et C, qui regroupe notamment les stéroïdes, les tranquillisants ou les antibiotiques.
 
Ce reclassement en catégorie B, qui se veut dissuasif, découle d'une généralisation inquiétante depuis 2004 du "skunk", une variété de cannabis reconnaissable à sa forte odeur et à la forte capacité psychotrope, et qui représente désormais 80% des quantités de cannabis saisies dans les rues contre 15% quatre ans plus tôt.
 
La peine maximale pour possession d'une drogue de classe B est de cinq ans de prison. Elle est de deux ans pour la catégorie C.
 
La Fondation Beckley affirme que deux décès seulement ont été attribués dans le monde à la consommation de cannabis, tandis que l'alcool et le tabac causent la mort d'environ 150.000 personnes par an uniquement au Royaume-Uni.
 
"La plupart des dommages attribués au cannabis découle de l'interdiction elle-même, en particulier les problèmes sociaux qui surgissent après une arrestation et un emprisonnement", a poursuivi le rapport.
 
"Ce n'est que par la réglementation du marché que nous pouvons mieux protéger les jeunes des drogues encore plus dangereuses", a-t-il affirmé, soulignant que l'interdiction du cannabis n'a eu que peu, voire aucune conséquence sur l'approvisionnement et a transformé ses consommateurs en criminels."
 
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Comment fonctionne le marché noir ?
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Le procès d'un trafic de cannabis à Sevran illustre l'enracinement du "business" dans les quartiers.
 
De véritables PME du cannabis. Avec leurs livres de comptes. Leurs hiérarchies. Leurs partages des tâches entre employés. Leurs systèmes de rémunération et de surveillance.
 
Source : Le Monde
Et leurs "nourrices", des pères et mères de familles amenés à stocker de la drogue, de l'argent et des armes dans leurs appartements pour déjouer les surveillances policières. Depuis le 22 septembre, le tribunal correctionnel de Bobigny décrypte le fonctionnement d'un réseau de trafic de drogue à Sevran (Seine-Saint-Denis). Le procès lève une partie du voile sur le "business" dans les quartiers. Et permet de décrire, de l'intérieur, la méthode employée pour implanter un trafic, au vu des habitants, par un subtil mélange de partage des revenus et de menaces verbales et physiques.
 
L'enquête policière débute presque par hasard en avril 2006. L'office HLM souhaite alors libérer un appartement vide, squatté par des jeunes, au coeur de la cité Rougemont, considérée comme un des supermarchés de la drogue en Ile-de-France. La police découvre 3 kilos de résine de cannabis, des talkies-walkies et du matériel de conditionnement. Surtout, les enquêteurs mettent la main sur une liste de noms et de comptes.
 
Des "renseignements anonymes" et une dénonciation les conduisent, ensuite, vers une seconde cellule, organisée sur le même mode, dans le quartier voisin de la "cité Basse". Les perquisitions sont fructueuses. Plus de 200 kg de résine de cannabis, en blocs ou en plaquettes, dans des valises, des sacs plastique, des cartons, des sacs de sport. Un total de 185 000 euros au fond des placards ou dans des coffres-forts. Des talkies-walkies utilisés par les guetteurs. Des armes de guerre. Et des "feuillets A4", des carnets à souche ou des enveloppes sur lesquels les trafiquants indiquent consciencieusement les kilos prélevés et les sommes dues par chacun des membres du réseau. Lesquels sont désignés par leurs surnoms ("Voiz", "Lennox", "Bims", etc.)
 
Devant les policiers et le juge d'instruction, les "nourrices" parlent. Elles racontent que des jeunes, qui ont parfois été des copains de classe de leurs enfants, sont venus leur demander de garder un sac une nuit ou quelques jours. Certains acceptent "par amitié" ou parce qu'on leur propose une rémunération. Des billets donnés de la main à la main, quelques dizaines ou centaines d'euros, accompagnés, parfois, de "barrettes" de cannabis gratuites.
 
D'autres plient sous la menace, après avoir reçu la visite de jeunes cagoulés ou après des dégradations sur leurs véhicules. "Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. Que je leur tape dessus ? Ils étaient deux garçons et j'étais seule", explique ainsi devant le tribunal une des "nourrices", Rachel Tlemsani, en refusant de donner les noms de ses commanditaires.
 
Les "nourrices" voient leurs appartements colonisés. Des sacs arrivent tous les jours apportés par des livreurs. Des "coupeurs" de cannabis s'installent pour peser la marchandise et la conditionner dans des petits sacs plastique. D'autres viennent récupérer les doses préparées. "Ils ont pris mon appartement pour un hôtel, un restaurant et un dépotoir", explique Laetitia Ralu, mère célibataire de 29 ans, la seconde et dernière "nourrice" qui s'est présentée à la barre lors du procès.
 
Dans des courriers envoyés au tribunal, les huit autres "nourrices" poursuivies ont expliqué avoir trop peur d'éventuelles représailles. "Depuis cette affaire, j'ai eu un déménagement forcé", a écrit Martine Barbieux au procureur en disant avoir reçu des menaces de mort. "Si j'ai agi de la sorte, c'est que je n'avais pas le choix", assure-t-elle. "J'en suis arrivé à accepter ces intrusions en raison de menaces", écrit une autre "nourrice", Stéphane Cousin, en indiquant que la voiture de sa belle-mère a été incendiée.
 
Des menaces contestées à l'audience par les hommes suspectés d'être les organisateurs du trafic. "C'est dégueulasse que les nourrices disent qu'elles n'étaient pas rémunérées. Elles étaient contentes. Stéphane venait de s'acheter une Audi A3, sa copine une Scenic neuve. Bruno venait d'acheter une moto", explose Mourad Mirahi, suspecté d'être un des "lieutenants" du réseau.
 
De fait, dans l'appartement de certaines nourrices, les policiers ont retrouvé du mobilier peu compatible avec leurs revenus de chômeurs. Des écrans plasma, du matériel hi-fi en quantité, des ordinateurs, des GPS...
 
Car l'argent a coulé à flots. Les "livreurs" reconnaissent toucher 200 euros par opération. Les "coupeurs" de cannabis disent percevoir entre 100 et 200 euros par demi-journée. Ceux qui font le ménage et assurent la surveillance des stocks reçoivent entre 100 et 200 euros par semaine. Les guetteurs, souvent mineurs, quelques dizaines d'euros. Mais les perquisitions laissent supposer des rémunérations plus importantes en réalité. Au mariage de l'un des prévenus, RMiste, apparaissent une Ferrari, un Hummer, une limousine. A son domicile, les policiers trouvent 18 000 euros en liquide et des comptes bancaires avec près de 30 000 euros. Et lorsqu'un autre prévenu se présente au commissariat, pour son contrôle judiciaire, il conduit une Porsche Cayenne.
 
Dénonçant un trafic qui s'est "nourri du mal-être social", "comme un virus", pour "imposer sa loi et ses règles au détriment des habitants", le procureur de la République, Quentin Dandoy, a requis des peines de huit à dix ans de prison pour les organisateurs présumés du trafic.
 
Il a demandé "compréhension et mansuétude" pour les "nourrices" en demandant des peines de 12 à 16 mois de prison avec sursis. Le jugement a été mis en délibéré au 7 octobre.
 
Luc Bronner
 
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L'automne
Par Invité,
Bulletin d'ENCOD sur la politique des drogues en Europe
 
L’automne a commencé. Époque des moissons, au moins en Europe. Nous souhaitons à tout le monde une bonne chance et du succès. L’automne est également le moment pour prendre des précautions contre l’hiver froid, pour s’assurer un endroit chaud en dépit de toutes les adversités.
 
Source : ENCOD
Pour s’assurer un endroit chaud tandis que les endroits chauds sont menacés, entre-autres en Hollande, où les jours des coffees shops semblent être comptés. Nous informons comment ENCOD soutient la résistance locale. En dépit de ces temps de tourmente nous essayerons d’apporter la moisson en Suisse. Ici, le 30 novembre il y aura un vote national lors d’un référendum sur une nouvelle loi sur les substances psychoactives, sur une initiative pour légaliser le chanvre ou, d’autre part, une interdiction complète. Certains peut-être serviront d’exemple à l’Europe ?
 
Les 6 et 7 septembre une réunion du comité de direction d’ENCOD a eu lieu à Amsterdam. Nous avons décidé de soutenir les actions aux Pays Bas contre la nouvelle position ferme du gouvernement. Les priorités pour le futur proche ont été aussi définies : la participation des organismes de consommateur de drogue dans la conception de la politique de drogue en Europe, la conférence sur la drogue de l’ONU à Vienne au printemps prochain et la publicité pour le modèle de club social du cannabis. Également les diverses réorganisations internes ont commencé.
 
Plusieurs entreprises et organismes cannabiques hollandais réaliseront une série d’événements du 24 novembre au 4 décembre à Amsterdam et à la Haye. L’objectif est d’orienter l’attention nationale sur l’échec de l’actuel état hollandais dans l’établissement d’une politique raisonnable sur le cannabis et le chanvre. Encod ,en la personne de Joep Oomen aidera à organiser un tribunal public à la Haye les 1er et 2 décembre. D’autres organiseront des manifestations et un festival de cinéma à Amsterdam.
 
Le 30 novembre deux votes nationaux sur les questions de drogue auront lieu en Suisse : un vote sur la nouvelle loi sur la drogue, l’autre sur une initiative populaire qui essaye d’obtenir la majorité pour la légalisation du chanvre et pour la reconnaissance au niveau constitutionnel suisse.
 
Après l’échec d’une proposition d’actualisation de la loi sur la drogue qui n’a pas été approuvée par les deux chambres du parlement il y a quelques années, une nouvelle proposition a été préparée, qui a été convenue par les deux chambres. Elle est basée surtout sur le principe de 4 piliers (prévention, traitement, réduction des risques, répression), incluant notamment la distribution contrôlée de l’héroïne.
 
L’Union Démocratique Suisse (EDU) a rassemblé des signatures pour un référendum contre ceci. Principalement la distribution d’héroïne est une épine dans l’oeil de l’EDU. L’abstinence et la répression sont la solution correcte pour ce parti !
 
Un autre élément dans cette proposition de révision de la loi est une raison pour d’autres de voter en faveur de ce référendum : la révision contient également une interdiction de la plante de chanvre, qui jusqu’ici n’a pas été interdite en Suisse, seulement son utilisation psychoactive ou médicinale l’a été.
 
Également , au sujet de la distribution d’héroïne on peut penser à de meilleures solutions que celles qui sont pratiquées à l’heure actuelle. Pour participer à ces programmes, les gens doivent être très malades et prouver que les différents traitements de désintoxication habituels ont échoué . Qu’il semble raisonnable de laisser les personnes consommer l’héroïne frelatée du marché noir pendant de nombreuses années et les aider seulement si elles souffrent des dommages physiques durables, est également contestable.
 
Des informations supplémentaires sur cette proposition peuvent être trouvées sur ce lien : www.admin.ch.
 
Suisse : de l’espoir pour le cannabis ?
 
L’ Initiative Populaire " Protéger la jeunesse contre la criminalité de drogues" contient ce qui suit :
 
La constitution fédérale sera changée comme suit :
 
Art. 105a (nouveau) Chanvre
 
1. Consommer des substances psychoactives du chanvre, en posséder ou en acquérir pour son propre usage n’est pas punissable.
 
2. Cultiver du chanvre psychoactif pour son propre usage n’est pas punissable.
 
3. La Confédération édicte des prescriptions concernant la culture, la production, l’importation, l’exportation et le commerce des substances psychoactives du chanvre.
 
4. Elle prend des mesures appropriées afin qu’il soit tenu compte de la protection de la jeunesse. La publicité pour les substances psychoactives du chanvre ou pour l’emploi de telles substances est interdite.
 
Quand la majorité citoyens et des états fédéraux approuveront la proposition, elle fera partie de la Constitution Suisse.
 
Ce qui est intéressant c’est que beaucoup de politiciens, de partis conservateurs, ont aussi parlé en faveur de la proposition.
 
- L’initiative rétablit l’ordre, en termine avec l’insécurité légale, pose des objectifs clairs et facilite l’action préventive et l’intervention précoce ! !
 
- L’initiative facilite la culture contrôlée avec information sur la qualité et l’origine, par exemple sur les paysans, ainsí que la commercialisation contrôlée à travers de points de vente officiels !
 
- L’initiative fera un investissement significatif en prévention, au lieu de faire disparaître chaque année des milliers de millions de francs suisses sur le marché noir et en volant à l’état des centaines de millions de francs d’impôts.
 
Pour obtenir davantage d’information contacter le Comité d’Initiative.
 
Cette proposition est un exemple pour toute l’Europe, parce qu’elle démontre comment l’actuelle situation peut être changée d’une manière raisonnable et acceptable, avec des solutions constructives.
 
Cette proposition, avec ses arguments, pourrait aussi servir pour une pétition ou une proposition de loi qu’ENCOD pourrait lancer dans plusieurs pays européens.
 
Par rapport à ce référendum, le travail excellent de la Commission Fédérale Suisse pour les Affaires de Drogues (EKDF), celle qui a proposé, après des années de préparation, un nouveau modèle pour la politique des drogues, en dehors de l’interdiction des drogues et vers une politique sur les substances psycho-actives.
 
Pour trouver davantage d’information dans plusieurs langues aller sur : www.psychoaktiv.ch.]
 
Par : Chanvre-Info
 
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La police néerlandaise nulle en botanique !
Par Invité,
Des policiers confondent cannabis et…feuilles d’hortensia...
 
Source : RTLinfo.beLa police néerlandaise des chemins de fer a interpellé un voyageur belge, vendredi, à l'occasion d'un contrôle anti-drogue à Roosendaal aux Pays-Bas. D’après le site internet Blikopnieuws.nl, les policiers ont cru le surprendre en possession de cannabis, alors qu'il avait simplement acheté des feuilles d'hortensia.
 
Quatre autres voyageurs, belges et français, étaient par contre en possession de substances psychotropes. Un Bruxellois de 58 ans détenait 28 grammes de cannabis. Il a écopé d'une amende de 120 euros. Les policiers ont aussi découvert 40 grammes de cannabis et des tickets de train encore valables dans une corbeille à papier du train. Une des personnes interpelées a été déférée. Les trois autres ont dû payer une amende.
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Centre de lutte antidrogue en Méditerranée
Par Invité,
Michèle Alliot-Marie et son homologue espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, ont visité mercredi à Toulon le chantier du futur centre de coordination de la lutte anti-drogue en Méditerranée pour "aller plus loin, plus fort" dans ce domaine, selon la ministre de l'Intérieur.Ce centre (CECLAD-M), installé dans la base maritime de Toulon, devrait "être opérationnel d'ici la fin de l'année", a assuré la ministre.
 
Sa création avait été décidée le 22 mai à Nouakchott, lors de la Conférence des ministres de l'Intérieur de la Méditerranée Occidentale (CIMO), regroupant dix pays: Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie au sud, Espagne, France, Italie, Malte et Portugal au nord.
 
Sa localisation n'avait pas été choisie, la France souhaitant l'accueillir à Toulon, mais l'Italie le revendiquant également. L'Italie "avait un projet en ce sens, mais l'avait abandonné", a indiqué la ministre devant la presse.
 
L'Italie ayant réaffirmé sa volonté après Nouakchott, "on a essayé d'avoir des discussions avec (elle), mais ça n'a pas abouti, or il y a urgence, on ne va pas se perdre dans des discussions interminables, aujourd'hui, je ne peux attendre, l'Europe ne peut attendre", a insisté la ministre.
 
Cette "urgence" est illustrée par les chiffres annoncés par Jean-Michel Colombani, chef de l'Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants de la police judiciaire.
 
Selon les dernières statistiques disponibles de l'ONU, a-t-il rapporté, "64,9 tonnes de cocaïne, 14,8 tonnes d'héroïne et 661,3 tonnes de cannabis ont été saisies en 2006 sur l'ensemble des pays méditerranéens".
 
Depuis que plusieurs pays ont mis en place des centres semblables à celui de Toulon (Martinique pour la zone Caraïbes et Portugal pour l'Atlantique), les routes du trafic ont été modifiées.
 
Aujourd'hui, les trafiquants passent par l'Afrique de l'Ouest et, via les grands déserts du Sahel et du Sahara, atteignent la Méditerranée par laquelle ils font acheminer la drogue en Europe grâce à des bateaux rapides dits "go-fast".
 
Ceux-ci, équipés de moteurs leur donnant "une puissance de 1.000 chevaux, peuvent atteindre jusqu'à 5 noeuds, soit environ 90 kilomètres à l'heure", a expliqué aux deux ministres l'amiral Jean Tandonnet, préfet maritime de Toulon.
 
Le futur CECLAD-M permettra, en regroupant "entre une quinzaine et une vingtaine de délégués des services spécialisés de police, gendarmerie, douanes, appuyés par les marines nationales des pays participants, principalement ceux de la CIMO", a expliqué Mme Alliot-Marie, en ouverture d'un colloque européen consacré à ce sujet.
 
"Aucun pays n'ayant la capacité de lutter seul contre une menace qui ignore les frontières, nous devons mutualiser nos moyens", a-t-elle estimé. Aussi, la mise en place du CECLAD répond, selon elle, à "une nécessité, à une urgence". Il y aura d'autres étapes dans cette lutte, dont la prochaine pourrait être "sur la Mer Noire", a avancé la ministre.
 
"Il faut faciliter le travail commun entre les polices", a souligné M. Rubalcaba, en appuyant la création de ce futur centre. L'Espagne, a-t-il relevé, effectue à lui seul la moitié des saisies mondiales de cannabis.
 
Source : AFP
 
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Le cannabis mieux dépisté dans les métiers à haut risque
Par Invité,
Selon une étude de 2004, 8 % des chauffeurs routiers conduiraient sous l'emprise du cannabis et 6,4 % des opiacés.
Les pouvoirs publics veulent multiplier les contrôles antidrogue au sein des professions mettant en jeu la sécurité du public.Après avoir longtemps fermé les yeux, les pouvoirs publics veulent désormais lutter contre ce phénomène. Depuis la loi de prévention de la délinquance de 2007, des dépistages salivaires peuvent ainsi être menés, par surprise, dans les entreprises de transports par les officiers de police judiciaire sur réquisition du procureur de la République. En cas d'usage confirmé par une analyse de sang, les salariés encourent en outre des peines aggravées.
 
Ces dernières années, la consommation de cannabis est devenue un vrai sujet de préoccupation pour de nombreux chefs d'entreprise. Alors que la France compte 1,2 million de fumeurs de joints, dont 550 000 quotidiens, nombre d'entre eux rejoignent le marché du travail chaque année. «Le phénomène est désormais très étendu, relate le Dr Bernard Fontaine, médecin du travail spécialisé dans les addictions. Certains métiers, en manque de bras, sont particulièrement touchés : ceux qui recrutent des jeunes, souvent issus de milieux défavorisés, comme les caristes, les couvreurs, les chauffeurs routiers ou les agents de sécurité.»
 
«Or, alors que l'alcool a commencé à être pris en compte, la drogue est restée une question taboue dans l'entreprise», souligne Étienne Apaire, le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), qui entend porter ce débat lors d'états généraux réunissant, en 2009, les grandes centrales syndicales et le Medef. On estime que 20 % environ des accidents du travail sont dus à une consommation d'alcool, de psychotropes ou de stupéfiants. Ces addictions expliqueraient aussi une part de l'absentéisme et des conflits entre employés.
 
 
Les tests salivaires à l'étude
 
«L'objet des états généraux sera notamment de réfléchir à l'utilisation de tests salivaires comme nouveau moyen de dépistage mis à la disposition des entreprises, car ils posent des questions morales et éthiques», précise Étienne Apaire. Aujourd'hui, seuls les employés exerçant des métiers à haut risque dans certaines sociétés (conducteurs ou aiguilleurs à la SNCF, agents EDF sur les centrales nucléaires, employés de plates-formes pétrolières) font l'objet d'une surveillance : les tests urinaires sont pratiqués par le médecin du travail uniquement et couverts par le secret professionnel. Un salarié contrôlé positif peut être déclaré inapte. «Au total, environ 10 000 contrôles sont pratiqués chaque année», estime le toxicologue Pascal Kintz.
 
Moins contraignant à utiliser, le dépistage salivaire pourrait permettre de multiplier les contrôles. «Dans le bâtiment, les directions des ressources humaines sont très demandeuses de ce nouvel outil, indique Marc Élie, consultant spécialisé dans les addictions en entreprises. Sur les chantiers, où le cannabis est très présent, les cadres sont en effet aujourd'hui démunis.» De son côté, la RATP a déjà entrepris une modification de son règlement intérieur pour définir la notion de «fonctions de sécurité». Objectif : lancer les premiers tests de dépistage en 2009.
 
Source : le figaro
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En dehors du cadre
Par Invité,
Bulletin d'ENCOD sur la politique des drogues en Europe
 
Cette fin d’été 2008 est un moment opportun pour réfléchir sur la question de comment nous devons continuer nos efforts en tant que plate-forme de citoyens européens visant à terminer la guerre globale contre les drogues.
 
Source : ENCOD
Autant les résultats d’un sondage entre les membres d’ENCOD, que les conclusions de l’Assemblée Générale de Vitoria qui a eu lieu en juin,tout comme les expériences du représentant d’ENCOD Fredrick Polak dans le Forum « Au-delà de 2008 » qui a été effectué à Vienne du 7 au 9 juillet produisent une image confiante de nos futures occasions d’obtenir une réforme fondamentale des politiques de drogues.
 
Il est évident que ces occasions sont limitées. Il n’existe aucun signe nulle part dans le monde qu’un certain gouvernement préparerait une avancée significative vers la mise en oeuvre de " politiques justes et efficaces" en matière de drogues, à savoir,des politiques qui se focaliseraient sur des objectifs sanitaires et sociaux au lieu d’interdiction.
 
Cela est dû, d’une part ,au climat néo-conservateur qui domine les secteurs politiques et économiques de l’occident, et ses complices dans les moyens de communication, après avoir déclaré la Guerre "dite" au Terrorisme. D’autre part il peut aussi être attribué à ceux qui durant les dix dernières années ont essayé de défier le consensus des Conventions de Drogues de l’ONU, puisque nous n’avons pas été capables de développer une stratégie cohérente qui puisse tous nous unir .
 
Quand les Nations Unies en 1998 ont déclaré qu’elles allaient significativement réduire l’offre et la demande de drogues durant les dix prochaines années, beaucoup de gens étaient convaincus de deux choses : de cette stratégie résulterait un grand échec, et l’année 2008 se transformerait en une année de changement crucial dans l’histoire de la politique de drogues. Ils avaient raison sur le premier point, mais pas sur le deuxième. Par conséquence, de nos jours, beaucoup d’activistes pour la réforme de la politique de drogues sont divisés et/ou démoralisés.

 
Même entre les 150 partenaires d’ENCOD, beaucoup de voix et d’intérêts différents sont représentés, et c’est un des problèmes auxquels nous devons faire face à l’heure actuelle. Nos partenaires sont d’accord sur le fait que même si nos actions et participations aux événements officiels ne peuvent produire que très peu d’impact direct, elles continuent à être nécessaires et précieuses. ENCOD est reconnu comme le seul réseau européen qui représente les voix de ceux qui s’interrogent sur l’interdiction comme cause principale des problèmes en rapport avec les drogues. Toutefois, comment pouvons-nous effectuer une stratégie efficace, des méthodes qui de manière ferme amélioreront la qualité et la visibilité de notre travail ?
 
Dans l’Assemblée Générale nous avons pu formuler notre stratégie comme « élaborer des propositions réalistes pour des politiques justes et efficaces en matière de drogues" , c’est-à-dire des étapes qu’autant les citoyens que les autorités pourraient mettre en oeuvre pour la substitution progressive de l’interdiction avec des politiques qui sont dirigées vers la promotion de la santé et le bien-être des personnes. Ces propositions peuvent être globales comme dans le cas de développer des réponses sérieuses aux demandes des paysans producteurs de cannabis, feuille de coca et d’opium en Asie, en Afrique ou Amérique latine, qui souhaitent avoir un marché légal pour leurs produits au lieu d’être attaqués ou être manipulés par les autorités de leur pays ou les organisations criminelles. Ces propositions peuvent être locales, comme pour le modèle des Clubs Sociaux du Cannabis, qui en accord avec des possibilités légales et logistiques, peut même être étendu à d’autres substances.
 
Mais tandis que les discussions qui ont eu lieu avant et pendant l’Assemblée Générale étaient focalisées sur des affaires d’importance relativement moindre, nous n’avons pris aucunes décisions cruciales, comme donner des instructions concrètes à notre représentant Fredrick Polak au Forum « Au-delà de 2008 » qui avait lieu à Vienne deux semaines plus tard.
 
L’objectif des organisateurs de ce Forum, soit le Comité d’ONG-> liées au Bureau de l’ONU contre la Drogue et le crime (ONUDD), dont le siège est à Vienne, a été d’obtenir le consensus d’approx. 300 ONG participant au texte d’une résolution pour le Sommet des Ministres qui en mars 2009 approuvera une " nouvelle " stratégie concernant les drogues pour les prochaines (10, 20, 25 ?) années.
 
Afin de prendre part à cette réunion, les ONG devrait passer par une démarche bureaucratique compliquée et rassembler évidemment l’argent pour payer les frais de voyage et faux-frais de son (leurs) représentant(e)s . C’est difficile pour ne pas dire impossible pour les organisations de base de s’occuper de cette réunion. Par conséquence, la grande majorité d’organisations présentes à Vienne en réalité étaient financées par des gouvernements ou des institutions privées qui sont pour les Conventions de Drogues de l’ONU ou au moins sont disposées à les accepter comme légitimes. Presque personne dans la salle ne défendait directement les intérêts de ces citoyens qui souffrent le plus des actuelles politiques de drogues : cultivateurs de plantes ou consommateurs de substances interdites.
 
En outre, le Forum était organisé comme une copie des réunions de la Commission de Stupéfiants (CND) dont s’occupent des délégations gouvernementales au mois de mars de chaque année. Les conclusions sont préparées préalablement. Si de la discussion apparaissent des points de vue mutuellement fermés, en laissant peu ou aucun espace pour le compromis, le modérateur essaye de forcer les concessions. Si c’est impossible, c’est le moins important des deux groupes qui est simplement pressé pour accepter le " compromis" . Casser le consensus est possible, mais cela mène à l’exclusion du groupe de ceux que l’on considères " responsables" .

 
Organisé de cette manière, ce type de consultation paraît servir surtout à ces organisations qui opèrent à l’intérieur du cadre imposé, c’est-à-dire dont l’attitude envers les politiques de drogues coïncide avec la manière modérée de penser : l’interdiction est un instrument légitime pour réduire l’utilisation " illicite" de drogues, qu’inclut toute utilisation non reconnue qu’elle soit médicale ou scientifique. Dans cette manière modérée de penser il peut y avoir des différences produites par des discussions sur les mots ou les phrases, mais on ne touche jamais l’aspect crucial. L’interdiction est maintenue fermement à sa place, il serait même légitimé par une supposée « consultation » de la soit-disante " Société Civile" .
 
Le Forum a décidé un texte final. qui reconnaît que les politiques actuelles en matière de drogues ont des effets nuisibles et sollicite une adoption complète des principes de Réduction des Risques et des Droits de l’Homme dans ces politiques. Cependant, la plus grande cause de dommages et de violations des droits de l’homme en rapport avec les drogues, le fait qu’elles soient interdites, n’a même pas été examinée.
 
Pour des organisations qui espèrent avoir un certain financement ou tout autre bénéfice de leur relation avec les Nations Unies, ce Forum a été un succès. Mais pour ces organisations qui ont un objectif politique, comme ENCOD et d’autres qui sont formées par des personnes qui sont quotidiennement touchées par l’échec des politiques actuelles, il n’est pas facile de trouver la meilleure façon d’utiliser ce type de rencontres. Nous ne sommes ni serons jamais comme les professionnels lobbyistes, qui ont peu de connaissance de la réalité vécue par les personnes touchées, ou comme ceux qui même s’ils l’ont, préfèrent garder leurs intérêts personnels ou politiques et se taire au moment de prendre une position basée sur la réalité et non sur les idéologies.
 
L’objectif premier pour ENCOD et ses 150 partenaires a été, et est encore, de mettre les alternatives à l’interdiction dans l’agenda de la CND et des pays individuellement. Nos efforts pour introduire ce point dans le Forum « Au-delà de 2008 » ont échoué, surtout par la manière dans laquelle ce forum était organisé. Si Fredrick Polak avait quitté la réunion à ce moment, les autres participants auraient simplement suivi et obtenu un consensus, avec , en désaccord seulement nous ou un petit groupe d’organisations semblables.
 
De cette manière, l’expérience de Vienne démontre les limites d’une stratégie de " lobby citoyen" . Nous devons continuer à trouver notre chemin avec d’autres actions aussi, malgré l’opposition énorme à laquelle nous faisons face, du manque de ressources et jusqu’aux alliés politiques. Le fait que depuis la fondation en 1993 nous avons survécu jusqu’à présent peut porter à la conclusion que notre association a une valeur importante. Au moins ,cela signifie qu’il est possible de continuer à penser en dehors du cadre en recherche de solutions. Il y a trois façons de vieillir : devenir plus sage, ou plus têtu. Mais la meilleure manière est, apparemment, une combinaison des deux.
 
Par : Joep Oomen (avec aide de Peter Webster)
 
Pour un témoignage vidéo du Forum Au-delà de 2008, voir Drugreporter de HCLU.
 
Traduction : Jean Michel R.
 
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Des nouvelles du sumotori
Par Invité,
Certains d'entre vous se souviennent de ce sumotori qui avait été arrêté en possession d'un pétard de 0,368 gramme d'herbe. Pour les autres, le récit est disponible ici.
Voici des nouvelles fraiches...
 
Source : La Dernière Heure (12/09/2008)
"Le sumo fumeur de joint contre-attaque
 
Un sumotori russe exclu à vie pour avoir fumé du cannabis a porté plainte contre l'association du sumo japonais pour obtenir sa réintégration, une première dans l'histoire de ce sport deux fois millénaire
 
TOKYO Soslan Gagloev, un lutteur âgé de 20 ans monté dans la hiérarchie du sumo sous le nom de Wakanoho, a annoncé à la presse qu'il poursuivait la vénérable association en justice. "Je ne voulais pas m'engager dans une procédure judiciaire mais c'est ma seule chance de pouvoir revenir dans le sumo", a-t-il déclaré, la mine défaite, aux journalistes.
 
"Tout le monde fait des erreurs de jeunesse. Je pense que j'ai mal agi. Je pourrais accepter une suspension mais m'exclure (définitivement) est un peu trop dur", a-t-il expliqué. L'ancien grand champion Musashigawa, le nouveau chef de l'association dont le prédécesseur a démissionné dans les méandres de cette affaire, a toutefois prévenu qu'il n'accepterait pas le retour de Wakanoho.
 
Wakanoho a été arrêté en août après que la police eut retrouvé une cigarette contenant 0,368 gramme de marijuana dans ses affaires. Les forces de l'ordre avaient ensuite retrouvé une petite quantité de cannabis à son domicile.
 
Le procureur de Tokyo a toutefois décidé vendredi de ne pas le poursuivre, vu qu'il s'agissait d'une première infraction, qu'il avait encore 19 ans et était donc mineur au moment des faits (l'âge de la majorité est de 20 ans au Japon), et que la quantité de drogue était peu importante.
 
La loi japonaise interdit strictement l'usage du cannabis, dont la possession expose à cinq ans de prison. Un étranger peut en outre être expulsé et banni à vie du territoire japonais. La consommation de cannabis est en revanche partiellement dépénalisée en Russie.
 
Deux autres sumos russes ont depuis le mois d'août été contrôlés positifs au cannabis et exclus à leur tour, bien qu'ils démentent en avoir fumé, contrairement à Wakanoho.
 
L'affaire fait grand bruit au Japon où les sumos sont censés être des parangons de vertu, et allonge la liste des scandales frappant ce sport traditionnel. Un "maître" va être jugé pour le meurtre de son apprenti et l'une des stars du sumo est par ailleurs accusé d'avoir truqué des matchs."
 
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