Boulogne : il cultivait son jardin à sa manière
Par Invité, dans Insolite, vidéo, musique,

... Il est âgé de 24 ans, mais cela fait dix ans qu'il est adepte du cannabis. Sans problème particulier. Jusqu'au 21 juin dernier.
 
 
 
 
Ce jour-là, à Boulogne-sur-Mer, Jérémy H. refuse d'obtempérer lors d'un contrôle de police alors qu'il conduisait après avoir « fumé un joint ». Les fonctionnaires trouvent dans la poche de sa veste 19 grammes de résine de cannabis qu'il dit avoir acheté 120 euros au Portel. Le soupçonnant d'être un trafiquant, la police perquisitionne son appartement.
Et les fonctionnaires ne sont pas déçus : dans le couloir d'entrée ils trouvent des branches de cannabis en train de sécher, dans le salon quatre pots de cannabis qu'il cultivait, des bocaux contenant des fleurs de cannabis, de l'engrais, une balance, et un abri-bois de fabrication artisanale où se trouvent de nombreuses feuilles de cannabis séchées, un ventilateur, un groupe chauffant.
L'explication ? « Tout ça me servait à faire pousser les plantes de cannabis pour ma consommation personnelle ». Et la balance c'était pourquoi faire ? « Simplement pour vérifier que je n'avais pas été lésé sur la marchandise par le vendeur » explique-t-il aux juges en précisant qu'il a aujourd'hui tout arrêté et qu'il est suivi par un médecin.
Toutes les recettes sur internet !
Quant à l'herbe qu'il faisait sécher, c'était pour la consommer une dizaine de jours plus tard, comme le préconisait la « notice » d'utilisation. Quelle notice ? Celle d'internet, car c'est là que, pour 400 E, le prévenu a trouvé tout l'attirail du parfait jardinier du cannabis ainsi que les graines à mettre en pot pour qu'elles croissent et se multiplient.
Un comble pour Me Thierry Normand : « Ce qui est incroyable, c'est la facilité avec laquelle tout cela peut se faire sur internet : on a la possibilité de construire son "activité" en toute légalité ! » Pour lui, son client « n'a jamais eu l'intention de tirer un profit de ces produits et puis, cela lui a permis de ne pas se rendre en Hollande pour revendre, comme le font beaucoup d'autres... ». En foi de quoi il demande la clémence du tribunal d'autant que son casier judiciaire plaide en sa faveur, puisqu'il est vierge.
Des arguments qui ont pesé dans la balance, semble-t-il, car le tribunal l'a condamné à soixante jours amende à 10 euros.
STÈVE FERNANDES
 
Source: La Voix Du Nord
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Bernard Rappaz hospitalisé à Sion, au 51e jour de sa nouvelle grève de la faim
Par Invité,
Le chanvrier valaisan Bernard Rappaz, qui a entamé une nouvelle grève de la faim fin août à son retour en prison, a été hospitalisé samedi à Sion "en état d'hypoglycémie lourde", selon son ami Boris Ryser, qui confirmait une information de la TSR et du "Matin Dimanche".
En grève de la faim depuis 51 jours, il est resté tout l'après-midi aux urgences de l'hôpital de Sion avant d'être transféré en chambre. Selon le Tribunal fédéral, les autorités sont en droit de lui imposer un nourrissage forcé. Le chanvrier purge une peine pour violation de la loi sur les stupéfiants et gestion déloyale aggravée.
 
Source : https://www.tsr.ch
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Luxembourg: "Le Cannabis médical devrait être autorisé"
Par Invité,
par Jean-Michel Hennebert - ETTELBRUCK - Sous le coup d'une enquête pour prescription de traitement à base de cannabis, le docteur Jean Colombera défend sa position.
 
«Le cannabis médical est une chose qui doit être validée, c'est un traitement qui le sera très certainement dans l'avenir, pour le bien des patients», a affirmé le docteur Jean Colombera, contacté par lessentiel.lu. Sous le coup d'une enquête du Parquet de Diekirch pour la prescription de traitements à base de cannabis à huit de ses patients, le médecin d'Ettelbruck ne cache pas son militantisme.
 
«Les traitements que j'ai prescrit ont tous apporté un très grand avantage à mes patients, particulièrement pour améliorer la qualité de vie, le moral et l'appétit, insiste Jean Colombera. C'est le meilleur traitement possible pour ces patients atteints de cancer, d'hépatite ou bien encore victime de crises d'épilepsie. Actuellement, je suis très fâché, car il m'est interdit de continuer à prescrire ces médicaments. Et au final, ce sont ces personnes qui souffrent.»
Actuellement, le cannabis médical est autorisé aux Pays-Bas, en Espagne, en Finlande ou dans certains États américains, comme la Californie. (photo: AFP)
 
Pour marquer son désaccord avec la politique luxembourgeoise vis-à-vis de cette question, le docteur à organisé, le jeudi 14 octobre, une manifestation devant le ministère de la Santé. Objectif selon lui: faire valoir la pertinence médicale de ces traitements. «Bien que je sois le seul à délivrer de telles prescriptions dans le pays, de nombreuses études à travers le monde démontent le bien-fondé de ma démarche et surtout les effets positifs pour les patients», poursuite le médecin.
 
Également député ADR, Jean Colombera préfère botter en touche sur les éventuelles répercussions politiques de son action et ne pas évoquer le débat qui pourrait atteindre la Chambre des députés. «Ce n'est pas à moi de trancher cette question, mais je m'alignerai sur la position de mon parti.»
 
Source : lessentiel.lu
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Cannabis: la commission de santé préconise des amendes
Par Invité,
Sanctionner les fumeurs de cannabis par une amende d'ordre plutôt que par une procédure pénale pour infraction à la loi sur les stupéfiants: par 18 voix contre 7, la commission de santé publique du Conseil national a accepté cette idée découlant d'une initiative parlementaire du PDC.Ce n'est pas la volonté de sanctionner, mais "la manière de sanctionner" qui doit changer, a souligné ce vendredi devant la presse Thérèse Meyer (PDC/FR), la présidente de la commission. Et Jürg Stahl (UDC/ZH) d'ajouter que plusieurs cantons, tels que St-Gall et Neuchâtel, ont déjà adopté le système d'amendes.
 
La commission, qui s'est contentée pour l'instant d'entrer en matière, n'a pas encore fixé les modalités de ces amendes. Si une minorité de la sous-commission à l'origine du projet concret de révision de la loi veut infliger une sanction seulement aux fumeurs de joints majeurs, la majorité souhaite une limite d'âge plus basse, soit 15 ans.
 
Quant au montant requis, il oscille pour l'instant entre 50 et 200 francs. "La majorité de la sous-commission prône ce dernier chiffre", selon Mme Meyer. La mise en place pratique de ce système d'amendes "n'est pas facile", a expliqué M. Stahl. La commission a donc commandé une analyse au Conseil fédéral. Elle reprendra ses débats sur ce sujet début 2011.
 
Source : Romandie News
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Une semaine riche en évènements
Par Invité,
- LUXEMBOURG : Mobilisation urgente pour le Dr Colombera et ses patients
Rassemblement JEUDI 14 OCTOBRE 14H face au Ministère de la Santé à Luxembourg-ville
 
- "Les applications médicales du cannabis"
Vendredi 15 octobre à 19h30, Rencontre-Débat organisée par le CIRC Lyon à la Maison des Passages
 
- Troisièmes Rencontres nationales de la Réduction des Risques liés à l’usage de drogues
le 14 et 15 octobre à Montreuil-sous-Bois
 
- Le chanvre et ses applications en Santé
Présentation au Salon NATURESSENTIELLE 2010 - Dijon - 15-17 Oct. 2010
 
LUXEMBOURG : Mobilisation urgente pour le Dr Colombera et ses patients
 
Rassemblement JEUDI 14 OCTOBRE 14H face au Ministère de la Santé à Luxembourg-ville
 
Cannabis Sans Frontières s’associe à l’UFCM pour appeler à un rassemblement le jeudi 14 octobre 2010 de 14h à 17h devant le Ministère de la Santé du Luxembourg dans le but de soutenir le Dr Colombera et dénoncer la situation inacceptable dans laquelle sont précipités les patients qu’il suivait.
 
Mobilisation_cannabis_therapeutique_Luxembourg_14_oct_2010
 
Plus d'infos:Cannabis sans frontieres
 
 
"Les applications médicales du cannabis"
Vendredi 15 octobre à 19h30, Rencontre-Débat organisée par le CIRC Lyon à la Maison des Passages
 
Le Circ Lyon se mobilise durant l’année 2010 et poursuit son travail d’information sur les différentes utilisations du chanvre.
Vendredi 15 octobre 2010
 
à la Maison des Passages
 
44 rue St Georges Lyon 5e (Métro C St Jean)
 
à partir de 19 h 30, pour débattre et échanger sur
 
Les applications médicales du cannabis
 
Entrée libre, buffet gratuit, buvette…
 
Dans plusieurs textes égyptiens, dont un date du 13 e siècle avant J.C, ou dans d’anciens textes chinois et indiens notamment dans le plus vieux recueil traitant de plantes médicinales attribuées à l’empereur Shurmong le cannabis y est prescrit pour traiter vomissements, maladies infectieuses et hémorragies.
 
Le chanvre indien en tant que plante thérapeutique fait son apparition officielle dans la pharmacopée américaine en 1851, il est prescrit généralement comme analgésique, pour ces vertus sédatives, antispasmodiques ou antiémétiques. Le cannabis thérapeutique est alors très utilisé dans de nombreux pays. Il était le médicament le plus prescrit à l’époque et autant consommé que l’aspirine actuellement. Suite à une importante campagne médiatique diabolisant ses effets et stigmatisant ses utilisateurs, le « marijuana tax act » de 1937 en prohibe ses usages et ses divers produits dérivés (tiges, graines, feuilles). On assiste alors au retrait du cannabis de la pharmacopée pour des raisons d’ordre industriel peu connues. Les artisans de la prohibition, proches des industriels américains, avaient beaucoup d’intérêts à voir le chanvre prohibé ; ainsi Dupont de Nemours pouvait développer son industrie textile chimique débarrassée de la concurrence du chanvre… Les laboratoires pharmaceutiques se débarrassant quand à eux d’une plante embarrassante pour leurs futures molécules…
 
Néanmoins, on a vu un regain d’intérêt pour le cannabis thérapeutique à partir des années 1970, suite notamment à des travaux de recherche qui ont permis d’isoler les composants actifs de la plante. Destiné à stimuler l’appétit des malades atteint par le VIH ou réduire les nausées pour les cancéreux en chimiothérapie, le chanvre permet de lutter contre plusieurs maladies chroniques : sclérose en plaque, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, le glaucome… Durant les années 1990, l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques est en débat dans de nombreux pays. Les vertus médicinales du cannabis ont été reconnues par plusieurs instances scientifiques. Aujourd’hui les traitements à base de cannabis sont autorisés dans plus d’une dizaine d’états américains. Aux Pays-Bas, en Suisse, Nouvelle-Zélande, Espagne, Portugal… La France l’a classé parmi les substances stupéfiantes dépourvues de toute utilité thérapeutique.
 
Pour en parler :
Le Dr Alain Oddou, médecin psychiatre,
 
Membre du conseil d’administration de l’ALS (Association de Lutte contre le Sida)
 
Pour plus d'infos:Cannabis sans frontières
 
Troisièmes Rencontres nationales de la Réduction des Risques liés à l’usage de drogues
 
le 14 et 15 octobre à Montreuil-sous-Bois
 
 
Les 14 et 15 octobre 2010, nous nous retrouverons lors des 3èmes Rencontres Nationales de la Réduction des Risques liés à l’usage de drogues. Le lieu choisi est Montreuil en Seine-Saint-Denis.
 
En 6 ans, ces Rencontres sont devenues le rendez-vous des acteurs de la réduction des risques.
 
Les évaluations que beaucoup d’entre vous nous ont fait parvenir à l’issue de la dernière édition d’octobre 2008 rendent compte de votre envie d’aller vers plus d’échanges d’idées et de pratiques, de débats, d’ateliers interactifs, de stands ; bref vers un moment de réels partages entre nous plus qu’une succession de conférences et de paroles d’experts.
 
Le concept général de ces Rencontres 2010 a donc été totalement repensé afin que toutes et tous puissions y trouver ce que nous venons chercher, que l’on soit acteur salarié, bénévole communautaire, usager du système de santé ou militant de la cause.
 
Notre mouvement est jeune, dynamique, inventif, foisonnant de nouveaux outils, de projets innovants. L’organisation de ces Rencontres 2010 se doit de refléter ce dynamisme, ce pragmatisme et cette créativité qui caractérisent la RdR.
 
Notre projet est de créer un format novateur qui tiendrait à la fois du Salon - lieu de partage où l’on peut exposer ses outils et/ou projets, discuter de leur opportunité afin, pourquoi pas, de les adapter ailleurs s’ils répondent à un besoin identique - mais également lieu de débats, de témoignages d’expériences et d’expertises.
 
Si ces Rencontres seront un temps privilégié de partage de nos savoirs et savoir-faire, un temps de reconnaissance pour notre mouvement, elles seront aussi un temps où la parole politique sera portée vers l’extérieur. N’oublions pas la loi de 70 aura 40 ans le 31 décembre prochain. 40 ans de trop !
 
Vous l’aurez compris, le projet est ambitieux et ne pourra réussir qu’avec votre participation active au travers de forums, stands, posters ou films.
 
Le Comité d’Organisation des Rencontres
Le site de l'AFR
 
Le chanvre et ses applications en Santé
 
Présentation au Salon NATURESSENTIELLE 2010 - Dijon - 15-17 Oct. 2010
 
es Editions Indica se joignent à l’Association Union Francophone pour les Cannabinoïdes en Médecine (UFCM – www.ufcmed.org ) pour vous convier à participer au SalonNATURESSENTIELLE 2010 qui se tiendra à Dijon du 15 au 17 octobre prochain.
 
Notre jeune maison d’édition a en effet l’honneur de participer à cet évènement majeur en France et qui vise à aborder la Santé sous des approches innovantes et naturelles.
 
Nous présenterons l’ouvrage CANNABIS EN MEDECINE du Docteur allemand F Grotenhermen.

 
Dans ce cadre, l’UFCM, représentée par plusieurs membres actifs dont son Président le Dr J Colombera et Mr N Wagner (Luxembourg), assurera deux conférences sur le thème du chanvre et ses applications en santé dont voici un bref résumé :

 
Plus d'infos:Cannabis sans frontieres
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Loppsi 2, menace réelle pour les cannaweeders...
Par Invité,
Article publié par L'Express.fr (la fin de l'article nous concerne plus particulièrement):
 
"La loi Loppsi 2 est examiné par les sénateurs jusqu'à vendredi. Parmi les mesures, certaines se penchent sur Internet et ont provoqué la colère des blogueurs."Grâce à Sarkozy, vous allez bientôt pouvoir voyager sans émettre de CO2, et vous croire sans bouger de votre ordinateur, tour à tour au Chili de Pinochet, en Chine ou en Corée du Nord." A l'instar de SuperNo, de nombreux blogueurs dénoncent dans la Loppsi 2, le projet de Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, une grave atteinte à la liberté individuelle. Le sénat examine le projet jusqu'au vendredi 10 septembre.
 
Sanction contre les agresseurs de policiers, vidéosurveillance, vols avec violence... la Loppsi 2 détaille principalement les moyens techniques que peuvent utiliser policiers, gendarmes et juges. "Manifestez, mais ne soyez pas aveugles. Si beaucoup de bruit est fait autour des retraites, la Loppsi 2 arrive dans l'indifférence générale. Cette loi constitue un véritable carcan pour nos libertés et, pourtant, elle va être votée", s'alarme Artémis, qui liste point par point les mesures les plus contestées de la loi.
 
Les critiques des blogueurs portent essentiellement sur les mesures qui concernent Internet. "Dans son article 4, la loi tend à mettre en oeuvre un filtrage du Net, mesure inefficace, dangereuse pour les libertés individuelles, et qui ouvre inévitablement la porte à la censure". Pour la Quadrature du Net, une organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, "le populisme sécuritaire éclabousse le Net". Un article décidement polémique puisque Xavier Niel, directeur du FAI Free, avait déclaré s'y opposer fermement.
 
La lutte contre la pédo-pornographique? Un faux prétexte
 
"Pour limiter l'espace de liberté qu'est Internet, il faut contrôler. Mais comment arriver à réduire à néant un espace de liberté sans avoir de contestation? C'est tout simple, grâce aux pédophiles", explique Loppsi.fr, un site qui suit l'évolution du projet de loi depuis ses débuts. "Les professionnels du Net s'accordent à dire qu'il n'y a pas de sites ou de photos pédophiles sur le Web [...] Alors à quoi bon faire une liste noire des sites pédophiles? Pour protéger qui?" s'interroge-t-il. Les anti-Loppsi 2 craignent que, sous prétexte de lutter contre pédopornographie, on ne coupe l'accès à d'autres sites Internets.
 
Le filtrage est probablement la meilleure chose qui puisse arriver aux pédophiles
 
"La menace que fait peser le fil­trage sur la liberté d'expression est bien sûr réelle, mais ce n'est pas, de mon point de vue, le plus ter­rible des dan­gers qui nous guette avec la Loppsi, et c'est sur­tout un argu­ment qui ne pèse rien ou presque face à la légi­time émotion sus­ci­tée par le crime pédophile, s'inquiète pour sa part RedWriteWeb France. Le fil­trage, en réa­lité, est pro­ba­ble­ment la meilleure chose qui puisse arri­ver aux pédophiles". Et d'inviter ses lecteurs à consulter l'étude sur "Le commerce de la pédopornographie de 2000 à 2010", étude qui l'a amené à cette conclusion.
 
La captation des données informatiques à distance
 
L'article 23 permettra d'installer des "mouchards" au sein même des ordinateurs. La mesure prévoit que ces "écoutes" informatiques seront rigoureusement encadrées par les juges d'instruction, mais ces précautions ne rassurent pas les sceptiques, parmi lesquels très sérieuse Commission nationale informatique et libertés (Cnil).
 
Guillaume Champeau, de Numerama, pointe la contradiction: "Eric Ciotti, député UMP chargé de la sécurité, a demandé à ce que l'on fasse confiance au juge d'instruction pour encadrer les cas où l'installation des mouchards pourra être autorisée. Mais c'est oublier que le gouvernement prévoit justement la suppression du juge d'instruction, ce qui donnera au Procureur de la République seul le pouvoir d'encadrer ces dispositifs!" La Blogueuse Julie Jacob se veut plus nuancée: "Ceci ne pourrait intervenir que dans le cadre d'une information menée pour des délits ou crimes graves (terrorisme, pédophilie, meurtre, torture, trafic d'armes et de stupéfiants, enlèvement, par exemple) relevant de la criminalité organisée."
 
D'autres sont plus radicaux. "Grâce à Loppsi 2, un flic pourra bientôt fouiller toutes les données présentes sur votre PC. Toutes. Il pourra lire vos frappes clavier. Et activer le micro, la webcam, pour pouvoir vous regarder, vous écouter", s'indigne SuperNo. Et de grincer: "Les dictateurs en ont rêvé, Sarkozy l'a fait!"
 
Selon toutes probabilités, la loi va être votée, mais tout n'est pas scellé, comme l'explique Jérémie Zimmermann pour la Quadrature du Net: "Les sénateurs ont encore une chance de se ressaisir et de rejeter l'article 4 de la Loppsi." Réponse vendredi."
 
 
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Californie: Quelles conséquences si le cannabis est légalisé?
Par Invité,
En juin dernier, les sondages donnaient pour acquis le passage de la Proposition 19 sur la légalisation du cannabis (qui doit être votée le 2 novembre). Trois mois plus tard, son sort est incertain : alors que la mesure doit réunir 50% de votants pour être adoptée, d’après le dernier sondage de SurveyUSA, 47% des Californiens la soutiendraient contre 43% d’opposants.“Plus ils se familiarisent avec son texte, moins ils le soutiennent”, déclarait récemment Roger Salazar, le porte-parole de l’association No on Proposition 19.
 
Les adversaires et les partisans de l’initiative ne sont pas forcément ceux qu’on imaginerait. Il y a des républicains pour et des militants pro-marijuana contre.
 
La California Cannabis Association, par exemple, craint que le cannabis thérapeutique devienne plus difficile à obtenir. “Cette loi est un assaut direct contre les patients. Elle crée une approche chaotique, locale, du style ‘débrouillez-vous’, de la régulation du marché de la marijuana”, a déclaré son président George Mull.

Comme les lois et les mesures précédentes, la Proposition 19 est floue. Elle laisserait par exemple aux gouvernements locaux non seulement le soin d’autoriser ou non l’implantation d’établissements spécialisés dans la vente du cannabis, mais de leur imposer ou non une taxe.
 
Si chacun est autorisé à cultiver du cannabis, l'acheter n'aura plus de sens
 
La légalisation devrait entraîner une chute du prix du cannabis, estimée à 80% par la Rand Corporation. Si chacun est en effet autorisé à en cultiver, ne serait-ce qu’un plant ou deux, l’acheter n’a plus de sens. Une bonne nouvelle pour les patients mais pas pour les cultivateurs dont beaucoup vont se retrouver au chômage.
 
L’adoption de la mesure ne changerait rien au niveau fédéral qui continue d’interdire la culture du cannabis. Mais là aussi, c’est le flou artistique. En 2008, Obama s’était prononcé en faveur de son utilisation thérapeutique. Pourtant, depuis, les raids contre les dispensaires et les cultivateurs se sont multipliés. Le 24 août dernier, neuf anciens administrateurs de la Drug Enforcement Administration ont envoyé une lettre au ministre de la Justice, Eric Holder, pour lui demander de poursuivre la Californie en justice si la Proposition 19 est adoptée.
 
Source : les inrocks
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Un autre cofondateur de Facebook s'implique pour la légalisation de la marijuana
Par Invité,
La mesure visant à légaliser la marijuana en Californie a un nouvel ami en la personne de Sean Parker, l'un des cofondateurs du réseau social Facebook, qui a fait un don de 100 000 $ pour appuyer la proposition 19.
Le don de M. Parker a été rapporté cette semaine dans des documents de la campagne de financement de la proposition 19, qui vise à contrôler le cannabis comme l'alcool en permettant aux Californiens de 21 ans et plus de posséder jusqu'à une once (28 grammes) de cannabis à la maison ou dans des établissements autorisés.
 
Sean Parker n'est pas le premier contributeur à avoir des liens avec le réseau Facebook. Dustin Moskovitz, un autre cofondateur, a fait deux dons totalisant 70 000 $, dont un de 50 000 $ versé le mois dernier.
 
Les deux hommes ne sont plus dans les bureaux de Facebook à Palo Alto, mais ils reçoivent toujours des revenus grâce à certains droits de propriété. La valeur de la compagnie a récemment été estimée à 33,7 milliards de dollars.
 
Sean Parker n'est pas le premier contributeur à la proposition 19 qui a des liens avec le réseau Facebook. Dustin Moskovitz, un autre cofondateur, a fait deux dons totalisant 70 000 $, dont un de 50 000 $ versé le mois dernier. - Photo: Luis Acosta, AFP
 
 
Pour Stephen Gutwillig, un porte-parole du Drug Policy Alliance, bénéficiaire principal de la contribution de 100 000 $, M. Parker «fait partie de la génération qui comprend vraiment».
 
Sean Parker, qui avait aidé à mettre au point le site de partage musical Napster avant de se lancer dans l'aventure Facebook, n'a pas émis de commentaires.
 
Jusqu'à présent, la campagne de financement des défenseurs de la proposition 19 a permis d'amasser environ 2,4 millions de dollars.
 
Mis à part Sean Parker, un seul particulier a fait un don dans les six chiffres. Il s'agit de Phil Lee, qui est entrepreneur dans l'industrie du divertissement adulte. M. Lee a aussi versé 100 000 $.
 
Les Californiens se prononceront sur la question lors d'un référendum qui se déroulera en même temps que plusieurs élections, le 2 novembre.
 
 
Associated Press (San Francisco) 09 octobre 2010
Source : cyberpresse.ca
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Il s'allume un joint dans le Parlement d'Ottawa
Par Invité,
Un défenseur du cannabis s'est allumé un joint lundi au sein du Parlement d'Ottawa sous les yeux des députés et des ministres qui débattaient, et n'a été interrompu par les agents de sécurité qu'après en avoir tiré sept ou huit bouffées, a rapporté lundi la chaîne CTV.
Samuel Mellace, qui se trouvait dans les tribunes réservées au public, a agi pour demander un assouplissement du Règlement sur l'accès à la marijuana à des fins médicales, en vertu duquel 4000 Canadiens peuvent fumer cette drogue douce en toute légalité, a-t-il déclaré aux médias.
 
A sa sortie de l'édifice, il a demandé au gouvernement canadien de permettre la consommation de produits dérivés du cannabis, tels les crèmes ou les gâteaux, à des fins médicales.
Samuel Mellace dit avoir fumé un joint au Parlement pour demander un assouplissement du Règlement sur l'accès à la marijuana à des fins médicales.
Photo: AFP
 
«Ma femme ne peut pas fumer ses médicaments car elle a un cancer au poumon, donc je lui prépare du beurre et des jus» à partir de marijuana, a-t-il raconté, cité par le site internet de CTV.
 
Selon la chaîne, il a quitté le Parlement en toute liberté.
 
Le policier qui l'a interrompu dans son geste, survenu au moment où l'opposition interpellait le gouvernement, lui a simplement demandé d'éteindre son joint, a affirmé l'activiste.
 
Hormis une petite consommation médicale permise, le cannabis est illégal au Canada. Plus souple sur la question que son voisin du sud, les Etats-Unis, ce pays tenté à trois reprises ces dernières années de dépénaliser la possession d'une petite quantité de cette drogue, provoquant l'ire du gouvernement américain.
 
L'adoption du projet de loi a à chaque fois échoué en raison du déclenchement d'élection, avant d'être totalement écarté en 2006 avec l'arrivée au pouvoir du premier ministre conservateur Stephen Harper, partisan de la tolérance zéro.
 
 
Agence France-Presse
Ottawa
Source : cyberpresse.ca
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Enterrer le hasch de guerre
Par Invité,
La principale victoire des partisans de la guerre à la drogue a été de faire passer leur croisade morale pour une politique rationnelle et leurs adversaires pour de fumeux idéalistes. Seul un impératif moral a, en effet, depuis quarante ans, pu justifier une politique qui a échoué dans tous les domaines.
Jamais les consommateurs de drogues illicites n’ont été aussi nombreux, jamais les quantités disponibles n’ont été aussi importantes, leur prix si bas et les bénéfices engrangés par les mafias qui en font commerce si élevés. De l’autre côté de l’échiquier, la guerre à la drogue engloutit des millions, justifie
d’innombrables atteintes aux libertés et envoie de plus en plus de gens en prison.
 
A l’étranger, des voix s’élèvent pour dénoncer cet échec. Et, à l’instar de la Californie, la tentation d’une forme de légalisation se fait jour. D’autant que les pays qui s’y sont essayé n’ont pas connu de hausse conséquente de la consommation.
 

 
Comme sur d’autres sujets de société auparavant (vote des femmes, avortement, mariage gay…), la France fait de la résistance, se satisfaisant d’un paradoxe qui fait d’elle l’un des pays les plus répressifs d’Europe et l’un de ceux où la jeunesse est la plus friande de cannabis.
 
Et lorsque ses scientifiques l’enjoignent d’ouvrir des salles de consommation supervisée qui ont fait leur preuve à l’étranger en termes de santé publique, le gouvernement leur oppose une fin de non-recevoir, toujours au nom du même impératif moral.
 
En rendant passible d’un an de prison non seulement la consommation de stupéfiants, mais aussi le simple fait de les présenter sous un jour favorable, la vieille loi de 1970 a confisqué le débat. Il est plus que temps de le rouvrir.
 
Temps de débattre d’une politique qui n’ait plus pour horizon un impératif moral mais la santé publique. Il n’existe pas de modèle universel pour une politique des drogues juste et efficace, mais l’on sait aujourd’hui que la nôtre est un échec. Ayons le courage d’en changer pour une approche plus pragmatique, rationnelle. Il est étonnant que ce soit au pays de Descartes que ce changement soit le plus dur à faire accepter.
 
D’autant que lorsqu’il vivait à Amsterdam, il se dit que Descartes, lui, fumait du cannabis.
 
Par Arnaud Aubron
 
Source : blog les Inrocks
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