Amsterdam veut tester le coffee shop à emporter
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

D’après un plan d’action révélé la semaine dernière, la ville d’Amsterdam envisage de tester de nouvelles règles pour les coffe shops. Sous la mandature de Job Cohen, la ville a par le passé fermé de nombreuses boutiques où l’on vend librement de la marijuana, mais ce dernier est tout de même considéré comme un partisan de l’expérience néerlandaise de vente régulée de drogues douces.
 
 
 
Ces nouvelles mesures visent à répondre aux critiques sur les troubles à l’ordre public que causent les coffee shops. Leurs détracteurs se plaignent en effet des consommateurs qui trainent dans les rues et représentent une nuisance.
 
Deux types de coffee shops verraient le jour: ceux dans lesquels on ne consommera que sur place et ceux dans lesquels on ne vendra qu’à emporter. Ce plan ne prendra pas effet avant qu’une étude complète ne soit menée sur les problèmes actuels des coffe shops, soit au plus tôt l’année prochaine.
 
Ces mesures interviennent alors que qu’une campagne vise à réduire le nombre de coffees shops et à restreindre leur accès aux seuls citoyens néerlandais.
 
Source : Drogues News
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La marijuana derrière le volant
Par Invité,
Une étude réalisée par l’Hôpital Hartford démontre que conduire sous l’influence de la marijuana ne modifie pas son aptitude à prendre le volant.
 
Surprenant.
 
Toutefois, les sujets se laissaient plus facilement distraire sous l’effet de la drogue.
 
Une recherche menée par l’Hôpital Hartford et le Carver College of Medicine de l’Université de l’Iowa consistait à simuler une expérience de conduite à l’aide de 50 hommes et 35 femmes ayant tous consommé la substance au cours du mois précédent.
 
Dans un simulateur de conduite, les sujets étaient soumis à des situations de collision et de distraction au volant. Certains sujets avaient reçu des cigarettes placébos; à l’exception de certains directeurs de recherche, personne ne savait qui était sous l’effet et qui ne l’était pas.
 

 
Ainsi, pour ce qui était d’éviter les collisions, il n’y avait pas de différence réelle entre les sujets.
 
Les essais portant sur la distraction ont démontré que les sujets sous l’influence de la drogue compensaient leur réaction plus lente en ralentissant dans certaines parties de la simulation et que leur degré de distraction était négligeable.
 
Selon la chercheuse Beth Anderson, « les résultats n’impliquent pas qu’il n’est pas dangereux de conduire sous l’effet de la marijuana, surtout puisque nous savons que les gens ne s’en tiennent pas qu’à ça. » Elle a noté que la présence d’autres passagers, l’écoute de musique, l’utilisation d’un téléphone cellulaire ou l’envoi de messages textes peuvent augmenter le degré de distraction du conducteur et poser un risque.
 
Source : Auto123.com
 
Source : source anglaise merci Corium
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Bernard Rappaz a été hospitalisé à Genève
Par Invité,
Le chanvrier valaisan Bernard Rappaz, en grève de la faim depuis son retour en prison à Sion le 21 mai dernier, a été hospitalisé une nouvelle fois, selon une information de la TSR. Sa demande en grâce ne sera pas examinée par le Grand Conseil valaisan avant l'automne.
 
Source : www.tsr.ch
 
Très affaibli par près de trois semaines de grève de la faim, Bernard Rappaz a été placé lundi en soins médicalisés aux Hôpitaux Universitaires de Genève, a expliqué son avocat Aba Neeman. Son hospitalisation a été décidée car sa pression artérielle est tombée au-dessous du seuil acceptable pour un maintien en prison, à savoir 100, a-t-il précisé.
 
Le chanvrier valaisan avait également entamé une grève de la soif pour protester contre la dureté de son régime d'incarcération à la prison des Iles à Sion. Entendu par les autorités, il avait mis un terme à cette action le 28 mai, trois jours après l'avoir commencée. Selon un de ses proches, Bernard Rappaz avait obtenu l'autorisation de téléphoner qu'il réclamait.
 
Condamné à cinq ans et huit mois de réclusion pour violation grave de la loi fédérale sur les stupéfiants, Bernard Rappaz a entamé sa peine le 20 mars. Il a immédiatement débuté une grève de la faim. Le 9 mai, la conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten a suspendu la peine pour des raisons de santé. Assigné à résidence, le chanvrier a été reconduit en prison le 21 mai et a débuté une nouvelle grève de la faim.
 
dk
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Du cannabis génétiquement modifié en France ? Du foin !
Par Invité,
L'association Familles de France a publié récemment un communiqué affirmant qu'il circulait en France du cannabis génétiquement modifié. Pourtant, de nombreux experts réfutent cette thèse.
 
Source : NouvelObs.com
 
L'association Familles de France a publié le 20 mai dernier un communiqué alarmiste affirmant que du cannabis génétiquement modifié circulerait en France. Selon elle, "pour rendre les petits consommateurs accro, c’est à dire dépendants, il n’y a pas mieux que d’augmenter la dose de produit toxique, le THC (TetraHydroCannabinol) dans la plante. Le haschich proposé aux jeunes est OGM et contient désormais des concentrations de THC qui sont passées de moins de 5% à 35-40%".
 
Cette annonce apparaît inquiétante alors que la France compte 1,2 million de consommateurs réguliers (chiffres de l'OFDT, ndlr).
 
Pourtant, les différents experts interrogés par Nouvelobs.com réfutent les propos de Famille de France.
 
 
 
"Ce qui est commun c'est la sélection"
 
Ni l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), ni l'Institut national de la police scientifique (INPS), ni Jean-Pol Tassin, directeur de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et expert des questions relatives aux drogues et aux dépendances, n'ont constaté l'existence de cannabis génétiquement modifié.
 
Il semblerait que l'utilisation par Familles de France de l'expression OGM soit mal utilisée. Jean-Pol Tassin souligne ainsi que "ce phénomène de cannabis boosté est vieux et très courant". Mais booster ne signifie pas "modifier génétiquement". "Ce qui est commun, c'est la sélection du cannabis, qui permet d'obtenir un produit de meilleure qualité".
 
Plus encore, selon le directeur de recherche à l'Inserm, cette nouvelle paraît très peu vraisemblable. "Pour modifier génétiquement du cannabis, il faut des capacités techniques énormes. Des laboratoires, des chercheurs, de l'argent…", estime-t-il.
 
Jean-Pol Tassin insiste également sur les taux de THC avancés par l'association. Le THC ou tétrahydrocannabinol est une des molécules contenue dans le cannabis possédant un caractère psychotrope. Pour rappel, Familles de France affirme que les concentrations de THC pour le haschich sont passées "de moins de 5% à 35-40%". Or, selon le directeur de recherche à l'Inserm, seule l'huile de cannabis peut avoir des taux supérieurs à 40%.
 
Il existe en effet trois formes différentes de cannabis : la marijuana (l'herbe), le haschich (la résine) et l'huile de cannabis.
 
 
Le taux moyen de THC se situe entre 8% et 10%
 
Sur les taux de THC, l'OFDT indique que la teneur moyenne pour la résine et l'herbe "se situe, selon les sources, entre 8% et 10%". Et si l'Observatoire note l'apparition de produits fortement dosés ces dernières années, les concentrations ne dépassent cependant pas les 20%.
 
Aussi, Laurence Dujourdi, experte dans le domaine de l'analyse des stupéfiants au laboratoire de Lyon de l'INPS, indique qu'il n'y a pas eu d'évolutions aussi importantes des taux de THC ces dernières années. Et de citer en exemple : "de 1992 à 2010, le taux moyen pour la résine est passé de 8% à 10%". Elle souligne également que la concentration de THC pour l'herbe est "plus difficile à évaluer car il faut prendre en compte le stade de maturité de la plante". En clair, selon que la marijuana soit sèche ou plus fraîche, son taux de tétrahydrocannabinol sera différent. Laurence Dujourdi note tout de même que la moyenne des taux de l'herbe se situe autour de 10%.
 
L'expert de la police scientifique souligne en revanche que des échantillons très fortement dosés circulent en France, mais "c'est très rare, et surtout ce n'est pas une nouveauté".
 
Par ailleurs, un salarié anonyme d'une seed-bank (semencier) basé à Amsterdam affirme que "le cannabis que fumait les hippies dans les années 60 était aussi fort que ce qui circule aujourd'hui". Il ajoute "qu'il n'existe pas de producteur, petit ou grand, qui cultive du cannabis OGM". Pour le moment, du moins.
 
La thèse du cannabis génétique n'est donc qu'une vaste fumisterie.
 
Contactée à plusieurs reprises par Nouvelobs.com, Familles de France n'a pas souhaité nous répondre.
 
(Emilie Jardin – Nouvelobs.com)
 
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Lettre ouverte à l’Académie de médecine
Par Invité,
En février dernier, l’Académie de médecine s’opposait une nouvelle fois à l’usage thérapeutique du cannabis. Cette institution a déjà montré qu’elle était déconnectée des réalités de terrain, préférant une idéologie sécuritaire que nous avons déjà dénoncée. Alors que l’Académie s’apprête à émettre un avis sur les salles de consommation à moindre risque, Act Up-Paris l’interpelle publiquement.
 
Source : Act Up
 
Mesdames, Messieurs,
 
Le 23 février 2010,vous avez pris position contre le cannabis à usage thérapeutique.
 
Les thèses que vous véhiculez sont archaïques. Ainsi, vous supposez fondée la « théorie » de l’escalade qui voudrait que, nous malades, en commençant la consommation du cannabis, serions indubitablement conduits à consommer par la suite d’autres drogues. Cette vision des choses n’a pas le moindre fondement sérieux. Alors que cette théorie de l’escalade a depuis bien longtemps été reléguée au rang de mythe par les professionnels de l’addictologie, vous en agitez l’épouvantail afin de valider vos « recommandations ».
 
Vous appuyez vos propos sur l’incertitude de la qualité et des quantités de cannabis que nous pourrions prendre, nous malades, alors qu’un accès encadré à ces produits résoudrait ces problèmes. La légalisation de l’usage de cannabis thérapeutique nécessite la mise en place d’un système de distribution contrôlé. C’est bien ce système de distribution qui lèverait les inquiétudes que vous avez. En mélangeant les discussions sur le produit et le dispositif qui l’accompagne, vous témoignez d’un manque de rigueur consternant.
 
En contestant l’efficacité thérapeutique du cannabis, maintes fois prouvée par de nombreuses études et approuvée dans de nombreux pays d’Europe et au-delà, vous niez l’amélioration du confort de vie que pourrait apporter le cannabis thérapeutique à d’innombrables malades atteints du VIH/sida. Comme si nous, personnes séropositives sous traitement antirétroviraux, avec des effets secondaires lourds, n’avions pas besoin de tout ce que la science peut nous offrir.
 
A la place, vous nous condamnez à la délinquance, à l’illégalité. Vous nous forcez, nous personnes malades, à aller chercher dans la rue la solution thérapeutique à laquelle nous avons droit et que notre état de santé recommande, au risque de nous faire agresser, voler, manipuler. Outre que vous entretenez ainsi de fait les trafics et le commerce parallèle, vous nous mettez dans une situation de plus grande fragilité encore, tant économique que sociale.
 
La précarité dans laquelle nous nous trouvons se voit dès lors renforcée par vos propos ignorants, qui, loin du droit fondamental qu’est la Sécurité Sociale, nous forcent à recourir au marché noir pour obtenir un support thérapeutique auquel, dans d’autres pays, nous aurions droit. Nous sommes appréhendéEs, fouilléEs, incarcéréEs, jugéEs et souvent condamnéEs au détriment de nos vies professionnelles et sociales, au détriment de notre santé. Combien de malades sont obligés de se cacher de leurs proches, de leurs collègues, de leur médecin !
 
Nous n’avons choisi ni les effets secondaires de nos traitements, ni l’inefficacité des traitements plus conventionnels que le cannabis. L’usage de ce dernier à visée thérapeutique peut constituer une réponse, et nous exigeons de pouvoir en bénéficier.
 
Dans peu de temps, vous devrez vous positionner sur les salles de consommation de drogues à moindre risque. Nous attendons que vous dépassiez vos propres préjugés, que vous ne restiez pas piégés dans votre position moralisatrice. Nous espérons que vous sortirez de votre tour d’ivoire pour considérer la réalité de terrain et que vous baserez votre avis non seulement sur les nombreuses études existantes en la matière ainsi que sur leurs résultats probants, qui attestent incontestablement du bien-fondé d’un tel dispositif, mais aussi sur les témoignages des usagErEs de drogue et des acteurs de la réduction des risques.
 
Soyez-en sûrs : plus que jamais, Act Up Paris reste vigilant.
 
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Requête de Grâce du chanvrier Bernard Rappaz
Par Invité,
Envoyée, pour info, aux membres du Grand Conseil valaisan.
 
 
Source : rappazbernard.romandie.com
 
I. HISTORIQUE
 
1. Une vie de militant engagé
 
L’analyse de mes activités passées, démontre mon engagement constant pour une société plus juste, plus équitable, non-violente et écologique.
 
En effet, dès les années 1970, j’ai œuvré comme secrétaire du Mouvement Valaisan d’actions non-violentes. (Soutient aux objecteurs de conscience, organisation de débats publics et médiatisés sur la non- violence active, etc.…).
 
Ensuite, j’ai participé activement à la mise sur pied des festivals alternatifs gratuits de Sapinhaut. A cette occasion, de nombreux stands d’information furent mis sur pied ainsi que l’organisation de débats contradictoires et démocratiques.
 
Actif également dans l’ouverture du premier magasin du Monde en Valais! La Boutique Ouverte de Sion. Fort engagement dans le comité valaisan soutenant la première initiative contre l’exportation d’armes. Pionnier de l’agriculture biologique valaisanne et pionnier des énergies douces (éolienne et solaire). Là, j’ai commencé à déranger les autorités valaisannes en place, en gagnant le recours qui m’a permis d’installer les premiers capteurs solaires et la première éolienne de mon canton.
 
Engagé sur les problèmes paysans, je fus secrétaire de l’Union des Producteurs Valaisans, du Syndicat des producteurs, vice-président de l’Union des Producteurs Suisses devenue Uniterre.
 
Ces activités débouchèrent sur diverses actions : Association contre les émanations nocives (fluor), contre le projet Hydro-Rhône (une douzaine de barrages prévus sur le Rhône), contre l’autoroute A9 devenue bien plus intégrée que le projet initial, l’action des pêches du Grand St Bernard ou l’occupation d’une porcherie industrielle, etc.…
 
Actif également sur la plateau du Larzac en France contre l’extension d’un camp militaire et à Crey-Malville contre la construction du surgénérateur nucléaire.
 
 
Actif encore comme journaliste à l’Union et à Combat Non-violent devenue le Rebrousse poil.
 
Toutes ces activités recouvrent les droits humains, l’écologie et la paysannerie.
 
 
2. Pionnier du chanvre.
 
Parce que le chanvre fait partie de notre passé et de notre patrimoine.
 
Parce qu’il n’y a jamais eu de mort due au chanvre récréatif, car le T.H.C, sa seule substance psycho active n’a pas de dose létale
 
Pourtant, malgré que notre société règlemente , à juste titre, l’usage de deux drogues dures, alcool et tabac, responsables de plus de 13’0000 décès annuels en Suisse, il m’apparaît comme une injustice le sort réservé aux consommateurs de chanvre récréatif (cannabis) par l’emprisonnement, l’empêchement aux études et la perte d’emploi.
 
Parce que le chanvre est une plante écologique supportant le froid, la sécheresse et l’inondation et se cultive sans engrais chimiques et sans pesticides (fongicides, insecticides et désherbants).
 
Son potentiel est fantastique.
 
Thérapeutique : Bon marché, naturel, sans accoutumance, il soigne et améliore la santé dans une large palette (cancer, sida, glaucome,sclérose en plaque).
 
Alimentaire : Le chènevis contient autant de protéines que le soja mais elles sont plus digestibles. On peut en faire du lait et du tofu. Son huile a une composition idéale pour la santé humaine (riche en oméga 3 et 6 ainsi qu'en acide gamma-linolénique) et n’a pas son pareil. C’est une alternative à l’huile de palme.
 
Construction : Le béton de chanvre (chènevotte et chaux) et l’isolation végétale (filasse) sont des alternatives au ciment et à la laine de verre, avec en plus un bilan CO2 positif.
 
Aromatique : Productif en huile essentielle, fixateur du goût et de l’odeur.
 
Textile : Une alternative au coton.
 
Papier :Il produit un papier de haute qualité et donne 4 à 5 fois plus de cellulose à l’hectare par année que la forêt primaire.
 
Animaux : Procure la meilleure des litières pour l’absorption de l’humidité et des odeurs.
 
Industriel : Cellulosique et plastic végétal performant (léger, solide, ne brûle pas et ne dégage pas de fumée) et biodégradable à l’eau, utilisé dans l’industrie automobile et aéronautique comme isolant, plaquettes de freins (alternative à l’amiante) et carrosserie.
 
Énergie : Il développe la plus grande biomasse, en un minimum de temps, sous nos latitudes. Et se révèle un plante -carburant efficace.
 
Récréatif : Sans dose létale ni accoutumance physique, comme les drogues dures mortelles (alcool, tabac, héroïne, cocaïne et autres substances chimiques).Le chanvre, indépendamment de son taux de T.H.C. demeure la drogue douce par excellence.
 
 
 
II. COMBAT JURIDIQUE
 
Convaincu de notre système démocratique, j’ai fondé la coordination suisse du chanvre et l’Association Suisse des Chanvriers.
 
Mes activités se sont heurtées à l’interprétation très relative de la loi fédérale sur les stupéfiants qu’en a fait certaines autorités représentant une certaine justice.
 
Sinon comment expliquer qu’un simple citoyen puisse obtenir 17 fois gain de cause au Tribunal Fédéral ? Cette « justice » valaisanne se montre revancharde et vengeresse. Elle a développé un processus de diabolisation. Je cite notamment, en exemple, ma dernière condamnation à la peine colossale de 5 ans et 8 mois où pour me diaboliser, ils m’ont également condamné pour :
 
1. Lésions corporelles simples.
 
Une gifle donnée à mon ex-belle fille… et les policiers me diront , après enquête, que jamais un juge valaisan ne donnera suite à cet acte. Et pourtant ! Ce fait sera retenu.
 
2. Gestion déloyale aggravée.
 
Aucune plainte déposée, aucun préjudice pour personne, puisque je possédais le 100% de ma SARL Valchanvre et ma ferme Oasis. On me reproche d’avoir établi un système de vases communicants entre ma ferme et ma société. De l’argent aurait passé de ma main gauche à ma main droite. Je faisais confiance au comptable et à la fiduciaire….et les choses n’ont pas été comptabilisée de manière correcte.
 
3. Blanchiment d’argent.
 
Vendre du chanvre sur factures, encaisser le fruit de ces ventes sur comptes C.C.P. et bancaires, tout en payant T.V.A. et impôts, cela s’appelle quand même blanchiment d’argent.
 
 
4. Violation grave de loi fédérale sur l’assurance vieillesse et survivants. Violation de la loi fédérale sur l’assurance invalidité. Violation de la loi fédérale sur les allocations pour perte de gain. Violation de loi fédérale sur l’assurance accidents.
 
Tout ça car j’ignorais devoir déclarer les ouvriers, au bénéfice d’un emploi à plein temps, et qui travaillaient sur ma ferme, uniquement les samedis et pendant leurs congés, donc dans leur temps libre.
 
5. Violation grave des règles de la circulation routière.
 
Comme tout citoyen responsable d’un excès de vitesse, je me suis acquitté d’une amende, d’un retrait de permis de conduire et d’un cours de rattrapage théorique.
 
Etre recondamné pour cette faute équivaut à une injustice supplémentaire et à une double peine.
 
 
 
III. PROCESSUS DE DIABOLISATION
 
Celui-ci passe aussi par les nombreux communiqués de presse tendancieux et mensongers divulgués par la police et le procureur.
 
En exemple,je cite l’affaire de Chavalon:
 
1. En 2001, un juge valaisan organise une descente de police comprenant 102 policiers ! Alors qu’une paire aurait suffit, sachant que je ne suis jamais armé et non-violent, qu’en plus je me rends à toutes convocation policière. Pour sa campagne de presse, mieux valait augmenter la présence policière, dans l’unique but de faire paraître l’affaire comme grave !
 
2. Le dépôt était sécurisé, une alarme téléphonique aurait signalé toute intrusion au poste de police de Martigny. Il suffisait au juge de changer la serrure pour obtenir un lieu de dépôt sûr et sous son séquestre judiciaire. Mais il choisit de faire transporter à grands frais une cinquantaine de tonnes de chanvre dans l’usine désaffectée de Chavalon. La location de l’usine reviendra 4 fois plus cher que notre dépôt de Charrat. De plus, une multitude de voleurs iront se servir au nez et à la barbe de la police et du juge… « deux tonnes envolées. Plus tard le Tribunal Fédéral déclara ce séquestre illégal et que toute la marchandise devait être rendue.
 
3. Dans leur communiqué, police et procureur, parlent de 50 tonnes qui valent 50 millions! Tout a été calculé à 1000frs le kilo. Ces chiffres seront repris par les médias sans qu’ils en contrôlent le bien fondé. Ce séquestre illégal verra sa fin après 3 ans d’attente suite à une décision du Tribunal Fédéral admise après encore une année d'attente par le juge valaisan.
 
Or que représentaient ces 50 tonnes ?
 
25 tonnes de tisane pauvre en T.H.C. et destinée au marché de gros (Coop, Migros). Valeur 30frs/kg.
 
5 tonnes de chènevis: valeur 3frs/kg.
 
7 tonnes de tourteaux:valeur 3frs/kg.
 
1 tonnes de résine, huile riche en T.H.C., teinture mère et fleurs.
 
12 tonnes de chanvre entier de la récolte de l’année (tiges, feuilles et fleurs) destinée à la distillation à la vapeur pour l’extraction d’huile essentielle.
 
Je peux donc prouver qu’au total la valeur n’excède pas 1 million de francs 500’000.
 
La vraie valeur de ce stock et le fait que le juge a du m’en rendre l’intégralité ont été passé sous silence. Pourtant ce séquestre illégal m’a été facturé en toute légalité; transport à grands frais, stockage de 3 ans à 3000frs par mois alors que le dépôt de Charrat coûtait 800frs par mois.
 
En raison de mauvaises conditions de stockage (chaleur et rongeurs), les 25 tonnes de tisane ont été perdues, de même les 5 tonnes de chènevis et les 7 tonnes de tourteaux et la distillation a obtenu des rendements à la faiblesse inhabituelle.
 
Ce séquestre illégal a provoqué une perte sèche de plus d’un million deux cent cinquante mille francs qui ne sera jamais remboursée !
 
 
4. FAILLITE ET PEINE COLOSSALE
 
1. Faillite double
 
Le séquestre illégal de mes comptes d’entreprise et privé, à provoqué la faillite de Val chanvre SARL et de ma ferme Oasis.
 
Lorsque, sur décision du Tribunal Fédéral, le séquestre financier a enfin été levé, le juge s’est arrangé pour que l’Office des Poursuites prenne la relève, provoquant la fin de Valchanvre et la mise aux enchères de ma ferme.
 
C’est trop d’injustice pour que je puisse l’accepter.
 
2. Peine colossale
 
La cerise sur ce gâteau douteux, c’est les 5 ans et 8 mois reçus en prime. Ceci, sans compter qu’en 2006 lors de ce procès, le juge n’a pas voulu rassembler toutes les affaires, ceci pour pouvoir m’infliger un nouveau procès en 2010 et donc une peine nouvelle et complémentaire !
 
Mon interprétation d’un arrêté du Tribunal Fédéral m’a également piégé, à savoir:
 
 
1. Le Tribunal Fédéral reconnaît que le chanvre récréatif (cannabis) n’a jamais tué personne, contrairement au tabac et à l’alcool. Il en déduit qu’un vendeur de cette plante,ne peut plus, indépendamment des quantités vendues, être accusé de violation grave de la loi sur les stupéfiants. Or, je suis effectivement condamné pour violation grave de la loi sur les stupéfiants.
 
2. Sur plainte de SWISSMEDIC, on m’a condamné pour avoir vendu du chanvre thérapeutique riche en THC à des malades munis d’un ordonnance médicale établie par leur propre médecin. Or, sur les 34 médecins condamnés à une amende, 5 médecins neuchâtelois ont refusé de payer et établi un recours avec succès, puisqu’ils ont été acquittés.
 
3. On m’a également condamné pour avoir fourni du chanvre récréatif à des magasins de chanvre fonctionnant dans un marché gris toléré ou TVA et impôts étaient payées et où leur activité n’étaient pas entravée par les autorités locales (cantons de Berne, Genève, Lucerne, Soleure, Zurich et Bâle). Mon principal client, CHANF à Zurich et son responsable n’ont finalement pas écopé de peine ferme.
 
4. Ces deux éléments capitaux (b et c) sont l’argumentation principale de la demande de révision de procès, déposée par mon avocat, le 1er février 2010 auprès de la justice valaisanne.
 
 
 
V. CONCLUSION
 
Mes activités comme politicien indépendant et hors parti, mon ouverture aux médias et mes nombreux recours admis (17) au T.F. ont profondément frustré la justice valaisanne. Ainsi, je suis devenu l’ennemi public numéro 1, l’homme à abattre à tout prix.
 
Seuls, de par le monde, les prisonniers religieux, d’opinion ou politiques ont la motivation nécessaire à tenir de longues grèves de la faim, car leurs causes s’avèrent justes.
 
C’est, effectivement, la seule arme non violente dont je dispose lorsque je suis incarcéré.
 
 
 
N’oublions pas qu’avec la Coordination Suisse du chanvre nous avons travaillé avec le Conseil Fédéral, le Conseil aux États, le Conseil National, la Commission Fédérale des Drogues, l’Office Fédéral de l’Agriculture, de la Santé Publique et la Régie Fédérale des Alcools, à mettre sur pied un projet de réglementation de ce marché.
 
A l’époque (1995-2001) la tolérance était de mise et pendant quelques années, les magasins de chanvre tolérés. Lorsque le vent a tourné et qu’une poignée de conseillers nationaux se sont comportés comme de simples éoliennes, nous avons perdu un vote historique au Conseil National, puis nous avons encore subi une défaite avec notre première initiative populaire fédérale sur le chanvre récréatif.
 
 
Les conséquences de ce durcissement sont un échec de santé publique puisque l’on constate maintenant que depuis 2005 la consommation de cannabis n’a pas diminué (500kg quotidien) mais que le retour au marché noir à favorisé les bottellones et l’arrivée de nouveaux jeunes pris par l’héroïne, la cocaïne et autres substances chimiques.
 
 
Cultiver l’interdit ne fait que consolider l’intérêt des adolescents pour le chanvre, ainsi comment expliquer qu’un pays libéral comme la Hollande possède 4,5 fois moins d’adolescents consommateurs que la France répressive, ceci toute proportion gardée ?
 
Le résultat des différentes politiques a en effet direct sur le nombre de consommateurs.
 
 
En 2010, le problème demeure entier. Les cultures d’intérieur se multiplient et celles d’extérieur disparaissent. Rien que pour la production indoor suisse, dévoreuse d’électricité, la production d’une demi centrale nucléaire est nécessaire !
 
 
 
 
6. REQUETE FINALE
 
 
Ceci est un appel au secours ! Je vous demande que justice me soit enfin rendue`! Car celle-ci semble impossible dans mon canton où mon jugement a été expédié en 2 heures. Mes droits ont été bafoués, c'est indigne d’une démocratie.
 
Si une longue suspension de peine s’avère nécessaire pour que je retrouve la santé, elle ne résoudrait en rien mon problème de peine colossale.
 
 
 
 
Étant donné le caractère exceptionnel de mon cas, son envergure nationale et qu’aucun canton autre que le mien n’a établi des peines aussi lourdes pour ses chanvriers, je vous demande:
 
1. La grâce cantonale immédiate et totale
2. Subsidiairement, le prononcé d’une peine compatible avec ma mise en semi- liberté immédiate ou le port du bracelet électronique.
3. Pour tout renseignement,
 
mon avocat Maître Aba Neeman, CP 1224, 1870 Monthey 2, se tient à votre disposition.
 
 
En vous souhaitant paix , force et joie
 
 
Bernard Rappaz
 
 
 
 
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Fermeture des centres Compassion: prêt à se battre pour la cause
Par Invité,
Atteint de sclérose en plaques, Claude Vadeboncoeur, 43 ans, a trouvé dans le cannabis la seule substance capable de le soulager. La fermeture par la police du Centre Compassion de Québec, la semaine dernière, l'oblige maintenant à se tourner vers le marché noir avec les risques que cela encourt. Il dit maintenant être prêt à se battre pour fumer en toute légalité.
 
Source : cyberpresse.ca

 
Le diagnostic tombait il y a quatre ans : sclérose en plaques. Depuis deux ans, M. Vadeboncoeur est inapte au travail. Sa posologie consiste en la prise de plusieurs médicaments sur une base quotidienne. Seul hic, aucun ne le soulage vraiment. C'est pourquoi il s'est tourné vers la consommation du cannabis à des fins thérapeutiques.
 
En devenant membre du Club Compassion, le résidant de Saint-Nicolas avait enfin trouvé un baume efficace à ses douleurs. «C'est la seule chose qui me fait du bien. C'est accessible et c'est bien géré. On a toujours la bonne quantité et la bonne variété selon ta maladie et tes symptômes. En plus, la qualité est bonne. Avec la fermeture du centre, c'est comme si on me disait que je n'avais plus le droit de prendre mes médicaments», déplore-t-il.
 
La frappe policière de jeudi dernier, qui a touché tous les centres au Québec qui vendaient du cannabis à des fins thérapeutiques, le forcera les mois prochains à se procurer la drogue dans la rue. «C'est ça [du pot] ou rien. Et rien, c'est inimaginable», justifie celui qui consomme deux grammes par jour.
 
«Il [le gouvernement] m'oblige à retourner sur le marché noir, lance-t-il, visiblement découragé. Je ne saurai pas ce que j'achète. Sans compter que je vais devoir en prendre deux fois plus parce que ce n'est pas la même qualité qu'au centre», s'insurge-t-il, en gardant une pensée pour ceux qui devront arrêter complètement leur consommation parce qu'ils ne seront peut-être pas en mesure de se procurer de la marijuana autrement.
 
Briser les tabous
 
«Je suis prêt à aller au front pour la cause», lance le père de deux adolescents. «Ça prend du monde pour briser les tabous», renchérit France, sa conjointe, qui ne consomme pas. Celle-ci compte soutenir son mari dans sa lutte parce qu'elle voit les bienfaits du cannabis sur lui et la famille. «Plus il a des douleurs et plus il est irritable. Lorsqu'il fume, ça allège ses souffrances et, du coup, la routine familiale», explique-t-elle, sachant fort bien que leur choix est parfois jugé durement.
 
C'est pourquoi M. Vadeboncoeur aimerait pouvoir consommer sans se tracasser avec des questions légales. «Plus on s'approche de la légalité, plus c'est facile à justifier. Que les médecins me donnent quelque chose de comparable et je vais arrêter de fumer. Mais personne n'a encore trouvé.»
 
Il pourrait faire une demande à Santé Canada pour obtenir une carte l'autorisant à consommer le cannabis produit par le gouvernement fédéral. En effet, la sclérose en plaques fait partie des maladies admissibles à ce programme. Cependant, comme plusieurs usagers, il considère qu'Ottawa n'a pas le pouce vert. «J'ai déjà essayé et ça n'atténue pas mes douleurs. Ça me donne juste mal à la tête.»
 
Les centres Compassion, jusqu'ici tolérés malgré le fait qu'ils étaient à cheval sur la loi, lui donnaient ce semblant de légalité, tout en offrant une matière première bien plus efficace.
 
«J'avais une carte de membre avec photographie qu'on me demandait chaque fois que je me rendais au centre. J'avais enfin trouvé un médecin [après en avoir consulté trois] qui acceptait de me prescrire du pot. Le centre avait communiqué avec lui pour certifier que ma prescription était valable. Dans mon livre, le monde qui allait au centre avait le droit d'acheter du cannabis à cet endroit», conclut-il, souhaitant «brasser la machine» pour faire changer les choses.
 
 
 
 
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Le lucratif commerce de la marihuana medical
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Mais gagner de l’argent avec l’herbe n’est pas aussi facile que ce que l’on croit
 
Boulder, Colorado – Les personnes pensant qu’il est facile de devenir riche avec la vente de marihuana légal doivent passer une heure avec Ravi Respeto, gérant de la Pharmacie, un dispensaire de luxe qui offre de la « Strawberry Haze », Hawaiian Skunk » et autre espèce de Cannabis sativa jusqu'à 16 $ le gramme.
 
 
 
« Aucun programme MBA n’aurait put me préparé à cette expérience », dit cette femme, vêtue d’une veste couleur crème faite en chanvre, fibre qui s’obtient du cannabis. Respeto ajoute que l’idée que le commerce d’herbes pour l’usage médical génère une grosse quantité d’argent immédiate est fausse ».
 
Depuis que sa Pharmacie a ouvert en janvier, les problèmes sont arrivé. Les agriculteurs de marihuana, habitué aux transactions en liquide, sont surpris quand on les paye par chèques et quand on leur demande un reçu. Et il est arrivé beaucoup de surprises désagréables, comme quand la Pharmacie a appris, il n’y a pas longtemps, que ses boissons contenant du cannabis ne pouvait se vendre à Denver. Les autorités ont décidé que tout consommable fait à partir de marihuana devait se produire dans une cuisine de la ville de Boulder.
 
« Vous ne verrez jamais une loi qui dit : Si vous voulez vendre des chaussures Nike à San Fransisco, ces chaussures doivent être fabriqué à San Fransisco, dit Respeto, assise dans un petit bureau au deuxième étage de la pharmacie.
« Mais dans cette industrie cela se passe tout le temps ».
 
Le problème c’est qu’il y a beaucoup de règles, et encore plus dans les prochains mois. Les autorités de l’Etat avaient baissé la garde quand la ferveur pour l’herbe médicale commença l’année dernière, ensuite le président Obama a annoncé que les autorités fédérales n’interviendront pas avec les usagers et les revendeurs qui respectent la loi de l’état.
 
 
Beaucoup, beaucoup de règles
 
Au Colorado, où en 2000 a été accepté un amendement constitutionnel qui légalise la marihuana médicale, il est apparut des centaines de dispensaires et un impressionnant nombre de résident se trouvait souffrir de « douleurs sévères », la plus populaire des 8 conditions qui peuvent se traiter légalement avec le cannabis.
 
Plus de 80 000 personnes au Colorado peuvent obtenir une ordonnance de cannabis et, durant des mois, il s’est registré des nouveaux patients à un rythme de 1000 par jour.
 
Mais en même temps, le trésor public du Colorado a passé des mois a concevoir des lois pour cette nouvelle industrie, mettant fin a la période de folie initial pour entrer dans les détails sur la culture, la distribution, emmagasinage et autres détails de l’industrie.
 
Les normes dans l’état pourraient être un modèle pour les 13 autres juridictions, comme le district de columbia, qui possèdent des lois de marihuana médical. Et le Rhode Island, le New Jersey et le Maine se préparent à lancer des programmes dans leurs juridictions.
 
 
Consommation de 25 mille millions de $ par an
 
Les Américains des Etats-Unis dépense approximativement 25 mille millions de $ par an en marihuana, selon l’économiste de Harvard Jeffrey Miron, qui donne une idée de la popularité de cette substance. Éventuellement, on pourrait parler d’une importante somme de recouvrement venant des ventes comme médicament, sans mentionner les investissements privés et l’emploie.
 
Que ce passe t-il quand on légalise la marihuana ? Comment le gouvernement installe des règles qui permettent de voir fleurir l’industrie, sans perdre le control ? Et si l’on parle de médecine et de santé, Qu’est ce qu’il se passe avec les médecins, dont quelques uns ont convertie la marihuana à une spécialité très lucrative ?
 
Toutes ces questions et des douzaines d’autres trouvent des réponses tout les jours dans des villes comme Boulder, une opulente ville universitaires où le nombre de dispensaires est plus élevé que le nombre de Starbucks et de magasin d’alcools.
 
 
Pêcheurs d’opportunités
 
« Quand je suis venu en visite en septembre, j’ai regardé autour et j’ai vus qu’il y avait seulement 4 dispensaire en Boulders, et qu’il était tous dans le campus universitaire » déclare Bradley Melshenker, copropriétaire de Greenest Green et ex vendeur de Marihunana médical à Los Angeles. « Nous sommes rentré à l’intérieur de l’une d’elle et nous avons put voir 30 jeune hommes dans la salle d’attente, et j’ai pensé : « C’est de la folie. Nous devons venir ici ».
 
En entrant pour la 1er fois dans un dispensaire d’herbe légal, on oublie les opérations furtive qui ont arrêté le trafic de marihuana.
 
Ici la meilleure marchandise se trouve dans les vitrines de cristal, comme celle que l’on trouve dans les bijouteries ou dans les pâtisseries de luxe. Et la personne qui te reçois se présente quasiment comme un sommelier, mais il offre des cépages qui ne sonne pas comme le Chardonnay. « Pate à mâcher » ou « Cadeaux de dieux » ou « Zorrillo bleue » sont quelqu’une de celle là.
« Celle la vas te plaire » dit Michael Bellingham, gérant d’un des dispensaires, en montrant une de ses souche, « Jack l’éventreur ». « Celle là est bien sérieuse, bien forte, elle va directement au cerveau.»
 
 
De ma culture, même pas un regard
 
Même si beaucoup des propriétaires ont accepté d’être interrogés, aucun n’à accepter de montrer leurs cultures hydroponiques. Ils existent des normes strictes sur la taille de la culture et, évidement, au niveau fédéral, la marihuana reste dans la « Liste I des substance contrôlé », à coté de l’héroïne et du LSD. Mais tous ont montré avec plaisir leurs produits prêts à être vendu.
 
Si fumer ne les intéresse pas, il y a beaucoup de comestibles de marihuana, comme des cookies, du beurre, des sucreries, du pain, du café et des glaces. « Nous avons eu une soirée de folie ici il y a quelques semaines », déclare Lauren Meisels du Greenest Green. « L’endroit était plein ».
 
 
Le docteur, lui, gagne de l’argent facilement
 
Pour gouter à ses appétissants médicaments, on doit d’abord passer par un examen médical. Et c’est là, étrangement, que l’argent se gagne facilement.
 
Nous somme aller visiter le cabinet du Dr. James Boland « Aujourd’hui j’ai vus 40 patients, mais parfois nous en avons 100 », avoue-t-il.
Chaque examen dure entre 3 et 5 minutes. « La seul chose que nous faisons c’est répondre à des questions : Pensez vous avoir le droit à l’usage de la marihuana pour apaisez vos souffrance ?, demande le docteur Boland. « Et, avez-vous un risque de résultat contraire si vous usez de la marihuana médicale ? »
 
Oui à la première, non à la seconde. Ce sont les réponses quasiment à 90%.
 
En 1 an, en travaillant 3 jours par semaine, il a vus 7 000 patient, qui paye en moyenne 150$ par visite, ou encore, plus de 1 million $ en 12 mois.
 
Comme la Pharmacie, le Dr. Boland espère porter son business de la marihuana médical au niveau national. La différence est que celui-ci est rentable, pendant que la Pharmacie de Boulder, au moins pour l’instant, ne l’est pas.
 
Le manque de gain augmente le stress de Respeto. Peut être que si l’industrie grandit, il sera plus prévisible et facile de naviguer. En attendant, la bonne nouvelle est qu’il est apaiser tout les jours par un des relaxant le plus connu de la planète. La mauvaise nouvelle est que Respeto ne fume pas de marihuana. « Je rentre à la maison le soir » soupire t-il, « et je bois un verre de vin ».
 
 
 
 
 
Par David Segal / The New York Times
 
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Faut-il legaliser le cannabis?
Par Invité,
Publié sur le site web du monde, une enquête se penche sur la question de la légalisation et la régulation du cannabis. En cette période de crise, nombre de personnes soutiennent une régulation sur le cannabis comme solution économique.
 
Source : le monde
Extrait:
 
“Au bord de la faillite avec 19 milliards de dollars de déficit, une administration paralysée et des services publics laminés, la Californie pourrait trouver dans le cannabis une solution pour soulager les caisses de l’État. Fin mars, les autorités locales ont annoncé la tenue, en novembre, d’un référendum sur une proposition de loi visant à "légaliser, taxer et réguler la marijuana“.
 
La mesure permettrait, selon ses initiateurs, non seulement de rapporter près de 1,4 milliard de dollars par an, mais aussi de soulager les forces de police et de décongestionner les établissements pénitentiaires. Autant dire une révolution. Aucun autre État américain et aucun pays au monde n’a légalisé ni taxé la vente de cannabis, les conventions de l’ONU imposant sa prohibition.
Arnold Schwarzenegger se dit ouvert à “un débat robuste”. Contrairement à 1972, quand la Californie avait massivement rejeté une initiative visant à légaliser la marijuana, défendue alors comme étant “inoffensive” et favorisant la “tolérance sociale”, la campagne de 2010 s’attaque aux aspects financiers. Et cela marche. D’après un récent sondage, près de 56 % des électeurs californiens voteraient en faveur de la loi. Toutefois, les nombreux opposants n’ont pas encore jeté leurs armes dans la bataille. Arnold Schwarzenegger, le gouverneur républicain de Californie, est personnellement opposé à la légalisation, mais se dit ouvert à “un débat robuste” sur la question. Une façon d’admettre que l’idée a progressivement fait son chemin.
 
On est loin de la “guerre à la drogue” proclamée par Richard Nixon en 1969, un mois avant le festival de Woodstock. Loin des déclarations d’intention de la communauté internationale qui, en juin 1998, réunie dans l’enceinte des Nations unies, se donna dix ans pour éradiquer la culture des drogues illicites et réduire leur consommation. A l’époque, l’ONU avait même trouvé un slogan: "Un monde sans drogue est possible.” La bataille a eu lieu, mais elle a échoué, et sur tous les fronts.
 
La drogue la plus prisée au monde. Jamais la consommation de drogues n’a été aussi importante. Jamais elle ne s’est autant répandue et diversifiée. L’exemple de la marijuana est à ce titre exemplaire et pas seulement en Californie. Drogue la plus prisée au monde, elle est consommée par plus de 170 millions d’individus (4 % de la population mondiale adulte), soit 10 % de plus que durant les années 1990, d’après l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC). Le cannabis était, il y a un demi-siècle, une drogue quasiment inconnue, à l’exception de certaines poches comme l’Inde ou la Jamaïque, ou de quelques cercles “avant-gardistes” dans les pays riches.
 
Tous les pays ont banni la production et l’usage de cannabis, à tout le moins depuis la Convention unique sur les stupéfiants de 1961. Mais aucun n’est parvenu à réduire la consommation de ses habitants avec des lois prohibitionnistes. Pire, celles-ci se sont révélées onéreuses, discriminatoires – particulièrement envers les jeunes et les minorités ethniques – et même prétextes à des atteintes aux libertés dans de nombreux pays. C’est le constat sans appel établi, cette année, par un groupe d’experts internationaux réuni par la Beckley Foundation, un groupe de réflexion britannique.
 
Une aubaine pour les organisations criminelles. Auteurs d’un rapport éloquent, comparant les usages et les politiques d’une vingtaine de pays, ils avancent qu’il n’y a pas de lien entre la consommation et la prévalence du cannabis avec la politique – répressive ou libérale – mise en place par les gouvernants. "On observe même une très légère baisse de la consommation en affinant les résultats dans les pays les plus permissifs, comme les Pays-Bas”, insiste Amanda Feilding, directrice de la fondation. Selon elle, les données récoltées plaident en faveur d’une approche “moins punitive” dans cette guerre “dont il est impossible de sortir vainqueur”.
 
En 2006, près de 750 000 personnes ont ainsi été arrêtées aux États-Unis pour possession de marijuana. Un taux qui, rapporté à la population totale (environ 300 millions d’habitants), est comparable à celui d’autres pays comme la Suisse ou l’Australie. Toutefois, seule une infime partie de ces arrestations a occasionné des peines d’emprisonnement. "Devant l’absence de preuves indiquant que ces arrestations entraînent une baisse de la consommation du cannabis, il est difficile de voir une quelconque justification dans ces chiffres démesurés”, note le rapport.
 
Depuis quelques années, de nombreuses voix s’élèvent pour pointer les positions de plus en plus difficiles, sinon intenables, des gouvernements. Un des meilleurs exemples est l’ouvrage du juge californien à la retraite, James P. Gray, paru en 2001 et intitulé Why Our Drug Laws Have Failed (“Pourquoi nos lois sur les drogues ont échoué”, non traduit).
 
L’argumentation développée par ce juriste vise à montrer comment la prohibition est devenue “une poule aux œufs d’or” pour les organisations criminelles, un point de vue partagé par un nombre croissant de personnes. Selon un sondage Gallup, 44 % des Américains sont en faveur d’une légalisation du cannabis. Ils n’étaient que 23 % en 1983.
 
Un phénomène culturel. En 2009, le Mexique et l’Argentine ont décidé de ne plus pénaliser les petits consommateurs. Au Brésil, la prison n’est plus obligatoire pour les consommateurs, même si la possession de drogue est toujours considérée comme un crime. Aux États-Unis, une quinzaine d’États étudient des projets de loi ou des référendums similaires à celui qui sera soumis au vote cet automne en Californie. Une dizaine d’autres planchent également sur des textes visant à décriminaliser ou à réduire les peines infligées aux consommateurs de cannabis.
 
Pointant du doigt ce phénomène culturel, le magazine économique Fortune avait d’ailleurs estimé, dans un article très remarqué, publié en septembre 2009, que “la question pertinente n’était plus de savoir s’il fallait légaliser ou non, mais plutôt jusqu’à quel point la marijuana ne l’était pas déjà – au moins en tant qu’option locale”.
 
Alors ? Il semble que l’idée d’une légalisation “contrôlée”, comme le préconise la Beckley Foundation, couplée à l’argument financier, gagne du terrain en ces temps difficiles. D’après Jeffrey A. Miron, économiste à l’université Harvard, l’impact d’une telle mesure rapporterait plus de 25 milliards de dollars annuels au budget fédéral des États-Unis. De quoi faire réfléchir.”
 
 
N. Bourcier
 

 
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Première Cannabis Cup Américaine à San Francisco.
Par Invité,
Experts de la Marijuana médicale, cultivateurs, avocats et patients vont converger vers San Francisco à la fin du mois pour la toute première High Times Medical Cannabis Cup.
 
L'évènement prévu sur 2 jours les 19 et 20 juin prochains se tiendra au Terra San Francisco et coutera de 50$ à 100$ l'entrée. Le ticket à 100$ vous ouvrant les portes d'une soirée VIP le samedi.
 
Source : msnbc

 
 
A l'expo figureront des séminaires sur la culture et d'activisme, tenus par les grands noms de la scène médicale cannabique. Des professionnels de la médecine seront là et les patients avec une ordonnance pour la marijuana valide pourront fumer du cannabis dans une zone spécifique de l'exposition. Mais il n'y aura pas de vente de cannabis lors de l'évènement.
 
En clôture de l'évènement dimanche soir se tiendra la cérémonie de remise des prix, où un panel de juges couronnera les vainqueurs pour un peu tout, depuis les meilleurs mélanges médicinaux de cannabis jusqu'aux meilleurs à manger. Les notes des juges aideront les patients à trouver les meilleurs remèdes selon leurs besoins.
 
Cet évènement est une version contenue de la Cannabis Cup annuelle d'Amsterdam qui y a fortement grandie pendant plus de 20 ans. Même si cela semble un peu incroyable d'avoir un weekend entier consacré à la marijuana, ce n'est pas la première fois qu'il y en a un dans la ville.
Le mois dernier la "International Cannabis and Hemp Expo", une autre première, a attiré des milliers de visiteurs au Cow Palace.
 
Jessica Greene
 
 
 
Traduit depuis l'anglais
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