La fumeuse d'herbe de 62 ans trahie par son aide ménagère
Par Invité, dans Justice, politique,

JUSTICE. La sexagénaire a été condamnée à une forte amende
A la lecture, mardi après-midi, du rôle du tribunal correctionnel de Dieppe, on espérait une faute de frappe : « usage illicite de stupéfiants et faits commis depuis le 1er janvier 1969. » Une retraitée de 62 ans, du Tréport, s'est avancée péniblement à la barre du tribunal.
Victime d'une hémiplégie, elle a du mal à marcher, mais son élocution est claire et ses propos ont largement fait sourire le tribunal.
La présidente a toutefois conservé son sérieux dans cette affaire vraiment pas banale qui a été mise au jour le 5 novembre 2010 de manière fortuite. « Vous alimentez un réseau de revente de produits stupéfiants. Les faits sont graves. Vous savez que l'usage de produits stupéfiants est interdit. »
 

 
Trahie par son aide ménagère
 
La dame est bien au courant de la législation. « Depuis la loi Pasqua datant de 1971. » En dehors de cette précision historique, elle a expliqué sa consommation de résine de cannabis. « Je suis une personne très nerveuse et la prise de résine de cannabis a toujours réussi à calmer mes douleurs. Vu mon état, je ne peux plus faire de vélo. Je vis seule, je ne peux pas conduire, je suis retraitée. »
La Tréportaise a été « trahie » par son aide ménagère. Voyant une lettre à poster sur un buffet, elle l'a prise mais elle est tombée par terre involontairement et s'est ouverte. Surprise : à l'intérieur, un petit morceau de papier essuie-tout contenant 7 grammes de résine de cannabis. L'aide ménagère s'est rendue chez les gendarmes et à la suite de la perquisition, plus de 20 grammes sont retrouvés au domicile de la retraitée.
 
Un réseau « d'anciens »
 
Le procureur de la république n'a pu s'empêcher de sourire. « Vous achetez cette résine de cannabis chez Jean-Pierre, un vendeur parisien de 60 ans et l'enveloppe était destinée à une de vos relations âgée de 64 ans comme cadeau d'anniversaire. » Le réseau des vétérans toxicomanes est mis au jour. Le procureur a continué son interrogatoire. « Parfois, vous êtes obligés de vous procurer de l'herbe auprès des jeunes revendeurs du Tréport ? »
La réponse est immédiate. « C'est arrivé. Les jeunes : ils ne sont pas de bons commerciaux. Une fois, j'avais acheté dix grammes d'herbe, j'ai retrouvé dans la marchandise trois plombs de pêche. Je leur ai proposé de fumer un pétard, mais ils sont partis. » Pas cool les jeunes…Le procureur a requis une peine d'amende de 2 000 € à payer en dix fois. La présidente ramènera la sanction à 1 500 € à payer en dix mensualités.
Quant à la retraitée, elle a changé d'aide ménagère.
 
Source Paris Normandie
 
info relayée par Karott.
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Star Wars : la trilogie peut désormais se fumer
Par Invité,
George Lucas a-t-il testé un inattendu produit dérivé de Star Wars ?
 
Les historiens du cinéma sont formels : Star Wars a révolutionné le 7e art à plusieurs titres, notamment en étant l'un des premiers films a générer autant de produits dérivés. Trente-trois ans après la sortie du premier film, il continue à en apparaître. Pas toujours sous licence officielle. On doute que les botanistes travaillant avec la San Diego Organic Wellness Association aient fait homologuer par LucasFilms les deux semences de marijuana qu’elles viennent de mettre sur le marché.
 

 
La première, baptisée Skywalker serait, d’après la vidéo d’un test, assez douce. La seconde, beaucoup plus forte, a été logiquement nommée Death Star. Détail important : ces deux espèces sont réservées au marché californien des drogues thérapeutiques, donc légalement en vente. Les services marketing de George Lucas pourraient donc réclamer un changement de nom, mais pas interdire leur commerce.
 
sourcePremiere.fr
 
NDLR: Rappelons que Star Trek à déjà une souche dédiée avec la Romulan
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Päroles d'ados:« Ça les faisait rire que mon père fume. Moi non »
Par Invité,
« Mettre en avant le rôle primordial des parents […] dans la prévention de l'usage de drogues chez les adolescents », c'est l'objectif de la nouvelle campagne lancée par l'Inpes et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie (Mildt). Mais que se passe-t-il quand ce sont les parents qui fument du cannabis ?
 
Cette campagne, intitulée « Contre les drogues, chancun peut agir » et composée de trois spots TV et de trois annonces presse – cannabis, cocaïne et ecstasy –, sera diffusée du 13 décembre 2010 au 3 janvier 2011.
 
« Brigitte et Marion », premier des spots, est logiquement consacré au cannabis, première drogue en France, – avec, en 2009, « 3,9 millions de consommateurs dont 1,2 millions réguliers » selon le ministère de l'Intérieur – y compris chez les jeunes. (Voir la vidéo)
https://www.dailymotion.com/swf/xg2f80
 
 
Mais qui « peut agir » quand ce sont les parents qui fument ? Paroles d'ados – OK, suivistes, honteux ou inquiets – pour qui le cannabis est familier.
 
Les OK : « Pas d'hypocrisie sur la fumette »
 
Eloïse a compris en quatrième que sa mère fumait, sans que, dit-elle, cela n'ait eu d'influence sur son comportement :
 
« J'ai moi-même commencé avec un pote à une Fête de la musique […].
 
Avec ma mère, on en parle ouvertement, elle ne me laisse pas fumer mais laisse mes amis quand ils viennent à la maison. Je lui en ai piqué des dizaines de fois ! »
 
Loïc, 16 ans, a évoqué très tôt la question avec sa mère qui fume depuis vingt-cinq ans. Lui ne fume pas, ne boit pas et fait beaucoup de sport et n'est pas du tout gêné par la consommation maternelle :
 
« Cela n'a jamais été tabou à la maison et, vers 10-12 ans, ma mère m'a parlé des drogues, de la dépendance, sans me cacher qu'elle ne trouvait pas un joint plus nocif qu'un litre de vodka, par exemple.
 
Depuis, elle s'est mise à cultiver ses propre plans, à en faire des gâteaux que je ne pouvais pas goûter, certes. Mais tout cela ne m'a jamais dérangé. Je sais que si je suis tenté, je peux lui en parler. »
 
Simon, étudiant de 19 ans, explique lui qu'il a commencé le cannabis à 14 ans et que, depuis ses 16 ans, il fume de temps en temps avec sa mère ce qui, selon lui, l'a préservé de la dépendance – sa mère ayant un contrôle sur sa consommation.
 
Sur un forum d'Ados.fr, métallica21 écrit :
 
« Je fume des “oinjs” avec mes parents, et je vois pas en quoi c'est choquant. […] Le seul truc qui change c'est qu'au lieu d'avoir une relation hypocrite à propos de la fumette, bah au moins c'est clair. […]
 
Je suis pour que les parents inculquent une consommation responsable à leurs enfants, car de toute façon, il y aura consommation, avec ou sans eux, avec ou sans leurs conseils […]. »
 
 
Les suivistes : »Il y avait du matos à la maison »
 
Sur un forum Doctissimo, mazeltoff6​7 explique avoir « banalisé la chose [en] ayant grandi là-dedans » :
 
« J'ai commencé à me rendre compte de ce que [mes parents] fumaient lorsque j'étais au collège. A cette époque de la vie, on voit certains amis qui commencent à fumer […] on découvre à la fois l'aspect du produit, son odeur, et la forme d'un “joint”. Difficile pour eux de nier […].
 
Un jour, ma sœur plus jeune de trois ans s'est mise à fumer, et moi j'ai suivi quelques temps plus tard, acculé par certaines difficultés de la vie. […] Je trouvais très facilement tout ce qu'il me fallait pour ce faire à la maison. »
 
Teufeuse74 n'a pas tranché :
 
« Mes deux parents fument depuis que je suis gamine, ça ne m'a pas posé de problème jusqu'à l'adolescence. A partir de là, il y avait du “ matos ” à la maison. J'ai voulu goûter et je ne me suis plus arrêtée.
 
Est-ce la faute de mes parents ? Je ne sais pas. Mais aujourd'hui j'ai 21 ans et je fume avec ma mère. […] »
 
 
Les honteux : « Fumer est un truc d'ados »
 
Pour certains adolescents, voir ses parents fumer du cannabis, c'est un peu comme voir sa mère danser sur du Britney Spears : sur eux, c'est honteux parce que ça n'est plus de leur âge. Lisa, lycéenne :
 
« Ma mère fume plus ou moins régulièrement. Quand je l'ai vue pour la première fois, un soir de Noël, j'ai d'abord été vraiment choquée.
 
A l'époque, je fumais de temps en temps avec des copains, mais avant ce jour-là, pour moi, fumer des joints était un truc d'ados.
 
Je ne l'ai pas jugée, mais je ne l'ai jamais dit à personne car je n'assume pas du tout. J'ai peur qu'on prenne ma mère pour une droguée ou qu'on lui retire ma garde. »
 
Une ex-stagiaire de Rue89 explique avoir trouvé ça « marrant » voire « cool » au collège, jusqu'au jour où :
 
« Arrivée au lycée, ça ma plus embêté qu'autre chose. Je remarquais quand mon père avait fumé et le trouvais exaspérant. J'avais des potes qui venaient à la maison, ça les faisait rire que mon père fume. Moi, non. »
 
 
Les inquiets : « Je lui en veux »
 
Sur un forum Momes.Net, alicesten est inquiète :
 
« Depuis que je suis née […], mon père fume du shit. Je suis en quatrième et […] la prof nous [en] a expliqué les conséquences.
 
Je roule environ cinq heures […] pour aller chez lui […] et je ne veux pas avoir d'accident (ou qu'il en ait) et puis, je ne veux pas que ça touche sa santé (il ne fume QUE des cigarettes qui en contiennent et [une] environ [toutes les] dix minutes) ! Et en plus à côté de moi ! »
 
L'ex-stagiaire de Rue89 dit ne pas supporter « ceux qui viennent en cours défoncés ». Et pour cause :
 
« Un jour, mon père a eu de gros problèmes de santé, un infarctus, dû à sa consommation. Je lui en veux un peu, parce qu'il aurait pu en mourir. »
 
A 23 ans, elle ne fume pas. En partie à cause de « ça ».
 
 
Par Jeanne Deplus | Lycéenne | 31/12/2010
Source : Rue89
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Quand la neige trahit les plantations clandestines de cannabis
Par Invité,
Aux Pays-Bas, la police a développé une technique bien particulière pour repérer les cultivateurs de marijuana en hiver.
Décidément la neige n'est pas l'amie des agriculteurs, a fortiori des cultivateurs "en herbe".
Aux Pays-Bas recouverts ces derniers jours d'un épais manteau neigeux, la police a révélé vendredi 24 décembre comment elle réalise certains coups de filet avec l'aide "indéniable" des intempéries.
 
En temps normal, les forces de l'ordre disposent de plusieurs techniques pour détecter les plantations clandestines de chanvre, notamment à la surconsommation électrique importante qu'elles engendrent, ou depuis le ciel, à l'aide de détecteur de chaleur ou d'odeur.
 
Par temps neigeux, c'est encore plus simple : il suffit d'observer le paysage. En effet explique Henri van Pinxteren, un porte-parole du district policier "Brabant Sud-Est", "un toit sans neige au milieu d'autres qui sont couverts de neige, c'est souvent un signe de la présence dans un grenier de lampes utilisées pour la culture de cannabis".
 
Les policiers qui patrouillent profitent de cette opportunité pour établir une liste des maisons suspectes dans la perspective d'une inspection ultérieure de leurs combles.

"C'est un truc bien connu des policiers en hiver" ajoute le porte-parole, qui assure que le repérage des toits sans neige "mène souvent à des arrestations".
 
Toujours aux Pays-Bas, mais dans un autre contexte, sans avoir à mettre en oeuvre des moyens scientifiques bien compliqués, les policiers ont bénéficié de l'aide précieuse de la neige pour arrêter jeudi un cambrioleur en fuite, à Goes, au sud-ouest du pays.
 
Le fugitif avait bien tenté de se cacher sous une épaisse couche de neige, mais l'étourdi n'a pas songé qu'il laissait des traces derrière lui. Il a suffi aux enquêteurs de suivre ses empreintes de pas pour le débusquer.
 
De même, à Sassenheim, deux adolescents qui avaient volé un sapin dans un centre commercial ont été interpellés grâce aux traces et aux aiguilles laissées dans la neige, alors qu'ils fuyaient en traînant l'arbre derrière leur moto.
 
En France aussi...
 
Ce lundi, la préfecture de police de Paris a aussi annoncé l'arrestation de braqueurs grâce à la neige en Seine-Saint-Denis. Jeudi dernier, vers vingt heures, trois hommes dont deux ont été appréhendés le jour même avaient attaqué un commerce d'alimentation de Villepinte.
 
"Cagoulés, gantés et armés d'un couteau, d'une matraque et d'un aérosol lacrymogène", ils avaient frappé trois employés, menacé l'agent de sécurité et dérobé "deux caissons contenant près de 3.000 euros en espèces". Le hic pour les deux malfaiteurs, c'est qu'ils ont pris la fuite à pied, de sorte que la police n'a eu qu'à suivre les traces de pas qui les ont menés tout droit à un pavillon.
 
Après deux heures de guet autour de la maison, quand "le loup a quitté sa tanière" indique le communiqué, ils n'ont eu qu'à cueillir les deux jeunes hommes qui sortaient du pavillon avec plus de 1.200 euros dans les poches.
 
Agés de 17 et 19 ans, l'un et l'autre étaient bien connus des services de police, respectivement pour 7 et 23 implications dans des faits délictueux.
 
Source : Metro
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Les coffee shops ne seront pas interdits aux touristes avant plusieurs mois
Par Invité,
La Cour européenne de justice a rendu ce jeudi son arrêt concernant l’interdiction des coffee shops aux non-résidents néerlandais. Pour la justice européenne, cette interdiction ne contrevient ni au principe de libre circulation des personnes dans l’Union, ni au principe de libre-échange. En effet, explique la cour, elle est « justifiée par l’objectif visant à lutter contre le tourisme de la drogue et les nuisances qu’il draine », rappelant au passage que le cannabis n’est pas légal aux Pays-Bas mais simplement toléré et qu’il est interdit dans le reste de l’Union.
 

 
A l’origine de l’affaire, la décision, le 20 décembre 2005, du maire de Maastricht, ville frontalière de la Belgique, d’interdire les coffee shops de sa cité aux non-résidents néerlandais. Les « touristes de la drogue » seraient plusieurs milliers chaque jour à venir à Maastricht profiter de la tolérance néerlandaise et de son système de coffee shops, où le cannabis est vendu librement, en quantités limitées. Résultat, les résidents se plaignent des nuisances engendrées, entre autres par la circulation…
 
Lors d’une audience au mois de juillet, le procureur général de la Cour européenne de justice, le Français Yves Bot, était allé jusqu’à soutenir que les consommateurs de cannabis se rendant aux Pays-Bas pour se défoncer étaient une menace pour la sécurité de l’Union:
 
«Parce qu’il nourrit le trafic international et les organisations criminelles, le narcotourisme menace la sécurité intérieure de l’Union européenne.»
 
Que les amateurs se rassurent, cette décision de la cour de Luxembourg ne signifie toutefois pas que les coffee shops seront interdits aux touristes dès demain. L’entrée en vigueur du « pass cannabis », sorte de carte de membre qui devrait permettre aux seuls résidents néerlandais d’acheter de la marijuana, devrait encore prendre plusieurs mois. Le porte-parole du Conseil d’Etat néerlandais, qui avait sollicité la justice européenne pour avis et dont la décision rendra l’interdiction définitivement conforme au droit, a ainsi indiqué qu’il rendrait son jugement probablement avant l’été, mais pas avant:
 
«L’arrêt rendu par la Cour européenne de Justice (CEJ) de Luxembourg ne signifie pas que l’affaire soit clôturée. Le Conseil d’Etat a demandé des éclaircissements sur certaines règles européennes bien précises. Nous avions besoin de réponses pour pouvoir juger cette affaire.»
 
Toutefois, le ministre de la Justice et les maires de cinq villes du sud du pays ont annoncé la semaine dernière qu’ils envisageaient de mettre en place le « pass cannabis » de manière expérimentale dans la région.
 
Arnaud Aubron
 
Source :Drogues News
 
Relayé par Mixol le 16/12/2010
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Les lycéens américains fument plus de pétards que de clopes
Par Invité,
Nouvelle mode du cannabis ou succès des campagnes de prévention antitabac ? Un peu des deux en fait.
Toujours est-il que les lycéens américains sont, pour la première fois depuis trente ans, plus nombreux à déclarer fumer des pétards que des clopes.
 
Selon le sondage annuel Monitoring the future publié mardi, 21,4% des élèves de terminale interrogés ont fumé de la marijuana au cours des 30 derniers jours, contre 19,2% pour la cigarette.
6% des mêmes élèves déclarent fumer quotidiennement (contre 5% l’année dernière).
Le sondage, réalisé anonymement auprès de 46000 élèves de 13 à 18 ans (élèves de 8e, 10e et 12e), montre également une hausse de la consommation d’ecstasy.
 

 
Pour le « Tzar » antidrogues du gouvernement, Gil Kerlikowske, le regain d’intérêt des jeunes pour le cannabis, après dix ans de déclin, s’explique par les campagnes organisées autour de la marijuana médicale ou de la légalisation, comme en Californie, qui enverraient de « mauvais messages » à la jeunesse: « Appeler la marijuana une médecine à fumer est totalement incorrect », a-t-il affirmé lors de la présentation des résultats de l’enquête.
 
Des chercheurs parlent également « d’oubli générationnel »: après dix ans de baisse de la consommation, les jeunes n’auraient pas été témoins des grands pics de consommation, comme l’ecstasy à la fin des années 90, et n’auraient donc pas été assez soumis aux messages de prévention.
 
De son côté, le Dr Nora Volkow, directrice du National institute on drug abuse, organisme à l’origine du sondage, s’inquiète des conséquences à long terme de cette consommation précoce de cannabis:
 
« Cet usage important de cannabis avant et pendant l’adolescence, quand le cerveau continue à se développer, met notre jeunesse en danger. La marijuana n’affecte pas que l’apprentissage, le jugement ou les facultés motrices. Les recherches montrent qu’une personne sur six qui commence à fumer de la marijuana à l’adolescence devient accro. »
 
Difficile quoi qu’il en soit de ne pas se poser la question des mérites comparés de la prohibition et de la prévention.
Le matraquage publicitaire sur les dangers du tabac, qui reste légal, semble en effet si l’on en croit ce sondage, plus efficace que la peur du gendarme. Surtout dans un pays où, Californie mise à part, les lois antidrogues sont assez drastiques.
 
Une tendance qui pourrait également s’expliquer par le manque d’efficacité des spots antidrogues.
Selon plusieurs études aux résultats étonnants, les campagnes alarmistes du gouvernement fédéral inciteraient plutôt les jeunes à fumer des pétards ! Ce que l’on appelle l’ »effet boomerang ». Des chercheurs de l’université San Marcos (Texas) ont étudié plus de 200 adolescents confrontés à ces spots:
 
« L’exposition à des publicités anticannabis peut non seulement changer positivement la manière dont les téléspectateurs voient la substance, mais peut aussi accroitre directement le risque d’utilisation de cannabis. »
 
L’exagération heurterait en effet le bon sens des jeunes qui connaissent les effets réels de la marijuana et provoquerait un sentiment de rejet, puis faciliterait le passage à
l’acte.
Un comportement qui n’a pas été relevé pour les publicités antitabac, généralement moins caricaturales.
 
Arnaud Aubron
 
Source :Drogues News
 
Relayé par Mixol le 16/12/10
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Californie - Oakland contre l'état Fédéral -
Par Invité,
OAKLAND 27 Décembre - L'ancien dirigeant de l'industrie de la construction Jeff Wilcox voudrait investir 20 millions de dollars dans l'avenir de la commercialisation de la marijuana en Californie.
 
C'est ce que AgraMed Inc risque d’investir dans un entrepôt près du front de Oakland afin d’ouvrir un "parc d'affaires pour l'industrie du cannabis." Ils aimeraient louer l'espace pour les producteurs de Cannabis, les boulangeries, les laboratoires et les installations de traitement en créant des centaines d'emplois bien rémunérés.
 
Mais Wilcox aura du mal après que des responsables d'Oakland la semaine dernière ai suspendu un projet d'émission de quatre licences de production à échelle industrielle. Wilcox est seulement le plus prononcé de nombreux prétendants pour le permis convoité qui, soudain, à une raison de s'inquiéter.
 
Les membres du conseils municipal d’Oakland ont approuvé le plan sans précédent pour l'impôt et la licence de l'industrialisation de la marijuana en Juillet. À l'époque, Oakland été l'épicentre d'une initiative politique visant à légaliser la Marijuana en Californie comme une activité de loisir et de sanctionner un marché bien au-delà de la marijuana à usage médical.
 
Mais la proposition 19, défait par les électeurs le 2 novembre, a suscité la colère du procureur général américain, Eric Holder, qui a proclamé au gouvernement fédéral qu’il ne tolérerait aucune vente de Marijuana en Californie.
Les agents fédéraux sont aussi venus discuté avec le maire de la ville.
 
Maintenant, le processus est en attente au milieu des craintes d'attaques du gouvernement et les avertissements que le plan d'Oakland peut violer les lois de la Californie exigeant que les entreprises de la marijuana médicale fonctionnent comme des organismes sans but lucratif.
 
Dans une lettre le 6 décembre à Jean Quan, maire entrant Oakland, Alameda County District Attorney Nancy O'Malley, a averti que l'arrêté municipal n'a offert aucune «défense juridique ou équitable» contre des poursuites pénales des usines de Cannabis ouvertes en ville.
 
Le procureur John Russo a dit qu'il a été contacté en Octobre et de nouveau en Novembre par les autorités américaines ministère de la Justice "préoccupé" sur les plans de la ville.
 
Oakland espère encaisser une taxe de 5 pour cent sur les produits locaux des usines de Cannabis que les électeurs ont approuvé en Novembre - et une taxe de 10 pour cent sur les ventes de loisirs, si les électeurs de Californie avaient adopté la proposition 19.
 
Mais le procureur de district O'Malley a mis en garde qu’il était «une question ouverte" si les responsables de la ville "qui ont été complices ou complot en vue de violer les lois locales ou fédérales» pourrait être eux-mêmes tenus criminellement responsables.
 
Ainsi, mardi dernier, le Conseil municipal a voté la réédition son ordonnance au sujet de la culture de la marijuana et de tenir à distance sur l'octroi des licences. Les fonctionnaires disent encore avoir de l'espoir sur production à grande échelle en modifiant l'ordonnance afin de se conformer aux lois de la Californie médical. Le conseil s'attend à envisager un nouveau projet de décret le 1 février.
 
«Nous n'abandonnons pas», a proclamé membre du conseil municipal Rebecca Kaplan, qui a co-rédigé l'ordonnance. «Nous avons toujours été un chef de file sur cette question. Ce peut être bien fait. "
 
 
Sources en Anglais: CalPotNews.com
- Traduction par lhaluciol -
 
 
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Et si le cannabis était un nouveau produit du terroir ?
Par Invité,
Culture made in France, faisant vivre les petits exploitant contre la grosse machine de la mondialisation. Quid de ce produit fanco-français ? Hexaconso nous explique comment le cannabis cultivé en France coupe la chique à la résine marocaine.
www.marianne2.fr 27 Novembre 2010 Hexaconso
 
On vous le disait depuis un petit moment : le Made in France est porteur. On en a maintenant la preuve, avec un nouveau produit du terroir, dont la culture se relocalise à grande vitesse, et qui connaît une croissance à faire rêver tous les industriels de France : le cannabis !« »
 
Eh oui, l’herbe Made in France détrône aujourd’hui la résine marocaine ! Selon le rapport de l’Observatoire national de la délinquance, les consommateurs de cannabis achètent de plus en plus made in France… En effet, 50 pour cent de l’herbe consommée en France est désormais produite sur place. On assiste à l’émergence de la culture du cannabis dite « indoor » dans l’Hexagone. En clair : le cannabis est cultivé directement dans les banlieues, au plus près du consommateur.
 
Aujourd’hui, cette « culture » s’est professionnalisée. L’herbe pousse dans des hangars, sous lumière artificielle. Le « cannabiculteur » français est passé du stade artisanal à la production de masse. Avec une multitude de groshops, ces chaînes de magasins qui fournissent sur la Toile de quoi monter sa propre exploitation, pour participer à une sorte de franchise de la production de stups. Pas moins de 400 groshops existent désormais en métropole, assure David Weiberger, de l’Institut National des Hautes Etudes de Sécurité et de Justice (INHESJ), la plupart se présentant astucieusement sous une activité anodine de jardinerie.
 
Terminée donc l’image du gentil baba cool cultivant ses quelques pieds dans le Larzac, ou du jeune cultivant sa « consommation personnelle » dans son placard ou sur son balcon. Place à l’industrie, financée par des groupes criminels organisés. Bon, la production Made in France n’arrive pas encore à la cheville de la production Made in Italy, où le sud du pays concentre des productions à très grande échelle (un million de plants détruits récemment dans une seule « plantation »), mais c’est quand même la preuve que la fabrication française peut être compétitive. Et que rien ne remplace la proximité avec le client !
 
Source chanvre info.ch
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Après 120 jours, le chanvrier Rappaz cesse sa grève de la faim
Par Invité,
Bernard Rappaz a perdu. Après 120 jours de grève de la faim -il ne prenait que du sucre, du sel et des vitamines- le héraut suisse de la dépénalisation du cannabis, incarcéré pour avoir cultivé et vendu illégalement du chanvre, a recommencé à se nourrir.
Tous ses recours en Suisse pour être gracié ou pour obtenir une interruption de peine pour raison de santé ont échoué. La presse locale commençait à craindre qu'il ne tombe dans le coma.
 
Les détracteurs de Rappaz jubilent : « La fermeté paie ! C'est la leçon du jour et le Valais a bien fait de tenir bon », s'est félicité Jean-Luc Addor, chef du groupe UDC (droite nationaliste populiste) au parlement valaisan.
 
Pour justifier la décision de son client, Me Aba Neeman a expliqué qu'il s'était conformé à plusieurs appels :
 
« Rappaz respecte le jugement du président de la Cour européenne des droits de l'homme, qui lui demande de s'alimenter en attendant de pouvoir statuer sur son cas. Il a entendu l'appel, parce qu'il ne vient pas d'une autorité suisse. Il a aussi entendu les appels de sa fille et de ses proches. »
 
Pour sa part, Rappaz a publié un communiqué féroce : « La Suisse a désormais basculé dans l'extrême droite populiste et le fascisme. »
 
Valaisan de 54 ans, Bernard Rappaz cultivait du chanvre depuis 1971. En 1993, il a décidé de le vendre sous forme de tisane. Les autorités n'ont pas apprécié, et Rappaz a été poursuivi.
 

 
La justice reste inflexible
 
Au terme d'une longue bataille judiciaire et médiatique, il a été reconnu coupable par le tribunal cantonal valaisan de « lésions corporelles simples, gestion déloyale aggravée, blanchiment d'argent, violation grave des règles de la circulation routière, violation grave de la loi fédérale sur les stupéfiants et violation de diverses lois d'assurance sociale », pas moins. Il a été condamné à cinq ans et huit mois de prison.
 
Incarcéré en mars 2010, il cesse de se nourrir. Au bout de 40 jours, la responsable du département valaisan de la sécurité, Esther Waeber-Kalbmermatten, lui accorde une suspension de peine pour qu'il cesse son jeûne.
 
Il plastronne un peu trop dans les médias : la police le jette de nouveau en prison quinze jours plus tard. Re-grève de la faim. On l'alimente de force ; mais l'académie de médecine suisse proteste contre cette décision qui va à l'encontre de l'éthique médicale.
 
Finalement, malgré les demandes d'Esther Waeber-Kalbmermatte, les hôpitaux publics refusent d'alimenter Rappaz sans son consentement. Le chanvrier multiplie les demandes de grâce ou d'interruption de peine, pour raison de santé. En vain : les justices valaisanne et suisse sont restées inflexibles jusqu'au bout.
 
Photo : Bernard Rappaz dans sa ferme en juillet 2010 (Denis Balibouse/Reuters)
Source : Rue89
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Libérez Bernard pour noël !
Par Invité,
En Suisse, aujourd’hui, un homme pourrait mourir en prison. Il s’appelle Bernard Rappaz. Il est arrivé à son centième jour de grève de la faim, pour demander dans un premier temps la révision de son procès, et maintenant une simple suspension de peine de quelques mois – pour pouvoir s’occuper de la liquidation de sa ferme, récemment vendue aux enchères.Les autorités ont déjà demandé l’alimentation forcée, mais les organisations de médecins déclarent qu’elles s’y refusent, l’assimilant à de la torture.
 
C’est dans ce contexte que les autorités ont décidé, mardi 30 novembre 2010, du maintien en détention de Bernard Rappaz, au risque de le voir mourir. « Le processus de réalimentation consécutif à une grève de la faim ne nécessite pas une interruption de peine », dit leur communiqué, refusant de reconnaître le problème posé : s’il n’y a pas interruption de peine, le détenu en grève de la faim peut mourir à tout moment.
 
Si la Suisse démocratique laissait mourir un détenu dans de telles conditions, ce serait non seulement de la pire inhumanité, mais une régression brutale pour les détenus dans le monde entier. Bien souvent, la grève de la faim est l’ultime recours.
 
Dans toutes les situations où des détenus défendent leurs droits désespérément, le syllogisme cyniquement proposé à Bernard Rappaz serait opposable : pour régler le problème posé par la grève de la faim, la solution serait simple, il n’y aurait qu’à cesser la grève de la faim !
 
Ce sinistre exemple que la Suisse donnerait au monde serait une tache indélébile sur son drapeau.
 
Bernard Rappaz est un militant écologiste qui s’est attaché à défendre et à promouvoir la cause du chanvre/cannabis, pour ses multiples usages, industriels, thérapeutiques ou autres. Après des années d’évolution, pendant lesquelles s’est développée publiquement l’activité du paysan chanvrier Rappaz, la politique Suisse en la matière a subi un revirement. L’épisode de tolérance s’est ainsi refermé sur lui.
 
Victime à la fois de l’hypocrisie, des fluctuations du droit, et d’un véritable déni de justice dans la mesure où les faits pour lesquels il a été condamné à cinq ans et huit mois de prison ferme se rapportent précisément à une période où leur pratique était largement tolérée, on comprend que ce détenu proteste.
 
Il faut mettre un terme à l’acharnement judiciaire dont Bernard Rappaz est l’objet, qui lui a valu de perdre y compris sa ferme et d’autres procès à venir s’il survivait.
 
Mais, en tout état de cause, aujourd’hui, on ne peut que reconnaître, après le 100ème jour de grève de la faim, que le détenu est dans un état grave qui impose sa suspension de peine immédiate.
 
Nous demandons instamment aux autorités suisses d’ordonner sans délai la libération de Bernard Rappaz.
 
Jean Ziegler, Vice-Président du Comité consultatif du conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
 
Daniel Cohn Bendit, José Bové, Députés européens.
 
source chanvre info.ch
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