Belgique: Un sexagénaire cultivait du cannabis pour préserver la santé de ses enfants
Par mrpolo, dans Justice, politique,

Un sexagénaire de Péruwelz, poursuivi devant le tribunal correctionnel de Tournai pour une culture de cannabis, a bénéficié, lundi, de la suspension simple du prononcé de la condamnation pour une durée de cinq ans. Il a été acquitté pour la prévention de vente de cannabis à un mineur, en l'occurrence son fils âgé de plus de 16 ans.
 
L'homme était poursuivi pour infraction à la loi sur les produits stupéfiants. Le ministère public lui reproche d'avoir cultivé 37 plants de cannabis. Condamné par défaut en juin dernier, il avait écopé de neuf mois de prison avec sursis. Il avait fait opposition au jugement car il voulait expliquer au tribunal pourquoi il s'était lancé dans cette culture illicite.
 
"Mon but était de protéger la santé de mes trois enfants, consommateurs de cannabis. J'ai préféré produire moi-même une herbe de qualité que de voir mes enfants acheter de l'herbe qui sent le plomb, dans la rue, à des organisations mafieuses ! ", a expliqué le prévenu au tribunal.
 
Alors que l'avocat de la défense avait plaidé la suspension du prononcé pour cet homme à la retraite, le ministère public n'avait pas été convaincu par les explications du prévenu et avait demandé au tribunal de confirmer la peine prononcée en juin, rappelant les effets néfastes du cannabis sur la santé humaine.
 




Source:
RTBF 
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Un vaporisateur pour cesser de consommer du cannabis
Par mrpolo,
Des chercheurs de l'Université de New South Wales, en Australie, testent un vaporisateur qui permettrait aux consommateurs de cannabis d'abandonner leur mauvaise habitude.
 
Ce vaporisateur buccal pourrait aider à diminuer les symptômes de sevrage reliés à l'arrêt du cannabis. «Il n'existe actuellement aucun médicament qui permet de réduire la sensation de manque en période de sevrage de cannabis, a expliqué l'auteur principal de cette étude, Jan Copeland. Les consommateurs de tabac ont accès à toutes sortes de thérapies de remplacement de la nicotine pour les aider, et les consommateurs de drogues opiacées [héroïne] peuvent avoir recours à la méthadone.»
 
 
Lorsqu'ils veulent cesser de consommer du cannabis, les individus ressentent divers symptômes reliés au sevrage, comme des troubles du sommeil et de l'irritabilité. «Bien que ces symptômes ne mettent pas la vie en danger, ils sont suffisamment invalidants pour générer un sentiment dépressif et inciter les gens à recommencer à consommer du cannabis», a expliqué Jan Copeland.
 
Le vaporisateur nommé Sativex, disponible au Canada, au Royaume-Uni et en Espagne, est déjà utilisé pour soulager les douleurs névralgiques ressenties par les patients souffrant de scléroses en plaques. Il contient des extraits de cannabis, mais ne crée pas d'intoxication.
 
«Nos tests permettront de savoir si cette préparation médicamenteuse a le potentiel d'aider les consommateurs de marijuana à abandonner leur mauvaise habitude, un peu comme les timbres à la nicotine aident les fumeurs à cesser de fumer , a indiqué Jan Copeland.
 
 
Agence QMI
Source: Canoë
 
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TEXAS Snoop Dogg arrêté en possession de marijuana
Par mrpolo,
Si on en croit le site TMZ, son herbe a été découverte dans une bus de tournée par un chien policier lors d'une fouille de routine à la frontière, le week-end dernier. La police a trouvé plusieurs mégots de joints dans une bouteille dans la poubelle, et Snoop Dogg a immédiatement avoué que la marijuana lui appartenait.
 
Le rappeur, dont le vrai nom est Calvin Broadus, a une ordonnance de cannabis en Californie, mais pas pour le Texas.
 
Il a été emmené au commissariat avant d'être relâché.
 
Snoop Dogg et son agent n'ont pas encore commenté l'affaire.
 
 

Photo@Reuters


Source: Canoë
 
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LE CANNABIS MÉDICINAL EN ISRAËL
Par mrpolo,
Bulletin Encod n°83
 
Israël a mis en place un programme national unique pour le cannabis médicinal concernant 7500 patients autorisés à acheter 30 grammes de cannabis de type médicinal ( MGC Medical Grade Cannabis) par mois à 8 fournisseurs conventionnés. L’évolution du programme depuis le "-Quoi ? De la marijuana pour des malades ? Vous êtes fous !" à la position actuelle du "Regarde comme la vie des patients est en train de se transformer" a été et continue d’être un combat d’activiste sur le fil du rasoir qui se transforme désormais en un grand programme national. Sur ce chemin nous avons dû éduquer les acteurs impliqués, formuler un "modus operandi" en constante évolution et protéger ce programme fragile d’attaques constantes de malveillants. L’histoire moderne du Cannabis Médicinal en Israël commence il y a 16 ans, mais ses racines sont implantées dans des cultures et pharmacopées locales et internationales anciennes.
 
En 1995 j’ai participé (avec Shlomi Sandak), en tant que représentant civil au "Comité d’examen du statut légal du cannabis". Le comité fut nommé par le Directeur du Comité des Drogues du Parlement, Raphaël Eitan, réputé pour sa dureté et sa rigidité. À mon avis, le résultat était prédéterminé et le comité ne fut rien de plus qu’une manoeuvre pour calmer la pression croissante que nous avions générée au travers de manifestations et de présence dans les médias.
Le comité fit deux recommandations :
 
1) Ne pas changer le statut légal du cannabis et continuer la criminalisation des consommateurs de cannabis.
 
2) Permettre et réguler l’accès au Cannabis Médicinal pour des patients gravement atteints.
 
La seconde recommandation a été très importante et extrêmement positive. Elle a permis l’apparition sur le marché d’une pilule approuvée par la FDA (Marinol ou Dronabinol) dont l’étude très large aux États-Unis a montré que le THC est bénéfique pour deux indications majeures : - la réduction des nausées et des vomissements dus à la chimiothérapie d’une part et l’augmentation de l’appétit d’autre part. Par la suite il s’est avéré nécessaire de fournir aux patients un accès aux fleurs de cannabis et non aux pilules qu’ils n’appréciaient pas à cause de leur coût, de l’effet retardé et de leur niveau de psycho-activité.
 
Le 1er novembre 1999 le Ministère de la Santé a mis en place un comité dont la tâche serait " d’établir des normes pour la consommation médicinale de cannabis". Initialement le ministère avait autorisé les malades à cultiver 5-6 plantes mais on a vu rapidement que beaucoup de malades étaient trop atteints pour cultiver et s’occuper des plantes.
 
Le temps s’écoulait lentement au Ministère de la Santé (MDS). Les patients qui souhaitaient mettre en application ce projet devaient présenter une recommandation de spécialiste le concernant et beaucoup de médecins ont refusé de faire ces recommandations. Plus les patients se rapprochaient du ministère plus nombreux étaient les refus et le programme fut presque arrêté. La décision finale d’approbation des demandes était entre les mains d’un seul homme, le vice-directeur du MDS.
 
L’infame Convention des Drogues de 1961 stipule que pour la consommation de drogues illicites comme le cannabis pour des raisons médicales, le pays signataire doit mettre en place une agence spéciale ayant le monopole de la régulation de tous les aspects de la consommation médicinale d’une drogue illégale, soit la production, la distribution, l’importation et exportation etc… C’est seulement en 2003 que le gouvernement hollandais qui a mis en place légalement "l’Agence" et la sélection de cultivateurs l’a rendue possible.
 


Ce n’est pas avant 2007 que le MDS a accordé (pour un cultivateur en bonne santé et sans antécédents judiciaires) une licence pour cultiver 50 plantes à condition d’approvisionner des patients en Cannabis Médicinal sans être payé. Le cultivateur a commencé la culture du CM sur la propriété de ses parents en Galilée et sa mère, professeur de biologie, était la gardienne du jardin. Au début il distribuait le cannabis dans son appartement au rez-de-chaussée d’un immeuble de Tel Aviv. Le MDS a ensuite dispensé des licences à 17 autres cultivateurs. Certains n’ont jamais pu fonctionner à cause de l’investissement demandé, et aujourd’hui seulement 8 cultivateurs sérieux continuent.
 
La libre distribution a été possible sur un temps assez court mais le modèle de "distribution gratuite" n’a pas pu continuer compte tenu que la production de Cannabis Médicinal biologique et standardisé coûte très cher. Des dons pour maintenir ces cultures ont été nécessaires.
 
Après 18 mois de "Cannabis gratuit pour les patients" le MDS a autorisé les cultivateurs a recevoir 100 dollars pour environ 40 grammes par mois. Cette quantité a ensuite été réduite à 30 grammes à cause de l’inquiétude de voir ce cannabis médicinal dériver vers le marché noir. Petit à petit le nombre de patients a augmenté, les expériences personnelles et les rapports dans les médias ont diffusé le message sur les multiples bénéfices du CM. En 2009 le MDS nous a autorisé à ouvrir un centre de distribution. Un groupe de volontaires a commencé a distribuer le cannabis dans une salle de 16 mètres carrés.
 
Alors que le cannabis et la formation étaient gratuits, les clients achetaient du papier, des machines à rouler et des vaporisateurs. Dans leur majorité, consommer du cannabis fut une expérience complètement nouvelle. Nous leur avons appris à rouler des joints, inhaler et exhaler, comment ne pas se brûler la gorge et quels sont les effets collatéraux. Nous leur avons fait connaître différentes variétés pour qu’ils trouvent celles qui correspondent le mieux à leurs symptômes. On distribuait aussi des biscuits et de l’huile pour usage sublingual pour ceux qui ne peuvent pas fumer. Beaucoup de patients ont été très reconnaissants pour le changement occasionné dans leur vie par le cannabis.
L’État pour sa part essaie d’avancer sur la régulation du programme depuis son expansion très rapide. L’autorité de contrôle des drogues a reçu un mandat du MDS pour lancer un appel d’offre et mettre en place des directives pour la sélection de cultivateurs, de qualité et de prix. Ce mouvement a été bloqué par les cultivateurs qui ont lancé une procédure argumentant qu’en accord avec les Conventions de l’ONU, la seule institution qui a autorité pour réguler la consommation médicinale de drogues interdites c’est une "agence spéciale" qui n’avait pas encore été mise en place par le gouvernement à ce moment.
 
Il y a quelques mois, le gouvernement israélien a pris une décision historique pour former et financer officiellement cette "agence super-ministérielle spéciale" constituée de représentants du MDS, de la police, du Ministère de l’Agriculture, de l’Autorité de Contrôle des Drogues et du Ministère de l’Intérieur. Cette agenda du gouvernement a le monopole pour réguler tous les aspects du programme du Cannabis Médicinal y compris de publier des appels d’offres concernant les cultivateurs, la distribution, l’importation et l’exportation. On suppose que cela commencera dans le courant de l’année 2012.
 
Par Boaz Wachtel
 
Source:ENCOD
 
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Cannabis : légalisation, dépénalisation ou contraventionnalisation ?
Par mrpolo,
Un PV de 85 euros en cas de flagrant délit de fumette. Voilà l'idée soufflée à François Hollande par François Rebsamen, chargé des questions de sécurité dans son équipe de campagne. Le démographe du champ pénal Pierre-Victor Tournier partage son avis sur cette proposition.
 
Un écho paru dans le "Journal du Dimanche", le 11 décembre 2011, affirmait que François Rebsamen, sénateur maire socialiste de Dijon, venait de proposer une solution nouvelle concernant la question de l’usage du cannabis.
 
Le PS divisé sur la question
 
On a vu, lors des primaires citoyennes, que le Parti socialiste était divisé sur ce qu’il convenait de faire en matière de législation sur les stupéfiants, sans parler de leurs alliés radicaux de gauche.
 
Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls étaient opposés à la dépénalisation. Ainsi, lors du débat du 16 septembre 2011, sur "France 2", le député maire d’Evry se disait fermement opposé "à toute concession dans ce domaine, au nom même des valeurs de gauche, à l’idée que je me fais de l’ordre républicain et de la liberté de chacun". "Est-ce qu’on sait de quoi on parle ? Les ravages de la drogue sur des jeunes, des gamins, dès le collège (…) Ça commence souvent - pas automatiquement - par ce type de consommation, par cette économie souterraine qui mine nos quartiers".
 
 
De son côté, François Hollande exprimait le souhait que l’usage de cannabis ne soit plus sanctionné par une peine d’emprisonnement, le candidat voulant toutefois maintenir l’interdit et donc ne pas légaliser la consommation.
 
A un internaute de "Rue89" qui l'interrogeait sur le cannabis, la veille du débat sur "France 2", Martine Aubry répondait qu'elle était favorable à la dépénalisation de l'usage du cannabis : "Moi, je suis pour la dépénalisation, et je pense que tant qu'on n'aura pas pénalisé réellement de manière extrêmement forte ceux qui sont dans les trafics, ceux qui s'enrichissent du cannabis, il est difficile de le légaliser. D'ailleurs, vous avez vu qu'aux Pays-Bas, ils sont en train de revenir sur cela. Donc, dépénalisation, oui, renforcement des sanctions sur les trafiquants, voilà les deux mesures qui me paraissent essentielles aujourd'hui."
 
 
"Dans mon programme, je dis que je suis pour la légalisation du cannabis. Je vais plus loin que la dépénalisation proposée par Martine Aubry", insistait Jean-Michel Baylet, président du PRG. Le seul non-socialiste candidat à la primaire souhaitait que le cannabis soit vendu en pharmacie [sic]. "Cela supprimerait les trafics", ajoutait-il.
 



85 euros pour un joint
L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) estime à 12,4 millions le nombre "d’expérimentateurs", personnes de 12-75 ans ayant déclaré avoir consommé du cannabis au moins une fois au cours de leur vie (France métropolitaine). Les consommateurs "actuels" (consommateurs dans l’année) seraient 3,9 millions et les consommateurs "réguliers" (au moins 10 consommations dans le mois) 1,2 millions.
 
 
Faut-il rappeler que l'usage du cannabis, comme l’usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants, est un délit susceptible d’être sanctionné d'un an d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende (article L3421-1 du code de la Santé publique).
 
Dans le court extrait du "JDD", du 11 décembre, il était écrit que François Rebsamen, chargé des questions de sécurité dans l’équipe de campagne de François Hollande, avait suggéré au candidat la "contraventionnalisation de l’usage des joints". Selon lui, cela permettrait de supprimer "150.000 procédures par an et les 47.000 peines non exécutées chaque année. En plus, ça rapportera de l’argent car la contravention serait de 85 euros."
 
 
Une bonne idée ?
 
En 2010, la police et la gendarmerie ont constaté, en métropole, 141.873 infractions d’usage de stupéfiants. En 2009, les tribunaux correctionnels ont prononcé 24.042 condamnations pour "usage illicite des stupéfiants". Parmi les rares condamnations prononcées, on trouve 48% d’amendes, 24% de peines d’emprisonnement avec sursis total, 14% de peines d’emprisonnement fermes (y compris sursis partiel), 6% de jours amendes, 4% de mesures ou sanctions éducatives, 3% de peines de travail d’intérêt général (TIG). 50% des peines d’emprisonnement fermes sont de moins de 3 mois, 90 % sont de moins d’un an.
 
 
On voit donc ce que sont les 150.000 procédures par an qui seraient supprimées (en fait 140.000). Mais elles ne concernent pas toutes l’usage de cannabis !
 
En revanche, je ne vois pas très bien à quoi fait allusion M. Rebsamen quand il parle de la suppression des 47.000 peines, qui plus est "non exécutées". Pour arriver à 47.000, il faut ajouter aux 24.042 condamnations pour "usage illicite des stupéfiants", les 11.229 pour "détention - acquisition", les 7.363 pour "commerce - transport", les 2.075 pour trafic (import - export), les 1.746 pour "offre et cession", les 46 pour "aide à l’usage par autrui)" et les 102 "autre". Cela donne 46.603 soit environ 47.000.
 
 
M. Rebsamen veut-il contraventionnaliser toutes les infractions à la législation sur les stupéfiants, y compris les trafics internationaux ? Nul doute qu’il s’est plutôt égaré dans l’univers des statistiques pénales. Plus surprenant : pourquoi reprend-t-il à son compte l’antienne de la droite, voire de l’extrême droite, selon laquelle les peines ne sont pas exécutées ? Qu’en sait-il ?
 
 
Le montant de la contravention (85€) est lui aussi un peu surprenant. A en croire la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILT), 85€ c’est le prix de 5 barrettes de 3 grammes de résine ou de 5 sachets de 3 grammes d’herbe. Plus sérieusement, M. Rebsamen ne précise pas quelle serait la classe de la nouvelle contravention pour usage de cannabis : pas la 1ère classe, le montant de l’amende étant, au maximum, de 38€. Alors la 2ème classe (maximum 150€), le 3ème classe (450€), 4ème classe (750€), 5ème classe (1.500€ maximum, 3.000 au maximum en cas de récidive) ? Le montant choisi semble indiquer la 2ème classe. Une contravention de 2ème classe, c’est par exemple l’usage d'un téléphone en conduisant, la circulation sur la bande d'arrêt d'urgence, le changement de direction sans clignotant...
 
 
En juin 2011, l’IFOP avait réalisé un sondage, par téléphone, pour le journal "Sud-Ouest". L’échantillon était composé de 955 personnes, représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas par sexe, âge, profession du chef de famille, après stratification par région et catégorie d’agglomération). A la question : "Vous personnellement, êtes-vous plutôt favorable ou plutôt opposé à la dépénalisation des drogues douces comme le cannabis ?", 63% des personnes se disaient plutôt opposées, 36% plutôt favorables, 1% ne se prononçant.
 
 
La proportion d’opposants était de 56% chez les hommes et 69% chez les femmes ; 48% chez 18-24 ans, 50% chez les 25-34 ans, 69% chez les 35-49 ans, 66% chez les 50-64 ans et 71% chez les 65 ans et plus. En termes de proximité politique, on trouvait 42% d’opposants à la dépénalisation au Front de gauche, 47% à chez les Verts, 56% au PS, 71% au Modem, 79 % à l’UMP, 72% au Front national.
 
 
Si François Rebsamen recherche la synthèse au sein des électeurs socialistes, le choix de la contravention de 5ème classe me paraîtrait plus adapté au contexte. C’est déjà ce que je proposais en septembre 2011 (Arpenter le Champ pénal n°242).
 
Par Pierre-Victor Tournier Démographe Edité et parrainé par Hélène Decomme
 
Source: Le PLUS - Nouvel Obs
 
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2012 signe la fin des "coffee shops" hollandais... pour les étrangers
Par mrpolo,
Les célèbres petites boutiques vendant de l'herbe sont désormais interdites. Mais une période de tolérance de 5 mois a été intégrée.
 
 
 
Que les amateurs de drogue douce et autres fumeurs de cannabis se le disent : 2012 c'est sans doute la fin de l'accès aux 670 coffee shops néerlandais... pour tous les étrangers, précise L'Express.
 
La nouvelle législation entre en vigueur ce 1er janvier, mais une période de tolérance s'étendra jusqu'au 1er mai, afin de permettre aux coffee shops des provinces méridionales de Zélande, Limbourg et Brabant-Nord, frontalières avec la Belgique et l'Allemagne, de mettre en place un "nouveau système administratif".
 
Cette mesure a été prise pour s'attaquer aux nuisances et à la criminalité associées aux coffee shops et au trafic de drogues. C'est le gouvernement, par l'intermédiaire des ministères de la Santé et de la Justice, qui veut lutter contre le tourisme cannabique.
 
Ils précisent que seuls les résidents néerlandais pourront encore s'approvisionner auprès de ces établissements qui ont contribué à la renommée internationale de la ville.
 
Encore devront-ils pour ce faire acquérir auprès d'un "coffee shop" particulier une licence pour une durée minimale d'un an - aucun petit commerce de cannabis ne pourra compter plus de 1 500 membres. On estime qu'il existe 220 "coffee shops" à Amsterdam.
 
 
C'est vraiment la fin ?
 
En fait, il existe tout de même encore des points de vue contradictoires, et les étrangers pourraient continuer à acheter du cannabis, et même au-delà de 2012. Car plusieurs voies se sont élevées pour critiquer cette mesure, notamment la maire d'Amsterdam, qui craint du deal à grande échelle dans ses rues. Et en terme de loi néerlandaise, l'application de la réglementation sur le cannabis dépend... du maire, rappelle Les Inrocks. De quoi retarder ou même enterrer cette mesure redoutée par bon nombre d'étrangers ?
 
 
Sources :Le Post
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Le Perthus sur cannabis
Par Beltaine,
Le Perthus sur Cannabis.
 
De circonstance : l’Elefant Rosa. Militant : Maria Grow Shop. Design : Nova Store.
 
Les enseignes des trois magasins spécialisés dans la culture du cannabis au Perthus résument un marché bien vivace. Clin d’œil, et pas hallucination, les trois boutiques se situent carrer Doctor-Subiros... Surfant sur une législation espagnole souple avec l’usage et la culture du cannabis, interdits en France, le village frontalier est devenu une adresse de choix pour les cannabiculteurs français. Deux autres établissements du même genre complètent l’offre à La Jonquera.
 
Aux côtés du merchandising rasta pas toujours de bon goût, tout l’arsenal de la culture de “l’herbe magique” s’épanouit en rayons. Chambres de culture, bacs, leds haute pression, tuyaux d’irrigation, thermomètres, engrais et surtout graines ou semences s’exposent en vente libre.
« Je n’alimente pas les trafics clandestins »
« J’ai juste acheté quelques graines. Je viens ici une ou deux fois par an », confie Michel, un Alsacien à la quarantaine juvénile. « Je cultive sous serre dans mon appartement, à peu près deux kilos par an pour ma consommation personnelle. C’est simple : à 10 ou 20 euros le gramme dans la rue, j’économise quelque 4 000 euros par an pour un investissement d’une centaine d’euros. Et surtout, je n’alimente pas les trafics clandestins », justifie-t-il.
 
Ipad à la main, Lionel démontre les atouts de la Skunk à un jeune couple perpignanais. « Elle est très efficace pour les floraisons rapides », garantit le propriétaire roussillonnais du Nova Store. Ouverte il y a un an, après une première expérience à Figueres, la boutique a des allures de jardinerie haut de gamme. A l’image de ses frigos spécialisés permettant de conserver les semences à 7° C et à l’abri de toute humidité. « Comme un caviste ses bonnes bouteilles ».
« Il n’existe pas de portrait-robot de nos clients. Cela va de 20 ans à 60 ans, basés au sud de la France et, surtout, il faut oublier l’image du cannabiculteur marginal, toutes les classes sociales viennent chez nous », précise ce « professionnel » depuis six ans.
A partir de 500 euros le kit complet, le “jardinage “peut débuter. « Les clients sont décomplexés et surtout, de plus en plus avertis. Ils se documentent beaucoup sur les sites et les forums Internet avant de franchir le pas », ajoute Lionel. « On va certainement s’offrir tout ça pour Noël », sourit le jeune couple.
 
 
L’alibi médicinal:
 
« Je ne pense pas que des revendeurs s’approvisionnent chez nous. La très grande majorité de nos clients se contente de leur consommation personnelle. De toute façon, la loi espagnole interdit la vente en grande quantité de graines dans nos établissements. Elle contrôle également notre registre d’achats et l’hygiène de nos installations », milite Lionel.
Ce marché prospère surfe sur une nouvelle tendance depuis quelques mois : le cannabis médicinal, vantant ses principes apaisants. « Les gens sont très demandeurs. D’ailleurs, certains producteurs de semences privilégient désormais les espèces fortes en CBD, une molécule apaisante, plutôt qu’en THC euphorisante ». Tout cela sans insister sur les effets secondaires nocifs ou les risques d’accoutumance.
Et si l’Etat français dépénalisait le cannabis en France, serait-il candidat à une implantation hexagonale ? « Faut voir. Mais la dépénalisation serait surtout une bonne affaire pour l’Etat ». Estimée à 1 milliard d’euros par an par Pierre Kopp, professeur à l’université Panthéon-Sorbonne, si le cannabis était taxé comme le tabac.
 
Ils cultivent en France
 
Difficile de préciser le nombre exact de cannabiculteurs en France. Et pour cause, l’activité, même à l’échelle de la consommation personnelle, est strictement interdite par la loi. Une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies l’évaluait à 200 000 en mars 2008, pour une production annuelle de 32 tonnes de cannabis domestique.
Selon l’OFDT, cela équivaudrait à 11,5 % de la consommation totale, soit un joint sur neuf fumés dans l’Hexagone.
 
Source:L'Indépendant.
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L’usage de marijuana en hausse… chez les chats et les chiens
Par mrpolo,
Les vétérinaires du Colorado sont confrontés à une étrange épidémie chez les chiens et chats de l’Etat. De plus en plus d’animaux de compagnie leur sont en effet amenés… totalement défoncés à en croire un article du San Francisco Weekly. Depuis que l’Etat a légalisé la marijuana médicale, en 2000, chiens et chats ont une fâcheuse tendance à vouloir goûter à la production de leurs maîtres, soit en se servant directement sur les plantes, soit en mangeant des préparations culinaires à base de cannabis laissées sans surveillance.
 


« Nous avions l’habitude voir au maximum un cas par an, affirme dans le Durango Herald la vétérinaire Stacee Santi. Maintenant nous en avons plusieurs par mois. »
  Et de rapporter le cas d’un gros chien arrivé en titubant, avec les pupilles dilatées, qui a fini par vomir un morceau de tissu qui avait servi à enrober du beurre de cannabis. A en croire le témoignage de Jennifer Schoedler, une autre vétérinaire intérrogée dans le même article, « les chiens adorent ça. J’en ai vu manger des fleurs de cannabis, des plantes, des joints ou des préparations culinaires ». Seulement voilà, met en garde le docteur, relativement inoffensive chez les humains, la marijuana est un poison pour ces animaux, au même titre que le café.
 
Les principaux symptômes seraient la dépression, le manque de coordination des membres et la baisse du rythme cardiaque. Certains médecins font également état de vomissements, de diarrhées, de tachycardie, d’incontinence et même de comas. Selon un vétérinaire de San Francisco, en Californie, qui affirme lui aussi traiter régulièrement des chiens défoncés:
 


« On ne parle jamais des conséquences graves à long terme et même des morts liées à l’intoxication à la marijuana. Pourtant, les animaux domestiques exposés à l’herbe peuvent faire des crises d’angoisse et des bad trips. Ils risquent aussi de ne plus pouvoir se déplacer pour trouver de l’eau ou de la nourriture, faute de coordination des membres. »
  Tout adolescent fumeur de joints ayant déjà fait la (mauvaise) blague de faire une « soufflette » à son animal favori a en effet pu constater que ce dernier éprouve par la suite quelques difficultés à se mouvoir. Au vu des affirmations des vétérinaires, l’expérience n’est pas à tenter si vous aimez votre animal. Selon un sondage totalement non-représentatif du site marijuana.com, 40% des usagers (28 réponses) affirmaient faire fumer leur animal.
 
Pas de panique toutefois. Selon une étude de la Société américaine pour la prévention de la cruauté envers les animaux publiée en 2002, sur 250 cas répertoriés en quatre ans, seuls deux furent fatals. Un chat et un cheval qui avaient des antécédents médicaux. Impossible de dire si le cannabis était directement responsable de ces décès, faute d’autopsie complète. On apprend également dans cette étude que les chiens sont beaucoup plus amateurs de cannabis que les chats, puisqu’ils représentaient 96% des cas recensés.
 
De manière plus générale, l’Association américaine de médecine vétérinaire a récemment mis en garde contre l’ingestion de toute sorte de médicaments par les animaux de compagnie et sur la nécessité pour les maîtres de garder ces substances hors de portée de leurs compagnons. Conseil, enfin, du San Francisco weekly si malgré ces précautions votre chien ou votre chat ingère du cannabis: « Baissez la lumière et le son de la stéréo, et laissez-le kiffer. »
 
Arnaud Aubron
 
Photo: Fritz the cat (DR)
 
Source: Les Inrocks
 
 
 
 
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Mort par « overdose de cannabis » : l'AFP a trop fumé
Par mrpolo,
Emotion dans les rédactions à la lecture d'une dépêche AFP reprise notamment sur LeFigaro.fr et annonçant qu'un homme allait être « jugé pour un space cake meurtrier » :
 


« Un jeune homme de 26 ans va être jugé en février pour homicides involontaires pour avoir fait un “space cake”, un gâteau avec du cannabis, à l'origine du décès d'un couple de sans-abri, fin août, à Fontenay-le-Comte (Vendée), a-t-on appris lundi de source judiciaire, confirmant une information de France Bleu Loire Océan. »
 
Quoi ? Le shit peut tuer ?
 
Non que nous imaginions le cannabis totalement inoffensif, mais de là à en mourir... Nous décidons alors de sonder les spécialistes.
 
D'abord Arnaud Aubron (ancien de Rue89), qui s'apprête à publier « Drogues stores », un dictionnaire « rock, politique et philosophique » des drogues. Il commente :
 


« Il n'y a pas de dose létale connue de cannabis. Le parquet va avoir du mal à prouver l'overdose, ou alors ce sera une première mondiale. »
 
Aucun décès directement lié au cannabis
 
A la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanie (Mildt), on se dit « très étonné », mais on refuse de s'exprimer sur un cas précis. A la question « Peut-on faire une overdose de cannabis ? », le FAQ du site confirme :
 


« Non. Dans le langage courant, une overdose est une consommation trop importante pouvant provoquer la mort par arrêt cardiaque ou insuffisance respiratoire.
 
Jusqu'à présent, aucun cas de décès directement lié à une intoxication aiguë au cannabis n'a été rapporté. »
 
Puis, on interroge l'addictologue, Laurent Karila, (co-auteur de « Une histoire de poudre ») et il cherche pour nous dans la littérature scientifique, sans rien trouver sur ce sujet. Il précise :
 


« Cliniquement, le cannabis ne donne pas d'obstruction des voies respiratoires. Il y a quelques exemples d'hémorragie pulmonaire par inhalation de cannabis avec un bang (ou pipe à eau) mais pas par ingestion de space cake. »
 
Le médecin psychiatre a beau chercher comment ce produit a pu être fatal (fausse route ? allergie ? cannabis de synthèse ? ), il ne voit pas pourquoi deux personnes auraient succombé au même phénomène.
 
 
Un gâteau aux opiacés
 
Enfin, on remonte à l'origine de l'information, en contactant la journaliste de France Bleu Loire Océan, Mélanie Domange. Celle-ci nous apporte l'explication :
 


« L'AFP s'est trompée, le space cake a été confectionné au pavot. Les deux personnes décédées étaient des marginaux et le gâteau était très très dosé. »
 
Dans ce cas, Laurent Karila est bien moins étonné :
 


« Le pavot est un opiacé, avec lequel est fabriquée l'héroïne. Les space cakes au pavot sont rares et on voit mal comment ils sont préparés, mais ils peuvent provoquer des dépressions respiratoires sur des personnes vulnérables. »
 
Enfin, Xavier Pavageau, le procureur de la République de la Roche-sur-Yon, où sera jugée l'affaire en février, nous a donné les ultimes précisions nécessaires :
 


« L'expertise médico-légale confirme que le couple a succombé à la morphine et la codéine.
 
La personne qui leur a fourni est poursuivie devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire et infraction à la législation sur les stupéfiants. Il en avait également consommé la substance, mais était plus accoutumé. »
 
Après la parution de cet article sur Rue89, l'AFP, comme LeFigaro.fr, ont rectifié le tir.
 
Par :Sophie Verney-Caillat Journaliste
 
Source: Rue 89
 
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Cannabis : le parlement basque veut régulariser la consommation
Par mrpolo,
Le Pays Basque est une des zones d'Europe avec le taux le plus élève de consommation de cannabis. Il s'agit de corriger la situation de vide légal existante.
 
Tous les groupes avec représentation au Parlement basque ont signé une proposition non de loi pour revendiquer la création d'une commission qui étudie la régularisation des Clubs sociaux de cannabis existants en Euskadi.
 
La commission accueillera des représentants des institutions publiques impliquées ainsi que des experts dans la matière pour définir un cadre juridique pour ces clubs sociaux.
 
Il s'agit, avec cette initiative, de régulariser l'activité des associations des consommateurs de cannabis constituées en Euskadi et corriger ainsi la situation de vide légal existante.
 
Les groupes signataires de la proposition non de loi ont affirmé qu'une régularisation législative de la culture du cannabis pour la consommation personnelle est nécessaire, une régularisation qui tienne compte du respect à l'autonomie personnelle, au droit des personnes non-fumeurs et qui garantisse une information complète sur les conséquences de ces substances sur la santé.
 
Le rapport "Euskadi Drogas 2010" ("Euskadi Drogues 2010") reflète que le Pays Basque est une des zones d'Europe avec le taux le plus élève de consommation de cannabis, une substance dont la consommation individuelle n'est pas sanctionnée mais si la vente et la culture si elles sont destinées au trafic.
 
 
Le 12 décembre dernier, le Gouvernement basque a annoncé préparer pour 2012 une nouvelle loi permissive sur la consommation "responsable" du cannabis ou marihuana pour les personnes majeures à condition que deux principes soient respectés : l'information sur les conséquences et le respect du droit à la santé des autres citoyens.
 
Source: Eitb.com
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