Comment l'employeur pourrait pister la consommation de drogue de ses salariés
Par mrpolo, dans Ce que nous avons retenu...,

Comment l'employeur pourrait pister la consommation de drogue de ses salariés
 
Un plan gouvernemental, des groupes de travaux, des assises régionales, des états généraux, un baromètre largement médiatisé avant une conférence internationale prévue au mois de mai : impossible d'ignorer le récent intérêt des autorités sanitaires pour la drogue au travail. "C'est un tabou qui va être levé", motive Etienne Apaire, de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). Cela reflète "une problématique qui est de plus en plus importante dans le débat publique", estime de son côté François Beck de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), institut auteur du baromètre. Mais derrière cette thématique émerge un enjeu crucial : le rôle que peut jouer l'entreprise dans la prévention et le contrôle des pratiques addictives.
 
Lire : "La drogue au travail : les dopés du quotidien"
 
Pour les autorités sanitaires, l'argument central est la sécurité : selon la Mildt, "près de 15 % à 20 % des accidents professionnels, d'absentéisme et de conflits interpersonnels au travail seraient liés à l'usage d'alcool, de psychotropes ou de stupéfiants". D'après le baromètre de l'Inpes, la plus forte consommation d'alcool quotidienne correspond aux secteurs de l'agriculture, de la pêche et de la construction. Or, note François Beck, "ce sont des métiers où la prise de risque est plus fréquente, pour quelqu'un qui manipule une grue ou fait des travaux en équilibre par exemple". Et la Mildt de noter la responsabilité juridique de l'employeur en cas d'accident. Enfin, l'usage de substances illicites, comme la cocaïne, "pose un problème de vigilance et de légalité pour un employeur qui est face à un comportement interdit", souligne François Beck. Certaines entreprises comme la SNCF pratiquent ainsi des dépistages pour les postes de sécurité.
 
"APTE" OU "INAPTE" : LE DÉPISTAGE
 
"La mise en place de dépistages est un outil comme un autre pour savoir si quelqu'un est apte à occuper un emploi", considère Etienne Apaire. Dépistage à l'embauche, dépistage aléatoire : l'entreprise peut ainsi déterminer, sans connaître le détail des résultats, si un employé est "apte" ou "inapte". En mai 2011, le Comité consultatif national d'éthique avait rendu son avis sur le dépistage de substances illicites sur le lieu de travail : il l'avait étendu mais autorisé uniquement pour des "postes et fonctions de sûreté et de sécurité", établis au cas par cas par les entreprises. En des termes sibyllins, Etienne Apaire encourage "les partenaires sociaux" de toutes les entreprises à "débattre de ce sujet" et mettre en place des "politiques de prévention", ce que font déjà certaines entreprises avec des affichages et des campagnes de sensibilisation. D'autres pays vont bien au-delà, "aux Etats-Unis, un salarié sur deux est dépisté", révèle ainsi Astrid Fontaine, sociologue et auteure de Double vie: les drogues et le travail.
 
Le dépistage généralisé en entreprise "pose des questions éthiques pas simples", évoque François Beck, dubitatif. Un médecin du travail rattaché à une entreprise pratiquant des test de dépistages sur des postes dits de sécurité partage également son scepticisme : "cela n'est pas d'une grande utilité si ce n'est de faire peur et faire perdre confiance : il vaut mieux en parler". Pour Astrid Fontaine, c'est l'enjeu économique qui motive une telle volonté, "le lobby pharmaceutique produit et cherche à vendre des tests de dépistage en entreprise, c'est un marché énorme". Face à "un marché américain saturé", l'industrie pharmaceutique s'intéresserait à l'Europe. "D'autant plus qu'en parallèle, les laboratoires produisent aussi les produits qui permettent de falsifier les tests, ce qui représente un marché", dénonce la sociologue. Alors que tests et campagnes de prévention sont financés par les entreprises les pratiquant, la Mildt se défend de tout transfert de responsabilité.
 
LIMITER LES POTS EN ENTREPRISE, DONNER L'ALERTE
 
Sans aller jusqu'à pratiquer des tests pour cibler les substances illicites, Philippe Hache, de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, questionne la consommation d'alcool sur le lieu de travail. Le code du travail l'autorise mais l'entreprise peut l'interdire. "Il faut éviter les pots avec alcool lorsqu'on a identifié des personnels ayant des problèmes avec cette substance." Qu'en est-il de la convivialité, du libre-arbitre de l'employé ? "Il s'agit d'aider, de soutenir, il faut que la convivialité reste sans montrer du doigt", tente Philippe Hache. Le pilote de la thématique drogue au travail à l'institut préconise également la signalisation de collègues alcooliques auprès du médecin du travail. "Ce n'est pas de la délation, c'est une alerte face à quelqu'un en danger pour lui-même et l'équipe," justifie Philippe Hache.
 
"Je crois beaucoup à la médecine du travail", avance de son côté François Beck. "ll faut faire passer des questionnaires de façon systématique" pour cerner ce que le salarié "ne dévoile pas car cela peut être considéré comme une faiblesse", estime le spécialiste. Astrid Fontaine doute quant à elle de l'efficacité de l'action des médecins du travail, déjà "en sous effectif énorme" et en déficit de formation sur la question des drogues. A l'appui du cas pratique d'un salarié licencié de son entreprise peu après un test positif au cannabis, la sociologue s'inquiète de l'ingérence de l'entreprise dans l'addiction des individus : "le risque est que, sous le prétexte d'aider, on fragilise".
 
Flora Genoux
 
Source: Le Monde
 
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Rasquera: Le maire se retire, mais pas le cannabis!
Par mrpolo,
La culture de cannabis de Rasquera
 
 
Le projet de culture de cannabis de Rasquera est toujours en vie, a déclaré hier le maire du petit village Catalan, Bernat Pellisa. Mais avant de se concrétiser, cette initiative aura déjà fait une première victime politique: son propre organisateur. Pellisa a confirmé hier qu’après avoir pris connaissance des résultats du référendum sur son plan anti-crise incluant des cultures de cannabis pour éponger une dette colossale, il n’a pas atteint l’objectif de 75% de votes positifs qu’il s’était fixé, et quittera donc sa fonction sous peu.
"En tant que Maire, ma décision est prise. Nous verrons si mon départ se fera dans les jours ou les semaines qui viennent, mais nous le ferons avec élégance, dignité et responsabilité", déclare t il a la presse avant d’entrer en salle de réunion avec trois membres de son équipe pour analyser le résultat des urnes, qui ont approuvé à 56% son projet économique basé en grand partie sur la Marihuana. "Le mensonge est le pire délit que puisse commettre un homme politique, et jamais je n’ai menti", assure d’un ton solennel le maire, qui reconnaît être «esclave» de ses propres mots.
 
Le village approuve l’initiative d’une association cannabique pour combattre la crise
 
En principe, Pellisa, qui abandonne également sa fonction de conseiller départemental et son action militante à l’ERC pour ne pas politiser le projet, assure que cette décision ne s’applique en aucun cas aux autres membres de son équipe. Selon lui, le numéro deux du gouvernement de la municipalité pourrait tout à fait prendre sa succession.
Pellisa considère que si son ambition d’une écrasante majorité a échoué, le plan anticirse en reste toutefois entièrement légitime puisqu’il a été approuvé par plus de 50% de la population, et qu’il serait impensable que l’opposition s’empare de la gestion de la municipalité: « Nous ne leur laisserons pas la possibilité de prendre la place de l’équipe actuelle, il est impensable que l’on puisse gouverner avec 43% de soutient un village qui ne vous a pas reconnu dans les urnes ».
Le maire attribue une partie du vote négatif à une persécution personnelle qu’il subit depuis qu’il s’était enchaîné devant le siège du conseil départemental pour protester contre le cimetière nucléaire de sa région. L’actuel président du conseil départemental, Jordi jardi, lui a demandé hier de «tenir sa parole», en référence à la démission promise, et qualifie de victoire écrasante du Non au référendum et ce malgré les menaces et la pression exercée par le conseil municipal.
 
ERC, de son côté, s’est positionné à l’opposé. Le président de la fédération de l’Ebre, Gervasi Aspa, demande à Pellisa «qu’il continue», parce que «Les intérêts de la municipalité et de ses citoyens dans ce projet sont au dessus de n’importe quelle déclaration politicienne de campagne électorale, surtout lorsque plus de la majorité de la population le soutient».
 
Dans le voisinage, les positions divergent de la même façon: «Bernat s’est fixé un objectif bien trop élevé, 75%, même le FC Barça n’y arriverait pas», plaisantait hier un passant. Dans un bar du village, le débat hier animé par le cannabis, s’intéresse aujourd’hui au maire: «Je le soutiens car c’est un bon maire, mais il tiendra sa parole et nous ne pouvons pas le retenir, même si cela nous coûte de le voir partir», affirme un client. «Je suis d’avis qu’il a gagné le référendum avec une large avance, il serait légitime qu’il reste», lui répondra son interlocuteur.
 
Le conseiller général de l’intérieur de Catalogne, Felipe Puig, met en garde et a tout de suite tenu à rappeler qu’aux yeux de la loi, un référendum ne modifie pas les règles prévues par le code pénal» et que ses brigades de Mossos d’Esquadra interviendront immédiatement sur la culture: Je respecte le choix des habitants de Rasquera, mais n’importe où en Catalogne, chaque plantation de cannabis découverte fait l’objet d’un Procès Verbal qui est transmis au Parquet pour qu’il soit décidé s’il s’agit ou non d’un délit.
L’ABCDA, association cannabique Barcelonnaise, de son côté, assure que son projet de culture et de redistribution du cannabis à ses plus de 5000 membres est légal, s’agissant d’adultes consommant dans des lieux privés, et la vente n’étant pas à but lucratif.
 
Une affaire qui ne risque pas de manquer de rebondissements.
 
Source: ********.com
 
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L’Amérique latine veut faire la paix des drogues
Par mrpolo,
Alors que les principaux candidats à la présidentielle française font de leur mieux pour éviter le sujet, la question du statut légal des drogues sera l’un des principaux points abordés au Sommet des Amériques, qui se déroule -tout un symbole- en Colombie ce weekend, en présence de chefs d’Etat de tout le continent. Et le Président Obama, attendu ce vendredi à Carthagène, pourrait ne pas être à la fête, alors que de nombreux dirigeants latino-américains mettent aujourd’hui ouvertement en cause la guerre à la drogue impulsée depuis quarante ans par les Etats-Unis.
 
Histoire de donner le ton des discussions à venir, le nouveau président du Guatemala, Otto Perez Molina, lançait le 7 avril dans les colonnes du Guardian, un appel à la « régulation » du marché des drogues, soit une légalisation contrôlée de toutes les drogues. Ancien général et responsable des services secrets, Perez n’est pas précisément un idéaliste hippie mal redescendu de son nuage de fumée.
 
Mais le Guatemala se trouve sur la route du trafic qui mène de Colombie aux Etats-Unis et paie de ce fait un lourd tribu à la guerre à la drogue: « Nous sommes juste un petit territoire qui se trouve être géographiquement situé entre les plus grands marchés de la drogue et les principaux producteurs », résume le chef d’Etat, qui constate qu’après vingt ans de guerre à la drogue dans son pays, consommation et production sont toujours à la hausse.
 


« Nous sommes tous d’accord pour dire que les drogues sont mauvaises pour la santé et que pour cette raison nous devons combattre leur consommation, comme nous combattons le tabagisme ou l’alcoolisme. Mais personne au monde n’a jamais suggéré d’éradiquer les plantations de cannes à sucre, de patates ou d’orge parce qu’ils entrent dans la composition du rhum, de la bière ou de la vodka. Or nous savons tous que l’alcoolisme et le tabagisme tuent des milliers de gens chaque année dans le monde. »
  Il ne s’agit pas, précise Otto Perez Molina, de mettre les drogues en vente libre, ce qui serait « irresponsable ». Mais « la consommation et la production devraient être légalisées dans certaines limites et conditions. La légalisation ne veut pas dire libéralisation sans contrôles »:
 


« Nous ne pouvons pas éradiquer le marché de la drogue, mais nous pouvons certainement le réguler comme nous l’avons fait pour le tabac et l’alcool. L’abus de drogues, l’alcoolisme et le tabagisme devraient être traités comme des problèmes de santé publique, pas de justice pénale. »
  Dans une région du Monde où les morts se comptent par milliers chaque année pour tenter, en vain, de protéger la jeunesse des Etats-Unis du fléau de la drogue, ce discours est loin d’être isolé. En octobre dernier, le président colombien, Juan Manuel Santos, ancien ministre de la Défense, appelait de son côté à la légalisation mondiale de la marijuana et serait aujourd’hui prêt à ouvrir le dialogue sur la base des propositions de son homologue guatémaltèque. Dans une récente interview au Washington Post, il déclarait ainsi:
 


« Personne au monde n’a combattu les cartels et le trafic de drogue tel que je l’ai fait. Mais il faut être honnête: après quarante années passées à ramer, et ramer très dur, parfois vous regardez à droite, vous regardez à gauche et vous réalisez que vous n’avez pas avancé. Alors vous devez vous demander: faisons-nous les choses de la bonne manière? »
  Une position également défendue début mars par la présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla et, à en croire le président colombien, par de nombreux autres leaders latino-américain qui hésitent encore à sortir du bois, inquiets des réactions de leur opinion publique et de Washington.
 
Plus étonnant encore, le président mexicain, Felipe Calderon, engagé dans une sanglante guerre contre les cartels de la drogue de son pays (une guerre qui a causé plus de 50 000 morts), a lui-même suggéré en septembre dernier qu’il serait peut-être temps d’envisager des « alternatives de marché » pour affaiblir les narcotrafiquants:
 


« Nous devons tout faire pour réduire la consommation de drogues. Mais si elle ne peut être limitée, alors les décideurs devront rechercher d’autres solutions – y compris des alternatives de marché – pour réduire les revenus astronomiques des organisations criminelles. »
  Des prises de position qui ne sont pas du goût de Washington, accusé par ses voisins du Sud d’être la cause de tous leurs maux, en raison de l’appétit immodéré des Américains pour les substances illicites. Début mars, à l’occasion d’un voyage au Mexique, le vice-président Biden a ainsi, poliment, fermé la porte à toute discussion sur le sujet:
 


« Je pense que ça mérite une discussion. C’est totalement légitime. Et la raison pour laquelle cela mérite une discussion est qu’après examen, on réalisera que la légalisation pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. »
  Avant de préciser sa pensée:
 


« Il n’y a aucun moyen que l’administration Obama-Biden ne change sa position sur la légalisation. »
  Peu de chances, donc, de voir le rendez-vous de Carthagène accoucher de propositions concrètes sur la sortie de la guerre à la drogue. Mais le Sommet pourrait toutefois rester comme le premier de l’histoire au cours duquel plusieurs présidents en exercice, qui plus est en première ligne de ce conflit, auront officiellement appelé à la paix des drogues.
 
Arnaud Aubron
 
 
Source:Les inrocks
 
A lire aussi:
 
Chavez Absent du sommet des Amériques
 
Le florissant marché de la drogue en Amérique Latine
 
 
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Le rappeur Snoop Dogg invente le livre... qui se fume
Par mrpolo,
Le rappeur américain Snoop Dogg publie aux États-Unis, "Rolling Words", un livre à fumer imprimé sur du papier à rouler, dont la couverture est en chanvre et le dos en grattoir d'allumettes.
Ce premier ouvrage de Snoop Dogg réunit les paroles de ses plus grands succès, entièrement imprimées avec une encre non toxique sur du papier à rouler, indique mardi le magazine français spécialisé Livres Hebdo.
Les pages sont pré-découpées pour pouvoir les détacher plus facilement et les fumer intégralement. Tout est donc prêt pour ceux qui souhaitent humer la littérature de l'interprète de "Stoners" ("défoncés" en français), plusieurs fois arrêté pour possession de marijuana.
Ce livre qui se fume sera en vente au festival de rock Coachella Valley Music & Arts, en Californie, à partir du 13 avril, puis en tirage limité dans le commerce. Une idée à creuser pour faire un tabac en librairie ?
 
Sources: Le parisien La montagne
 
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Les Coffeeshops au patrimoine mondial de l'Unesco
Par mrpolo,
Communiqué de presse de We Smoke - 28 Mars 2012
Les coffeeshops en danger au centre des débats internationaux sur la légalisation du cannabis
 
LA HAYE, PAYS-BAS – "Le patrimoine culturel mondial est naturellement considéré comme une propriété universelle, irremplaçable, et unique qu’il es important de préserver" ce sont les mots récemment exprimés par l’association des consommateurs de cannabis WeSmoke. "C'est pourquoi nous croyons que "LE" coffeeshop Néerlandais, fer de lance de la légalisation du cannabis, qui pendant des décennies fut au centre des débats internationaux, doit figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous avons actuellement entamé les démarches nécessaires pour en faire parti. "
 
 
Pendant des décennies, mais plus particulièrement ces dernières années, les pays étrangers ont observé avec une vision beaucoup plus ouverte l’exemple de la tolérance Néerlandaise. Étape par étape, le reste de l'Europe et l'Amérique, s’inspirent du "modèle Néerlandais". Tandis qu’aux Pays-Bas, pris pour exemple, cette célèbre tolérance est en panne.
 
La Fondation WeSmoke voit cela se produire avec étonnement. "Partout dans le monde il y a un consensus selon lequel la politique de tolérance Néerlandaise fonctionne mieux que la criminalisation de la consommation des drogues douces. Pour l’intérêt des citoyens de presque tous les pays occidentaux, il semble essentiel que le phénomène des Coffeeshops Néerlandais doit être protégé. Comment pouvez-vous débattre de quelque chose qui n'est plus là?"
 
Un héritage mondial
 
"Il ne peut, et ne doit pas être toléré que par un changement de climat politique, une industrie qui de manière correcte et progressive explore le meilleur chemin à suivre en matière de politique sur cannabis, soit poussée hors de la scène mondiale, alors que des voix s’élèvent au niveau international et semble prêtes à adhérer à ce modèle" déclare WeSmoke.
 
"Les coffeeshops Néerlandais ont manifestement joués un rôle dans la diminution de la toxicomanie, le développement des applications médicinales du cannabis, le recul de l'activité criminelle, et l'acceptation sociale associée au cannabis. Si sur ces faits la politique Néerlandaise actuelle refuse l’évidence, nous espérons que l'UNESCO pourra nous aider à préserver la liberté des coffeeshops à exercer leur activité, et faire des coffeeshops Néerlandais un patrimoine culturel mondial, ils le méritent!"
 
Le soutien politique
 
Par ailleurs, un réel soutien politique à cette initiative concrète existe . WeSmoke est actuellement en discussions avec plusieurs éminents (ex-)politiciens et regarde avec beaucoup de sérieux la façon dont cette initiative pourrait aboutir. "De nombreux soutiens inattendus nous arrivent de toutes parts et notamment un soutien politique pour ce projet."
 
"Nous allons continuer notre action. Si nous réussissons à élever au rang de patrimoine culturel mondial les coffeeshops Néerlandais, ce sera un signal fort d'appréciation sociale en ce qui concerne la légalisation des drogues douces. Nous ne pouvons pas penser à un signal plus fort et plus positif compte tenu du climat politique actuellement sous tension."
 
 
Source: Encod
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Referendum:Rasquera à dit OUI au cannabis à près de 60%. Mais ça ne suffit pas
Par mrpolo,
A la recherche de fonds pour renflouer les caisses du petit village catalan de Rasquera, ses habitants ont voté mardi, lors d'un référendum original, en faveur du "projet anti-crise" controversé du maire de plantations de cannabis sur leur territoire.
 
Au total, 308 habitants sur les 804 majeurs de ce village du nord-est de l'Espagne ont dit "oui", soit 56,3% des votants, contre 43,7% de non (239), un score très éloigné de la barre des 75% fixée par l'édile Bernat Pellisa.
 
Mais le maire qui avait menacé de démissionner avec toute son équipe s'il n'obtenait pas ce score a remis sa décision à plus tard, estimant que cela relèverait de l'"irresponsabilité" de se prononcer dans la précipitation.
 
"Ce 57/43 est un résultat magnifique même s'il a baissé dans les dernières semaines", a-t-il estimé devant les caméras de chaînes de télévision espagnoles et internationales.
 
"Demain matin, nous prendrons des décisions après avoir digérer les résultats", a-t-il ajouté, soulignant que "les gens avaient désormais une opportunité de sortir de la crise".
 
"Je ne vais pas démissionner ni ce soir, ni demain", a-t-il toutefois ajouté, estimant qu'il fallait "faire les choses dans l'ordre et le calme".
 
Les habitants étaient appelés à répondre à une question simple: "Etes-vous d'accord avec le plan anti-crise approuvé par la mairie de Rasquera le 29 février?".
 
Le "plan anti-crise", c'est un projet de la municipalité, dirigée par les indépendantistes catalans d'Esquerra Republicana de Catalunya, de louer sept hectares de terres à l'Association barcelonaise de consommation privée de cannabis (ABCDA), un groupement de fumeurs de haschisch, afin qu'elle puisse y cultiver du chanvre indien pour ses 5.000 membres.
 
Rasquera, une localité qui vit principalement de la culture de la vigne et des oliviers, lourdement endettée comme de nombreuses communes espagnoles, avait imaginé cette solution inattendue pour faire face à sa dette de 1,3 million d'euros.
 
La consommation privée de drogue n'est pas un délit en Espagne, alors que sa vente l'est.
 
Le projet de recouvrir les champs alentours de plans de cannabis, combattu par l'opposition municipale menée par la coalition nationaliste CiU, avait divisé le village, au point que le conseil municipal avait fini par organiser ce référendum et à mettre sa démission dans la balance.
 
Très sérieusement, la municipalité prévoit de créer 40 emplois, directs ou indirects, grâce à ces plantations de cannabis et a défendu son projet en expliquant que le prix de location des terres devrait être multiplié par plus de dix par rapport aux baux normaux.
 
La commune "a beaucoup de difficultés avec la crise. Maintenant, on nous demande de rembourser les dettes à un rythme impossible pour un petit village", avait plaidé Josep Maria Insausti, conseiller municipal de la commune, en présentant le projet.
 
Source: Le Point

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Le président du Guatemala veut légaliser toutes les drogues
Par mrpolo,
Le président du Guatemala veut légaliser toutes les drogues
 
 
Le président du Guatemala, Otto Perez, a lancé samedi 7 avril dans le quotidien britannique The Guardian un appel à la dépénalisation des drogues comme "alternative" pour lutter contre la violence qui déferle sur l'Amérique centrale. Partant du constat que "la consommation et la production de drogue sont toujours plus importantes" malgré des années de lutte gouvernementale, Otto Perez en appelle à "abandonner toute position idéologique - que ce soit celle de la prohibition ou de la libéralisation - et lancer un vaste dialogue international basé sur une approche pragmatique : la régulation du marché de la drogue."
 
L'ancien général, élu au début de l'année, affirme en effet qu'il est aujourd'hui "impossible de mettre fin au marché de la drogue, mais qu'il est certainement possible de le réguler, comme nous avons pu le faire pour l'alcool ou le tabac".
 
Prolongeant la comparaison, Otto Perez souligne que "le fait que les drogues sont mauvaises pour la santé n'est pas une raison suffisante pour les interdire", dans la mesure où "tout le monde sait que l'alcoolisme ou le tabagisme font plusieurs milliers de morts chaque année dans le monde", et que "personne n'a jamais proposé d'interdire les plantations de sucre de canne, de pommes de terre ou d'orge, même si elles servent à la production de rhum, de vodka et de bière."
 
 
 
 
"LÉGALISATION NE SIGNIFIERAIT PAS LIBÉRALISATION"
 
La proposition du président guatémaltèque, dont le pays est particulièrement touché par la violence liée au trafic de drogue, propose donc que "la consommation, la production et le trafic de drogue fassent l'objet de mesures internationales de régulation, ce qui signifie que la consommation et la production devraient être légalisés mais dans un certain cadre et sous certaines conditions". "Dans ce cas, légalisation ne signifierait pas libéralisation sans aucun contrôle" résume Otto Perez.
 
Otto Perez avait déjà rouvert ce débat mi-février, relayant les conclusions d'un rapport rendu public à l'été 2011, dans lequel de nombreuses personnalités (intellectuels, anciens présidents latino-américains, diplomates, etc.) affirmaient que "la lutte mondiale contre les drogues a échoué" et suggéraient de "mettre fin à la criminalisation" des consommateurs.
 
LA VIOLENCE ATTEINT "DES NIVEAUX ALARMANTS"
 
Selon Washington, 90 % de la drogue (cocaïne et marijuana principalement) à destination des Etats-Unis transite par l'Amérique centrale, par voie terrestre ou maritime. Un constat partagé par l'Office international de contrôle des stupéfiants (OICS), une agence onusienne ayant présenté son rapport annuel fin février à Vienne.
 
D'après l'organisation internationale, la violence atteint "des niveaux alarmants et sans précédent, aggravant ainsi la sécurité et faisant de la sous-région une des zones les plus violentes au monde". Les chiffres sont particulièrement éloquents dans la zone dite du "Triangle du nord", comprenant le Honduras (82 homicides pour 100 000 habitants en 2011, record mondial), le Salvador (65) et le Guatemala (40), selon l'ONU.
 
Si la proposition d'Otto Pérez a suscité un rejet immédiat des grandes puissances - Etats-Unis en tête, suivis par la Russie et la Grande-Bretagne - le Guatemala espère établir une proposition de dialogue commune avant le sommet de l'Organisation des Etats américains (OEA), les 14 et 15 avril à Carthagène, en Colombie. Otto Perez affirme que les présidents de la Colombie et du Costa Rica se sont montrés intéressés par la proposition.
 
 
Source: Le Monde
 
Une news déja publiée en janvier dernier sur notre site par Vegetaline
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Canada : Pas de cannabis médical pour les accidentés de la route
Par mrpolo,
La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a gagné une bataille judiciaire pour ne pas avoir à rembourser le cannabis médical des accidentés de la route qui s'en font prescrire par leur médecin. Une position qui met la santé de certains «à risque», selon les promoteurs du cannabis médical.
 
Après une première victoire, un accidenté de la route a vu le Tribunal administratif du Québec donner raison à la société d'État il y a quelques semaines. Le jugement identifie seulement l'accidenté par ses initiales, soit S. V.
 
Depuis sa légalisation à des fins médicales, la SAAQ refuse de rembourser l'achat de cannabis, plaidant qu'il ne s'agit pas d'un «médicament» reconnu par Santé Canada. Le ministère fédéral distribue toutefois de la marijuana et en autorise la possession.
 
«Ce n'est pas un médicament homologué au Canada, donc ce n'est pas prévu à la couverture d'assurance», résume Audrey Chaput, de la Société d'assurance automobile du Québec. «Le tribunal a confirmé la position de la Société.»
 
Marc Saint-Maurice, un pionnier de la lutte pour la légalisation du cannabis, déplore que la société d'État utilise des «détails procéduraux ou sémantiques» pour justifier une décision essentiellement «économique».
«Je crois que l'intérêt du patient vient bien avant leur volonté de sauver quelques dollars», critique-t-il, en entrevue avec La Presse. «Ils vont les mettre sur d'autres traitements qui ne sont pas aussi efficaces. Ils sont en train de mettre la santé de ces gens-là à risque.»
 
Mais la SAAQ n'est pas d'accord. Sa porte-parole affirme que cette décision n'est pas guidée par une position idéologique ou économique vis-à-vis du cannabis. La société d'État se limite à appliquer la loi, affirme Mme Chaput.
 
Le gouvernement a légalisé l'accès au cannabis thérapeutique au début des années 2000. Les malades autorisés peuvent s'approvisionner auprès de Santé Canada ou encore cultiver eux-mêmes leur cannabis. S. V. avait choisi cette dernière option et demandait un remboursement de 5000$ à la SAAQ pour le matériel nécessaire.
Source : Cyberpresse via Cannactus
 
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Growmed , La plus grande foire consacrée au cannabis en Espagne
Par mrpolo,
GrowMed Valence - Compte à rebours de la plus grande foire en Espagne consacrée au cannabis.
 
GrowMed offre une nouvelle conception de la consommation et de l'usage du cannabis.
 
Les prochains 20, 21 et 22 Avril au Feria Valencia, à l'heure où le cannabis subit de nombreuses controverses, GrowMed tiendra sa foire dans le but de prouver que celui-ci ressemble plus à un petit animal de compagnie mignon tout plein, plutôt qu'une hydre à six têtes tout droit sortie de la mythologie grecque.
 
L'organisation s'attend à recevoir environ quinze mille personnes tout au long de ce week-end.Grâce à Soft Secrets, un leader international dans le monde de la presse cannabinoïdale, et aux promoteurs du GrowMed, vous aurez droit à un avis plus avant-gardiste et plus visionnaire quant à cette magnifique plante qui a plus d'un tour dans son pot..


Il y aura une «arène médicale », qui sera le centre de cette exposition, entourée d'un jardin dessiné pour l'optimisation de l'espace et des plantes thérapeutiques. Ce lieu consistera à regrouper les quatre principaux sujets liées au cannabis, appuyés par différentes personnalités : Javier Pedraza, un physicien spécialisé dans le cannabis qui s'occupera de la partie scientifique de ce débat, pendant que Martin Barriuso, représentant officiel de l'association Canna, parlera de la culture pour le cannabis médical.
 
Me Hector Brotons lui présentera tous les aspects légaux et illégaux dans le domaine du cannabis. Et bien sûr le Grand, le fameux Jorge Cervantes, un spécialiste de renommé internationale, un gourou, tout simplement, qui est aussi un contributeur régulier chez Soft Secrets et un fervent serviteur du cannabis médical.
 
Mais le GrowMed ne sera pas simplement une expo sur le cannabis, c'est aussi L' événement du mois d'Avril à Valence, avec des projets culturels comme, la présentation de la websérie « Malviviendo », puis un festival de poésie contemporaine et enfin, des performances musicales.GrowMed est une exposition sur quinze mille mètre carré, avec cent stand professionnels, en relation avec le cannabis et sa culture, et un hall spécialement dédié à la culture valencienne, la région la plus active d'Espagne.
 
Et GrowMed continu, avec son « Sort ta tête du pot », campagne à travers laquelle de nombreux débats sur la question du cannabis ont fait surface.
 
Ce dernier se fera tout au long du week-end, et également sur Twitter (# debatemaria, # cannabis, # saldeltiesto, # growmed).C'est très bientôt...du 20 au 22 Avril au Feria Valencia, achetez vos tickets maintenant sur le site officiel GrowMed Fair et obtenez 20% de remise, de plus économisez votre argent sur les offres de vols exclusives avec IBERIA (30-45 %) et RENEFE (30%)
 
Partez content, revenez content !!
 
Site du GrowMed Fair et, comment aller au Feria Valencia
 
Source:SoftSecret via Cannactus
 
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Biobizz, Advanced Nutrients et beaucoup d'autres fabriquants contraints de retirer plusieurs produits du marché francais.
Par mrpolo,
Coup dur pour les professionnels tant des fabricants d'engrais que des distributeurs français, l'état à retiré leur homologation a la plupart des engrais utilisés pour la culture entre autres du cannabis.
 
Une lettre que nous reproduisons ici à été envoyée aux professionnels du secteur:
 

Lettre d’information professionnels:
 
Chers clients, chers partenaires,
 
Suite à plusieurs contrôles effectués dans différentes boutiques ainsi que dans nos entrepôts
 
par la Direction Régionale de la Concurrence et de la Consommation, nous sommes au regret
 
de vous informé que plusieurs produits vendus dans notre secteur d’activité ne sont pas
 
conformes à la loi et aux normes françaises.
 
Vous trouverez en pièce jointe la liste des produits concernés
 
Ainsi, tous les produits listés ci-dessous nécessitent une Autorisation de Mise sur le Marché
(AMM) ou une Autorisation Provisoire de Vente (APV).
Cette liste ne concerne que les références mise en vente et importées par .......
Une grande majorité des marques du secteur sont concernées.
 
De manière générale, tous les produits stimulateurs, booster etc.… ne rentrant pas dans la
catégorie et normes fertilisants sont soumis à une AMM.
De plus, plusieurs problèmes d’étiquetage sérieux ont été mis en avant par la DRCC
(mentions manquantes, références à des réglementations caduques, référence aux normes
NFU manquantes etc.…). Vous remarquerez donc des changements d’étiquetage durant les
prochains mois sur une partie des fertilisants.
 
Concernant les produits phytosanitaires :
« Sont interdites la mise sur le marché, l’utilisation et la détention par l’utilisateur final des
produits phytopharmaceutiques s’ils ne bénéficient pas d’une autorisation de mise sur le
marché… »
 
Concernant les fertilisants et supports de culture :
« Il est interdit d’importer, d’introduire, de détenir en vue de la vente, de mettre en vente, de
vendre, d’utiliser ou de distribuer à titre gratuit, sous quelque dénomination que ce soit, des
matières fertilisantes et des supports de culture lorsqu’ils n’ont pas fait l’objet d’une
homologation, ou à défaut, d’une autorisation provisoire de vente ou de mise sur le marché »


en pièce jointe tous les produits qui vont être retirer du marché pour l'instant :


Liste produits interdits France.pdf(101,87 Ko)
Cette liste est définitive aucun produit supplémentaire ni d'une autre marques sera retiré .
 
 
Bien évidemment ces groupes vont vites réagir pour pouvoir revenir en toute tranquillité sur le marché français .
Les professionnels dénoncent une tentative pour les mettre en difficulté voir couler les affaires des growshops un peu fragiles.
 
"En attendant les homologations , nous seront contraint de contourner la loi a nos risques et périls pour pouvoir satisfaire nos clients" nous confiait un gérant de growshop français.
 
Nous nous interrogeons quant à la motivation de cette action, y a t'il là un quelconque but commercial?
D'après certaines rumeurs persistantes l’instigateur de cette histoire serait un producteur d'engrais.
Cette interdiction vient de la DGCCRF du Val d'Oise (95),tous les distributeurs ne sont pas encore prévenus mais on peut déjà affirmer que cela va couter très cher à certaines entreprises comme Advanced Nutrients de revenir sur le marché.
 
On en parle sur le forum....
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