Des Activistes mexicain protestent contre la prohibition en fumant
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Mexico. 7 septembre 2010.
 
Avec la nation contre une guerre violente des drogues, plus de 200 personnes se sont concentré dans le centre de la ville de Mexico pour fumer de la marihuana et exiger qu'elle soit légalisée, rapporte un reporter de l'AFP.
 
 

 
Les manifestants ont résisté à la pluie pour rester dans le lieu touristique très connu de résistance de l'Alameda pour fumer de la marihuana, qui reste illégale au Mexique, même si le pays se trouve dans un groupe de nations d'Amérique Latine qui permet la possession d'une petite "dose personnel" de drogue.
 
Beaucoup de participants ont fumé dans des pipes décoré de têtes de mort, elles font allusions aux traditions culturel pré-hispanique. Sur fond de musique une pétition à circuler réclamant la légalisation.
 
L'appuie pour légaliser ce qu'on appelle " drogue douces" au Mexique, à grandit, spécialement dans les partie de gauches comme une forme de freiner la violence dut aux narcotrafiques qui a laisser un compte de 28 000 personnes morte dans les 4 dernières années.
 
Héctor Aguilar Camín, éditeur de la revue mexicaine Nexos, et Jorge G. Castañeda, un ancien ministre des relations extérieur mexicain et actuel professeur à l'Université de New-York, écrit dans une colonne du Washington Post que les bandes de drogues du Mexique pourrait voir perdre 60 % de leurs revenues si la marihuana arrêtais d'être un produit de contrebande.
 
"Pendant que leurs immense bénéfices seront réduit, les leaders de la drogue seraient privé de l'argent quasi illimité qu'ils utilisent en ce moment pour financer les recrutements, acheter des armes et dessous de tables", écrivent-ils.
 
Les arguments de Camín y Castañeda s'unissent a ceux de l'ex gouverneur républicain du Nouveaux Mexique, Gary E. Johnson, qui le vendredi avait écrit dans le blog FireDogLake, que la dépénalisation de la marihuana est " probablement la seul voie pratique pour affaiblir les cartels de drogues".
 
"La politique des États-Unis depuis quasiment 70 ans à essayer de maintenir confiner le marche illégale- qu'on pourrait qualifier de pas plus
préjudiciable (nuisible) que celui de l'alcool qui est consommé par plus de 15 millions d'américains du nord chaque mois- ce qui signifie que nous avons donner aux criminels un monopole virtuel sur quelques choses que l'enquêteur d'amérique du nord Jon Gettman qu'il estime être une industrie de 36 milliards par an, plus que l'industrie du mais et du blé réunis", a écrit Johnson.
 
L'ex président mexicain Vicente Fox, qui a été à la tête du partie conservateur de l'actuel président Felipe Calderón, a rapidement manifesté son appuie pour une tel mesure.
 
Source:Aporra.org
 
traduit par Jahlow
 
Source : en anglais: Manila Times
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 DOULEURS CHRONIQUES Une étude confirme les effets bénéfiques du cannabis
Par Invité,
L'emploi du cannabis pour un usage thérapeutique suscite toujours bien des polémiques. Pourtant, ses effets analgésiques sont connus depuis longtemps.
 
 
Les cannabinoïdes oraux, comme le tétrahydrocannabinol (THC), seuls ou en association, ont montré une efficacité contre des douleurs neuropathiques, la polyarthrite rhumatoïde et la fibromyalgie. Un dérivé du cannabis (le Sativex*) est même homologué dans certains pays. Et une nouvelle étude vient confirmer les effets bénéfiques du cannabis dans les douleurs chroniques.
 
 

 
 
Ces douleurs, dues à des lésions ou à des dysfonctionnements du système nerveux central, sont très difficiles à soulager. Les traitements proposés - opioïdes, anti-épileptiques, antidépresseurs et anesthésiques locaux - ont une efficacité variable et de nombreux effets secondaires. Selon Mark Ware de l'université McGill à Montréal et ses collègues, cela explique pourquoi 10 à 15 % des patients souffrant de douleurs chroniques non cancéreuses et de sclérose en plaques fument du cannabis. Ces chercheurs ont mené un essai avec quatre puissances de THC (0 %, 2,5 %, 6 % et 9,4 %) testées sur quatre périodes de 14 jours auprès de 23 personnes ayant des douleurs neuropathiques post-traumatiques ou post-chirurgicales.
 
Résultat : ceux qui ont reçu du THC à 9,4 % se sont endormis plus facilement, plus vite, plus profondément, et la qualité de leur sommeil était la meilleure. Ils étaient moins anxieux et moins dépressifs que les autres. Côté effets secondaires, les plus fréquents étaient des maux de tête, une sécheresse des yeux, une sensation de brûlure dans des zones de douleur neuropathique, des évanouissements, des engourdissements et de la toux. Une euphorie a été notée 3 fois après la première dose d'un cycle, mais la quantité n'était pas suffisante pour induire l'effet recherché lors d'un usage récréatif, précisent les chercheurs dont les travaux ont été financés par les Canadian Institutes of Health Research. Ils recommandent de poursuivre les études.
 
Quant aux autorités helvétiques, elles ont récemment annoncé que la Suisse pourrait prochainement autoriser plus de médicaments à base de cannabis, déjà disponibles sous certaines conditions très restrictives. Dans ce pays, il est déjà possible d'acheter du THC synthétique en pharmacie. Le pays réfléchit actuellement au moyen de légaliser l'usage médical du cannabis, sur le modèle des États-Unis ou des Pays-Bas.
 
 
Source: Le point
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Débouté par le Tribunal fédéral, Bernard Rappaz retourne en prison
Par Invité,
Lausanne - Le chanvrier valaisan Bernard Rappaz a été reconduit en prison jeudi après le rejet par le Tribunal fédéral (TF) de son recours. Il demandait à bénéficier d'une interruption de peine avant que le Grand Conseil statue en novembre sur sa demande de grâce.
La Cour de droit pénal du TF a jugé que les conditions justifiant une interruption de peine ne sont pas réalisées. La réaction des autorités valaisannes n'a pas tardé. A la mi-journée, le chanvrier a dû quitter son domicile de Saxon où il avait été placé aux arrêts domiciliaires.

 
Suivi médical
 
Selon le TF, Bernard Rappaz bénéficie d'un suivi médical. Il est possible de faire face à une éventuelle mise en danger de sa santé. Dans ces conditions, l'octroi d'une interruption de peine ne se justifie pas.
 
S'il reprend sa grève de la faim, les autorités pourront lui imposer une alimentation forcée pour éviter des lésions irréversibles ou le décès du chanvrier.
 
Pour imposer une telle mesure, il n'est pas nécessaire de disposer d'une base légale expresse, a souligné le TF. L'alimentation forcée peut être ordonnée par l'autorité d'exécution des peines en application de la clause générale de police.
 
Seuls les cantons de Neuchâtel, de Zurich et de Berne disposent d'une loi permettant expressément d'imposer une alimentation forcée, a relevé la cour. Celle-ci n'a pas caché souhaiter que Parlement fédéral empoigne le dossier et légifère au plan fédéral.
 
Avocat "frustré"
 
"C'est frustrant d'entendre que l'on peut imposer une alimentation forcée", a déclaré l'avocat valaisan Aba Neeman à l'issue de la séance. En vain, le défenseur de Bernard Rappaz a encore espéré que les autorités valaisannes laissent son client bénéficier des arrêts domiciliaires.
 
Si Bernard Rappaz retourne en prison, il va à nouveau entamer une grève de la faim, a prédit l'avocat valaisan. Un argument qui a laissé de marbre les juges fédéraux. Ceux-ci ont estimé qu'il y va de la crédibilité du système pénitentiaire et qu'il est exclu de céder à un tel chantage.
 
Bernard Rappaz avait été condamné en 2008 pour violations de la loi sur les stupéfiants et gestion déloyale aggravée.
 
Source : swissinfo.ch
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 TREKT UW PLANT PRÉSENTE SA DEUXIÈME RECOLTE
Par Invité,
L’association de producteurs et consommateurs de cannabis Trekt Uw Plant ( Tire Ton Plant ) a mis en place, quelque part en Belgique, une plantation de cannabis sur le principe de une plante par personne. Tous les adhérents peuvent placer leur plante, aux conditions suivantes : être majeur, vivre en Belgique et consommer du cannabis.
Depuis mi-août 2010 les premières plantes mûres pour la récolte ont été présentées aux membres.
 

 
Depuis 2005, il existe en Belgique une directive ministérielle, selon laquelle la possession de 3 gr maximum de cannabis ou d’une plante femelle n’est plus réprimée, mais demeure une infraction.
 
Ces dernières années T.U.P a testé la directive, non sans conséquences puisque les membres de l’association ont été poursuivis et condamnés, à deux reprises, en correctionnelle. La première fois en 2006 pour détention de cannabis et la seconde fois, en 2008, pour incitation à l’usage de drogues.
 
Pour chacune des condamnations les membres de l’association ont interjetés appel et ont obtenus l’acquittement. En 26 juin 2008 d’abord, en 25 février 2010 ensuite.
 
La possession d’une plante de cannabis n’est pas un crime mais une violation. Une infraction qui peut seulement être sanctionnée d’un procès verbal simplifié (PVS). La plante de cannabis ne peut pas être confisquée, si le propriétaire ne donne pas son autorisation.
https://bp1.blogger.com/_fiLiAGBXs8g/SFKuOKu9aiI/AAAAAAAAAC0/AfqKv-d0dCM/s320/TupGeenHandelGeenWinst.gif[/img]
De cette jurisprudence, Trekt Uw Plant estime que l’installation d’une plantation collective reste en accord avec les dispositions de la directive ministérielle : en cessant de poursuivre la détention et la culture de cannabis pour un usage personnel, l’appareil policier et judiciaire peut renforcer ses moyens pour combattre les grandes organisations criminelles, et la politique de prévention à l’égard de la consommation de cannabis peut mettre l’accent sur la santé publique.
 
Selon les statuts de l’association, l’objet social de Trekt Uw Plant est de permettre à ses membres de cultiver -collectivement- une (1) plante de cannabis par personne. Ces dernières années, le Procureur a sollicité la dissolution de l’association à deux reprises. A chaque fois, la Cour a refusé de le faire.
 
En cultivant des plantes pour la consommation personnelle de ses membres, Trekt Uw Plant crée une alternative saine : pour ce qu’on appelle "le tourisme des drogues" des coffeeshops en Hollande, et bien entendu au marché noir.
 
L’association utilise des méthodes de culture écologique, sans aucun risque de frelatage ou d’altération polluante de la substance, comme c’est le cas sur le marché noir. Enfin, à la grande différence du marché illégal, Trekt Uw Plant n’est pas accessible aux mineurs.
 
 
Publié le lundi 23 août 2010
Source : Encod
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 Clubs Compassion: les accusés pourront communiquer entre eux
Par Invité,
Les accusés de deux Clubs Compassion de Montréal pourront désormais communiquer entre eux. À la demande de la défense, la juge Louise Villemure a accepté, hier, de lever cette condition qui avait été imposée à une douzaine de personnes lors de leur mise en accusation, en juin dernier. Parmi elles se trouve la tête d'affiche Marc-Boris St-Maurice, fondateur du Bloc pot.
 
Les Clubs Compassion, fondés il y a plusieurs années, et Culture 420, beaucoup plus récent, se présentent comme des endroits de distribution de marijuana à des fins thérapeutiques. C'est illégal, mais les autorités ont plus ou moins fermé les yeux sur ces activités dans les dernières années. C'est l'arrivée de Culture 420, à Lachine, qui a réveillé le chat qui dormait.
 
Photo: Patrick Sanfaçon, La Presse
 
 
La procureure de la Couronne, Marilène Laviolette, a indiqué hier qu'elle ne s'était pas opposée au retrait de cette condition parce que les accusés des clubs de la rue Papineau et du boulevard Saint-Laurent avaient respecté leurs conditions et que ce sont des amis. Cette condition avait été imposée parce que le ministère public craignait que les clubs reprennent aussitôt leurs activités. Mais cela ne s'est pas produit, d'après Me Laviolette.
 
Gary Webber, fondateur de clubs semblables (Culture 420) qui avaient pignon sur rue à Lachine et sur l'avenue du Parc, a eu un traitement différent. Il a comparu jeudi au palais de justice de Montréal avec un coaccusé, Antonio Bramante. Ils sont accusés d'avoir enfreint, le 1er septembre, la condition qui leur interdisait de communiquer avec leurs coaccusés dans cette affaire. Ils ont été remis en liberté moyennant un dépôt de 500$.
 
Les Clubs Compassion, fondés il y a plusieurs années, et Culture 420, beaucoup plus récent, se présentent comme des endroits de distribution de marijuana à des fins thérapeutiques. C'est illégal, mais les autorités ont plus ou moins fermé les yeux sur ces activités dans les dernières années. C'est l'arrivée de Culture 420, à Lachine, qui a réveillé le chat qui dormait, en raison notamment des dérangements dont se plaignaient les voisins et de ses règles élastiques. M. Webber, le fondateur, ne cachait pas non plus son intention d'essaimer. Il projetait d'ouvrir une quinzaine de points de service en peu de temps, et de nombreux autres à plus longue échéance.
 
Les Clubs Compassion et Culture 420 fonctionnent tous de façon indépendante. Rappelons que, au mois de juin dernier, les policiers ont perquisitionné dans les quatre clubs de Montréal et que des accusations ont été portées contre leurs dirigeants et employés, mais non contre les clients.
 
Les deux Clubs Compassion retourneront devant le tribunal les 4 et 5 octobre tandis que Culture 420 sera de retour à la fin septembre. Les parties doivent décider si les enquêtes préliminaires seront faites séparément ou s'il n'y en aura qu'une seule. M. St-Maurice pense que les clubs ont fonctionné dans une «zone grise» et que c'est l'occasion de relancer le débat et de tirer les choses au clair. «La jurisprudence est de notre bord, dit-il. Ça va être une longue bataille (judiciaire), mais on regarde ça comme un investissement.»
 
Christiane Desjardins, La Presse
Publié le 04 septembre 2010
cyberpresse.ca
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Premiere publicité pour la marijuana "thérapeutique" à la télévision US
Par Invité,
En début de semaine, le premier spot commercial ventant les vertus de la marijuana à usage thérapeutique a été diffusé. Cette pub a été diffusée sur la chaine KTXL Sacramento, une filiale du groupe Tv FOX.
 
L’annonce met en scène une série de témoignages de personnes ayant des problèmes de santé (physique ou mentale) et pour qui l’usage du cannabis pourrait faciliter le quotidien : une jeune fille expliquant qu’on lui a diagnostiqué une maladie osseuse, une femme plus âgée battue par un mari alcoolique…
 
Malgré la légalisation pour usage thérapeutique dans 14 états aux USA, cette publicité suscite de nombreuses controverses et des groupes se créent révélant les possibles méfaits de ce genre de spots sur les jeunes.
 
https://www.youtube.com/watch?v=wZJyWOjzbvs&feature=player_embedded
 
Source : minutebuzz.com
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Panique sur Cannaweed
Par Invité,
Par Deux fois en une semaine Cannaweed à été indisponible plus de 48 heures, voici, pour vous tenir informé, un résumé de ces tragiques évènements:
 
 
La coupure du week-end du 27 Août:
 
Il nous a fallu pas mal de temps avant de comprendre ce qu'il advenait : hébergeur indisponible totalement, pas moyen d'ouvrir de ticket... Uniquement par téléphone, en Hollandais!
 
Ce qui est sûr, c'est que RedUnix (la compagnie d’hébergement) a subit une rupture de l'approvisionnement (électrique et réseau).
 
Selon les discutions sur un forum dédié, cela serait la conséquence d'un rapprochement avec de nouveaux partenaires qui se serait mal passé. Les négociations n'auraient pas abouties et les factures n'auraient pas non été payées.
 
Il semblerai qu'un employé (ou peut être le patron, personne n'est sur) qui avait accès aux adresses IP a commencé une migration sans déplacer les serveurs pour pouvoir "aider" les clients a trouver un nouvel hébergement auprès de sa nouvelle compagnie.
 
Sensi Seeds a donc envoyé un employé en personne à Rotterdam pour pouvoir demander directement une remise en ligne des serveurs puisque c'était un préalable nécessaire à pouvoir récupérer l'accès à nos machines.
 
Sur place, deux techniciens RedUnix étaient heureusement là pour recoller les pots cassés.
 
Ça n'a pas été évident, il a fallut plus d'une tentative de visite au datacenter pour qu'ils s'en occupent, mais finalement, et grâce à un mystérieux support technique, dans la nuit de Samedi à Dimanche le site était de nouveau en ligne vers 2h du matin.
 
Il faut dire que bon nombre de site qu'ils hébergent n'ont pas eu cette chance et sont encore hors-ligne.
 
Il y a encore des problèmes de connexion pour certain du a la remise a jour de l'adresse DNS mais cela ne devait durer plus de 48h.
 
Comble de malchance, à peine le site de nouveau accessible les ennuis recommencèrent:
 
le 30 au soir, le serveur a vraisemblablement planté.
Nous ne saurons jamais pourquoi, puisque seul le technicien ayant eu le message sous les yeux ne nous a jamais reporté son contenu. Il n'y avait rien dans les logs qui l'explique non plus...
 
La suite est une combinaison de malchance:
le système de fichier à été démonté à la vas vite donc il fallait le vérifier.
 
Cependant la configuration de la machine faisait en sorte que ce message d'erreur apparaissait sur la console série. Console série à laquelle nous n'avions plus accès suite aux problèmes d'hébergements du week-end...
 
ajoutons à cela que les techniciens Redunix (la compagnie hébergeant les serveurs) étaient soit débordés soient profondément incompétents... (ou peut être un peu des 2...) le problème a pris pas mal de temps avant d’être identifié.
 
Deux employés SensiSeeds sont donc parti le 31 au soir vers minuit à Rotterdam pour ramener les deux machines directement dans leurs locaux.
 
En réinstallant proprement tout ça, avec une nouvelle console, notre magicien du code, il se reconnaitra, a pu trouver l'origine du soucis, corriger et remettre en ligne!
 
Les serveurs sont donc maintenant en sécurité dans les bureaux de la Sensi qui prendra en charge l'hébergement jusqu’à ce qu'un fournisseur soit trouvé. Redunix suite à ces péripéties a définitivement été écarté.
 
Bref un bug qui s'est vu suivre d'une série de malchance!
 
Mais heureusement Cannaweed est de retour, a notre plus grand bonheur et celui de toutes et tous nous l’espérons!
 
Cannabicalement votre,
 
L'équipe Cannaweed
 
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 Cannabis: une autre étude montre les bienfaits thérapeutiques
Par Invité,
MONTRÉAL – Ceux qui militent pour l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques ont un nouvel argument en leur faveur.
photo © Agence QMI
 
Une nouvelle étude du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et de l'Université McGill fait la preuve que le cannabis pourrait soulager les patients atteints de douleurs neuropathiques chroniques.
 
Les résultats de cette étude novatrice viennent d’être publiés dans la dernière édition du Journal de l’Association médicale canadienne.
 
L’étude a fait la preuve notamment que de faibles doses (25 mg) de cannabis contenant près de 10 % de THC (composé actif du cannabis), fumées en une seule inhalation à l'aide d'une pipe, trois fois par jour sur une période de cinq jours, procurent rapidement une réduction modeste de la douleur aux patients.
 
Selon les chercheurs, les résultats permettent également de penser que le cannabis améliore l'humeur et favorise le sommeil.
Une nouvelle avancée
 
«C'est la première étude qui permet aux patients de fumer du cannabis à domicile, tout en bénéficiant d'un suivi médical quotidien», a déclaré le docteur Mark Ware, principal chercheur de l'étude.
 
«Les patients que nous avons suivis souffrent de douleurs liées à des lésions du système nerveux, d'ordre traumatique ou chirurgical. Ce type de douleur est beaucoup plus répandu qu'on ne le pense et il y a peu de traitements efficaces disponibles. Pour ces patients, le cannabis médical constitue souvent une solution de dernier recours» a-t-il ajouté.
 
Selon lui, cette étude marque un important pas en avant car elle démontre l’effet analgésique du cannabis pris à faible dose et sur une courte période.
 
Rappelons que l'utilisation du cannabis à des fins médicales est à l'origine de débats enflammés depuis des années.
 
Elle se veut une alternative aux traitements pharmaceutiques standards contre la douleur qui ne sont pas toujours efficaces et qui peuvent produire des effets secondaires indésirables.
 
Agence QMI le 30/08/2010
Source : Canoë
 
L'équipe conduite par le Dr Mark A. Ware, des départements d'anesthésie et de médecine familiale de l'Université McGill de Montréal, a observé aussi que le recours à l'herbe est bien toléré par les patients et améliore leur moral, indique le CMAJ.
 
Leur recherche a porté sur 21 adultes souffrant de douleurs neuropathiques chroniques consécutives à un traumatisme ou à une intervention chirurgicale. Ceux-ci ont inhalé à tour de rôle, avec des interruptions de neuf jours, trois doses différentes de cannabis et aussi du placebo et il a été observé que la dose la plus forte du principe actif du cannabis, soit 25 milligrammes de tetrahydrocannabinol à 9,4%, fumée trois fois par jour pendant cinq jours, produisait les effets bénéfiques les plus marqués.
 
les résultats viennent d'être publiés dans le journal de l'Association médicale canadienne (CMAJ).
 
Source : Dépèche AFP relayée par le Figaro
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 Drogues: Pendant le ramadan, c’est le kif
Par Invité,
En compensation de l'absence d’alcool, la consommation de haschisch et de psychotropes augmente au cours du mois de jeûne. Un sujet largement tabou, alcool et drogues étant théoriquement proscrits toute l’année.
 
Crédits photo: Des fumeurs en Turquie. (Flickr/Carlos Octavio Uranga)
 
Dès les 40 jours qui précèdent le ramadan, trouver de l’alcool en vente au Maroc ou en Algérie relève de la mission impossible. En revanche, vendeurs de kif et de psychotropes fleurissent dans la rue pendant la période de jeûne. L’alcool manquant, la demande de drogues augmente. Dès 2004, le service de psychiatrie du CHU Ibn Rochd de Casablanca constatait le phénomène dans le cadre d’une étude "Alcool et ramadan". Le rapport estimait notamment entre 10 et 15% la hausse de la consommation de psychotropes.
 
"Pendant le ramadan, la consommation d’alcool diminue fortement, mais elle est remplacée par des drogues de substitution : cannabis et médicaments", confirme le professeur Driss Moussaoui, responsable du service de psychiatrie. "Nous n'avons pas encore de chiffres précis plus récents. Mais l'augmentation de la consommation de drogues pendant le ramadan est évidente. Bien sûr, ces drogues ne sont pas consommées pendant la journée, mais à partir de la rupture du jeûne", précise le professeur Soumia Berrada, qui dirige l’unité d’addictologie du CHU de Casablanca.
 
D'après les études en psychiatrie et en toxicologie, cette consommation de stupéfiants concentrée dans le temps associée aux grandes quantités de café et au manque d'alcool provoque une irritabilité des comportements. "Le changement de substance du jour au lendemain dans un contexte de physiologie perturbée provoque un grand énervement, notamment chez les plus jeunes", ajoute le professeur Berrada.
 
"L'interdiction des drogues ne vaut que par analogie"
 
Le constat est partagé en Algérie, où un fonctionnaire de l’Office national de lutte contre les drogues et la toxicomanie confie : "Les soirées du ramadan donnent lieu à une consommation de drogue plus intense que d’habitude." Les drogues sont pourtant elles aussi interdites. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) est catégorique sur le sujet : "les drogues sont complètement prohibée. Il n'y a donc aucune raison qu'il y ait hausse de la consommation."
 
"L’interdiction de l’alcool est coranique et très sévèrement condamnée. En revanche, l’interdiction des drogues ne vaut que par analogie : elles font les même effets que l’alcool et sont mauvaises pour l’être humain, donc proscrites", explique Fateh Kimouche, responsable du blog musulman Al-Kanz.org.
 
Mais c’est sans doute cette ambiguïté d’une interdiction non explicite qui pousse à la substitution de l’alcool par du haschisch. "Il n’y a pas de verset clair sur le sujet", constate Soumia Berrada.
 
D’après Fateh Kimouche le phénomène ne peut en revanche pas être observé en France. Aucune étude ne permet en effet de l’étudier. Néanmoins, selon le docteur Salim Mehallel, psychiatre à l’hôpital Avicenne (ex-hôpital franco-musulman de Bobigny),
 
"chez les anciens de la première génération d’immigrés, il y a effectivement une surconsommation de cannabis pendant le ramadan. Mais cela n’est pas transposable pour les plus jeunes. C’est un rapport culturel au haschisch qui est propre au Maghreb."
 
D'après son collègue en ethnopsychiatrie, le docteur Abbal, "il y a même quelque chose de mystique dans la culture du haschisch là-bas."
 
Le tabou de l'addiction commence à se lever
 
Le phénomène reste pourtant nié par les autorités sanitaires. Aux ministères de la Santé algérien et marocain, c’est silence radio. "Il n’y a pas de politique de santé spécifique, car nous ne sommes pas censés consommer de l’alcool tout au long de l’année !", constate Soumia Berrada. Lutter contre les produits de substitution, c’est reconnaître une consommation habituelle. Un tabou qui semble néanmoins se lever progressivement, comme en témoigne l'inauguration récente du service d'addictologie au CHU de Casablanca. La reconnaissance de l'addiction était selon elle inimaginable il n'y a pas si longtemps.
 
Autre phénomène significatif : l’affluence des patients au service d’addictologie à l’approche du ramadan : "de nombreux buveurs pathologiques viennent se préparer à un mois qui sera difficile pour eux. Certains font des réserves en prévision." Mais la substitution ne concerne pas que les malades d’alcoolisme. "La hausse de consommation de drogue est générale, et la population classique s’ajoute aux addictifs", explique le professeur Barrada. "Pendant le mois du ramadan, on interdit le licite. Mais qu’en est-il de l’illicite ?", interroge finalement Fateh Kimouche.
 
Source : les inrocks
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Renaissance de la filière chanvre en Lorraine
Par Invité,
En quête de diversification, des agriculteurs relancent la culture du chanvre en Lorraine, une plante écologique aux multiples débouchés. Une première unité de transformation devrait sortir de terre en 2011 à Creutzwald.
 
Laurent Didier (à g.) et Guy Géronimus dans une parcelle de Cannabis sativa sur les hauteurs de Marange-Zondrange près de Saint-Avold. Photo Thierry SANCHIS
 
Aujourd’hui, l’agriculteur doit survivre, préserver son revenu. Avec cette conjoncture, la fluctuation des marchés de nos produits, il faut se diversifier. Aller vers de nouvelles compétences, de nouveaux débouchés, plus seulement alimentaires, mais industriels ! Et le chanvre est une réelle opportunité. » Intarissable Guy Géronimus.
 
DOSSIER
 
Cet agriculteur de 47 ans s’est mis à la culture du chanvre au milieu des années deux mille, chez lui à Coume, près de Boulay. Dans son sillage, il a fédéré d’autres exploitants de Lorraine, essentiellement de Meurthe-et-Moselle et de Moselle en créant une association, Est-Chanvre, qu’il préside. « En Lorraine, on a le port céréalier de Metz. C’est bien. On livre nos céréales qui sont aussitôt vendues. Mais on a oublié d’aller vers une autre source de valorisation, on néglige la plus-value de la deuxième transformation. Et c’est ça qu’on veut faire à Creutzwald ! », ajoute notre exploitant.
 
450 hectares
 
Au départ, en 2006, c’est pour répondre aux besoins d’un transformateur de chanvre allemand, la société Bafa près de Karlsruhe, confrontée à des problèmes d’approvisionnement, que les agriculteurs lorrains se sont lancés dans la culture du Cannabis sativa pour lui fournir l’équivalent de 500 hectares par an. « Sorti du classique blé, orge, colza, il n’y avait rien d’autre chez nous. Ce n’est pas équilibré. Manquait une tête de rotation, une culture de printemps. Le chanvre était tout trouvé. Il avait toutes les qualités », rappelle Laurent Didier, chargé de mission chez Est-Chanvre. Résistante, peu gourmande en eau, ne nécessitant pas d’apport d’intrants, elle se plante en mai et se récolte en septembre, quand en Lorraine le gros des travaux agricoles est concentré en automne. L’agriculteur peut ainsi étaler son activité. De dix-sept hectares en 2005, la croissance des surfaces a été exponentielle. Aujourd’hui, la soixantaine d’adhérents d’Est Chanvre déploie plus de 450 hectares. « Au début, on a un peu dépanné Bafa, une entreprise pionnière en Allemagne, qui avait alors besoin d’un nouveau bassin de production. C’est Bernd Frank, son directeur, qui a été le déclencheur. Il nous a fait comprendre que le marché était en train de bouger vers les matériaux biosourcés, les éco-matériaux », ajoute le chargé de mission.
 
« Tout est bon »
 
« Dans le chanvre, tout est bon. C’est comme le cochon », s’amuse Guy Géronimus. De fait, la fibre peut être utilisée comme isolant thermique ou entrer dans la fabrication de matériaux plastiques, les composites, pour équiper l’habillage des voitures, servir dans l’aéronautique. Dans la paille, reste la chènevotte au pouvoir absorbant qui peut faire office de litière, ou pour pailler vos parterres fleuris, voire être utilisé dans le béton léger pour le bâtiment. La graine (chènevis) sert pour la pêche, l’oisellerie, ou pour être transformée en une huile alimentaire d’excellente qualité. Et les poussières récupérées dans l’unité de défibrage peuvent être conditionnées en granulés ou blocs pour en faire un combustible. Construction, énergie, plasturgie, alimentaire, autant d’applications et de débouchés qui justifiaient le projet d’une usine de transformation en Moselle, à Creutzwald (lire par ailleurs).
 
Par: Bernard KRATZ.
Source : Le republicain lorrain
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