Le Cannabis toléré sur la Cote d'azur?
Par mrpolo, dans Ce que nous avons retenu...,

Sur la Côte d’Azur, la consommation de cannabis est quasiment «déjudiciarisée» Une dépénalisation officieuse mais qui n’augure d’aucune légalisation, pure et simple!
 
La sortie de Cécile Duflot sur la « dépénalisation du cannabis » ne pouvait pas tomber au pire moment. En pleine campagne électorale des législatives, le credo de la nouvelle ministre, recadrée illico par Jean-Marc Ayrault, a du coup fait flop.
 
La vraie question reste donc posée : la France, championne d'Europe de consommation de « H », peut-elle se passer d'un vrai débat national sur le sujet. Débat cent fois reporté qu'en son temps, Charles Pasqua avait promis de lancer et que Cécile Duflot a été fermement priée de remballer.
 
 
Comme un principe de réalité
 
Si personne ne l'avouera, la dépénalisation sourde de la « fumette » est, en effet, presque une réalité. Parfois même affichée. Eric Bedos, le nouveau procureur de la République de Nice ne tient pas à évoquer le sujet. Avant son départ pour Bourges, son prédécesseur, Eric de Montgolfier, en avait fait, lui, un sujet de rupture avec le « judiciairement correct ». « La justice doit avoir les moyens d'être implacable avec ceux qui contournent la prohibition des drogues. Mais sanctionner un fumeur de H, c'est aussi vain que condamner quelqu'un qui boit de l'alcool dès lors que ce comportement n'a aucune conséquence sur la sécurité des biens et des personnes. L'usage de ce produit stupéfiant relève d'un traitement social, sanitaire, pas judiciaire.»
 
La loi n'a pourtant pas changé : un simple pétard peut en théorie coûter un an d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende. Tout en prônant la déjudiciarisation, Eric De Montgolfier tient d'ailleurs à ce que la loi demeure. Un peu comme un signe. « C'est ce que j'appelle la théorie de l'escalier. On peut toujours sauter la première marche, mais on ne peut pas s'en passer… sinon l'escalier s'effondre. Dépénaliser, c'est ouvrir la voie à la légalisation ; ce qui, là, n'est pas envisageable une seconde.»
 
En mode « off », nombre de policiers ou de gendarmes également confessent avoir abandonné la chasse aux fumeurs de H depuis des lustres… Sauf lorsqu'ils sont au volant. Là, en revanche, ça tombe comme à Gravelotte. Inflexible sur le sujet, le colonel Marchand, commandant le groupement de gendarmerie, n'est pas enclin à la mansuétude en pareil cas : « La semaine dernière, lors d'un contrôle routier sur la 6202 à la Mescla, 30 des 200 automobilistes que nous avons arrêtés étaient sous l'emprise du cannabis, et les sanctions sont tombées. »
 


La prison ferme part en fumée
 
En clair, les temps ont déjà changé. Le combat pour la dépénalisation serait surtout symbolique : « Jusqu'au début des années 80, on pouvait finir derrière les barreaux pour des faits de simple consommation de H,confirme le juge Philippe Dorcet, en charge au TGI de Marseille de nombre de dossiers d'instruction concernant de gros trafic de stupéfiants. Aujourd'hui, dans les grandes villes, la déjudiciarisation de l'usage du H est une réalité. Pour une raison simple, c'est que s'il fallait déférer tous les fumeurs de H, les tribunaux ne feraient plus que cela.»
 
Ainsi, la jeune mère de famille qui cultivait son herbe à Grasse pour financer les études de son fils au lycée international de Valbonne aurait sans doute filé droit en prison : elle n'a écopé, il y a quelques jours, que d'un an de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende.
 
Manifestement, la réflexion sur la dépénalisation s'arrêtera là pour l'instant. Presque fatal.
 
Dépénaliser un produit prohibé ouvrirait fatalement un autre débat bien plus complexe, celui du « legalize it ».
 
Légalisation impensable - du moins en France, puisque d'autres pays y sont passés - qui ferait de l'État le premier et unique dealer de France.
 
Source: Nice Matin
 
On en parle sur le forum....
8 commentaires En savoir plus… ›
Canada : Cannabis médicinal les changements vont faire doubler le prix
Par mrpolo,
OTTAWA – Les réformes proposées au programme fédéral d'accès à la marihuana à des fins médicales auront pour effet d’interdire aux utilisateurs autorisés de faire pousser leurs propres plants et de transférer la responsabilité de la distribution aux clubs compassion, à certaines pharmacies et à d’autres dispensaires communautaires.
 
Les membres de l’Alliance Canadienne des patients de cannabis médicinal (MCPAC) estiment toutefois que les changements qui doivent entrer en vigueur en 2014, feront plus que doubler le prix de la marijuana par rapport au prix de la rue.
 
Il en coûtera aussi beaucoup plus cher par rapport à ce qu'il en coûte pour produire sa propre marijuana, selon la MCPAC, ce qui privera les malades du produit dont ils disent avoir besoin pour vivre sans ressentir une constante douleur.
 
«Il n'y a pas de remèdes médicaux qui permettent de vivre avec un certain niveau de confort, autre que la marijuana, a affirmé Alexander Daviau du MCPAC. En éliminant notre capacité à faire pousser notre propre drogue, ils vont fixer le prix à plus du double de celui de la rue, ce qui forcera certaines personnes à retourner s’y approvisionner. À compter de 2014 je ne serai plus en mesure de payer mes médicaments.»
 
Le directeur des communications de la ministre de la Santé Leona Aglukkuq, a déclaré que bien que le prix exact reste à déterminer, «il est logique qu'il y aura une certaine augmentation des coûts comparativement à faire pousser sa propre (marijuana), a indiqué Steve Outhouse. Mais nous voulons encore qu'ils soient en mesure d'obtenir les médicaments dont ils ont besoin».
 
Santé Canada affirme que les réformes proposées répondent aux préoccupations exprimées «par les Canadiens» sur les abus du programme de marijuana médical et de son exploitation par des éléments criminels.
 
Le ministère a tenu des consultations en ligne et en personne entre juin et novembre 2011 avec des pompiers, policiers, pharmaciens et certains clubs de compassion.
 
«Santé Canada a rencontré les intervenants et elle a rencontré les policiers. Mais elle a ignoré les patients», a ajouté M. Daviau de l’Alliance Canadienne des patients de cannabis médicinal.
 
Source:JournalDeMontreal
 
On en parle sur le forum....
9 commentaires En savoir plus… ›
Shampoings, savons et gels douche peuvent positiver un test de détection du cannabis
Par mrpolo,
L’exposition à des quantités infimes de shampoings et autres savons pour bébés, sont capables de positiver le test de détection urinaire au THC, la substance active du cannabis, révèle une étude américaine.
 
Aux Etats-Unis, ces tests sont parfois réalisés à la naissance des enfants, afin de rechercher un risque de sevrage lorsque les médecins veulent avoir confirmation que l’enfant a été exposé à une drogue au cours de la gestation, en l’occurrence le cannabis. Un test positif peut avoir des implications thérapeutiques et médico-légales potentiellement graves, en particulier si un recours est diligenté par les services sociaux.
 
L’hôpital de l’université de Caroline du Nord s’est inquiété de l’augmentation importante du nombre de ses nouveaux-nés dont les tests urinaires au cannabis revenaient positifs. Le service de biologie a donc mené une enquête afin de comprendre pourquoi un si grand nombre de tests revenaient positifs, et probablement faussement positifs puisqu’il n’y avait, a priori, pas de consommation de cannabis de la part des mamans. Ils ont donc passé en revue toutes les sources de contamination possibles, en amont et en aval du test.
 
Les scientifiques ont mis en évidence, en mélangeant de faibles quantité de produits d’hygiène corporel pour bébés (savons, shampoing…), à des échantillons urinaires négatifs au test de détection du THC, que ces tests se positivaient subitement.
 
Le coupable était identifié. Les shampooings et savons pour bébé contenaient en fait une substance faisant réagir le test urinaire de recherche du cannabis, expliquant pourquoi ces tests pouvaient être positifs sans qu’aucune consommation de cannabis n’ait eu lieu.
 
Le scénario mis en évidence par les scientifiques est donc que certains composés chimiques, présents dans les produits d’hygiène corporel, traversent la barrière cutanée, passent dans le sang des bébés, avant d’être éliminés dans les urines.
 
Leurs présences positivent le test de détection au THC. Les marques de produits pour bébé cités sont, par exemple, des produits pour bébés fabriqués par Johnson & Johnson (Bath Bedtime), Aveeno (Baby Soothing Relief Creamy Wash et Baby Wash & Shampoo) et CVS (night time baby bath). Les produits testés ont été prélevés sur le territoire américain. Cette découverte n’induit aucunement une toxicité de ces produits.
 
Les scientifiques ont finalement déterminé quels étaient les composés chimiques, présents dans ces savons et shampoings, et qui positivaient le test urinaire au THC : il s’agit du polyquarternium-11 et du cocamidopropyl bétaïne, deux produits finalement très couramment utilisés en cosmétologie :
 
Le polyquarternium-11 est un produit cosmétique utilisé pour ses propriétés antistatique et filmogène (produit un film continu sur la peau, les cheveux ou les ongles). Il n’est soumis à aucune restriction ou condition d’emploi.
 
La cocamidopropyl bétaïne encore appelé tégobétaïne, est un surfactant amphotère peu irritant. Cet agent moussant, tensioactif étagent nettoyant s’emploie dans les savons liquides, gels de douche, shampoings, colorants capillaires, bains moussants et solutions pour lentilles cornéennes. Il n’est soumis à aucune restriction ou condition d’emploi.
 
Ces deux produits sont très utilisés en cosmétologie : Selon le site internet “Le Flacon”, le cocamidopropyl bétaïne est utilisé dans des centaines de produits vendus en France : il est présent dans 90 shampoings, 90 gels douches, 15 crèmes de douche, 12 savons liquides, 10 gels nettoyant, des crèmes à raser, des dentifrices, etc…
 
 
On le retrouve dans les produits Dove, Yves Rocher, Axe, Adidas, Palmolive, Shisheido, Carrefour, Nivea, Timotei, Cadum, L’Occitane, Le petit Marseillais, Tahiti, Neutrogéna, et beaucoup d’autres. Le polyquarternium-11 est moins utilisé.
 
Il est retrouvé en France dans différentes produits pour cheveux : spray démêlant, gel coiffant, savon, lotion et cire capillaire. Les marques utilisatrices sont l’Occitane, Fragonard, Schwarzkopf, Maniatis, et L’Oréal.
 
Cette découverte est importante d’abord pour les mamans. Les auteurs citent le cas d’une mère qui avait été arrêtée suite à un test positif au THC réalisé chez son enfant. Les personnes interprétant ces tests doivent donc savoir qu’ils peuvent être faussement positifs suite à une contamination liée à des produits d’hygiène corporel :
 
 
«Nous avons mis en évidence que des savons et produits d’hygiène corporel couramment utilisés pour les soins du nouveau-né et du nourrisson sont des causes potentielles de résultats faussement positifs du dépistage de THC.
 
Ces résultats, dans cette population, peuvent conduire à une implication des services sociaux et à de fausses allégations d’abus sur enfants. Compte tenu de ces conséquences, il est important pour les laboratoires d’analyse d’être conscients de cette source potentielle de faux positifs et d’envisager une confirmation des tests avant de lancer une intervention”.
 
Mais cette découverte peut avoir d’autres implications. En effet, les produits positivant le test de recherche de THC ne sont nullement exclusifs des produits d’hygiène pour bébé. Si toutefois cette étude ne cherchait pas à le démontrer, on peut raisonnablement se demander si un adulte utilisant ces shampoings ou autre savons à base de cocamidopropyl bétaïne, n’aurait pas, lui aussi, un test faussement positif en cas de recherche de cannabis.
 
 
Le test de dépistage du cannabis, autrefois pratiqué par la police en France chez les automobilistes, était un test urinaire, dorénavant remplacé par un test salivaire. Une question demeure : Ces deux produits chimiques incriminés, qui semblent passer dans le sang, peuvent-ils pas également positiver un test urinaire au THC mené chez l’adulte? Et un test salivaire ou sanguin? Cette découverte de l’université de Caroline du Nord pourrait-elle remettre en question une utilisation judiciaire de ces tests?
 
Unexpected interference of baby wash products with a cannabinoid (THC) immunoassay.
Cotten SW, Duncan DL, Burch EA, Seashore CJ, Hammett-Stabler CA.
Clin Biochem. 2012 Jun;45(9):605-9. Epub 2012 Mar 23
 
Source: docbuzz.fr
 
On en parle sur le forum....
8 commentaires En savoir plus… ›
En Europe, l'herbe s'enracine au détriment du shit
Par mrpolo,
La culture d'herbe de cannabis est en hausse en Europe, de même que sa consommation par rapport à la résine, le plus souvent produite hors du continent, selon un rapport publié mardi.
 
La production domestique d’herbe de cannabis augmente en Europe, où cette substance gagne des parts de marché par rapport à la résine de cannabis, essentiellement importée, a indiqué l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) dans un rapport publié mardi.
 
«L’augmentation de la plantation d’herbe de cannabis à l’intérieur des frontières de l’Europe est de plus en plus lié à des dommages collatéraux comme une violence et une criminalité accrues», s’inquiète notamment l’agence siégeant à Lisbonne.
 
«La Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, la Finlande et le Royaume-Uni ont enregistré une forte hausse des niveaux de production domestique d’herbe de cannabis au cours des deux dernières décennies», a précisé l’Observatoire, rendant compte d’une évolution qui concerne «la majorité des pays qui communiquent des données depuis 2004».
 
Par conséquent, «la part de marché de l’herbe de cannabis augmente en Europe, aux dépens de celle de la résine de cannabis», conclut l’OEDT dans ce rapport signalant la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.
 
 
Face à cette «substitution des importations», la consommation de cannabis est aujourd’hui dominée par les produits à base d’herbe dans deux tiers de l’Europe. Dans dix pays (Bulgarie, République Tchèque, Grèce, Lituanie, Luxembourg, Hongrie, Pologne, Slovénie, Slovaquie et Croatie), l’herbe représente au moins 90% du cannabis consommé.
 
Par ailleurs, «le Maroc occupe toujours le premier rang en tant qu’exportateur de résine de cannabis vers l’Europe, avec pour principales voies d’entrée l’Espagne et le Portugal».
 
Selon l’Observatoire, environ 700 tonnes d’herbe et de résine de cannabis sont saisies en Europe chaque année. Plus de 78 millions d’Européens ont déjà expérimenté la drogue la plus populaire sur ce continent, et environ 9 millions de jeunes de 15 à 34 ans en ont consommé au cours du dernier mois.
 
(AFP)
 
Source: Libération
 
On en parle sur le forum....
17 commentaires En savoir plus… ›
Il se plaint au tribunal: «On m'a volé mes plants de cannabis»
Par mrpolo,
La victime est un jeune père de famille, installé dans la commune de Saint-Martial. A la barre du tribunal correctionnel, ce mardi après-midi, ce Charentais est venu se plaindre sur le mode «on m'a volé mon cannabis». L'homme de 22 ans qui s'est introduit chez lui plusieurs fois ces derniers mois et qui a comparu à l'audience lui a en effet dérobé, entre autres, 10 plants. Le volé a préféré porter plainte plutôt que de faire profil bas sur la détention de produits stupéfiants.
 
La victime, qui, finalement, s'est plus exprimé que l'accusé, a expliqué que pour récupérer son cannabis, il s'est rendu chez une amie du voleur et a défoncé la porte. Personne dans l'appartement. Il a fouillé, n'a pas trouvé la drogue mais récupéré au passage un vélo «qui sûrement avait été volé» en guise de dédommagement.
 
Lors de l'audience de ce mardi, le propriétaire des plants de cannabis, excédé par les cambriolages chez lui (outre la drogue, l'accusé lui a dérobé plusieurs divers objets) a menacé son voleur. «Je voudrais lui dire que s'il revient chez moi, je le défigure, je lui défonce la tête et je lui casse les genoux».
 
Gaëtan Melun, le voleur de cannabis et auteur de plusieurs cambriolages, multirécidiviste et déjà incarcéré pour une autre affaire, a été condamné à 6 mois de prison ferme et 12 mois de prison avec sursis mise à l'épreuve de 2 ans.
 
A la fin de l'audience, la victime a expliqué, guoguenard: «Le cannabis, c'est pour ma consommation personnelle, je ne suis pas un revendeur». Lui-même a été condamné il y a peu à un travail d'intérêt général pour détention de stupéfiants.
 
Source: La Charente Libre
 
On en parle sur le forum....
8 commentaires En savoir plus… ›
USA: Pas de différences entre marijuana et héroïne pour la chef de la DEA
Par mrpolo,
C’est en entendant ce genre de prestations que l’on se dit que l’on marche sur la tête.
 
Mercredi dernier, Michele Leonhart, responsable de la DEA, la brigade fédérale des stups aux Etats-Unis, était interrogée sur les priorités de son agence par la Commission sur le crime, le terrorisme et la sécurité intérieure de la Chambre des représentants.
 
Le représentant démocrate du Colorado, Jared Polis, adversaire de longue date de la guerre à la drogue, en a profité pour titiller quelque peu la responsable policière en lui demandant à de nombreuses reprises quels étaient les risques comparés de la marijuana et de drogues comme l’héroïne ou la métamphétamine. Réponse de l’intéressée:
 
https://www.youtube.com/watch?v=kFgrB2Wmh5s
 
 
Pour ceux qui ne comprendraient pas l’échange. Extrait:
 


“Est-ce que le crack est pire pour la santé que la marijuana?”
 
“Je.. Je crois que… que toutes les drogues illégales sont mauvaises”
 
“Est-ce que la méthamphétamine est pire pour la santé que la marijuana?”
 
“Je ne crois pas qu’aucune drogue soit bonne pour la santé…”
 
“Est-ce que l’héroïne est plus mauvaise pour la santé que la marijuana?”
 
“A nouveau, toutes les drogues illégales…”
 
“… Oui, non ou “Je ne sais pas”. Si vous ne savez pas, vous devriez vous renseigner. Vous êtes administratrice de la DEA et je vous pose une question simple: est-ce que l’héroïne est pire pour la santé que la marijuana?”
 
“Toutes les drogues illégales sont mauvaises.”
  Et ainsi de suite… Jusqu’à ce que le Représentant Polis en vienne au coeur de son argumentaire pour démontrer les vertus de la marijuana médicale, légalisée dans la Colorado.
 
On peut bien évidemment discuter le bien-fondé des positions libérales défendues par le représentant Polis, mais il est tout de même assez incroyable que, soucieuse de ne rien dire qui pourrait donner de l’eau au moulin de ses adversaires, la responsable des stups américains refuse simplement de dire que l’héroïne est plus dangereuse pour la santé que la marijuana…
 
Pour permettre à l’administratrice Leonhart de réviser ses classiques, je lui conseille donc la lecture du rapport de 1971 de l’Organisation mondiale de la Santé, ou le rapport français Rocques (membre de l’Académie des sciences) de 1998 remis à Bernard Kouchner ou encore celui du journal scientifique The Lancet qui tous ont un point commun: admettre la moindre dangerosité du cannabis comparativement aux autres drogues.
 
Autre point commun de ces classements établis par des chercheurs reconnus: ils placent tous l’alcool en tête de liste de la dangerosité, à égalité avec l’héroïne. Mais c’est un autre débat…
 
Arnaud Aubron
 
Source: Les Inrocks
On en parle sur le forum....
10 commentaires En savoir plus… ›
Une personne sur dix souffrant de fibromyalgie use de cannabis
Par mrpolo,
MONTRÉAL – Environ 10% des personnes souffrant de fibromyalgie, une maladie caractérisée par une douleur musculaire persistante, se procurent du cannabis illégalement pour se soulager, selon une étude réalisée par une rhumatologiste du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
 
Les résultats de l'étude indiquent que 13% des patients interrogés font usage de cannabinoïdes, dérivés des produits chimiques qui se trouvent dans la marijuana et qui dispersent les effets de la drogue à travers le corps, pour aider à soulager la douleur, la fatigue et l'insomnie dues à la fibromyalgie. Aussi, 10% d'entre eux ont affirmé qu'ils achetaient du cannabis illégalement pour ces mêmes raisons.
 
«La fibromyalgie affecte jusqu'à 3% de la population et est plus fréquente chez les femmes, a expliqué la Dre Mary-Ann Fitzcharles, qui est aussi professeure de médecine à l'Université McGill. Malheureusement, les traitements pharmacologiques contre la douleur causée par la fibromyalgie présentent des résultats modestes, ce qui incite certains patients à s'automédicamenter.»
 
Selon l'étude, les patients qui font usage de cannabinoïdes et de cannabis sont plus susceptibles de souffrir de troubles mentaux et consomment souvent d'autres médicaments, ce qui pourrait provoquer des interactions néfastes pour leur santé.
 
L'étude a été menée auprès de 457 patients du CUSM souffrant de fibromyalgie et a été publiée dans le journal Arthritis Care & Research.
 
 
 
 
Source:Canoe
On en parle sur le forum....
7 commentaires En savoir plus… ›
Les tests salivaires anti-cannabis débarquent à la Réunion
Par mrpolo,
Annoncés il y a deux ans comme la nouvelle arme anti-zamal, les tests salivaires se faisaient attendre depuis deux ans. Ils peuvent désormais être utilisés par les forces de l'ordre.
 
Il y a 15 jours, les gendarmes de l'escadron de la sécurité routière ont lancé leur première opération anti-zamal dans notre département. Cinq personnes ont été contrôlées positives au cannabis à Etang-Salé. Parmi les 5 fumeurs, l'un d'eux avait 16 nanogrammes par millilitres de sang (16ng/ml), le taux le plus fort de la soirée.
 
Suspension immédiate du permis de conduire
 
Pour indication, un automobiliste risque une sanction à partir du moment où il a 0,5 ng/ml de THC dans le sang. Il risque alors trois mois de suspension de permis avec effet immédiat. Au delà de 1ng/ml, la suspension du permis est de six mois.
 
De plus, les peines théoriques encourues par un fumeur de zamal au volant sont deux ans de prison, 4.500 euros d'amende et six points de retrait.
 
Selon le capitaine de l'escadron de sécurité routière, interrogé par le Quotidien, "toute personne sur laquelle pèsent des présomptions de prise de stupéfiants pourra être contrôlée au volant".
 
Les sorties de discothèques et les parkings de plage seront privilégiés pour effectuer les opérations anti-zamal.
 
Source: Zinfos974
 
On en parle sur le forum....
1 commentaire En savoir plus… ›
Cannabis: Aucune preuve que la légalisation augmente la consommation des ados
Par mrpolo,
Alors que le cannabis s'est invité au débat juste avant les élections législatives en France, beaucoup d'arguments de part et d'autres se sont fait entendre notamment le message que percevrai la jeunesse.
 
La prohibition a toujours supporté la thèse que de donner un message fort d'interdiction à tous servait dans le seul but de protéger les générations futures, et qu'une légalisation pour les adultes responsables envoyait un message permissif aux enfants.
 
Je voulais donc présenter cette nouvelle recherche, bien qu'elle doit encore être revu par la communauté scientifique, qui met à mal cet argument en étudiant des rapports officiels qui ne prouve aucunement une augmentation de la consommation chez les jeunes américains dans les états où le cannabis médicinal a été légalisé. Selon les chercheurs, si une tendance devait se dégager, ce serait plutôt l'inverse, à savoir une baisse de la consommation des adolescents.
 
En attendant la confirmation de leurs pair, voici l'article paru hier sur le site de l'Université de Denver, Colorado:
 
Alors que la consommation de marijuana chez les jeunes a augmenté depuis 2005, une analyse des données de 1993 à 2009 n'a trouvé aucune preuve pouvant lier la légalisation de la marijuana médicale à une consommation accrue du cannabis chez les élèves du secondaire - et en fait, les données montrent souvent que la consommation de marijuana des adolescents a diminué après avoir légalisé le cannabis thérapeutique.
 
"Il existe des preuves anecdotiques qui montrent que le cannabis médicinal puisse se retrouver entre des mains d'adolescents, mais il n'y a aucune preuve statistique que la légalisation (du cannabis médicinal, ndlr) augmente la probabilité d'utilisation», a déclaré Daniel Rees I., professeur d'économie à l'Université du Colorado à Denver, rapporte La science du Codex.
Rees est co-auteur de l'étude avec Benjamin Hansen, professeur assistant d'économie à l'Université de l'Oregon, et D. Mark Anderson, professeur assistant d'économie à l'Université du Montana.
 
Ils ont examiné la relation entre la légalisation du cannabis à des fins médicinales et de la consommation de marijuana, en utilisant des données représentatives au niveau national sur les élèves du secondaire de l'Enquête sur le comportement des jeunes à risque (YRBS) entre 1993-2009, une période au cours de laquelle 13 États, y compris l'Alaska, la Californie , le Colorado, Hawaii, le Maine, le Nevada, l'Oregon et l'état de Washington, ont légalisé la marijuana médicale.
 
Dix-sept Etats et le District de Columbia ont désormais légalisé le cannabis médicinal, avec des procédure de légalisation en cours dans sept autres.
 
"Ce résultat est important, étant donné que le gouvernement fédéral a récemment intensifié ses efforts visant à fermer les dispensaires de marijuana médicale», a déclaré Hansen, qui étudie les comportements à risque chez les adolescents et les adultes. "En fait, les données ont souvent montré une relation négative entre la légalisation et l'utilisation de la marijuana."
 
Gil Kerlikowske le Directeur du Bureau de la National Drug Control Policy (ONDCP) et d'autres fonctionnaires fédéraux affirment que la légalisation de la marijuana médicale a conduit à une augmentation de la consommation de marijuana chez les adolescents aux États-Unis, et ont ciblé les dispensaires d'exploitation à moins de 300m des écoles, parcs et terrains de jeux.
 
La consommation de marijuana par des élèves du secondaire (entre 16 et 18 ans) a augmenté au cours des trois dernières années, selon le rapport de 2011 "Monitoring the Future: Résultats nationaux sur la consommation de drogues des adolescents», préparé chaque année par l'Institut de recherche sociale du Michigan. Environ une personne sur 15 du secondaire fument de la marijuana [régulièrement] ou quasi-quotidiennement, selon le rapport, qui a interrogé 46.700 étudiants dans les classes de huitième, 10e et 12e, dans 400 écoles secondaires. (4ème, Seconde et Terminal en France)
 
La nouvelle étude, "La marijuana médicale et la consommation de marijuana des Ados», est actuellement un document de travail non-revu par les pairs, mis à disposition par l'Institut pour l'étude du travail (IZA), un organisme privé, institut de recherche indépendant à but non lucratif basé à Bonn, en Allemagne . IZA mène au niveau international la recherche orientée vers le marché du travail.
 
Le document disponible en ligne. (En anglais)
 
Les chercheurs ont examiné la relation entre la légalisation de la marijuana médicale et une variété de facteurs, y compris la consommation de marijuana à l'école, savoir si le répondant s'est vu proposé de la drogue sur la propriété de l'école, la consommation d'alcool, et la consommation de cocaïne.
 
Leurs résultats n'ont fourni aucune preuve que la légalisation conduit à l'augmentation de l'utilisation de la marijuana à l'école, la probabilité de se voir offrir drogue à l'école, ou l'utilisation d'autres substances.
 
En plus d'utiliser l'Enquête nationale de la jeunesse et des comportements à risque, les chercheurs ont puisé dans les données YRBS pour la période 1993 à 2009 et les données de l'Enquête longitudinale nationale sur les jeunes 1997 (NLSY97). Aucune de ces sources a fourni des preuves que la consommation de marijuana chez les adolescentes augmente avec la légalisation de la marijuana médicale.
 
Les YRBS et NLSY97 contiennent des informations sur les déclarations volontaires de consommation de marijuana. Les chercheurs ont aussi analysé le set d'information d'épisode de traitement (TEDS), contenant des informations sur les patients, à savoir si les patients reçu dans des locaux subventionné par l'état fédéral étaient testé positif au cannabis à leur admission.Les résultats suggèrent que la légalisation de la marijuana médicale n'était pas liée à la probabilité des patients âgés de 15 à 20 d'être testés positifs pour le cannabis.
 
"Nous sommes convaincus que la consommation de marijuana par des adolescents n'augmente pas quand un état légalise la marijuana médicale», a déclaré Anderson de l'État du Montana, qui étudie l'économie de la santé, des comportements à risque et la criminalité.
 
Source: Cannabis, Marijuana et plus...
 
On en parle sur le forum....
7 commentaires En savoir plus… ›
L'Uruguay propose de légaliser la distribution et la vente du cannabis
Par mrpolo,
Le gouvernement uruguayen a proposé mercredi de légaliser la production et la vente de cannabis en jugeant que le contrôle de ce marché serait moins dangereux pour la société que le développement du trafic clandestin.
 
L'Uruguay, dirigé par le président de gauche Jose Mujica, va en outre proposer que cette mesure soit étendue au niveau mondial, a déclaré le ministre de la Défense, Eleuterio Fernandez Huidobro, selon lequel une telle initiative permettrait de lutter contre la consommation de drogues dites dures.
 
Projet de loi
 
Le gouvernement va soumettre sous peu un projet de loi au Congrès dans le cadre d'un ensemble de mesures destinées à lutter contre la criminalité dans ce pays d'Amérique latine, où la consommation de cannabis est déjà autorisée.
 
«Nous voulons combattre deux phénomènes différents: le premier, c'est la consommation de drogue et le deuxième, c'est le trafic de drogue. Nous pensons que l'interdiction de certaines drogues crée davantage de problèmes au sein de la société que la drogue elle-même», a dit le ministre de la Défense au cours d'une conférence de presse.
 
«Les homicides liés aux règlements de compte sont en augmentation en Uruguay et c'est le signe évident que certains phénomènes qui n'existaient pas auparavant sont en train d'apparaître en Uruguay.» Le projet de loi vise à créer un cadre juridique pour la production et la vente de cannabis. Il n'autorisera pas la culture de la plante pour un usage personnel.
 
Ce texte est l'un des éléments d'un train de 15 mesures destinées à lutter contre la criminalité, notamment par le biais d'un renforcement des sanctions contre la corruption policière, contre le trafic de cocaïne ou encore la délinquance juvénile.
 
En France, la ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot, s'est prononcée début juin pour la dépénalisation du cannabis mais le président socialiste François Hollande a répété son opposition à une telle initiative.
 
Source: 20minutes.fr
 
Edito: Le gouvernement Uruguayen a déjà défini les textes de cette loi qui doivent maintenant être présentés devant les représentants pour un vote national. Ils n'ont pourtant pas apporté plus de précisions sur l'application de ces textes.
 
Précisons encore qu'en Uruguay, la Suisse d'Amérique Latine, 75 millions de $ chaque année sont estimés changer de mains dans le pays qui a vue 8,9% de sa population faire usage du cannabis l'an dernier, selon des estimations de sources officielles.
(Source supplémentaire Al-Jazeera)
 
Photo: une militante pour le légalisation près de Montevideo (Reuters/Andres Stapff)
On en parle sur le forum....
11 commentaires En savoir plus… ›