test salivaire
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Les tests salivaires de drogue débarquent en Vaucluse, qui devient ainsi l'un des premiers départements de France à en être équipés. Leur première utilisation s'est même déroulée, hier matin, à l'occasion d'un contrôle routier sur les bords du Rhône à Avignon.
Le test salivaire coûte cher et ne sera pas généralisé
 
Source : Le Dauphiné Libéré
 
Pour faire à l'explosion des consommations de drogue, les pouvoirs publics ont dû réagir. Les meilleurs laboratoires ont été sollicités pour mettre au point de nouveaux modes de dépistage capables d'être généralisés sur des contrôles routiers. Le premier à être apparu est le test urinaire, qui ne peut être effectué que par un médecin spécialement détaché pour ce service, ce qui coûte très cher et ne permet pas des dépistages à la chaîne. Le Vaucluse les utilise depuis près de deux ans maintenant.
 
Un espoir est né avec la mise au point du test salivaire. Plus maniable, il peut être pratiqué par un agent assermenté et les résultats demandent moins de temps. Son coût reste cependant très élevé. En moyenne 20 € l'unité. Pour sa première livraison, le département s'est vu attribuer 1 200 tests salivaires de drogue. Hier matin, sur la route touristique du Docteur-Pons en face des établissements Negretty à Avignon, une cinquantaine d'automobilistes a été testée. Sans aucune analyse positive (voir ci-dessous). Mais ce genre de contrôle anti-drogue généralisé ne devrait pas se reproduire, compte tenu des coûts engendrés.
"Pratiqués de manière ciblée"
 
«Nous procéderons à des opérations couplées alcoolémie-stupéfiants et les tests salivaires seront pratiqués de manière ciblée. En présence du chien anti-drogue, par exemple, lorsque ce dernier se met à renifler un véhicule. Ou bien sur la base de certains indices comportementaux et physiques», précise le capitaine Sébastien Dargelas de l'Escadron départemental de sécurité routière de Vaucluse.
Les forces de l'ordre s'apprêtent également à utiliser les tests "Romberg" très courants outre-Atlantique. «Nous posons des questions aussi simples que : "quel jour sommes-nous ?" Des questions-réponses très rapides nous permettent de détecter si un automobiliste a une attitude bizarre ou s'il laisse apparaître une consommation de stupéfiants voire de médicaments».
"Les tests ne relèvent qu'un usage récent de drogue"
 
C'est une fois que de tels doutes sont confirmés, que les tests salivaires seront pratiqués. Une confirmation qui devra ensuite s'appuyer sur des analyses sanguines, seul élément de preuve sur le plan judiciaire. Le patron de l'EDSR 84, précise toutefois : «ces tests salivaires sont très fiables et ne relèvent qu'une consommation de drogue récente. Par exemple, quelqu'un qui aurait fumé un joint dans les cinq heures précédentes».
 
De notre correspondant local JEAN MARIE DUCASSE
Paru dans l'édition 84A du 02/11/2008 (80162)
source: Le Dauphiné libéré
 
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Le plus vieux pétard du monde retrouvé en Chine...
Par Invité,
Il faisait visiblement bon vivre dans le Xinjiang il y a 2700 ans... C'est en effet dans une tombe retrouvée dans cette province aussi rebelle que reculée de l'Empire chinois que se cachait le plus vieil échantillon de cannabis au monde.
 
Source : Rue89
L'équipe de chercheurs internationaux à l'origine de la découverte estime, dans le Journal of experimental botany, pouvoir affirmer que ce cannabis était cultivé et non sauvage. Et qu'il était cultivé non pas pour ses fibres mais bien pour ses vertus psychotropes, médicinales et/ou divinatoires. Il s'agirait de la plus ancienne preuve de l'utilisation psychoactive du cannabis dans le monde.
 

L'une des 2500 tombes retrouvées dans cette zone désertique est en effet celle d'un "shaman de type caucasien", issu de la culture Gushi, "âgé d'environ 45 ans" (ce qui pourrait amener certains esprits mal tournés à penser, vu l'espérance de vie de l'époque, que la plante conserve...) et enterré, entre autres, avec une harpe, un équipement d'archer ainsi qu'un bol et un sac en cuir contenant 789 grammes d'une herbe que l'on a d'abord cru être de la coriandre.
 
Ce qui aurait été dommage, car elle s'est finalement avérée être du cannabis sativa L, nom scientifique de ce que nous appelons aujourd'hui plus simplement "herbe". Si l'échantillon était encore vert sur certaines parties "il n'avait pas l'odeur typique du cannabis", précisent les chercheurs menés par le neurologiste américain Ethan B. Russo. On ne sait par contre si l'herbe était fumée ou ingérée, puisqu'aucune pipe n'a été retrouvée dans la tombe.
 
Conclusion des scientifiques: il y a 2700 ans "la culture Gushi cultivait le cannabis pour ses vertus pharmaceutques, psychoactives ou divinatoires". Ce qui ne lui a pas forcément réussi puisque cette culture a disparu corps et bien.
 
Conclusion, plus terre à terre, d'un internaute du journal canadien The Star: "C'est une punition éternelle: être enterré avec un demi-kilo de cannabis mais rien à manger pour calmer sa faim."
 
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Les scientifiques misent beaucoup sur la marijuana
Par Invité,
Une étude de l'Ohio State University, publiée le 19 novembre, révèle contre toutes attentes que la marijuana peut ralentir le vieillissement cérébral et même stimuler la formation de nouveaux neurones.
 
Source : Santé Médecine
Les scientifiques vont même jusqu'à avancer l'idée que créer un médicament aux propriétés proches de cette drogue - non légale - pourrait prévenir ou retarder la progression de la maladie d'Alzheimer.
 
La THC, principale substance contenue dans la marijuana, permettrait - du moins à petite dose - de lutter contre des inflammations du cerveau et de contribuer ainsi à favoriser le développement de la mémoire.
 
Les études réalisées avec un médicament synthétique à base de THC se sont révélées concluantes sur les animaux, notamment sur des rats dont trois zones cérébrales ont été activées sous l'effet de ce médicament. La zone de l'hippocampe, qui correspond à la mémoire courte, a clairement été suractivée lors des tests.
 
L'objectif final poursuivi par ces scientifiques américains est de systématiser l'usage du THC dans le traitement d'Alzheimer. Ces derniers oeuvrent actuellement à trouver les composantes qui permettraient de conserver les deux principales vertus du tétrahydrocannabinol à savoir soigner les inflammations et favoriser une régénérescence cérébrale.
 
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Amsterdam va fermer 43 coffee shops trop proches d'écoles
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Amsterdam va fermer 43 coffee shops d'ici 2011 en vertu d'une directive du gouvernement interdisant ces établissements qui vendent de la drogue à proximité des écoles, a annoncé la municipalité vendredi.
 
Source : Le Monde
 
Cette directive "stipule qu'il ne peut pas y avoir de coffee shops dans un rayon de 200 mètres à vol d'oiseau autour des écoles, ou à moins de 250 mètres en distance réelle", a expliqué la mairie dans un communiqué.
 
Le maire de la ville Job Cohen a indiqué sur la radio publique NOS qu'il respecterait la directive de La Haye, mais que lui-même n'aurait "jamais inventé une telle mesure", estimant que la présence de ces établissements dans le périmètre désormais interdit ne posait pas de problèmes dans sa ville.
 
La mairie a d'ailleurs indiqué qu'elle n'appliquerait cette directive qu'à proximité des écoles accueillant des enfants à partir de 12 ans, la consommation de cannabis étant pratiquement inexistante dans les cycles scolaires inférieurs.
 
Amsterdam redoute également l'apparition de vendeurs illégaux de drogues en tous genres si de trop nombreux coffee shops étaient fermés.
 
Au total, Amsterdam compte actuellement 228 coffee shops, soit près d'un quart des établissements de ce type dans le royaume. Le centre-ville en compte 160, largement fréquentés par les touristes.
 
Cette mesure a été annoncée alors que dans une ville voisine, à Almere, se tient ce vendredi une conférence réunissant une trentaine de maires pour évoquer la politique néerlandaise vis-à-vis des drogues douces, ainsi que les problèmes du tourisme lié à la drogue existant dans certaines municipalités frontalières.
 
Une enquête de l'hebdomadaire spécialisé Binnenlands Bestuur, destiné aux dirigeants et fonctionnaires néerlandais, a révélé mercredi qu'une majorité de maires dont la ville abrite des coffee shops seraient favorables à une légalisation de l'ensemble de la "chaîne du cannabis": production, approvisionnement des coffee shops et vente au détail.
 
Pour l'instant, à défaut d'être légale --ce qu'empêchent plusieurs traités internationaux-- seule la vente du cannabis dans les coffee shops est régulée par les autorités, la production et l'approvisionnement étant interdites.
 
La production et l'approvisionnement sont souvent aux mains de criminels opérant à une échelle de plus en plus grande, ce que les autorités sont déterminées à combattre.
 
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Politique en Belgique : la relance de la distribution
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Le mouvement des jeunes de la Lijst Dedecker (LDD), baptisé Jong Gezond Verstand (JGV, traduit littéralement par Jeune Bon Sens) réclame une légalisation du cannabis en Belgique.
 
Source : Le Soir
 
Dans un communiqué diffusé dimanche soir, il dénonce « l’échec de la politique des drogues du gouvernement violet ». Jong Gezond Verstand déplore « la politique de l’autruche en Belgique, où l’on peut posséder des drogues douces, mais pas en acheter ni en posséder, mais aussi aux Pays-Bas, où l’on peut en détenir et en vendre, mais pas en cultiver ». Le mouvement demande « une légalisation contrôlée de la culture, du commerce, de la détention et de la consommation de drogues douces à partir de 18 ans ». L’Etat devrait en outre avoir un rôle de contrôle de la qualité de la production, selon le JGV.
 
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Le droit à la santé
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Tandis que ceux qui peuvent commencent à apprécier les fruits de leur dernière récolte, d’autres continuent à être niés, même dans le droit à l’accès à ce qui est pour eux une source essentielle de bien-être. La criminalisation des plantes dont la valeur thérapeutique est bien identifiée cause les contradictions les plus extrêmes entre les lois, leur interprétation, la réalité et le droit à la santé.
 
Source : Bulletin d'encod sur les politiques de drogues en Europe n°45
 
Ce problème existe partout en Europe, où les citoyens ne semblent pas être autorisés à employer une plante pour leur bien-être personnel, si en fait cette plante est incluse parmi celles qui sont déclarées illégales ("contrôlées") par des Conventions Internationales. Au contraire, il risque d’être considéré comme un criminel.
 
Tandis qu’au Sri-Lanka le ministère de la médecine indigène est prêt à cultiver 4000 kilogrammes de cannabis médical, l’UE approuve un financement spécial pour la culture intensive du tabac , qui une fois mis sur le marché après le traitement industriel tue des millions de personnes, mais naturellement garantit des bénéfices frais pour des compagnies et des gouvernements.
 
 
En Italie, malgré le climat répressif et anti-scientifique actuel du gouvernement sur la question des drogues, des gens fêtent les récoltes dans beaucoup de villes. L’ignorance déplorable du gouvernement est bien illustrée par le rapport de Giovanardi, le Sous-secrétaire à la présidence avec un mandat spécial sur la politique de drogue, qui a récemment confirmé que " toutes les drogues sont égales" , et que " même une consommation simple brûle le cerveau de l’utilisateur " (on appréciera l’image).
 
Les fêtes des récoltes sont en revanche une tentative pour ne pas perdre ce qui a dans le passé représenté une possibilité pour mettre en pratique, et pour réclamer ce que devrait être un droit fondamental de n’importe quel citoyen : cultiver une plante qui fait partie de l’héritage botanique de la planète pour son usage personnel. Dans quelques villes, suivant une tradition de plusieurs années, une partie de la récolte a été donnée a des patients.
 
Le cas de l’un d’entre eux, Fabrizio Pellegrini, un membre de l’association italienne P.I.C. (Pazienti Impazienti Cannabis), est un exemple de la situation paradoxale qui affecte actuellement l’Italie. Pianiste de concert et peintre, souffrant de rhumatisme articulaire, Fabrizio est en possession d’une prescription médicale pour le cannabis médicinal accordée par le ministère de la Santé hollandais (Bedrocan), ainsi il l’a importé à ses propres frais par le service de santé de ville, et peut sans risque apprécier la thérapie pendant quelques mois.
 
Mais en raison du coût élevé à payer, et de la continuité thérapeutique rare de ce cannabis "institutionnel", chaque printemps il essaye de cultiver pour lui-même quelques plantes sur son balcon, pas assez pour ses propres besoins médicaux. On ne lui a même jamais permis de voir la fin du processus de floraison, chaque année sa maison était la cible d’une incursion de la police, suivie d’une confiscation de ses plantes et le classement d’un nouveau rapport criminel. Il a été ainsi soumis à une douzaine d’interpellations pour la culture, et a subi 4 mois d’incarcération par mesure préventive. Juste pour refuser d’acheter le cannabis au marché noir (ce n’est pas une offense criminelle, ne pas s’occuper de financer la Mafia et de mettre sa santé en danger au lieu de traiter sa pathologie), et pour ne pas se contenter d’acheter Bedrocan.
 
Fabrizio, après la destruction méthodique de sa vie privée et professionnelle, fait face aujourd’hui en Italie à un risque concret de condamnation à plusieurs années d’emprisonnement. Se basant sur les règlements courants, il n’est pas considéré comme un citoyen malade qui a des droits, mais plutôt comme un criminel récidiviste dangereux pour qui l’exécution d’une approche de tolérance zéro est une nécessité. Il a cultivé du cannabis, et devrait-il être dispensé de la prison en raison de ses besoins médicaux, il pourrait continuer ce délit afin de soulager sa douleur, puisqu’il l’a déjà fait tant de fois et qu’il a déjà été condamné à des peines de prison définitives dans deux procédures criminelles.
 
Dans d’autres pays européens nous faisons face à une divergence évidente concernant la garantie du droit à la santé, qui de plus en plus devient un droit pour seulement quelques citoyens de première classe. Seulement pour ceux qui possèdent des ressources économiques importantes et répondent aux exigences d’un docteur on accorde l’accès au cannabis médicinal légal, tandis que la grande majorité de patients sont obligés d’être dans l’illégalité si ils veulent tirer bénéfice des propriétés d’une plante qui les soigne.
 
Le droit à la santé, reconnu comme un principe fondamental par les diverses Constitutions Nationales, par beaucoup de Traités Internationaux de Droits Civiques tels que le Convenant International sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels des Nations Unies (art.12) et la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé, semble être absent dans une grande partie de l’Europe quand la substance employée pour maintenir ou améliorer sa propre santé est dans la liste des plantes illégales.
 
En fait, il se passe la même chose pour la plante de coca, qui de sa longue et probante histoire médicinale et culturelle fut reconnue d’utilité par l’ONU elle-même dans la convention contre le trafic de stupéfiants de 1988, où le droit du Pérou et de la Bolivie à cultiver une quantité limitée pour leur marché intérieur est officiellement reconnu. La possibilité d’utilisation du "Mate" et d’autres produits pour traiter l’addiction à la cocaïne serait d’un grand intérêt , puisqu’on a observé qu’il réduit apparemment l’attrait de la cocaïne.
 
Nous espérons que l’Agence Européenne pour les Droits Fondamentaux (FRA), dont la tâche est de surveiller la situation des Droits de l’Homme partout en Europe, mettra en pratique la suggestion de la Commission pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures du Parlement européen (rapport de Catania, trente-troisième point), et qu’une étude sur l’impact des politiques de drogue sur les Droits de l’Homme soit insérée dès que possible dans ses activités. Nous lancerons une forte campagne afin de nous assurer que cette étude soit effectuée.
 
Encod, en coopération avec le gouvernement Basque, organise un programme de recherche sur la participation des associations de consommateurs de drogue dans la conception des politiques de drogue en Europe. Cette recherche inclut un questionnaire auquel les organismes des utilisateurs sont invités à répondre, et à débattre à Vitoria, au Pays Basque, en Espagne, du 21 au 23 novembre. En collaboration avec d’autres organismes, la préparation du Tribunal de Cannabis à la Haye les 1er et 2 décembre progresse également.
 
 
Concernant Fabrizio, des actions de soutien sont préparées ainsi qu’une enchère de solidarité, sur le Web, pour ses peintures , afin de rassembler les fonds nécessaires pour cette campagne . Sa prochaine audience à Chieti a été programmée quelques jours après le 10 décembre, le Jour International pour les Droits de l’Homme, où il sera présent lors de l’inauguration du monument "Toute cibles potentielles" sur une place importante à Rome.
 
Pour ne pas terminer ce bulletin sur un goût d’amertume , nous avons quelques bonnes nouvelles récentes pour l’Italie, où deux événements récents peuvent fournir une lueur d’espoir au niveau judiciaire. Le premier est la ré-ouverture par la cour de Perugia ou le cas d’Aldo Bianzino qui est mystérieusement mort en prison le jour après qu’il ait été arrêté pour cultiver du cannabis. Le deuxième pourrait mener à la reconsidération de la phrase qui a été prononcée en avril 2008 par la Cour de Cassation dans laquelle la relation équivalente entre cultiver exclusivement pour la consommation personnelle et la possession simple a été simplement niée.
 
Mais récemment, un juge a acquitté les membres d’une communauté inspirée par la culture indienne américaine qui cultivaient 79 plantes de cannabis. Ce fait peut provoquer de nouvelles occasions de rouvrir la discussion de Club Social du Cannabis sur un niveau national.
 
Un jugement important est venu des Pays Bas aussi, où la Cour Suprême a acquitté de la charge de culture, un citoyen hollandais souffrant de sclérose en plaques. Mais là, l’appel du patient était contre une amende de 250€ …
 
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Les grands espoirs de la recherche médicale
Par Invité,
Cet été, des chercheurs britanniques et italiens ont découvert que des molécules de marijuana peuvent détruire un staphylocoque doré résistant à la méticilline (MRSA), qui a récemment infecté sept bébés et quatre employés d'une maternité de Yonkers (Etat de New York), faisant ressurgir le spectre d'une épidémie dans les écoles, ou dans les lieux où elle se développe habituellement, les hôpitaux et les crèches.
 
Source : Rue89
Rien ne s'oppose, en théorie, à ce que des composés dérivés du cannabis soient un jour utilisés dans des crèmes pour les patients atteints de MRSA ou d'autres infections résistant aux antibiotiques.
 
La marijuana serait-elle le médicament miracle?
 
Ce n'est pas la première fois que la marijuana apparaît dans le monde de la recherche comme un éventuel médicament miracle. Ces dernières années, des composés cannabiques ou des molécules apparentées ont pu ralentir la progression de tumeurs du poumon chez les souris ou la détérioration des artères cardiaques chez les rats, ou encore augmenter la qualité du sperme chez des fumeurs de tabac.
 
Les recherches sur les récepteurs de THC et des autres composés cannabiques -et les mécanismes qu'ils activent- ont explosé. Comme les travaux consacrés aux molécules originelles, appelées endocannabinoïdes, qui visent les mêmes sites. Les interactions provoquées par ces molécules ont des effets sur de nombreuses fonctions, de l'appétit à la perception de la douleur.
 
Ce déferlement scientifique a aidé le cannabis à se débarrasser de son image associée au milieu hippie et à la fumette récréative. Il a aussi ranimé l'espoir que ces molécules (ou d'autres similaires) peuvent avoir un usage thérapeutique pour les fractures du crâne, les inflammations de l'intestin, les allergies de la peau, l'athérosclérose, l'ostéoporose et la maladie d'Alzheimer, entre autres. Pour toutes ces pathologies aux traitements spectaculaires, durs et incertains qui semblent toujours être à l'état adolescent. Les recherches sur les traumas crâniens semblent prometteuses, mais ont eu des résultats cliniques mitigés sur l'homme voire même, pour d'autres, n'ont pas été très loin dans le processus expérimental.
 
Malgré tout, des signes montrent que l'on parvient enfin à l'âge adulte dans ce domaine. Les pistes les plus prometteuses visent à atténuer la douleur liée à des atteintes nerveuses et à améliorer les symptômes des scléroses en plaques (SEP). Entre 2007 et cet été, plusieurs essais cliniques ont montré que fumer de la marijuana peut soulager la douleur chez des patients souffrant de dégénérescence nerveuse liée au VIH ou à d'autres pathologies. Les composés cannabiques semblent aussi réduire la douleur nerveuse et les spasmes chez les malades de scléroses en plaques. Un médicament appelé Sativex -qui délivre deux composés cannabiques en spray sous la langue- en est maintenant au dernier stade des essais cliniques en Europe pour les patients atteints de SEP. Malgré le battage médiatique, ces découvertes méritent que l'on s'y attarde un peu.
 
Étudier la marijuana? Un cauchemar bureaucratique pour les chercheurs
 
Étudier les ressources de la marijuana peut se transformer en cauchemar bureaucratique. En 1970, le Congrès américain l'a classée en catégorie 1, ce qui signifie qu'elle a un fort potentiel addictif et qu'elle n'est pas "couramment acceptée pour un usage médical". Compliquant la recherche sur de possibles bénéfices médicaux. Dans les années 80, la Food and Drug Administration (FDA) approuva le Marinol -du THC en prise orale, l'ingrédient le plus psychoactif du cannabis- pour traiter les nausées et vomissements liés à la chimiothérapie.
 
Plus tard, elle autorisa également le Marinol pour stimuler l'appétit des malades du sida. "Mais le Marinol ne fut jamais complètement accepté par les patients", explique Donald Abrams, professeur de médecine à l'Université de Californie-San Francisco. L'effet était plus lent que la marijuana fumée et encore plus psychoactif (quand le THC arrive dans le sang par le circuit digestif, il est filtré par le foie en molécules psychoactives plus nombreuses). Enfin, le Marinol n'a pas été approuvé aux États-Unis dans le traitement de la douleur. Ceux qui souhaitaient alors pousser les recherches plus avant -soit en étudiant la marijuana fumée, soit en développant de meilleurs supports ou en testant le cannabis dans d'autres conditions- n'ont jamais reçu le soutien des autorités fédérales.
 
En Californie, les autorités locales financent un centre de recherche
 
Pourtant, certains ont reçu de l'aide de l'État de Californie, qui a financé une étude récente sur le lien entre douleur et cannabis fumé. En 2000, l'État a même créé le Centre universitaire californien pour les recherches médicales cannabiques, qui sélectionne les projets de recherche selon un protocole proche de celui du National Institute of Health (NIH), les finance et aide les scientifiques à naviguer dans les différentes législations, locale et fédérale. Le centre aide les chercheurs à se procurer des cigarettes de cannabis et s'occupe de contrôler la sécurité des approvisionnements -comme s'assurer par exemple que la drogue est correctement stockée dans des pots fixés au sol, explique le directeur Igor Grant.
 
Le mouvement a été lent, mais il débouche enfin sur une rafale de publications. Le premier article basé sur un essai clinique, paru dans Neurology en 2007, fut une étude randomisée réalisée sur 50 cas de porteurs du VIH ayant des atteintes nerveuses, qui peuvent entraîner des douleurs lancinantes, brûlantes ou des insensibilités.
 
Dans le groupe ayant fumé du cannabis chaque jour, 34% des malades ont éprouvé une diminution des douleurs chroniques -"un effet équivalent à l'usage des médicaments utilisés dans ce cas, comme des anticonvulsifs ou des antidépresseurs", précise Abrams.
 
Deux autres essais cliniques randomisés, publiés en juin et en août, ont montré des effets bénéfiques similaires. L'étude de juin s'est focalisée sur des patients frappés de douleurs en lien avec l'environnement neurologique, y compris des blessures de la moelle épinière. L'étude d'août s'est concentrée sur des symptômes liés au VIH. Les deux établissent que les patients fumeurs de cannabis déclarent éprouver moins de douleur que ceux ayant fumé des cigarettes ordinaires. Ces études sont réduites, mais convaincantes.
 
Le THC entraîne une diminution de la douleur des scléroses en plaques
 
Une autre étude récente suggère que le cannabis peut soulager les douleurs des scléroses en plaques et avoir aussi de l'effet sur d'autres symptômes. Le Sativex, qui contient du THC et du cannabidiol, composé non psycho-actif absorbé par la bouche, est déjà autorisé au Canada pour les douleurs liés au cancer et pour les douleurs nerveuses associés aux scléroses en plaques. En 2007, un essai clinique randomisé sur 189 malades de scléroses en plaques a montré que ceux ayant pris du Sativex déclarent une diminution significative des spasmes musculaires incontrôlés (l'étude a été soutenue par GW Pharmaceuticals, la société britannique qui a développé le médicament).
 
Les chercheurs sont en train de conduire un ultime essai clinique du Sativex sur des malades atteints de scléroses en plaques dans cinq pays européens. La société a également entamé un essai clinique de phase 2/3 aux Etats-Unis pour des patients souffrant de cancer. Ce médicament présenterait l'avantage de ne pas être fumé ou avalé, il n'introduit donc pas de toxines dans les poumons, comme c'est le cas lorsque le cannabis est fumé. Il pénètre le circuit sanguin rapidement, mais sans passer par le foie, comme le font les présentations orales, ce qui l'empêche d'être filtré plus vite et le rend ainsi moins psycho-actif (GW Pharmaceuticals prétend que les patients prenant du Sativex ne subissent pas d'effet psycho-actif à des doses normales).
 
Si ces recherches et résultats sérieux se poursuivent, bientôt les thérapies par le cannabis ne seront plus, de fait, clouées au sol.
 
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La fermeture des commerces de chanvre a favorisé les importations
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Quatre ans après avoir sombré au National, la dépénalisation du cannabis est de nouveau à l’agenda politique.
 
Source : La Tribune de Genève
Cette fois, elle est entre les mains des citoyens qui trancheront le 30 novembre. Portée par un comité national à large spectre, allant du consweiller national Geri Müller (Verts/AG) au sénateur This Jenny (UDC/GL), l’initiative «pour une politique raisonnable en matière de chanvre» veut légaliser l’acquisition et la culture pour les besoins individuels, tout en interdisant la vente aux mineurs.
 
Taux de THC à 15%
 
Mais le texte, soutenu par la gauche et les radicaux, combattu par le Conseil fédéral, l’UDC et le PDC, vise surtout à réglementer le marché. Objectif avoué: contrôler le taux de THC des produits cannabiques. La Société suisse des instituts de médecine légale (SSML) analyse tous les six mois les saisies de la police et des douanes. Ces chiffres ne reflètent qu’imparfaitement le marché. Toutefois, ­selon la Commission fédérale pour les questions liées à la drogue (CFLD), qui compulse ces données, la tendance est à la hausse. Le taux moyen de THC est aujourd’hui de 15%, avec des valeurs maximales pour la marihuana (herbe de cannabis, feuilles + fleurs) de 32%. En 2004, le taux moyen de THC n’était que de 10,7%. Les études sur les effets à long terme de ces plantes plus «fortes» restent lacunaires. Cependant, la course au THC est déjà ouverte dans nombre de pays producteurs. A l’instar des Pays-Bas qui exportent jusqu’à 80% de leur cannabis. Y compris vers la Suisse.
 
Or les Néerlandais sont aujourd’hui les rois incontestés de la culture «indoor» (en intérieur), qui permet d’accentuer le taux de THC.
Professeur à l’Institut de police scientifique de l’Université de Lausanne, Pierre Esseiva détaille le principe. «L’indoor est la culture hors-sol d’une variété dûment sélectionnée, où la terre est remplacée par un substrat synthétique, le tout placé sous une lumière vive. L’objectif est de stresser la plante pour obtenir une teneur en THC plus élevée.» En Suisse, cette technique est aussi utilisée par les particuliers qui peuvent commander sur Internet leurs graines. Le choix est vaste. Il s’effectue en fonction du taux de THC recherché et des conditions de culture.
 
Hausse des importations
 
Mais cette production indigène côtoie aujourd’hui de plus en plus souvent du cannabis importé. En matière de haschich (résine de cannabis), le Maroc continue d’alimenter tout le marché européen. En 2007, 35 tonnes de haschich ont été saisies au port de Tanger. En Suisse, cette même année, l’administration fédérale des douanes a intercepté 777 kilos de cannabis. «Le démantèlement par la police des petites exploitations et la fermeture des commerces de chanvre ont favorisé les importations», affirme le spécialiste Pierre Esseiva. Joëlle Vuille, chercheuse à l’Institut de criminologie de l’Unil, participe au monitoring sur le cannabis dans les cantons de Vaud, Zurich, Saint-Gall et Tessin.
 
Elle précise que ce dernier est passé en quelques années du statut d’exportateur à celui d’importateur. «Auparavant, les frontaliers italiens venaient se fournir au Tessin. Aujourd’hui, la ­tendance s’est inversée. Les consommateurs locaux s’approvisionnent à l’extérieur du canton.»
Les experts s’accordent aussi sur un point: la baisse de la production indigène et la fermeture des magasins de chanvre empêchent ce qu’on pourrait appeler «la traçabilité du produit». A Zurich, la police a constaté que le marché était infiltré par des réseaux de type mafieux. Pour accroître leur profit, ces organisations écoulent parfois un cannabis de piètre qualité, qui peut s’avérer des plus nocifs. Du hasch constellé de microbilles de verre, pour augmenter l’éclat et le poids de la marchandise ont été déjà vendus à des consommateurs suisses. Plus fréquent, la contamination par des pesticides. Les amateurs et les défenseurs du chanvre réclament aujourd’hui aussi une légalisation afin de pouvoir contrôler la qualité.
 
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Le chanvrier Bernard Rappaz condamné à cinq ans et huit mois de prison en appel
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Il ne reste plus à Bernard Rappaz que le Tribunal fédéral pour éviter une nouvelle peine de prison. Confirmant le jugement de première instance, le Tribunal cantonal valaisan a condamné mardi le chanvrier de Saxon (VS) à cinq ans et huit mois de réclusion.
 
Source: Romandie News
 

 
Le Ministère public avait requis une peine de dix ans alors que la défense avait plaidé l'acquittement lors des débats le 28 août. Agé de 55 ans, M. Rappaz a été reconnu coupable de violation grave de la loi fédérale sur les stupéfiants et de gestion déloyale aggravée.
Ce dernier chef d'accusation est dû au fait que l'accusé a mélangé les avoirs de sa société Valchanvre Sàrl à ceux de son entreprise individuelle, ce qui lui a permis de bénéficier indûment de montants des ventes du chanvre cultivé, soit un bénéfice de deux millions de francs sur un chiffre d'affaires de 4,2 millions.
 
Grosses quantités
 
Les quantités de chanvre produites et vendues sont importantes: 1735 kilos de résine de chanvre et 65 kilos de haschich fabriqués à partir d'un champ de 30 hectares. De 1997 à 2001, Bernard Rappaz a vendu 3,75 tonnes de chanvre et de ses dérivés destinés à être utilisés comme stupéfiants, selon le jugement du Tribunal cantonal publié mardi.
La justice valaisanne a également sanctionné M. Rappaz pour diverses autres infractions: blanchiment d'argent, lésions corporelles simples et violation grave de la loi sur la circulation routière et infraction à diverses lois sur les assurances sociales.
Lors de son audition en août, l'accusé avait affirmé ne pas s'être enrichi avec les ventes de chanvre, l'argent ayant essentiellement couvert les frais de production. Il démentait avoir agi par appât du gain.
 
Grève de la faim
 
Le prévenu a alors déclaré ne pas pouvoir imaginer se retrouver encore en prison. «Je recommencerai une grève de la faim et peut-être que je mourrai en martyre du chanvre», disait-il. Il en était mardi à son 34e jour de grève, selon un communiqué manuscrit qu'il a adressé.
Lors du procès, son défenseur a fait de Bernard Rappaz le portrait d'un homme avant-gardiste, pionnier de l'agriculture biologique, du chanvre et des énergies renouvelables. Un homme idéaliste, croyant dur comme fer aux vertus du chanvre, même s'il ne le cultive plus depuis une année, et porté par un contexte politique alors favorable à la dépénalisation du cannabis.
 
Votation en ligne de mire
 
Aujourd'hui, «on m'empêche de me défendre et de m'exprimer, à la veille d'une votation qui pourrait tout changer», écrit M. Rappaz. Le 30 novembre, le peuple suisse se prononce notamment sur l'initiative pour la libéralisation du cannabis.
Evoquant «une enquête uniquement à charge», l'accusé affirme «avoir subi une justice arbitraire où tous les moyens de défense ont été bafoués et refusés: par exemple 50 témoins et une expertise financière».
 
Rappelant que le Tribunal fédéral lui a déjà plusieurs fois donné raison par le passé, notamment «en désavouant le président du tribunal qui m'a jugé en deux heures» Bernard Rappaz écrit que «la justice, ce n'est pas la vengeance». Et le Valaisan de constater que le tribunal reconnaît qu'il est sur la paille en lui accordant l'assistance judiciaire, «ce qui ne l'empêche pas de me gratifier de 250 000 francs d'amende et autres...», note-t-il amer.
Durant l'audience d'août, le procureur, qui avait déjà requis dix ans de prison ferme en première instance, s'est exprimé sur la base d'un épais dossier où sont consignées «une avalanche de preuves sur les agissements illicites» de l'accusé qu'il qualifié de «criminel endurci». «Bernard Rappaz est le plus important pourvoyeur de cannabis en Suisse. C'est un personnage complexe, aux nombreuses facettes plus sombres les unes que les autres».
 
 
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Vers une légalisation de la marijuana à Mexico ?
Par Invité,
Suite à une proposition des députés du parti PRD de l’Assemblée Législative du District Fédéral (ALDF) en faveur de la légalisation de la culture et de la consommation de Marijuana dans la capitale, les Sénateurs du même parti présenteront cette semaine une initiative dans le même sens au Sénat.
 
Source : le petit journal
Marijuana (Source Ministère de la santé)
 
Au Mexique, d’importantes manifestions (les plus récentes, en 2005 et en 2007) avaient déjà soulevé certaines questions : Est-ce réellement un moyen de protéger la société civile (et en particulier les plus jeunes) que d’interdire la consommation de cette drogue dite « douce » ? Cela la rend t’elle moins accessible ? et la notion d’« interdiction » réduit t-elle la consommation par peur des sanctions pénales? Ce sont les arguments de certains. D’autres au contraire, affirment que ce serait le meilleur moyen de mettre un terme à l’un des fléaux de notre époque et particulièrement du Mexique, le narcotrafic, en éliminant les bénéfices générés par l’aspect illégal de ce commerce, parmi l’un des plus lucratifs du monde.
 
Un projet controversé
L’initiateur du débat à l’ALDF, le législateur pérédiste Víctor Hugo Círigo promeut également l’ouverture d’établissements pour la vente de marijuana, et souhaite légal la possession de jusqu’à 5 grammes par personne considérée comme destinée à la « consommation personnelle ». Selon lui, « si nous décidons de mettre en prison tout ceux qui consomment de la marijuana, nous n’aurions pas assez de prisons même en en construisant trois fois plus que celles qui existent à Mexico.» Selon lui, le gouvernement fédéral est «responsable de la justice » et non de la « criminalisation des personnes dépendantes » et il serait plus efficace de traiter les personnes dépendantes que de les enfermer. Cependant, le Maire de la ville de Mexico Marcelo Ebrard leader de ce parti ( le parti majoritaire de l’ALDF) s’est prononcé contre la légalisation en rappelant le devoir de l’état de protéger les jeunes mexicains. Sans l’appui de leur leader, la victoire sera difficile pour les pérédistes.
Parmi les députés opposés à la loi, le député paniste Cristián Castaño Contreras a lui souligné que l’exécutif mexicain livrait actuellement un combat inédit contre le crime organisé et que la légalisation de la marijuana « équivaudrait à accepter la déroute de l’Etat ». De même, le Secrétaire de la Commission Bicamérale de la Sécurité Nationale a souligné que « c’est quelque chose que l’on a utilisé comme argument politique dans d’autres pays, avec d’autres cultures, lois et institutions » mais que la légalisation de la marijuana ne correspondait pas à la réalité de Mexico. A travers le sermon dominical de son leader, le Cardenal Norberto Rivera, L’église catholique a de son côté jugé cette initiative « inopportune et insensée».
 
 
Une réglementation nationale?
Il semble enfin que d’un point de vue pratique, il serait plus facile de dépénaliser à un niveau national, afin d’éviter que Mexico ne se transforme en un lieu de pérégrination de « personnes dépendantes » souligne l’analyste Leonardo Curzio. En tout cas, des études démontrent que la légalisation aux Pays Bas, ou la dépénalisation en Belgique par exemple, n’ont pas été accompagnées d’une hausse de la consommation. On peut même se demander si dans une certaine mesure, la légalisation ne protègerait pas les jeunes mexicains en leur permettant d’aller se fournir dans des établissements légaux plutôt qu’au détour d’une ruelle auprès d’inconnus, quand le sport national au Mexique reste toujours l’enlèvement.
 
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