La commission Européenne a repris à son compte certaines recommandations de l’OMS, sous couvert de permettre la recherche scientifique sur le Cannabis médical en Décembre dernier.
En réalité la majorité des membres de l’UE comptent bien maintenir le Cannabis dans la catégorie ‘stupéfiant’ et empêcher la déclassification du CBD des substances contrôlées.
Quand la vague verte crée des remous au parlement, vous êtes sur Le Cannabiste.
Les informations de cet ordre là, ont une saveur toute particulière, un goût aigre-doux.
Chacun sait que les règles nationales des états membres, ne vont pas changer partout du jour au lendemain, simplement parce que l’UE ou l’OMS l’auront décidé, car c’est un peu plus compliqué que ça.
En réalité la plupart des états, ne s’encombrent pas systématiquement des accords internationaux sur le droit ou la santé, lorsqu’ils veulent assouplir leur législation sur les substances. Dernier exemple en date à ce niveau : Le Canada.
Par contre à partir du moment où l’UE et l’OMS donnent le LA, un changement législatif durable et profond devient possible. C’est surtout valable aujourd’hui pour les patients et les professionnels du Cannabis médical et du CBD en Europe.
#Thérapeutique
L’OMS a émis 6 résolutions à l’intention de l’UE par le biais d’un rapport envoyé le 13 février 2019. Le but est de préparer une session importante de la Commission Drogues et narcotiques de l’OMS qui se tiendra du 2 au 6 Mars 2020 à Vienne en Autriche.
Le reclassement du Cannabis depuis la liste des stupéfiants de 1971 vers la convention des nations unies de 1961
Le THC aussi serait déclassé de la catégorie 4 à la catégorie 1 pour simplifier sa classification
Les préparations au CBD pur ou bien avec moins de 0.2% de THC ne devraient plus être placées dans la liste des stupéfiants
Certains médicaments au THC seraient reclassés au tableau 3, une catégorie qui contient les produits dont la consommation abusive n’est pas possible.
La résine de Cannabis et le Cannabis seraient enlevés de la catégorie 4 de 1971 et passée en catégorie 1 de 1961
Le dronabinol et les isomères du THC aussi seraient effacés de la liste des substances psychotropes de 1971 et placés sur la liste 1 de la convention sur les narcotiques en 1961
#Traduction
Réponse de l’UE
D’une manière générale l’UE est favorable au Cannabis médical
En même temps l’UE refuse toute mesure qui pourrait restreindre l’interdiction des substances stupéfiantes
Le THC ne pourrait plus être utilisé dans la cosmétique comme auparavant
Le CBD ne pourra pas quitter la liste des substances contrôlées
Est-ce que c’est une bonne nouvelle ? Pas vraiment, on vous explique pourquoi.
Premièrement comme on l’a dit plus haut : Cela n’implique aucune évolution significative de la régulation internationale du Cannabis.
Ensuite, la suppression du Cannabis du tableau 4 de la convention n’a rien d’un pas en avant vers la libéralisation du Cannabis médical. Il s’agit en revanche de permettre à l’industrie et à la recherche de positionner leurs futurs produits naturels ou de synthèse, dans un cadre légal.
#CBD
Malgré les recommandations de l’OMS qui déclarait en Février dernier :
La commission Européenne a décidé de maintenir le CBD au rang des substances contrôlées avec les autres cannabinoïdes. Une décision lourde de conséquences pour les entrepreneurs. Un aveu d’incompétence qui claque en 1 phrase :
Depuis cette prise de position toute récente, un vent froid souffle chez les majors du CBD et du Cannabis médical. C’est vrai à travers l’Europe mais surtout depuis l’étranger, en particulier les USA.
Un certain nombre de conférences et de prises de position ont effectivement eu lieu pour demander aux députés de revoir leur position en la matière, surtout au niveau du CBD.
On se quitte avec l’opinion de notre expert juridique l’enseignant chercheur en droit au CORHIS à l’Université Paul Valéry Montpellier, Yann Bisiou.
Lecture entre les lignes avec Yann Bisiou :
» L’Union européenne n’est pas signataire des conventions de 1961 et 1971 qui classent les stupéfiants au niveau international. Pour parler d’une seule voix, la commission fait donc une proposition de « position commune » aux pays membres pour répondre aux recommandations de l’OMS sur le classement. Pour l’instant cette position commune n’est qu’un projet qui doit encore être validé par le Conseil de l’Union Européenne. Ensuite ce sont ces même états membres qui vont devoir voter lors de la prochaine réunion de la Commission des Stupéfiants de l’ONU.
Dans ce projet, l’UE écarte tout ce qui peut affaiblir le contrôle du Cannabis. Elle accepte le principe d’un usage thérapeutique du cannabis, mais c’est bien tout. Pour le THC, elle propose de le considérer comme un stupéfiant et non plus comme un psychotrope ce qui va renforcer les contrôles sur le produit et interdire, par exemple, son utilisation en cosmétique.
Pour le CBD, elle s’oppose à la proposition de l’OMS de préciser expressément que le CBD n’est pas soumis au contrôle international. Au contraire, si la position commune de l’UE l’emporte, les contrôle sur le CBD extrait de la plante vont se renforcer. On arrivera alors à une situation incohérente que nous dénonçons depuis des années à savoir que le CBD synthétique pourrait être proposé légalement et sans contrôle particulier, au détriment du CBD issu de plantes, serait à ce moment là interdit. «
Source: lecannabiste.com
Le secrétaire d’État en charge de la Jeunesse, Gabriel Attal, s’est déclaré mercredi « favorable » à l’ouverture d’un débat autour de la légalisation du cannabis.
Je suis favorable par définition, par principe à ce débat-là a répondu Gabriel Attal, secrétaire d’État en charge de la Jeunesse sur RMC-BFMTV à la question de savoir s’il était favorable à l’ouverture d’un débat autour de la légalisation du cannabis. Une mission parlementaire sur son usage, récréatif ou thérapeutique, avait été lancée la veille.
Ça mérite un vrai débat. On est un des pays les plus répressifs et en même temps un des pays où les jeunes fument le plus, notamment en Europe, ce sont, je crois, 40 % des jeunes qui ont expérimenté le cannabis. C’est un sujet qui mérite un vrai débat et je me réjouis qu’une mission parlementaire en parle à l’Assemblée nationale car il faut aborder tous les sujets », a-t-il ajouté mercredi 15 janvier.
« L’enjeu principal est celui de la prévention »
Le secrétaire d’État, qui n’a jamais cité le mot récréatif, a estimé que le débat devait se fonder sur les questions de la santé publique, de la sécurité et de la prévention. L’enjeu principal est celui de la prévention. On ne peut pas se dire « il faut légaliser », sans se poser la question de comment on l’accompagne, a-t-il ajouté.
Fin octobre, le président de la République Emmanuel Macron avait répété n’être pas favorable à la légalisation du cannabis ou des usages non encadrés car il n’a jamais vu d’études robustes montrant que cela n’avait pas d’effets sur la vigilance en particulier des plus jeunes. Le cannabis thérapeutique, lui, a des vertus dans le cadre de traitements, en particulier pour accompagner le traitement des douleurs, avait-il souligné.
Le cannabis thérapeutique en test dans des hôpitaux
Son expérimentation pour une durée de deux ans débutera d’ici à quelques semaines en France et devrait concerner environ 3 000 patients dans plusieurs centres hospitaliers pour traiter des douleurs liées par exemple au cancer ou à la sclérose en plaques.
Mardi, une mission parlementaire a été lancée afin de dépassionner le débat, récurrent en France, autour de l’usage récréatif ou thérapeutique du cannabis.
Au total, cinq millions de Français déclarent avoir déjà fait usage du cannabis. Pour faire évoluer la réponse pénale, une amende forfaitaire de 200 € doit bientôt être expérimentée afin de sanctionner les consommateurs.
La mission, qui rendra ses premières conclusions au deuxième semestre, a pour but de dresser un état des lieux des enjeux à la fois sanitaires, sécuritaires, économiques et agricoles, autour de l’usage du cannabis et de la production de chanvre. Son travail sera axé autour de trois grands usages du cannabis – thérapeutique, récréatif et pour le bien-être.
En tout début de matinée du 10 janvier dernier, un spectacle assez étonnant s’est offert aux habitants de Snowflake, une ville du comté de Navajo en Arizona. En effet, le ciel rayonnait une étrange lumière violette. Le paysage avait par ailleurs été recouvert de quelques centimètres de neige durant la nuit. Pour ces raisons, l’ambiance était pour le moins surréaliste.
La photo présentée en couverture a été prise par une villageoise et relayée sur la page officielle du comté de Navajo (voir plus bas). Une brève description faisant mention de l’origine du phénomène était par ailleurs associée à la capture.
En fait, à quelques kilomètres de là, dans la ville voisine, se trouve un champ de serres agricoles. Autrefois utilisées pour la culture de tomates, elles servent désormais à la production de marijuana médicale. On rappelle que cette dernière a été légalisée en Arizona il y a 10 ans de ça. Point important, ce type de culture se fait souvent sous UV.
« La lumière ultraviolette est utilisée par les cultivateurs de marijuana parce qu’elle est censée avoir un effet améliorant sur la puissance du THC (tétrahydrocannabinol) » explique le Daily Mail.
Jeu de lumière ultraviolette
Or, en cette matinée du 10 janvier, les rayons UV se reflétaient sur les sols enneigés et illuminaient les nuages bas en présence. De fait, le ciel a pris de nettes teintes violacées. Toutefois, cette explication n’a pas empêché certains internautes de relayer des théories plus qu’hasardeuses. Par exemple, en mentionnant l’occurrence d’une aurore boréale inhabituelle en lien avec la présence de fumées issues des incendies australiens.
Notons qu’il n’est pas rare de voir des sources lumineuses colorer le ciel lorsque des nuages de basses couches sont présents. Ainsi, les flammes associées au torchage du gaz naturel habillent fréquemment la voûte céleste de teintes jaune et orangée. Parfois, c’est simplement l’éclairage urbain qui joue. En particulier, lorsqu’il y a présence de neige au sol car une fraction des rayons lumineux est alors redirigée vers le ciel. Des jeux de lumière aux apparences quelquefois troublantes, il faut bien l’avouer !
Une mission d’information parlementaire sur le cannabis a officiellement lancé ses travaux mardi dans l'espoir de "dépassionner" le débat, récurrent en France, autour de son usage récréatif ou thérapeutique.
"Il y a une urgence du sujet car notre pays a une législation sur les usages de stupéfiants assez répressive" mais "c'est en France où l'on en consomme le plus", a déclaré le député LR Robin Reda, président de la mission, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale.
Au total, cinq millions de Français déclarent avoir déjà fait usage du cannabis. Pour faire évoluer la réponse pénale, une amende forfaitaire de 200 euros doit bientôt être expérimentée pour sanctionner les consommateurs.
La mission, qui rendra ses premières conclusions au deuxième semestre, a pour but de dresser un état des lieux des enjeux à la fois sanitaires, sécuritaires, économiques et agricoles, autour de l'usage du cannabis et de la production de chanvre.
"C'est une question très mal connue de nos citoyens" et elle "ne se limite pas à la question du cannabis comme drogue", a poursuivi le député.
"Il faudra dépassionner au maximum la question car le débat est souvent hystérisé", a aussi souligné Jean-Baptiste Moreau, député LREM et rapporteur général de la mission.
Selon lui, "il faudra sortir du dogme car on a refusé toute évolution pendant des années", tout en assurant que l'objectif des travaux n'était pas d'aboutir à une "légalisation totale".
La mission, dont le travail sera axé autour de trois grands usages du cannabis - thérapeutique, récréatif et pour le "bien-être" - étudiera également la situation à l'étranger, et notamment aux Etats-Unis où plusieurs Etats ont franchi le pas de la légalisation.
Pointant un "flou juridique" sur la commercialisation des produits issus du cannabis, les membres de la mission estiment que la France "sur-transpose" actuellement la réglementation européenne en interdisant tous "les produits issus de la fleur du chanvre" et en restreignant l'utilisation du chanvre "au seul commerce des fibres et des graines".
Ces produits favorisent "la réduction du stress et de l'anxiété, l'amélioration du sommeil et de la récupération" et peuvent être consommés sous forme alimentaire, liquide, vaporisés ou de produits cosmétiques, soulignent ces élus.
Ainsi, le Syndicat professionnel du chanvre (SPC) se "réjouit" du lancement de cette mission qui était "attendue par de très nombreux acteurs qui investissent déjà les secteurs du chanvre bien-être et du cannabis thérapeutique". Il y a "urgence à faire évoluer le cadre réglementaire", selon le communiqué du SPC.
L'expérimentation du cannabis à usage médical, pour laquelle l'agence du médicament (ANSM) a donné son aval, débutera d'ici à quelques semaines en France et sera au coeur de la première audition de la mission.
https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5844605/cannabis-des-deputes-lancent-une-mission-pour-depassionner-le-debat.html
Trois jeunes hommes, âgé de 20 à 23 ans, ont été brûlés dans l’explosion d’un logement qu’ils occupaient près de Toulouse.
À l’instar de Walter White de la série Breaking Bad, mais visiblement sans ses compétences, ils ont essayé de créer de l’huile de cannabis. Illustration. (Wikimedia)
C’est dans une résidence hôtelière de Saint-Lys en Haute-Garonne, que les gendarmes de la compagnie du Mirail sont intervenus, dimanche vers 2h15. Une forte explosion venait de souffler un petit studio meublé.
Sur place, ils n’ont pas trouvé les occupants des lieux, mais ont été accueillis par une forte odeur de cannabis, relate ActuToulouse. Une situation qui laissait sérieusement à penser qu’il ne s’agissait pas d’un banal accident domestique.
Sur au moins deux d’entre eux, l’explosion de la mixture laissera des stigmates. En plein milieu du visage. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2 h 15, une déflagration a littéralement soufflé une chambre d’hôtel de Saint-Lys, à l’ouest de Toulouse (notre édition d’hier). Il était environ 2 h 15 lorsque les trois fenêtres de l’habitation ont été soufflées. Par miracle, aucun des quinze clients répartis dans les autres chambres n’a été blessé.
Sur place, les sapeurs-pompiers et les gendarmes ne trouvent qu’un jeune blessé, commotionné et désorienté. En réalité, pendant que ses deux colocataires d’un soir se présentaient d’eux-mêmes aux urgences de l’hôpital Purpan, le troisième était pris en charge sur place avant d’être laissé aux soins des équipes médicales.
Ils se rendent aux urgences par leurs propres moyens
L’enquête a rapidement permis de retrouver les trois jeunes gens, victimes de brûlures, qui s’étaient rendus aux urgences. Les apprentis chimistes préparaient une mixture sur la plaque électrique de la cuisine de l’appart’hôtel loué pour la nuit, lorsque l’explosion s’est produite.
En s’appuyant sur des tutoriels trouvés sur Internet, les suspects ont essayé de fabriquer de l’huile de cannabis nommée « BHO » (Butane Honey Oil, ndlr). Une drogue qui se présente sous la forme de cristaux une fois la préparation finalisée.
Les chimistes « en herbe » omettent un détail
Si tout se passait bien pour eux jusque là, les jeunes gens ont simplement omis qu’il fallait œuvrer à l’extérieur, ou dans un lieu très aéré, pour mener à bien leur projet. Car pour produire l’huile de cannabis il faut utiliser du gaz butane liquide.
Une erreur qui aurait pu leur coûter la vie. « Il y a eu une énorme détonation, mais aucun départ de feu. C’était un souffle qui a pulvérisé le double-vitrage des fenêtres de la chambre » a indiqué une source proche de l’enquête au quotidien local. Les enquêteurs vont notamment tenter de savoir à qui était destinée cette drogue.
Le "shit" se vapote
Une fois soignés, ces trois jeunes gens âgés de 20 à 23 ans, ont pu être entendus en garde à vue, leur état ayant été jugé compatible par le médecin. Pour autant, deux d’entre eux pourraient garder encore un moment les stigmates de leur maladresse. Car comme l’avaient détecté les secouristes, les forces de l’ordre et les témoins de la scène, une forte odeur de cannabis émanait des lieux, dimanche, après l’explosion. Que fabriquaient-ils ? Le panel est large, à vrai dire. Depuis deux ans, de nouveaux produits à base de marijuana ne cessent de fleurir dans les coffee-shops étrangers jusque dans les cages d’escalier des points de deal de la Ville rose.
Comme le rapportait "La Dépêche du Midi" en décembre 2018, une nouvelle tendance consiste à vapoter une forme de cannabis concentré. La résine est en quelque sorte "affinée" à l’extrême pour produire une huile que l’on place ensuite dans les pipes à eau et même certains modèles de vapoteuse. Ce produit est extrêmement puissant, le taux de THC étant très concentré. Certains produits dépasseraient largement la barre des 80 % de cannabinoïdes.
D’ailleurs comme leur nom l’indique, les BHO (Butane hasch oil) se fabriquent avec du butane. Mais les déclinaisons sont légion : le rosin, les moon-rocks, les distillats en capsules, etc. L’attirail nécessaire varie : casserole pour porter à ébullition, plat en pyrex, papier sulfurisé, seaux à glaçons, CO2, butane, etc.
Libérés et reconvoqués
Pour les BHO, des tutoriels sont visibles sur le web. Il est notamment recommandé de les manipuler dans un milieu ouvert. Est-ce que nos apprentis chimistes ont aéré leur chambre louée pour la nuit ? Pas sûr. Ont-ils allumé une cigarette ou juste opéré une mauvaise manipulation ? Probable. En tout cas, sur ces trois jeunes originaires de Fonsorbes, deux sont strictement inconnus des services de gendarmerie et le troisième l’est pour des faits en lien avec les stupéfiants. Tous ont été libérés et seront reconvoqués ultérieurement par la Justice. Les résultats d’analyses pratiquées par les laborantins seront divulgués d’ici à quelques semaines.
Sources: actu17.fr & ladepeche.fr
Nd polo: il existe des guides pour le BHO sur notre site et il y est bien spécifié de faire ça en extérieur ou dans une zone très aérée et ne pas créer de flamme ou arc électrique...
j'hésitais a poster direct au bétisier merci @UFCM-I Care
L’agent avait lui-même déposé des sachets de résine de cannabis aux pieds de deux mineurs lors d’une interpellation
Le palais de justice de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 19 février 2019. — Clément Follain / 20 Minutes
Pourtant jusque-là bien noté par sa hiérarchie, un policier municipal, ex-militaire de l’armée de l’air plusieurs fois décoré, vient d’être rattrapé par la justice. Il a été condamné vendredi à trois ans de prison dont deux avec sursis, pour faux en écriture publique, après avoir falsifié un procès-verbal à Clamart (Hauts-de-Seine) fin 2018.
Confondu par la vidéosurveillance de la RATP
L’agent assermenté, alors âgé de 40 ans, avait consigné dans un PV avoir, avec ses collègues de patrouille, trouvé des pochons de résine de cannabis sur trois mineurs interpellés, alors qu’il avait lui-même déposé des sachets aux pieds de deux d’entre eux, et ce malgré la présence de caméras de vidéosurveillance de la RATP et de la ville. « Choqués », les trois jeunes, dont un seul avait bien du cannabis sur lui et s’en était débarrassé sous le regard des policiers municipaux, avaient dénoncé les agissements du brigadier lorsqu’ils avaient été remis à la police nationale, a rappelé la présidente.
Du fait des déclarations concordantes et après exploitation de la vidéosurveillance, le commissariat de Clamart avait alerté le parquet de Nanterre qui avait alors ouvert une enquête, confiée à la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine. Le policier avait aussitôt été suspendu.
Devant les enquêteurs et le tribunal correctionnel de Nanterre, il a reconnu en partie les faits, expliquant cependant avoir récupéré les pochons en question dans un buisson où deux des mineurs les auraient eux-mêmes jetés peu avant leur interpellation. « Je suis là pour assumer ce que j’ai fait. Je suis conscient du préjudice sur les jeunes, sur l’autorité, sur mes collègues », a-t-il indiqué avant que la cour ne délibère.
« Si on a des PV mensongers, il n’y a plus d’Etat »
Celle-ci a assorti sa peine de prison, aménageable, d’une interdiction d’exercer une mission de police judiciaire pendant cinq ans. « Les faits sont extrêmement graves » et cette peine est « un signal fort », a souligné la présidente, rappelant que si l’affaire n’avait pas été correctionnalisée, cet agent dépositaire de l’autorité publique encourait jusqu’à 15 ans de réclusion.
« Si on a des PV mensongers, il n’y a plus d’Etat », a estimé le procureur Guillaume Daieff. Le ministère public avait requis trois ans de prison contre le quadragénaire, dont 18 mois seulement avec sursis. Selon l’avocat de la défense, Martin Dier, son client a « craqué », ne se sentant notamment « pas soutenu » par la police nationale lors de précédentes procédures.
Non, les growshops ne sont pas déjà condamnés. Mais la situation ne s’est pas améliorée ! Présenté le 17 septembre dernier, le Plan national de lutte contre les stupéfiants comporte 55 mesures visant à répondre à la fois à l’usage, à la production et au commerce illicite des drogues.
Confirmant la logique répressive de l’actuel gouvernement, ces dispositions cohérentes visent à créer l’équivalent de la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine. Intitulé « OFAST » (remarquons ici l’humour du Ministère de l’Intérieur qui n’avait vraisemblablement pas le budget pour ajouter un « G » en début de mot), la nouvelle structure réunit l’ensemble des services des différents ministères concernés (justice, intérieur et économie principalement) qui travailleront désormais de concert.
Surtout, ce nouveau Plan Stup permet de tourner la page de l’OCTRIS et de la participation confirmée de fonctionnaires français au trafic international de stupéfiant, véritable scandale qui n’a provoqué d’ailleurs aucune réforme concrète.
Parmi l’armada coercitif, le gouvernement entend « renforcer le contrôle des growshops » et améliorer la « détection des cultures de cannabis (…) dans les territoires les plus impactés » (mesure n°19). Cette mesure sera assortie en interne d’éléments opérationnels, nous avons pris connaissance d’un certain nombre d’entre eux et il était donc utile d’avertir sans inquiéter.
Si la fin de l’histoire de l’autoproduction avait été signée le 17 septembre, nous serions déjà sur les barricades. Je vous rassure, il n’en est rien ! Mais il est vrai que la situation évolue négativement. D’abord parce qu’on sent chez certains un relâchement sur les essentiels. Des règles qui avaient permis d’installer ces établissements de matériel de jardinage destinés à la production de tous types de végétaux se sont perdues.
La quasi-totalité des growshops ont été mis en cause par leurs propres clients
La quasi-totalité des growshops qui ont fermé durant les vingt dernières années l’ont été du fait de clients qui, interrogés plusieurs heures en garde à vue se décidaient à tout avouer. Ainsi, la simple question visant à élucider la provenance d’une lampe, d’une box ou d’un pesticide entraînait la mise à mal de toute une communauté.
Concrètement, les risques liés à l’autoproduction sont plus limités aujourd’hui ; d’une part parce que le phénomène ne fait que s’accentuer et d’autre part parce que les faibles productions (moins de dix plants) sont condamnées avec de moins en moins de vigueur par les juridictions. Paradoxalement, la tentation d’avouer et de chercher à passer des deals sont devenus des pratiques courantes alors même que l’impact de la répression est, sur ce point, moins élevé aujourd’hui qu’hier.
Jeter son growshop ou ses clients dans la bête enragée que constitue un Palais de Justice n’est donc pas une solution, surtout que cela n’assure aucune clémence particulière du juge. Avec une éventuelle intensification des contrôles et des poursuites, il est donc nécessaire que chacun prenne ses précautions de ce point de vue et que nous autres gaulois réfractaires et un tantinet bavards choisissions de nous taire car devant l’officier de police judiciaire c’est un droit.
Une augmentation à venir du contrôle des communications téléphoniques
La mesure n°19 sera vraisemblablement assortie d’une intensification du contrôle des conversations téléphoniques. Les instruments se sont multipliés ces dernières années et les procureurs ouvrent des enquêtes plus facilement en matière de production personnelle autant qu’autour des différents growshops.
Dans la dernière affaire de growshop mis en cause, les communications téléphoniques de l’établissement et des gérants ont été suivi pendant plusieurs semaines. Les gendarmes ou les policiers ne pouvant être derrière un portable chaque seconde, ils se fixent des emplois du temps où les écoutes se feront sur cinq ou six journées espacées durant plusieurs mois.
La solution est donc d’éviter de parler de ces sujets au téléphone, cela nous épargne en juridiction beaucoup de travail supplémentaire.
Une mise en cause plus facile des gérants qui continuent le mélange des genres
Avec cette intensification des contrôles à venir qui se traduira sur le terrain par d’éventuelles visites dans les établissements et des contrôles parfois aléatoires, il est nécessaire de cesser le mélange des genres qui constitue le cœur du problème des growshops aujourd’hui en France.
Si des règles plus vertueuses étaient encore respectées au début des années 2000, force est de constater que ceci s’est largement perdu ces derniers mois. Ainsi, nous avons trop souvent constaté que dans un même établissement figurent à la fois les graines et les outils pour produire, trop souvent lu les comptes-rendus d’enquêtes qui mentionnent des placements sur écoute avec des entrepreneurs parlant ouvertement de cannabis, trop souvent appris que tout en étant gérant d’une jardinerie, certains étaient eux-mêmes auto-producteurs et pouvaient consommer à la maison assez librement.
Vous me direz qu’il faut essayer le matériel qu’on vend et goûter la plante qu’il permet de produire, faites-nous de belles tomates mais ne faites pas prendre de risques à toute une profession.
Derrière la répression, un tissu local à promouvoir
Si certains pouvaient imaginer hier la disparition des growshops, ils ne peuvent qu’être interpellés par la vivacité d’un tissu local qui résiste et qui sera dans quelques années l’épine dorsale de la légalisation que nous défendons. En attendant, il faut lutter contre le mélange des genres et continuer de favoriser ce merveilleux cercle vertueux.
Les growshops existent et ils vont sans doute connaître dans les prochains mois une nouvelle ère avec le développement du CBD et notre bataille sans relâche pour une première étape visant la dépénalisation de l’usage ainsi que de la production personnelle. En attendant, continuons de nous serrer la ceinture !
Légalisation du cannabis : Chicago autorise la consommation de marijuana
ETATS-UNIS L’Illinois devient le 11e Etat à légaliser la consommation récréative de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans
Des champs de cannabis en Colombie en 2019. Raul ARBOLEDA / AFP. — AFP
Des centaines de clients se pressaient aux premières heures du jour, à Chicago pour acheter du cannabis, légalisé mercredi dans l’Etat américain de l’Illinois. Devant les dispensaires de la troisième ville des Etats-Unis, les premiers enthousiastes se sont vus offrir briquets et goodies à l’effigie de la célèbre fleur verte.
Après la Californie, le Colorado ou le Massachusetts, l’Illinois devient le 11e Etat à légaliser la consommation récréative de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans. Jay Robert Pritzker, le gouverneur de l’Etat a annoncé dans la foulée grâcier plus de 11.000 personnes condamnées pour des délits mineurs liés à la consommation de cette drogue, se félicitant de « mettre fin à une guerre de 50 ans autour du cannabis ».
« Aujourd’hui, nous avons fait un pas de plus vers la justice, alors que nous continuons à nous attaquer à la guerre contre la drogue et à son impact disproportionné sur les personnes de couleur », a abondé Kim Foxx, la procureure du comté de Cook.
source: https://www.20minutes.fr/monde/2685515-20200101-legalisation-cannabis-chicago-autorise-consommation-marijuana
(5000 articles en anglais, mais flemme de trad' ? )
Plus d'info: https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&biw=2144&bih=1008&ei=_SgOXtuELfKYjLsP7r2CsA4&q=illinois+cannabis&oq=illinois+cannabis&gs_l=psy-ab.3..0.4113.7738..7781...3.0..1.410.1755.10j2j1j0j1....3..0....1..gws-wiz.......0i324j0i30j0i22i30j0i3.euYermQv5y0&ved=0ahUKEwib9-aHueXmAhVyDGMBHe6eAOYQ4dUDCAo&uact=5
Alors qu’en France la réglementation contre la production et l’usage de cannabis ne semble pas être proche d’un assouplissement quelconque, l’Italie semble se diriger doucement vers une légalisation du produit. Si on n’y est pas encore, une décision de la cour de Cassation du 19 décembre 2019 a légalisé la production pour consommation personnelle.
Pour 83% des Italiens la législation sur la cannabis est inefficace.
Produire du cannabis pour soi-même n’est plus un délit
La décision est historique, surtout dans un pays où la production personnelle est très développée : cultiver du cannabis pour soi-même n’est plus un délit en Italie. Et c’est la notion de « pour soi-même » qui fait toute la différence : pour les juges de la cour de Cassation, réunis en ce qui s’appelle les « Sessioni Unite », sa plus haute juridiction, produire une quantité minime de marijuana dont il peut être établit qu’elle est pour la consommation personnelle ne met pas en danger la santé publique ou l’ordre public.
L’Italie continue donc sur sa lancée qui pourrait voir, dans quelques années, le cannabis être totalement légalisé. Le projet est étudié depuis des années, en 2015 il avait même été tenté sans parvenir à aboutir. Néanmoins, la consommation personnelle n’est pas du ressort pénal mais simplement civil pouvant aboutir à des sanctions administratives.
Il faut établir la production pour usage personnel
La décision de la cour de Cassation italienne permet donc, désormais, une production personnelle de cannabis. Ce seront les quantités produites, l’absence de mise sur le marché, les techniques rudimentaires et artisanales ainsi que le nombre de plants de cannabis découverts, en cas de perquisition, qui permettront d’établir si le producteur produit pour lui-même ou à échelle commerciale.
La permission d'allumer un petit joint de marijuana légalement à partir de 12h01 sera pour lundi. C'est à ce moment que la loi récemment adoptée pour permettre la possession de petites quantités de marijuana sera proclamée et entrera en vigueur.
Flashback octobre 2018 : Un mécène montre son soutien lors d'un rassemblement pour la légalisation du cannabis à Woodford Square, à Port-of-Spain.
NICOLE DRAYTON
C'est aussi à ce moment que les personnes condamnées ou en détention préventive pour possession de quantités minimales de marijuana peuvent commencer à se préparer à demander leur libération de prison.
Le Premier ministre, le Dr Keith Rowley, a confirmé hier que le Cabinet a approuvé la proclamation du projet de loi sur les drogues dangereuses (amendement) pour la possession légale de 30 à 60 grammes de cannabis/marijuana. La loi a été adoptée par le Parlement récemment. La proclamation de la loi lundi est le dernier pas vers son application.
M. Rowley a déclaré que la proclamation de la loi ouvrira la porte à de nombreuses choses.
Le "nouvel état" qui, selon lui, existera, comprendra l'autorisation de libérer les personnes incarcérées pour la quantité minimale de marijuana. Les gens pourront également demander l'effacement de leur dossier de possession. Bien que Rowley ait dit que la loi ne permettrait pas de pardonner en masse, il a assuré que le processus sera " assez rapide ".
Le procureur général Faris Al-Rawi, qui a créé l'histoire en poussant le programme de dépénalisation de la marijuana et en pilotant l'adoption de la loi, a déclaré à Guardian Media que la loi entrera en vigueur à 12h01 exactement le 23 décembre.
Une fois dépénalisé, certains des avantages comprennent : une personne pourrait posséder 30 grammes de marijuana et moins. Elle pourrait également avoir quatre plants de marijuana - mâle ou femelle - à son domicile par personne.
Il a rapidement rappelé : "Mais rappelez-vous, ils ne peuvent fumer que dans les habitations privées ou les structures qui ne sont pas des bâtiments commerciaux. Ils ne peuvent pas s'allumer dans les lieux publics, près des écoles ou autres endroits similaires".
Avant lundi, M. Al-Rawi a déclaré qu'il avait pris contact avec l'administration pénitentiaire, le commissaire de police et le pouvoir judiciaire pour mettre en place des systèmes permettant d'appliquer la loi en ce qui concerne la libération des prisonniers et la radiation des dossiers.
" L'administration pénitentiaire est en train de confirmer le nombre de personnes en détention provisoire ou qui ont été condamnées pour les quantités minimales de marijuana afin de voir quel sera le nombre potentiel de ceux qui seront libérés. On estime à 8 500 le nombre de personnes accusées de possession de marijuana à Trinité-et-Tobago chaque année, et ce nombre varie en fonction des chiffres relatifs aux condamnations et aux détentions provisoires ", a-t-il dit.
Le procureur général a indiqué que les personnes qui bénéficieront de la loi sont notamment
° Ceux qui sont accusés ou condamnés pour 30 grammes : libération automatique.
Ceux qui sont accusés ou condamnés pour 30 à 60 grammes : une peine fixe avec une amende de 2 000 dollars
°Les personnes de cette catégorie qui ne paient pas cette amende doivent effectuer un maximum de 30 heures de travaux d'intérêt général. Sinon, ils sont passibles d'une amende de 50 000 $.
° Ceux qui sont accusés/condamnés pour 60 à 100 grammes sont soumis à un maximum de 50 heures de travail d'intérêt général ou sinon, à une amende de 75 000 $.
M. Al-Rawi a dit qu'une fois que l'administration pénitentiaire aurait confirmé les chiffres en cause, des mesures seraient prises pour demander au tribunal de les faire sortir.
nd polo: 1 dollar de Trinidad vaut 0,13€ ce jour^^
" J'ai parlé au commissaire de police et les billets à pénalité fixe ont été envoyés à l'imprimerie du gouvernement pour impression. Ils devraient être disponibles à partir du 23 décembre. Les personnes qui souhaitent faire effacer leur dossier peuvent écrire au commissaire de police elles-mêmes. Ils n'auront pas besoin d'un avocat pour faire cette demande. Une fois que les faits seront certifiés, le dossier sera automatiquement effacé ", a-t-il dit.
Un certificat de bonne moralité indiquera que le dossier est vierge.
" La police mènera une campagne très agressive pour éduquer le public sur les choses à faire et à ne pas faire en vertu de la loi, comme les endroits où la marijuana peut être utilisée, les lieux, la quantité, etc. J'ai parlé à la magistrature et dès que les choses commenceront à bouger, ils s'en occuperont ", a-t-il dit, ajoutant que les gens peuvent demander que leur dossier soit effacé avant la date de leur détention préventive ou par le biais d'une demande au tribunal.
Une fois les dossiers effacés, il sera possible d'obtenir une grâce en s'adressant au Comité de la clémence. Les demandes se feront au cas par cas et leur situation sera vérifiée.
"Nous allons agir rapidement sur ce point ", a déclaré le procureur général lorsqu'on lui a demandé quels étaient les délais.