Elle cultivait du cannabis dans son jardin
Par Apo & Boubou, dans Justice, politique,

CANNABIS. Jugée pour détention et usage de drogue en Ardèche, une habitante de Seine-Maritime a défendu sa consommation devant le tribunal de Rouen...



Original. Une habitante de Seine-Maritime a comparu en fin de semaine dernière devant le tribunal correctionnel de Rouen pour répondre d'une affaire de détention et usage de stupéfiants. Seule, sans avocat, c'est avec ses notes et des feuilles de tabac à rouler que cette ex-Ardéchoise âgée de 54 ans a défendu la dépénalisation du cannabis et donc plaidé sa propre relaxe.
« Aucun problème de santé, depuis dix-sept ans ! »
 
« Vous avez été interpellée par les gendarmes le 25 août 2010 alors qu'ils patrouillaient dans la commune où vous habitiez il y a un an, à Saint-Pierre-de-Colombier. Ils avaient vu dans votre jardin des plants de cannabis… Trente-deux ! », raconte le président Philippe Prudhomme. « Oui, j'avais acheté les graines via Internet, en Hollande. Je fume cinq à six joints par jour, depuis dix-sept ans monsieur et je n'ai aucun problème de santé ! », lance spontanément la quinquagénaire, condamnée à deux reprises pour le même type de faits.
 
« C'est interdit madame ! », répond le juge. « Mais en faisant cela, je ne fais de mal à personne. Et le tabac est beaucoup plus nocif que le cannabis. L'alcool aussi… », reprend la prévenue.
 
« C'est illégal madame ! », répète le procureur-adjoint Christian Dreux. « Oui mais moi je me défends ! C'est la réalité des choses. L'Etat ne fait pas face à ses responsabilités : ce système est incohérent et d'une hypocrisie totale. D'ailleurs il y a débat actuellement », insiste-t-elle, toujours ses papiers à la main. « Qui fabrique ces feuilles croyez-vous ? Leur achat profite à qui croyez-vous ? »
 
« Je ne me laisserai pas faire »
Cocasse. Le président Philippe Prudhomme n'a pas à juger une polémique mais une personne, en l'occurrence poursuivie, ici, en état de récidive, qui risque donc une peine plancher de… dix ans de prison ! « Je sais que je vais être condamnée parce que je suis dans l'illégalité mais je ne me laisserai pas faire ! », lance encore cette dame, audacieuse.
Le ministère public requiert 90 jours-amende à 5 € (ce paiement non honoré, la durée réclamée se transformerait en peine de prison). C'est finalement à six mois de suspension du permis de conduire que la quinquagénaire est condamnée. Elle aurait préféré des travaux d'intérêt général. « Y a des gens très biens qui fument du cannabis », confie-t-elle avant de quitter la salle…
 
Source: Paris-Normandie
 
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Cayenne: Les aiguilleurs du ciel priés d'arrêter le cannabis
Par Apo & Boubou,
Plus de cannabis, d'alcool et d'hallucinogènes dans la tour de contrôle de l'aéroport : voilà les recommandations contenues dans une note du directeur du centre de contrôle de Cayenne Rochambeau en Guyane, intitulée «Comportements dangereux et incompatibles de certains agents» que s'est procurée le Figaro.
 
Les aiguilleurs du ciel, qui avaient déjà été épinglés pour leurs RTT illicites en 2009, font l'objet d'un nouveau rappel à l'ordre. «Les substances psychoactives ont des effets sur le cerveau qui diminuent la capacité de jugement et de raisonnement et allonge le temps de réaction», rappelle la note datée du 28 juin 2011. Il leur est donc demandé de cesser de fumer du cannabis pour se concentrer sur les avions pendant leurs vacations, c'est-à-dire pendant leurs heures de service opérationnel. Ces vacations sont au nombre de deux ou trois par semaine.
 
Et la liste des produits interdits est longue : «alcool, opioïdes, cannabinoïdes, sédatifs, hypnotiques, cocaïne, psychostimulants, hallucinogènes et solvants volatils», détaille la note. Il s'agit avant tout de «prévention» mais il est tout de même précisé qu'il faut «couper court à ces pratiques, afin d'enrayer ces comportements dangereux et incompatibles avec la sécurité des usagers qui ne peuvent plus perdurer».
 
La sécurité des voyageurs est bien sûr au coeur du dossier : l'an dernier, l'aéroport de Cayenne Rochambeau était le 27ème aéroport français en terme de trafic, avec environ 420.000 passagers.
 
source: LeParisien.fr
 

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Pays -Bas: Fumette en cercle fermé
Par Apo & Boubou,
Des joints préparés par un employé de coffee shop à Bergen, aux Pays-Bas, en 2008. (REUTERS)
 
Machteld Ligtvoet, qui dirige la communication de l’Office du tourisme à Amsterdam, dit n’avoir jamais touché un pétard de sa vie et trouve «pas cool» d’en fumer. Mais pour elle, le projet gouvernemental d’interdire les étrangers dans les coffee-shop sonne comme une insulte à l’esprit tolérant de sa ville : «C’est une idée épouvantable, une solution à des problèmes que nous n’avons pas. Si on les ferme aux étrangers, la demande sera toujours là. Il y aura de nouveau des dealers dans la rue. On reviendra trente ans en arrière. On n’en veut pas.» Le maire Eberhard van der Laan (gauche) a exprimé ses «sérieux doutes» sur un projet «contre-productif», supposant une préférence nationale. Dirk Korf, professeur de criminologie à l’université, imagine la réciproque : «Je viens à Paris et je n’ai pas le droit de boire un verre de vin parce que je suis étranger ?»
 
5 grammes par personne et par jour
 
Aux Pays-Bas, la vente de cannabis, bien que formellementillicite, ne donne plus lieu à des poursuites pénales depuis 1976 si elle s’effectue dans un coffee-shop agréé par les autorités qui respecte certaines conditions : pas de publicité, pas de drogues dures, pas de nuisance pour le voisinage, pas de vente aux mineurs, 5 grammes maximum par personne et par jour, stock du magasin inférieur à 500 grammes. N’importe quelle personne majeure peut donc entrer dans ces bars sans alcool pour acheter au comptoir sa «White Widow» à 9 euros le gramme, la consommer sur place ou l’emporter. Sauf que les étrangers, grands amateurs de ces lieux uniques, en seront peut-être bientôt exclus.
 
Le 27 mai, la coalition des libéraux-démocrates chrétiens, au pouvoir depuis octobre 2010 avec le soutien de l’extrême droite, a présenté un projet qui transformerait les coffee-shop en «clubs privés pour le marché local», via un système d’adhésion. Ils seraient réservés aux Néerlandais. Les membres, dont le nombre ne pourrait pas dépasser 1500, seraient obligatoirement résidents de la ville concernée, ce qui rejetterait de nombreux clients, hollandais ou pas, dans la rue. Le gouvernement espère ainsi que les touristes «ne viendront plus aux Pays-Bas pour acheter et consommer du cannabis». Et ajoute : «Ils peuvent utiliser le marché illégal qui existe chez eux.»
 
Les Pays-Bas ont compté jusqu’à 1500 coffee-shop. Il en reste 660. Les communes peuvent les interdire : 80% environ n’en ont pas. Mais pour le gouvernement, il faut «en finir avec la politique de la porte ouverte» qui a fait des Pays-Bas un îlot de tolérance attirant les consommateurs européens.
 
Pour l’instant, les clients, majoritairement étrangers, de l’Easy Going, un coffee-shop de Maastricht, s’en fichent comme de leur premier pétard. L’endroit est discret et calme. C’est pourtant là que tout a débuté. En 2006, la municipalité décrète l’interdiction des coffee-shop aux étrangers, et ferme pendant trois mois l’Easy Going. Fermeture illégale, a estimé, le 29 juin, le Conseil d’Etat : cette décision ne peut pas être prise au niveau local. En revanche, si le gouvernement veut, à l’échelle nationale, interdire ses cannabistrots aux non-résidents, il peut le faire. La Cour de justice européenne a aussi donné son feu vert, le 16 décembre, à cette discrimination : si l’interdiction «constitue une restriction à la libre prestation des services consacrée par le traité instituant la Communauté économique européenne», elle est «justifiée par l’objectif visant la lutte contre le tourisme de la drogue et les nuisances qu’il draine».
 
Rabatteurs agressifs
 
A Maastricht (120 000 habitants), la municipalité est désormais divisée sur l’attitude à adopter. Chaque année, 2,1 millions de clientsviennent dans ses coffee-shop, selon une étude de leurs patrons en 2008. Et 70% des clients sont étrangers. Les retombées économiques pour la ville, hors achat de shit, sont estimées entre 100 et 140 millions d’euros par an. «Maastricht a toujours dit qu’il ne faut pas fermer les coffee-shop, explique Robert Bongers, conseiller du maire pour les drogues. Car si on ferme, la demande sera toujours là.» Et elle se dirigera vers les dealers de rue. En attendant que le gouvernement tranche, la municipalité s’est prononcée pour le déplacement, d’ici à 2013, de la moitié de ses quatorze coffee-shop vers l’extérieur de la ville. Objectif : limiter les nuisances (voitures mal garées, incivilités, etc.) en centre-ville et éloigner les «drug runners», ces rabatteurs agressifs qui attirent les «touristes de la drogue» vers le marché illégal, hors coffee-shop, où circulent des drogues plus dures (héroïne, cocaïne).
 
Selon Maria Essers, qui anime une association antidealers, «si le gouvernement introduit le système des cartes de membre, ces drug runners vont récupérer les clients laissés à la porte, et il y aura davantage de problèmes.» «Avant 1996, il y avait des coffee-shop partout, ajoute Manon Fokke, conseillère municipale (gauche). Puis, beaucoup ont fermé. Et maintenant, on a plus de problèmes avec les dealers.»
 
Ce souci n’existe que dans certaines villes frontalières du sud, proches de la Belgique, de l’Allemagne et de la France. Ironie de la situation : ce sont les politiques prohibitionnistes des autres pays européens qui torpillent le système hollandais. Le gouvernement s’en sert comme prétexte. «Toutes les idées pour réduire les coffee-shop sont bonnes», dit Coşkun Çörüz, porte-parole des chrétiens-démocrates (minoritaires dans la coalition), qui pousse pour la «tolérance zéro» : «Le but de notre parti, ça a toujours été d’expulser le cannabis de notre société, car il est mauvais pour la santé et l’équilibre mental, surtout des jeunes.» En fait, jusqu’en 1996, les chrétiens-démocrates soutenaient ce système qui a fait ses preuves, notamment en matière de santé publique. Et, malgré la disponibilité du cannabis, on en fume bien moins qu’en France…
 
Pour le chercheur Martin Jelsma (1), «le parti chrétien-démocrate n’a pas décidé formellement de fermer les coffee-shop. Il tente simplement d’imposer des règles plus strictes, qui rendront l’existence du système de plus en plus compliqué. Mais il va être confronté à une résistance des municipalités.» Dans ce pays décentralisé, la lutte entre pouvoir central, désireux d’imposer ses choix, et pouvoirs locaux, qui tiennent à leur autonomie, reste indécise. Cet automne, il y aura des auditions au Parlement, puis un débat sur le projet de «clubs» interdits aux étrangers. S’il passe, les restrictions entreraient en vigueur au plus tôt en 2012. D’abord, peut-être, dans le sud. Amsterdam négocie en coulisse pour y échapper. «On espère que le maire va réussir à régler ça en douceur. Sinon, il pourrait y avoir du grabuge», dit Machteld Ligtvoet. Car l’enjeu est d’importance. «Quatre millions de personnes visitent Amsterdam chaque année. Un million vont dans un coffee-shop», explique Iris Reshef, porte-parole de la municipalité. Leur fermer la porte ? «Ils viendront toujours et ils achèteront le cannabis dans la rue, prédit Iris Reshef. Cela provoquera du deal, de l’insécurité, des nuisances.»
 
La ville s’irrite grandement d’une autre mesure envisagée par le gouvernement : augmenter la distance minimale entre un coffee-shop et une école. Elle est actuellement de 250 mètres (et déjà peu respectée à Amsterdam). Elle passerait à 350 mètres. A Amsterdam, 116 des 223 coffee-shop devraient fermer. Si on inclut les écoles primaires, il n’en resterait que 36. Résultat : «Cela va augmenter le marché illégal dans la rue.»
 
Pour les partisans des coffee-shop, comme Mario Lap, de la Fondation Drugtext, la seule question à régler, ce serait plutôt celle de la «porte de derrière», c’est-à-dire de l’approvisionnement des coffee-shop, qui reste illégal. Au Easy Going, Marc Josemans, qui emploie trente-neuf personnes, est comme un boulanger qui n’aurait pas le droit d’acheter de la farine. «J’ai une licence légale pour vendre un produit que j’achète illégalement. Ça vient d’où ? Pas du ciel. J’ai un réseau. Je suis obligé de faire du business avec des gens illégaux.» Près de 85% de ce qu’il vend est cultivé aux Pays-Bas. Une production aux mains du milieu, autre raison du courroux gouvernemental : «Avant, les planteurs étaient des babas qui portaient des chaussettes dans leurs sandales et parlaient à leurs plantes, explique Josemans, depuis vingt-huit ans dans le business. Mais beaucoup ont arrêté car la police les a harcelés. Ils n’ont pas envie d’être considérés comme des criminels.»
 
Légaliser la production
 
Pour mettre fin à l’hypocrisie, le Parlement a voté par deux fois la légalisation de la production, en 2000 et 2005. Mais le gouvernement n’a jamais osé l’appliquer, sous la pression de pays étrangers comme la France, ou de peur de se mettre en porte-à-faux avec les conventions internationales. «Mais qu’est-ce qui se passerait ? Les casques bleus ne viendraient pas envahir le pays !», dit Tom Blickman, de TNI (2).
 
En 2008, les maires des trente principales villes se sont prononcés pour une expérimentation : autoriser des planteurs à produire sous licence, et voir si la filière illégale, aux mains du milieu, reculait. Mais le projet est resté lettre morte. Au printemps, Utrecht, quatrième ville du pays avec 300 000 habitants, a décidé de lancer une autre expérience en créant un club sur le modèle des «cannabis social clubs» espagnols. «Les membres feraient pousser eux-mêmes leur marijuana», explique l’adjoint au maire Victor Everhardt. Chaque résident néerlandais ayantactuellement le droit de faire pousser cinq plants, un club de cinquante membres pourrait en cultiver 250. «Ça permettrait de contrôler le niveau de THC [un des deux principes actifs du cannabis, ndlr], d’empêcher l’usage des pesticides, de cultiver bio», dit Everhardt.
 
Le gouvernement a immédiatement affirmé que ce serait illégal. Mais son projet de cartes de membre s’annonce aussi difficile à mettre en place. Ce fichage sera-t-il légal ? Comment sera-t-il contrôlé ? Les consommateurs n’ont pas envie de s’y plier. Selon une étude du criminologue Dirk Korf sur 1 200 usagers à Amsterdam, 83% étaient contre. S’il était institué, seuls 32% y adhéreraient. «L’étiquette de consommateur de cannabis les effraye, ils veulent rester dans la discrétion», affirme Korf.
 
Autre écueil : peut-on être adhérent d’un club qui s’adonne à une activité illégale ? «Les membres seront officiellement autorisés à enfreindre la loi, qui interdit toujours la détention de cannabis, constate Derrick Bergman, de VOC, groupe prolégalisation. Ce système ne passera pas. Il y aura trop d’opposition.» Mais sinon, «ce sera la fin des coffee-shop tels que nous les connaissons». Et la ministre de la Santé, Edith Schippers (libérale), a déjà ouvert un nouveau front fin juin : le cannabis dont le taux de THC dépasse 15% pourrait être considéré comme une drogue dure, et donc interdit à la vente en coffee-shop.
 



(1) TNI (Transnational Institute) à Amsterdam. (2) Voir son blog https://www. undrugcontrol.info/en/weblog/
 
Par MICHEL HENRY Envoyé spécial à Maastricht et Amsterdam
 
Source: Libération.fr
 
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Quebec:  "Journée bouture" pour la police..
Par Apo & Boubou,
Trois-Rivieres,
Dans le cadre de la journée «Boutures». une soixantaine de policiers de la Sûreté du Québec ont procédé à des perquisitions de plants de cannabis, mercredi matin.
 
«Ce que l'on veut faire, c'est envoyer un message clair aux gens qui entretiennent ces plants. Nous sommes là, nous sommes actifs et nous serons présents jusqu'à l'automne», a indiqué Éloïse Cossette, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).
 
En plus des policiers de la SQ, quelques membres de la GRC et des policiers de la Sûreté municipale de Trois-Rivières sont impliqués.
 
 
Une arrestation
 
Une trentaine de perquisitions ont eu lieu en Mauricie et dans le Centre-du-Quebec, toujours en lien avec la production de cannabis.
 
Jusqu'à 500 plants de marijuana et du matériel servant à la production ont été saisis dans une résidence de la rue Montfort, à Trois-Rivieres. Le résidant, un homme de 32 ans, a été arrêté.
 
Des champs et des boisés à Shawinigan, Nicolet, Drummondville et Victoriaville ont également été la cible des policiers.
 
 
Source: fr.canoe.ca
 
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Pays-Bas: la réforme des coffee shops jugée par leur inventeur
Par Apo & Boubou,
Pays-Bas: la réforme des coffee shops jugée par leur inventeur
 
Wernard Bruining n’est ni une vedette ni un millionnaire, et pourtant, l’une de ses inventions est connue du monde entier et génère encore aujourd’hui des fortunes: c’est en effet lui qui, en 1973, a ouvert le premier coffee shop d’Amsterdam, le Mellow Yellow. Au début des années 80, c’est encore lui qui ouvre le premier grow shop des Pays-Bas, ces boutiques spécialisées dans la culture intensive d’herbe qui ont fleuri dans toute l’Europe (pour en savoir plus, lire le portrait que j’avais fait de lui pour Libé en 2004).
 
Un incendie et une faillite plus tard, il travaille aujourd’hui pour Mediweed afin de mettre au point des protocoles de cannabis thérapeutique qui ne font pas planer les patients.
 
Le mois dernier, le gouvernement néerlandais a rendu publiques ses propositions pour limiter les nuisances liées au « narcotourisme ». Entre la fin de cette année et début 2012, les fameux coffee shops deviendraient des clubs privés accessibles aux seuls citoyens ou résidents néerlandais. Pour y accéder, ces derniers devront être majeurs et prendre une carte de membre valable un an. Le gouvernement souhaite également limiter le nombre total de coffee shops. Si Wernard Bruining défend depuis longtemps l’idée de « cannabis clubs » réservés aux membres, il explique aux Inrocks pourquoi la formule proposée par le gouvernement ne lui paraît pas la bonne.
Quelle a été votre réaction en apprenant les projets du gouvernement concernant les coffee shops?
 
Il ne s’agit encore que d’idées, pas de lois. Et il y a des chances que ce système de « passes cannabis » pour bannir les étrangers n’ait jamais force de loi. C’est compliqué juridiquement: ça voudrait dire que l’Etat oblige des hommes d’affaires, des citoyens, à délivrer des passes permettant d’acheter quelque chose qui reste illégal… [le cannabis n'est que toléré aux Pays-Bas, ndlr]
 
De plus, il y a des chances qu’ils réalisent que ce système est inutile. Pour arriver au même résultat, il suffit de limiter le nombre de membres que peut avoir un « cannabis club », peu importe leur nationalité. Ça pourrait constituer une porte de sorties pour des municipalités comme Amsterdam qui ne veulent aucune restriction. Elles pourraient mettre en place des clubs avec des cartes de membres provisoires. Car lorsqu’un étranger dort dans un hôtel, dans un sens il réside aux Pays-Bas. Ce n’est pas comme un narcotouriste qui prend sa voiture, va dans le coffee shop le plus près de la frontière et repart. Là c’est de l’exportation.
 
Je pense qu’à terme, nous aurons effectivement des cannabis clubs réservés aux seuls membres, mais dont les étrangers pourront faire partie, pour quelques semaines par exemple.
 
Quelle a été votre réaction en apprenant les projets du gouvernement concernant les coffee shops?
 
Il ne s’agit encore que d’idées, pas de lois. Et il y a des chances que ce système de « passes cannabis » pour bannir les étrangers n’ait jamais force de loi. C’est compliqué juridiquement: ça voudrait dire que l’Etat oblige des hommes d’affaires, des citoyens, à délivrer des passes permettant d’acheter quelque chose qui reste illégal… [le cannabis n'est que toléré aux Pays-Bas, ndlr]
 
De plus, il y a des chances qu’ils réalisent que ce système est inutile. Pour arriver au même résultat, il suffit de limiter le nombre de membres que peut avoir un « cannabis club », peu importe leur nationalité. Ça pourrait constituer une porte de sorties pour des municipalités comme Amsterdam qui ne veulent aucune restriction. Elles pourraient mettre en place des clubs avec des cartes de membres provisoires. Car lorsqu’un étranger dort dans un hôtel, dans un sens il réside aux Pays-Bas. Ce n’est pas comme un narcotouriste qui prend sa voiture, va dans le coffee shop le plus près de la frontière et repart. Là c’est de l’exportation.
 
Je pense qu’à terme, nous aurons effectivement des cannabis clubs réservés aux seuls membres, mais dont les étrangers pourront faire partie, pour quelques semaines par exemple.
 
Est-ce que les propriétaires de coffee shops sont inquiets?
 
Pas du tout. Ils pensent que rien ne va se passer. Ce n’est pas très réaliste, mais bon… Et si ça arrivait quand même, ils arrêteront, c’est tout. Il y en a qui sont déjà millionnaires parmi eux. Enfin, pour des institutions comme le Bulldog [la plus célèbre chaîne de coffee shops des Pays-Bas, ndlr], ils ne tirent que 15 à 20% de leurs revenus du cannabis. L’essentiel vient de la bière, des alcools forts, des souvenirs vendus aux touristes…
 
Vous-même, vous avez peur de voir disparaître votre invention?
 
Dans les derniers temps du Mellow Yellow, c’était devenu un club réservé aux membres. Et Positronics [son grow shop, ndlr] fonctionnait aussi comme un club, avec 4000 membres. J’ai toujours défendu ce système de clubs, car lorsque vous êtes derrière une porte fermée, vous pouvez faire ce que vous voulez.
 
Personnellement, je ne suis pas vraiment favorable aux coffee shops totalement ouverts au public. Si seulement 5% de la population est intéressée par ce que vous faites, pourquoi dire aux 95% restant: « Hey, on vend de l’herbe et du hasch ici, entrez donc. » C’est de la provocation.
 
En 2008 j’ai donc suggéré que les coffee shops deviennent tous des clubs. Je suis allé voir des maires, dont certains ont finalement adopté cette idée. Parce que faute de solution, ils allaient devoir purement et simplement fermer les coffee shops.
 
Vous évoquez là les nuisances liées aux narcotouristes, dont on parle beaucoup en France. S’agit-il d’un débat important aux Pays-Bas?
 
A Amsterdam, ce n’est pas un problème. Mais il est vrai que ça peut l’être dans les villes le long des frontières belge et allemande. Là-bas, il y a des milliers et des milliers de « drug tourists » qui passent la frontière juste pour acheter et ramener chez eux.
 
Dans ces régions, on installe désormais les coffee shops hors des villes, comme à Venlo. Il y a six ou sept ans, de jeunes Marocains y ouvraient votre porte de voiture en centre-ville pour vous demander ce que vous vouliez: « Vert, marron, blanche, champignons… » Il y avait aussi beaucoup de boutiques dans le centre ville qui vendaient tout un tas de produits.
 
Finalement, ils ont ouvert un coffee shop dans un ancien resto routier, à la frontière. Il y en a maintenant deux. Et ils sont tellement fréquentés que parfois leur propre personnel doit réguler la circulation. Mais à l’intérieur de la ville, il n’y a plus de problèmes.
 
Avec ces mesures, les touristes ne risquent-ils pas de fuir le pays?
 
Certains le redoutent à Amsterdam, raison pour laquelle le maire est opposé à ces restrictions. De manière générale, il n’y a qu’une faible majorité au Parlement pour défendre ces réformes. L’opposition ne veut pas tuer la poule aux oeufs d’or. Et la plupart des maires sont contre parce qu’ils ont peur du retour des dealers de rue.
 
En France, cette réforme a relancé le débat sur la tolérance néerlandaise, qui est vue comme un échec.
 
Il faut rappeler que moins de personnes fument aux Pays-Bas qu’en France!
 
D’un point de vue plus international, comment jugez-vous les évolutions actuelles concernant le cannabis?
 
Pour comprendre ce qui va arriver sur la « scène mondiale du cannabis » il faut regarder vers l’Amérique ou encore vers l’Espagne. Aux Etats-Unis, 16 Etats ont légalisé le cannabis thérapeutique et il y a des milliers de marijuana clubs, qui sont finalement des équivalents de nos coffee shops. Et l’Espagne ouvre des « Cannabis social clubs ». Les choses changent. Lorsque Obama sera réélu, un pas sera sûrement franchi vers une régulation du marché du cannabis thérapeutique.
Mais cela ne concerne que le cannabis thérapeutique…
 
Oui mais le cannabis thérapeutique aux Etats-Unis est une sorte de couverture. Vous pouvez acheter jusqu’à 30 grammes par jour. Ces gens rentrent chez eux et vendent le reste à leurs amis, leurs voisins, leurs grand-parents ou je ne sais qui. Puis ils reviennent en acheter…
Recueilli par Arnaud Aubron
Source: Les Inrocks
 
 
 
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Cannaweed soutient Christian Vannier
Par Wasabi Shot,
"ll s’est arrangé pour que des copains lui gardent ses poules et ses chevaux. Il a fait ses foins. Il a pas mal de choses à régler parce que, explique-t-il, «jeudi, c’est la taule». Ce n’est pas la première fois que ce néorural des Cévennes, consommateur, défenseur et longtemps revendeur de cannabis, part faire un séjour entre quatre murs. Il s’en était jusqu’ici acquitté avec la foi du militant. Mais, cette fois-ci, le «vieux dealer», comme il se surnomme lui-même bien peu prudemment, a du mal à accepter d’y retourner. Alors que la question d’une forme de légalisation du cannabis est posée par certains (rares) élus, Christian Vannier, 64 ans, doit purger une peine de deux ans de prison ferme prononcée en 2009 par le tribunal de Mende (Lozère).
 


Les faits - consommation et trafic de stupéfiants - remontaient à 2003, époque où il tenait à Florac un «cannabistrot», l’équivalent d’un coffee-shop hollandais. Christian Vannier y vendait tranquillement et totalement illégalement herbe et shit, à fumer sur place, en refaisant le monde et le code pénal. Jusqu’au jour où les gendarmes ont décidé de fermer l’estaminet.
 
Au procès de Christian Vannier, en 2009, la justice avait considéré que le sexagénaire pouvait bénéficier d’un aménagement de peine. D’autant qu’il avait déjà effectué six mois de détention provisoire au moment de son arrestation en 2003. Le juge n’avait donc pas ordonné son placement sous mandat de dépôt. Christian Vannier était retourné à ses poules, ses foins (légaux) et ses chevaux dans sa «cabaravane» cévenole. Où, insiste-il, il n’a pas revendu un gramme «depuis 2007», et clame son statut de «retraité».
 
Quand il a été convoqué par une juge d’application des peines pour étudier sa situation au mois de mai, il pensait que son affaire allait se régler avec un bracelet électronique, la semi-liberté (prison la nuit, liberté le jour) étant difficilement aménageable au fin fond des Cévennes. Avant son audition, une responsable du Spip (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) et des surveillants de la maison d’arrêt de Mende sont venus dans la «cabaravane» vérifier s’il était possible d’y faire fonctionner un émetteur-décodeur pour un bracelet. Vannier pensait l’affaire réglée. «Je suis allé voir la juge peinard», raconte-il.
 
Un peu trop peinard visiblement pour la magistrate en charge de l’application des peines à Mende qui, après l’avoir entendu plaider en son cabinet les vertus de la fumette, a refusé le bracelet électronique et ordonné illico son placement en détention. La lecture du procès-verbal laisse peu de doute sur le fait que la juge ait moyennement goûté le discours pro-légalisation du baba des Cévennes. «Le condamné n’est absolument pas dans la remise en question de son mode de fonctionnement, dénonce-t-elle. Il prône même la consommation raisonnée de stupéfiants tout en exposant une certaine éthique en ce qui concerne la revente […].Son addiction à la drogue présente un danger réel pour la société dans la mesure où il commet régulièrement des infractions à la législation sur les stupéfiants et qu’il participe par son comportement à la banalisation et à la diffusion des produits stupéfiants dans la société.»
 
Comité de soutien. Ces motivations font bondir Me Sylvain Cormier, l’avocat de Christian Vannier. «Il respecte le droit, il ne commet plus de délit, il a peur de la sanction, c’est là l’essentiel. On ne peut pas lui demander de renoncer à ses convictions et en faire un argument pour lui refuser son aménagement de peine, explique l’avocat, faisant le parallèle avec les faucheurs d’OGM. On peut exiger d’eux qu’ils arrêtent de détruire des parcelles, mais pas qu’ils approuvent les OGM.»
 
A Florac, «où les fumeurs sont quand même assez nombreux» et «les Cévenols très tolérants», explique Christian Vannier, un comité de soutien s’est monté. Une pétition circule. Le futur prisonnier a fait appel de la décision de la juge. Mais cet appel n’étant pas suspensif, il quittera jeudi matin sa «cabaravane» pour la cabane tout court."
 
 
 
 
Source: Libération
 
 
 
Tous avec Christian, qui a compris comment gérer la consommation de cannabis en France, tout notre soutien à toi camarade !!!
 
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USA: Vers une légalisation du cannabis
Par Apo & Boubou,
Des élus du Congrès américain ont annoncé hier leur intention de présenter un projet de loi qui légaliserait le cannabis et permettrait à chaque Etat de légiférer sur son utilisation, dans ce qui constitue la première initiative de ce type dans l'histoire du pays.
 
"La législation limiterait le rôle du gouvernement fédéral en matière de réglementation du cannabis et permettrait aux citoyens de cultiver, utiliser et vendre du cannabis de manière légale", expliquent dans un communiqué les représentants démocrate Barney Frank et républicain Ron Paul. Elle "mettrait fin au conflit entre Etats et gouvernement fédéral sur la politique à suivre concernant le cannabis", assurent les deux principaux auteurs du projet de loi.
 
Seize des 50 Etats américains, ainsi que la capitale, Washington, ont légalisé au cours des dernières années la consommation du cannabis, mais uniquement à des fins médicales. Les électeurs californiens avaient largement rejeté l'année dernière la légalisation complète de la consommation, de la culture et du commerce du cannabis, qui aurait créé un conflit avec les autorités fédérales. Cependant, dans au moins une demi-douzaine d'autres Etats, le débat sur la légalisation du cannabis se poursuit.
 
Au début du mois, une kyrielle de personnalités, parmi lesquelles d'anciens présidents latino-américains, avaient estimé dans un rapport que le combat mondial contre la drogue avait "échoué" et que le seul recours étais désormais la dépénalisation du cannabis. Selon des données de l'ONU, la consommation d'opiacés a augmenté de 35,5% entre 1998 et 2008, celle de cocaïne de 27% et celle de cannabis de 8,5%.
 
Source: www.lefigaro.fr
 
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Faut-il dépénaliser le cannabis ?
Par Apo & Boubou,
Une étude montre que plus de 13 millions de Français ont déjà fumé du cannabis en 2010...
 
Selon une étude de l'Office français des drogues et des toxicomanies rendue publique par Le Parisien jeudi, plus de 13 millions de Français avouent avoir déjà fumé du cannabis en 2010, soit un million de plus qu'il y a cinq ans.
 
Alors que la consommation de cette substance tendrait à se banaliser dans la société française, la législation reste pourtant très claire à son sujet. En France, la loi du 31 décembre 1970 prévoit de lourdes sanctions devant les tribunaux en cas d'achat, consommation, détention, donnation, revente, cultivation, quelle que soit la quantité de cannabis incriminée. Les peines sont doublées lorsque le produit est vendu ou donné à des mineurs.
Les Français opposés à la dépénalisation
 
Le débat sur la dépénalisation du cannabis a récemment été relancé par la publication d'un rapport de parlementaires socialistes. Le Premier ministre, François Fillon, s'y est immédiatement dit opposé.
 
Les Français, eux, semblent, dans l'ensemble, toujours opposés une dépénalisation. Dans un récent sondage Ifop, 63% des personnes interrogées se sont dit contre.
 
Les défenseurs du cannabis pensent que la dépénalisation permettrait de réduire fortement le trafic de stupéfiants et la délinquance en désengorgeant la justice et les prisons françaises. Cette décision permettrait aussi de garantir une meilleure qualité de la drogue.
Effet sur la mémoire
 
Pour ses opposants, le cannabis provoque un effet sur la mémoire immédiate et diminue la capacité à apprendre des choses nouvelles et à s’en souvenir. Selon des études récentes, le cancer du poumon serait aussi plus précoce chez les consommateurs, la fumée du cannabis contenant plus de substances cancérigènes que celle du tabac.
 
D'autres invoquent une position médiane, qui serait d'autoriser la consommation du cannabis uniquement à des buts thérapeutiques, comme dans plusieurs Etats américains.
 
source: www.20minutes.fr
 
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Delanoë veut un débat
Par Apo & Boubou,
Le maire de Paris Bertrand Delanoë estime que "la société française a besoin d'un débat sans tabou sur l'usage du cannabis", a-t-il dit aujourd'hui au cours de la réunion du Conseil de Paris.
 
Bertrand Delanoë répondait à une question d'actualité de Philippe Goujon, maire UMP du 15e arrondissement, sur l'éventuelle légalisation du cannabis proposée la semaine dernière par le maire du 18e arrondissement Daniel Vaillant.
 
"Légalisation ou dépénalisation? Cela mérite débat, c'est un sujet de santé publique", a déclaré le maire de Paris. "Je me demande, a-t-il ajouté à propos de la dépénalisation de la consommation de cannabis, si la police doit être employée en priorité à poursuivre les fumeurs de joints." Bertrand Delanoë suggère également d'analyser et d'évaluer les expériences étrangères en la matière.
 
Le préfet de police, Michel Gaudin, se sentant personnellement interpellé parce que Philippe Goujon avait parlé de "faillite policière" en matière de lutte contre la consommation de cannabis, a déclaré que "le but n'était pas de rechercher un tableau de chasse" et que "la police n'était pas restée les bras ballants en matière de prévention".
 



 
Source: www.lefigaro.fr
 
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La nouvelle Miss USA soutient le cannabis thérapeutique
Par Apo & Boubou,
C’est une jeune californienne de 21 ans, Alyssa Campanella, qui a remporté cette nuit à Las Vegas le concours de Miss USA 2011. La plus ravissante des américaines, qui est arrivée en tête des 51 beautés prétendantes au titre, représentera les Etats-Unis au concours de Miss Univers au Brésil en septembre prochain. Elle s’est exprimée sur le cannabis.
 
Les candidates à Miss USA 2011 ont défilé en bikini et en robes du soir à en perdre la tête. Le public présent était totalement chamboulé, et ses attentes furent récompensées : La plus belle, Alyssa Campanella, sortait du bois pour mieux se dévoiler. Et elle a battu Ashley Durham, Miss Tennessee, au finish. Il s’agit d’une blonde naturelle d’origine qui s’est teinte en auburn pour jouer un personnage évoquant les flammes dans une pièce de théâtre. L’émotion était palpable. Elle recevait sa couronne des mains de Rima Fakih, Miss USA 2010, qui s’est illustrée pour avoir été la première miss américaine musulmane.
 
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour qu’Alyssa Campanella, mannequin férue d’histoire et s’intéressant aux questions de société, réponde aux questions d’un des membres du jury. Et elle fut interrogée au sujet de la légalisation du cannabis. Au micro, la belle lauréate originaire de Los Angeles a ainsi fait part de son opinion sur le sujet :
« Je comprends pourquoi cette question se pose, tout particulièrement au vu de la situation économique actuelle, et c’est vrai aussi que la marijuana est très importante pour aider ceux qui en ont besoin dans un cadre médical. Mais une légalisation totale du cannabis, dans le contexte de la guerre entre les cartels de la drogue, me paraît précipitée. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, je suis contre une légalisation totale du cannabis. Pour l’instant contentons nous du cannabis à usage thérapeutique ».
 
Alyssa Campanella est donc à l’image de son Etat, où les débats sur le chanvre sont légion : En Californie, la question de la marijuana est en effet loin d’être une nouveauté. En 1996, déjà, les électeurs de l’Etat avaient approuvé la légalisation du cannabis à usage thérapeutique. L’an dernier, cependant, sa légalisation totale avait été rejetée.
 



 
Source: www.orserie.fr
 
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