MOSCOU, 3 mai - RIA Novosti
L'Agence mondiale anti-dopage (WADA-AMA) pourrait rayer le cannabis de la liste des produits interdits pour les sports où cette drogue n'aide pas à améliorer les performances, a déclaré jeudi le président de l'AMA David Fahey.
"Nous allons étudier cette question. Il y a des substances qui sont interdites pour certains sports et qui ne le sont pas pour d'autres sports. J'aimerais ne pas avoir à exprimer ma position personnelle jusqu'à ce qu'ils (le comité de l'AMA pour les produits interdits) prennent une décision indépendante de mon point de vue", a indiqué M.Fahey, cité par le journal The Guardian.
La Coalition des sports professionnels et de participation d'Australie (COMPPS), qui réunit entre autres les fédérations nationales d'athlétisme, de cricket, la Ligue nationale de rugby (NRL) et la Ligue de football d'Australie (AFL), a appelé mercredi à ne pas mettre le cannabis sur la même liste que les stéroïdes anabolisants et les hormones de croissance, dont l'usage est passible d'une suspension de deux ans.
Le cannabis n'améliore pas les performances dans les sports exigeant de la rapidité, mais il peut être considéré comme un produit dopant pour les sports exigeant de la précision.
L'AMA met à jour chaque année sa liste noire des produits interdits, en y incluant les substances qui répondent à au moins deux des trois critères suivants: si elles améliorent les performances, si elles sont contraires à l'esprit de la compétition sportive et si elles nuisent à la santé des athlètes. L'agence adoptera la nouvelle version de sa liste en novembre 2013 au plus tôt.
Le célèbre Hemp Museum Gallery arrive en Espagne
Ben Dronkers, directeur et fondateur de la Sensi Seeds Bank et du Hemp Museum Gallery d’Amsterdam en 1985, inaugurera le 11 Mai la version espagnole de ce concept, au 35 de la Calle Ample à Barcelone, dans les prestigieux locaux du Palau Mornau, un lieu chargé d’histoire et de mystères au coeur du quartier Gothique.
Ce musée, plus grand que la première version, a pour vocation de retrouver le passé, préserver le présent et préparer le futur du Cannabis sous toutes ses formes à travers une collection riche et variée de peintures, cordages et tissus des siècles passés, cotoyant des objets plus récents et contemporains, comme la première paire de chaussures Nike faites en fibre de chanvre.
Le Hemp Museum Gallery Barcelona n’est pas un musée banal, le cannabis, notre plante préférée, y est mise à l’honneur à travers différents espaces retraçant son histoire, où l’on apprendra par exemple qu’il existait des thérapies curatives à base de chanvre indien il y a déjà plusieurs siècles, ou encore suivre un atelier interactif pour mieux connaitre le monde de la vaporisation.
Palau Mornau
Un nouveau temple du Cannabis en Europe
C’est aux côtés de Bernat Pellisa, maire de Rasquera, et d’Esther Gimeno, humoriste, que Ben Dronkers remettra les prix aux vainqueurs d’un concours de culture organisé pour l’occasion.
A l’heure où une page se tourne avec la fermeture des Coffee Shops du Sud des Pays Bas pour les touristes, une autre s’écrit avec cette initiative célèbrant la culture cannabique qui unit les cultivateurs du monde entier.
Pour lutter contre le narcotourisme, les Pays-Bas ont mis en place un "passe cannabis" qui autorise l'entrée dans les coffee shops. En principe, il est facile à obtenir : il suffit de prouver qu'on habite le pays. Un journaliste néerlandais a tenté l'expérience : pas si simple...
Photo: Des officiers de police vérifient les "passes cannabis" de clients dans un coffee shop de Maastricht, 2 mai 2012.
Le videur est débordé. La plupart des clients du coffee shop The Grass Company rentrent chez eux bredouilles. "Tu as pensé à apporter un extrait du registre de l'état civil ?" me demande aussi le videur. J'y ai pensé. Je suis une des rares personnes à pouvoir entrer.
Depuis le 1er mai 2012, pour se rendre dans un coffee shop du sud des Pays-Bas, il faut être inscrit. Et on ne peut s'inscrire que si l'on habite aux Pays-Bas. Ivo Opstelten, ministre de la Sécurité et de la Justice, entend ainsi chasser les narcotouristes. Voilà pourquoi je me suis mis en quête d'un passe cannabis dans la ville où j'habite, Tilburg. Cela n'a pas été une mince affaire, car les coffee shops ne sont pas tous prêts à se plier au système.
Fermeture temporaire
La première étape a consisté à me procurer un extrait du registre de l'état civil pour prouver que je réside bien aux Pays-Bas. "Vous en avez besoin pour quel usage ?" m'a demandé la personne au guichet de la mairie. Je n'ai pas souhaité le lui dire, car je tiens à ma vie privée. Le fonctionnaire a tapoté de mauvaise grâce sur les touches de son clavier. "Il y a plusieurs types d'extrait", a-t-il poursuivi d'un air renfrogné. "Je dois savoir de quel type d'extrait vous avez besoin." Quand j'ai fini par le lui expliquer, son visage s'est illuminé d'un sourire. "Il y a pire, vous savez", a-t-il dit.
Sur le trottoir devant le coffee shop Toermalijn est rassemblé un groupe d'employés et de clients. La police vient d'effectuer un contrôle. Le coffee shop n'a pas dressé de liste de ses membres et a accueilli des étrangers. Willem Vugs a fermé temporairement son établissement. "Les gens sont des dégonflés. Il faut qu'ils se révoltent."
Il pense rouvrir dans le courant de la semaine. En attendant le procès, face aux protestations, il va tout de même inscrire les clients. Il ne sait pas vraiment comment il va s'y prendre : les lecteurs de passeport qu'il a commandés il y a deux semaines ne sont pas encore arrivés.
Stockage des données
A Tilburg, beaucoup de coffee shops sont restés fermés le 1er mai pour témoigner leur solidarité à Willem Vugs. A défaut d'un autre choix, je me rabats sur The Grass Company pour obtenir mon passe. Jasper Rutten, le gérant de l'établissement, est installé dans le hall d'entrée avec un ordinateur portable. Il inscrit mon nom, ma date de naissance et mon adresse dans une base de données. Il n'accepte pas la photocopie de mon extrait du registre de l'état civil. Il veut l'original, qu'il n'a pas l'intention de me restituer. "Nous allons le conserver dans un coffre", dit-il. Est-ce bien nécessaire ? Rien n'est moins sûr. Mais Jasper Rutten préfère ne pas prendre de risques.
Les informations me concernant sont stockées uniquement dans l'ordinateur portable, me dit-il. Celui-ci n'est pas connecté à un réseau. "Mais deux personnes y ont accès, précise-t-il. Et, si la police vient, nous lui montrerons une sortie papier." On lui a posé aujourd'hui beaucoup de questions relevant de la vie privée. "Nous ne sommes pas d'accord, souligne-t-il, mais nous avons le couteau sous la gorge." Dommage : on ne me donne pas de vrai passe cannabis. Dans presque toutes les municipalités, le passeport sert de carte d'accès.
Bienvenue au club
Les clients se contentent pour la plupart de venir chercher leur joint au guichet, mais il y en a toujours quelques-uns assis dans la salle. Pas aujourd'hui. Pour consommer une boisson ou un encas, il faut aussi être membre. Rick Verwiel, le barman, et Amée, son collègue, s'ennuient. "Aujourd'hui, tout ce que nous avons fait, c'est le ménage de fond en comble", soupire Amée, qui frotte une pile de menus. "D'habitude, je n'arrête pas de servir des cocas", dit Rick.
Environ 70 % des clients viennent aujourd'hui pour rien, selon l'estimation du gérant Jasper Rutten. "Je n'ai encore jamais vu autant de têtes déçues. Il y a aussi des réactions de colère et d'incompréhension : 'Tu plaisantes ! C'est ridicule !' Il a inscrit aujourd'hui une trentaine de membres, et ces derniers jours une trentaine également. Cela ne représente rien par rapport au nombre habituel de visiteurs. Les heures qu'assurent les employés qui travaillent à temps partiel ont déjà été réduites.
Rick me sert un thé et fait un large geste des deux bras dans le coffee shop par ailleurs désert. "Bienvenue au club !"
La légalisation du cannabis en Hollande a augmenté le tourisme, ses revenus et ses nuisances, oui, c'est un fait. Il est certain aussi que la légalisation vise à lutter contre le trafic souterrain et ses nuisances. Un autre exemple avec la prostitution. Le quartier rouge d'Amsterdam est aussi une curiosité réputée. Mais la Hollande est une exception européenne qui suscite les convoitises des narco-touristes outre-frontière.
En fait, les touristes sont avant tout avides de ces différences qu'ils ne trouvent pas chez eux. C'est pourquoi ils font le déplacement. S'il existait des coffee en France, pourquoi aller en Hollande si c'est la seule motivation ?
La Hollande n'est plus seulement "l'autre pays du fromage", de Rembrandt au Rijkmuseum pour n'en citer qu'un, ou même des tulipes (attention ce mot renvoie aussi à un joint roulé d'une certaine façon). C'est aussi et surtout la solution pour les limitrophes qui souhaitent consommer légalement de l'herbe ou du haschisch de qualité, avec un large choix, en toute sécurité. Les autres gouvernements prônent la prohibition à la Al Capone et ne se montrent pas responsables à traiter la situation, préférant l'évincer.
Étant l'un des seuls pays Européens a avoir franchi le pas (la Suisse, bien qu'hors de L'UE a fait quelques tentatives), les Pays-Bas, en ce sens, ne s'intègrent pas dans le processus d'harmonisation des législations au niveau européen. Ceci pose des problèmes avec la libre circulation des biens et des personnes dans l'espace Schengen. La quantité vendue est donc réglementée, afin de minimiser le trafic transfrontalier. Encore une fois, les états membres font sans doute pression, car ils n'envisagent pas de traiter la question d'une mise en place dans leur pays. D'autres restrictions en Hollande sont en place pour minimiser les débordements, notamment avec l'interdiction de consommer de l'alcool dans les coffee shops.
Pour terminer, je souhaite attirer l'attention sur le comportement des touristes à l'étranger en général. On fait ici un amalgame avec les jeunes touristes qui "foutent le bronx", mais en quoi ce comportement débordant est directement lié à la consommation du cannabis lorsqu'il s'agit d'irrespect de gens mal élevés qui ne savent pas se tenir ?
C'est une Hollande responsable, tolérante et respectueuse des goûts de ses habitants, qui paie les pots cassés. La mise en place de cette réglementation va causer du tort à l'économie tout entière du pays, pas seulement les coffee shops. Les touristes, fauteurs de troubles, facilitent la tâche aux opposants européens du cannabis. Le risque du développement d'un trafic parallèle est vraisemblable. Les touristes vont demander aux hollandais d'acheter pour eux.
Belges et Allemands, une quinzaine de touristes de la drogue ont acheté du cannabis dans un coffee shop du centre de Maastricht (sud-est) malgré l'entrée en vigueur d'une nouvelle législation visant à réserver l'accès de ces établissements aux seuls résidents des Pays-Bas.
"Venez, vous pouvez rentrer sans ++carte cannabis++, nous sommes ouverts à tout le monde", lance Marc Josemans, propriétaire de l'"Easy Going", un des 14 coffee shop de Maastricht, à une vingtaine de personnes rassemblées mardi matin devant son établissement.
Quelques minutes plus tard, deux Belges de 25 ans venues de Liège, à une trentaine de kilomètres à peine au sud de Maastricht, ressortent de l'"Easy Going" avec cinq grammes de cannabis chacune, la limite tolérée depuis 1976 aux Pays-Bas pour la vente au détail et la consommation.
Les deux jeunes femmes de 25 ans font partie des 1,4 million de touristes de la drogue, des Belges, des Allemands et des Français principalement, qui se rendent chaque année à Maastricht pour se procurer du cannabis.
"Certains boivent un verre de vin pour se faire plaisir, notre plaisir est de fumer un joint", expliquent-elles, assurant fumer quotidiennement.
Willy, un Belge de 53 ans vivant à Eupen, dans l'Est de la Belgique, est quant à lui venu "soutenir" Marc Josemans et son action. "Je suis consommateur de cannabis depuis plus de 30 ans et j'ai un cancer de la prostate, j'ai besoin du cannabis pour me relaxer".
Les autres coffee shops de la ville étaient fermés mardi pour protester contre la nouvelle législation qui doit faire des 670 coffee shops néerlandais des "clubs fermés" comptant au maximum 2.000 membres, domiciliés aux Pays-Bas et âgés de plus de 18 ans.
Craignant un important manque à gagner, M. Josemans, selon lequel 440 personnes travaillent dans les coffee shops de la ville, soutient que la carte cannabis obligera les propriétaires des coffee shops à se séparer d'une partie importante de leur personnel.
Sous les huées des clients présents et sous le regard de nombreux journalistes français, belges et allemands, Marc Josemans a reçu un avertissement écrit de la part de la police lui demandant de se conformer à la nouvelle législation dans les 24 heures.
"Evidemment, je ne vais pas le faire : demain, je vais faire exactement la même chose, à 11H00 (09H00 GMT) et alors le maire sera obligé de fermer mon magasin pendant un mois", rétorque M. Josemans, également président de l'Association des coffee shops de Maastricht.
M. Josemans compte saisir la justice une fois son établissement fermé afin de contester la nouvelle législation. Selon lui, tous les coffee shops de Maastricht resteront fermés jusqu'à ce qu'il y ait "plus de clarté sur les nouvelles règles".
Souhaitant lutter contre les nuisances --embouteillages, tapage nocturne et prolifération de vendeurs de drogue dans les rues-- provoquées par l'afflux de millions d'étrangers venant s'approvisionner en cannabis aux Pays-Bas, le gouvernement a mis en place la "carte cannabis".
Elle devait entrer en vigueur mardi dans les provinces du sud des Pays-Bas (Limbourg, Zélande, Brabant-Nord) et en 2013 dans le reste du territoire.
Jugée "discriminatoire", la "carte cannabis" ne va pas résoudre le problème des nuisances, soutient Marc Josemans selon lequel le nombre de vendeurs de rue va augmenter dans les prochaines semaines, cherchant à vendre du cannabis aux étrangers dans l'impossibilité d'en acquérir dans un coffee shop.
Les deux jeunes Belges de 25 ans donnent raison à M. Josemans : elles assurent à l'AFP qu'elles continueront de fumer et que si elles ne peuvent plus se procurer de la drogue "légalement", elles auront recours aux dealers de rue.
Source: Le Point
(AP Photo/Peter Dejong)
Une vidéo de l'AFP avec M. Josemans qui s'exprime en français:
MONDE - Les pays européens ont des traitements assez différents et la France se présente comme le modèle le plus répressif...
Alors que les Pays-Bas s’apprêtent à durcir leur législation en matière de vente de cannabis aux étrangers, leurs voisins européens restent, de manière générale,toujours plus stricts pour leurs nationaux. Si la consommation est sanctionnée par des lois plus ou moins dures, le trafic, lui, est pénalement réprimé dans la totalité des pays.
Parmi les pays de l’Union européenne (UE), c’est tout de même le Portugal qui est le plus libéral depuis sa dépénalisation, en 2000, de la consommation et de l’acquisition pour un usage personnel de stupéfiants. L’Italie connaît également une dépénalisation totale de la consommation personnelle de cannabis.
Quatre catégories de sévérité
Pour les autres, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies classe en quatre catégories les pays de l’UE et leur législation quant à la consommation de cannabis. La première recense des pays dans lesquels l’usage ne requiert pas une réponse pénale maximum comme c’est le cas pour d’autres drogues. On y retrouve ainsi Chypre, le Royaume-Uni ou encore les Pays-Bas où la possession, la consommation et la vente au détail de moins de cinq grammes de cannabis dans les coffee shops sont tolérées.
>> La législation, pays par pays, est à retrouver par ici
Dans une deuxième catégorie, le cannabis est une drogue comme une autre, mais les réponses pénales sont spécifiques et plus clémentes. C’est le cas pour l’Irlande, la Belgique, le Luxembourg, la Grèce, l’Espagne et la Pologne. La troisième catégorie, qui concerne le Danemark et l’Allemagne – où l’application dépend aussi de chaque Länder-, est quasiment similaire. La loi voudrait que l’usage du cannabis soit réprimandé de la même manière qu’une autre drogue, mais c’est la jurisprudence qui impose un traitement plus indulgent.
La France, modèle le plus répressif
Dans les pays de ces trois catégories, les premières infractions ou le peu de quantités possédées (quelques grammes sont tolérés) permettent en général d’échapper à toute sanction. C’est la récidive qui provoque des sanctions plus ou moins lourdes.
La dernière catégorie, dont font partie la France, la République Tchèque ou encore l’Estonie, s'appuie sur le modèle le plus répressif: Aucun traitement de faveur pour les consommateurs de cannabis. En France, jusqu’à un an d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende sont ainsi requis pour l'usage illicite de cannabis.
les jdc non récoltés seront donc disqualifiés, nos jurés sont d'ores et déjà à pied d’œuvre et les résultats seront publiés le 15 mai.
Nous espérons que vous aurez pris du plaisir à participer ou à suivre les participants pendant ces quelques mois.
à très bientôt pour la publication des résultats
Cannamicalement,
La team Cannaweed.
En voici les règles :
Il s'agit d'un concours concernant les JDC ( Journaux De Culture ), et seules les cultures présentées sous cette forme, et sur Cannaweed bien sûr, seront acceptées.
Le système de notation prendra en compte deux critères principaux, la maîtrise de la culture du cannabis dans son ensemble, et la présentation générale du JDC.
Nous ne demandons ni un guide sur la culture bis ni un essai littéraire, mais au moins quelques détails et une rédaction correcte.
Des photos et une mise à jour hebdomadaire ( minimum ) sont aussi obligatoires.
Libre à vous d'opter pour un angle original.
Comment faire un JDC
Les concours Cannaweed
Seules les cultures en intérieur sont concernées par ce concours.
Il s'agit d'un concours en " temps réel ", et tous les JDC antérieurs ne peuvent donc pas participer.
Il vous faudra aussi IMPERATIVEMENT respecter les dates prévues pour délimiter la culture, et qui sont les suivantes :
1er DECEMBRE 2011 :
Lancement officiel du concours et des cultures.
Tous les participants devront absolument partir de graines ou de boutures, et intégrer la germination ou le racinage de celles ci dans leurs JDC.
Vous aurez un maximum de 5 mois pour mener votre culture à terme, libre à vous d'organiser le temps comme bon vous semble.
La période d'inscription est de 2 mois, du 1er Décembre au 31 Janvier, passée cette date, plus aucune participation ne sera prise en compte.
30 AVRIL 2012 :
Fin de la période de floraison, clôture officielle du concours.
Passée cette date, toutes les plantes devront être coupées et si possible séchées.
De notre correspondant à New York Au sommet des Amériques qui s’est tenu la semaine dernière en Colombie, Barack Obama avait été sans équivoque. «Pour les Etats-Unis, la légalisation de la drogue n’est pas une option», avait-il lancé. Mais le président américain s’était néanmoins dit «prêt à étudier certaines alternatives» pour mieux lutter contre le fléau mondial. Cette semaine, la Maison Blanche a donc fait un premier pas, en dévoilant une nouvelle approche, basée sur la prévention et le traitement, plutôt que sur l’incarcération systématique des toxicomanes. «C’est réellement une révolution», a souligné le directeur du Centre national du contrôle de la drogue, Gil Kerlikowske, précisant que la stratégie dévoilée visait notamment à mettre en place des fonds et des programmes destinés à prévenir «toutes les addictions».
Ce virage à 180 degrés de la politique américaine en matière de lutte antidrogue marque aussi clairement l’échec de la politique répressive mise en place par les Etats-Unis depuis plus de vingt ans. Au sommet des Amériques, la grande majorité des chefs d’Etat d’Amérique du Sud ont une nouvelle fois souligné que la «guerre contre la drogue» ne marchait pas et qu’il était nécessaire de considérer «d’autres scénarios».
L’année dernière, la Global Commission on Drug Policy, regroupant notamment d’anciens présidents sud-américains, avait présenté un plan à l’ONU qui recommandait en premier lieu d’adopter une approche «tournée vers la santé», où les usagers devraient être considérés comme des malades à traiter plutôt que comme des délinquants. La commission remarquait en particulier que, malgré les millions de dollars dépensés par l’Amérique, le trafic de drogue continuait à se développer et que c’est principalement en réduisant la demande que l’on pourrait avoir un «rôle constructif». Certains de ses membres évoquaient ensuite la nécessité d’avoir un débat sur la légalisation, notamment du cannabis.
Dans son communiqué, le chef de la lutte antidrogue aux Etats-Unis, Gil Kerlikowske, se garde bien d’aller aussi loin, mais confirme son objectif de dépénalisation. «Notre volonté est de briser le cycle de l’usage, de l’arrestation et de l’incarcération à travers l’offre de traitement pour les usagers non violents», précise le texte. «L’incarcération de masse est une politique du passé qui ignorait la nécessité d’avoir une approche plus équilibrée face à la drogue, entre santé et sécurité», poursuit Gil Kerlikowske.
Des centaines d’économistes estiment que la prohibition du cannabis est extrêmement coûteuse, tandis que sa légalisation rapporterait des milliards de dollars.
Plus de 300 économistes, dont trois lauréat du prix Nobel, ont récemment signé une pétition pour encourager le président, le congrès, les gouverneurs des Etats ainsi que leurs assemblées législatives à prendre sérieusement en considération la légalisation du cannabis aux USA. Cette pétition attire l’attention sur un article de Jeffrey Miron, un économiste d’Harvard, dont les conclusions mettent en lumière les économies conséquentes que pourrait réaliser le gouvernement si il se décidait à réguler et taxer le cannabis, au lieu de dépenser inutilement des milliards de dollars pour renforcer sa politique de prohibition.
Miron estime que la légalisation du cannabis économiserait 7,7 milliards de dollars par an consacrés par le gouvernement pour la répression, et générerait en plus 2,4 milliards de dollars annuellement pour le cas où la taxe serait équivalente aux produits de consommation courante, et près de 6 milliards de dollars si la cannabis était taxé comme le tabac ou l’alcool.
Les économistes signataires de cette pétition relèvent que les implications budgétaires de la prohibition du cannabis représentent un facteur parmi d’autres à prendre en considération, mais que l’essentiel de leurs recherches constituent désormais un pilier essentiel du débat national sur la décriminalisation.
Les avantages de la légalisation du cannabis (marijuana) s’étendent bien au-delà de l’opportunité de mordre dans le déficit des USA. La criminalisation du cannabis est un des nombreux aspects de la "guerre à la drogue" qui a lamentablement échouée. Même en tentant de l’associer aux plus dures, drogues "dangereuses" de cette croisade inepte, le fait est que le cannabis est en grande partie l’objet de cette bataille. Le gouvernement fédéral a même classé le cannabis au tableau 1 des substance (la catégorie des substances les plus sérieuses), en le plaçant dans une catégorie plus dangereuse que la cocaïne. Chaque année, plus de 800 000 personnes sont arrêtées pour possession et usage chaque année, et 46% de toutes les poursuites liées aux drogues le sont pour du cannabis. En dépit de son coût exorbitant et de la perte de temps pour les forces de l’ordre et la justice, toutes ces interpellations d’usagers du cannabis n’ont pas fait diminuer sa consommation.
La prohibition du cannabis n’a pas seulement entraîné une augmentation des arrestations, cela reflète aussi le fossé raciste grandissant de la guerre aux drogues. Même si les études indiquent que la consommation du cannabis est plus répandue chez les WASP, les blacks et les latinos constituent la plus grosse proportion des 800 000 personnes arrêtées chaque année. De ces constatations, on observe qu’il devient difficile pour eux de trouver ou conserver un emploi, de récupérer leurs droits de vote, voire tout simplement pour louer un appartement et se loger à bon prix. Ces faits dont les conséquences paraissent si difficiles à ébranler -aussi mauvaises soient-elles- et sont subies par une catégorie de la population usagère du cannabis qui rend cette politique anti-cannabis inéquitable, mal avisée et intolérable.
Notre politique à l’égard du cannabis a prouvé qu’elle était inefficace, discriminatoire et coûteuse. Nos tribunaux, nos cellules ainsi que nos prisons sont engorgés avec des simples délinquants n’ayant pas commis de violence. Mais malgré cela, le gouvernement persiste à maintenir la pénalisation du cannabis alors qu’elle est inutilement dépensière et raciste. Avons nous bien retenu la leçon de la prohibition de l’alcool en voyant aujourd’hui les mêmes conséquences se répéter pour le cannabis ? Face à ce rapport du Pr Miron, soutenu par des centaines d’économistes, espérons qu’il fera changer pas seulement la politique concernant le cannabis, mais changera nos politiques désastreuses.
Traduction express : FARId pour Cannabis Sans Frontières
Source: Hundreds of Economists : Marijuana Prohibition Costs Billions, Legalization Would Earn Billions. Posted by Ezekiel Edwards, Criminal Law Reform Project & Rebecca McCray, Criminal Law Reform Project at 4:29pm
Pour lire l’article original de l’American Civil Liberties Union
Les maires de Vancouver, Burnaby, North Vancouver, Vernon, Armstrong, Enderby, Lake Country, et Metchosin sont cosignataires d'une lettre envoyée aux chefs des partis politiques provinciaux et qui leur demande de militer pour la décriminalisation de la marijuana.
Les maires soutiennent qu'une réglementation serrée accompagnée d'une taxation de la marijuana permettra à leurs communautés d'être plus sécuritaires.
Le maire Gregor Robertson explique que la lettre envoyée à Christy Clark, Adrian Dix et John Cummins reflète la nécessité de traiter cette question à l'extérieur des contraintes partisanes.
Plusieurs des maires signataires sont à la tête de communautés qui ont adopté des motions en appui à la coalition Stop the Violence BC.
Cette coalition est composée d'universitaires ainsi que d'experts en santé, en maintien de l'ordre et en droit qui veulent changer les lois sur le cannabis.
Selon Stop the Violence BC, les dirigeants politiques fédéraux et provinciaux doivent créer des lois qui protègent la santé des citoyens tout en permettant d'augmenter les revenus fiscaux et d'éliminer les importants profits qu'empochent les groupes criminels qui font la culture et le trafic de la marijuana.
L'an dernier, quatre anciens maires de Vancouver ont aussi envoyé une lettre aux politiciens de la province pour appuyer la coalition Stop the Violence BC.
Larry Campbell, Mike Harcourt, Sam Sullivan et Philip Owen soutiennent qu'une décriminalisation du cannabis permettrait de réduire la violence due aux gangs.