https://www.neonmag.fr/cannabis-ben-jerrys-legalisation-555336.html
Cannabis : Ben & Jerry’s défend la légalisation et dénonce les inégalités raciales liées à la prohibition
par Jules Rondeau22 avril 2020
Le célèbre fabricant de crème glacée, aussi connu pour ses engagements progressistes, a délivré un message particulier sur les réseaux sociaux le 20 avril dernier, date symbolique pour les militants pro-légalisation.
20 avril : la date est symbolique pour les fumeurs anglophones en raison du nombre 420 (4/20, les mois précèdent les jours dans les pays anglo-saxon), servant de moyen d’identification à la communauté des défenseurs du cannabis. Selon la légende, l’origine de ce nombre serait liée à un groupe d’adolescents américains, qui avaient l’habitude de se retrouver tous les jours à 4h20 pour fumer un joint. C’est donc à cette date que Ben & Jerry’s a publié sur son site une tribune de soutien aux associations militant pour la légalisation du cannabis aux États-Unis, en appelant à plus de justice sociale. La marque américaine s’appuie sur un rapport de l’Union américaine pour les libertés civiques (ACLU, comparable à la Ligue des droits de l’Homme), qui dénonce les mesures de prohibition à l’égard du cannabis, vectrices d’inégalités raciales supplémentaires.
Crédits: Ben&Jerry’s
3,6 fois plus de chances d’être arrêté pour détention de cannabis aux États-Unis lorsqu’on est noir
Le cannabis est historiquement au cœur de la guerre contre la drogue menée par le gouvernement, et représente 43 % des arrestations liées aux drogues aux États-Unis. Dans 9 cas sur 10, il s’agit d’arrestations pour possession. Dans son étude, l’ACLU affirme que les afro-américains ont en moyenne 3,6 fois plus de probabilité d’être arrêtés que les blancs, qui représentent pourtant plus de 80 % de la filière.
L’association américaine note de fortes disparités suivant les États et leur législation. Ainsi dans le Minnesota ou le Kentucky, qui restent prohibitionnistes, un noir a 9 fois plus de risques d’être arrêté pour cette raison. Les pays ayant opté pour des processus de légalisation ces dernières années, comme le Colorado la Californie ou l’Alaska, observent des différences moins importantes (respectivement 1,5, 1,8 et 1,6 fois plus de risques d’arrestation pour les afro-américains). L’UCLA relève également que les inégalités raciales liées à la drogue ont augmenté dans 31 États.
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https://start.lesechos.fr/societe/engagement-societal/ce-que-les-etats-unis-font-mieux-que-la-france-lindustrie-du-cannabis-1196912
Ce que les Etats-Unis font mieux que la France : l’industrie du cannabis
Avec le confinement, la consommation de cannabis aux Etats-Unis a fortement augmenté dans les Etats qui l’ont légalisée. Entre revenus fiscaux et création d’emplois, les avantages économiques (et sanitaires) liés à la légalisation sont nombreux et la France a peut-être à apprendre.
"L’Etat aurait plus à gagner en contrôlant le marché qu’en le réprimant"
Par Alix Publie
Publié le 21 avr. 2020 à 18h06Mis à jour le 22 avr. 2020 à 10h54
La France a l'une des politiques les plus répressives en termes de lutte contre le cannabis. Pourtant, les Français sont les premiers consommateurs de cannabis en Europe avec 22% des personnes entre 15 et 34 ans ayant consommé durant l’année écoulée. La légalisation du cannabis est un serpent de mer de la politique française, entre autres, parce que la drogue peut aussi bien être un médicament qu’un produit dangereux pour la santé. “Il y a un vrai coût social à prendre en compte”, explique Christian Ben Lakhdar, économiste et professeur à l’université de Lille, qui vient de sortir un nouvel ouvrage sur le sujet.
Le cannabis reste une substance addictive et les risques liés à la consommation ne sont pas des moindres. On ne le rappellera jamais assez : fumer peut provoquer des cancers du poumon, de la bouche ou encore de la gorge. Un consommation régulière peut également avoir des risques sur la structure du cerveau, surtout chez les adultes ayant consommé depuis qu’ils sont jeunes, ainsi que des risques psychiques comme la diminution de la mémoire et de la concentration. Mais pour les partisans de la légalisation, une consommation de cannabis régulée serait un moindre mal. Pour sa part, l’Etat aurait plus à gagner en contrôlant le marché qu’en le réprimant, selon Christian Ben Lakhdar.
Aux Etats-Unis, les législations sont différentes selon les Etats. Onze Etats plus Washington D.C. ont légalisé la vente de cannabis à usage récréationnel pour les adultes âgés de 21 ans et plus. Dans plus d’une trentaine d'États supplémentaires l’usage médical est autorisé. On compte seulement trois États, l’Idaho, le Nebraska et le Dakota du sud, où le cannabis est illégal sous toutes ses formes. Ces vagues de légalisation ont un impact positif sur l’économie et une réelle industrie s’est développée en l’espace de quelques années.
Une industrie à plus de dix milliards de dollars
Aux Etats-Unis, l’industrie du cannabis représentait plus de 10 milliards de dollars (9,2 milliards d’euros) en 2018. D’après une nouvelle étude de New Frontier Data, un cabinet d’analyse et de recherche sur l’industrie du cannabis, l’industrie pourrait bien valoir jusqu’à 30 milliards de dollars d’ici 2026. Un autre cabinet de conseil, Grand View Research évalue le marché à plus de 70 milliards de dollars d’ici 2027. En comparaison, l’industrie du tabac aux Etats-Unis est estimée à 77 milliards de dollars par an.
Bientôt le LSD à usage thérapeutique?
Les recettes fiscales des Etats et fédérales ne sont pas à négliger non plus. D’après l’Institut de Taxation et de Politique Économique (ITEP), un think tank américain, les Etats ont récolté plus de 1,9 milliard de dollars en 2019 contre 1,4 milliard de dollars en 2018. La Californie enregistre les plus grandes recettes, avec une augmentation de 43% par rapport à l’année précédente. Les prédictions pour les années à venir sont extrêmement positives d’un point de vue économique. Certaines estimations vont jusqu’à prédire un dépassement de la barre des 100 milliards de dollars si tous les Etats fédérés venaient à légaliser l’usage récréatif.
Ces revenus fiscaux sont généralement destinés à des programmes d'intérêt général. Par exemple, dans le Colorado, l’Oregon, le Nevada ou le Massachusetts, les taxes récoltées sont reversées dans l’éducation à travers la construction d’écoles, de bourses pour les étudiants, dans la santé notamment pour lutter contre les addictions ou encore dans les programmes de régulation du cannabis.
Quid de l’Hexagone ?
En France, le secteur est estimé entre deux et trois milliards d’euros selon l’Insee. Pour l’économiste Christian Ben Lakhdar, les Français dépenseraient actuellement entre un et un milliard et demi d’euros par an pour un usage purement récréatif. Un chiffre qui pourrait être bien plus élevé si le cannabis venait à être légalisé selon lui, car en plus du secteur récréatif, se développeraient les secteurs cosmétique et thérapeutique, par exemple.
Addictions : à quoi les jeunes sont le plus accros ?
Avec un marché légal qui dépasserait largement les évaluations actuelles de l’Insee, il estime les rentrées fiscales pour le gouvernement français de l’ordre de un à deux milliards d’euros, des chiffres à prendre avec des pincettes toutefois. “On se base sur des estimations de niveau de taxation. Il pourrait être très bas comme la TVA (20%) ou très élevé comme les taxes sur le tabac (80%)”, précise l’économiste. Dans tous les cas, une possibilité de recette fiscale conséquente auxquelles s'ajouteraient les économies sur le recours aux ressources policières, judiciaires, douanières, les pénitentiaires... étant donné que la consommation ne serait plus interdite, mais régulée.
Un secteur créateur d’emplois
Face à une croissance si dynamique, les pays qui ont légalisé sa consommation ont vu se multiplier les créations d’emplois. Aux Etats-Unis, l’industrie du cannabis représente plus de 240.000 emplois à plein temps, une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente. Depuis 2017, le nombre d’emplois aurait doublé. En terme de créations d’emploi, le secteur grandit plus vite que n’importe quel autre secteur. La Californie suivie de près par le Colorado sont les deux Etats qui comptent le plus d’emplois dans ce domaine.
Selon New Frontier Data, Grand View Research et Leafly, le leader de l’information sur le cannabis et de la vente en ligne, d’ici 2028 le nombre d’emplois dans le secteur du cannabis pourrait avoir augmenté de 250%. Les Etats-Unis doivent se contenter de chiffres émanant d’acteurs privés : les chiffres officiels n'existent pas car le Bureau (fédéral) of Labor Statistics en charge de recenser les données sur la création d’emploi refuse de reconnaître les emplois créés par l’industrie du cannabis, des emplois qui sont donc catégorisés comme illégaux ou inexistants par le gouvernement.
D’après l’économiste Christian Ben Lakhdar, en France, il y aurait déjà entre 90.000 et 150.000 personnes impliquées dans le trafic de cannabis mais toutes ne travaillent pas forcément “à plein temps”. “Si on se base sur l’employabilité des Pays-Bas, on estime que 13.000 personnes pourraient trouver de l’emploi dans le secteur récréatif”, estime le spécialiste. Une estimation bien moins élevée que les chiffres observés aux Etats-Unis (même en rapportant à la taille de la population), mais qui pourrait augmenter en incluant les secteurs indirects comme la cosmétique et la thérapeutique.
Dans l’innovation des startups
Le boom de l’industrie du cannabis a engendré la création de nombreux produits dérivés. La Weedtech comme elle est appelée de l’autre côté de l’Atlantique, connaît un essor remarquable. La livraison à domicile est un secteur très populaire parmi les startuppeurs. Une longue liste de “Ubers du cannabis” dans laquelle on retrouve Eaze, Meadow ou encore Canary. Eaze est d’ailleurs l’une des startups les plus prometteuses avec 600.000 utilisateurs. En février, la startup a levé 35 millions de dollars et compte même étendre son activité à la vente de son propre cannabis. Des réseaux sociaux uniquement dédiés au cannabis ont vu le jour tels MassRoots qui compte près d’un million d’utilisateurs, TokeToMe, le WhatsApp des usagers de cannabis, ou encore High There!, le “tinder des stoners.”
Alors que les banques sont encore méfiantes des startups du cannabis, leur refusant des crédits, les fintechs ont fait leur entrée en fournissant des modes de paiement sécurisés aux différents acteurs du marché. Entre autres, Tokken pour les paiements entre particuliers et vendeurs et Cannabis Hemp Exchange pour les vendeurs et fournisseurs.
Pour encadrer ou propulser ces startups, on trouve également des accélérateurs tels Gateway et The Hood Incubator uniquement dédiés aux “cannabis startups”. Situé à Oakland, Gateway compte près d’une vingtaine de jeunes pousses dans leur portefeuille de clients.
Au-delà de l’économie
D’après l’administration en charge des questions de drogues et de santé mentale aux Etats-Unis, la consommation chez les mineurs aurait reculé au Colorado, dans l’État de Washington et en Alaska. L’Oregon est le seul état où la consommation de cette tranche d’âge a augmenté. En revanche, chez les majeurs, on constate une hausse de la consommation, peu importe l'État. A cette hausse de consommation s’ajoute une hausse des intoxications aiguës. Il faut tout de même rappeler que le taux d'hospitalisations liés au cannabis reste dix fois moins élevé que pour les cas liés à l’alcool.
Alix Publie
Une plateforme gratuite de vidéos à la demande a vu le jour cette semaine sur la toile. Baptisée Netsplif et reprenant les codes graphiques du célèbre service de streaming Netflix, elle propose aux consommateurs de spliffs (joints), activité qui reste illégale en France, des contenus à visionner quand leur esprit est altéré, parmi lesquels des recettes de cuisine, des sketches ou encore des documentaires. Netflix, qui n'a rien à voir avec ce lancement, a réagi positivement sur Twitter avec un laconique «Ça défonce».
"Netsplif, c’est votre pote à côté de vous dans le canapé qui vous conseille la meilleure vidéo en fonction de votre mood", annonce la plateforme. Lancée ce 20 avril 2020 à l'occasion du 420, qui célèbre la consommation de cannabis, cette plateforme gratuite propose une curation des meilleures vidéos YouTube à regarder légèrement défoncé. Mais à jeun ça fonctionne aussi plutôt bien.
Avec Netsplif.com, tu chilles déjà
Netsplif.com se veut être une plateforme gratuite et ouverte à tous qui te guidera dans ta recherche de contenus dans les moments où en trouver est le plus difficile.
Dessus, vous pourrez choisir entre 9 catégories de vidéos (bientôt 10), celle qui saura fasciner votre esprit altéré : “Munchies” pour les petits creux, “Satisfying” pour encore plus d’endorphines, “Curiosity” pour la fascination, “Documentaires” pour la découverte… Installez-vous confortablement, préparez le nécessaire et lancez dans la découverte.
Chaque vidéo présente sur Netsplif a été sélectionnée avec minutie pour faire découvrir de nouveaux horizons à ses consommateurs. Netsplif c’est un peu ton pote à coté de vous dans le canapé qui vous conseille la meilleure vidéo en fonction de votre mood. Un nouvel ami durant ce confinement ? On ne va pas s’en priver donc.
☞ Direction Netsplif.com.
(NB : le cannabis n'est pas légalisé en France et son usage est interdit par la loi).
Lire la suite: https://libnanews.com/liban-adoption-de-la-loi-legalisant-la-culture-du-cannabis-a-usage-medical/
Réunis exceptionnellement au Palais de l’UNESCO au lieu du bâtiment du Parlement, les parlementaires libanais ont adopté le projet de loi légalisant la culture du cannabis à usage médical en dépit des objections de plusieurs députés dont certains appartiennent au bloc du Hezbollah qui s’interrogeaient notamment sur les garanties offertes pour contrôler la filière.
Ce projet de loi avait déjà été préalablement approuvé par la commission interparlementaire en février dernier.
Cette dépénalisation avait été également l’un des sujets les plus polémiques de la fameuse étude McKinsey visant à relancer l’économie libanaise qui reste très mal-en-point jusqu’à présent.
La culture légale du Cannabis, entre 1 à 4 milliards de revenus supplémentaires pour le PIB
Ainsi, selon le rapport du cabinet McKinsey à l’époque, la légalisation du cannabis pourrait engendrer la création d’un secteur économique dont le chiffre d’affaire est estimé à 1 milliard de dollars.
Le Ministre de l’économie de l’époque, Raëd Khoury, de son côté, estimait que ce dernier pourrait atteindre 4 milliards de dollars.
Il s’agira notamment d’inclure dans le PIB ce secteur qui reste pour l’heure illégal.
Depuis la fin des années de guerre civile, les autorités libanaises combattaient la culture du hachisch, qui servaient précédemment notamment au financement de milices et cela, conformément à des engagements internationaux.
En contrepartie de l’abandon de cette culture, les autorités libanaises s’étaient engagées à verser des indemnités aux agriculteurs.
Face à l’absence de ces compensations et à la destruction de leurs cultures, les fermiers se sont engagées dans un bras de fer avec l’état, notamment dans la Békaa, jusqu’à des affrontements en 2012 avec l’Armée Libanaise et les Forces de Sécurité Intérieure, provoquant la suspension du programme d’éradication et l’explosion de la production locale.
Lors des dernières élections législatives de mai 2018, des producteurs locaux, faisant l’objet de plus de 40 000 mandats d’arrestations ont manifesté appelant à obtenir une amnistie, une amnistie jamais adoptée au final parce qu’elle concernait également des dispositions visant à absoudre les crimes concernant le détournement de fonds public alors que d’importantes manifestations, qui avaient débuté dans la nuit du 17 au 18 octobre, dénonçaient la corruption qui ravage la classe politique au Liban.
Ce héros de Manchester parcourt les quartiers en distribuant des produits de première nécessité
Au nord-ouest de l’Europe, dans les îles britanniques, un héros anonyme masqué, ou cherchant simplement à protéger les autres, est devenu célèbre grâce à une vidéo virale posté sur Instagram. Ce héros se consacre à parcourir les quartiers en distribuant du cannabis gratuitement a tous les nécessiteux actuellement en pénurie pour cause de covid 19. L’homme se faisant appeler Outlaw, est déjà connu pour ses dons d’argent aux sans-abri du centre-ville de Manchester. Il distribue également du papier toilette et des solutions hydro-alcooliques pour les mains.
Une vidéo avec la célèbre chanson de Bobby McFerrin « Don’t Worry, Be Happy » en arrière-plan et un livreur en vedette fait sensation. Dans la vidéo, vous pouvez voir le personnage avec sa camionnette livrant des produits de première nécessité aux portes des personnes qui l’appellent pour se ravitailler. Sur le véhicule qu’il utilise pour sa distribution, il porte un panneau indiquant « Matériels Essentiels »d’isolation » gratuits : rouleau de papier toilette, désinfectant, bouteille d’eau, grinders, buds ». On peut comprendre matériel pour les gens en isolements….
Ce ne serait pas la première fois que le producteur de musique et activiste basé à Manchester OUTLAW exécute un tour comme celui-ci. Il est devenu une sorte de personnage mythique de la ville. L’été dernier, pour le plus grand plaisir de tous, à l’exception de la police du Grand Manchester, il a remis des petits sacs d’herbe à tous les passants.
Il y a quelques jours, le visage couvert, le militant a distribué plus de 300 paquets de papier toilette, de l’eau en bouteille, des grinders, des désinfectants et du cannabis (toujours illégal au royaume uni). Sa nouvelle affiche, sur son camion, rappelle les consignes de sécurité : » veuillez garder une distance de 2 m »
« Je ne fais aucun mal et aucune perte pour personne, puisque certaines personnes en vendent », a-t-il déclaré au Daily Mail. « Nous remettons en question les lois et la législation au Royaume-Uni et aimons tester l’autorité. Jusqu’à ce que quelqu’un puisse nous convaincre qu’il y a une raison légitime pour que le cannabis soit illégal. Nous continuerons à faire ce que nous faisons et nous continuerons à repousser la barrière, quelle que soit la loi.
Il semble loin le temps des brownies au shit et des space cookies … voilà comment Netflix introduit son nouveau concours de cuisine dont l’ingrédient vedette est le cannabis. Après Cooking on high, la plateforme remet le couvert avec Cooked with Cannabis.
L’émission fera se confronter les meilleurs chefs du monde entier qui devront rivaliser d’ingéniosité pour faire planer les animateurs et leurs invités spéciaux. Parmi les invités, l’on retrouvera l’ancien animateur de talk-show Ricki Lake, l’actrice Mary Lynn Rajskub et les rappeurs Too $hort et El-P. Ils auront à savourer un menu inhabituel composé d’ herbes et d’infusions de THC ou bien encore de sauces au CBD.
La saison 1 sera diffusée à partir du 20 avril 2020 et elle comptera 6 épisodes. A chaque épisode, trois chefs proposeront un menu de trois plats (entrée, plat, dessert) à base de cannabis qui mettra leur talent à l’épreuve. Le gagnant repartira avec la coquette somme de 10 000 dollars.
Cooked with cannabis est co-organisé par la chanteuse et cheffe Kelis et Leather Storrs, chef basé à Portland (Oregon). Ce dernier a d’ailleurs déclaré que “De nombreux chefs ont utilisé la plante de manière non psychoactive: comme arôme, comme purée dans des tortillas fraîches, ou mélangés dans une farine”
Source: www.netflix-news.com
Le Bus 31/32 et Plus Belle La Nuit (PBLN) vous proposent de participer à l’étude intitulée « CANNAVID » : Etude de l’impact du Covid19 sur les usages, les pratiques et la santé des consommateurs réguliers de cannabis.
lien vers le questionnaire
En quoi consiste cette étude ?
L’objectif principal de cette recherche est d’évaluer l’impact du confinement dû au Covid19 sur vos consommations de cannabis et sur votre santé. Egalement, son impact sur votre vécu de la situation, sur vos autres consommations de substances psychoactives et sur les stratégies que vous avez mis en place face à ce confinement nous intéressent.
Cette recherche est anonyme et conforme au RGPD puisqu’aucune donnée nominative n’est récoltée, ni votre adresse IP tracée. Toutes les informations vous concernant, recueillies par le questionnaire, seront rendues confidentielles par un code et ne permettront pas de vous identifier.
Après que vous ayez lu cette notice d’information, si vous êtes d’accord pour participer et après vérification que vous pouvez bien participer à cette recherche, vous pourrez accéder au questionnaire. Pour participer à cette recherche, vous devez être consommateur quotidien de cannabis (avant le confinement), être majeur-e, résider en France et comprendre le français. Cela dure entre 15 et 20 minutes.
Votre participation est volontaire : vous êtes libre d’accepter ou de refuser de participer à cette recherche. Si vous ne souhaitez pas y participer, il suffit de ne pas remplir le questionnaire et de quitter cette page web. Si vous souhaitez y participer, nous vous demandons de répondre avec sincérité aux questions posées. Prenez votre temps pour remplir ce questionnaire, différentes consignes vous guiderons afin de répondre aux différentes questions.
Votre participation à cette recherche permettra de mieux connaitre les conséquences du confinement sur les usager-e-s de cannabis quotidien-ne-s. Egalement, elle permettra de mieux comprendre les problématiques auxquelles se confrontent les consommateur-rice-s quotidien-ne-s de cannabis. A la fin de la recherche, les données seront analysées et un document de restitution résumant les principaux résultats sera proposé sur les sites qui proposent cette enquête. Egalement, des présentations pourraient avoir lieu lors de réunions scientifiques ou de congrès et un article sera publié dans un journal scientifique puisque cette étude est faite en collaboration avec l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Vous trouverez à la fin du questionnaire une liste de sites internet qui pourront vous guider si vous êtes en difficultés avec vos consommations en cette période de confinement.
Qui sommes-nous ?
Le Bus 31/32 est une association basée à Marseille qui va à la rencontre des usagers de drogues. C’est un CSAPA (Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) et un CAARUD (Centres d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues), elle a également créé Plus Belle La Nuit. Elle est fortement mobilisée dans la réduction des risques liés à l’usage de drogues.
Au travers de ces différents services et projets, elle est en lien avec une grande variété de publics aux conditions de vies et aux consommations différentes : pour le CSAPA et le CAARUD cela va des usagers de drogues les plus précaires fréquentant les services bas seuil à des usagers suivis en addictologie plus insérés. En ce qui concerne les jeunes qui peuvent avoir des consommations récréatives ou festives, c’est plutôt via l'action sur les réseaux communautaires numériques (Plus Belle La Nuit 2.0, plus de 40K utilisateurs) et un accueil jeune alternatif (Chill'in) que nous les rencontrons.
Cette étude a été construite en collaboration avec Perrine Roux, chercheuse à l’Inserm de l’équipe Santé et Recherche Communautaire (SanteRCom) qui mène des recherches en santé Publique dans le domaine des maladies infectieuses et des addictions, elle fait partie du laboratoire du SESSTIM (Sciences Economiques et Sociales de la Santé & Traitement de l'Information Médicale).
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Cette étude a reçu l’avis favorable (n° 20-676) du Comité d’Evaluation Ethique de l’Inserm (IRB00003888) le 16/04/2020.
Dans le contexte actuel, La Lune sur le Toit en partenariat avec Reggae.fr offrent en libre accès pendant le confinement :
- le film Reggae Ambassadors La légende du reggae, d'Alexandre Grondeau et Andréa Dautelle, Prix Coup de Coeur 2017 de l'Académie Charles Cros, sur www.reggae.fr
- le livre Ici et Maintenant Génération H, d'Alexandre Grondeau, 4ème volet de sa série littéraire culte Génération H, dont il offre un chapitre sur son compte facebook chaque jour ou presque.
Le 15 avril 2010, il y a exactement dix ans aujourd'hui, Jack Herer est mort. Il a été l'un des militants les plus influents de tous les temps dans le domaine du cannabis.
Le fait que les jeunes générations connaissent son nom principalement comme un type de cannabis et n'ont aucune idée de qui était le vrai Jack Herer, il aurait trouvé cela drôle lui-même.
L'histoire de Jack Herer est celle d'un converti tardif. Jusqu'à l'âge de 30 ans, il était un républicain typique, vétéran de la guerre de Corée, avec une famille et une petite entreprise de panneaux d'affichage. Peu après son divorce en 1969, il rencontre une belle femme rousse. Elle veut coucher avec lui, mais seulement s'ils se défoncent ensemble avant.
Jack a pris une bouffée d'un joint de temps en temps, sans grand effet. Mais cette fois, tout est différent. Il a le meilleur sexe de sa vie et décide qu'il veut en savoir plus sur cette plante. Une chose mène à une autre.
Jack s'installe à Venice Beach en Californie et y ouvre deux headshops, un phénomène nouveau au début des années 70. En 1973, son premier livre, G.R.A.S.S., qui signifie Great Revolutionary American Standard System, est publié.
Et il rencontre son mentor et meilleur ami, le "Capitaine Ed" Adair. Peu de temps après, Jack a fondé l'organisation HEMP : Aidez à mettre fin à l'interdiction de la marijuana. Jack et le capitaine Ed travaillent ensemble sous le nom de The Reefer Raiders et recueillent toutes les informations qu'ils peuvent trouver sur le cannabis.
Leurs recherches constituent la base du livre le plus connu de Jacks, The Emperor Wears No Clothes, publié en 1985. Dans une édition ultérieure, publiée après la mort du capitaine Ed en 1991, Jack écrit :
À Edwin "Captain Ed" M. Adair III. Mon professeur, partenaire et ami ; le plus courageux combattant de la liberté et l'homme le plus honorable pour toute l'humanité que j'ai jamais connu. Il a enseigné à beaucoup d'entre nous comment sauver la Terre de nous-mêmes et comment rire de ses ennemis tout en les aimant.
Après la décriminalisation de la Californie sous une once de chanvre/pot en 1974/1975, alors qu'il avait 33 ans et que j'en avais 34, le capitaine Ed et moi avons pris un engagement. Pratiquement tout le monde dans le mouvement de la marijuana en Californie pensait que nous avions déjà gagné. Ils se sont éloignés du mouvement et sont retournés à leur vie, pensant que la bataille était terminée et que nous avions gagné, et que les politiciens allaient régler les derniers détails...
Le capitaine Ed n'a pas fait confiance aux politiciens pour faire le travail. Et il avait raison. La promesse qu'Ed m'a faite en 1974, puis en avril 1980, 1986 et 1988, et enfin à l'hôpital quatre jours avant sa mort en août 1991, était que nous jurions de travailler tous les jours, jusqu'à ce que l'herbe soit légale, que nous soyons morts ou que nous ayons 84 ans - puis que nous démissionnions".
Jack a tenu ce serment. Son livre "L'Empereur est nu" a été publié en plein milieu de la présidence de Ronald Reagan, qui a porté la guerre contre le cannabis à des sommets sans précédent. Beaucoup de hippies étaient devenus des yuppies, la coke était à la mode dans les années 80, l'herbe ne l'était pas.
Jack Herer a inspiré les jeunes à se plonger dans l'histoire de la plante et dans ses fabuleuses qualités de médicament et de matière première durable.
Le lancement de la légendaire variété de cannabis Jack Herer à Amsterdam
En 1994, après des années de croisements et de stabilisation, la variété Jack Herer® est lancée lors d’une cérémonie au Cannabis Castle où sont conviées les personnalités les plus importantes du monde du cannabis, et bien sûr, l’homme en question, qui profite du moment dans toute sa gloire.
Jack Herer et Ben Dronkers durant le lancement de la variété Jack Herer.
"Le chanvre peut sauver le monde."
Jack Herer lui-même continue à donner des conférences et des interviews tout au long des années 1990 pour faire passer le message : le chanvre peut sauver le monde et l'interdiction du cannabis doit être levée. En 1999, l'excellent documentaire de la PBS The Emperor of Hemp (L'Empereur du chanvre) est publié sur la vie et la lutte de Jack : un must absolu.
Vingt ans plus tard, Sensi Seeds est encore incroyablement fier de cet honneur et du statut auquel est parvenue cette variété au sein de la communauté cannabique mondiale. Jack Herer est en quelque sorte immortalisé par cette plante de cannabis qui forge des amitiés, rassemble, inspire et aide les gens.
La force de Jack Herer réside dans sa capacité à inspirer et à impliquer les gens dans la lutte contre l'interdiction du cannabis. Pendant un moment, il a semblé qu'il allait mourir sous le harnais : lors d'un discours au World Hemp Festival en Oregon en juillet 2000, il a été victime d'une crise cardiaque et d'une attaque. Il lui a fallu trois ans pour s'en remettre. Plus tard, il déclare que le secret de sa guérison réside dans l'utilisation de l'amanita muscaria, la célèbre amanite tue-mouches, et de l'huile de cannabis de Rick Simpson.
Les hommes sont de bons amis et prévoient une tournée européenne commune à l'automne 2009. Malheureusement, on n'en est jamais arrivé là. Le 12 septembre 2009, Jack est victime d'une deuxième crise cardiaque grave, dans les coulisses du festival HempStalk en Oregon. Cette fois, ça ne se termine pas bien. Après avoir passé des mois à l'hôpital et dans un centre de réhabilitation, il passe ses dernières semaines chez lui dans l'Oregon, où il rend son dernier soupir le 15 avril 2010, avec sa femme Jeannie à ses côtés.