Genève : Des feux de signalisation détournés en feuilles de cannabis
Par mrpolo, dans Insolite, vidéo, musique,

En ville, deux feux verts ont été peints en noir à l’aide d’un patron en forme de feuille de Marijuana.
 


Photo: Sur un feu de la route de Malagnou se trouve une feuille dessinée sur le feu vert.


 

A quelques mètres du feu vert, on plisse les yeux, essayant de définir cette forme inhabituelle. La lumière est faible et la circonférence plus petite. C’est uniquement lorsque l’on se retrouve face à face, que la forme se précise. Ce n’est pas un simple feu vert mais une feuille de cannabis, peinte à l’aide d’un patron. Un mouvement artistique? Une blague?
 
On ne sait pas qui est responsable de ce détournement et pour l’instant, seuls deux signaux lumineux portant l’empreinte de la Marie-Jeanne sont connus. Le premier est situé au croisement de la route de Malagnou et de la rue Henri-Mussard; le second se trouve route de Frontenex, en face de l’entrée du parc La Grange.
 
La Direction générale de la mobilité n’en a été informée que ce matin par la Tribune de Genève. A présent, c’est à elle que revient la responsabilité de les nettoyer.
 
 
Source: la Tribune de Genève
 
 



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Le CIRC s’implante à la Réunion
Par mrpolo,
Le Circ ou Collectif d’information et de recherche cannabique s’implante à la Réunion. Déclarée à la préfecture depuis le 12 avril dernier, l’association locale milite pour la "légalisation contrôlée" du zamal. Des conférences sur le sujet sont prévues vendredi et samedi prochains à Sainte-Rose.
 
Photo: Moos, Fanny et les membres du CIRC viendront avec leurs documentations ce week-end à Sainte-Rose.
 
Ils étaient une petite dizaine à avoir répondu à l’appel du 18 Joint au Barachois l’année dernière. "Un événement qui s’inscrit sur les traces de la marche mondiale du cannabis organisée, dans 300 villes du monde chaque année, début mai", indique Moos, chef de file local de ce mouvement national initié en 1976 en métropole.
 
Le président du Circ974 et ses dalons peuvent s’attendre à une participation plus importante lors des conférences qu’il donneront vendredi et samedi prochains, à l’occasion du Sainte-Rose Uprising Roots Reggae Festival sur la place des fêtes à Piton (nos précédentes éditions).
 
Les thèmes abordés ne sont pas anodins : "La culture du chanvre à la Réunion, pourquoi pas ?" Jeudi dernier, Moos a donné un aperçu de son exposé lors de la présentation à l’hôtel de ville, du festival sainte-rosien commémorant le 31e anniversaire de la disparition de Bob Marley, en présence du maire et des rastafaris péi. Et Moss de rappeler que "le chanvre est la plus ancienne plante domestiquée par l’homme depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours.
 
C’est l’une des plus anciennes traditions de l’humanité. En dehors de ses effets psychotropes, il a servi de matière première et connaît de multiples utilisations (voir encadré). Sa prohibition n’interviendra qu’en 1937 au départ des Etats-Unis où les puritains et les multinationales de la papeterie, du pétrole, du plastique et du tabac ont fait pression sur le pouvoir politique. C’est à partir de ce moment que le cannabis a été diabolisé".
Loi basée sur le profit
Jusqu’à aujourd’hui, en France, comme dans la majorité des pays du monde, la détention, le commerce, la promotion et la consommation de marijuana sont interdits. Et ce, depuis la deuxième moitié du XXe siècle, suite au lobbying des prohibitionnistes, auteurs de la fameuse Marihuana tax act de 1937. "Une injustice, selon Moos qui dénonce une loi raciste et basée sur le profit.
 
Le tabac et l’alcool sont nettement plus dangereux, pourtant elles sont autorisées". Au XIXe siècle, la culture industrielle du cannabis se développait sur près de 170 000 ha dans l’Hexagone. Elle a pratiquement disparu au milieu du siècle dernier, pour les raisons citées, mais connaît un regain important ces dernières années. Aujourd’hui, le chanvre industriel est cultivé dans 30 départements en France, leader européen dans la production avec ses quelque 50 000 tonnes annuelles .
 
 
Le bassin de production principal (d’environ 8000 ha) se situe en Champagne-Ardennes. Plusieurs villes européennes s’y sont aussi spécialisées à grande échelle. "Alors pourquoi pas à la Réunion où les conditions sont parfaitement adaptées à cette culture ?" s’interroge Moos, natif de l’île.
 
Levier économique
 
Fanny, secrétaire de l’association note au passage que le taux de la teneur en THC – ou tétrahydrocannabinol indicateur de la molécule responsable de "l’effet" - est extrêmement faible dans le chanvre industriel suivant un procédé scientifique mis au point en 1944 par deux chercheurs allemands. Une manière pour les membres du Circ de dire que le cannabis n’est pas uniquement destiné à la consommation mais pourrait constituer un véritable levier économique pour l’île. "Elle a servi de matière première dans le passé.
 
Aujourd’hui, à l’heure où l’on parle de développement durable, la production de chanvre pourrait constituer une altérnative, ne serait-ce qu’en matière de biocarburant. Une société canadienne sortira fin 2012 une voiture électrique baptisée Kestrel dont la carrosserie est réalisée avec du chanvre. 
 
Le chanvre est aussi une plante qui a des propriétés de purification du sol : d’où son utilisation à Tchernobyl et bientôt à Fukushima. Contrairement à la canne à sucre et à d’autres cultures, pas besoin de pesticide pour obtenir une bonne production de chanvre. Surtout à la Réunion où deux récoltes par an pourrait être envisageables".
 
Forts de ces arguments, les "militants" du Circ réitèrent leur demande de légalisation contrôlée du cannabis. François Hollande a déjà dit non, malgré une proposition du sénateur-maire PS de Dijon François Rebsamen favorable à la transformation en contravention, du délit de consommation de cannabis.  Les yeux du Circ sont alors tournés vers les candidats aux législatives du 10 et du 17 juin. Veille du prochain appel du 18 Joint. A bon entendeur
 
Pana Reeve
 
Source: clicanoo.re
 
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Dans le sud des Pays-Bas, mise en place chaotique de la "carte cannabis"
Par mrpolo,
Des coffee shops fermés en signe de protestation alors que d'autres respectent la loi, des contrôles policiers inégaux et une hausse de la vente illégale : la mise en place de la "carte cannabis", en vigueur depuis une semaine dans le sud des Pays-Bas, est chaotique.
"Il faut du temps pour que tout se mette en place", reconnaît Charlotte Menten, une porte-parole du ministère néerlandais de la Justice et de la Sécurité, interrogée par l'AFP.
Entrée en vigueur le 1er mai dans le sud du pays, la "carte cannabis" doit permettre d'endiguer les embouteillages, tapage nocturne et prolifération de vendeurs de drogue provoqués par l'afflux de millions d'étrangers venus acheter du cannabis dans les coffee shops.
La nouvelle législation, qui concerne dans un premier temps environ 80 des 670 coffee shops néerlandais, doit faire de ces établissements des "clubs fermés" comptant au maximum 2.000 membres domiciliés aux Pays-Bas et âgés de plus de 18 ans. Elle sera étendue à tout le pays en 2013.

 

Les quatorze coffee shops de Maastricht (sud-est), foyer de la résistance contre la "carte cannabis", sont fermés depuis le 1er mai en signe de protestation contre cette mesure "discriminatoire" et qui entraînera une baisse importante de leur chiffre d'affaires, selon eux.
Un seul d'entre eux, l'"Easy Going", avait ouvert les 1er et 2 mai, le temps de recevoir un avis de fermeture temporaire de la municipalité pour avoir vendu du cannabis à des Belges et des Allemands.
 
"Nous allons pouvoir saisir la justice", affirme à l'AFP Marc Josemans, propriétaire de l'"Easy Going" et président de l'Association des coffee shops de Maastricht : "nous n'attendions qu'une chose, que la municipalité nous ordonne de fermer!".
"Le gouvernement veut appliquer à l'échelle nationale une solution destinée à régler un problème local, à Maastricht", soutient de son côté Willem Vugs, président de l'Association des coffee shops de Tilburg. "Ici, il n'y a pas ou peu de nuisances liées aux coffee shops", assure-t-il.
Sept des onze coffee shops de Tilburg, fermés depuis le 1er mai en signe de protestation, ont rouvert lundi et respectent désormais la loi. "Ils ont très très peu de clients", assure M. Vugs à l'AFP.
 
Les contrôles policiers "pas une priorité"
 
Ailleurs dans le sud du pays, la nouvelle législation se met en place "sans trop de problèmes", affirme la police.
Si à Breda, Maastricht, Venlo et Tilburg, les contrôles policiers sont réguliers, ailleurs comme à Eindhoven, ils n'ont pas encore débuté, les policiers chargés des contrôles étant en cours de formation.
 
A Den Bosch, Oss et Uden, plus éloignées de la frontière belge, "les contrôles ne sont pas une priorité" car les nuisances liées au tourisme de la drogue y sont "réduites", selon un porte-parole de la police locale.
La vente illégale de cannabis dans la rue a augmenté à Maastricht et Venlo (sud-est), selon la police, ce qui n'est pas le cas pour le moment au sud et au sud-ouest des Pays-Bas.
 
La nouvelle législation ne décourage toutefois pas certains touristes de la drogue qui se rendent plus au nord, là où la "carte cannabis" n'est pas encore en vigueur, comme à Nimègue (est).
"Depuis quelques jours, il y a des voitures avec des plaques belges dans le centre et qui sont clairement là pour les coffee shops", raconte Florian Vingerhoeds, porte-parole de la police locale : "avant, on ne voyait jamais de plaques belges".
 

 
Photo: Marcel van Hoorn
 
Source: Le Parisien
 
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Belgique: Des cultures collectives de cannabis à Liège? Le bourgmestre s'y oppose
Par mrpolo,
La coopérative politique Vega propose la mise en place à Liège de cultures collectives de cannabis sous le contrôle des autorités. Pour la liste Vert Et à Gauche, l'interdiction aux Pays-Bas de vendre du cannabis aux étrangers depuis le 1er mai va pousser les utilisateurs liégeois vers des filières illégales. Et pour y faire face, leur représentant propose ces plantations contrôlées comme cela se fait déjà à Anvers. Mais visiblement, le bourgmestre de Liège s'y oppose.
 
Le porte-parole de Vega, François Schreuer, défend avec la création de Cannabis Social Club, le principe d'une délivrance contrôlée du cannabis pour les Liégeois: "Aujourd'hui, il est certain qu'avec la fermeture de la Hollande, des milliers de consommateurs vont se tourner vers la seule offre qui reste, c'est-à-dire l'offre mafieuse. Et ce n'est pas une bonne chose. Nous souhaitons assécher cette filière illégale en permettant l'autoproduction du cannabis. Le principe est le suivant : des consommateurs de cannabis se réunissent et plantent ensemble pour leur consommation personnelle, sous contrôle des autorités, dans une logique non-commerciale".
 
Le bourgmestre PS de Liège s'y oppose
 
Willy Demeyer n'envisage pas d'autoriser aujourd'hui des Cannabis Social Clubs: "Dans l'état actuel des textes, que ce soit à Anvers, à Liège ou ailleurs, c'est une proposition qui ne rentre pas dans le cadre de la loi. C'est donc interdit. Vu la position néerlandaise, le débat politique sur la délivrance contrôlée de cannabis va s'enclencher. Ça pose un problème de société, et si ce problème doit être régi par la loi, il doit être débattu au Parlement".
 
Par ailleurs, après la fermeture des coffee shops pour les étrangers en Hollande, le bourgmestre souligne aussi qu'en collaboration avec la ministre de l'intérieur, les contrôles seront renforcés à Liège.
 
 
 
E. Dagonnier
 
Source: RTBF
 
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Communiqué CSF N°64 : Cannabis « le changement, c’est maintenant » Réaction à l’élection de François Hollande
Par mrpolo,
Mobilisation générale le 12 mai 2012 "Cannabis, le changement c’est maintenant !"

« Le changement, c’est maintenant ». En effet en matière de politique des drogues et celle à l’égard du cannabis en particulier, le changement est urgent. Telle est la tonalité voulue cette année par les organisateurs de la Marche Mondiale du Cannabis, prévue samedi 12 mai partout en France.
 
Dans la foulée du basculement historique de la France, à gauche, avec l’élection de François Hollande à la Présidence de la République, les revendications citoyennes de millions d’usagers du cannabis et d’autres substances illicites veulent se faire entendre opportunément.
 
En effet, après quatre décennies de prohibition acharnée aux résultats catastrophiques, il est grand temps que le débat public s’ouvre, et d’agir pour que le projet de mandature législative intègre un changement drastique de la loi française relative aux stupéfiants, en suivant par exemple les recommandations de la Commission Mondiale sur la Politique des Drogues.
 
C’est pour demander qu’un nouveau cadre soit fixé, autour de la « dépénalisation », de l’« autoproduction », et du « cannabis thérapeutique » que les manifestants se rassembleront à Bordeaux : 14h, Quai des Quinconces ; La Réunion : 14h, place de Barachois à Saint Denis (Hommage à Bob Marley le 11-12-13 mai au Piton Sainte Rose) ; Lille : 14h, La Grand Place ; Lyon : 14h, Place Carnot ; Nice : 14h, Place Massena ; Marseille : 14h, La Plaine ; Paris : 14h, Place de la Bastille ; Toulouse : Place Jeanne d’Arc (rebaptisée Marie Jeanne) ; Tours : Place Maréchal Leclerc (place de la Gare) ;
 
Farid Ghehiouèche, l’un des porte-parole de la quinzaine d’associations et partis politiques qui ont conjointement signé un appel « Cannabis : des revendications citoyennes » souligne :
 


« La Hollande est un nom qui sonne bien à l’oreille des jeunes, auxquels le nouveau Président souhaite s’adresser pour « changer l’avenir de la France ». Depuis quatre générations, les jeunes sont les victimes d’une politique de répression contreproductive. Rappelons que la loi française est l’une des plus rigide au monde. Mais alors que la crise de la dette commande de réduire les dépenses, un changement drastique de politique des drogues permettraient non seulement de faire des économies importantes, mais pourrait aussi renflouer des caisses bien vides. Il est temps d’en finir avec les lois d’exception pour réguler de manière pragmatique, sur des bases scientifiquement validées, la production, la distribution et la consommation de tous les psychotropes. Par exemple, sur le modèle des Cannabis Social Club en Espagne, nous pourrions envisager la possibilité pour les usagers de se regrouper et d’organiser des filières courtes de production, de distribution, ainsi que l’usage social dans des lieux adéquats... au plus grand bénéfice de la santé, la sécurité et des finances publiques. Depuis dix ans, la politique sécuritaire a été largement privilégiée au détriment de la santé qui est dangereusement malmenée. Il faut donc comme nous le proposons une politique plus équilibrée, sous peine de ne rien changer vraiment. »
 
Pour trouver les coordonnées des rassemblements prévus le 12 mai, ou télécharger les documents d’information (affiches, flyers, images, etc...), consulter les archives, entrer en contact, etc... https://marche.mondiale.free.fr
 
 
Dress code « Ceci n’est pas du cannabis »
 
Munissez-vous d’un gilet de secours jaune, orange, ou vert fluo, et dessinez au dos une belle feuille de chanvre (cannabis)... et écrivez dessous « Ceci n’est pas du cannabis »
 



Pour plus d’information sur la Marche Mondiale du Cannabis, pour participer activement, proposer votre soutien financier, artistique, logistique...
 
 
Dépénalisation + autoproduction + Cannabis thérapeutique Le changement, c’est maintenant !
 
Le samedi 12 mai 2012,
 
tous et toutes à la Marche Mondiale du Cannabis
 
 
Source:CSF
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BULLETIN ENCOD 87 - MAI 2012
Par mrpolo,
QUE SE PASSE-T-IL EN ALLEMAGNE ?
 
Depuis la fin de l’année 2010 quelque chose est en train de bouger dans le débat sur la légalisation du cannabis en Allemagne. Alors que nos pays voisins ( la Belgique, la République Tchèque, le Danemark et la Pologne) sont en train de dépénaliser la consommation du cannabis et de sa culture pour usage personnel, alors que les arguments en faveur de la légalisation sont convaincants et rationnels, le gouvernement allemand ( formé de chrétiens-démocrates et de libéraux, CDU / CSU /FDP) rejette en bloc toute proposition de réforme de la politique concernant le cannabis. Leurs arguments ne sont en rien scientifiques, ils sont purement idéologiques : le cannabis et tout ce qui concerne cette plante doivent continuer à être interdits et réprimés.
 
Dans l’état fédéral d’Allemagne il y a plus de 3 millions de consommateurs réguliers et plus de 12 millions de consommateurs occasionnels de cannabis. Chaque année on compte pas moins de 100 000 procédures criminelles pour le simple motif de "consommation de cannabis". Bien que de nombreux cas soient classés sans suite, car il concerne de petites quantités, ils ne sont pas sans conséquences, la police aura confisqué le cannabis et une amende aura été infligée.
 
Dans certains états on sanctionne plus sévèrement pour simple consommation, même pour de faibles quantités. Les consommateurs risquent de perdre leurs permis de conduire et s’exposent à des perquisitions et autres traitements humiliants.
 
En décembre 2010 l’Association Allemande pour le Chanvre a lancé une pétition sur Internet pour la dépénalisation de la consommation du cannabis. La pétition exige la fin des poursuites et de la discrimination à l’égard des consommateurs de cannabis ainsi que l’introdruction d’un peu de bon sens dans la législation Allemande du cannabis.
 
 
Des changements dans la législation ont été proposés :
 
1- La possession de petites quantités de cannabis ( soit au moins 30 gr ) ne doit pas être poursuivie.
 
2- Cette quantité doit être la même dans tous les états d’Allemagne.
 
3-Cultiver un certain nombre de plantes pour usage personnel doit être dépénalisé. Un règlement doit être créer pour établir les normes relatives à de "petites quantités", afin de proposer un cadre légal pour la culture collective tels que les Clubs Sociaux du Cannabis en Espagne.
 
4- L’introduction d’une limite logique et scientifique concernant la présence de THC au volant, tout comme pour l’alcool.
 
5- Quand la police intercepte de petites quantités de cannabis, la procédure ne doit pas inclure de perquisition, ni la prise de photographies ou d’empreintes.
 
La pétition a réuni 30 000 signatures.
 
Quelques journaux ont publié des comptes-rendus et ont relayé nos arguments. En même temps, le porte-parole en matière de politique des drogues du Parti de Gauche (Die Linke), Frank Tempel, a présenté un amendement pour la légalisation de la possession de 30 gr de cannabis ainsi que pour l’autorisation de la culture pour usage personnel.
 
Le Parti de Gauche a aussi proposé de mettre en place des Clubs Sociaux du Cannabis, où les consommateurs peuvent faire pousser leurs plantes collectivement ou demander à quelqu’un de le faire pour eux. Le Parti de Gauche a aussi demandé une limite, basée sur des données scientifiques, pour le THC au volant.
 



Tout ceci a été le résultat d’une audience publique à la Commission de Santé Publique qui eût lieu en janvier 2012 sous le titre " Le cannabis est-il si dangereux ?". Plusieurs experts ont été invités. Parmi eux, ceux de la Police allemande, le bureau du Procureur de la République et le Professeur Thomasius de la Clinique Universitaire de Hambourg ont rejeté la proposition. Le Dr Nicole Krumdiek ( Schildower Kreis) et Georg Wurth (Association Allemande pour le Chanvre) ont défendu cette proposition.
 
Durant l’automne 2011, Maximilian Plenert (Association Allemande pour le Chanvre) a participé à des échanges quand Angéla Merkel a tenté d’obtenir la participation des citoyens aux débats sur la crise. Beaucoup d’observateurs ont été très intéressés par sa demande de légalisation du cannabis mais Merkel a répondu de façon stupide.
 
Récemment, les participants d’un sondage sur Internet ont réussi à faire en sorte que la proposition de l’Association Allemande pour le Chanvre apparaisse dans le " Dialogue du Futur", dont Merkel est à l’origine. Elle a été placée en 2ème place sur la liste des sujets à aborder. Nous attendons maintenant une réaction de Merkel et du Gouvernement Allemand.
 
Lors du premier week-end de mai aura lieu la "
" à Francfort et au "Hanftag" de Berlin. Nous travaillons d’arrache-pied pour essayer de réunir le plus de gens possible aux manifestations et pour qu’ils fassent entendre leur voix. A Berlin, Steffen Geyer, un activiste cannabique allemand commence son "Cannabiskultour" à travers l’Allemagne. Il veut informer et convaincre plus de gens de ce pays et les inciter à soutenir notre lutte pour la légalisation du chanvre pour la médecine et le plaisir. 
Par Ingrid Wunn
 



PS de ENCOD : A partir du 1er mai, le gouvernement hollandais appliquera les nouvelles mesures concernant l’accès aux coffee-shops dans le sud du pays. A partir du 1er janvier 2013 elles s’étendront à l’ensemble du pays. Les personnes qui ne résident pas aux Pays-Bas ne pourront pas entrer dans les coffee-shops, et les résidents hollandais devront être inscrits en tant que membres permanents. Ils devront être transformés en club privés. Encod et plusieurs de ses membres hollandais s’opposent à ces nouvelles mesures qui veulent mettre fin au modèle de coffe-shop tel qu’il existe depuis 1976. Avec 19 coffee-shops et l’organisation de consommateurs WeSmoke, nous avons porté plainte contre l’Etat Hollandais, afin de dénoncer le caractère discriminatoire de ces nouvelles normes. Le 1er mai d’autres procès seront intentés au niveau local à Maastricht et à Tilburg. Le 17 juin, le Jour de la Libération du Cannabis à Amsterdam, des milliers d’activistes se réuniront et lanceront une campagne qui se terminera le 12 septembre 2012, à l’occasion des élections législatives des Pays-Bas. Espérons que les juges et le nouveau gouvernement supprimeront ces nouvelles mesures rapidement.
 
 
 
 
Source: Encod
 
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Pourquoi pas des clubs de cannabis en Belgique?
Par mrpolo,
A l'occasion de la journée annuelle de libération du cannabis, l'association "Trekt Uw Plant" ("Liberté de cultiver") a plaidé samedi, à Anvers, pour la création de Cannabis Social Clubs.
 
L'asbl, fondée en 2006, appelle à la régularisation de la culture de cannabis pour les adultes en Belgique. Depuis environ 2 ans, elle cultive des plants de cannabis, qu'elle distribue ensuite à ses membres. Elle espère que cette initiative poussera d'autres consommateurs belges à suivre son exemple et à créer leurs propres Cannabis Social Clubs.
 
 
Ce système permet à ses membres d'être à l'origine de leur propre modèle de régulation et de contrôle et de la sorte, de ne plus devoir acheter leur cannabis dans la rue ou dans des coffee shops, selon "Trekt Uw Plant".
 
"Les Cannabis Social Clubs constituent une alternative sans risque. Les responsables ne cultivent que pour la consommation personnelle des membres et contrôlent la production, ce qui fait que la récolte se déroule de manière sécurisée et qu'il ne s'agit pas d'un produit altéré comme on peut en retrouver sur le marché illégal. Les membres ne peuvent par ailleurs recevoir qu'une quantité déterminée à chaque fois pour éviter que d'autres consomment le cannabis", explique Joep Oomen, porte-parole de l'asbl.
 
L'association et plusieurs de ses membres ont été confrontés à la Justice par le passé, car on les accusait d'inciter à la consommation de cannabis. Ils ont tous été acquittés.
 
 
Source: RTL.be
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La guerre d'Obama contre la marijuana tourne à l'émeute et révolte le Parti Démocrate
Par mrpolo,
Des escadrons d'agents fédéraux fondent aux quatre coins des Etats-Unis pour fermer sans ménagement les centres légalement autorisés à distribuer de la marijuana pour usage médical, dont l'efficacité est prouvée pour une dizaines de maladies graves au moins. Les patients font les frais de ce déchaînement de l'Administration Obama qui vient d'entraîner une prise de position publique spectaculaire de son propre parti à son encontre. Et la colère se répand à travers les usagers.
 
Si le Président voulait pousser le nord ouest des Etats-Unis à intensifier sa contre-culture qui tourne résolument le dos au reste de l'Amérique depuis des décennies, il ne s'y serait pas mieux pris. En début de semaine, 29 élus du Parti Démocrate de San Francisco ont voté une résolution les appelant, lui et son administration, à respecter les lois locales et à cesser la fermeture en masse des centres médicaux autorisés à distribuer légalement de la marijuana. Mais la colère des San Franciscains déborde largement les contours de la Californie du Nord. De manière plus spectaculaire,
 
Nancy Pelosi, la très puissante chef de file du Parti Démocrate à la Chambre des Représentants depuis 2002 et l'une des alliés politiques principales d'Obama, vient de s'exprimer publiquement sur la question, et c'est pour lui une mise en garde sérieuse.
 
« J'ai de profondes inquiétude au sujet des récentes actions menées par le gouvernement fédéral qui menace la sécurité de l'accès à la marijuana médicinale pour alléger les souffrances des patients en Californie, et qui détruit une politique qui avait été mise en place en vertu de laquelel le gouvernement fédéral ne poursuivrait pas les usagers dont les actes sont conformes à la loi qui définit la distribution de marijuana » a déclaré Nancy Pelosi. « Il a été démontré que parmi les avantages de l'usage médical de la marijuana figurent l'amélioration de la qualité de vie des malades du cancer, des séropositifs et malades du Sida, de la Sclérose en plaques et d'autres situations médicales sévères » a t-elle ajouté.
 

https://www.youtube.com/watch?v=4a5PRKsQoBE 
 

Privés de soins, beaucoup d'Américains réclament de la marijuana médicale
 
 
De nombreuses organisations saluent le leadership de Nancy Pelosi parmi lesquelles l'Association des Infirmiers Américains, la Fondation Américaine contre le Lymphome, et le Bureau d'Action contre le Sida. « Plutôt que de défendre une politique d'intolérance, le Président Obama devrait couper court clairement et définitivement à ces attaques » a pour sa part estimé Steph Sherer, le directeur de l'organisation des Américains pour un Accès Sécurisé.
 
En effet, ce n'est pas moins de 200 centres qui ont été récemment la cible de raids parfois violents des autorités de lutte anti-drogue, sur tout le territoire, alors même que 16 états américains ainsi que le District de Columbia ont approuvé l'usage médical de la marijuana. Mais surtout, ce que soulignent de nombreux défenseurs de cette politique est que la prise de position de Nancy Pelosi est symptomatique d'une décorrélation croissante entre la loi et les actes des agences fédérales.
 
Une situation déjà alarmante dans de nombreux domaines tels que l'immigration ou l'avortement, mais qui, dans le cas de cet usage médicalisé, frappe les esprits américains dans une plus large proportion. Plusieurs sondages situent en effet depuis des années largement au-dessus de 50% le nombre d'Américains favorables à cette législation, dans un pays où l'accès aux soins de santé ne cesse de se dégrader et d'engendrer des situations individuelles épouvantables. Ce soutien atteignait même 70% dans une étude de l'Institut Gallup datée d'octobre 2010.
 
 
L'échec total de l'Amérique contre la drogue
 
Alors même qu'il a déjà déclaré publiquement avoir fumé un joint dans sa jeunesse, Barack Obama vient de réaffirmer dans le dernier numéro de Rolling Stones aux Etats-Unis qu'il n'y a eu aucune arrestation liée à l'usage médical de la marijuana tout en refusant de prendre position contre le viol des législations par les agences fédérales dont il est le responsable.
 
Très opportunément, l'organisation DrugFree (Sans Drogue, NDA) publie au même moment une étude selon laquelle il y a désormais plus d'adolescents aux Etats-Unis fumant de la marijuana que des cigarettes. Selon cette étude, ils seraient 27% à avoir fumé dans le mois précedent un joint, ce qui constituerait un bond de 42% depuis 2008. La même étude montre que 47% des Américains ont déjà fumé un joint dans leur vie. L'étude ne rappelle pas, en revanche, l'autre document publié par la revue scientifique internationale The Lancet selon laquelle l'addiction au tabac est sans commune mesure avec celle à la marijuana, le pouvoir d'addiction du tabac étant proche de celui de la cocaïne.
 





"Il n'y a eu aucune poursuite contre des patients ayant recours à la marijuana médicale" affirme Barack Obama dans le dernier numéro de Rolling Stones.

Pourtant, les raids contre les centres de distribution légale et médicale de marijuana continuent de se multiplier dans le cadre d'une guerre intensifié contre la drogue en générale sous la présidence Obama. Laquelle n'a guère apprécié que le Président colombien déclare voici deux semaines que la politique américaine en matière de lutte contre la drogue était un « échec total ». Il n'est qu'à parcourir aujourd'hui les rues de Détroit, Milwaukee, Portland (Californie), Baltimore, Miami ou Philadelphie pour s'en convaincre, tandis qu'à Chicago, la violence est repartie à la hausse et le pouvoir des gangs excède de loin la capacité des autorités à appréhender le problème.
 
La guerre du joint est déclarée.
 
Rédigé par Stephane Trano le Jeudi 3 Mai 2012
 
Source: Marianne2
 
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Maastricht: Le hasch, toujours aussi facile à acheter
Par mrpolo,
À Maastricht, les dealers alpaguent les touristes en pleine rue sans même se cacher. Sur la route du retour, pas un seul contrôle policier...
MAASTRICHT: Voilà trois jours que la carte cannabis est d’application dans les provinces du sud des Pays-Bas. La nouvelle loi néerlandaise s’est accompagnée d’un lourd renforcement policier à la frontière et sur les autoroutes. Plus question donc, pour les milliers de Belges fumeurs de haschisch, d’aller chercher leurs 5 grammes mensuels indispensables à (une partie de) leur consommation personnelle. Voici pour la version officielle. Nous avons voulu nous rendre compte par nous-même si acheter de la drogue en pays batave était devenu impossible, comme le martèlent les autorités néerlandaises, belges et françaises réunies depuis dix jours.
 
Eh bien… tout est encore possible. Notre aventure, en cette belle journée de jeudi, se fera sans voir une seule blouse bleue. Le long de l’autoroute, passé Visé et Cheratte, les parkings où les policiers réalisent leurs contrôles sont vides. À peine aperçoit-on un panneau lumineux annonçant la couleur : “Geen soft drugs te koop.”
 
Les rues de Maastricht, elles aussi, sont exemptes de policiers. Le premier coffee-shop sur notre chemin, le Heaven 69 , est fermé. Pourtant, on est au-delà de l’heure de l’ouverture. Voyant notre intérêt pour les affiches de protestations collées sur sa vitrine, Danielle, 29 ans, nous tend une affiche : “Nous avons tous fermé nos portes, en protestation contre cette nouvelle loi hallucinante. La police ne nous a rien imposé. On perd plus de 70 % de notre clientèle. Qui se rabat sur les dealers dans la rue. Depuis octobre, leur présence ne fait que s’accentuer…”
 
“Chez nous, l’âge minimum était respecté, 18 ans. Pensez-vous, les autres n’en ont cure, et seul l’argent les intéresse. Que ce soit à vélo, à scooter, ils vendent des drogues douces, mais aussi de l’héroïne et de la coke à tous les touristes qui passent…” Danielle pointe avant tout les intérêts politiques des supporters duwietpass. “C’est un jeu entre la gauche et la droite, et cette petite guéguerre va nous coûter cher…”
 
L’Easy Going , l’un des plus grands et des plus connus coffee-shops maastrichtois, dont le gérant, Marc Josemans, avait, dès le 1er mai, bravé l’interdiction en faisant rentrer des personnes de toutes nationalités dans son établissement, a lui aussi décidé de fermer durant un mois.
 
“Parce que nous refusons de discriminer et d’enregistrer nos clients de façon permanente, nous avons été fermés par le maire. Selon le ministre de la Justice, tous les étrangers doivent acheter du cannabis chez eux dans le circuit illégal, avec tous les risques qui en découlent. Nous refusons de suivre de telles règles, qui soutiennent cette politique moraliste et symbolique.”
 
À peine nous sommes-nous éloignés de la devanture qu’un jeune, training gris et casquette, se plante devant la vitrine et propose de l’herbe. “Je peux vous fournir la même chose qu’à l’Easy, 5 grammes au même prix. Et de meilleure qualité que les Marocains qui vendent là derrière…” Nous faisons mine de ne pas être intéressés et nous dirigeons vers les quais sur Meuse, à deux mètres de là. Derrière un abribus, un groupe de jeunes fume ostensiblement un joint .
 
Nous nous décidons de leur demander s’ils vendent ce que nous recherchons.“Pas de shit, mais de la White Widow… 2,5 grammes pour 20 euros.” Un prix bien au-dessus de la moyenne, selon un connaisseur dont nous avions fait la connaissance lors de notre promenade. “Ils en profitent, maintenant qu’il y a moins d’offre, les prix augmentent…”
 
Le long des quais, un autre groupe vend – sans trop se cacher – à d’autres touristes. Un commerce qui nous semble si facile… Preuve que le deal de rue couvrira, peu à peu, la demande des consommateurs étrangers.
 
F. Sc
source : La Dernière Heure
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Belgique: Vega propose la culture collective de cannabis
Par mrpolo,
La coopérative politique liégeoise Vega , qui déposera une liste aux prochaines élections communales à Liège, propose la mise en place de "Cannabis Social Clubs", soit des plantations collectives destinées à la consommation personnelle des planteurs, sous le contrôle des autorités.
 
La proposition vise à répondre à la fermeture, depuis le 1er mai, des "Coffee-shops" néerlandais aux consommateurs étrangers. Fermeture qui, selon Vega, "va inévitablement inciter les Liégeois à se tourner vers des filières illégales". Vega estime qu'une politique "pragmatique, associant prévention et information" permettrait "d'assécher les filières mafieuses, d'éviter le dévoiement de considérables moyens policiers et de limiter le risque sanitaire pour les fumeurs." L'initiative prônée par Vega s'inspire de celle menée, depuis 2006 à Anvers par l'ASBL "Trekt Uw Plant".
 
Celle-ci compte aujourd'hui 150 membres, dont les plants, un par personne, sont cultivés collectivement dans six jardins différents. "Notre idée était de pouvoir disposer d'un produit de qualité et d'une alternative au marché illégal", explique Joep Oomen de Trekt Uw Plant. "Une directive ministérielle de 2005 autorisant les adultes à posséder un plant, nous avons décidé de lancer notre ASBL", ajoute-t-il. "Trekt Uw Plant" a été poursuivie et condamnée deux fois avant d'être acquittée dans les deux cas par la cour d'appel d'Anvers.
 
Le commissaire Beaupère, chef de la zone de police de Liège, estime qu'il est "trop tôt pour savoir quels effets pervers aura à Liège la fermeture des coffee-shops néerlandais". Comme les autres polices locales frontalières des Pays-Bas et la police fédérale, la police de Liège a été récemment invitée par la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet à intensifier sa lutte contre le trafic, rappelle M. Beaupère.
 
Source: RTC - Télé Liège
Vega coopérative politique
 
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