Bernard Rappaz arrête sa grève de la soif
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Le producteur valaisan de chanvre Bernard Rappaz incarcéré à la prison des Iles à Sion a cessé sa grève de la soif vendredi, trois jours après l'avoir entamée. Il a obtenu l'autorisation de téléphoner qu'il réclamait, selon Boris Ryser, un proche du chanvrier.
 
Source : Romandie.com
 
Boris Ryser est soulagé après la visite qu'il a pu rendre au détenu mardi. "L'avocat a obtenu que Bernard puisse avoir accès à un téléphone", a déclaré M. Ryser. Il a ainsi recommencé à boire vendredi soir, mais poursuit sa grève de la faim entamée à son retour en prison le 21 mai.
 
L'agriculteur avait demandé à pouvoir téléphoner à sa fille. Le refus des autorités l'avait poussé à durcir son action trois jours après son retour en cellule.
 
Condamné à cinq ans et huit mois de réclusion pour violation grave de la loi fédérale sur les stupéfiants, Bernard Rappaz a entamé sa peine le 20 mars. Il a immédiatement débuté une grève de la faim.
 
Le 9 mai, la conseillère d'Etat valaisanne en charge de la sécurité Esther Waeber-Kalbermatten a suspendu la peine pour des raisons de santé. Assigné à résidence, le chanvrier a été reconduit en prison le 21 mai et a débuté une nouvelle grève de la faim.
 
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Révolte des paysans de Ketama
Par Invité,
C’est un Editorial. Celui de l’hebdomadaire marocain, Tel quel, du 1er au 7 mai 2010. Il est signé par Ahmed R. Benchemsi.
 
Parce que le silence des médias français à propos de ces manifestations est insupportable. Parce qu’il est toujours bon de voir des éditorialistes affirmer des opinions réformatrices en matière de politique des drogues, en particulier pour le cannabis.
 
Source : Cannabis Sans Frontières
Voici donc un article, dont on peut penser que son auteur ne s’est pas croisé les pouces... On se demandera si les journalistes français n’ont pas mis une croix sur le sujet.
 

(cliquez sur l'article pour le lire)
 
 
N’oublions pas Chakib El Khayari
 
https://cannabissansfrontieres.org/local/cache-vignettes/L266xH150/arton247-f1ae8.jpg[/img]
 
Faudra-t-il qu’il y ait des soulèvements populaires, des émeutes, des morts, pour que l’Etat réalise enfin que la répression, seule, ne peut tenir lieu de politique ? Espérons que non. Et croisons les doigts...
 
Le site de soutien à Chakib El Khayari
 
 
A voir aussi:
 
► Pour la libération immédiate de Chakib el Khayari
► Le Maroc demeure l'un des plus importants producteurs de cannabis au monde (Onu)
 
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Pour un "cann’apéro" géant, partout en France !
Par Invité,
Si l’on comparait ? Et si à Rennes, à Montpellier, on testait le « cann’apéro bis" » ? Et si à Aubenas, Chambéry, Annecy, comme à Paris et partout en France, on se regroupait pour un « cann’apéro » géant, comme lors de la Marche Mondiale du Cannabis ou à l’occasion de l’Appel du 18 joint ? Le concept en est simple : désobéissance et convivialité revendiquées !
 
Source : Cannabis Sans Frontières
Face à ce qui s’apparente à des rassemblements « bon enfant », la dérive sécuritaire gouvernementale ne peut tolérer la manifestation d’un ennemi intérieur, fût-il incarné par la figure d’un « apéro géant » réunissant 10 000 personnes dans une ville de province, sans chef, sans parti, sans organisation. De ce qu’Hakim Bey nomme la TAZ... version franchouillarde !
 
Doublement étonnant quand on compare ces rassemblements spontanés avec l’échec retentissant de la mobilisation en mars et en mai pour le « No Sarkozy Day ». En 2010, il serait plus facile de réunir 10 000 personnes pour partager un « apéro », que de se rassembler pour dénoncer la dérive du national sarkozysme ! Triste constat.
 
Existe-t-il aujourd’hui une fronde qui ne s’exprime qu’en défiant les autorités au travers des « apéros géants » ? Et alors l’espace public, en démocratie, est-il la « propriété » de l’état ou celle des citoyens, du peuple ? On le voit, la « mode de l’apéro géant » relance fortement le bras de fer entre la population et l’état, et même au-delà, figure une forme de résistance passive et joyeuse s’opposant à la morosité sociale d’un système politique et économique en perdition.
 
Comme par hasard, un accident survenu en marge d’un dernier rassemblement met le feu aux poudres. Qu’on se rassure, le Ministre conduira prochainement une réunion de travail sur ce sujet. Faut-il lui rappeler que ce type d’accident mortel peut aussi se produire en marge du Tour de France, sans que les gros titres l’affichent en Une. « C’est l’alcool le responsable, pas Facebook, ni le fait d’avoir un rassemblement. Faut-il interdire les regroupements de plus de 2 personnes sur la voie publique ?" ironise t-on sur les forums internet.
 
Le parti de l’esprit "free"
 
A l’image des raves et de l’esprit « free party » des années 90, le phénomène des « apéros géants » illustre l’air du temps. Depuis 2004, les « sarkoval » ou les « techni-veaux » ont vidés l’esprit pirate de la scène techno pour la confiner dans des hangars ou sur des bases militaires. Les tests ADN routiers « antistup » génèrent une crainte compréhensible, avec la conséquence directe d’un retrait du permis de conduire – il est très facile d’être testé positif au cannabis, la substance la plus consommée parmi les drogues illicites. Un constat face à une répression aveugle.
 
Et puis quel est l’intérêt à se rendre au bar ou en boîte, avec des lois anti-tabac vous forçant à rester en terrasse avec vos amis fumeurs, alors que vous ne l’êtes pas, ou inversement ? Depuis quelques temps, les « free rave party » s’organisent en privé, et c’est à la maison qu’on se biture entre amis à mille lieues du préchi-précha de bon aloi d’une société hygiéniste. Les rassemblements conviviaux et gratuits n’existent quasi plus. L’esprit solidaire de la fête a laissé la place aux événements payants.
 
Il n’est pas étonnant que cette situation débouche sur un « apéro géant ». Il y a un pied-de-nez évident à la situation sociale et politique de la France en 2010.
 
Que la dernière transgression en vogue soit de « picoler en masse et massivement »,n’étonne pas puisque Sarkozy en 2007 osait prétendre que « le vin n’est pas une drogue » ou qu’ « il n’existe pas de drogues douces ou dures, il n’y a que des drogues illégales ». Au nom de l’identité nationale, on devrait s’enorgueillir de cette particularité, liée au vin et aux alcools. Bien qu’ on refuse encore d’ouvrir le débat sur la politique en matière de drogues.
 
Pour un internaute qui participait à « l’apéro géant » à Nantes, cette manifestation est une démonstration symptomatique : « Moi je vois des gens qui trouvent les moyens de se retrouver, de se rencontrer et de s’amuser ! Et je trouve ça bien au final, ce n’est sûrement pas parfait. Mais grâce au phénomène Facebook/Twitter, on s’aperçoit que les évènements collectifs se développent en quantité et en qualité de façon remarquable. Et que la génération Internet est sûrement plus solidaire et collective qu’elle ne le paraît pour les générations précédentes. »
 
Cela peut renvoyer au « binge drinking » -l’hyperalcoolisation- ,pratique qui se développe de manière inquiétante, et qu’il s’agirait de prévenir vraiment.
 
Seulement qui osera dire que cette situation n’est pas le produit d’une politique ? Qui osera mettre un doigt là où ça fait mal ? Peut-on dire que le « binge drinking », comme les « apéros géants » ne sont que les symptômes de l’interdiction, du rappel répétitif par la MILDT de la sanction pénale en guise de campagne de prévention, de la chasse à la boulette pour gonfler les statistiques ministérielles de la lutte contre la délinquance, de la lutte anti-cannabis !
 
Pour un "cann’apéro" !
 
La tentation devient grande alors de s’inscrire dans ces comportements à l’échelle macro : démontrons que la société française a totalement intégré l’usage du cannabis !, qu’elle est mûre pour un débat public ouvert et réellement contradictoire, sans présupposés pseudo moralistes et idéologiques.
 
Partout en France, organisons ces manifestations uniques et historiques.
 
Rassemblons-nous lors de « cann’apéro géant ». De 18h à 22h, partout sortons de la clandestinité, rassemblons-nous sur les places de centre-ville et donnons à voir un mouvement de contestation réel et constructif.
 
Affirmons incontestablement, le lien entre les quatre générations de "D’jeuns" de 20 ans qui ont eu à subir la loi du 31 décembre 1970.
 
Changeons cette situation ubuesque, mieux vaut "la prévention que la prison, la tolérance que l’exclusion".
 
 
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Affaire Rappaz: le chanvrier ne boit plus rien depuis six jours
Par Invité,
A nouveau en grève de la faim depuis son retour en prison vendredi dernier, Bernard Rappaz a entamé une grève de la soif lundi 24 mai, a indiqué un proche du chanvrier valaisan. Après six jours de détention, il aurait perdu cinq kilos.
 
Source : www.romandie.com
L'avocat Aba Neeman s'est dit étonné de l'incarcération de son client à la prison des Iles à Sion, établissement au régime plus dur que Crêtelongue. Il demandera des éclaircissements sur cette décision. Me Aba Neeman, qui n'a pas revu son client mais a reçu de ses nouvelles par courrier.
 
Le chanvrier a rédigé sa demande de grâce. Elle sera sur la table des députés au Grand Conseil lors de leur prochaine session dès le 15 juin prochain.
 
Condamné par le Tribunal cantonal à cinq ans et huit mois de réclusion, Bernard Rappaz avait déposé une demande de révision de procès le 1er février dernier. Après son incarcération, il a entamé une grève de la faim.
 
Au 49e jour de grève, la conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten a ordonné une interruption de peine. Le 21 mai dernier, après un peu moins de quinze jours d'assignation à résidence, le chanvrier a été reconduit en prison.
 
 
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Mick Jagger joue au sociologue...
Par Invité,
La légende des Rolling Stones Mick Jagger a interpellé certains représentants du gouvernement du Royaume-Uni en faveur de la légalisation de la marijuana et d'autres drogues sur une île britannique, pour voir si elle limite la violence
associée au commerce de stupéfiants.
 
Source : www.tokeofthetown.com

 
Le chanteur de rock, qui a été reconnu coupable de possession de marijuana dans les années 1960, a déclaré que les jeunes feront toujours l'expérience de substances psycho-actives, malgré les risques qui y sont associés.
 
Il demande instamment au gouvernement de légaliser la drogue sur l'île de Man, dépendance de la Couronne britannique dans la mer d'Irlande, afin de tester les conséquences de la légalisation.
 
Utiliser l’ile de Man comme terrain d’expérimentation pourrait aider à mieux étudier et comprendre les phénomènes de violence qui sont associés à la prohibition:
 
"La question de la légalisation des drogues est essentielle ... Vous tentez généralement ce type d'expérience à petite échelle... Vous savez, comme vous essayez de nouveaux produits dans une partie restreinte de la société, telle une île", a déclaré Mick Jagger à l'intervieweur Larry King..
 
"Et en Angleterre, ils essaient toujours de nouveaux téléphones mobiles dans l'île de Man," poursuit-il.
 
"Leur société est ouverte. Donc je l'ai dit, vous devriez essayer la légalisation des stupéfiants sur l'île de Man et voir ce qui se passe."
 
«Les êtres humains semblent avoir une propension à vouloir utiliser des substances psychoactives", a déclaré Mick Jagger.
 
"Il semble être dans notre nature de vouloir les utiliser."
 
"Et puis, vous obtenez également beaucoup de violence aux deux extrémités de la chaine producteur/vendeur-consomateur».
 
"Ainsi, on observe une grande violence liée à ce commerce dans les pays producteurs, comme au Mexique, et vous retrouvez cette violence au niveau des consommateurs qui tentent d'obtenir ces substances. C'est à cette portion de la chaine que la légalisation serait profitable, et, en conséquence, cela règlerait la violence à l'autre extrémité de la ligne d'alimentation. "
 
 
 
Traduis depuis l'anglais
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Un automobiliste sur deux positif à la drogue
Par Invité,
Les gendarmes s’en doutaient, les kits salivaires l’ont confirmé. Les automobilistes sont nombreux à conduire sous l’emprise de stupéfiants.Depuis janvier, un contrôle sur deux s’est révélé positif.
 
Source : www.leparisien.fr
https://www.leparisien.fr/images/2010/05/25/935290_06cb6e68-6782-11df-86e7-00151780182c_150x113.jpg[/img]Depuis leur mise en service fin 2008, les kits salivaires font des ravages. Dans l’Oise, le fameux test a déjà privé 372 automobilistes de leur permis de conduire. Et pour cause. Le procédé s’avère bien plus simple que son ancêtre, le test urinaire, qui exigeait la présence d’un médecin et l’installation contraignante d’un camion médicalisé sur le bord de route.
 
Conséquence de cette facilité d’utilisation, le nombre de dépistages monte en flèche. Tout comme le nombre de contrevenants.
 
Mais l’avènement du kit salivaire ne met pas en perspective une tendance nouvelle. A dire vrai, le kit ne fait que confirmer les soupçons des gendarmes : la conduite sous stupéfiants est devenue une pratique presque courante. « Le phénomène n’est effectivement pas nouveau, relève le lieutenant Delaporte, de l’escadron départemental de sécurité routière (EDSR). Dans les faits, les gens ne consomment pas plus qu’avant, seulement le kit salivaire nous permet enfin de quantifier le nombre d’automobilistes qui prennent le volant sous l’emprise de la drogue. »
 
Les statistiques sont éloquentes : l’usage de stupéfiants pointe désormais à la troisième place du hit-parade des infractions routières sanctionnées d’une suspension de permis. « L’alcool arrive toujours en tête, suivi des grands excès de vitesse, détaille-t-on du côté de l’EDSR. Mais c’est bien les stupéfiants qui connaissent la progression la plus spectaculaire. »
 
Secteur police et gendarmerie confondus, 923 contrôles ont été réalisés l’an passé. Sur ces 923 contrôles, 309 se sont révélés positifs, soit près d’un tiers. Et la tendance se confirme en 2010. Depuis janvier, 129 des 276 tests effectués ont prouvé l’usage de drogue. Autrement dit, un automobiliste dépisté sur deux est positif au cannabis, à la cocaïne, aux amphétamines ou aux opiacés.
 
Il convient cependant de nuancer ces chiffres. Vu leur prix — 13 € pièce — les kits salivaires ne sont dégainés qu’en cas de doutes persistants. « Le test salivaire intervient souvent comme une confirmation, note le lieutenant Delaporte. Avant de l’utiliser, nous soumettons la personne au test dit de Romberg. On lui demande par exemple de fermer les yeux et de basculer la tête en arrière. Si les paupières sont animées d’oscillations incontrôlées, c’est déjà un signe. On vérifie aussi la dilatation des pupilles grâce à un faisceau lumineux… »
 
Le test salivaire est efficace quarante-huit heures après la consommation et même au-delà. Des traces de stupéfiants peuvent même être décelées un mois après absorption lors des prises de sang et des contrôles urinaires.
 
DAVID LIVOIS | 25.05.2010, 07h00
 
 
 
A voir aussi:
 
► Tests salivaires non-fiables
► Cannabis au volant : le succès mitigé des tests salivaires
► Biais dans les tests de dépistage
 
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Bernard Rappaz retourne en prison.
Par Invité,
Le producteur de chanvre valaisan est remis de sa grève de la faim.
 
Bernard Rappaz a été reconduit en prison. Le producteur de chanvre valaisan, condamné à une peine de 5 ans et 8 mois de réclusion, s'est vu refuser une prolongation de l'interruption de sa peine B.Rappaz avait obtenu le 10 mai une interruption de peine de 15 jours pour raison médicale suite à une grève de la faim. Assigné à résidence, il avait demandé un délai supplémentaire de 35 jours pour se remettre complètement. Le département valaisan de la sécurité, des affaires sociales et de l'intégration a justifié sa décision en expliquant que la santé et la vie de Bernard Rappaz ne semblaient plus menacées.
 
Source : www.tsr.ch
Si Bernard Rappaz recommence sa grève de la faim, refusant toute réanimation en cas de nécessité, la conseillère d'Etat PS valaisanne Esther WaeberKalbermatten respectera sa volonté et le laissera mourir. C'est ce qu'elle a affirmé vendredi à Sion. La cheffe du département de la sécurité, des affaires sociales et de l'intégration n'interrompra plus la peine du chanvrier, comme elle l'avait ordonné au 49e jour de sa grève de la faim. La conseillère d'Etat espère toutefois ramener B.Rappaz à la raison, jugeant qu'il a tort de jouer ainsi avec sa santé et avec les nerfs de sa famille.
 
A voir aussi
 
► Bernard Rappaz demande une prolongation de son congé
► "Je ne peux pas laisser mourir quelqu'un"
► Video: Interview croisée de Bernard Rappaz, le célèbre chanvrier et de la conseillère d'état valaisanne en charge de la sécurité, Esther Waeber-Kalbermatten (allez directement à 11:10 min)
► Bernard Rappaz de retour à la maison
 
https://www.cannaweed.com/upload/server8/541381.png[/img]
 
Un facebook de soutien à Bernard Rappaz est en ligne. (déjà plus de 3000 membres)
 
 
Participez au sondage disponible sur le site LeNouvelliste.ch:
 

 
Pour participer au sondage, regardez bien sur le panneau de gauche du site LeNouvelliste.ch.
 
 
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Le chanteur STING s’engage pour une nouvelle politique sur la drogue
Par Invité,
Sting, le musicien du groupe Police et l’acteur mythique de Quadrophenia, déjà connu pour ses prises de position avant-gardistes est membre d’honneur du DPA, premier réseau américain pour la promotion d'alternatives nouvelles dans la lutte contre la drogue. Il s’exprime aujourd’hui pour réclamer une nouvelle politique de prise en charge de la toxicomanie mettant en avant information des jeunes et accès au traitement.
 
Source : www.santelog.com
https://img43.imageshack.us/img43/708/stingi.jpg[/img]Le Drug Policy Alliance (DPA) travaille à une nouvelle politique vis-à-vis des drogues fondée sur la science, la compassion, la santé et des droits de l'homme.
 
 
 
Son constat et sa déclaration: “Les libertés civiles ont été bafouées, l’application de la loi anti-drogue a été militarisée. Des centaines de milliards de dollars, des dollars refusés auxpriorités comme la pauvreté et la pollution - ont été dépensées. Les personnes qui avaient besoin d'aide et de médicaments ont été traitées comme des criminels au lieu d’être soignées. Pendant ce temps, les ressources pour lutter contre la criminalité réelle ont été considérablement diminuées. La lutte contre la drogue n'a pas empêché les gens de consommer des drogues ou des médicaments vendus dans la rue”. “Qu'il s'agisse de musique, de militantisme ou de vie quotidienne, l'idéal auquel j'ai toujours aspiré est un défi constant – celui de prendre des risques, de sortir de ma zone de confort, d'explorer de nouvelles idées. Je vous écris parce que je crois que les États-Unis doivent revoir cette question aujourd’hui encore intouchable en politique: la lutte contre la drogue”.
 
 
 
La guerre contre la drogue a échoué - mais c'est pire que cela. Il est activement nuire à notre société. Les crimes violents sont en plein essor dans l'ombre pour que le commerce de la drogue a été expédiée. Les gens qui en ont réellement besoin d'aide ne peut pas l'obtenir. Ni les personnes qui ont besoin peut marijuana médicale pour traiter des maladies terribles. Nous dépensons des milliards, en remplissant nos prisons avec les délinquants non violents et de sacrifier nos libertés.
 
 
 
Sting se réfère des travaux d’Ethan Nadelmann, le fondateur et directeur exécutif de la Drug Policy Alliance, diplôme de Harvard et de la London School of Economics, ex-professeur à l'Université de Princeton, spécialiste de la politique des médicaments et auteur de “Cops Across Borders”, la première étude de l'internationalisation de l'application de droit pénal américain. Ethan Nadelmann est aujourd’hui considéré comme "l'homme de pointe" et de réforme de la politique de lutte contre les drogues. Ce spécialiste considère aujourd’hui que la lutte contre la drogue aux Etats-Unis est un échec absolu dont le coût pour la société est de plus en plus insupportable et absolument injustifiable.
 
 
 
“Il est temps de sortir de notre “zone de confort” et d'essayer quelque chose de nouveau”, prèche Sting. L'accent doit être mis sur la réduction des méfaits de la drogue plutôt que sur son interdiction obsessionnelle et inutile et sa répression. Défendre le traitement, développer des programmes efficaces pour informer les jeunes sont les nouvelles alternatives. “Le président Obama a déclaré ouvertement que la lutte contre la drogue est un échec. Une loi visant à décriminaliser la marijuana est en cours au Capitole”.
 
 
 
Mais ce changement est loin d'être garanti, conclut Sting. En effet, les échos de la vieille politique d'intimidation et de démagogie longtemps caractéristiques de la lutte contre la drogue peuvent encore être entendus. “Nous devons tous travailler pour faire de cette question une priorité et que soient mises en place des alternatives significatives et raisonnables”.
 
 
 
Sources: Pierre Chapard/ASUD, DPANetwork, Huffington Post, mise en ligne Alexis Yapnine, Santé log, le 16 mai 2010 (Visuel Virgin)
 
 
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Le cannabis rend-il les sportifs plus performants ?
Par Invité,
Hallucinations, troubles de la coordination… au vu de certains de ses effets, les pouvoirs du cannabis à doper les performances sportives semblent minces. Pourtant, le cannabis était présent dans la moitié des 231 cas de dopage recensés en 2008 (Agence française de lutte contre le dopage).
 
Source : www.lunion.presse.fr
Toutes les disciplines sont concernées, du sport collectif à la performance individuelle. Selon Yves Jacomet, psychiatre et biologiste du sport, certains sportifs sauraient adapter leur consommation en vue de l'amélioration de performances. Ceux-là « fument ou inhalent peu, juste assez pour ressentir les effets décontractant. L'athlète peut fumer quelques heures avant la compétition, pour voir les effets s'estomper dès la fin de l'échauffement ». L'objectif ? Eviter les symptômes du stress (tremblements, par exemple), synonymes de contre-performance. Mais en termes de performances physiques pures, le cannabis n'apporte aucun effet dopant. De plus, le risque de dépistage est énorme, car, si les effets disparaissent sitôt le produit éliminé du sang (3 heures maximum), les composés stockés dans les tissus adipeux et le cerveau sont éliminés dans l'urine progressivement (jusqu'à 4 jours après la consommation).
D'après L.F.
 
 
A voir aussi
 
► HC Sierre: Patrick Krüger positif au cannabis!
► Phelps privé de Corn Flakes: les fumeurs boycottent Kellogg's
► Kellogs vire son champion pour une douille
 
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L’interdiction des coffee shops aux étrangers devant la justice européenne
Par Invité,
Fin avril se sont tenus devant la Cour de justice de l’Union européenne les débats qui pourraient ouvrir la voie à l’interdiction aux étrangers des fameux coffees shops néerlandais, où le cannabis est en vente libre. Le dossier Josemans contre Maastricht oppose un propriétaire de coffee shop de la ville frontalière de Maastricht à la municipalité et, au-delà, aux gouvernements néerlandais, français, belge et allemand.
 
Source : blogs.lesinrocks.com/droguesnews
En 2006, la mairie de Maastricht, située à la frontière belge et à seulement une demi-heure de route de l’Allemagne, prend un arrêté pour interdire l’entrée des coffee shops aux résidents étrangers. Peu de temps après, la police trouve deux étrangers dans le coffee shop Easy Going de Marc Josemans, qui est également le leader de l’association régionale des propriétaires de coffee shops. L’occasion pour la ville de tester la validité de son arrêté, son application ayant été suspendue le temps que ce dossier soit tranché.
 
Certains politiciens voudraient inclure dans le système néerlandais, qui autorise la vente de cannabis au travers des coffee shops, des mesures visant à lutter contre le « tourisme de la drogue ». Mais ces mesures entrent en contradiction avec la libre circulation des biens et des personnes au sein de l’Union européenne. La question qui est portée devant la Cour de justice de l’UE est aujourd’hui de savoir si le Marché unique s’applique également à l’industrie du cannabis, qui n’est pas légale mais seulement tolérée par le gouvernement.
 
https://blogs.lesinrocks.com/images/2010/05/Easygoing-150x150.jpg[/img]L’avocat de Josemans, Andre Beckers, avance que le cannabis est un bien comme un autre et doit être traité comme tel. Mais pour Sander Lely, qui représente la ville de Maastricht, il s’agit de « contrebande » qui ne peut être concernée par la législation sur les biens licites.
 
Les gouvernements belge et néerlandais soutiennent ce point de vue, affirmant que l’interdiction des coffee shops aux étrangers est une mesure importante de maintien de l’ordre au sein de l’Union. Le représentant des autorités belges a ainsi demandé à la Cour de prendre en considération la nuisance que représentent les fumeurs de cannabis français traversant la Belgique en voiture, le trafic de drogues et les fumeurs retournant chez eux en conduisant sous l’emprise de stupéfiants.
 
Le représentant de la Commission européenne, Hubert van Vliet, a toutefois mis en garde sur les éventuelles conséquences si la Cour venait à considérer que les coffee shops ne sont pas concernés par les lois européennes:
 
« Tout ce qui se rapporte aux coffee shops serait alors également exclu du droit européen. Quelles seraient les conséquences pour les travailleurs frontaliers qui y sont employés? La libre circulation des capitaux pourrait également être affectée, seuls les Néerlandais pouvant posséder des coffee shops. »
 
Van Vliet a fait référence à un récent arrêt de la Cour concernant les prostituées polonaises aux Pays-Bas. La Cour y affirme qu’un membre de l’Union ne peut autoriser ses ressortissants à diriger un commerce qu’il interdit aux autres ressortissants de l’Union. Le représentant de la Commission a enfin demandé pourquoi d’autres mesures moins problématiques n’ont pas été prises:
 
« La Commission ne s’oppose pas à une expérimentation en soi. Mais pourquoi d’autres mesures moins contraignantes n’ont-elles pas été essayées? Par exemple les cartes de membre. Ou la réduction des quantités autorisées par client, de 5 à 3 grammes par exemple. Ou encore l’obligation pour les clients de consommer sur place ce qu’ils ont acheté. »
 
Aucune date n’a été donnée pour l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne, qui a toutefois affirmé qu’elle se déciderait rapidement. Une fois l’arrêt de la Cour rendu, le cas retournera devant la justice néerlandaise. Le Conseil d’Etat devrait rendre un avis définitif avant la fin de l’année. D’ici là, les mesures visant à éloigner les étrangers des coffee shops resteront en attente.
 

 
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