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Passant de l’année 2008 à 2009 nous regardons tant en arrière qu’en avant. Avons-nous établi des changements durables dans tous les événements, conférences, colloques et dans toutes les autres activités de l’année 2008 ? Évidemment il est impossible de l’affirmer.
Source : Chanvre info
Nous arrivons à focaliser l’attention du forum international en matière de la politique de drogues (c’est-à-dire, de tous les fonctionnaires, politiciens, volontaires, experts et des citoyens concernés par la politique de drogues) autour des thèmes les plus importantes : réduction des risques, droits humains, et surtout régulation après l’abolition de l’interdiction.
La situation internationale est moins stable qu’elle n’a pu l’être jusqu’à maintenant, autant au niveau économique que politique au sens large. Cela va-t-il aider notre cause, ou plutôt la freiner ? L’actuelle crise économique nous rappelle sans cesse les années 1930 quand on a aboli la prohibition de l’alcool aux Etats-Unis. Cette décision a été certainement motivée par les nécessités économiques. Verrons-nous se répéter cette scène au niveau mondial dans le théâtre de la politique de drogues de l’ONU ? Ou est-ce-que la guerre mondiale aux drogues est intouchable étant donné son pouvoir de corruption persuasif, et sa sacro-sainte affirmation populaire mais fausse de ce qui est moralement correct ?
Nous obtiendrons probablement un début de réponse à ces questions en mars 2009, quand on conclura « l’Année de Réflexion" sur les résultats de l’UNGASS de 1998. Il est vrai que l’évaluation de l’ONUDD était partiellement honnête : les objectifs de l’UNGASS de 1998 n’ont pas été atteints. Toutefois, la conclusion triomphante de l’évaluation de Costa, c’est-à-dire que le problème mondial de drogues a été « contenu » par le contrôle international de drogues, est autant superficielle que fausse.
Fausse, parce que le supposé encadrement s’est seulement produit dans certains des pays les plus développés, tandis que dans d’autres régions les problèmes en rapport avec l’interdiction des drogues continuent d’augmenter. Et superficielle, parce qu’il n’y a aucune raison pour voir la stabilisation des niveaux de consommation, y compris là où il s’est effectivement produit, comme une conséquence de toute politique. Après l’introduction d’un nouveau stupéfiant ou d’une drogue euphorisante, les niveaux de consommation tendent à monter pendant un certain temps, souvent sur plusieurs années, et ils se stabilisent ensuite parce que la demande est arrivée à son point de saturation. Obtenir cette stabilisation n’est pas un succès de la politique de drogues. Il se produit naturellement.
C’est un des changements des dernières années concernant l’argumentation et la ligne de réflexion dans le débat sur la politique des drogues : l’influence de la répression sur les niveaux de la consommation de drogues a été définitivement exposée comme un mythe.
On peut appliquer la même chose à un autre argument crucial : la reconnaissance que les risques de santé en rapport à la consommation de drogues ne requièrent pas l’interdiction, mais la réglementation. Cette réponse contraire à une des plus importantes justifications de l’interdiction s’étend lentement mais sûrement.
Ces deux éléments sont suffisants pour beaucoup de citoyens concernés de voir la futilité et le danger de l’interdiction des drogues.
Le problème est que peu de politiciens sont disposés à accepter cette suppression de la mythologie de l’interdiction des drogues. Beaucoup de politiciens savent que la répression cause des effets énormément nuisibles, et peuvent comprendre que l’interdiction n’obtiendra pas le contrôle des marchés des drogues, mais trop nombreux sont ceux qui continuent de voir ces politiques comme les instruments essentiels de leurs carrières politiques. La grande question est de savoir combien de temps cela va encore durer avant qu’ils n’arrivent à comprendre dans leur totalité la vérité inconfortable que l’interdiction des drogues ne peut plus être justifiée par des arguments raisonnables.
Cela a été clairement démontré au début de 2008 par le Directeur Exécutif de l’ONUDC, Costa, qui n’a pas pu expliquer les niveaux faibles ou moyens de la consommation de cannabis aux Pays-Bas. Et dans le récent Tribunal du Cannabis à La Haye, les arguments évoqués par les politiciens chrétien-démocrates ont été formellement considérés comme n’étant rien de plus que des sentiments, des impressions, ou convictions morales sans argument valable.
Dans le forum des Nations Unies, comme dans l’Union Européenne, cela continuera à être une bataille à contre-courant. Dans nos expériences dans les différents pays européens, nous trouvons l’appui suffisant et les progrès pour maintenir la force et la conviction pour continuer cette bataille, mais nous devons nous préparer à des déceptions sérieuses. Le bilan du pouvoir politique est dans un changement constant partout dans le monde, depuis la domination occidentale jusqu’à des formes de coopération entre des états dans lesquelles les pouvoirs régionaux joueront des rôles plus importants.
Avec le changement attendu de politique aux USA on peut supposer différentes options. La Chine s’est ouverte peu à peu à la réduction des risques par exemple, mais n’implique aucune amélioration dans la protection des droits civils des consommateurs de drogues. Dans l’Union Européenne, la lutte entre les partisans d’une plus grande centralisation ou la décentralisation continue.
Même quand l’acceptation probable du Traité de Lisbonne mettra un terme effectif à l’indépendance juridique des pays individuellement, la division de pouvoir entre les gouvernements nationaux, régionaux et locaux continuera à être un facteur de conflit. C’est démontré par la préférence de solutions pragmatiques comme les Clubs Sociaux du Cannabis dans les régions basques et catalannes, et par l’opposition ouverte contre le plan officiel du gouvernement national néerlandais pour réduire le nombre de coffeeshops par la majorité de ces gouvernements locaux qui ont actuellement des problèmes étant donné le statut semi-légal du cannabis.
Lors de cette nouvelle année, les efforts d’ENCOD continueront pour démontrer les inconsistances entre des politiques et des réalités locales, à proposer la façon de comprendre ces réalités, et à fortifier le mouvement de personnes qui se consacrent à la promotion des politiques de drogues plus justes et plus efficaces.
Le 4 mars 2009, de 15.00 h à 18.30 h, ENCOD organisera au Parlement Européen à Bruxelles une demie-journée de débat et réflexion.
Prendront part à ce débat plusieurs Membres du Parlement Européen, représentants d’organisations sociales et expertes de l’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud.
Source : ENCOD
L’événement est organisé dans le but d’obtenir l’appui le plus important possible de l’Europe pour la proposition qui concerne le sujet de la feuille de coca que le gouvernement Bolivien présentera à Vienne la semaine suivante.
Histoire
En 1995, ENCOD a organisé la campagne COCA 95, avec participation des organisations de producteurs de coca de la région andine.
Le but de la campagne était d’informer le public et le secteur politique européen de la proposition de dépénaliser la feuille de coca et ainsi donner des possibilités légales de commercialiser des dérivés traditionnels de la feuille de coca en Europe.
Cette proposition pourrait signifier la fin de l’appui européen à la politique américaine d’éradication et de substitution inévitable de la culture de coca en Amérique du Sud. Par contre on donnerait des perspectives économiques aux producteurs de coca et du même coup on limiterait l’offre de feuille de coca pour la production illégale de cocaïne.
Après presque 15 années le bilan est peu positif. La feuille de coca est encore classée comme substance interdite selon la Convention Unique de Stupéfiants de 1961. Il continue à y avoir des conflits violents en rapport avec la culture dans les pays producteurs, sans qu’il ait d’amélioration de la situation économique du producteur de feuille de coca, et sans qu’ait diminué l’offre illicite de cocaïne aux pays consommateurs.
Du 11 au 13 mars 2009 à Vienne, on réalisera un Sommet Ministériel sur les Drogues de l’ONU, qui établira les lignes globales pour la stratégie de drogues dans le futur proche.
Le gouvernement bolivien, sous la présidence d’Evo Morales, qui comme dirigeant des producteurs de coca a pris part à la campagne COCA 95, présentera une proposition pour retirer la feuille de coca de la Liste 1 des substances contrôlées adjointe à la Convention Unique de 1961.
Le 12 mars 2008, le Parlement Européen a approuvé un rapport contenant la recommandation suivante : « il est demandé à la Commission Européenne et aux États membres de l’Union Européenne d’explorer les différentes manières de collaborer avec les organisations de la société civile concernées par la promotion de substances dérivées de la feuille de coca pour des utilisations strictement légales, en garantissant en même temps l’utilisation sûre de ces substances ».
En tant que plate-forme d’organisations sociales, d’entreprises et d’individus représentant la société civile européenne ENCOD rassemble des efforts avec les organisations de producteurs de coca de la Bolivie pour élaborer un possible modèle pour la commercialisation durable de dérivés traditionnels de la feuille de coca en Europe produites en Bolivie sous un contrôle social et gouvernemental strict.
Trois témoignages sur l’importance du sujet de la coca pour les relations entre l’Europe et la Région andine.
15.30 h- 16.45 h
48 années d’interdiction
Trois rapports sur l’impact de la politique d’éradication et de substitution des cultures de coca dans la société andine.
16.45 h- 18.15 h
Vers de nouvelles solutions
Trois propositions pour une politique efficace en ce qui concerne la feuille de coca, visant à améliorer la situation des producteurs de manière durable.
18.15 h- 18.30 h Présentation de produits traditionnels dérivés de la coca.
Ce débat est public et gratuit. Si vous souhaitez participer à la rencontre, il est nécessaire de s’inscrire. Il vous suffit de remplir le formulaire suivant et de l’envoyer par email à coca2009 at encod dot org
FORMULAIRE D’INSCRIPTION
Souhaite participer au débat Coca 2009 : de la persécution à la proposition, le 4 mars 2009, entre 14.00 h et 18.30 h.
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QUESTIONS ET COMMENTAIRES
Si vous ne pouvez pas être présent à Bruxelles le 4 mars mais si vous souhaitez poser une question ou un commentaire qui devrait être examiné pendant le débat, s’il vous plaît envoyez votre message à coca2009 at encod dot org
Quelque chose est en train de se passer. Un air frais est entré pour nettoyer l’atmosphère chargée du débat sur les drogues. On dit que les époques de crise favorisent l’essai de nouvelles formes d’organisation sociale… ou l’apparition de formes d’organisation rendues invisibles pendant des siècles. Passons-nous de la protestation à la proposition ? Définitivement oui.
Du 21 au 23 novembre a eu lieu à Murguía, au Pays Basque, l’atelier " Drogues et Diplomatie " , sur la participation des organisations de consommateurs de drogues dans le débat sur la politique de drogues. Cet atelier, dynamisé par Xavier Arana, d’Ekimen, une association de chercheurs prestigieux du Pays Basque, fait partie d’une étude sur le sujet qu’ ENCOD mène à bien avec l’appui de la Direction de Drogodependencias du Gouvernement Basque. 24 représentants 17 organisations et réseaux aussi différents que GANJAZZ, la REGADERA, AI LAKET, PANNAGH, COMMISSION CITOYENNE ANTISIDA d’ALAVA, GANJAZZ ART CLUB, PAOTXA, INPUD, LCA, PIC, MDHG, AKZEPT, FAC, FAUDAS, FÉDÉRATION ENLACE et ENERGY CONTROL, se sont enfermés dans un lieu idyllique pour analyser les faiblesses et les forces des organisations de consommateurs au moment d’influencer la conception et l’application des politiques de drogues, ainsi que les menaces et les oportunités qui peuvent nous être présentées au moment de travailler en ce sens. Le rapport avec les conclusions de l’étude et une vidéo seront présentés dans les prochains mois.
En plus d’analyser de manière très transparente la situation des mouvements par la réforme de la politique de drogues et les stratégies pour améliorer notre efficacité, à Murguia nous avons élaboré des propositions concrètes pour le prochain plan de dépendance des drogues du gouvernement basque et un plan d’action alternatif au projet proposé par l’Union Européenne. Les propositions au gouvernement basque seront présentées dans un rapport et une réunion a été sollicitée à cet effet, et le plan d’action alternatif sera présenté pendant la prochaine réunion du Forum de la Société Civile sur les Drogues de l’UE.
L’atelier de Murguía représente une avance qualitative pour le mouvement pour la réforme de la politique de drogues. D’une part, nous nous trouvons à un moment historique dans le cadre des mouvements sociaux, spécialement de ceux formés par des organisations de base : nous passons de la protestation à la proposition, pas à la proposition théorique, mais à la matérialisation de propositions basées sur des processus de réflexion profonde. D’autre part, le fait de disposer des ressources (traduction simultanée, lieu confortable pour la réunion, etc.) a facilité beaucoup le travail.
Nous commençons aussi à percevoir l’objectif global, en entrant dans les problèmes locaux (egos, protagonismes, querelles intestines, etc.) et globaux (substances sacrées et substances stigmatisées, urgence contre importance, etc.) et en travaillant un projet commun qui chaque fois se fait plus clair et plus nécessaire.
Bien que cet objectif commun soit clair déjà depuis longtemps, ENCOD existe depuis 1994 et est passée de 20 organisations à 150 de 26 pays différents, en Murguía nous avons pu constater que nous sommes tous ENCOD, que tous nous avons quelque chose à apporter à ENCOD, qu’il y a un sentiment d’appartenance au réseau et que nous voulons travailler ensemble. Une évidence qu’il est parfois bon de rappeler.
Tout ceci n’aurait pas été possible sans l’appui concret de deux personnes : Iker Val (de Ganjazz Art Club) et Iker Giraldo Carré (la Regadera), qui ont assumé et ce sont approprié l’idée lancée lors de l’assemblée générale et qui ont été capables de la réaliser en seulement quatre mois.
Les synergies s’unissent aussi dans le monde des Clubs Sociaux de Cannabis. Pendant les derniers mois la Fédération des Associations Cannabiques de l’État espagnol travaille sur un un document consensuel avec des propositions sur comment créer un club de consommateurs de cannabis, qui contiendrait les normes basiques (statuts, comment enregistrer l’association, etc.) jusqu’à des thèmes plus vastes comme les résolutions judiciaires qui ont eu lieu jusqu’à présent. C’est le premier pas vers l’élaboration d’un second document qui serait adressé au gouvernement espagnol avec des propositions de règlement des clubs. Le troisième pas sera un règlement intérieur pour le fonctionnement des clubs, de sorte qu’il y ait des normes communes de fonctionnement pour tous les clubs fédérés.
Ce processus n’est pas quelque chose d’isolé, il se produit à un moment où à l’autre côté de l’Océan Atlantique aussi on nous lancent des perches pour maintenir le lien avec l’autre extrémité d’une chaîne qui chaque fois se fait plus diffuse (nous les consommateurs nous nous transformons en cultivateurs et dans des pays producteurs, les paysans consomment traditionnellement depuis des temps éloignés). ENCOD est sur le point de signer une convention avec les organisations de paysans cocaleros de la Bolivie dans laquelle on favorisera des initiatives des Communautés campagnardes cocaleras pour la réalisation d’une économie d’auto-approvisionnement avec un développement équitable et durable, on explorera des canaux de commercialisation légale des dérivés traditionnels de la feuille de coca et on effectuera des actes de diplomatie citoyenne afin de poser la dépénalisation internationale de la feuille de coca dans les organismes internationaux.
En ce sens, nous organiserons une conférence au Parlement Européen, en collaboration avec des députés européens, en début-mars sur la réévaluation de la feuille de coca à travers la commercialisation légale de ses produits dérivés traditionnels en Europe. Nous espérons la présence de représentants des organisations cocaleras dans cette conférence pour présenter publiquement la convention, que nous espérons signer à cette date.
Comme l’aile du papillon qui peut produire un ouragan, nous espérons que cet air frais en mouvement traverse les frontières physiques et idéologiques et acquiert la force nécessaire pour casser le mur du prohibitionnisme.
Il aura fallu plus de vingt-cinq ans avant qu'une place prenne le nom du père du reggae, mais c'est maintenant chose faite! La première place Bob Marley a vu le jour en France le Samedi 08 Novembre à Montpellier. J'aurai vraiment aimé être un habitant du quartier et me faire réveillé par le Artikal Band et Guito, qui ont entamé un Tribute to Bob Marley à 11h du matin. Tout le monde a répondu présent des musiciens aux officiels en passant par les massives (enfin ceux qui ont réussi à se lever). Quelques badaud qui passaient par là se sont arrêtés, pour se laissaient séduire par la musique.
L'interprétation que nous a donné Guito était remarquable, il va sans dire que celle du Backing Band, Artikal, l'était également. Notons que le nouvel Opus d'Artikal Music, nommé "Step One" sera bientôt disponible.
Le temps que tout les officiels se réunissent, madame le maire prend le micro pour remercier les gens qui ont fait le déplacement et invite tout le monde a se retrouver devant le panneau. C'est ensemble que Guito, Mme Mandroux et la personne qui est à l'initiative de ce projet, Jacques Vallet, vont retirer le voile qui recouvre la plaque.
C'est une belle initiative de la mairie, de rendre hommage à l'artiste qui est pour la plupart d'entre nous, celui a qui nous devons notre amour pour cette musique. En effet pour beaucoup de gens ce fut le premier morceau ou le premier disque de reggae qu'ils aient écouté ou acheté, prémices d'une histoire d'amour.
Il y a toujours les détracteurs qui voient en ce projet, tout les clichés imaginables sur la ganja, mais comme l'a souligné Jacques Vallet lors de son discours: "Que devrions nous dire des places Rimbaud ou Verlaine ... ".
On espère en tout cas que cette initiative sera suivi par d'autres municipalités et que bientôt il y aura dans toutes les villes de France une place ou une rue Bob Marley.
Finalement le débat sur la légalisation du cannabis au Maroc est devenu une réalité, la 2 éme chaîne de télévision nationale marocaine (2M) a programmé le Mercredi 3 décembre 2008 un débat en direct sur les approches possibles pour la culture du cannabis au Maroc, intitulé « Cannabis et haschisch : Quelle approche adopter ? ».
Source: Encod
Le débat avait comme but de faire savoir a l’opinion public la réalité de la culture de cannabis et de tenter d’abords de dresser le bilan de la stratégie gouvernementale d’éradication de cette culture et de la lutte contre le trafic du haschich, on posant les questions : a quel point les projets et les cultures alternatives ont-ils permis aux populations de subvenir à leurs besoins en remplacement des "traditions" illicites ? Peut-on orienter la culture de cannabis vers des usages thérapeutiques et industriel et, d’une façon générale, vers une économie alternative dans ces régions ? Quel est le rôle de la coopération régionale et internationale dans ce domaine ?
A été présent dans ce débat, Khalid Zerouali gouverneur directeur de la migration et de la surveillance des frontières, Chakib Al Khayari Président de l’Association Rif des Droits Humains, Pr.Mohamed Hmamouchi directeur de l’Institut National des Plantes Médicinales, Hamid El Farouki directeur de développement à l’Agence pour la Promotion et le Développement du Nord, Abderrahman Merzouki Enseignant-chercheur.
L’éradication des Champs de Cannabis
Dans leurs interventions, Khalid Zerouali et Hamid El Farouki, ont dressés le bilan des opérations de l’éradications des superficies cultivées en cannabis dans le nord du pays on annonçant qu’elles a été diminué a 55%, mais Chakib Al Khayari a refusé la prise au sérieux de ses chiffres contradictoire avec la réalité, on signalant l’existence des nouveaux champs cultivés qui sont pas encore compter,qui se trouvent dans les régions au nord du Ketama vers Al-Jabha et la commune rurale Beni Abdallah (35 km à l’ouest d’Al Hoceima), et c’est la même idée que Abderrahman Merzouki a défendu. Ce dernier a dénoncé les diverses violations des droits humains commis envers les pauvres cultivateurs lors de l’éradication, et il a demandé de remplacer cette approche sécuritaire par une approche sociale.
D’autre part, Khalid Zerouali a déclaré que l’éradication des champs a bien atteint les résultats escomptés dans la région de Larach qui a été déclaré comme une province sans cannabis, et que les opérations à Taounate et Chaouen vont bientôt aboutir au même résultats, et il a bien clarifié que le cannabis dans ses régions a été cultivé au détriment des cultures licites productif et les forêts, se que les autres participants ont confirmés aussi, et ont exprimés leur refus de laisser le même chose se reproduire, pour la protection de l’environnement et pour ne pas touché la sécurité alimentaire au niveau régional.
Les projets alternatifs
Dans ce cadre, Chakib Al Khayari a cité quelques essaies que l’Etat marocaine a entamé en collaboration avec des instances unisiennes depuis 1980, on essayant de remplacer la culture du cannabis par des cultures dites licites et aussi on distribuant quelques bétails, mais sans avoir les objectifs escomptés, comme il a été déjà mentionné dans les rapports de situation de ses projets qui ont montrés que les expériences des programmes préventifs de développement alternatif dans la région du Rif marocain est également limitée ou bien a échoué, cela est dû a des entraves économiques et culturelles et géographiques qui sont pas pris en considération lors de montage et l’exécution de ses programmes.
Al Khayari a bien souligné qu’il est impossible d’éradiquer les champs du cannabis à Ketama a cause de la dimension culturelle de cette plante qui remonte a des siècles même avant les invasions arabes au Rif, se qui est clair dans le moussem de Tidghin où les porteurs du coran prient dieu pour protéger leur plante sacré.
Dans le même sens, Khalid Zerouali a déclaré que l’Etat dans tous les cas et dans toutes ses stratégies prennent en considération le contexte culturel qui ne peut jamais être dépassé, et que le manque de l’infrastructure est un réel problème pour faire réussir les expériences des cultures alternatifs, tout en insistant sur les autres activités rentables possibles dans le cadre du tourisme montagnard.
D’autre part, le Pr.Hmamouchi a montré qu’il y a des vraies difficultés pour l’instauration d’une économie alternative surtout dans les régions de Ketama, dans l’absence total des infrastructures de base a cause de la marginalisation historique de la région de Rif en général, et il a proposé d’exploiter l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour crée des projets qui peuvent aider les régions du cannabis soit les nouvelles ou bien les historiques de sortir de l’isolation et de la marginalisation.
La légalisation du cannabis
Après avoir discuter les divers problèmes liés au développement alternatif basé sur l’éradication des champs de cannabis, Chakib Al Khayari a proposé l’idée de la légalisation du cannabis comme étant la seul solution pratique pour les régions historique de cannabis, en instituant un cadre légal qui réglemente ces plantations au vu des résultats de la recherche scientifique en les utilisons dans les domaines médicaux, industriels et le développement humain.
Cette idée a été bien appui par l’intervention de Pr.Hmamouchi qui a cité quelques utilisations de la plante de cannabis dans le domaine médical et industriel, et il a insisté sur l’obligation d’offrir un cadre juridique pour l’exploitation de cette plante pour l’intérêt du pays.
De son côté, Khalid Zerouali a bien apprécie cette idée pour les régions historiques de cannabis, et il a déclarer son accord pour discuter cette idée d’une manière plus profond en collaboration avec la société civile, pour mettre fin au trafic illicite de drogue.
C’était une gueule, une tignasse, une voix, une époque, c’était Olive comme on l’appelait tous. Claude Olievenstein est mort ce dimanche, il avait 75 ans. C’était «le psy des toxicos», le fondateur de l’hôpital Marmottan à Paris, celui qui regardait avec tendresse les toxicos. Dans les années 70, il a réussi à profondément changer le regard de la société à leurs égards. Olive… Qui n’a pas succombé à son charme, avant d’être agacé par ce même charme ?
Né à Berlin le 11 juin 1933, Claude Olievenstein est devenu psychiatre en 1968, après avoir consacré sa thèse au LSD. Lorsqu’en 1971, il fonde l’hôpital Marmottan, lieu d’écoute et de paroles pour les drogués dans le XVIIe arrondissement de Paris, il n’a pas froid aux yeux. Car il se heurte à une levée de boucliers des riverains, mais aussi à l’hostilité d’une grande partie de la communauté médicale qui considère à l’époque que le sevrage est la seule façon de guérir les toxicomanes. Six ans plus tard, en 1977, il publie le best-seller Il n’y a pas de drogués heureux.
Il est, alors, de tous les combats, il adore cela, la télé comme les jolis mots. Il s’insurge contre la répression invraisemblable exercée à l’encontre des jeunes consommateurs de drogue. Marmottan devient un refuge, un îlot de vie. En 1984, il est un des tout premiers à réclamer la mise en place de programmes d’échanges de seringues pour éviter la contamination par le sida. Pour autant, il ne saisit pas totalement le bouleversement que va provoquer le VIH, et l’urgence absolue d’en finir avec l’hécatombe : il se montre sceptique sur l’utilisation des produits de substitution. Mais se prononce en faveur de la dépénalisation du cannabis. En 2001, pour cause de maladie de Parkinson, il s’en va, prend sa retraite. On ne le voit plus.
Dans son bel appartement parisien, on l’avait quitté, rebelle, tonique, excentrique, rigolard, contradictoire, avec cette chevelure de soleil, lui qui, dans la même phrase, vous disait «combien la drogue c’est bon» pour aussitôt ajouter «c’est bien ça le problème». Et voilà qu’on l’entraperçoit au début des années 2000, triste et abattu, malade : «Je suis une caricature de moi-même, j’essaie simplement de ne pas sombrer dans la dépression», nous disait-il.
S’insurgeant contre une image « biaisée » des consommateurs de drogues, des experts dénoncent les tabous, qui nuisent à la prévention.
Lors d’une conférence organisée de jeudi à samedi à Paris sous l’égide de l’Union européenne , des experts ont plaidé pour une vision moins « biaisée » des usagers de drogues, souvent présentés comme des marginaux « dépendants et précaires ». « L’accent a systématiquement été mis sur les populations captives (usagers en traitement ou interpellés) qui sont les seules visibles », a ainsi déploré Tom Decorte, professeur de criminologie à l ’ université de Gand (Belgique) . Or, selon lui, il n’y a pas lieu d’associer systématiquement drogues et exclusion . « L a plupart des consommateurs se cachent pour éviter des sanctions mais aussi des réactions négatives de leur entourage professionnel et familial » , a-t-il expliqué, lors de cette conférence organisée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
« Très intégrés »
Le criminologue , qui a étudié des usagers de cocaïne « cachés » , a par exemple cité « une part importante de consommateurs très intégrés - étudiants, cadres supérieurs ou intellectuels - qui sont motivés par la sensation de plaisir que provoque la substance et contrôlent , voire réduisent , seuls son usage . » « Faire de cela un tabou a nui durablement à la connaissance du phénomène des consommations de drogues » , a encore assur é l’expert.
Majorité silencieuse
La sociologue Catherine Reynaud-Maurupt, a , elle, étudié des usagers « cachés » pluriquotidiens de cannabis , jeunes et bien insérés , qui « estiment représenter une sorte de majorité silencieuse et n ’ avoir ni le besoin ni le désir d’être " sauvés " du cannabis » . « Ils s’insurgent contre l’image de marginalité et de déchéance qui leur colle à la peau » , a-t-elle rapporté. Jean-Michel Costes, directeur de l’OFDT , a rejoint ce constat . Selon lui, « il est fondamental de prendre aussi en compte la perspective des usagers intégrés, leur culture, leur contexte de consommation et non de se concentrer sur ceux qui sont débordés par le phénomène et font appel au système de soins. »
Soixante-quinze ans après la fin de la prohibition de l'alcool aux Etats-Unis, une organisation de policiers et de juges américains plaide pour que cesse la "lutte antidrogue", une politique de prohibition qui a échoué selon eux.
Source : Le monde
"La lutte contre les drogues (War on drugs) est un échec, une tragédie nationale qui demande une réforme immédiate", a déclaré mardi lors d'une conférence de presse Richard Van Wickler, un des responsables du système carcéral de l'Etat du New Hampshire (nord-est) qui participe au groupe "We can do it again", rassemblant fonctionnaires de police, juges et militants qui veulent changer la politique de répression.
"De la même manière que la prohibition de l'alcool a permis à des gangsters comme Al Capone de ramasser de riches profits, l'illégalité du marché aujourd'hui aide à financer les efforts de cartels internationaux et de réseaux de terroristes comme Al-Qaïda ou les talibans", affirme un rapport publié mardi par l'organisation.
Le rapport note qu'avant le lancement en 1970 de la politique de "lutte antidrogue", 4 millions d'Américains reconnaissaient avoir usé d'une drogue illégale au cours de leur vie (2% de la population) alors que ce chiffre est monté à 114 millions d'Américains en 2007 (46% de la population).
"Les Etats-Unis ont les plus forts taux d'usage de marijuana et de cocaïne tout en ayant la répression la plus forte", ajoute le rapport qui souligne que 67% des chefs de la police et 76% du public estiment, dans les sondages récents, que la "guerre contre les drogues" est un échec.
Les experts du rapport ajoutent que, malgré la lutte antidrogue, les substances sont devenues beaucoup plus puissantes et concentrées: "la pureté moyenne de la cocaïne au détail est passée d'un taux de 40% en 1981 à 70% de pureté en 2003 pour un prix qui a baissé, à la vente en gros, de 84% sur la même période". La pureté de l'héroïne a aussi triplé tandis que son coût a baissé de 83% également sur les trois décennies.
Selon les estimations d'un professeur d'économie de l'université d'Harvard, Jeffrey Miron, la légalisation des drogues économiserait 44 milliards de dollars par an au gouvernement en dépenses de police et de justice.
Le commerce légalisé des drogues pourrait rapporter aussi 32,7 milliards de dollars de taxes par an, si elles étaient taxées comme l'alcool ou le tabac.
Le groupe "We can do it again", qui milite pour un abandon de la politique américaine antidrogue de la même manière qu'en 1933 la prohibition a été abolie, comprend les associations Law Enforcement Against Prohibition (LEAP) et Criminal Justice Policy Foundation (CJPF).
"La prohibition est une occasion en or pour le crime organisé", a poursuivi M. Van Wickler: "Imaginez une affaire brassant des milliards, sans régulation, sans surveillance, sans conseil d'administration, sans impôts, constituée que de profits et qui ne rend aucun compte sur le mal qu'elle fait".
Durant la prohibition de l'alcool entre 1920 et 1930, uniquement à New York, de quelque 15.000 "saloons" avec pignon sur rue on était passé à quelque 32.000 tripots clandestins.