Vers des sanctions par des amendes uniquement
Par Invité, dans International,

Les fumeurs de joints qui se font pincer devraient être soumis à des amendes d'ordre et non plus à des procédures pénales pour infraction à la loi sur les stupéfiants. Par 8 voix sans opposition, la commission de la santé publique du Conseil des Etats soutient cette idée.
 
La commission homologue du National pourra ainsi légiférer, ont indiqué mardi les services du Parlement. L'idée émane d'une initiative parlementaire du PDC déposée après le rejet de l'initiative populaire pour la dépénalisation de la consommation de cannabis.
 
Source: www.tdg.ch
 
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Ils font pousser du cannabis chez eux et pourtant ils savent que c'est interdit
Par Invité,
C'est une petite maison nichée dans la campagne arrageoise. Un logement tout à fait normal occupé par un jeune de 26 ans inséré dans la société. Mais au détour d'un placard, une odeur particulière se dégage. Comme des milliers de personnes en France, Stéphane (1) est entré dans l'illégalité et cultive des pieds de cannabis chez lui.
 
Source: La voix du nord
https://www.cannaweed.com/upload/server8/03e40.jpg[/img]Stéphane a la main verte. Depuis plusieurs mois, le jeune homme cultive des pieds de cannabis chez lui, dans un placard spécialement aménagé pour ce type d'activité, prohibée en France et sévèrement réprimée (²). Sous des lampes à sodium et des ampoules de 600 watts, les graines ont poussé pour former une plante aux feuilles reconnaissables entre mille. Pas la feuille d'érable, rien à voir. Au-dessus d'un radiateur, une branche de cannabis sèche.
 
« Encore une semaine d'obscurité pour le pied et je pourrai récolter et faire sécher », observe l'herboriste en « herbe », les yeux rivés sur ses thermomètres et PHmètre, afin de jauger la température et l'hygrométrie (le taux d'humidité). Pour 300 E, Stéphane s'est équipé : lampes, ballast, terreau. Il a tout trouvé dans les magasins et autres boutiques de jardinage. Le responsable de l'une de ces enseignes nous a confié qu'une grosse partie de sa clientèle achetait ces lampes en « kits » pour cultiver, « et c'est rarement pour faire pousser des tomates ».
 
Outre le matériel, Stéphane a aussi commandé les graines, forcément. Acquises 50 à 60 euros le lot de dix. « Je les ai achetées sur Internet : trois jours après, elles arrivaient dans ma boîte aux lettres, dans une enveloppe banale », détaille cet Arrageois titulaire d'un CDI, vies sociale et professionnelle très stables.
 
 
Certains trafiquent... et sont condamnés
 
Comme des milliers de personnes en France, Stéphane fait pousser du cannabis chez lui. Uniquement pour sa consommation personnelle, là où d'autres en font une activité lucrative, sanctionnée par le tribunal. À raison de 10 E le gramme, on voit pourquoi certains se lancent, hélas... La semaine dernière, un Avionnais a été condamné pour trafic de cannabis. Il cultivait une trentaine de pieds dans sa cave, loin de ce que Stéphane produit. « Je fais au mieux trois récoltes par an, soit 100 g maxi, assure-t-il. C'est juste pour mon plaisir, pour fumer un joint le soir, en rentrant du travail ».
Stéphane a choisi de faire pousser chez lui le cannabis pour plusieurs raisons. D'abord, les allers-retours aux Pays-Bas coûtent cher, et le trajet est risqué à la frontière belge. Deux pays où la possession de cannabis est réglementée, et la vente très encadrée (aux Pays-Bas). Ensuite, « l'herbe achetée sur le marché noir en France est souvent coupée avec n'importe quoi, du sable parfois, pour alourdir et faire payer plus cher. C'est dangereux, il n'y a aucun contrôle et c'est cher ».
 
 
L'abus dangereux
 
Sur la question de la légalisation du cannabis en France, reprise du bout des lèvres par quelques partis politiques à la marge et les Verts, ce cultivateur à domicile a son avis : « Un type qui boit un verre de vin par jour, on ne dit pas que c'est un alcoolique je ne comprends pas pourquoi un gars qui fume de temps en temps un joint devrait être vu comme un drogué. Ce qui est dangereux, c'est l'abus. Il faut être raisonnable. De toute façon, il a été prouvé scientifiquement qu'il n'y a pas de dépendance physique au cannabis ». Certes, mais la dépendance psychologique a été établie, tout comme la baisse de motivation, surtout chez les jeunes et les ados.
Et Stéphane de rappeler que la France est le pays européen où l'on fume le plus de joints : « La politique répressive y est pour quelque chose, je pense. Aux Pays-Bas, l'herbe est tolérée, contrôlée cet état prélève une taxe et ça crée des emplois. Et il n'y a pas eu d'explosion de la toxicomanie ». Alors il va continuer sa petite activité. À l'insu des autorités, qu'ils sont si nombreux à défier.
 
 
1 prénom d'emprunt
 
² La détention de stupéfiants est punie de dix ans de prison et 7 500 000 E d'amende (article 222-37 du Code pénal). Pour la production illicite de stupéfiants, c'est vingt ans. Des peines maximales, bien sûr, selon le casier.
 
 
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 Etats-Unis : la relance par le hasch ?
Par Invité,
Un référendum devrait être organisé en novembre pour légaliser le cannabis outre-Atlantique. Déjà autorisé dans plusieurs Etats à des fins thérapeutiques, ce business compenserait la chute des recettes fiscales.
 
Source: Libération
Et si, aux Etats-Unis, 2010 était l’année du cannabis ? De la Californie à la côte Est, plusieurs décisions viennent de réactiver l’idée d’une légalisation dans ce pays où le «canna-business» fleurit malgré la sécheresse financière actuelle. Le New Jersey a ainsi légalisé, lundi, l’usage médical de l’herbe, qui devient, du même coup, une source de revenu fiscal. C’est le 14e Etat (voir carte) où l’on peut se procurer la substance sur prescription médicale. En tête de gondole, l’Etat d’Arnold Schwartzenegger, la Californie, où la culture de la marijuana est, semble-t-il, devenue la première filière agricole. Bien qu’illégale, sa production rapporterait 14 milliards de dollars (près de 10 milliards d’euros) par an.
 
Afin d’éviter de devenir un eldorado pour dealers, le New Jersey s’est attaché à rester strict et à ne pas copier la Californie, où «la situation est hors de contrôle», selon le gouverneur du New Jersey, Chris Christie. Malgré tout, le phénomène s’amplifie et prouve qu’en pleine récession l’idée de la légalisation - soutenue par les économistes les plus libéraux et, paradoxalement, plutôt populaires dans des bastions démocrates - avance plus vite. Avec le Golden State pour locomotive, Etat le plus peuplé et le plus riche, mais à la recherche de la moindre rentrée d’argent pour remédier à la fonte de ses recettes fiscales. Cette année, il pourrait être le premier à légaliser à 100% ce nouvel or vert.
 
Feu vert. Les pro-légalisations ont annoncé avoir récolté assez de signatures pour soumettre la question à référendum en novembre, lors des élections générales où les Californiens éliront le successeur de Schwarzenegger au poste de gouverneur. «C’était tellement facile de les avoir, les gens étaient impatients de signer», a raconté Richard Lee, propriétaire du Coffee shop Blue Sky, à Oakland, dans la banlieue de San Francisco, et de l’«université Oaksterdam», qui délivre un enseignement consacré à la plante. La loi proposée par cette «initiative populaire» permettrait à quiconque âgé d’au moins 21 ans de posséder 28 grammes. Les autorités, elles, auraient ainsi la possibilité de taxer la production et la vente du cannabis.
 

 
Le oui a-t-il vraiment ses chances ? Certes, un sondage a montré que 56% des Californiens étaient pour, mais comme le note Steve Smith, un conseiller politique habitué des campagnes, il suffit d’un bon argument dans le camp adverse pour perdre rapidement des points. Or, la marge n’est pas grande. Si le non l’emporte, le plan B est déjà prêt : une proposition de loi (le Marijuana Control, Regulation and Education Act), introduite en 2009 par Tom Ammiano, député démocrate de San Francisco. Ce projet qui «encourage le gouvernement fédéral à revoir sa politique concernant la marijuana» vient d’obtenir le feu vert du comité de sécurité publique de l’Assemblée californienne. Une étape essentielle même si, en raison de complications procédurales, il faudra encore attendre pour la voir votée. En tout cas, l’auteur promet qu’elle fera rentrer 1,3 milliard de dollars par an dans les caisses de l’Etat. Un argument choc à l’heure où Schwarzenegger, victime collatérale de la crise avec un déficit de 20 milliards, se heurte à Washington, à qui il réclame 6,9 milliards.
 
«Governator» compte d’ailleurs se rendre dans la capitale américaine, la semaine prochaine, pour plaider sa cause. D’ores et déjà, Schwartzenegger a changé d’avis sur la question du cannabis : s’il était «de tout temps opposé à la légalisation des drogues», au moment où la loi Ammiano a été proposée, il s’est ensuite déclaré «ouvert au débat». Mais il n’est que la partie immergée de l’iceberg.
 
Brèche. Le cannabis est devenu «politiquement correct», car économiquement attractif. Partout, la récession a dévasté les deniers publics californiens. La chute de la consommation et des bénéfices a amputé les programmes sociaux. Impuissants, certains élus se sont donc tournés vers cette nouvelle manne. Oakland, confronté à un déficit de 83 millions, a créé, cet été, une taxe de 1,8% sur les ventes de cannabis, qui flirtent avec les 20 millions par an pour l’ensemble des quatre dispensaires de la ville. Los Angeles, San Francisco et Berkeley sont en train de préparer leur propre loi. Si le but est aussi de contrecarrer l’économie souterraine, qui prospère dans la brèche ouverte par le cannabis médical, la crise a légitimé ces pratiques fiscales. «Ici, comme dans de nombreux endroits en Amérique, le futur du cannabis est semé - et il est prometteur, prédit David Ferrell, auteur d’une enquête, parue cette semaine, dans le magazine culturel de référence LA Weekly. La légalisation semble aussi inévitable aujourd’hui qu’elle était impensable une génération plus tôt.»
 
 
Par laureen ortiz Correspondante à Los Angeles
 
 
 
 
A voir aussi
 
► Fumer, ça s’apprend
► Bientôt un référendum sur la légalisation du cannabis en californie
► Vidéo: La prohibition ne sert a rien
 
 
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Invitation à la réunion de campagne électorale de CsF
Par Invité,
Invitation à la réunion de campagne électorale du mouvement pour les libertés, Cannabis sans Frontières, alternative écologique
 
Appel aux Rhône-Alpins et leurs soutiens des autres régions, une réunion pour préparer le démarrage de la campagne électorale des régionales du 14 mars prochain se tiendra au CCO de Villeurbanne, 39 rue Georges Courteline (Bus : 27, 37, 38 arrêt "Antonins", Tram : Ligne 1 arrêt "Insa-Einstein"), ce samedi 16 janvier à partir de 14h, en permanence jusqu'à 23h. Nous retransmettrons (sous réserve) les discussions sur le blogvidéo de CsF afin que d'autres participations soient prises en compte.
 
Il reste un mois avant la limite de dépot des listes, et celle de Cannabis sans Frontières a déjà avancé avec les difficultés liées à une pareille initiative : une asso pour gérer les comptes de campagne avec un responsable, une personne en tête de la liste, un mini staff dispo, bien motivé et réparti géographiquement sur la région, et un nombre inimaginable d'esprits libres à qui nous nous adressons aujourd'hui, "désobéisseurs civils" qui enfreignent la loi car elle est illégitime, ainsi que leurs soutiens non consommateurs.
 
Il ne manque à cette liste qu'à se remplir, c'est à dire que 157 personnes doivent la constituer de manière paritaire, se déclarant donc antiprohibitionnistes, pour que les "stupéfiants" entrent dans la légalité, avec les précautions qui s'imposent en fonction de leur innocuité ou leur dangerosité. Arrêtons le gachis. Nous avons besoin de candidatures motivées pour oser un "coming out" antiprohibitionniste en s'inscrivant sur les listes, car c'est à cette condition que nous aurons accès à cette formidable tribune que représente une campagne électorale. On le fait déjà en signant une pétition, en rejoignant un groupe sur facebook, en participant au 18 joint...
 
Vous êtes bienvenu-e-s samedi pour venir en discuter, voici quelques liens pour présenter l'initiative :
 
- L'appel à candidature de Alain notre tête de liste
 
- Un formulaire de préinscription sur la liste Cannabis sans Frontières
 
- Ebauche de programme à amender et valider d'ici l'université d'hiver des 29, 30, 31 janvier à Paris.
 
Salutations et que 2010 devienne l'année du cannabis, que cette année vous soit favorable et à tout le monde de bonne volonté
 
Emmanuel pour CsF
 
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IACM - Bulletin du 11 Janvier 2010
Par Invité,
- Science: le nabilone améliore le sommeil chez des patients souffrant de fibromyalgie
- Etats-Unis: au Colorado, les patients qui ont le droit de consommer du cannabis à des fins médicales ont aussi le droit d’acheter le médicament
- En bref
- Un coup d'œil sur le passé
 
Source : IACM
Science: le nabilone améliore le sommeil chez des patients souffrant de fibromyalgie
 
À la Pain Clinic de McGill Université de Montréal, Canada, les effets sur le sommeil de faibles doses du dérivé du THC, nabilone (0,5-1-0 mg au coucher, et de l’antidépresseur amitriptyline (10-20 mg au coucher) ont été étudiés sur 31 patients souffrant de fibromyalgie et d’insomnie chronique. La fibromyalgie se caractérise par des douleurs chroniques généralisées et des insomnies. Chaque médicament a été administré pendant 2 semaines, avec une interruption de 2 semaines entre les deux phases de traitement.
 
29 participants ont fini l’étude. L’amitriptyline et le nabilone ont tous les deux amélioré le sommeil, mais le nabilone s’est révélé plus efficace. Aucun effet sur la douleur, l’humeur ou la qualité de la vie n’a été observé. Les effets indésirables ont été qualifiés de faibles à modérés et plus fréquents avec le nabilone. Les chercheurs ont en conclu que « le nabilone est efficace pour améliorer le sommeil des patients et est bien toléré. Une dose faible de nabilone au coucher peut être considérée comme une alternative à l’amitriptyline. »
 
(Source: Ware MA, Fitzcharles MA, Joseph L, Shir Y. The Effects of Nabilone on Sleep in Fibromyalgia: Results of a Randomized Controlled Trial. Anesth Analg. [ publication électronique avant la parution])
 
 
Etats-Unis: au Colorado, les patients qui ont le droit de consommer du cannabis à des fins médicales ont aussi le droit d’acheter le médicament
 
Selon un arrêt du 30 décembre, les patients qui sont autorisés à consommer du cannabis disposent aussi constitutionnellement du droit de l’acheter. Le juge Christopher Cross de la Cour du district d’Arapahoe County poursuivait la ville de Centennial après qu’elle ait fait fermer le dispensaire CannaMart en octobre. Le juge a accordé la demande du dispensaire en injonction, ce qui empêche la ville de faire fermer le dispensaire. Celui-ci récuse la thèse de la ville qui prétend vouloir interdire les commerces de cannabis qui violent la loi fédérale sur les drogues.
 
En 2000, le Colorado a voté un amendement constitutionnel qui autorise l’utilisation médicale du cannabis . Les récentes décisions des autorités de santé de l’État, ainsi que les déclarations du procureur général des États-Unis de 2009, stipulant que les procureurs fédéraux n’interfèrent pas avec les lois de l’État sur le cannabis, ont conduit à une explosion des commerces vendant du cannabis dans le Colorado. Le juge Cross a indiqué que la ville violait les droits de trois patients auxquels il était recommandé du cannabis. Ces patients se sont joints au procès. L’un d’eux a fait savoir que la fermeture de CannaMart rendait difficile l’approvisionnement en cannabis qui lui avait été prescrit pour une maladie nerveuse débilitante.
 
Pour plus d’informations:
hosted.ap.org/dynamic/stories/U/US_MEDICAL_MARIJUANA_COLORADO?SITE=FLTAM&SECTION=HOME&TEMPLATE=news_generic.htm
 
(Source: Associated Press du 30 décembre 2009)
 
En bref
 
 
Etats-Unis: Colorado
Dans cet État, 30 000 patients ont l’autorisation de consommer du cannabis à des fins médicales. À la mi-août, les trois quarts de ces recommandations provenaient de quinze médecins. (Source: Denver Post du 18 décembre 2009)
 
Etats-Unis: Nouveau -Mexique
899 patients disposent d’une autorisation pour consommer du cannabis à des fins médicales. L’accès à ce médicament reste difficile pour plus de la moitié d’entre eux. (Source: Santa Fe Reporter du 23 décembre 2009)
 
Science: sclérose en plaques
Selon des recherches menées par un centre hospitalier universitaire près de Madrid, Espagne, il a des différences significatives dans la distribution du gène qui code le récepteur CB1 chez les patients qui souffrent d’une sclérose progressive en comparaison des sujets en bonne santé. Il n’y a pas de relation entre les génotypes et la sévérité de la maladie. (Source: Ramil E, et al. Mult Scler. ( publication électronique avant la parution])
 
Science: Détection du THC
Les chercheurs de l’université de Trondheim, Norvège, signalent le cas d’une femme enceinte qui était une grosse consommatrice de cannabis. Les métabolites THC (THC-COOH) étaient toujours décelables dans son urine 84 jours après le dernier jour de consommation. Les chercheurs ont pensé qu’elle continuait à consommer bien qu’elle nie ce fait. Finalement, son profil d’élimination du THC-COOH a confirmé ses dires. (Source: Westin AA, et al. J Anal Toxicol 2009;33(9):610-4.)
 
Science: Schizophrénie
Il existe une incertitude quant aux effets du cannabis sur les facultés cognitives des patients atteints de schizophrénie. D’après une étude menée en Australie, la différence de facultés cognitives entre des consommateurs de cannabis et des non consommateurs, en bonne santé ou souffrant de schizophrénie est faible, ce qui suggère que « la consommation de cannabis n’a que de très faibles effets sur la performance neurocognitive évaluée. » (Source: Scholes KE, et al. Psychol Med 17décembre 2009 . [publication électronique avant la parution])
 
Science: le cannabigérol
Le mécanisme d’action du cannabinoïde cannabigérol (CBG) issu de la plante est inconnu. Des chercheurs de l’université d’Aberdeen, Grande-Bretagne, ont trouvé que le CBG peut activer les récepteurs adrénergiques alpha2, se lier aux récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2 et bloquer les récepteurs CB1 et 5-HT1A. (Source: Cascio MG, et al. Br J Pharmacol [publication électronique avant la parution])
 
Science: Cannabidiol
À ce jour, les mécanismes d’action du cannabidiol (CBD), dont l’antagonisme au récepteur CB1, ont été démontrés. Les chercheurs de l’université de São Paulo, Brésil, ont démontré les effets antidépresseurs du CBD sur des souris par l’intermédiaire de l’activation des récepteurs 5-HT1A. (Source: Zanelati T, et al. Br J Pharmacol. [ publication électronique avant la parution])
 
 
Un coup d'œil sur le passé
 
 
Il y a un an
 
► Science: le THC réduit les reflux acides de l’estomac
► Allemagne: Fagron est la seule société autorisée à importer du cannabis en Allemagne
 
 
Il y a deux ans
 
► Science/Etats-Unis: une étude clinique avec l’extrait de cannabis sativex a commencé aux États-Unis
► Etats-Unis: le Nouveau-Mexique veut établir un système de production et de distribution du cannabis à usage médical
 
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Coffee shops : la carte d’accès obligatoire reportée
Par Invité,
L’introduction, prévue le 1er janvier, d’une carte d’accès obligatoire pour les acheteurs de cannabis dans des coffee shops à la frontière néerlando-belge a été reportée sine die, a indiqué ce lundi la mairie de Maastricht.
 
Source: lesoir.be

 
« Nous devons d’abord bien finaliser la préparation (du projet) avant de pouvoir le mettre en application », a déclaré à l’AFP Petro Hermans, responsable du projet à la mairie de Maastricht, dans la province du Limbourg. « Nous étudions la faisabilité juridique du projet », a-t-il expliqué en soulignant que « la date du 1er janvier était trop juste ».
 
Un rapport d’experts de l’université de Tilburg sur la faisabilité du projet pilote, soutenu par le gouvernement, doit être remis vers la mi-janvier aux maires des huit communes du Limbourg concernées. « Nous verrons ensuite comment continuer », a souligné M. Hermans, en disant toutefois que les communes étaient « pressées » de mettre la carte d’accès en place.
 
Les maires des huit communes avaient annoncé en mai que la trentaine de coffee shops situés sur leur territoire deviendraient au 1er janvier 2010 des « établissements fermés », accessibles seulement avec une carte de membre, afin de réduire les nuisances liées au tourisme de la drogue.
 
Quatre millions d’étrangers, principalement des Belges, des Français et des Allemands, se rendent chaque année dans cette province des Pays-Bas pour acheter du cannabis. La limitation de la vente de cannabis dans les coffee shops à 3 grammes par personne et par jour, au lieu de cinq actuellement, qui est prévue dans le projet pilote, est également reportée.
 
 
 
A voir aussi
 
► Les Pays-Bas veulent réserver le cannabis aux Hollandais
► Le plus gros coffee shop des Pays-Bas est au cœur d'un procès
► Coffee shops fermés à la frontière belge
► Le premier "coffee shop" des Etats-Unis
 
 
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Drogue/lycées: "tolérance zéro" en Île de France
Par Invité,
Valérie Pécresse, chef de file de l'UMP pour les régionales en Ile-de-France, a indiqué que si elle était élue elle mettrait en oeuvre "un plan tolérance zéro contre la drogue dans les lycées" et elle a demandé au PS de clarifier sa position sur la dépénalisation.
 
Source: Figaro
Le président sortant de la région Jean-Paul Huchon, chef de file des socialistes, et la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot, tête de liste Europe écologie, "seront ensemble au 2e tour mais je voudrais savoir sur quelles idées", a demandé Valérie Pécresse sur France 2 en évoquant le problème de la drogue.
 
"Les Verts sont pour la vente libre du cannabis et sont pour la dépénalisation de toutes les drogues, c'est la position de Cécile Duflot" et "ce que je voudrais savoir c'est quelle est la position du Parti socialiste", a-t-elle affirmé.
 
"Est-ce que Jean-Paul Huchon, lui aussi, est favorable à la vente libre du cannabis, est-ce que la gauche est favorable à ce que la drogue pénètre dans les lycées d'Ile-de-France", ces derniers étant de la compétence de la région, a-t-elle demandé.
 
La ministre de l'Enseignement supérieur a indiqué que pour sa part elle était "radicalement contre" la dépénalisation et qu'elle pensait "faire un plan tolérance zéro contre la drogue dans les lycées".
 
 
 
 
A voir aussi
 
► Drogues : faut-il envoyer la police dans les collèges ?
► Pour la droite, l’espoir est vert
► Chantal Jouanno "totalement opposée à la dépénalisation" des drogues
► Cannabis sans frontières: Elections Régionales mars 2010 Rhône-Alpes
► Wikipedia: Tolérance zéro
 
 
 
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Bernard Rappaz renvoyé devant la justice pour d'autres faits
Par Invité,
Bernard Rappaz est renvoyé devant la justice valaisanne. Il devra répondre de faits remontant aux années 2002 à 2006 analogues à ceux pour lesquels il a été condamné en 2008, notamment pour violation de la loi sur les stupéfiants. Le chanvrier dénonce un "acharnement".
 
Le Ministère public du canton du Valais a renvoyé jeudi Bernard Rappaz devant le Tribunal du IIIe arrondissement pour le district de Martigny, écrit-il vendredi dans un communiqué.
 
Nombreuses infractions
 
Le chanvrier devra répondre de faux dans les titres, d'opposition aux actes de l'autorité, de soustraction d'objets mis sous main de l'autorité, de blanchiment d'argent, de violation grave de la loi sur les stupéfiants et de violations graves de la loi sur la circulation routière.
 
Il sera aussi jugé pour infractions à la loi sur l'assurance-vieillesse et survivants (LAVS), à la loi sur l'assurance-invalidité (LAI), à la loi sur les allocations pour perte de gain (LAPG) et à la loi sur l'assurance-accidents (LAA).
 
Ces faits datent des années 2002 à 2006. Ils n'ont pas été soumis à jugement dans la dernière procédure, qui portait sur les années 1997 à 2001, précise le ministère public.
 
"Acharnement"
 
Interrogé par l'ATS, Bernard Rappaz a dénoncé un "acharnement" de la justice valaisanne. "Cette manoeuvre permet de me diaboliser encore plus", a-t-il martelé. Selon le chanvrier, ces faits étaient déjà connus au moment de son procès en 2006 et auraient pu être "mis dans le même paquet".
 
Le Valaisan "ne craint rien". Son avocat va demander à ce que la peine de cinq ans et huit mois qu'il est déjà en train de purger ne soit pas rallongée.
 
Détenu à domicile
 
L'infatigable défenseur du chanvre a été condamné en novembre 2008 pour violation grave de la loi fédérale sur les stupéfiants et gestion déloyale aggravée, notamment.
 
(ats / 30 juillet 2010 11:24)
 
Source
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Nouveau concept de Club Compassion
Par Invité,
La Voix de l'Est
 
(Bromont) «Nouveau concept de club compassion recherche patients (...) qui possèdent une ordonnance médicale pour usage de cannabis à des fins médicales.» Pierre Gingras, un technicien en son originaire de la région, a fait paraître cette petite annonce dans La Voix de l'Est cette semaine afin de démarrer une production de marijuana thérapeutique à Bromont.
 
«Je cherche des patients pour pouvoir obtenir mon accréditation», explique l'homme de 43 ans. Ce dernier veut en fait devenir le producteur désigné pour des malades à qui il vendrait de la marijuana, produite dans une ferme qu'il veut louer, à Bromont. «Il pourrait y avoir jusqu'à 50 plants», dit-il.
 
 
 
«L'achat de marijuana se ferait sur mon site internet, et la livraison par la poste», explique M. Gingras. Ce dernier veut ainsi desservir les patients qui ont peu de mobilité. «Tout est légal, précise-t-il. Il faut juste que je me trouve un premier patient avec une ordonnance de marijuana thérapeutique pour obtenir mon accréditation auprès de Santé Canada et commencer la production. Actuellement, les gens de la région qui ne peuvent se rendre à Montréal sont presque obligés de faire affaire avec des pushers.»,
 
Ce projet serait en effet légal, selon les informations obtenues auprès de Santé Canada. Le Ministère permet à des patients de posséder une quantité mensuelle de marijuana thérapeutique sur recommandation d'un médecin. Ces derniers peuvent s'approvisionner auprès de la firme mandatée par Santé Canada, la Prairies Plant Systems Inc., la produire eux-mêmes ou bien désigner un producteur en leur nom. Le patient doit alors demander à Santé Canada un permis de production de marijuana pour une personne désignée. C'est ce que souhaite obtenir Pierre Gingras.
 
 
"L'achat de marijuana se ferait sur mon site internet, et la livraison par la poste", explique Pierre Gingras.
photo gracieuseté
 
Source : Cyberpresse.ca
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La drogue envahit le monde du travail
Par Invité,
Des entreprises en viennent à soumettre leurs salariés à des tests de dépistage.
 
Un grutier qui sous l'emprise du cannabis manipule sans précaution des tonnes de béton au-dessus de la tête de ses collègues de chantier. Un trader qui prend des positions délirantes sur le marché boursier, parce que, venant de sniffer un rail de coke, il se croit subitement hyperlucide… La drogue au travail n'épargne plus aucun secteur d'activité, aucune couche sociale.
 
C'est en tout cas le message délivré par Étienne Apaire, président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). À l'occasion d'un important colloque à Paris, vendredi dernier, ce magistrat, proche de Nicolas Sarkozy, vient de révéler que «20% des accidents du travail, de l'absentéisme ou des conduites inappropriées, comme des bagarres» sur les lieux professionnels, sont «liés à des addictions».
 
L'alcool fait certes partie du lot. Les entreprises y sont confrontées depuis longtemps. «Il n'était pas rare, au siècle dernier, que les ouvriers boivent jusqu'à six litres de vin par jour pour tenir», rappelle un spécialiste de la Mildt. Selon cet organisme, quatre millions de Français vivraient encore sous cette dépendance.
 
Mais surtout, le cannabis a pris racine dans l'Hexagone, avec 550.000 consommateurs quotidiens et un record européen : plus de 4 ados sur 10 l'ont expérimenté! «Beaucoup arrivent sur le marché de l'emploi avec leurs addictions», déplore le juge Apaire, qui précise : « L'alcool aussi a fortement progressé chez les jeunes, ce qui aboutit souvent à une polyconsommation très préjudiciable à leur intégration dans le monde de l'entreprise.»
 
10% des salariés touchés
 
La question de la sécurité sur les lieux de travail est évidemment posée. «Cela vaut pour le consommateur de stupéfiants, bien sûr, qui se met en danger, mais aussi pour ceux qu'il expose, à commencer par ses collègues de travail et ses éventuels clients», rappelle Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail au ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique.
 
À en croire les études épidémiologiques, «10% des salariés» consommeraient des «substances illicites». Et certaines professions seraient plus touchées que d'autres: les métiers de la construction, notamment, mais aussi ceux du transport, du tourisme ou de la sécurité privée, avec des vigiles «parfois un peu limites», confie le responsable de la sûreté d'un grand groupe. Pour les marins aussi, les analystes évoquent une «surexposition au risque».
 
Lors du colloque parisien, l'un des experts intervenant assurait que l'échouage de l'Exxon-Valdez, ce pétrolier américain qui déversa des millions de litres de pétrole sur la côte de l'Alaska en 1989, était largement dû au sérieux problème d'addiction de l'homme de quart. «Celui qui boit ou qui se shoote peut aussi se trouver aux manettes d'un Boeing transportant des centaines de passagers ou au pupitre de commandes d'une centrale nucléaire», s'inquiète Étienne Apaire. Selon lui, le risque tient surtout à la fonction exercée.
 
«La Belgique et le Canada ont déjà engagé une véritable politique de prévention contre ce fléau», confie un haut cadre de la direction du Travail. Et, aux États-Unis, une société qui veut travailler pour l'État fédéral n'obtiendra de contrat que si elle s'engage à dépister l'usage de produits illicites parmi son personnel. La police américaine est aussi régulièrement contrôlée.
 
La France n'en est pas encore là. Mais certains secteurs ont engagé une réflexion avec les syndicats pour réduire les risques, notamment dans le bâtiment. Des tests salivaires sont même pratiqués dans certaines entreprises, sans psychodrame connu à ce jour.
 
Les mentalités évoluent. Particulièrement prudents hier sur la question, les DRH seraient, selon une étude citée par la Mildt, «favorables aux tests de dépistage sur le cannabis, à 69% dans les entreprises de plus de 50 salariés et à 61% dans les petites entreprises».
 
Les professions les plus exposées
 
Des études épidémiologiques permettent d'identifier les secteurs d'activité les plus touchés par les comportements d'addiction.
 
Chauffeurs routiers
 
Cette branche est de plus en plus surveillée. Dans le Nord-Pas-de-Calais, des dépistages urinaires chez les chauffeurs ont permis de découvrir que 8,5% d'entre eux étaient positifs au test du cannabis et ses dérivés, 5% à l'alcool et 4,1% aux opiacés. Conduire sous l'effet du cannabis multiplie par 1,8 le risque d'être responsable d'un accident mortel, comparé à 8,5 pour l'alcool.
 
Professions médicales
 
Catégorie très étudiée «pour les consommations d'alcool», relève cliniquement la Mildt. Une enquête nationale de 2005 sur les anesthésistes-réanimateurs illustre cette tendance. Ses conclusions : «10,9% étaient abuseurs ou dépendants à au moins une substance autre que le tabac : l'alcool (59 %), les tranquillisants et les hypnotiques (41%), le cannabis (6,3%), les opiacés (5,3%) et les stimulants (1,9%).»
 
Marins et matelots
 
Une étude de 2008, portant sur 19 ports, révèle que les expérimentations de produits, non négligeables chez les pêcheurs, sont encore plus élevées chez les marins embarqués sur les navires de commerce. «21,9 % des marins civils ont consommé du cannabis dans les douze derniers mois», notent ses auteurs. Et d'ajouter : «L'expérimentation de produits stupéfiants hors cannabis concerne 15,4% des marins. On peut citer par exemple les champignons hallucinogènes (7,5%), la cocaïne (7,2%), le poppers (6,8%) ou l'ecstasy (5,1%).»
 
Intérimaires du bâtiment
 
Selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), dans ce milieu où puisent beaucoup les entreprises du bâtiment, «31% des salariés consomment du cannabis. L'usage répété (plus de dix épisodes par an ou plus) touche presque 20% des intérimaires. 77% des consommateurs ont moins de 26 ans.»
 
Artistes, serveurs, chômeurs
 
L'OFDT assure que la consommation de cocaïne concerne toutes les catégories sociales et reste dissociée du travail, sauf pour deux types d'activité. D'abord, «les professionnels des arts et du spectacle». Ensuite, «des personnes qui connaissent des conditions de travail particulières induisant pour elles la nécessité de se sentir hyperperformant. Le secteur de la restauration en zone touristique, par exemple». Les chômeurs connaissent, quelle que soit la drogue, des taux de consommation plus élevés que la moyenne.
 
 
source:Le FigaroDes entreprises en viennent à soumettre leurs salariés à des tests de dépistage.
 
Un grutier qui sous l'emprise du cannabis manipule sans précaution des tonnes de béton au-dessus de la tête de ses collègues de chantier. Un trader qui prend des positions délirantes sur le marché boursier, parce que, venant de sniffer un rail de coke, il se croit subitement hyperlucide…
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