7 mai 2011 : Marche Mondiale du Cannabis
Par Invité, dans Justice, politique,

Marche Mondiale du Cannabis 2011
 
C’est un rendez-vous incontournable, le premier samedi du mois de mai, aux quatre coins de la terre, les partisans d’une autre politique pour le cannabis descendent dans la rue par dizaines de milliers.
A Paris ou à Lyon — (mais ça dépend seulement de vous de vous associer à la Marche Mondiale du cannabis dans votre ville), nous ne sommes que quelques centaines à battre le pavé alors que vous êtes des centaines de milliers à en avoir marre de risquer des « emmerdes » à chaque coin de rue.
Si l’on veut que le débat s’ouvre lors de la campagne présidentielle, il faut le provoquer. Le 7 mai, démontrons dans la rue qu’une autre politique est possible.
 
 
Source: https://cannabissansfrontieres.org/7-mai-2011-marche-mondiale-du,477.html
 
nico.b.72 : " Si quelqu'un connait des villes (autres que Paris et Lyon) où des manifestations vont avoir lieu, Merci de les signaler..."
 
 
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Cannabis : comment la police judiciaire mène la traque
Par Invité,
Les Pays-Bas n'en sont pas à une contradiction près. Ils exportent sans complexe leurs graines de chanvre… tout en diffusant leurs techniques d'enquête pour débusquer les centres de production cannabique.
 
 
À la Direction centrale de la police judiciaire, à Nanterre (Hauts-de-Seine), le savoir-faire des agents des Stups fera bientôt l'objet d'une large diffusion au sein des commissariats et des gendarmeries, sous la forme d'un «Guide de l'enquêteur sur la culture de cannabis en intérieur». Histoire de diffuser aux «collègues» les bons réflexes. C'est que cette culture laisse une «signature».
 
La plante réclame entre 20 et 28°C pour pousser, et de l'eau à profusion. Pour la débusquer, l'idéal est de disposer en hiver d'un hélicoptère avec caméra infrarouge. Il saura détecter les entrepôts étrangement chauffés, alors qu'ils sont censés être désaffectés ou contenir des produits froids, comme du bois ou du ciment. La police peut également éplucher les factures d'eau et d'électricité transmises aux propriétaires des hangars ou des pavillons louches. Car les lampes au sodium, indispensables à la croissance des plants, mais aussi les ventilateurs utilisés pour aérer les salles de production, consomment énormément. À Tignes, récemment, un cannabiculteur en appartement a été trahi par ses excès de kilowatts. Autre méthode: surveiller les poubelles des zones industrielles. Car du chanvre, on ne vend que les sommités florales, celles qui concentrent la substance psychotrope. Le reste, soit 90% de la plante, n'est pas conservé, «même si certains trafiquants utilisent des déchets de feuilles et de tiges pour couper le produit et augmenter ainsi leur bénéfice», explique un commandant de police.
 
Tout le matériel sur Internet
 
La traque policière se fait aussi sur Internet, où les trafiquants trouvent leur matériel: lampes, ventilateurs, engrais, et graines, bien sûr. Pas moins de 400 «growshops» sont hébergés en France, sous couvert d'inoffensives activités de jardinage. Aux Pays-Bas, le site Sensi Seed fait l'apologie de sa «banque de cannabis» dans toutes les langues. On y vend des chambres de culture ventilées, semblables à des porte-vêtements, des «boosters de floraison» et même de quoi apprendre à «cultiver avec la Lune», pour optimiser la pousse selon le calendrier lunaire. De la «shiva shanti» à 20 euros les dix graines, à la «Marley's collie», à 120 euros, «variété de ganja que célèbre le génial Bob Marley», la banque propose des centaines de variétés. Et même des produits dérivés: casquette, tee-shirt, cartes à jouer. Le tout sera livrable en colis express, dans le monde entier. Des sites de «jardinage» à peine moins explicites «poussent» de Saint-Laurent-du-Var à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Et la cyberpolice engrange les informations sur ceux qui s'y connectent pour y faire leurs emplettes. Avec toutefois ce handicap à surmonter:
 
En France, se faire livrer ces graines de paradis artificiel n'est pas une infraction pénale, tout juste une entorse aux règles administratives qui protègent l'agriculture tricolore…
 

 
 
Source : Le Figaro
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En Espagne, des drogues déguisées en encens et en engrais
Par Invité,
Ces petits sachets d'encens s'appellent fly high ou Herbal XTC. Les Espagnols peuvent les trouver dans leurs growshops, les boutiques où se vend du matériel pour faire pousser le cannabis. Et malgré les avertissements contre leur consommation, tous ceux qui les achètent légalement les fument ou les mangent pour se défoncer, raconte El Pais. Ce sont des drogues déguisées, pour le ministère de la santé espagnol.
 
Mais le phénomène ne se limite pas à l'Espagne. D'après le rapport de l'Observatoire européen de la drogue et de la toxicomanie, 170 pages web en rapport avec la vente de drogues ont été détectées en 2010, soit 55 de plus qu'en 2009. Sur Internet, il est notamment très facile de se procurer du Spice, un soi-disant «pot pourri aromatique» qui imite en réalité les effets de la marijuana.
 
Aussi présenté comme une herbe à fumer sans nicotine, le Spice est interdit en France depuis 2009. L'ONU, qui alerte contre ses effets, l'a encore trouvé dans de nombreuses boutiques espagnoles, à 20 euros le gramme. Le ministère espagnol de la santé lance une étude sur les drogues déguisées, qui devrait sortir avant avril.
 
 
 
https://www.slate.fr/lien/35567/espagne-drogue-encens-engrais
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La police met au jour 740 plants de cannabis
Par Invité,
La police locale de Houthalen-Helchteren a découvert lundi, dans la vieille remise d'une habitation de la Forelstraat à Houthalen, une plantation de 740 plants de cannabis. L'espace de culture, les matériaux et les plants ont été saisis et détruits.On ignore pour l'heure si des interpellations ont eu lieu dans le cadre de cette affaire. La police locale se limite à préciser que l'enquête se poursuit. (belga)
 
Source : 7sur7.be
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Drogues: et si l'Amérique latine osait la légalisation
Par Invité,
Marijuana, cocaïne et autres substances illégales continuent d'être produites et d'envahir les Amériques et le monde. Plusieurs ex-présidents latinos appellent à changer de vision.
 
 
 
La guerre perdue contre la drogue. Le titre de l'excellent ouvrage de Jean-François Boyer, journaliste basé à Mexico, date de 2001 mais il est toujours d'actualité. Et plus que jamais. La guerre est définitivement perdue et elle continue de faire des victimes. Au Mexique, suivant les instructions de son grand voisin du nord, le président Felipe Calderón a mis en place une stratégie offensive dès 2006. En échange, le Congrès américain a voté une aide, baptisée Initiative Merida, de 1,4 milliard de dollars sur trois ans afin d'aider le pays à lutter contre les cartels. Les 40.000 militaires lancés aux trousses des narcotrafiquants n'y peuvent rien. Certes, plus de 70 tonnes de cocaïne ont été saisies entre 2006 et 2009, mais combien ont franchi la frontière pour inonder les rues de Los Angeles et d'autres grandes villes? Le tout répressif ne fonctionne donc pas. Plus de 15.000 morts sont à déplorer, les narcos ont gagné et sont en passe de faire du Mexique une «narcodémocratie».
 
Rompre le tabou
 
La situation n'est pas aussi désastreuse en matière de sécurité dans d'autres pays du continent, mais la question des drogues est, la plupart du temps, vue uniquement sous l'angle policier. Face à cet échec, un mouvement prend de l'ampleur, mené par plusieurs anciens présidents de la République. César Gaviria (Colombie), Ernesto Zedillo (Mexique) et Fernando Henrique Cardoso (Brésil) tentent depuis quelques mois de faire entendre leur voix grâce à l'Initiative Latinoaméricaine sur les Drogues et la Démocratie, sorte de groupe de pression qui milite pour, comme l'indique leur dernier rapport rendu public l'été dernier, «un nouveau paradigme». Traduction: il faut mettre en place une nouvelle stratégie, moins répressive, pour enrayer le fléau. Cette commission, outre les ex-présidents latinos, compte dans ses rangs diverses personnalités, telles Antanas Mockus, ancien maire de Bogotá, les écrivains Paulo Coehlo et Mario Vargas Llosa ou Moises Naïm, rédacteur en chef de la revue Foreign Policy (et partenaire de Slate).
 
L'heure est venue de rompre le tabou, écrivent les trois anciens chefs de l'Etat dans une tribune publiée par les plus grands quotidiens en langue espagnole. Et d'ouvrir le débat sur la mise en place de stratégies plus humaines et efficaces pour combattre le problème des drogues.
 
Comme le tabac ou l'alcool
 
Quelles sont les solutions proposées, après un an de travail, d'enquêtes sur le terrain et de multiples entretiens? Dépénalisation et légalisation sous conditions. Si la dépénalisation est une proposition déjà ancienne, légaliser certaines drogues relève, en Amérique latine, de la révolution. Pour les anciens chefs d'Etat, les drogues douces (notamment la marijuana) pourraient devenir l'équivalent du tabac et de l'alcool.
 
Les taxes prélevées serviraient à financer des centres de soins pour toxicomanes. Et l'argent qui ne serait pas dépensé dans la répression pourrait également être investi dans la santé. Leur proposition consiste à traiter les toxicomanes comme des patients, lutter contre le crime organisé et faire entrer la consommation de drogues dans la légalité. «C'est le trafic qui génère la violence, affirment-ils. Mais c'est l'illégalité qui engendre le pouvoir des narcos.»
 
S'éloigner des Etats-Unis
 
La question est bien sûr politique et diplomatique. L'Amérique latine devrait, pour réussir, s'éloigner des Etats-Unis, qui fondent leur lutte antidrogues uniquement sur la répression. «Nous n'avons pas besoin du parapluie américain pour combattre les drogues», expliquait même Fernando Henrique Cardoso lors d'une récente réunion. L'ex-président brésilien est l'un des plus virulents quant à l'influence, néfaste d'après lui, des Etats-Unis dans ce domaine. D'autant que 90% de la cocaïne qui transite par le Mexique est destinée à ce marché, essentiel pour les narcos mexicains. En résumé, les gringos feraient bien de faire le ménage chez eux avant de donner des leçons au reste du continent.
 
Dans une tribune publiée dans le quotidien espagnol El País, l'auteur péruvien Mario Vargas Llosa affirmait:
 
L'expérience du Mexique le confirme, il est impossible de battre militairement le narcotrafic. Tant qu'il y aura des consommateurs, il y aura des plantations et du trafic. La dépénalisation, voire la légalisation, est le seul remède.
 
Une idée dont s'était déjà fait l'écho The Economist au printemps 2009. Dans son édition du 7 mars, l'hebdomadaire britannique titrait sur «comment mettre fin à la guerre contre les drogues». Sa réponse est nette: «La légalisation [de certaines drogues] est la solution la moins pire.» Car tous s'accordent sur un point, l'objectif fixé par l'ONU il y a une dizaine d'années de parvenir à un monde sans drogues est irréalisable. «Le seul but possible est de parvenir à réduire les dommages causés par ces drogues sur les personnes et les sociétés», expliquent les membres du groupe Drogues et Démocratie. Pessimistes, mais hélas, aussi, réalistes.
 
Marc Fernandez
 
LIRE EGALEMENT SUR LE MEME SUJET: Drogue: de l'interdiction de fumer à l'interdiction de penser.
 
source : https://www.slate.fr/story/16335/drogues-cocaine-marijuana-legalisation
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IACM-Bulletin du 08 Mars 2011
Par Invité,
IACM-Bulletin du 08 Mars 2011
 
Science: le THC améliore le goût, l’odorat, l’appétit et le sommeil des patients souffrant de cancer
Une étude pilote a été conduite au Département de l’Agriculture, des Sciences de la Nutrition et de la Nourriture de L’Université d’Alberta, au Canada. Elle a porté sur les effets du THC (dronabinol) sur le goût, l’odorat, ainsi que sur l’appétit, la prise alimentaire et la qualité de la vie des patients atteints de cancer. Ces patients adultes, qui avaient peu d’appétit et subissaient des détériorations chimiosensorielles ont participé à l’étude menée en double aveugle. Ils ont reçu soit un placébo, soit du THC. Pendant 18 jours, 24 des participants ont pris 2.5 mg de THC, deux fois par jour. Les 22 autres, un placébo. 21 patients sont allés jusqu’à la fin de la période de test.
 
Les 2 groupes étaient comparables. Les patients traités avec du THC ont dit avoir amélioré leur sensibilité chimiosensorielle. La nourriture paraissait meilleure, l’appétit, et la prise alimentaire, notamment les protéines, ont augmenté par rapport au groupe qui a pris un placébo. Les patients prenant du THC ont aussi remarqué une meilleure qualité de sommeil et de relaxation. La qualité de la vie et la prise alimentaire ont augmenté dans les deux groupes. Les chercheurs ont conclu que « le THC pourrait être utile pour pallier aux altérations chimiosensorielles et pour augmenter le plaisir de se nourrir des patients atteints de cancer. »
 
(Source: Brisbois TD, de Kock IH, Watanabe SM, Mirhosseini M, Lamoureux DC, Chasen M, Macdonald N, Baracos VE, Wismer WV. Delta-9-tetrahydrocannabinol may palliate altered chemosensory perception in cancer patients: results of a randomized, double-blind, placebo-controlled pilot trial. Ann Oncol. 2011 Feb 22. [in press])
 
Espagne: Le Sativex sera remboursé aux patients atteints de spasticité dans la sclérose en plaques
 
En Espagne, la compagnie pharmaceutique Almirall a annoncé que le Ministère de la Santé assurerait le remboursement de l’extrait de cannabis Sativex. C’est un traitement destiné aux patients atteints de spasticité, et pour qui les autres traitements n’ont pas été efficaces. Le Sativex est administré en spray, par voie orale. L’approbation du Sativex par d’autres pays de la Communauté EURopéenne est attendue pour 2011.
 
En Espagne, il a été estimé que 40 000 personnes souffraient de sclérose en plaques, et 75% d’entre elles de spasticité. Le Sativex a été développé par la compagnie britannique GW Pharmaceuticals et est commercialisé en EURope (sauf au Royaume Uni) par Almirall. Le Sativex est déjà autorisé au Royaume-Uni où il est commercialisé par la compagnie Bayer.
 
(Source: communiqué de presse d’Almirall du 16 février 2011)
 
Science: effets des cannabinoïdes synthétiques (JWH-018) sur l’homme
 
Un scientifique Néo Zélandais s’est intéressé aux effets psychologiques du cannabinoïde synthétique JWH-018, que l’on trouve dans des préparations culinaires telles que "Spice". C’est ainsi que 15 personnes atteintes de sérieux troubles mentaux ont été interrogées. Tous connaissaient le produit « Aroma » qui contient le JWH-018, et 86% ont indiqué l’avoir utilisé.
 
Ils ont tous dit connaitre la psycho activité de ce produit, sa légalité, sa disponibilité, et l’impossibilité à le détecter, car il est très répandu. La plupart ont aussi indiqué qu’il remplaçait avantageusement le cannabis. Anxiété et symptômes psychotiques ont été aussi rapportés après la consommation. Mais aucun n’a noté s’être senti physiquement mal, ni y être dépendant. (Source: Every-Palmer S. Drug Alcohol Depend. 10 février 2011. [in press])
 
(Source: Every-Palmer S. Synthetic cannabinoid JWH-018 and psychosis: An explorative study. Drug Alcohol Depend. 10 février 2011. [in press])
 
En bref
 
Etats-Unis: soutien à la légalisation
Selon un sondage réalisé par l’Economist, une majorité d’Américains seraient favorables à la légalisation et à la taxation du cannabis. Même, sans exclure les réponses des non déterminés, une large majorité se déclare favorable à traiter le cannabis comme le tabac et l’alcool. Les sondés jeunes y sont très favorables et les participants plus âgés penchent aussi en faveur de la légalisation. Quand on examine le sondage en fonction des préférences politiques, il apparaît que les Démocrates comme les Républicains sont tous deux favorables à cette mesure, les Républicains dans une moindre mesure. (Source: The Economist du 10 février 2011)
 
Etats-Unis: Cannabis et conduite automobile
Les législateurs du Colorado envisagent d’établir un seuil limite pour la conduite sous l’effet du cannabis, mesuré par une prise de sang. Cela ferait du Colorado un des trois états établissant une telle législation. La proposition fait état d’un seuil de 5 nanogrammes (ng/ml) par millilitre de THC au-dessus duquel il serait interdit de conduire. (Source: Associated Press du 20 février 2011)
 
Science: Migraine
Selon une étude menée à l’Université de Pavia, Italie, sur le modèle animal, l’endocannabinoïde anandamide réduit la migraine. Les auteurs ont conclu qu’« une dysfonction du système endocannabinoïdal pourrait contribuer au développement de la migraine et qu’une modulation pharmacologique des récepteurs CB pourrait être utile au traitement de la migraine. (Source: Greco R, et al. J Headache Pain. 18 février 2011. [in press])
 
Science: culture du cannabis
Des chercheurs du National Institute for Health and Welfare à Helsinki, Finlande, ont comparé des plants de cannabis cultivés en Finlande et au Danemark afin d’en extraire les caractéristiques nationales. Ils ont mené une étude par internet, avec 401 participants danois et 1054 Finlandais. Le cannabis est cultivé pour un usage personnel, pour le partager entre amis et éviter les dealers. Les Finlandais préfèrent faire pousser leurs plants à l’intérieur, et les Danois en plein air. La culture pour un usage médical est deux fois plus répandue en Finlande qu´au Danemark. (Source: Hakkarainen P, et al. EUR Addict Res 2011;17(3):119-128.)
 
Science: Anandamide et THC
Les chercheurs de L’Université Virginia Commonwealth, à Richmond, Etats-Unis, se sont intéressés aux similarités des effets de l’endocannabinoïde anandamide et de la plante cannabinoïde sur les souris. Leurs résultats suggèrent qu’en l’absence de l’enzyme responsable de la dégradation de l’anandamide (acide gras hydrolase, FAAH), l’endocannabinoïde produit une intoxication comparable au THC, et par conséquent à la marijuana. (Source: Walentiny DM, et coll. EUR J Pharmacol. 2011 Feb 11. [in press])
 
Science: Cancer de l’estomac
Selon une étude menée à l’Université catholique de Séoul, Corée, le cannabinoïde synthétique WIN 55,212-2 arrête le cycle cellulaire des cellules gastriques cancéreuses dans la phase G1 et ainsi réduit l’avancée du cancer. (Source: Park JM, et al. J Cell Biochem. 2011 Feb 10. [in press])
 
Science: GPR55
Le récepteur GPR55 a été identifié originellement comme le troisième récepteur cannabinoïde putatif. Les chercheurs de l’Université Kyushu, à Fukuoka, Japon, ont essayé d’identifier le ligand de ce récepteur. A partir de leurs travaux, ils suggèrent que le 2-arachidonoyl lysophosphatidylinositol est probablement le ligand le plus probable de GPR55." (Source: Okuno T, Yokomizo T. J Biochem. 15 février 2011. [in press])
 
Science: maladie de Parkinson
Des chercheurs espagnols et britanniques se sont intéressés aux effets du Delta-9-tetrahydrocannabivarin (THCV) sur le modèle animal de la maladie de Parkinson. Ils ont conclu qu“étant donné les propriétés antioxydantes et la capacité d’activer le CB2, et de bloquer les récepteurs CB1, le Delta-9-THCV pourrait être utilisé comme un médicament permettant de retarder la progression de la maladie et d’améliorer les symptômes de celle-ci. » (Source: García Ce et coll. Br J Pharmacol. 16 février 2011. [in press])
 
Science: Pigmentation de la peau
Selon une étude menée à l’Université de Porto, Portugal, l’activation du récepteur CB1 réduit la pigmentation de la peau produite par la radiation à l’ultra violet B. Les scientifiques ont conclu que « le système endocannabinoïde de la peau pourrait être une cible pour de futures thérapies des désordres pigmentaires. » (Source: Magina S, et coll. Arch Dermatol Res. 5 février 2011. [in press])
 
Science: Inflammation
Selon une étude menée à Thomas Jefferson University, Philadelphie, un agoniste sélectif du récepteur CB2 (0-1966) a montré des effets neuro protectifs, sur le modèle animal, dans les cas d’accident cérébral traumatique. (Source: Elliott MB, et coll. J Neurotrauma. 20 février 2011. [in press])
 
Source : IACM
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Et si on légalisait le cannabis ?(émission un oeil sur la planète)
Par Invité,
"Et si on légalisait le cannabis ?" En France, le titre de cette émission proposée le lundi 21 mars à 22h15 sur France 2 (Un oeil sur la planète) peut sembler provocateur mais à l’étranger, les appels à la légalisation se multiplient. Et ils ne proviennent pas que de doux illuminés. Des anciens présidents du Mexique, du Brésil et de la Colombie, le prix Nobel de littérature, Mario Vargas Llosa, des scientifiques, des médecins, des ONG et des organes de presse aussi sérieux que The Economist ou le Financial Times la réclament.50 ans après l’adoption de la Convention unique sur les stupéfiants, qui instaurait la prohibition à l’échelle planétaire, force est de constater que cette politique est un échec total. Malgré des milliards d’euros dépensés dans la lutte contre la drogue, des centaines de milliers d’individus emprisonnés, la prohibition n’a empêché ni la consommation, ni le trafic. Elle a même fait la fortune du crime organisé, générant violence et corruption. La légalisation du cannabis, la drogue la plus consommée au monde, couperait, si l’on ose dire, l’herbe sous les pieds des trafiquants.
 
 
 
A ceux qui invoquent la santé publique, les partisans de la légalisation rétorquent que l’alcool et le tabac tuent beaucoup plus de monde que le cannabis et qu’ils devraient alors eux-aussi être interdits. A un an de l’élection présidentielle, il a semblé intéressant à la rédaction de France 2 d’ouvrir ce débat dans notre pays en présentant les éléments du dossier. « Et si on légalisait le cannabis ?», c’est le 32ème numéro d’Un Oeil sur la planète. Invité : Daniel VAILLANT, ancien ministre de l’Intérieur, député de Paris et maire du XVIIIe
 
 
 
Les reportages :
 
 
 
> “Yes, we cannabis”
 
De Arnauld Miguet et Bruno Girodon.
 
La Californie se veut le laboratoire du monde. Elle a lancé les hippies, le jogging, le bannissement de la cigarette, la revendication gay, le bio, le new age, le power plate. La prochaine révolution pourrait bien concerner le cannabis, promis à un bel avenir.
 
 
 
> Bon pour la santé ?
 
De Laurence Beauvillard et Frédéric Bohn.
 
En France, l’idée que le cannabis puisse être un médicament fait au mieux sourire. Assimilé à une drogue, il est toujours interdit. Les partisans du cannabis évoquent eux ses effets thérapeutiques, déjà expérimentés à l’étranger. Cette plante a en effet deux visages.
 
 
 
> L’herbe du Diable ?
 
De Malek Sahraoui
 
Si le cannabis est selon ces études la moins dangereuse des drogues, difficile de comprendre pourquoi il est aujourd’hui interdit alors que le tabac et l’alcool sont autorisés. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Comment en est on arrivé là ? C’est une longue histoire que celle de la prohibition.
 
 
 
> L’exception hollandaise
 
De Perrine Bonnet et Annie Tribouart
 
Aux Pays-Bas, l’herbe s’achète librement dans les coffee-shops depuis 40 ans et le cannabis thérapeutique est en vente dans les pharmacies. De là à dire que les Pays-Bas sont un paradis pour les amateurs de cannabis, il y a un pas.
 
 
 
> Stups : un combat sans fin
 
De Audrey Goutard, Frédéric Bohn et Nicolas Auer
 
En France, le tout répressif est à l’oeuvre. Les saisies sont de plus en plus nombreuses, les arrestations se multiplient mais le trafic ne faiblit pas. La preuve avec ce reportage d’Audrey Goutard.
 
 
 
> L’exemple portugais
 
De Eventhia Lachaud et Gwen le Gouil
 
La répression est elle l’unique solution pour lutter contre la drogue? On peut en douter. Nous aurions parfois intérêt à regarder ce qui se passe chez nos voisins. Le cas du Portugal considéré par les Nations-Unies comme le pays ayant une politique exemplaire à l’égard des drogues.
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Spannabis 2011
Par Invité,
Spannabis 2011
 

 
 
"Ce qui semblait être un rêve est désormais une réalité en circulation: SPANNABIS, fête ses huit ans est consolidée comme le plus important événement espagnol cannabique plupart de l'année, de pair avec la foire Expocannabis à Madrid.
 
Être un pionnier est toujours risqué et peut facilement devenir un combat. Nous sommes fiers de voir que nous avons contribué à ouvrir ce marché prometteur, mais les jeunes, contribuer à nos efforts pour aider à construire une scène cannabique forte en Espagne. Nous à SPANNABIS croire en les multiples qualités du chanvre, dans toutes ses applications, et toujours se battre pour sa normalisation. Merci à tous pour votre soutien ... Ensemble, nous pouvons construire une industrie du chanvre dans le monde mérite."
 
Spannabis.com
 
Notre équipe couvre actuellement cet évènement majeur, ainsi vous retrouverez prochainement les reportages photos et diverses interviews de Fry et Hellvice "live in Barcelone"!
 

 
Video de Spannabis 2010
 
https://www.youtube.com/watch?v=Qlzfl2rlLJY
 
 
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A Maastricht, les coffee shops victimes de leur succès
Par Invité,
AH, Maastricht. Ses bicyclettes, son Zoervleis (viande marinée), ses grand(e) s blond(e) s, son Rommedoe (fromage qui pue)… et ses coffee-shops. Ces établissements, où on peut consommer en toute légalité du cannabis, assurent une renommée fumeuse et contribuent à la prospérité des Pays-Bas. Pour la seule ville de Maastricht, située au croisement des autoroutes trans-européennes, ils seraient environ 4 000 par jour, essentiellement Belges et Français, à affluer pour un pèlerinage ne passant pas forcément par la tombe de Saint-Servais.
 
Puisque les proportions de ce tourisme spécifique ne cessent d'agacer une partie des autorités locales et étrangères, cette politique de tolérance vit peut-être ses dernières heures. Raison de plus pour se dépêcher d'aller voir ça.
 
Les coffee shops ne servent pas d'alcool. Les clients sirotent donc un thé ou un café tout en fumant leur pétard.
 
 
Mississipi, Smoky, Easy going, Slow motion… Quatorze coffee-shops sont recensés dans la capitale du Limbourg. Entre deux portes, un homme, généralement adepte du body-building, scanne les cartes d'identité (*). A l'intérieur, le tableau est immuable : ambiance saloon avec salle enfumée et café sans saveur, clientèle tranquille, musique électro en sourdine.
Les établissements répartis sur deux niveaux en profitent, le soir venu, pour ajouter une seconde ambiance, généralement plus psychédélique ou rock'n'roll, au sous-sol.
Un premier comptoir pour commander à boire - l'alcool est interdit dans les coffee-shops, ainsi que l'entrée des mineurs et la vente de drogues dures.
 
 
Joints préroulés
 
 
A quelques mètres, le dealer œuvre dans sa guérite. Au-dessus de cette dernière, deux écrans affichent les prix de l'odorante marchandise qui garnit ses tiroirs.
L'imaginaire du bar PMU n'est pas loin, lorsque les parieurs regardent les dernières cotes des chevaux avant d'aller déposer leurs mises.
Herbe ou haschisch, les prix varient souvent du simple au double. Chaque coffee-shop peut présenter ses variétés de produits, plus ou moins forts et chargé en THC, principale substance active. Au Slow motion par exemple, l'herbe la plus chère se nomme Sweet haze (14,5 euros le gramme).
Tout client a la possibilité d'acheter un gramme au minimum, cinq au maximum. Le néophyte peut acheter ses joints préroulés dans des éprouvettes en verre.
 
 
Le fumeur confirmé et pressé de s'envoler a pour sa part la possibilité de demander pipe à eau ou narguilé.
Dans les coffee du centre-ville, les touristes semblent systématiquement majoritaires. Quelques Hollandais, quadragénaires un peu cabossés ou trentenaires à l'allure de cadre dynamique, feuillettent une revue et sirotent un thé en fumant leur « pétard ».
Voilà donc l'équivalent du saucisson-pinard de chez nous.
(*) Une mesure de sécurité adoptée dans les coffee-shops, systématiquement équipés de caméras de surveillance. Ceux-ci s'engagent à détruire dans les 48 heures les données collectées.
 
 
Publié le mercredi 23 février 2011
Source : L'union
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La tentation prohibitionniste
Par Invité,
D'abord, ces quelques chiffres qui, eux aussi, peuvent faire tourner la tête : les huit cents coffee-shops hollandais généreraient un business de deux milliards d'euros par an, certains d'entre eux vendraient trois à quatre kilos au quotidien et dégageraient un bénéfice de 400 000 euros mensuels. La politique de « tolérance » - et non de légalisation - nééerlandaise, initiée en 1976, est, depuis, victime de son succès : 4 000 touristes par jour à Maastricht mais aussi 13 500 par semaine à Roosendaal ou un million par an à Terneuzen, petites villes voisines sans attrait particulier.
 
Dans de telles proportions, ce « tourisme de la drogue » est considéré par certains comme une « menace à l'ordre public hollandais ».
Au sein de l'actuelle coalition entre travaillistes et chrétiens-démocrates, le débat fait rage. Ces derniers plaident pour la fin des coffee-shops, dénonçant une situation « hors de contrôle » et une politique qui a échoué.
 
Victimes de leur succès et des enjeux colossaux qu'ils suscitent, les coffee shops pourraient être interdits aux étrangers.
 
Des magistrats, des policiers et des criminologues sont du même avis. Le Parti travailliste, lui, défend plutôt une autre forme de « régulation ».
Interdire l'entrée des coffee-shops aux étrangers - mesure discriminatoire s'il en est - est envisagée, d'abord pour repousser les criminels attirés par ces établissements très lucratifs. Par ailleurs, les gouvernements voisins continuent à mal supporter que les plus jeunes de leurs ressortissants contribuent à faire tourner les joints… par-delà les frontières.
 
 
Pression croissante des pays voisins
 
 
A court terme, aucune mesure ne sera prise au niveau national. Histoire de rassurer les clients étrangers, le Mississipi a préféré afficher une pancarte : « Chers clients : pour l'instant, il n'y aura aucune loi qui interdira la vente de cannabis aux étrangers. Nous vous tiendrons au courant. »
Un des videurs de cet établissement flottant n'a pas l'air inquiet : « Les sommes sont trop importantes. Je pense qu'il ne se passera rien cette année. Après, il ne faut jamais dire jamais… » Dans sa guérite, le dealer du Smoky fixe les enjeux : « Ici, 80 % du chiffre d'affaires est fait grâce aux touristes étrangers. S'ils sont interdits de coffee-shops, ce sera un choc. On ne sera que quelques-uns à rester en vie. »
Pour mémoire, les Hollandais sont parmi les plus faibles consommateurs de cannabis : d'après les études réalisées par le ministère néerlandais des Affaires étrangères, 13 % des Hollandais ont fumé un joint au cours du dernier mois.
Le pourcentage le plus élevé se trouve en France (22 %), suivi par le Royaume-Uni (20 %), l'Irlande, la Belgique et les Etats-Unis (17 %), puis l'Italie (15 %).
 
 
Publié le mercredi 23 février 2011
Source : L'Union
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