Cannabis Social Club belge récolte pour quatrième fois en 2011
Par mrpolo, dans International,

ANVERS - Samedi 17 décembre passé, le premier Cannabis Social club de la Belgique, l’ asbl ‘ Trekt Uw Plant ’ a fait rentrer la quatrième et dernière récolte de l’année 2011. Lors d’une réunion de l’asbl à Anvers , les 90 membres ont reçu leur plante individuelle , contenant 20 grammes de cannabis.
 
Depuis février 2010 l’asbl cultive du cannabis à usage strictement personnel de ses 150 membres et cela selon le principe 1 plante par membre de l’asbl. Cela est rendu possible par la directive ministérielle de janvier 2005,signée par le Ministre de la Justice et par les 5 Procureurs –Généraux de la Belgique.
Cette directive met hors persécution judiciaire la possession par un adulte de maximalement 3 grammes de cannabis ou 1 plante de cannabis.
 
Élever son cannabis , à usage strictement personnel , est une alternative saine et raisonnable face au marché illégal et le tourisme vers les coffeeshops en Pays-Bas.
 
Trekt Uw Plant utilise des méthodes écologiques d’élevage ; on évite ainsi tout risque de pollution ou d’alourdissement du produit ( des risques qui sont inhérents au marché illegal). Contrairement à ce qui se passe au marché illégal , les mineurs ne sont pas admis à l’association ‘ Trekt Uw Plant ’.
 
Comme les membres de Trekt Uw Plant ne doivent plus se déplacer vers le Pays Bas pour acheter leur cannabis, l’association réalise une contribution positive à la diminution des phénomènes de surcharge et émissions de la poussière toxique.
 
 
Lors de la remise de leur plante individuelle aux membres de Trekt Uw Plant , les membres reçoivent aussi un bon de cultivation avec des infos détaillées concernant :
la composition et les effets attendus ;
des conseils pour un usage responsable ;
un questionnaire détaillé concernant leur experiences avec la cannabis .
Ainsi , l’asbl veut contribuer à l’information et à la prise de conscience de ses membres , en vue de la prevention d’un usage irresponsible.
Trekt Uw Plant est demandeur d’une refléxion avec les autorités (locales) et cela dans l’objectif de coordonner ensemble la méthode de travail de l’asbl et d’éviter des malentendus.
 
Par exemple , nous sommes demandeurs d’une contrôle de notre cannabis par des autorités en matière de la santé populaire. A l’heure actuelle cela n’est pas possible, vu le manqué de clarté au niveau du statut légal .
Nous voulons faire un appel aux femmes et aux hommes politiques de notre pays d’élaborer une réglementation définitive au sujet de l’élevage du cannabis à usage personnel pour adultes.
 
Ainsi nous appelons tous les gens qui veulent suivre notre exemple de faire cela d’une façon sérieuse, réspectueuse et responsable (code déontologique). Un bon outil de travail est par exemple la fondation d’une asbl.
Nos statuts et code déontologique sont consultables au web et nous sommes toujours disponibles a rendre des avis et conseils.
 
Source: Encod
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Himalaya, la vallée du Cannabis
Par mrpolo,
Dans les vallées reculées de l'Himalaya, les trafiquants produisent l'un des hashish les plus purs au monde. Mais les autorités indiennes ont décidé de s'attaquer a cette culture illicite. En exclusivité, FRANCE 24 a pu accompagner les policiers lors de raids anti-drogue dans la région de Manali, au Nord de l’Inde.
 
Par Constantin SIMON / Vikram SINGH
 

https://www.dailymotion.com/video/xn0hv9_reporters_news

Première surprise : dans la vallée de Parvati, non loin de la ville de Manali, le cannabis pousse partout, à l’état sauvage ou dans des champs cultivés. Dans certains villages, c’est une plante sacrée qui joue un rôle religieux. Elle n’est illégale en Inde que depuis 1985. L’ampleur des cultures, son ancrage dans la culture locale fait du travail de la police un travail de Sisyphe : plus la police va haut, plus les producteurs vont encore plus haut planter du cannabis…
 
Deuxième surprise : dans la vallée de Parvati, tout le monde consomme du cannabis - même certains policiers ! Au début, nous ne pouvions pas filmer ce genre de scènes, nous devions d’abord gagner la confiance de la police, du commissaire, des agents... Puis, en marchant de longues heures avec eux, en partageant leurs repas, leur fatigue, nous avons réussi à filmer un policier qui se roule une boulette de haschisch. Devant notre caméra ! Cette scène un peu comique est essentielle pour comprendre à quel point le cannabis fait partie de la culture locale.
 
La production de cannabis sur grande échelle a commencé dans les années 1970. À ce moment la, beaucoup d’étrangers, essentiellement des hippies, arrivent en Inde pour goûter aux paradis artificiels. Le cannabis était fumé depuis très longtemps dans les villages, mais c’est sous l’influence d’Occidentaux que le trafic prend de l’ampleur et acquiert une dimension internationale. Cette production modifie en profondeur l’économie des villages qui deviennent tributaires de cette culture illégale.
 
Aujourd’hui, les étrangers sont toujours dans la région de Manali : véritables trafiquants, anciens soixante-huitards qui n’ont pas décroché, " mules" qui avalent des boules de haschich pour les ramener en Europe par avion, jeunes touristes français, italiens... et puis surtout beaucoup d’Israéliens venus se détendre après leur service militaire de trois ans.
 
Nous n’avons pas toujours pu filmer les confessions des gens que nous rencontrions. Le tournage était compliqué. Hors caméra, certains trafiquants - indiens et étrangers - nous ont raconté comment ils produisent et transportent le cannabis en utilisant des "petites mains", des intermédiaires en général népalais. Ainsi, ils ne se font pas repérer. Les Népalais ne coûtent pas cher et n’ont pas besoin de visa pour travailler en Inde. Les régions de l’ouest du Népal, frontalières avec l’Inde, sont parmi les plus pauvres du pays. Aussi, à l’automne, beaucoup de Népalais viennent récolter, puis transporter le cannabis pour les Indiens.
 
À part avec la police, les gens que nous filmions ne savaient pas que nous étions des journalistes.Pour que les producteurs et vendeurs acceptent de nous parler, il nous a fallu jouer les touristes un peu innocents, se filmer nous-mêmes, être exposé pendant de longues heures à de hautes de doses de cannabis... Faire comme s’il s’agissait d’un film de vacances. Prétendre avec les consommateurs étrangers que nous étions de simples touristes amateurs de fumette. Avec les vendeurs indiens, se présenter comme des acheteurs…
 
Nous avons finalement peu utilisé notre caméra cachée, beaucoup plus nos téléphones portables et une petite caméra sans micro qui ressemblait à un caméscope d’amateur. Parce que les gens que nous avons filmés ne savaient pas que nous étions des journalistes, pour leur éviter des problèmes et pour protéger nos sources, nous avons flouté la plupart des visages.
En Inde, même s’il y a une tolérance plus grande qu’en France sur le cannabis, le risque reste de dix ans de prison pour trafic de drogue.
 
Source:France24
 
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Cannabis: Toulouse a ses cultivateurs
Par mrpolo,
Jean-Michel Baylet a fait (entre autres) parler de lui lors de la récente campagne des primaires citoyennes en se prononçant pour la légalisation du cannabis. Il faut dire que dans sa région et en particulier à Toulouse une telle mesure concernerait pas mal de monde. La ville est en effet réputée pour être un terreau fertile de plantations. Nous sommes allés rencontrer ces cultivateurs dont certains font pousser de façon bio jusqu’en Ariège.
 


« Au fond c’est un peu comme quelqu’un qui prend plaisir à tailler ses roses.»
 
Dans son appartement cosy situé au cœur du quartier des Carmes, presque rien ne laisse supposer que Marc cultive du cannabis. Seuls quelques câbles sortant d’un mur peuvent attirer l’œil averti. Pourtant il suffit de pousser la porte de sa penderie pour découvrir sa plantation. Une activité plutôt répandue puisqu’en France plus de 47% de l’herbe fumée est produite dans l’hexagone (selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies en 2005).
 
Marc, étudiant en Master, a acheté sa chambre de culture il y a trois ans.
«C’est un investissement, il faut compter près de 150€ pour l’installation. Il reste ensuite à acheter l’engrais , le terreau et les différents produits. Pour les graines ce n’est pas compliqué tu peux les commander sur internet, elles viennent d’Espagne.»Si l’économie réalisée à terme est intéressante, c’est surtout l’envie de tranquillité qui l’a poussé à se lancer. «J’ai commencé à fumer régulièrement à 15 ans. A 18 ans et quatre jours j’ai fait ma première garde à vue. A la longue j’en ai eu assez de tout ça. Maintenant plus de problèmes avec les flics. C’est pour toi et ça reste chez toi. Je suis beaucoup plus serein depuis.»
 
En 2008 à peine plus de 2100 plantations ont été découvertes par les forces de l’ordre (selon la même étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies). Même si certaines affaires, comme ces350 plants découverts à Castres en 2009 (La Dépêche du Midi du 1er avril 2009), défrayent la chronique, le nombre d’interpellations demeure marginal au regard du million de pieds nécessaires à la consommation française.

« J’ai commencé à fumer régulièrement à 15 ans. A 18 ans et quatre jours j’ai fait ma première garde à vue. A la longue j’en ai eu assez de tout ça. Maintenant plus de problèmes avec les flics » Marc fait deux à trois récoltes par an. « Je pourrais en faire plus mais c’est aussi beaucoup de contraintes. Comme je pars pour Noël, je n’ai pas encore lancé de nouvelle culture. Ça te prend du temps. Il faut préparer tes produits, arroser, tailler. Tout ça, c’est du jardinage. C’est plutôt agréable. Au fond c’est un peu comme quelqu’un qui prend plaisir à tailler ses roses.»En trois ans, Marc est devenu un jardinier averti. «Tu fais des recherches, tu t’intéresses au fonctionnement des plantes. Au début tu es novice, donc tu vas dans les growshops pour te renseigner.»
 
Annuaire spécialisé et culture de cannabis bio en Ariège
 
Un annuaire spécialisé recense 11 boutiques dans la région Midi-Pyrénées, une liste loin d’être exhaustive. Selon des spécialistes de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, cités par La Dépêche du Midi, Toulouse aurait même été précurseur en matière de culture en intérieur. « Cela fait plus de 20 ans que des gens produisent ainsi dans la ville rose. »Adrien est vendeur dans l’une de ces jardineries spécialisées. Une boutique qui a pignon sur rue dans une artère commerçante de Toulouse. Sans surprise, il se montre réticent à l’idée d’évoquer le sujet. Il accepte à la condition que le nom de sa boutique n’apparaisse pas.
 
« On préfère ne pas faire trop de publicité. Même avec les clients on évoque pas trop le sujet. On sait pourquoi ils sont là, mais ça reste en quelque sorte tabou. L’objectif c’est que ceux qui le font puissent continuer tranquillement. »
 
Les vendeurs d’équipement souhaitent surtout protéger un commerce florissant. Selon lemonde.fr, il y aurait plus de 200 boutiques consacrées « aux cultures d’intérieur en France ». Contre toute attente, le commerçant est contre la légalisation du cannabis. « D’abord ce ne serait pas très bon pour le business! Surtout, je pense que les Français ont un comportement excessif. On est déjà les plus gros consommateurs d’Europe. Et puis il suffit de regarder la Hollande où le commerce est légalisé, on voit là-bas fleurir toutes sortes d’autres drogues. »
Julie cultive également son cannabis. « Juste pour ma consommation perso et sans matériel, sans engrais, de façon totalement naturelle.
 
On doit seulement arroser régulièrement. » C’est la volonté de consommer un produit plus sain qui a poussé cette Toulousaine et quelques uns de ses amis à se lancer dans l’agriculture. « Depuis deux ans on fait pousser une vingtaine de plants dans un petit coin tranquille en Ariège. Comme c’est en plein air, ils ont la place pour grandir et donc produisent pas mal, environ un kilo cet été. L’herbe est moins forte que celle qu’on peut acheter mais elle est bien meilleure. »>
 
 
Tous les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressés.
vendredi, décembre 16, 2011
Photo : CC via Flickr par smokershighlife
Source : Carredinfo
 
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Le worst-of des députés sur le cannabis
Par mrpolo,
Pour illustrer leur énorme dossier « Spécial cannabis », mes confrères de Street Press ont interrogé plusieurs députés afin de savoir quelles sont les plus grosses énormités qu’ils aient entendues sur la fumette. Mon coup de coeur perso va à Michel Raison (député UMP de Haute-Saône) qui déclare avec tout le sérieux du monde:
 
« L’alcool, qui est un noble produit, consommé modérément, est positif pour la santé. En plus c’est très agréable à boire et pour le coup ça rend pas impuissant. »

https://www.youtube.com/watch?v=W9Kr_DEkZQI

Source:
Les Inrocks



 
 
 
 
 
 
 
 
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Les policiers d’Amsterdam veulent continuer à fumer du cannabis
Par mrpolo,
Les policiers doivent « donner le bon exemple moral ». Et pour ce faire, à compter du 1er janvier ceux d’Amsterdam ne devront plus fumer de cannabis y compris dans un cadre privé, lorsqu’ils ne sont pas de garde, rapporte le site du Daily Mail. Jusqu’à présent, la seule règle était de ne pas se présenter au travail ivre ou défoncé. Pour Franck Gittay, chef de la police de la principale ville néerlandaise:
 
« Nous disons aux policiers qu’ils doivent se comporter en tant que tel en permanence. Ce qui implique de ne pas prendre de drogues et de ne pas boire avec excès qu’ils soient en service ou non. »
 
Une nouvelle règle qui n’est visiblement pas du goût des syndicats de policiers:


« Beaucoup de nos membres sont opposés à cette règle. Ils ne sont pas payés 24 heures sur 24. Ce qu’ils font dans leur temps libre ne regarde qu’eux. » Bien que le cannabis ait toujours été officiellement illégal aux Pays-Bas, divers décrets et circulaires ont mis en place un système de tolérance depuis les années 70, permettant notamment l’émergence du système des cofee shops, où le cannabis est en vente libre pour les adultes.
 
Le gouvernement conservateur tente actuellement de revenir quelque peu sur ce système, notamment en réservant l’accès à ces cofee shops aux seuls membres à l’aide de « weed pass », pour en bannir les touristes.
 
Comme je l’expliquais le mois dernier, malgré ses déclarations d’intention, le gouvernement ne semble toutefois pas en mesure de faire appliquer cette nouvelle réglementation. Il a ainsi annoncé cette semaine qu’en raison de « difficultés techniques », l’entrée en vigueur du « weed pass » dans le Sud du pays serait repoussée du mois de janvier au mois de mai 2012. Et encore plus tard pour le reste du pays. Les touristes réveillonneront donc bien encore au cannabis aux Pays-Bas cette année. Et probablement les suivantes.
 
Arnaud Aubron
Photo: jan kranendonk / Shutterstock.com
 
Source: Les Inrock
 
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Cannabis et presse: Au pire, qu'est ce qu'on risque
Par mrpolo,
Cannabis et presse: Au pire qu'est-ce qu'on risque ?
 
Rappel: il est interdit de faire de « la provocation à l'usage de stupéfiants »
 
Contre-enquête: 10 ans de prison c'est le pire que risque StreetPress pour son dossier cannabis. Heureusement Me Caballero est là pour nous rassurer: « La presse fait peur aux juges ». Quand les médias parlent de weed les décisions sont souvent politiques.
 
StreetPress c’est fini ? 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Aïe: le tarif est sacrément cher pour quiconque présenterait « sous un jour favorable » ou ferait de « la provocation, même non suivie d’effet, à l’usage de stupéfiants ».
Le dossier cannabis de StreetPress sonne-t-il la fin du pure-player ? A coup sûr l’amende prévue par l’article L 3421-4 du code de la santé forcerait le directeur de votre site préféré à hypothéquer son MacBook Air…. Fini les articles sur le sous-titrage des films porno et les micro-trottoirs à l’Assemblée Nationale .
 
Remember Matmatah Certaines affaires pour « présentation sous un jour favorable » du cannabis ont fait parler d’elles tout au long des années 2000: On pense à la condamnation à 15.000 euros d’amende de ton groupe de rock français préféré au collège, Matmatah pour sa chanson l’Apologie. Mais aussi au Circ – organisateur de l’Appel du 18 joint – régulièrement convoqué au tribunal pour les mêmes motifs ou encore à ces deux horticulteurs jugés en 2004 pour avoir « remis à leur clientèle » le journal hollandais Soft Secrets, spécialisé sur le sujet. Un journal ? Tiens comme StreetPress …
 
 
 
Et la presse dans tout ça ? On a beau googler comme des fous – et même hacker Factiva, une base de données de la presse en ligne – la seule trace d’une action en justice contre un titre de presse mainstream pour « apologie » concerne Libération … mais date de 1977 . A l’époque le journal proposait « un cours du shit à Paris » (ça me rappelle quelque chose moi…) « Tous les jours il y avait le prix du marocain dans tel quartier », se souvient pour StreetPress Michel Sitbon, fondateur d’une maison d’édition spécialisée dans les ouvrages sur les psychotropes.
Mais depuis pas de traces de procès impliquant un journal qui ne soit pas « militant ».
 
Le Monde aussi veut légaliser. Alors auto-censure ? Sans doute, mais pas que. « La presse fait peur aux juges, surtout sur ce domaine très sensible du cannabis. C’est trop méchant la presse » savoure Françis Caballero, auteur de l’ouvrage référence sur le sujet Droit de la drogue , quand StreetPress lui passe un coup de fil pour assurer ses arrières. L’avocat de la cause de citer en exemple un récent article du Monde Magazine:
 
« Il y avait une page entière de photos avec le ‘Legalize It’ dessiné par un peintre. Le titre de l’article c’était ‘La France accro à la prohibition du cannabis’, sous-entendu le cannabis ce n’est pas si dangereux que ça »
 
Michel Sitbon a lui été condamné pour la publication aux Éditions du Lézard de l’ouvrage Culture en placard en 2005. Mais de son propre aveu le jugement a été « extrêmement raisonnable »: « Une amende de 3.000 euros pour un livre vendu déjà 35.000 exemplaires avant la condamnation!». Et d’ajouter: « Sur une cinquantaine de publications, en tout il n’y a eu que deux procédures. »
 
Et puis dans les affaires de drogues « les poursuites sont de l’initiative du ministère public ». « Vous n’êtes pas emmerdé par une association anti-drogue qui porterait plainte », explicite Me Caballero
 
Éléphant Rose Écrire un article sur le cannabis serait en fait aussi « touchy » que de faire un sujet sur les carottes rappées ? En 1996 le magazine l’Éléphant Rose a quand même du fermer après que le parquet a requis 18 mois d’emprisonnement et 300.000 francs d’amende contre son directeur Gérard Jubert . Ses manchettes: « Pastis VS Cannabis: le match », « Le dossier Sexe et Cannabis » ou encore « Fumer rend-il nigaud ». Des titres qui pourraient ressembler à ceux de StreetPress.
 
Expertise Pour notre article sur la vaporisation, l’avocat Françis Caballero est plutôt optimiste: « Oui ça passerait. Il faudrait quand même que je le lise ». Tout comme pour notre retour d’expérience des 24h dans la vie d’un foncedé: « Ça avait été jugé dans l’affaire ‘LSD j’aime’. Je crois qu’ils avaient été relaxés … En tout cas ça avait été très difficile de trancher, c’est un témoignage. »
 
Mais pour le comparatif des pointeuses , Me Caballero part au ¼ de tour: « Vous donnez les adresses ! C’est de la provocation à l’usage, vous invitez les gens à consommer à un tarif moins élevé dans le 93 que dans le 92. Ça pourrait même être une assistance à se droguer ce qui est passible de 10 ans de prison ! » …
 
Alors StreetPress bientôt au trou? Michel Sitbon est là pour nous rassurer: « Cet été on a eu la plus belle revue de presse cannabique de tous les temps. Dans un contexte comme ça le gouvernement va laisser passer la vague ».
 
L’expert de l’édition d’ouvrages sur le chanvre nous donne aussi un conseil:
 
« Contre une procédure qui nous visait, on a lancé une pétition pendant le salon du livre avec un affiche en 4 mètres par 3 au-dessus de notre stand. Le premier jour du salon le non-lieu est tombé. »
 
Il ajoute: « Cela nous a fait dire que la décision était politique pour ne pas créer un débat public. »


 
Le juge et le pochon de beuh, une fable signée StreetPress


Source: StreetPress
 
Le dossier s^écial Cannabis de StreetPress
 
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Marijuana : Les plantations poussent en France
Par mrpolo,
La culture de la marijuana serait en forte hausse dans toute l'Europe, notamment en France au grand dam des autorités. Malgré des démantèlements ces derniers jours, l'herbe s'implante progressivement.
 
Silence, ça pousse ! L'Europe doit faire face à une vague verte depuis plusieurs mois. En effet, de plus en plus de plantations de marijuana sont retrouvées dans le continent mais aussi en France. Les spécialistes de l'observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) ont récemment publié un rapport dans lequel ils soulignent que « depuis plus de dix ans, le nombre de plantations découvertes est en augmentation exponentielle ». Un dossier du Parisien paru ce dimanche informe même qu'en France, 550 plants ont été trouvés par les gendarmes dans l'Aude. Jeudi, un quartier de Montigny-lès-Metz (Moselle) a été le théâtre du démantèlement d'un réseau de marijuana. 1,3 kilo de produit a été saisi. Mais on se retrouve dans une situation où l'arbre cache la forêt. Car, au moins 150.000 Français cultiveraient cette plante. La marijuana est une des deux principales formes du cannabis avec le haschisch. C'est une herbe, essentiellement constituée des fleurs de la plante, séchées.
 
Des sites web consacrés à la marijuana
 
Pour démontrer la montée de la cultivation de la marijuana dans l'Hexagone, Le Parisien offre quelques chiffres retentissants. On apprend ainsi que pas moins de quatre millions de Français ont consommé au moins une fois du cannabis, en 2010. Cette année, ce chiffre devrait être en augmentation. En 2005, 32 tonnes de cannabis ont été produites dans le pays, soit 12% de la consommation totale. Mais qu'est-ce qui pousse ces personnes à cultiver leur propre herbe ? L'OFDT écarte l'hypothèse du lien avec « des organisations criminelles » préférant plutôt celle de la « consommation personnelle ». Par ailleurs, il est de plus en plus aisé de trouver comment cultiver la marijuana puisque des sites Internet proposent leurs services un peu partout sur la Toile. La marijuana semble avoir de beaux jours devant elle.
 
Par Anthony Poix
 
Source: France Soir
 
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En contradiction avec l'OFDT la réaction de Mr Apaire.
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On me prend pour un dangereux dealeur alors que je n’ai jamais revendu
Par mrpolo,
Châteauneuf (Charente). Les gendarmes ont découvert près de 60 plants de cannabis dans la serre d’un maraîcher bio
 
Comme un petit paradis tropical, au cœur des vignobles de Cognac. Dans un village tranquille proche de Châteauneuf (Charente), les gendarmes ont découvert par hasard une véritable jungle : près de 60 plants de cannabis sur 100 m2, dont certains culminaient à 5 m de haut, nichés dans la serre d’un maraîcher bio de 31 ans.
 
« Les troncs étaient grands comme ça! » mime le maire de cette commune, par ailleurs horticulteur, qui louait ses serres au maraîcher, sans jamais s’être douté de rien.
 
Placé en garde à vue fin octobre, Albert*, le « cannabiculteur », comparaîtra bientôt devant le tribunal correctionnel d’Angoulême pour « production de stupéfiants ». Tout en assumant leur délit, lui et sa compagne, Linda, disent avoir cessé leur consommation de cannabis, et ne pas s’en porter plus mal. Mais cette affaire a bouleversé leur vie. « Désormais, ma famille ne veut plus me voir, se désole Linda. Je vais passer les fêtes de Noël sans eux. Et j’ai peur que mon ex-mari ne tente de m’enlever la garde de ma fille. »
 
Pourquoi avoir planté du cannabis ?
ALBERT. Je fumais des joints depuis l’âge de 17 ans. En quantité relativement importante, et dès le réveil. J’ai toujours fait pousser du cannabis. Ça m’évitait d’avoir à aller me fournir dans la cité du coin, où il m’est arrivé de me retrouver avec un couteau sous la gorge. Je suis aussi très écolo, et ça me permettait de fumer un produit de qualité, dont je connaissais la provenance.
 
Les 60 pieds et 20 kg d’herbe saisis n’étaient que pour votre seule consommation personnelle ?
Les chiffres avancés sont faux. Les 20 kg évoqués correspondent à la moitié des 60 pieds, qui étaient en train de sécher. Ils étaient encore « frais », d’où leur poids. Si j’avais eu 20 kg d’herbe pure, ça aurait représenté 100000 € à la revente! Aujourd’hui, les gens me prennent pour un dangereux dealeur alors que je n’ai jamais revendu. Je faisais ça tranquillement dans mon coin. Sans prosélytisme. Jamais je ne me suis présenté un joint à la main à mes clients qui venaient acheter directement leurs légumes. Certains ont cependant vu les plants, et c’est d’ailleurs ce qui a énervé les autorités : que je sois un père de famille intégré, bosseur, apprécié, sans antécédents judiciaires, et que personne ne m’ait dénoncé.
 
Avec des plants d’une telle taille, n’avez-vous pas « tenté le diable » ?
2011 a été une année exceptionnelle. Le cannabis a poussé comme du chiendent. Quand j’ai vu la hauteur qu’ils prenaient, j’ai paniqué. Je n’ai pas pu me résoudre à les arracher, mais, chaque jour qui passait, je m’attendais à voir les gendarmes débarquer. Vu mon profil de « fêtard », je sais qu’ils m’avaient à l’œil.
 
Quelle logistique demande une telle plantation ?
Pas grand-chose. Une année comme ça, même quelqu’un qui n’a pas la main verte aurait eu des plants de 2 m. Alors imaginez un maraîcher bio comme moi… J’achetais des graines de variétés diverses sur Internet. Après, sous les serres, par 45 degrés, tout ce qu’il fallait, c’était de l’eau en quantité.
 
Regrettez-vous ce délit ?
J’assume parfaitement. Pour moi, je n’ai rien fait de mal. A part faire pousser une simple plante. Je n’ai jamais fait la sortie des écoles avec de l’herbe en poche. Et, quand nous consommions, c’était à l’abri du regard de nos enfants.
 
Vous avez pourtant arrêté de fumer du cannabis…
Au départ, c’était contre mon gré. Je préférais être « clean », au cas où la justice m’astreigne à une obligation de soins. Depuis un mois, je ne fume plus, et je ne reprendrai pas. C’est de l’histoire ancienne. C’est vrai qu’au niveau santé je me porte beaucoup mieux. Avant, j’avais des problèmes intestinaux qui avaient nécessité des hospitalisations. Ils ont disparu.
Qu’est-ce que votre arrestation a changé ?
D’abord, le regard des autres. J’ai arrêté de vendre mes légumes sur les marchés. Parmi mes clients, au-delà des indifférents, il y avait ceux qui me prenaient pour un criminel. Et les autres, dont des fumeurs qui ont découvert que « j’en étais », qui me soutenaient. Je suis maintenant dans une situation financière catastrophique. Et je sais que je vais devoir payer une forte amende.
 
* Le prénom a été changé.
 
 
 
Source : Le Parisien
 
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A lire aussi: Rien qu'un babacool qui faisait pousser.
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Le conseil constitutionnel valide la loi sur la conduite sous stupéfiants
Par mrpolo,
PARIS (AFP) - Le conseil constitutionnel a jugé vendredi "conforme à la Constitution" la loi réprimant la conduite sous l'emprise de stupéfiants, qui sanctionne tout conducteur ayant des traces de substances illicites dans le sang, sans en considérer la concentration.
 
Le conseil était saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) par l'avocate d'un automobiliste corse, poursuivi pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.
 
L'article utilisé pour juger son client "prévoit la condamnation de tout conducteur de véhicule dont l'analyse sanguine révèle qu'il a fait usage de stupéfiants, sans prendre en considération le taux de substance illicite détecté (...) ni exiger que la personne concernée soit sous l'influence de cette substance au moment où elle conduisait", soulignait l'avocate.
 
Or, certaines drogues, comme le cannabis, restent présentes plusieurs semaines dans le sang, même lorsqu'elles ne font plus d'effet et après avoir été consommées une seule fois.
 
Le paragraphe 1 de l'article L.235-1 du code de la route stipule précisément que "toute personne qui conduit un véhicule ou qui accompagne un élève conducteur alors qu'il résulte d'une analyse sanguine qu'elle a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants est punie de deux ans d'emprisonnement et de 4.500 euros d'amende", ainsi que de 3 ans de suspension du permis, voire son annulation et une interdiction de conduite de 3 ans, une inscription au casier judiciaire et le retrait de 6 points du permis de conduire.
 
Ainsi, "l'infraction est constituée dès lors que l'usage de produits ou de plantes classés comme stupéfiants est établi par une analyse sanguine", souligne le Conseil constitutionnel.
 
Par conséquent, l'argument selon lequel le législateur aurait violé la Constitution, et ce "en omettant de préciser la quantité de produits stupéfiants présents dans le sang pour que l'infraction soit constituée", "doit être écarté", estiment les Sages.
 
"Les modalités techniques de mise en oeuvre de la disposition et, en particulier, l'élaboration des seuils minima de détection des stupéfiants dans le sang, relèvent de la compétence du pouvoir réglementaire, mais non pas de la loi", note le Conseil.
 
Il appartient donc "au pouvoir réglementaire, sous le contrôle du juge compétent, de fixer, en l'état des connaissances scientifiques, médicales et techniques, les seuils minima de détection témoignant de l'usage de stupéfiants".
 
"Compte tenu des risques induits par le comportement réprimé, les peines encourues ne sont pas manifestement disproportionnées", ajoute le Conseil.
 
© 2011 AFP
 
 
Source: Libération
 
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Californie cherche saisonniers pour récolter du cannabis
Par mrpolo,
Dans le salon d'une vieille maison en bois non loin du centre de Sebastopol [une petite ville située à 80 km au nord de San Francisco], quelques personnes dans un atelier taillent des plants de la variété du jour : Blue Dream. L'odeur âcre du cannabis prend à la gorge. Les fenêtres sont obturées par des draps et un sac de couchage. Des néons installés à la va-vite sont accrochés au plafond. Sur un ordinateur portable, Johnny Cash chante The Man Comes Around.
 
Jeremiah, originaire de l'Oregon, préside en tête de table. Depuis quatre ans, il vient dans le nord de la Californie pour la récolte du cannabis.
Il est content d'avoir trouvé ce boulot, qui lui rapporte 200 dollars [150 euros] par jour et ne comporte pas trop de risques. "C'est mieux que de travailler dans la forêt sous la garde d'un taré armé d'une kalachnikov," souligne-t-il.
 
Cette année, il travaille pour Nicholas, le jeune homme avenant qui supervise l'opération. C'est le "chef de taille". Il ne porte pas d'arme. Nicholas est un amateur de bonsaïs et il préfère passer des livres audio ou se brancher sur la NPR [radio publique américaine réputée pour le sérieux de ses émissions] pour s'assurer que ses troupes restent concentrées sur leur travail fastidieux. Les membres de son équipe, entre 22 et 32 ans, se sont connus en arrivant sur place, dans le comté de Sonoma. Certains viennent de loin.
 
Le développement du cannabis à des fins médicinales a vu arriver de nouveaux producteurs et de nouvelles techniques, a donné une visibilité accrue aux producteurs du nord de la Californie (approuvés par l'Etat ou complètement hors-la-loi) et a augmenté la demande en main-d'œuvre. Les "clubs des tailleurs de feuilles", autrefois secrets et réservés à la famille et aux amis, attirent maintenant des adeptes de la contre-culture venus du monde entier.
 
Fin octobre, quand les autorités ont fait un raid dans une vaste plantation du comté d'Humboldt, elles ont arrêté des Espagnols, des Français, des Ukrainiens, des Australiens et des Canadiens.
 
"On voit arriver de plus en plus d'étrangers, explique Paul Gallegos, le procureur du comté d'Humboldt. C'est la nouvelle ruée vers l'or."
Entre septembre et novembre, des saisonniers errent dans les rues des petites villes du nord de la Californie autrefois spécialisées dans le bûcheronnage, avec sous le bras un duvet poussiéreux et un sécateur Fiskars. Ils vont à la rencontre des habitants du coin et d'autres voyageurs dans les festivals de musique, les bars et les cafés. Les plus téméraires se tiennent sur le bord de la route avec une pancarte, sur laquelle ils ont écrit dans le jargon des initiés : "J'ai un Fiskars, je suis prêt à bosser."
 
Parfois, les producteurs et les tailleurs se contactent ouvertement sur le site Internet de petites annonces Craigslist. Les débutants qui n'ont pas encore de réseau et qui répondent à ce genre d'annonce se retrouvent parfois à devoir camper sous la tente en plein milieu de la forêt, à plusieurs heures de route de toute agglomération, sous la surveillance constante d'un producteur lourdement armé, à qui une récolte peut rapporter ou faire perdre gros. Les plus chanceux gagnent le droit de dormir par terre dans une maison louée pour l'occasion – ce qui leur permet de prendre des douches chaudes, d'avoir accès à Internet, d'être en bonne compagnie – et de travailler plus ou moins légalement pour un collectif de patients qui cultivent du cannabis thérapeutique. Les employeurs ont des profils variés, cela va du hippie qui a fait son retour à la terre, au producteur du cru, en passant par des criminels endurcis et des entrepreneurs socialement responsables qui imposent yoga et régime végétalien à tous leurs saisonniers.
 
 
"J'ai vu des cercles de taille dans des maisons plutôt cossues où l'on servait des bons petits plats et du bon vin", souligne Jonah Raskin, auteur de l'ouvrage Marijuanaland [au pays du cannabis, non traduit en français], dans d'autres cas, des saisonniers sont déplacés de force la nuit. Ils ne savent pas où ils ont atterri et ne peuvent pas partir."
 
Les lois californiennes autorisent les collectifs de patients à cultiver de la marijuana pour un usage médicinal prescrit par un médecin. Le gouvernement fédéral, de son côté, considère illégales toutes les formes de production et d'usage du cannabis. Récemment, dans le cadre d'une campagne nationale de répression, la petite plantation d'un collectif de patients du comté de Mendocino qui avait pourtant reçu la bénédiction du chef de la police locale, a été détruit.
 
Beaucoup pensent qu'à cause de cette nouvelle vague de répression, de nombreux producteurs qui respectent les lois californiennes vont devoir basculer dans l'illégalité.
 
En l'absence de véritable réglementation au sein de l'Etat, difficile de savoir où s'arrête le marché du cannabis thérapeutique et où commence le bon vieux marché illégal. Les producteurs peuvent sans difficulté vendre leurs produits aux deux, les personnes qui récoltent et taillent les plantes travaillent pour les deux secteurs et les consommateurs peuvent s'approvisionner auprès des deux types de fournisseurs. Autour de Noël, juste après la récolte, un surplus de cannabis bon marché entraîne une forte baisse de la demande dans les dispensaires de la région de San Francisco, car les consommateurs se tournent alors vers le marché noir.
 
Fin novembre, six tailleurs de feuilles, arborant presque tous des dreadlocks, dînaient au Sea Thai Bistro, un restaurant chic de Santa Rosa, après une longue journée de travail dans une plantation de Calistoga. Ils empestaient le cannabis, dans l'indifférence la plus générale.
 
Ils se sont rencontrés à l'occasion de rassemblements hippies, comme le dernier Rainbow Gathering (qui a eu lieu en Argentine en mars 2011). C'est là que Danielle, une Israélienne de 21 ans, a connu Chris et Ginger, un couple d'Allemands de respectivement 29 et 32 ans. Danielle s'est ensuite rendue dans le nord de la Californie avec sa sœur et elle a rencontré un producteur dans un bar où elle était venue écouter de la musique. Il lui a offert un travail et elle a convié le couple allemand à venir la retrouver.
 
La production de la plantation de Calistoga est distribuée sur le marché médical et le marché illicite : elle est vendue à des dispensaires et à un dealer du Kentucky, qui lui rapporte bien plus. Aucun des membres du groupe ne s'en soucie, ils trouvent que la limite entre les deux secteurs est artificielle. Ils soutiennent tous la légalisation du cannabis, mais certains pensent qu'elle entraînerait la fin de ce travail saisonnier.
 
"On ne serait pas aussi bien payés si c'était légal, explique Chris. Si ça devient légal, je ne reviendrai pas, parce qu'on gagnera sept dollars de l'heure." Selon lui, ce n'est pas seulement parce que les prix du cannabis s'effondreront, mais aussi parce que les producteurs rémunèrent autant le travail que la discrétion. "Si c'est légal, ils n'auront plus besoin d'engager des personnes de confiance", conclut-il.
 
 
© Photo Epopée du chanvre - Sauvegarde des fours à chanvre: Récolte du chanvre par arrachage, dans la Sarthe.
Source: Courrier Internationnal
 
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