Jusqu'à aujourd’hui, l'usage de drogues illicites était jugé comme peu courant chez les personnes âgées ou d’âge mûr, mais, en Angleterre, cet usage aurait a été multiplié par 10 depuis 1993. Il pourrait même devenir plus fréquent que l’utilisation de certains médicaments. Cette nouvelle recherche publiée le 5 avril dans la revue Age and Ageing constate l’augmentation considérable de la consommation de cannabis mais aussi des amphétamines, de la cocaïne et du LSD des 50-64 ans. Un phénomène qui devrait s’accentuer sur les 2 prochaines décennies.
L'étude a analysé des données sur la consommation de drogues illicites à partir d’enquêtes auprès de ménages britanniques dont une enquête nationale, la plus récente, portant sur 2.009 personnes âgées de 65 ans et 1.827 personnes âgées de 55 à 65 ans.
Le cannabis est la drogue la plus fréquemment utilisée.
- L'usage du cannabis à vie est rapporté par 1,7% 65 ans et plus et 11,4% des 50-64 ans.
- En milieu urbain, ici au centre de Londres, ces taux atteignent 9,4% et 42,8% respectivement.
- La consommation récente de cannabis (dans les 12 derniers mois) est rapportée par 0,4% des 65 ans et plus et 1,8% des 50-64 ans.
- Ces habitudes de consommation de cannabis à l'âge mûr marquent une augmentation rapide chez les 50-64 ans,
- quant à l'usage à vie, il est multiplié par 10 environ et passe de 1,0% en 1993 à 11,4% en 2007.
- Idem pour l'usage récent, multiplié par 10, de 0,2% en 1993 à 2,0% en 2007.
L’usage des autres drogues illicites reste sensiblement moins fréquent mais on note une augmentation considérable des amphétamines avec un usage récent encore rare.
Une nouvelle « tendance » pour les 2 prochaines décennies : L’auteur principal de l'étude, le professeur Robert Stewart, du King 's College London, commente: «Ce document confirme un phénomène longtemps soupçonné, mais jamais étudié, à savoir l'usage de plus en plus fréquent de drogues illicites par les générations plus âgées au cours des 2 prochaines décennies. Il y a également extrêmement peu de données sur les effets sur la santé de drogues comme le cannabis chez les personnes âgées ».
Nous sommes des étudiants indignés par la politique de prohibition et de répression du cannabis au nom de la protection de la jeunesse. On en a marre d’entendre des prétendus « experts » nous affirmer qu’il conduit aux drogues dures, qu’il détruit les cellules du cerveau, qu’il rend schizo, qu’il empêche de faire des études supérieures, qu’il rend amorphe, asocial ou impuissant, qu’il est plus dangereux que le tabac et l’alcool, etc, etc… Tout ça c’est des mensonges. On nous prend pour des ignares.
*
On est encore plus choqué par les peines délirantes prévues par la loi comme dix ans d’emprisonnement pour le simple fait de se passer un joint. Par les procédures exorbitantes du droit commun comme la garde à vue de quatre jours avec un avocat au bout de trois jours. Par les prélèvements de salive au bord des routes qui détectent la moindre trace de fumette sans influence sur la conduite du véhicule. Par les abus de la police, de la justice et des douanes dans leur « guerre contre la drogue » devenue à 80% une guerre au cannabis.
Une guerre que les politiciens disent vouloir gagner alors qu’elle est manifestement perdue. C’est même un échec historique pour une législation qui devait mettre fin à l’usage et au trafic.
En 40 ans on est passé de 800 000 à 13,5 millions de consommateurs potentiels (dont 42% de jeunes), de 800 kilos à 60 tonnes de marchandises saisies (seulement 5 à 10% des substances en circulation) et de 2000 à 100 000 interpellations (pour environ 8 000 détenus), alors que dans le même temps le chiffre d’affaire des trafiquants de shit a dépassé le milliard d’euro ce qui produit des centaines de « zones de non droit » dans les cités. Des résultats époustouflants. Certains veulent pourtant la renforcer en envoyant plus de policiers pour nettoyer les quartiers (proposition de M. Sarkozy), voire en rétablissant la peine de mort pour le trafic de cannabis (proposition du FN).
Pour nous, les jeunes, la copie du législateur ne mérite qu’un zéro pointé.
On a une meilleure idée que la prohibition :
légaliser, contrôler, décourager les abus.
A « legalise it » on n’est pas du tout d’accord avec ces horreurs. On pense qu’il est grand temps d’organiser la résistance à l’oppression. Et pas seulement… Car pour lutter contre le trafic et protéger la santé publique, on a une meilleure idée que la prohibition : légaliser, contrôler, décourager les abus. En effet si le cannabis peut être dangereux quand on en abuse, on peut le consommer avec modération. Voila pourquoi la jeunesse est pour la légalisation contrôlée.
A la différence de la dépénalisation qui n’apporte rien, la légalisation crée 20 000 à 30 000 emplois dans l’agriculture, le commerce, l’industrie et les services, génère 2 milliards de ressources fiscales et sociales, permet des économies de 800 millions d’euros dans les budgets de la justice et de la police, et, cerise sur le gâteau, porte des coups décisifs aux réseaux qui pourrissent la vie des banlieues. Sans oublier l’information des consommateurs, le financement de la prévention, l’utilisation thérapeutique, etc…
Le cannabis créateur de richesse au secours de l’Etat endetté. Voilà ce qui intéresse les jeunes qui en ont assez que l’on parle pour eux sur un sujet qui les concerne. Notre message est simple : arrêtez le massacre d’une plante millénaire sans profit pour personne sauf pour les dealers.
Rasquera est un joli village dans le sud de la Catalogne, avec des maisons blanches et du soleil ; la vie y est tranquille. Mais Rasquera est en crise. La commune est endettée : elle doit rembourser un million trois cents mille euros. L'économie tourne au ralenti. Le village a bien une spécialité : les pastissets, les petits gâteaux à l'anis vendus dans les pâtisseries. Mais cela ne suffit pas.
Rasquera a peut-être une solution : la culture du cannabis. Ce projet, vous le découvrirez dans le reportage de Cécile Thibaud, dans l'Express. Tout commence au mois d'août, l'année dernière, quand le maire reçoit la visite d'une association de Barcelone. Cette association, Abcda, se présente comme un club "ludico-thérapeutique". Son activité ?
La production de cannabis uniquement pour la consommation personnelle de ses membres. Le cadre est légal. Abcda ne revend pas la drogue et elle ne fait pas de trafic. En Espagne, elle a la droit de se développer au grand jour. Elle cherche de nouveaux terrains. Elle propose donc à la commune de louer des champs pour cultiver des plants de marijuana.
Très vite, le maire est intéressé, car l'association est prête à payer un loyer de 550 000 euros par an. En deux ans, la dette municipale serait effacée. Cinquante emplois pourraient être créés. Un pôle de recherche universitaire sur le cannabis pourrait même voir le jour à Rasquera. Ce projet est une manne.
Mais la population est divisée. Pour l'Express, Cécile Thibaud a rencontré les habitants. D'un côté, les défenseurs de ce programme. On les reconnaît : ils portent un tee-shirt "I kiffe Rasquera" orné d'une grande feuille de cannabis. De l'autre, les opposants au projet. A la boucherie, par exemple, une habitante est formelle : "je ne veux pas que le nom du village soit associé au monde de la drogue".
La solution, c'est un référendum. L'Express raconte que mardi prochain, les 960 habitants de Rasquera choisiront leur avenir. Si 75% d'entre eux acceptent le projet, le cannabis sera bientôt l'emblème de ce village catalan.
Source:France info
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Le Conseil d’État néerlandais vient de suspendre la décision de la commune de Maastricht de délocaliser 3 de ses 14 coffe-shops sur la Köbbesweg, à deux pas de la frontière belge, annonce mercredi "Le Soir" dans son édition liégeoise.
Les communes belges de Lanaken, Riemst, Fourons et Visé et la commune hollandaise de Eijsden avaient attaqué la décision de la commune de Maastricht, craignant que le "tourisme de la drogue" ne crée des problèmes.
Cette suspension de la décision constitue une victoire pour Marcel Neven, bourgmestre (MR) de Visé : "Cela fait des années que nous combattons ce projet et il faut bien dire que nous n'avons guère été soutenus par les pouvoirs publics belges", souligne-t-il. "Cela prouve qu'en matière de lutte contre la drogue, les communes sont souvent plus efficaces que l’État."
La commune de Maastricht pourrait revenir à la charge avec un projet légèrement modifié, ainsi que l'annonce son bourgmestre Onno Hoes dans "Le Soir". Marcel Neven n'est cependant pas trop inquiet "car entretemps est intervenue une autre décision, prise, elle, par le gouvernement néerlandais et qui vise à interdire purement et simplement la vente de drogue aux clients étrangers". Cette législation entrera en vigueur le 1er mai. Une "deuxième victoire" pour les maïeurs des communes limitrophes de Maastricht.
A partir du 1er mai, les touristes risquent de ne plus pouvoir consommer ou acheter de drogues douces dans les Coffee-shops aux Pays-Bas. Voilà qui ne va pas ravir certains européens...
Si on aime les Pays-Bas et la ville d’ Amsterdam pour son architecture, ses canaux et ses marchés aux fleurs, il semblerait que beaucoup viennent y chercher d'autres douceurs. En effet, selon le New York Times, près de quatre millions de touristes franchiraient les portes des coffee-shops d’Amsterdam chaque année puisque la vente de cannabis y est tolérée. Un bilan monstrueux aux yeux du premier ministre néerlandais, Mark Rutte, qui soutient le parti politique de droite "People’s Party for Freedom and Democracy".
Il souhaiterait limiter les ventes de drogues douces dans les coffee-shops et interdire l’achat aux non-résidents et ce, à partir du 1er mai. "Je pense que d’ici la fin de l’année, ce tourisme malsain aux Pays-Bas réservé aux drogues aura disparu" a expliqué Mark Rutte. "Nous avons créé un commerce détestable dont nous devons nous débarrasser au plus vite" a ensuite répliqué Ard van der Steur, membre du parlement soutenant la campagne du premier ministre.
A l’origine, la vente de drogues douces telles que la marijuana, n’est pas officiellement autorisée. Seule la politique de tolérance est appliquée par le Ministère de la justice et par la police néerlandaise. Les coffee-shops sont donc acceptés dans la mesure où les ventes restent limitées et que les mineurs ne peuvent pas accéder aux établissements. Les habitants sont également autorisés à cultiver des plantes de marijuana à condition que l’usage reste strictement personnel. Dans un certain sens, cette tolérance a du bon et c’est pourquoi les néerlandais ne l’ont jamais réellement remise en cause.
En effet, une étude menée par le Bureau des Nations Unies des drogues et crimes, a démontré que malgré les autorisations concernant l’usage des drogues douces aux Pays Bas, les néerlandais ne seraient pas de grands consommateurs. 14 % des américains, pour qui c’est interdit, consommeraient de la marijuana contre seulement 5 % des néerlandais.
Selon Alex Stevens, expert à l’université du Kent, ces chiffres s’expliqueraient par le système de tolérance appliqué aux Pays-Bas car là-bas, consommer des drogues douces n’apparaît pas comme un crime ce qui sépare complètement le marché des drogues douces de celui des drogues dures telles que la cocaïne et l’héroïne. D’après lui, puisque des établissements sont tolérés (coffee-shops), il n’y aurait pas réellement de mauvais dealers dans les rues.
Alors, pourquoi changer ces règles ? Si au pays de la marijuana tout semble rose et que les droguesdouces apparaissent comme de pauvres petits marshmallows innocents, les Pays-Bas rencontreraient tout de même certains problèmes en raison de leur législation plutôt laxiste comparée aux autres pays européens. Maastricht est une ville hollandaise située près des frontières allemandes et belges. Chaque jour, des milliers de touristes s’y rendent afin de réapprovisionner leurs stocks personnels mais surtout pour ensuite faire de la revente et dealer dans leurs pays.
Des dealers clandestins ont même commencé un nouveau type de service dans la ville de Maastricht. Un système "Drive" comme chez Mc Donald : les touristes ne sortent même plus de leur voiture pour acheter leurs drogues douces. A la frontière, certains contrôles sont effectués puisque la possession de marijuana est un délit dans les pays frontaliers à la Hollande. Le gouvernement constate alors un retour des dealers dans les rues.
L’objectif politique du premier ministre néerlandais ? Mark Rutte souhaite que dès le 1er mai, les coffee-shops de trois grandes villes du pays ne reçoivent que des clients membres et abonnés. 2000 néerlandais abonnés seront donc autorisés à acheter de la marijuana dans leur coffee-shop et ce, avec modération. Seuls les habitants des Pays-Bas pourront bénéficier des services de ces cafés un peu spéciaux et ce, uniquement sur inscription. Une politique très stricte au vu de la situation actuelle. Mark Rutte aimerait également que cette restriction s’adapte à la totalité du pays dès le 1er janvier 2013.
Le premier ministre estime important de lutter contre le marché noir et le tourisme malsain qui se sont installés dans son pays. "Nous sommes maintenant considérés comme le fournisseur officiel de l'Europe et nous n’avons jamais souhaité une chose pareille !" a récemment expliqué Ard van der Steur, membre du parlement. Cette nouvelle loi risquerait bel et bien d’être appliquée au grand regret de nombreux consommateurs européens, puisque la droite néerlandaise aurait obtenu les voix nécessaires. Affaire à suivre…
L'IRS (le fisc) et des officiers de la DEA saisissent des dossiers à l'Université Oaksterdam, un lycée technique de marijuana et une policlinique dirigée par Richard Lee, militant actif pour le scrutin de la proposition 19 sur la légalisation de la marijuana médicale.
OAKLAND - des agents Fédéraux ont frappé au cœur du mouvement de marijuana médical de Californie, faisant un raid sur le premier lycée technique national du cannabis et une policlinique populaire dirigée par un des activistes les plus en vue et provocateurs de l'état, Richard Lee.
Les raids dans Oakland par le Fisc et la DEA ont donné le frisson au commerce de cannabis médical et ont irrité les partisans de cette plante, qui croient que le gouvernement fédéral foule aux pieds la loi de Californie et les vœux des électeurs qui ont approuvé l'utilisation de marijuana médicale presque il y a 16 ans.
Maintenant ils se demandent quel message le gouvernement fédéral essaye d'envoyer. Le président Obama promis pendant sa campagne de 2008 pour ne pas poursuivre les utilisateurs de marijuana médicaux qui respectent la loi d'état et le député David Ogden a réitéré cette position dans une note 2009.
"Pour eux, s'en prendre à quelqu'un comme Richard Lee signifie probablement qu'ils s'en prendront ensuite a n'importe qui n'importe où dans l'état sur la marijuana médicale et que les promesses d'Obama sont creuses," a dit Joe Elford, conseiller en chef du groupe de pression Américain pour le "Safe Acces".
Le Ministère de la Justice a sévi contre les policliniques de la Californie et des cultivateurs depuis octobre. Mais jusqu'à lundi, les agents n'avaient pas visé les leaders les plus visibles, ou le berceau du mouvement dans Oakland, où la ville délivre des permis et des taxes aux établissements de cannabis médical et où l'Université Oaksterdam de Mr Lee apparaît indistinctement au-dessus du Broadway avec un cachet d'université géant orné de feuilles de marijuana.
Les raids de lundi ont inclus l'appartement de Mr Lee, la maison d'un associé, l'université, la policlinique et un musée de marijuana contigu, aussi bien qu'une propriété où la policlinique a autrefois opéré. (Mr Lee avait été forcé de déplacer son activité en octobre après que le procureur général américain aie envoyé une lettre à son propriétaire menaçant de saisir la propriété.)
Les témoins ont vu des agents emmener des boîtes de documents des sacs de matériel et de plantes.
Mr Lee, 49ans, a été brièvement détenu, comme trois autres employés de sa policlinique.
Paraplégique en fauteuil roulant depuis une lésion sévère de la colonne vertébrale en 1990, Mr Lee, utilise de la marijuana pour traiter la spasticité des muscle .
Il a ouvert sa policlinique Coffeeshop le Ciel Bleu en 1999, travaillé avec des officiels(fonctionnaires) de la ville pour réguler le secteur et a fondé Oaksterdam en 2007 pour essayer de le légitimer. Mr Lee a utilisé ses revenus de marijuana pour pousser la mesure de légalisation propositions 19 au référendum de 2010
Bien que l'initiative ait échoué, il est largement crédité avec la levée de l'acceptation publique de l'idée de légalisation dans tout le pays. Le Colorado et Washington auront des mesures semblables au referendum de novembre.
"Je ne sais pas si le raid de ce matin représente une certaine forme "de revanche" pour la Proposition 19," a dit Ethan Nadelmann, le directeur exécutif de l'influente Drug Policy Alliance, qui cherche à reformer les lois nationales sur le cannabis. "Mais je soupçonne et espère que l'impact principal de telles actions de police maladroites par des autorités fédérales augmentera le mouvement pour une légalisation plus large de la marijuana."
Selon Nadelmann la grande question est de savoir si les mesures de répression, qui ont commencé l'automne dernier, ont été orchestrées par l'administration d'Obama ou par des officiels fédéraux locaux. Un porte-parole du Ministère de la Justice à Washington s'est refusé à faire le moindre commentaire, tout comme les officiels de la DEA et de l'IRS, arguant du secret de l’enquête
Des agents fédéraux ont conduit plus de 170 raids contre la marijuana médicales dans tout le pays depuis 2009, selon l'association Americans for Safe Access.
Depuis octobre, des procureurs américains ont envoyé à au moins 300 lettres aux propriétaires de policliniques en Californie et au Colorado, leur ordonnant d'expulser leurs locataires ou de faire face à la saisie de leur propriété et à des poursuite. Ils ont aussi menacé des officiels locaux permettant les policliniques. The Federal Deposit insurance Corp. met des banques sous pression pour fermer les comptes liés à la marijuana. Et l'IRS(le fisc) a contrôle des douzaines de policliniques en utilisant une disposition obscure du code fiscal fédéral qui interdit aux trafiquants de drogue de faire la moindre déduction.
Les opposants critiques à la prolifération de policliniques de marijuana médicales ont applaudi à l'intervention fédérale. "Pour eux pour poursuivre Oaksterdam, que l'on connaît internationalement pour mépriser la loi fédérale, envoie un signal extrêmement fort non seulement aux magasins de cannabis de Californie, mais aussi autour du reste du pays," a dit Paul Chabot, le président et le fondateur de la Coalition pour une Californie sans drogue. "Je pense que l'année dernière nous avons tourné la page de la marijuana. Maintenant nous constatons que ville après ville, comté après comté les policliniques sont fermées."
Mais quelques élus de la Baie ne sont pas satisfaits.
Rebecca Kaplan, un membre du Conseil municipal d'Oakland, a dit qu'il n'y a aucun sens pour le gouvernement de frapper "un membre communautaire exemplaire" opérant dans une ville avec les règlementations les plus serrées dans le pays. "Quel est le but ?" a demandé Mme Kaplan. "Est-ce un but politique ? Est-ce pour envoyer un message ? Cela révèle avec certitude que les gens peuvent être visés pour leur discours politique."
"Nous avons à Oakland un besoin de renforcer les ressources d'application de la loi sur les vrais crimes qui menacent les gens. S'il y a des ressources supplémentaires disponibles pour les forces de l'ordre, il serait bon de les consacrer au crimes armés et à l'arrêt des trafiquants d'arme à feu illégales."
Un groupe de deux cent personnes s'est réuni à l'extérieur Oaksterdam pour protester contre les raids tandis que la fumée de marijuana montait dans l'air.
L'école pour ses cours sur la culture, la production de denrées consommables et la gestion d'une clinique. Ironiquement le premier enseignement est un cours sur les lois encadrant la marijuana et comment fonctionner dans les limites des directives d'état.
Lee Romney, Joe Mozingo et John Hoeffel, Los Angeles Times le 3 avril 2012
Photo: Noah Berger, Associated Press
traduit par Mrpolo pour Cannaweed.com
Source: Los Angeles Times
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La politique est un sport de combat Pendant toute la campagne, Michel Henry se mue en entraîneur pour coacher les candidats à la présidentielle.
Par MICHEL HENRY
Les sondages le disent: Eva Joly fait la course en solitaire, loin derrière le peloton. Avantage: elle peut parler de choses sérieuses. Inconvénient: personne ne l'écoute. Dommage, car certaines mesures méritent qu'on s'y arrête. Comme la légalisation du cannabis, qui permettrait de «saper l'économie parallèle à la base» et de lutter contre le trafic d'armes, a-t-elle expliqué le 23 mars. Selon la candidate EELV, une légalisation serait «un premier stade qui permettrait de régler beaucoup de problèmes dans nos cités de banlieue».
L'idée n'est pas idiote. Elle consiste à expérimenter un marché officiel, réglementé et surveillé du cannabis, pour casser le marché noir, source de violences. Le concept est porté par des gens crédibles, comme Kofi Annan, ex-secrétaire général de l'ONU, cinq anciens présidents d'Amérique latine, ou Daniel Vaillant (PS). Il se base sur un constat: la prohibition du cannabis est un échec.
Malgré l'interdiction, la consommation ne faiblit pas, le trafic non plus, qui rend la vie impossible dans certaines cités, et enlève la vie de jeunes gens via des règlements de compte. Souvenons-nous de la prohibition de l'alcool aux Etats-Unis dans les années 1920: elle a été abandonnée car elle créait plus de problèmes qu'elle n'en résolvait. La situation est similaire aujourd'hui en France avec le cannabis.
«Droguez-vous...»
Cette question mérite d'être débattue. Mais, comme souvent dans cette campagne, les sujets sérieux sont balayés sous le tapis. «Raisonnement léger mais surtout pervers», a dénoncé Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy. «Totalement irresponsable et démagogique», a affirmé Éric Ciotti (UMP). Selon lui, «légaliser le cannabis reviendrait à dire aux Français: "Droguez-vous en toute tranquillité, vous ne risquez rien".»
Et le PS? Légaliser n'est pas une proposition du candidat, s'est empressé d'indiquer un porte-parole, Bruno Le Roux: «Ces idées ont été évoquées avec quelques différences par Daniel Vaillant dans un rapport fait il y a presque un an (...). Alors est-ce que c'est la seule, la bonne solution, il faut réfléchir.» François Rebsamen, chargé de la sécurité chez Hollande, «est en train de travailler à cette question à partir du rapport» Vaillant. Message du PS: renvoyons ceci à plus tard, comme toutes les questions sensibles.
D'autant que François Hollande est pour que «l'interdit demeure». Il est néanmoins porteur d'une avancée dans le domaine des drogues illégales, hors cannabis, qu'il a livrée presque en catimini: il soutient l'installation expérimentale de «salles de consommation», à Paris et Marseille, où les usagers de drogues par intraveineuse pourraient consommer dans des conditions d'hygiène acceptables.
Ces salles existent dans plusieurs pays européens, qui constatent grâce à elles un progrès en matière de santé publique. En France, elles sont tabou. L'UMP n'en veut pas. Le PS permettrait au contraire qu'on les essaye. C'est un début, dans un domaine, la gestion des drogues illégales, où la France souffre d'un grand retard.
Les candidats ignorent ce sujet auquel ils ne connaissent pas forcément grand chose. La campagne pourrait servir à améliorer leurs connaissances, et les nôtres. Dans un livre pragmatique qui vient de sortir, un avocat, Francis Caballero, explique comment légaliser le cannabis («Legalize it !», L'esprit frappeur, 10 euros). Les candidats peuvent s'y reporter, pour nourrir un débat. Mais qui en veut? Pas grand monde. Sauf Eva Joly, qui continue de courir, solitaire, derrière le peloton.
Alors que de plus en plus de français demandent au gouvernement de légaliser la marijuana à usage médical, l'Etat Juif permet déjà à des milliers d’israéliens malades de s'inscrire dans un programme pour obtenir de la marijuana à usage médical. Selon les medecins du monde entier, Israël est l'un des pays les plus progressistes du monde dans ce domaine, dans cette lutte contre la souffrance des malades.
Israël a, il y a presque 20 ans, et de manière discrète, autorise la production et la vente de marijuana pour soulager la douleur et permettre à certain malade en phase terminale de partir plus simplement.
Professeur Raphael Mechoulam de l’Université hébraïque de Jérusalem dans le Centre de recherche sur la douleur.
En 1964, travaillant A partir de sacs de drogue saisis par la police de Jerusalem, le professeur Raphael Mechoulam a isole le le compose actif du cannabis, le THC. Avec cette découverte, Mechoulam a inspire des générations d’équipes de recherche partout dans le monde. Tous se tournent aujourd'hui vers la marijuana pour soulager les chimiothérapies et douleurs chroniques de nombreux patient atteint du cancer ou de la sclérose en plaque.
Mechoulam a récemment reA'u le Prix Rothschild en sciences physiques et chimiques en reconnaissance de ses contributions. Avec l'aide de ses efforts, Israël a commence A élaborer des politiques afin que la marijuana médicale puisse être fumée par ceux qui ont le plus besoin.
Mechoulam reconnait que l'approche d’Israël est probablement la plus avance au monde, compte tenu du nombre de patients prenant de la marijuana médicale d'une manière supervisée. à l'heure actuelle, environ six ou sept mille personnes peuvent l'obtenir pour des raisons diverses -- douleur [chronique], cancer, autres maladies graves. Ce nombre devrait augmenter A environ 40.000 en 2016.
Les gens qui sont dans une grande douleur et qui prennent des anti-doulours se plaignent tous, petit à petit, de la non-fonctionnalité de leurs médicament. En prenant le THC de marijuana médicale, ou dans sa forme pure, on peut faire baisser la douleur et offrir une meilleure qualité de vie A un malade ; explique le docteur.
Le ministère de la Sante a commence le programme en 1994, mais il a vraiment décolle en 2002 sous la direction du Dr Yehuda Baruch, de l’hôpital psychiatrique Abarbanel de Bat Yam.
Les patients de tous Ages peuvent demander l'approbation de leur propre medecin et doivent passer un processus de selection rigoureux. Les personnes admissibles comprennent les patients cancéreux sous chimiotherapie, les patients cancéreux en phase finale, les patients inscrits dans un centre israelien VIH, et les gens sous traitement pour la douleur chronique, la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse, sclérose en plaques et le syndrome de stress post-traumatique.
Aujourd'hui, au moins 3 sociétés israéliennes produisent de la marijuana dans des centres secrets. La police israelienne visite les installations régulièrement et applique un comptage des plans de manière mensuelle.
Six centres sur la culture de la marijuana à des fins médicales vont fonctionner dans la capitale des États-Unis. Six entreprises ont été autorisées à fabriquer le cannabis . Le médicament sera vendu dans des centres spécialisés, qui doivent être situés à une distance d'au moins 90 m des écoles, des centres de santé, des espaces de loisirs et des parcs urbains.
La marijuana est destinée à soulager la douleur chronique chez les patients souffrant de maladies comme le cancer, le sida, la sclérose en plaques et le glaucome. Ils pourront recevoir d’après la prescription une dose qui ne depasse pas 56 grammes.
Ce programme pourait rencontrer une opposition de la part des forces de l’ordre, mais les autorités municipales sont convaincues qu'elles pourront surmonter les obstacles juridiques possibles.
Source:VoixDeLaRussie via Cannactus
Ce matin, j’ouvre mon courrier électronique et je découvre "Cannabis : l’Académie de médecine contre la dépénalisation en raison des effets sur la santé" (Cf. la brève au bas de l’article). Il faut réagir face à cette ignoble propagande et dénoncer ces procédés totalitaires.
Bien entendu, il faudra m’expliquer en quoi des médecins, des pharmaciens, des thérapeutes en tous genres sont légitimes pour donner un point de vue sur la nature du Droit commun ? Autant sur la santé humaine, ils se doivent d’être à la pointe de la réflexion, mais leur avis sur la question pénale, celle de la nature de la loi est totalement inutile. Parce que cela échoit en responsabilité au législateur... qui légifère pour des questions de santé publique.
Normalement, le législateur définit la loi au nom du peuple et dans son intérêt souverain, et bien entendu en rejetant tout dogmatisme ou obscurantisme, mais avec l’avis éclairé prenant en compte aussi bien les contingences budgétaires de l’Etat, que la situation politique, économique et sociale, voire parfois pour mieux adapter le droit aux évolutions sociétales.
Est-ce que l’Académie Nationale de Médecine pourrait par exemple donner un avis interdisant la circulation automobile, notamment lors des pics de pollution ?
Pourtant la pollution atmosphérique est bien plus dangereuse pour la santé des gens que le cannabis, toutes les études le démontrent ! La pollution tue, le cannabis ne tue pas.
Et même si la loi française interdit toujours de "présenter sous un jour favorable" les stupéfiants comme le cannabis, et qu’on attend impatiemment le jour où l’Académie Nationale de Médecine osera reconnaître publiquement que le cannabis est un remède pour de nombreux patients atteints de maladies graves, il devient urgent de dénoncer la propagande prohibitionniste de ce ramassis de "dangereux criminels" !
Quid de Jérôme atteint de myopathie et qui recours quotidiennement au cannabis pour se soulager tandis que la morphine ne lui offre pas le même confort avec ses effets secondaires ? Quid de Justin atteint de la maladie de Crohn et qui survit mieux des poussées grâce au cannabis ?
Quid d’Olivier qui réclame son "médicament" pour supporter la sclérose en plaque qu’il a contracter en prison à la suite d’une vaccination contre l’Hépatite B ? Quid de Jean Paul, exerçant un métier à haut-risque tout en éloignant ses crises d’asthme grâce à la consommation régulière de cannabis ? Quid de Floriant jeune tétraplégique de 19 ans qui vit plus détendu avec le cannabis ?
L’Académie Nationale de Médecine a-t-elle procéder à l’audition de tels personnes pour valider sa thèse prohibitionniste ? Quand compte-t-elle le faire ?
On pourrait multiplier par 1000 par 100 000, par millions le nombre de cas où la vie quotidienne des individus n’est pas mise en danger par le cannabis, mais au contraire améliorée, facilitée, embellie par cette plante aux milles vertus... Tout en redoutant toujours et partout les effets délétères des lois en vigueur.
Mais bien pire encore que les inepties de l’Académie Nationale de Médecine, le procédé journalistique par lequel une information non-vérifiée devient un instrument de propagande, pour que le mensonge continue de proliférer.
Tordons le cou à ce qui a fait l’origine de la prohibition du cannabis, avec son classement comme "stupéfiants" au beau milieu des années 30 : le potentiel d’abus du cannabis est bien moindre que celui de l’alcool, tandis que les bénéfices thérapeutiques du cannabis sont bien supérieurs à ceux de l’alcool dont on peut dire qu’au contraire il est un facteur néfaste. Cependant le cannabis est illicite tandis que l’alcool est légal, cherchez l’erreur ! Personne à l’Académie Nationale de Médecine ne demande l’interdiction du cognac ou du Ricard... dont la dose létale est réelle, alors que celle du cannabis demeure inconnue puisqu’il faudrait fumer 800 cigarettes 100% cannabiques, sans dormir ni manger et mourir des conséquences des goudrons de la combustion.
Plus encore, on affirme que l’Académie Nationale de Médecine se base sur deux études, sans en donner les références, ni même les auteurs... C’est un procédé propagandiste qui ne devrait flouer personne mais qui dans le monde immonde de l’immédiat média, l’effet boule-neige aidant, les mensonges prohibitionnistes continuent de se propager.
Alors l’Académie Nationale de Médecine aura-t-elle le courage d’affronter les travaux scientifiques outre-manche, et les journalistes l’envie de faire leur travail de collecte et de recoupage des informations scientifiquement validées, comme ceux de ce rapport du Dr Donald I. ABRAMS, publié fin 2010 à propos du "cannabis pour le traitement de la douleur et le soin palliatif" : https://www.beckleyfo...LD_211690_1.pdf
A quand une plainte pour divulgation de fausses nouvelles avec l’intention de nuire à autrui ?
Par Farid Ghehiouèche, le 30 mars 2012
Source: CSF
Jean Costentin, professeur de pharmacologie à l'université de Rouen, membre de l'Académie de Médecine et de l'Académie de Pharmacie
Président du Centre National de prévention, d'études et de recherches en toxicomanie
Cannabis : l’Académie de médecine contre la dépénalisation en raison des effets sur la santé
Alors que la dépénalisation du cannabis fait l’objet d’un débat récurrent en France, l’Académie nationale de médecine réaffirme son opposition sur le sujet, mettant en avant "les effets délétères de cette drogue". S’appuyant sur deux études récentes, l’institution française rappelle que le cannabis accroît les risques cardiovasculaires et neurovasculaires.
Les deux enquêtes mises en avant par l’Académie de médecine, dont l’une a été conduite par le CHU de Strasbourg, dénoncent les effets du cannabis sur la santé, notamment sa responsabilité dans les infarctus cérébraux et dans l’augmentation du risque d’infarctus du myocarde. Face à ce constat, l’Académie renouvelle ses mises en garde contre la dépénalisation du cannabis, mettant l’accent sur les "graves conséquences" de la drogue sur la santé des usagers.