COVID-19: Spannabis 2020 reportée
Par mrpolo, dans Evènements / Reportages,

À 48 heures de son lancement, la 17e édition de Spannabis, l'une des plus grandes foires du cannabis au monde, a été contrainte de reporter l'événement.
 

 
"Comme vous le savez peut-être, ce matin, le président de la Generalitat de Catalogne [a] annoncé des mesures extraordinaires pour répondre à la maladie du coronavirus Covid-19", expliquent les organisateurs de la Spannabis dans un communiqué.
 
"À notre grand regret, les rassemblements de plus de 1 000 personnes lors d'événements en salle ou en plein air ont été interdits, afin de tenter de freiner la propagation du coronavirus Covid-19 en Catalogne".
 

 
La Spannabis sera maintenant reportée plus tard dans l'année, à l'automne.
"Nous avons fait tout notre possible pour que le Spannabis soit conservé normalement, mais dans ces circonstances, nous n'avons pas d'autre choix".
 
Source: cannabislifenetwork.com
 
*une pensée pour mes petits camarades en reportage sur place au mépris du danger Tenez bon les gars
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La gendar­me­rie de l’Ar­dèche propose de tester votre weed contre le coro­na­vi­rus
Par mrpolo,
Dans le contexte parfois pesant et inquiétant du coronavirus, les gendarmes ardéchois ne manquent pas d’humour afin d’évoquer la lutte contre les produits stupéfiants.
 
« Vous avez récemment fait l’acquisition d’un peu de marijuana ? Vous avez des doutes sur le fait qu’elle puisse être contaminée par le Coronavirus Covid-19 ? Présentez-vous à la brigade de votre lieu de domicile, on testera votre marchandise », écrit le groupement de gendarmerie de l’Ardèche sur un post publié, mardi 10 mars, sur les réseaux sociaux.
 
  Et d’ajouter : « Pour une plus grande efficacité et une meilleure fiabilité des résultats, fournissez-nous l’identité de la personne qui vous l’a vendue ainsi que tous les éléments que vous avez sur la filière d’approvisionnement, on s’occupera du reste. Notre procédure fonctionne également pour la résine de cannabis, la cocaïne, l’héroïne et un grand nombre d’autres substances. » 
 
Source: ledauphine.com
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Tahiti Herb Cultur plante un pied de PAKA devant l’Assemblée de Polynésie Française
Par mrpolo,
Les militants polynésiens de Tahiti Herb Culture ont mené une action militante coup de poing. Ils se sont rendus en nombre devant le bâtiment de l’Assemblée de Polynésie Française planter publiquement un pied de Cannabis en pleine terre pour protester contre sa prohibition.
 
* * *
Image Tahiti Herb Culture @ FB Tous droits réservés L’insularité fait bon ménage avec le Cannabis, d’ailleurs on se demande bien pourquoi il n’y a pas plus de pro-Cannabis en Corse. De la Jamaïque à la Martinique, de Maurice à la Réunion, partout les velléités de légalisation de la weed font des émules dans les îles.
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés #THC
Comme Tahiti Herb Culture, c’est l’association tahitienne qui se bat pour le droit au Cannabis.
On avait eu l’occasion de parler d’eux récemment sur les réseaux sociaux au travers de la vidéo ci dessous.
 

#Action
Hier Jeudi 5 mars, une poignée de militants bien décidés ont débarqués devant l’assemblée en poussant une brouette.
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés  
Les militants, équipés de pelle de drapeaux et armés de leur plus beau courage, ont planté un gros plant de Cannabis de 2 mètres  sur la pelouse du bâtiment officiel.
 
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés  
Puis après avoir érigé symboliquement le symbole de leur contestation, ils se sont exprimés publiquement et ont fait part de leur message à la presse.
 
 
Le résumé en vidéo 
#Réaction
Peu après leur courageux happening, les forces de l’ordre ont obtenu *sans avoir à insister* que les militants déterrent l’objet du délit.
 
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés * * *
La plante a finalement été emmenée par la police et le président de l’association convoqué pour s’expliquer au commissariat.
Le droit à disposer de cette plante aux effets bénins pour se soigner La liberté pour les personnes adultes et responsables d’en consommer La fin de la tolérance zéro Demander a l’assemblée une loi pour le Cannabis thérapeutique  
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés  
Cela fait 8 ans que l’association Tahiti Herb Culture se bat quasi quotidiennement pour obtenir un véritable changement.
 
Image Tahiti Herb Culture @ FB Tous droits réservés Il faut saluer une action médiatique efficace et courageuse, en espérant que les militants n’auront pas trop à pâtir des conséquences de leur bravoure.
La rédaction du journal leur adresse tout son soutien pour leur persévérance, ainsi que leur attitude audacieuse et néanmoins exemplaire.
* * *
Source: lecannabiste.com
 
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Un « projet unique au monde » pour faciliter l'expérimentation du cannabis thérapeutique en Creuse
Par mrpolo,
L’expérimentation du cannabis à usage thérapeutique devrait débuter en septembre. Qu’en est-il de la participation des producteurs creusois ?
Jouany Chatoux et Jérémy Gaillard se lancent dans la dernière ligne droite pour participer à l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France. © BARLIER Bruno
 
Sur le plateau des Millevaches, Jouany Chatoux et Jérémy Gaillard multiplient leurs efforts pour que la Creuse soit intégrée au projet. Les deux associés ont même l’ambition de créer un pôle d’excellence sur le cannabis. Paysage lunaire, champs à perte de vue, silence apaisant, sous ce calme apparent se prépare, sur le plateau des Millevaches, un projet qui pourrait bien donner un nouvel élan à la Creuse à en croire ses créateurs.
 
L’objectif d’une filière 100 % creusoise
Depuis plus de deux ans, Jouany Chatoux et son associé Jérémy Gaillard se sont lancés dans l’enivrante aventure de la production de cannabis. En septembre, l’expérimentation de son usage à des fins thérapeutiques devrait débuter.
Mais est-ce que la Creuse, à l’initiative de ce projet, va-t-elle réellement en bénéficier ?
 
Les plantes vertes du cannabis pourraient bientôt proliférer en Creuse. 
 
« On attend une clarification qui devrait arriver car une commission parlementaire sur les usages du cannabis est mise en place en France depuis le mois de janvier. On a mis en avant l’idée d’avoir une filière de production creusoise pour le thérapeutique », rappelle Jouany Chatoux.
L’agriculteur installé du côté de Gentioux-Pigerolles craint l’arrivée de grands groupes étrangers au pouvoir financier plus important et souhaitant devenir maîtres de la production en France.
« Est-ce qu’on veut une production industrielle déconnectée livrée à des grands groupes ou une production qui pense plus aux malades avec un aménagement du territoire. On peut aussi faire comme au Canada où trois-quatre multinationales se partagent le marché avec un intérêt principalement boursier. On va soigner les patients ou les actionnaires ? ».
Face à ce potentiel scénario, les deux Creusois ont réfléchi, depuis plusieurs mois, à un site facilitant la mise en place d’une filière creusoise et devenant ainsi un argument de poids. Et, hasard du destin, cet endroit providentiel se trouvait à quelques kilomètres d’eux, sur la commune de Féniers.
 
Un pôle d'excellence sur le cannabis 
  C'est un ancien terrain militaire de plus de cinq hectares totalement sécurisé qui offre aux deux associés la matière pour assouvir leur envie : créer un pôle d’excellence sur le cannabis.
« On va pouvoir faire d’importantes économies. C’est vraiment un projet unique au monde car nous ne sommes pas rattachés à un grand groupe ».
Jérémy Gaillard ne cache pas sa satisfaction lorsqu’il présente le lieu qui doit accueillir une structure regroupant production, formation, recherche et développement mais également pépinière d’entreprise pour développer des produits à base de chanvre. Plusieurs activités pouvant créer plus d’une centaine d’emplois, une « réelle dynamique économique ».
Le site de cinq hectares est propice à la mise en place d'un pôle d'excellence sur le cannabis. 
 
Trois mois pour se décider sinon rien
Avec l’appui de nombreux acteurs français œuvrant dans le domaine du cannabis mais aussi de la région Nouvelle-Aquitaine, ce projet permettrait de trouver le meilleur modèle de production. « On pourra faire des tests sur du cannabis produit sous serre, à l’intérieur ou à l’extérieur. Ceci nous permettra de définir notre propre modèle et de ne pas s’éparpilller ».
Les travaux sont prêts à débuter pour entamer ce projet "unique au monde". 
Mais cette ambition ne sera « pertinente » que si elle est validée dans les trois prochains mois selon Jouany Chatoux. « Il faut partir les premiers. Sinon on peut rapidement se faire dépasser par des grands groupes ou grandes agglomérations ». Le temps est donc désormais compté pour la Creuse dans la course à l’expérimentation du cannabis thérapeutique.
 
Alix Vermande
 
Source: lepopulaire.fr
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Le cannabimovone (CBM), futur cannabinoïde pour traiter le diabète ?
Par killkut,
Une étude italienne publiée dans l’édition de mars de la revue Molecules a montré que le cannabimovone (CBM) pourrait s’avérer efficace pour traiter les troubles métaboliques, les troubles de l’alimentation et le diabète.
  Le CBM, cannabinoïde peu connu et récemment décrypté, partage certaines similitudes chimiques avec le CBD. Sa synthétisation ne s’est faite qu’en 2016.
L’étude qui nous intéresse aujourd’hui a effectué deux séries de tests sur le CBM. Le premier test a utilisé la modélisation 3D pour déterminer si le CBM avait la capacité de se lier à des récepteurs du corps humain. La deuxième partie de l’étude si le CBM se liait réellement à ces récepteurs.
La modélisation 3D a montré que le CBM pouvait activer partiellement deux types de récepteurs importants, connus sous le nom de PPARα et PPARγ (PPAR signifiant Récepteur activé par les proliférateurs de peroxysomes). Ces deux récepteurs contrôlent notamment les gènes responsables de la création des cellules dans nos principaux organes (cœur, foie, reins, muscles, côlon, pancréas, rate…). Ils régulent également le métabolisme et participent à la formation de certains cancers. Et les chercheurs ont découvert que le CBM se liait effectivement aux PPARα et PPARγ et les activait partiellement.
« Dans l’ensemble, ces résultats font du CBM un bon candidat pour le traitement des troubles liés à la résistance à l’insuline », ont écrit les chercheurs. Le CBM pourrait « stimuler la signalisation de l’insuline, ouvrant la voie à de nouvelles études pour évaluer l’adéquation du CBM comme antidiabétique et un médicament sensibilisant à l’insuline, ouvrant ainsi de nouvelles alternatives thérapeutiques pour les patients qui ne reçoivent toujours pas de traitement efficace et sûr dans la durée. »
  L’étude de Molecules a travaillé à partir d’une variété de chanvre italienne, la Carmagnola, également disponible dans le catalogue français du chanvre.
L’étude complète est disponible ici.
 
Source : https://www.newsweed.fr/cannabimovone-cbm-diabete/
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Le cannabis source de nouveaux antibiotiques ?
Par killkut,
Des chercheurs canadiens mettent en évidence l’activité antibiotique de 18 cannabinoïdes issus du chanvre. L’un de ces composés, le cannabigérol, permettrait de lutter contre un groupe de bactéries très résistantes aux antibiotiques : les staphylocoques dorés résistants à la méticilline.
Les cannabinoïdes de Cannabis sativa sont notamment connus pour leurs propriétés psychoactives et, en médecine, pour leur activité antalgique. 
      Alors qu’aucune nouvelle classe d’antibiotiques n’a été commercialisée depuis plus de 30 ans et que les bactéries présentent de plus en plus de résistances aux médicaments, des chercheurs de l’Université McMaster, au Canada, quantifient l’activité antibiotique de 18 cannabinoïdes issus du chanvre cultivé (Cannabis sativa). Dans une étude publiée le 4 février 2020 dans le journal American Chemical Society Infectious Diseases, ils révèlent en particulier qu’un composé appelé cannabigérol (CBG) présente une activité antibiotique élevée à laquelle serait sensible un groupe de bactéries particulièrement problématiques : les staphylocoques dorés (Staphylococcus aureus) résistants à la méticilline (SARM). Cette découverte n’est cependant pas suffisante pour conduire directement à la mise sur le marché d’un médicament : par exemple, la toxicité de la molécule, son devenir dans l’organisme ainsi que son efficacité doivent encore être précisés.
 
Étudier l’activité antibiotique de 18 cannabinoïdes
"On sait depuis longtemps que Cannabis sativa contient des cannabinoïdes antibactériens. Cependant le potentiel de ces composés dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques n'a été étudié que superficiellement", indique un communiqué de l’Université McMaster paru le 28 février 2020. C’est que, du fait des propriétés psychoactives de nombreux cannabinoïdes, les chercheurs s’intéressent surtout aux applications antalgiques et antipsychotiques des composés issus de Cannabis sativa. Par ailleurs, les auteurs de l’étude expliquent dans leur communiqué le faible nombre de travaux concernant le potentiel antibiotique des cannabinoïdes par l’interdiction de la plante dans de nombreux États. "Ce type de recherches a longtemps été stigmatisé, mais [depuis la légalisation de la marijuana au Canada en 2018], cette stigmatisation semble diminuer dans le pays", affirme Eric Brown, professeur de biochimie à l’Université McMaster et co-auteur de l’étude.
Les cannabinoïdes sont des substances soit naturelles (composés extraits du Cannabis sativa ou endocannabinoïdes naturellement produit par l’organisme humain), soit synthétiques capables de se lier dans l’organisme aux récepteurs cannabinoïdes situés à la surface des cellules du système nerveux central ou du système immunitaire.
Ainsi, dans un contexte devenu plus favorable aux recherches sur les composés issus de Cannabis sativa, les chercheurs ont pu préciser l’activité antibiotique de 18 cannabinoïdes disponibles dans le commerce au Canada.
  Source : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-cannabis-source-de-nouveaux-antibiotiques_142068  
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Le Malawi encadre sa légalisation du cannabis
Par mrpolo,
OUVERTURE. Dans le sillage d'autres pays de la région, le Malawi espère profiter des retombées économiques du cannabis à usage thérapeutique et industriel.
  Comme ici au Lesotho, bientôt le cannabis sera récolté au Malawi.  
© GUILLEM SARTORIO / AFP
  Un de plus ! Le 27 février, le Parlement du Malawi a approuvé un projet de loi qui légalise la culture du cannabis à usage médicinal et industriel, tout comme plusieurs pays du sud du continent. La mesure donne le feu vert à l'exploitation de la plante pour la fabrication de textiles et de cordes notamment. D'après le texte consulté par l'AFP, un régulateur sera chargé de délivrer les licences pour la production, la vente et la distribution du produit. Les contrevenants s'exposeront en revanche à de fortes amendes allant jusqu'à 70 000 dollars et à une peine maximale de prison de 25 ans. La loi interdit également spécifiquement le recours aux enfants pour la production du cannabis, une pratique constatée à plusieurs reprises dans le secteur du tabac. Les États-Unis avaient d'ailleurs suspendu l'année dernière leurs importations de tabac en provenance du Malawi pour dénoncer le travail des mineurs dans sa production.
  Une opportunité pour les agriculteurs
Le pays, réputé pour la qualité de son chanvre, compte donc sur les retombées économiques du cannabis pour compenser les chiffres de l'industrie du tabac, en perte de vitesse. Pour Chauncy Jere, porte-parole de l'Association de développement du chanvre au Malawi, pas de doute : « Le cannabis sera une industrie lucrative et la demande sera importante. » Son exploitation pourrait offrir de réelles opportunités aux paysans du Malawi, qui font tourner presque à eux seuls l'économie du pays. L'agriculture, dominée par le tabac avec 46 % des exportations, le sucre avec 9 % et le café avec 7 %, représente en effet 29,5 % du PIB national. Mais elle pourrait surtout réduire la pauvreté qui touche presque tous les exploitants du secteur. Il faut savoir qu'au Malawi, la pauvreté affecte 88 % de la population rurale, contre 18 % en zone urbaine, un déficit en infrastructures et une dépendance accrue aux aléas climatiques rendant les agriculteurs très vulnérables.
  Pour attirer les investisseurs, et que l'exploitation du cannabis profite donc aux paysans, les autorités devront faire des efforts en matière d'environnement des affaires notamment. Car le Malawi n'a pas une très bonne place dans les classements internationaux. Il est 133e sur 189 pays du Doing Business de la Banque mondiale, et 109e sur 190 s'agissant de la perception de la corruption selon Transparency International. Une situation qui pourrait cependant s'améliorer avec le retour du soutien des bailleurs de fonds, après une suspension de plusieurs années liée à la corruption dans le pays. Début mai, la Banque mondiale a ainsi indiqué reprendre son aide budgétaire au Malawi avec l'octroi d'un crédit de 80 millions de dollars aux autorités. L'opération vise à soutenir l'agriculture et la gestion des finances publiques en matière de transparence et de renforcement des contrôles.
En Afrique, un business lucratif
Avec cette loi, le Malawi espère renouer avec le dynamisme économique. Il s'inscrit dans une démarche qui remporte un vif succès en Afrique australe. Après le Lesotho – premier pays d'Afrique à avoir légiféré sur l'exploitation du cannabis, désormais sa troisième source de revenus –, ce fut au tour de la Zambie, du Zimbabwe et de l'Afrique du Sud de se pencher sur la question. Car le business du cannabis, bien que controversé, est lucratif. Selon Tito Mboweni, le ministre sud-africain des Finances, sa production permettra d'ajouter, à terme, plus de 4 milliards de rands, soit 251 millions de dollars, au budget national annuel.
 
 
  En Zambie, les recettes d'exportation du cannabis pourraient atteindre 36 milliards de dollars, selon Peter Sinkamba, président du parti d'opposition zambien Green Party. Dans toute l'Afrique qui en produit déjà 38 000 tonnes par an, le business pourrait valoir 7,1 milliards de dollars d'ici 2023, d'après une étude de Prohibition Partners. Pour la société britannique spécialisée, le Nigeria, le Ghana, l'Eswatini, le Mozambique, le Zimbabwe ou encore l'Afrique du Sud et le Lesotho seront les principaux producteurs de cannabis de demain. Et le Malawi vient de les rejoindre.
 
Source: lepoint.fr
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Au salon de l'agriculture, le cannabis thérapeutique aiguise les appétits
Par mrpolo,
Pour produire du cannabis thérapeutique "made in France", "on a tout ce qu'il faut, il faut juste avoir les autorisations pour démarrer": au salon de l'agriculture, l'impatience des professionnels est palpable, à quelques mois d'une première expérimentation sur 3.000 patients dans le pays.

 
Les premiers traitements sous forme d'huile de cannabis ou fleurs séchées doivent être distribués dès septembre à 3.000 patients souffrant de cinq types de maladies ou d'affections graves
Tinnakorn Jorruang / IStock.com
  Au sein du "village" des semenciers, certains acteurs profitent du salon pour une opération séduction. Confiture au chanvre, dégustation de graines vantant leur apport protéiné, lait relaxant au CBD (cannabidiol, la molécule non psychotrope du cannabis, ndlr): loin des volutes de fumée, les projecteurs sont braqués sur les utilisations très variées de la plante.
Mais hormis ces applications "bien-être", c'est surtout l'usage médical qui intéresse.
Les premiers traitements sous forme d'huile de cannabis ou fleurs séchées doivent être distribués dès septembre à 3.000 patients souffrant de cinq types de maladies ou d'affections graves - certaines formes d'épilepsies, de douleurs neuropathiques, d'effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou de scléroses en plaques. Mais la production sera, dans un premier temps au moins, étrangère: de quoi frustrer le monde agricole.
"Il faut absolument qu'on soit en capacité au niveau français de mettre en place cette nouvelle filière" thérapeutique, martèle le député LREM de la Creuse Jean-Baptiste Moreau, en visite sous sa nouvelle casquette de rapporteur général de la mission parlementaire sur les usages du cannabis, lancée fin janvier.
A l'heure actuelle, la loi française empêche toute production médicale. Impossible de cultiver des plants de cannabis contenant plus de 0,2% de THC - tétrahydrocannabinol, molécule psychotrope du cannabis, à l'effet planant, ndlr - et d'en récolter les fleurs.
Une interdiction dont InVivo, l'un des premiers groupes coopératifs agricoles français, espère s'extraire: il a déposé une demande d'autorisation à l'Agence du médicament (ANSM) depuis deux semaines, pour bénéficier d'une exception à titre expérimental.
"Globalement, il va nous falloir 18 mois pour s'assurer que la plante a une composition standardisée et qu'on a un médicament au sens pharmaceutique du terme", assure Yves Christol, directeur général d'InVivo Food & Tech. Il est prêt à investir 10 millions d'euros et compte développer une variété spécifique pour chaque pathologie ouverte à la prescription.
 
- Retard français -

Le groupe souhaite "prendre le relais des importations dans deux ans", lorsque l'expérimentation du cannabis thérapeutique prendra fin, puis conquérir le marché mondial grâce au développement génétique de variétés à usage médical, une innovation qui garantit le caractère identique des plantes.
A terme, les cinq indications thérapeutiques autorisées par l'ANSM représentent "environ 300.000 patients" en France, selon le groupe. Pour leur assurer une production d'environ un gramme par jour, "on a besoin de sept hectares, soit un seul centre commercial", assure M. Christol.
InVivo souhaite former pour cela "un consortium qui va de la graine au patient", rassemblant divers acteurs publics et privés, dont l'Institut national de la recherche agronomique (Inrae). Les cultures, ne seraient pas menées sous serre ou en plein champ, mais "uniquement en bâtiments".
Et le groupe n'est pas le seul sur les rangs: le département de la Creuse veut également devenir un "pôle d'excellence", capable de fournir du cannabis thérapeutique.
Mais au sein de la filière, la modification indispensable du cadre légal fait figure d'arlésienne. En Maine-et-Loire, le semencier Hemp It compte déjà dans son catalogue des graines permettant de faire pousser des plants de cannabis illégaux. Depuis deux ans, il réclame d'expérimenter, "sans aucun retour" des autorités, soupire son président, Jacques Martin.
Après avoir fait voter l'expérimentation du cannabis thérapeutique en tant que député, "Olivier Véran est aujourd'hui ministre de la Santé, donc normalement cela devrait aider", espère Nathalie Fichaux, directrice d'InterChanvre, l'interprofession qui rassemble les 1.500 producteurs de chanvre.
Les acteurs français s'impatientent, d'autant que la concurrence internationale a plusieurs longueurs d'avance. Soumis à une législation plus souple, l'américain Tilray et les groupes canadiens comme Canopy Growth et Aurora ont des années de savoir-faire. D'autres challengers, comme le hollandais Bedrocan ou le britannique Emmac Life Sciences, ont également des vues sur le marché hexagonal.
Face à ces offres, une production française garantirait "un prix accessible", avance M. Christol, en pointant les écueils des cas allemands et italiens. Après une phase d'expérimentation comme en France, les producteurs étrangers ont avalé le marché thérapeutique de ces pays et ont fortement relevé leurs tarifs.
 
Source: laprovence.com
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Luxembourg - Cannabis : pas plus de 30 grammes par mois par résident
Par mrpolo,
Nos collègues de la radio 100,7 ont pu obtenir le projet provisoire du ministère de la Santé concernant la mise en place prochaine du cannabis récréatif dans le pays. L’objectif du gouvernement : encadrer la vente de cannabis sans banaliser le produit.

Les acheteurs devront aussi être âgés de 18 ans minimum et avoir habité au moins six mois dans le pays. (illustration Julien Garroy)
 
Les discussions doivent encore se poursuivre avec le ministère de la Justice pour la mise en place d’un concept définitif. Des discussions avec les partenaires européens sont également prévues, la vente de cannabis récréatif étant regardée avec beaucoup de méfiance au-delà de nos frontières.
Voici en résumé ce que propose, pour l’instant, ce projet très provisoire. Un résident du Luxembourg pourra ainsi acheter jusqu’à 30 grammes de cannabis par mois. Les acheteurs devront être âgés de 18 ans minimum et avoir habité au moins six mois dans le pays pour avoir le droit de franchir le seuil des magasins vendant ce produit.
 
Treize points de vente
 
Il y aura, selon le document, 13 points de vente dans le pays : les cantons de Diekirch, Grevenmacher, Capellen, Mersch, Remich en compteront chacun un, quant aux cantons de Luxembourg et d’Esch-sur-Alzette, ils seront respectivement pourvus de quatre points de vente. Un quatorzième est prévu, mais sa localisation reste à définir.
 
Il sera interdit de consommer le produit sur place et ces coffee shops luxembourgeois ne pourront pas s’installer devant des écoles. Évidemment, le vendeur devra obtenir une licence des services de l’État pour vendre le cannabis. Un taux maximal de THC (le psychoactif du cannabis) n’est pas prévu pour l’instant. Le cannabis devra aussi être produit localement. Mais c’est toute une chaîne qui reste à fabriquer allant du producteur au consommateur : ce ne sera pas une mince affaire et un travail de «longue haleine» de l’aveu même du ministère de la Santé.
 
Source: lequotidien.lu
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Vers une légalisation du cannabis en Israel ?
Par mrpolo,
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ouvert la voie dimanche à la légalisation de la vente du cannabis récréatif selon «le modèle canadien».
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou souhaite s'inspirer du modèle canadien.[RASHIDE FRIAS / AFP]  
Une déclaration qui survient à une semaine d'élections législatives cruciales à sa survie politique. «Une commission de professionnels va étudier la possibilité d'importer le modèle canadien pour légaliser le marché du cannabis en Israël», a déclaré Benjamin Netanyahou sur sa page Facebook. 
 
Sous l'impulsion de son Premier ministre Justin Trudeau, le Canada était devenu en octobre 2018 le premier pays du G7 à légaliser la consommation du cannabis récréatif. L'âge minimal pour s'en procurer avait été fixé à 18 ans, sauf au Québec où il a été porté à 21 ans. Et la légalisation avait rapidement entraîné des ruptures de stock dans des boutiques, qui doivent obtenir un permis des autorités. La loi canadienne autorise aussi la production personnelle, mais limitée, de cannabis à usage récréatif.
  De son côté, Israël a déjà donné son feu vert à l'exportation de cannabis médical mais la production, la vente, l'achat et l'utilisation pour des usages récréatifs restent des infractions. 
 
Les condamnations liées au cannabis provoquent des «souffrances inutiles» selon Netanyahou
Selon l'Autorité de lutte contre la drogue, 27% des Israéliens fument au moins une fois par an du cannabis, mais ce pourcentage grimpe à 41% parmi les 18-25 ans. La législation sur la consommation a été assouplie juste avant les élections d'avril 2019, les Israéliens surpris à consommer n'écoperont les deux premières fois que d'une amende, sans inscription au casier judiciaire.
Benjamin Netanyahou a précisé qu'il souhaitait, avec ce projet, désengorger les tribunaux voire effacer les condamnations du casier judiciaire pour «les dizaines de milliers d'Israéliens condamnés pour utilisation personnelle ou possession de cannabis, ce qui provoque des souffrances inutiles».
  Oren Leibowitz, à la tête d'Ale Yarok («Feuille verte»), un parti dont l'un des principaux objectifs est de légaliser le cannabis, fera partie de cette commission qui sera dirigée par le ministre de la Justice Amir Ohana, a précisé Benjamin Netanyahou. «Feuille verte» ne présente pas de candidats aux élections du 2 mars, qui s'annoncent très serrées, mais compte néanmoins des milliers de supporters en Israël.
 
avec AFP
Source: cnews.fr
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