Les Pays-Bas vont embaucher des cultivateurs de cannabis pour fournir les coffee shops
Par mrpolo, dans International,

Des cultivateurs de cannabis pourront postuler en juillet auprès du gouvernement néerlandais pour approvisionner légalement certains des célèbres coffee shops du pays, a annoncé ce mardi le ministère de la Santé.
 
Le gouvernement avait donné son feu vert en 2018 à une expérimentation à grande échelle, autorisant dix municipalités à cultiver légalement le cannabis. Le but de l'expérience est de mesurer les effets de la culture du cannabis sur la criminalité, la sécurité, les troubles à l'ordre public et la santé.
 
« Les producteurs candidats qui souhaitent participer à l'expérience sur le cannabis peuvent postuler à partir du 1er juillet 2020, et ce jusqu'au 28 », a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué.
 
Le gouvernement prévoit environ six mois pour sélectionner dix producteurs selon des critères précis: le projet d'un candidat doit notamment prévoir la production d'au minimum 6 500 kg de chanvre sec et un éventail de dix variétés différentes de chanvre ou de haschich.
 
  Cinq plants de cannabis pour chaque citoyen
 
Selon ce plan du gouvernement, qui a reçu l'aval du Conseil d'État, les municipalités concernées vont superviser sur plusieurs années la culture de cannabis et sa distribution aux coffee shops, qui pourront le vendre aux clients.
 
Les Pays-Bas ont décriminalisé la vente de petites quantités de cannabis - moins de cinq grammes - en 1976 et la loi autorise chaque citoyen à cultiver légalement cinq plants de cannabis pour son usage personnel.
Mais la culture et la vente en gros de marijuana demeurent interdites, ce qui incite les centaines de propriétaires des coffee shops à s'approvisionner auprès du crime organisé pour satisfaire la demande.
 
Source: rfi.fr & capital.fr
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Savoie : il pensait vendre du “CBD” en toute légalité
Par mrpolo,
Un ressortissant français a été convoqué, vendredi 5 juin, devant le tribunal correctionnel d’Albertville. Gérant d’une société italienne spécialisée dans la vente de produits à base de “CBD”, il était poursuivi pour “importation, de transport et de détention de stupéfiants”
Par Olivier MASSEBOEUF  

Photo Le DL/Sylvain MUSCIO
 
Le 4 janvier 2019, les autorités douanières en opération de contrôle routier à la barrière de péage de Saint-Michel-de-Maurienne interceptaient un véhicule provenant d’Italie.
À son bord, le chien renifleur des agents détectait rapidement une substance s’apparentant à de l’herbe de cannabis d’un poids de 622 grammes. Soumis pour analyse au laboratoire des douanes, le produit suspect se révélait positif au THC, la substance psychotrope et, de ce fait, illicite du cannabis. Sans contester la nature de la marchandise, son détenteur expliquait cependant qu’il s’agissait de cannabis produit essentiellement à base de “CBD” (ou cannabidiol), une molécule non psychoactive reconnue comme légale dans la plupart des pays européens au regard, notamment, de son effet thérapeutique.
 
Gérant d’une société basée à Turin, spécialisée dans la vente de produits à base de “CBD” tels que des fleurs de chanvre, des tisanes, des bonbons ou encore du liquide de vapotage, le ressortissant français âgé de 27 ans a été convoqué, vendredi 5 juin, devant le tribunal correctionnel d’Albertville. Convaincu d’être dans la légalité en venant vendre ses produits en France, il a contesté le délit “d’importation, de transport et de détention de stupéfiants” qui lui était reproché. « Je me suis installé en Italie car la loi française et assez floue sur le sujet alors qu’en Italie, le cannabis de “CBD” est autorisé dès lors que le “THC” [la principale molécule active du cannabis, NDLR] qu’il contient est très infime », a-t-il affirmé.
 
Il lui est interdit de gérer une entreprise durant trois ans
Intervenante à la procédure, la représentante des douanes, Véronique Royal, a évoqué « un dossier très particulier ». « Même si la législation française n’est pas très claire à propos du “CBD”, l’analyse du laboratoire a détecté ce produit positif au “THC” ce qui suffit à le rendre illicite sur le territoire. » Rejoignant cette analyse, la procureure Sandrine Checler a requis une peine de 10 mois de prison avec sursis. Pour l’avocat de la défense, Me Pierre Donguy du barreau de Grenoble, son client n’a pas enfreint la loi. « L’Organisation mondiale de la santé a déjà confirmé que le “CBD” n’était pas nocif pour la santé, à la différence du “THC” qui, même en quantité très infime, est toujours présente dans la plante de chanvre, y compris celle utilisée par les industriels. Si on pousse jusqu’au bout l’analyse du ministère public, il faudrait alors aussi poursuivre au pénal certaines enseignes de bricolage qui vendent des produits à base de chanvre. » Reconnu coupable des infractions reprochées, le détenteur du cannabis a été condamné à huit mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une interdiction de gérer une entreprise durant trois ans. Son avocat a aussitôt fait part de son intention de contester la décision en appel.
 
Source: ledauphine.com
 
 
 
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Yvelines : des masques décorés avec des feuilles de cannabis distribués au Vésinet
Par mrpolo,
Des habitants aussi stupéfaits qu’amusés ont vu arriver des masques commandés par la ville avec des motifs végétaux très… particuliers.

Le Vésinet a acheté un lot de masques au milieu duquel se trouvaient des exemplaires représentant des feuilles de cannabis. DR
Par Sébastien Birden et Maxime Fieschi   Tout jaunes avec des feuilles de cannabis… Des collectors qui s'échangeront peut-être sous le manteau dans quelque temps. Ces masques de protection lavables font beaucoup parler d'eux au Vésinet. On n'en compte pourtant pas plus de 300 ou 500 selon la mairie, qui les a commandés auprès d'un intermédiaire qui les achète en Chine.
« On avait passé commande de 15 000 masques avec des tissus à motifs, explique le maire (DVD) Bernard Grouchko, qui prend la chose avec humour. Il y avait des dizaines de décors différents : des oiseaux, des arbres, des cerises, des étoiles… Et parmi eux, sans que nous n'ayons été informés, figurait ce dessin avec des feuilles de cannabis. Certains préféraient y voir une feuille d'érable, mais il faut se rendre à l'évidence : c'est bel et bien du cannabis ! »
Dans la ville, certains ne prennent pas la chose de manière aussi détendue et accusent la ville de légèreté. Sur les réseaux sociaux, des habitants mettent en avant le fait que la représentation de produits stupéfiants est illégale et que ceux qui portent ces masques risquent gros.
Les porter peut être assimilé à une publicité aux produits stupéfiants, punie par la loi
Effectivement, quel que soit le support (vêtements, bijoux, livres, etc.), la publicité, l'incitation ou la présentation sous un jour favorable des produits classés stupéfiants est punie, selon l'article L3421-4 du Code de la santé publique.
 
DR   La peine maximale encourue est de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende, même si les forces de l'ordre ne verbalisent rarement des particuliers pour ce genre de délit.
« Puisqu'ils sont illégaux, nous les retirerons des lots et nous demanderons aux gens de ne pas les porter », réagit Bernard Grouchko, qui souhaite en rester là. « Il n'y a pas matière à polémiquer, insiste l'élu, candidat à un deuxième mandat le 28 juin prochain. Il s'agit d'une petite quantité de masques et je vais alerter le vendeur pour lui demander de ne plus nous livrer ce genre de tissu, si nous devions en commander à l'avenir. »
Source: leparisien.fr
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Suisse - Le Conseil national est favorable aux tests de distribution de cannabis récréatif
Par mrpolo,
Le Conseil national a accepté la base légale que le Conseil fédéral veut créer pour mener des études scientifiques sur les effets d'une utilisation contrôlée du cannabis
Seules les personnes pouvant prouver qu’elles consomment déjà du cannabis seront autorisées à participer aux essais pilotes. — © Amir Cohen/REUTERS
Des tests de distribution de cannabis récréatif biologique devraient avoir lieu en Suisse. Le National y est favorable. Il a précisé mardi les contours de ces expériences qui pourraient être menées dans de grandes villes helvétiques.
En décembre, la Chambre du peuple, dans sa nouvelle composition, avait accepté d'entrer en matière sur cette modification de la loi sur les stupéfiants contre l'avis de sa commission. Celle-ci a dû revoir sa copie et s'est ralliée dans les grandes lignes au projet du gouvernement. Le dossier n'a pas pu être abordé en mars, coronavirus oblige, et a dû être reporté à la session d'été. Par 113 voix contre 81, le Conseil national a accepté la base légale que le Conseil fédéral veut créer pour mener des études scientifiques sur les effets d'une utilisation contrôlée du cannabis. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.
Les recherches doivent permettre de comprendre le fonctionnement du marché et de combattre le marché noir. Il s'agit aussi de déterminer les effets, notamment sociaux, de la consommation de cannabis récréatif. Berne, Genève, Zurich, Bâle ou Bienne ont manifesté leur intérêt pour ces expériences. «Les modèles doivent être testés avant d'entamer le débat sur la libéralisation ou non du cannabis», a expliqué Pierre-Yves Maillard (PS/VD) au nom de la commission.
Une ordonnance d'application a déjà été rédigée et elle fixe un cadre très strict. La participation aux projets pilotes sera limitée aux consommateurs de cannabis âgés d'au moins 18 ans. Les participants devront être étroitement accompagnés et l’évolution de leur état de santé devra faire l’objet d’une surveillance constante.
Pour l'UDC et une partie du groupe du centre, les garde-fous ne suffisent pas. «Les conditions pour la réalisation de ces essais devraient être plus strictes afin d'éviter les risques pour la santé», a défendu Verena Herzog (UDC/TG). «La consommation de drogue est nocive», a également fait valoir Benjamin Roduit (PDC/VS). «Le projet ne contient pas de mesures de protection des jeunes», a-t-il regretté.
C'est l'illégalité du cannabis qui a des effets négatifs, a répondu Manuela Weichelt-Picard (Verts/ZG). Ceux qui soutiennent le projet sont du côté de la santé et de la sécurité, alors que les opposants soutiennent le marché noir. Ce marché existe et ne se préoccupe pas de santé publique ou de protection de la jeunesse, a relevé Michel Matter (PVL/GE). La guerre contre la drogue a échoué et la consommation de cannabis par les jeunes n'a pas diminué, a renchéri Philippe Nantermod (PLR/VS). Quand une politique échoue, il faut en essayer une autre.
Le cannabis devra être bio et suisse
Le Conseil national a ajouté une seule précision au projet du Conseil fédéral. Elle concerne la provenance des produits. Ils devraient être issus de l'agriculture biologique suisse afin de profiter aux paysans helvétiques. «Mais très peu de producteurs ont de l'expérience dans ce domaine», a mis en garde le ministre de la santé Alain Berset. Le délai pour obtenir un tel produit risque d'être long, ce qui retardera la mise en place du projet.
Les propositions de l'UDC et d'une partie du PDC ont toutes été rejetées. Les cantons et les communes où seraient menés ces essais ne devraient pas avoir leur mot à dire, a décidé le Conseil national. Cette procédure compliquerait l'expérience. Idem pour des critères de santé et de sécurité stricts pour le choix des groupes cibles.
La Chambre du peuple n'a pas non plus voulu obliger les personnes concernées à informer leurs employeurs ou leurs écoles de leur participation à ces essais. Le droit de conduire ne devrait pas non plus être supprimé. La valeur maximale en THC sera limitée à 20% et un participant ne pourra pas se procurer plus de 10 grammes de THC pur par mois. Les opposants auraient voulu faire passer la limite à 15%.
Des consommateurs connus
Seules les personnes pouvant prouver qu’elles consomment déjà du cannabis, par exemple par un prélèvement capillaire, seront autorisées à participer aux essais pilotes.
Les essais pilotes seront limités géographiquement. Ils ne devront pas durer plus de cinq ans prolongeables de deux ans sur demande. La taille du groupe dépendra du type d'essai, mais ne devra pas dépasser 5000 participants.
Source: letemps.ch
 
 
 
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CANNABIS : Effet d’entourage contre douleur neuropathique
Par Boogerman,
CANNABIS : Effet d’entourage contre douleur neuropathique
Cette huile de cannabidiol est efficace contre la douleur neuropathique chronique, conclut cette étude pré-clinique de l’University of New Mexico (UNM). L’étude présentée dans la revue Life suggère que l’huile permet de diviser par 10 la sensibilité à la douleur mécanique et pendant plusieurs heures. Ici chez la souris modèle de douleur neuropathique postopératoire chronique. Ces données présentées dans la revue Life illustrent ce que les experts nomment l’effet d’entourage ou l’action synergique de différents composés du cannabis qui apporte cet effet thérapeutique.  
 
Dans cette expérience, il s’agit d’une huile de cannabis contenant moins de 0,3% de tétrahydrocannabinol (THC), autorisée dans la plupart des régions des États-Unis (États-Unis). Les auteurs suggèrent que ce produit constitue une option alternative naturelle, efficace et relativement sûre pour traiter la douleur chronique. Une option précieuse en regard des opioïdes, dont « l’abus » est aujourd’hui la 3è cause de décès évitables aux États-Unis.
 
 
Cannabidiol, terpènes et flavonoïdes agissent de concert contre la douleur
Il, s’agit de la première étude évaluant le potentiel thérapeutique de l'huile de cannabis avec de faibles niveaux de THC. « Un cannabis à faible teneur en THC toujours psychoactifs, mais moins psychédélique et apportant un soulagement profond et souvent immédiat de symptômes tels que la douleur, l'anxiété et la dépression », explique l’auteur principal, le Dr Jacob Miguel Vigil, professeur agrégé de psychologie de l'UNM.
L’équipe montre sur la souris, modèle de douleur neuropathique chronique que plusieurs heures après sa consommation, les souris présentent un soulagement efficace de la douleur. L’huile permet même d’inverser les comportements caactéristiques de la douleur chez l’animal.
 
L’effet d’entourage : les plantes de cannabis contiennent de nombreux constituants thérapeutiques qui contribuent aux réponses analgésiques, dont le cannabidiol bien sûr, mais aussi les les terpènes et les flavonoïdes, qui agissent ensemble « comme des musiciens qui jouent une symphonie ». C’est l’effet d’entourage.
Plusieurs enquêtes cliniques ont montré que les médicaments à base d'analogues synthétiques du cannabis et de composés isolés tendent à offrir un soulagement des symptômes plus faible et un plus grand nombre d'effets secondaires par rapport à la plante dans son ensemble.
 
source https://www.santelog.com/actualites/cannabis-effet-dentourage-contre-douleur-neuropathique
source originale: https://www.mdpi.com/2075-1729/10/5/69
 
 
edit/nota
cet effet d'entourage avec le spectre complet des plantes était déjà  évoqué il y a quelque années par des chercheurs israéliens , vu lors d'un colloque de l' UFCM
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Le saviez-vous ? Le président George Washington cultivait du cannabis
Par Boogerman,
Le saviez-vous ? Le président George Washington cultivait du cannabis
"Prenez le plus possible de graines de chanvre indien et semez-en partout", avait-il ordonné à ses hommes
  — Everett – Art / Shutterstock.com Président des États-Unis du 30 avril 1789 au 4 mars 1797, George Washington est connu pour avoir été le premier à de multiples reprises. “Premier en guerre, premier en paix et premier dans le cœur de ses compatriotes”, lit-on notamment dans l’éloge funèbre pour George Washington écrit par Henry Lee. Mais, saviez-vous qu’il a également été parmi les premiers à cultiver du cannabis en Amérique ?
L’histoire raconte que les anciens dentiers de George Washington, faits en ivoire d’hippopotame avec des ressorts en or et des vis en laiton, lui causaient tellement de douleurs qu’il s’est tourné vers le cannabis afin de les soulager, comme a pu le rapporter The Daily Beast. 
  Les preuves les plus sûres suggérant que le premier président américain a cultivé du cannabis proviennent de certains passages de son journal, écrit en 1794. “Prenez le plus possible de graines de chanvre indien et semez-en partout”, écrivait-il notamment. “J’ai commencé à séparer les plants mâles des plants femelles, malheureusement trop tard”, avait-il également ajouté.
Néanmoins il existe une réponse plus plausible : il parlait de véritable chanvre. En effet, la famille Washington cultivait du cannabis non psychoactif à Mount Vernon. Thomas Jefferson et d’autres Américains coloniaux faisaient également la même chose. Le chanvre était une culture polyvalente utilisée pour fabriquer des voiles, des vêtements, de la corde et bien d’autres choses. George Washington reconnaissait donc dans son journal “une erreur agricole, car le chanvre passé aux graines (après que le pollen mâle a fertilisé la fleur femelle) produit des fibres plus grosses et moins précieuses”.
  George Washington a donc bel et bien cultivé du cannabis, mais rien ne prouve réellement qu’il l’ait fait pour le fumer. Et le doute planera sûrement à jamais sur cette pratique du président.
  source https://dailygeekshow.com/culture-cannabis-george-washington/
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Cannabis thérapique : pour la première fois, un bébé participe à un essai
Par Boogerman,
Cannabis thérapique : pour la première fois, un bébé participe à un essai
 

 
C’est une première mondiale. Au Royaume-Uni, un nouveau-né a reçu une dose d’un médicament dérivé du cannabis.
Depuis le début de l’année 2020, quelque 3 000 patients français participent à l'expérimentation du cannabis thérapeutique. Un essai qui inclut des patients qui souffrent de certaines formes d’épilepsie, de douleurs neuropathiques, de sclérose en plaques, etc.
Au Royaume-Uni, pour la première fois au monde, un nouveau-né participe à un essai de traitement dérivé du cannabis, comme le raconte le journal britannique The Guardian. Oscar est né le 11 mars dernier après une césarienne, rapidement, il a dû être transféré au sein d’une unité de soins intensifs. Le bébé souffre d'encéphalopathie hypoxique-ischémique (EHI). Cette lésion cérébrale résulte d’une diminution du débit sanguin et de l’oxygène dans le cerveau au moment de la naissance. “J'ai été approchée après la naissance pour participer à cette étude et j'ai consulté ma mère et mon frère qui est en formation pour devenir ambulancier. C’était difficile mais je voulais faire tout ce que je pouvais pour aider mon bébé. Oscar a été hospitalisé pendant neuf jours et il était surveillé 24h / 24 et 7j / 7”, raconte sa mère au journal.
Agir sur les lésions cérébrales
L’étude permet de déterminer si la prise d’un dérivé de cannabis permet de réduire le degré de lésion cérébrale d’Oscar et les convulsions. Une première, comme le confirme le professeur Paul Clarke, néonatologiste : “C'est la première fois qu'un médicament dérivé du cannabis est testé par voie intraveineuse chez des bébés humains. On espère que ce sera bon pour prévenir les crises et protéger le cerveau des nouveau-nés atteints de HIE”. Rapidement, un second bébé né en avril a également reçu le même traitement. 
Ces bébés ont reçu une dose unique du médicament, un trentième de la dose habituelle. La dose doit être administrée dans les 12 heures après la naissance. Certains tests ont ensuite permis de déterminer le niveau du médicament dans le sang. Des essais qui ne sont évidemment pas sans risque. “Comme pour toute étude d'un nouveau médicament, il peut y avoir des effets secondaires inattendus et des risques inconnus. Dans cet esprit, l'essai a été soigneusement conçu pour le rendre aussi sûr que possible, et donc nous ne donnons aux bébés qu'une minuscule dose au début, et nous les surveillons encore plus étroitement que d'habitude”, souligne le Pr Clarke. La maman d’Oscar se veut, elle, rassurante, et assure que son fils se porte “merveilleusement bien”.
 
source https://fr.news.yahoo.com/cannabis-therapique-premiere-fois-bebe-participe-essai-132533522.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly9kdWNrZHVja2dvLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAEv-HDyv3VG18LKNYw7E_Fs9OifIMgBbg2Dl6Gz_TbR8uCaVhIgVTJWIlK3sUFiVYNiJsnD_gf7tsMtc2E73xFDrALZc-5UF9KNsXaHfKG_ZMAY5qtGoy0ZlzK9JGNf4sduM5Msaq7lcX1zVBRdMHU0WxM_YMEMJ5i8i-j50XzeG
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Du cannabis de l’âge du fer découvert dans un temple en Israël
Par mrpolo,
Du cannabis utilisé dans des rituels il y a 2.000 ans a été retrouvé dans un temple en Israël. C’est la première fois qu’une preuve physique atteste de la présence de cette drogue durant l’âge du fer au Proche-Orient.

 
Lors de fouilles à Tel Arad, à quelques dizaines de kilomètres au sud de Jérusalem, des archéologues ont découvert du cannabis dans un temple datant des temps bibliques.
 
 
Une étude publiée le 28 mai dans le journal de l’Institut d’archéologie de l’université de Tel Aviv montre la présence d’encens et de cannabis sur les matériaux constituant les deux autels de ce temple remontant à l'ère du royaume de Juda, lequel s’étendait de 930 à 586 avant Jésus-Christ.
Pour les scientifiques, cette découverte apporte pourtant «une nouvelle vision sur le culte de Juda».
 
L’étude suggère que le cannabis était brûlé lors d’un rituel, dans un but psychoactif, et non pas pour sa senteur.
 
Source:sputniknews.com
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Cannabis à Vienne, un statut juridique confus ?
Par mrpolo,
L’Autriche n’est toujours pas un État ayant totalement dépénalisé la culture, la possession, la vente et la consommation du cannabis. Cependant, l’encadrement juridique de ces questions semble être plutôt flou. En effet, depuis 2008, le gouvernement a rendu légale la culture du cannabis, même à titre personnel, dès lors qu’elle n’a pas pour but d’extraire le THC (une substance agissant sur le psychisme du consommateur). En revanche, la possession de cannabis n’est pas légale. Comment comprendre ces spécificités juridiques?

Si 2008 semble avoir apporté un tournant dans la législation sur le cannabis, l’Autriche ne s’est pas arrêtée là. Effectivement, la consommation de cannabis est dépénalisée en 2016. La possession est quant à elle pénalisée dès lors qu’elle dépasse le seuil de 20 grammes de THC. Dans ce cas, la peine peut aller d’une simple amende à l’emprisonnement selon la quantité. La vente est également limitée au même seuil.
Ces mesures peuvent être perçues comme assez complexes et paradoxales. Elles semblent pourtant claires et bien intégrées par le peuple autrichien.
Explications d’un employé de Headshop Viennois
Un vendeur dans un Headshop, aussi nommé Cloneshop, donne des explications sur la législation autrichienne. Selon lui, le seuil pénalisant de possession et vente sert à distinguer les consommateurs dépendants ou ayant une nécessité médicale, et les trafiquants criminels ou les vendeurs bénéficiant d’une autorisation de vendre.
S’agissant de la culture personnelle à domicile du cannabis, elle est légale, dès qu’elle n’a pas pour but d’extraire du THC. Les plantes doivent alors contenir moins de 0,3% de THC, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent plus être cultivées une fois la floraison effectuée.
Le vendeur proposait, en plus des plantes, des fleurs séchées prêtes à être consommées. Pourtant, la consommation semblait être prohibée sauf raison médicale. Il a donc également expliqué ce point. Le consommateur ne risque rien tant qu’il n’y a pas de preuve de vente. En revanche, le partage d’un joint peut être considéré comme une distribution. Il est alors réprimé par une peine d’emprisonnement comprise entre 6 mois et 3 ans.
Les contrôles effectués par les autorités
On estime que 250 000 pieds de cannabis sont vendus chaque année en Autriche. Interpellée par ce chiffre permettant la culture personnelle à domicile, je continue de questionner le vendeur sur les contrôles. Ceux-ci sont effectués aléatoirement ou sur la base des alertes de voisins qui sentent une odeur potentiellement dérangeante.
Cependant, il ajoute que, même si vous disposez chez vous d’une centaine de pieds, tant qu’il n’est pas prouvé que vous avez l’intention de les fumer ou de vendre, vous ne serez pas inquiétés. Le simple fait de vouloir créer une odeur chez soi, ou la beauté de la plante peuvent constituer une raison suffisante.
Les contrôles dans les Headshops sont récurrents selon le vendeur. Les autorités, conscientes de la spécificité du statut juridique et des dérives que cela peut apporter, viennent régulièrement contrôler ces boutiques. Ils contrôlent particulièrement leurs stocks, qui doivent être en accord avec les seuils légaux, ainsi que le niveau de floraison des plantes vendues.
Légitimation de cette législation
Ce qu’il faut retenir c’est que non, Vienne n’est pas le nouvel Amsterdam. En réalité, le flou juridique se précise autour de la quantité légale. Cette quantité est trop faible pour que les effets psychotropes fassent leurs apparitions. Elle est en revanche juste assez importante pour pouvoir passer une bonne nuit et être détendu, sans risque de paranoïa ou autre effet du cannabis.
L’Autriche paraît alors sur la pente d’une légalisation du cannabis, mais à un rythme prudent. Selon un chauffeur de taxi vivant à Vienne depuis 10 ans, l’Autriche veut se conformer aux normes européennes et protéger la santé de ses citoyens. Selon le Hanf Institut, le 13 janvier 2020, un patient du cancer de la prostate aurait vu son processus de guérison accéléré après l’application d’huile de cannabis.
D’après le gouvernement, cet encadrement légal, aussi désordonné puisse-t-il paraître, permettra à long terme de stabiliser la consommation, et surtout de mettre fin à tout trafic. Ainsi, l’État pourra à terme contrôler la qualité de la marijuana dans son territoire.
Néanmoins, une coalition des partis de droite d’Autriche souhaitait rendre illégales les graines et plantes de cannabis en 2019. Le chef d’un des partis, Sebastien Kurz, a été démis de ses fonctions avant la ratification du texte. Ce dernier est alors resté en suspend.
Amandine Fouet Source: lejournalinternational.info
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Ille-et-Vilaine. Un PV de 200 € en test pour les consommateurs de drogues
Par mrpolo,
L’amende forfaitaire pour sanctionner l’usage de cannabis et de cocaïne sera expérimentée à Rennes, début juin. Le consommateur de stupéfiants recevra un procès-verbal électronique et aura une inscription à son casier judiciaire.
L’amende forfaitaire de 200 € sera bientôt mise en place sur le ressort du tribunal judiciaire de Rennes. | REUTERS
L’expérimentation de l’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants, prévue initialement fin 2019 – début 2020, a été repoussée. Elle se mettra en place « entre le 3 et le 16 juin », a indiqué le procureur de Rennes Philippe Astruc, ce vendredi 29 mai 2020, lors d’un point presse.
Les forces de l’ordre qui constateront un usage illicite de stupéfiants dresseront un procès-verbal électronique au contrevenant. L’amende forfaitaire est fixée à 200 €, « 150 € si elle est payée dans les quinze jours ». Il est prévu une majoration à 450 €, en cas de non-paiement dans les délais.
 
Responsabiliser les clients
L’expérimentation concernera l’usage de cannabis et de cocaïne (la quantité sera fixée prochainement). En plus de l’amende, le contrevenant aura une inscription à son casier judiciaire.
 
à lire aussi ->Usagers de drogues fichés dix ans : L630 condamne et propose un recours devant le Conseil d’Etat
 
L’objectif est de cibler les consommateurs de drogue qui créent la demande. « Le temps est venu de responsabiliser les clients. Ceux qui achètent de la drogue sur un point de deal ne commettent pas un acte anodin. Ils participent à tout un écosystème et alimentent les réseaux criminels », argumente le procureur, qui espère un effet dissuasif, à l’image des radars au bord des routes.
 
L’expérimentation durera deux mois, « un bilan sera dressé fin août ». Créteil, Reims et Lille font également partie des tribunaux judiciaires qui vont expérimenter ce nouvel outil.
 
Nathalie FLOCHLAY.
Source: ouest-france.fr
 
à lire aussi ->Italie: « je cultive » du cannabis pour limiter les effets de la crise et démanteler le marché noir
 
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