Sondage : Quels changements politiques pour le cannabis en France ?
Par Hellvice, dans Justice, politique,

Hell'O la communauté,
 
Je souhaite partager avec vous ce sondage mis en place et espère que vous serez nombreux à y participer !
 
N'oublions pas qu’étant les premiers concernés par d’éventuels changements, que nous devons avant tout être acteur de ce changement que nous souhaitons tous !

Alors votons en masse afin de nous faire entendre !


 
 
Cannabicalement,
 
Hell'
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plusieurs plans de cannabis decouverts dans  la prison de Saint Martin en Ré
Par mrpolo,
Saint-Martin-de-Ré (17) : des pieds de cannabis cultivés... dans la cour de la prison
 
La procureure de la République de la Rochelle confirme qu'une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie afin de déterminer dans quelles circonstances des pieds de cannabis ont poussé dans la cour de promenade du quartier Caserne, une des deux entités de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré. L'hypothèse que des prisonniers aient apporté les soins nécessaires aux plants afin de bénéficier d'une récolte de bon niveau est retenue sans que ces jardiniers attentionnés, à l'instar de ceux qui ont procédés à la plantation, soient encore identifiés.
 
Le syndicat Force ouvrière, de l'union interrégionale des syndicats pénitentiaires qui a fait écho de la culture illicite, indique que mardi, une quinzaine de pieds de cannabis de 80 centimètres de haut a été récoltée. Tout en rappelant qu'il dénonce depuis des années l'existence de ces jardins illicites, il demande "de faire raser les jardins dans les plus brefs délais".
 
 
source sud ouest
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Interview de Chakib Khyari militant rifain pour la légalisation du cannabis
Par mrpolo,
"La légalisation du cannabis est un Droit"










Pour le militant rifain des droits de l’Homme Chakib Khyari, un débat national sur la légalisation de la culture de cannabis est une urgence. Voilà pourquoi.




























« Au Maroc et même en Europe, la lutte contre le trafic de drogue est futile car il existe des moyens de détourner la vigilance des autorités ».


Après deux ans et trois mois passés en prison, Chakib Khyari fait de nouveau parler de lui. Fort de l’élan de solidarité dont il était entouré, suite à sa détention pour « transfert illégal d’argent » et « intelligence avec un pays étranger ». Sur fonds de déclarations et actions condamnant la gestion par l’Etat du dossier du trafic de drogue, le militant rifain et président de l’Association du Rif des droits de l’homme reprend du service. « Je reste fidèle à la voie que j’ai choisie, celle de combattre la prévarication et de défendre les droits de l’Homme », nous dit-il. Entretien.
 
Que devient l’Association du Rif des droits de l’Homme que vous présidiez avant votre incarcération ?

Avec mes camarades au sein de cette structure, nous avons procédé au renouvellement des structures de l’Association. Nous avons entamé depuis deux semaines la mise en place d’un plan d’action pour cette année, après avoir obtenu le récépissé final nous permettant de relancer nos activités. Nous tablons également sur la création prochaine d’un centre de soutien anti-corruption, sous la supervision de Transparency Maroc, dont nous serons l’un des partenaires. Ceci, en plus de la mise en place de programmes de formation, au profit des associations et des étudiants notamment, sur des thématiques se rapportant aux droits de l’Homme. Notre objectif est de soutenir la diffusion de la culture des droits de l’Homme dans une région qui connaît nombre de dépassements.
 
Qu’en est-il de vos positions sur la culture et le trafic du cannabis, votre autre champs de bataille ?

Je suis décidé à continuer le combat de la dénonciation de ce que cache ce dossier, avec les preuves. Et ni la prison ni une autre mesure ne m’en dissuaderont. Le trafic de drogue est un fait. Ce qui est plus dangereux, c’est ce que relèvent des rapports établis tant au Maroc qu’ailleurs, sur ces connexions qui commencent à naître entre les barons de drogue, les mafias du trafic d’armes et les groupes terroristes. La région est également de plus en plus inondée par les drogues dures que transportent les mêmes go-fast qui exportent le cannabis en Europe. Tout cela n’empêche pas bien des trafiquants d’investir l’espace politique de notre pays et nous entendons dire que de nombreux barons ont l’intention de se présenter aux prochaines élections. Or, comment peut-on concevoir une construction démocratique et la préservation de la sécurité nationale tout en fermant l’oeil sur cette situation ?
 
La lutte contre le trafic de drogue bat cependant son plein au Maroc. Quel regard portez-vous sur cela ?

Au Maroc et même en Europe, la lutte contre le trafic de drogue est futile car il existe des moyens de détourner la vigilance des autorités. La preuve la plus concrète est la récente évaluation de la politique internationale de lutte contre le trafic de drogues. Les rédacteurs du rapport ont appelé à légaliser la culture et l’exploitation du cannabis car les politiques de lutte sont un échec et ont engendré des conséquences graves sur les communautés à travers le monde. Parmi ceux qui ont contribué à la rédaction du rapport, nous retrouvons Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies, Javier Solana, Cesar Gaviria, ancien président de Colombie et bien d’autres personnalités de haut rang.
 


« Fouad Ali El Himma et Hamid Chabat ont, eux aussi, appelé à un débat sur la légalisation du cannabis ».
  Les nouveaux projets économiques qu’accueille le Nord, comme ceux de Marchica, peuvent-ils changer la dépendance des populations locales à la culture et au trafic de drogue ?

La région est connue pour être la capitale du trafic de drogue vers l’Europe, avec des centaines d’embarcations et de go-fast qui sillonnent la Méditerranée, sous le regard passif de nos autorités. D’ailleurs, en tant que président de l’association, j’avais adressé une lettre ouverte au roi, le 9 octobre 2006, l’informant sur une affaire des services de sécurité qui avaient fermé les yeux sur un gros trafic de drogue en contrepartie d’une somme d’argent. C’est après la publication de cette lettre dans la presse qu’une grande compagne a été lancée pour transformer la région et en faire un site touristique. Mais le trafic ne mourra point tant qu’un vrai plan stratégique n’est pas élaboré.
 
Plus que jamais, il est temps de soulever le débat sur la légalisation du cannabis. Où est ce que cela bloque ?

Avec des acteurs associatifs, des militants des droits de l’Homme et des universitaires, nous avons rédigé un document afin d’ouvrir un débat public sur le thème. Notre militantisme dans ce type d’actions n’est pas infondé. Nous nous basons sur la convention sur la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, précisément l’article 14. Il y a aussi l’article 24 de la Déclaration des Nations Unies concernant les droits des peuples autochtones, qui stipule que «les peuples autochtones ont le droit d’exercer leur médecine traditionnelle et à conserver leurs pratiques médicales, et en particulier la conservation des plantes médicinale ».
Après mon arrestation, certains politiciens ont eux aussi soulevé cette question de légalisation de la culture du cannabis tels que Fouad Ali El Himma, qui avait appelé à Ketama à un débat national et Hamid Chabat, qui a fait de même. Mais les politiciens en général, n’ont pas encore pris le temps nécessaire pour étudier le sujet plus profondément. Et c’est ce que je compte faire avec mes collègues : vulgariser le sujet auprès des leaders d’opinion et les décideurs politiques.
 
Autre front que vous attaquez, la défense de l’amazighité. Que pensez-vous de la récente officialisation de cette langue ?

La reconnaissance de l’amazighe en tant que langue officielle est conditionnée par des lois réglementaires qui restent à adopter. Il s’agit d’un acquis considérable que le mouvement amazigh en général salue, après des décennies de lutte et de militantisme. Mais les derniers combats sur les réformes constitutionnelles ont montré qu’il existe des lobbies puissants contre l’amazighité. Pour sa part, le mouvement amazigh continuera d’exercer une pression en vue de faire adopter ces lois réglementaires afin d’officialiser la langue amazighe et l’intégrer aux différents niveaux de notre vie politique et dans les différents secteurs, de la santé à la Jutsice en passant par les médias et l’éducation. A cela s’ajoute la libération des défenseurs de l’amazighité comme Hamid Attouch et Mustapha Ousaya.
 

 
Alae BENNANI
 

 
Source :le soir échos .com
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A propos de "drogues dures", mais où sont les "drogues molles" ?
Par mrpolo,
ne poster que sur FB ne rend pas la chose plus visible, au contraire !
 
Publié le: 29 juillet
 
 
Je viens de voir que notre ami Olivier Asteggiano vient d’entamer une procédure en déposant plainte pour "non assistance à personne en danger", dommage que ce soit seulement sur le réseau social (de la flicaille déguisée) qu’on en trouve trace... parce que sur Internet, mieux vaut rendre cette information disponible, tandis qu’ailleurs cela se perd dans le néant.
 
Donc pour la postérité, mais aussi pour que chacun puisse disposer de cette information, sans avoir à être l’ami d’untel ou le membre de telle cause ou groupe, voici la photo diffusée pour preuve du dépôt de plainte.
 

Mais à sa lecture, j’ai un autre commentaire à faire.

Drogues dures vs drogues molles


 
Ce n’est pas de la provocation, sauf à repenser le monde dans lequel les mensonges et l’hypocrisie de la politique de prohibition nous enferme. A quand les cures de désintoxication mentale ? Est-on assez intelligent pour comprendre que le distingo "drogues dures" est illusoire, voire factice sauf pour de facto considérer qu’il existe des "drogues douces ? Il n’y a pas pire message de "prévention", que de tout mélanger dans des catégories inexistantes, puisque le réel ne distingue qu’entre licite et illicite !
 
Un bémol important à mon sens pour ne pas perdre de vue que, si la drogue "dure" existe, et bien c’est d’abord l’alcool (et si il existe une drogue encore plus dure qu’on me le précise, en oubliant l’argent/fric/pognon, juste en parlant de substances modifiant les sensations physiques et mentales)... Allez pour faire plaisir aux défenseurs du cep de vigne, il y a sans doute une plante (la datura) plus dangereuse que l’alcool (qui n’est qu’un sous-produit de décomposition organique).
 
En tout cas, la morphine est celle qui sauve des vies quand la douleur est trop intense, mais qui rend très vite dépendant et dont le dosage doit être précis parce qu’il peut être létale (par overdose comme pour l’alcool !).
 
Alors oublions cette distinction sans fondement réel (un mensonge de plus véhiculé par la prohibition pour nous diviser)... ou alors considérons que les drogues "dures" ne sont que des drogues licites (alcool, tabac, jeux), et que pour les drogues illicites, il peut y avoir des usages "doux" et "durs" de substances psychotropes classées comme stupéfiants.
 
Par Farid
 
Source: CSF
 
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A Maastricht, on deale du cannabis jusque dans les centres commerciaux
Par mrpolo,
(De Maastricht) Les Pays-Bas, référence mondiale de tolérance à l’égard du cannabis, se sont transformés en trois mois à peine en laboratoire de ce qu’il ne faut pas faire en matière de politique de drogue : prohiber brutalement. Le basculement d’une vente limitée et contrôlée vers une vente sauvage, illégale, échappant à tout contrôle, est spectaculaire à Maastricht.
 
Depuis l’introduction du « wietpas » (passeport herbe) dans le sud des Pays-Bas, qui restreint la vente de cannabis aux résidents hollandais dûment enregistrés, le commerce de l’herbe s’est déplacé, à Maastricht, des coffee shops vers la rue à une vitesse sidérante. Il suffit d’arpenter le quartier des quais pour se faire aborder tous les 20 m par des vendeurs étonnamment peu discrets.
 
Axel est l’un de ces innombrables petits vendeurs qui profitent de cette prohibition nouveau genre. La trentaine, portant chemise et pantalon au pli impeccable, il fait l’effet d’un vendeur d’autos, mais il a choisi le commerce du cannabis, où d’intéressants débouchés s’offrent à lui dans le coin.
 
On estime à 2,5 à 3 millions le nombre des clients annuels des coffee shops maastrichtois avant l’instauration du wietpas, dont la moitié venaient de l’étranger. D’après le cabinet du maire, seulement… 1 500 wietpas ont été distribués à Maastricht depuis le 1er mai. Car même les Hollandais ont déserté les coffee shops, par réticence de se faire enregistrer afin d’obtenir leur wietpas.
 
Forcément, ça fait beaucoup de frustrés. Et donc un marché à prendre. Axel démarche les passants dans la rue, puis les emmène dans le parking de la plus grande galerie commerciale de Maastricht, Mosae Forum, où il vend directement dans sa petite auto au vu et au su de tout le monde.
 
L’amateurisme d’Axel est plutôt atypique dans le business à Maastricht. Sur les quais, les vendeurs opèrent par bandes de deux ou trois, avec une division du travail plus élaborée et plus visible encore.
 
 
Mais que fait la police ?
Une enquête de la Fondation Epicurus sur les conséquences de la wietpas, menée avec l’université de Tilburg, a conclu à une capacité policière insuffisante pour faire face au problème. D’après les chiffres officiels, la police ne chôme pas.
 
Vingt-quatre policiers supplémentaires ont été affectés à la province de Limbourg, la plus touchée, pour la lutte contre la vente illégale de cannabis. En deux mois d’existence de la wietpas, entre mai et début juillet, 386 arrestations avaient eu lieu. Une procédure rapide permet d’interdire de séjour les fautifs, mais cette interdiction est fortement limitée dans le temps et géographiquement.
 
Des amendes administratives sont infligées, mais devant leur inefficacité, la police renvoie de plus en plus volontiers les personnes appréhendées vers la justice, qui peut prononcer des amendes plus lourdes. Cependant, les quantités saisies sur les personnes appréhendées sont tellement minimes, quelques grammes au maximum, qu’aucune peine réellement intimidante, comme la prison, ne peut être prononcée.
 
Le nombre de plaintes liées à la drogue rapportées par des citoyens a explosé, passant de 160 en moyenne par mois à plus de 600. Le sentiment d’insécurité a grimpé en flèche, comme en témoigne cette vendeuse dans une boutique du centre :
 


« Je suis garée sur un parking périphérique et quand je rejoins ma voiture le soir, seule et à pied, que je me fais accoster à chaque coin de rue, je ne suis pas rassurée. »
 
Devant sa boutique, elle a assisté à l’arrestation d’un jeune à scooter par une vingtaine de policiers : « Avant, on n’aurait jamais vu ça à Maastricht. »
 
 
Optimisme politique
Et le politique là-dedans ? Le gouvernement de droite au pouvoir depuis 2010 et démissionnaire depuis le mois d’avril projette d’étendre le wietpas à tous les Pays-Bas dès le 1er janvier 2013 : la loi est votée.
 
Des élections en septembre pourraient amener une autre coalition au pouvoir et remettre le dispositif en cause. Des voix réclament une évaluation urgente de l’introduction du wietpas dans les provinces du Sud, les Verts étant en pointe sur ce dossier. Au niveau local, le conseil municipal de Maastricht s’était opposé à la limitation géographique du wietpas, mais il était favorable à son principe.
 
Pour le porte-parole du maire Onno Hoes (libéral, comme le Premier ministre), le wietpas est même un succès :
 


« Il y a beaucoup moins de touristes de la drogue à Maastricht. Comme il n’y a plus de demande, les vendeurs vont finir par partir. »
 
Admirable optimisme ? Aveuglement coupable ? Tous les indicateurs, à commencer par la simple observation du terrain, contredisent le credo d’Onno Hoes.
 
 
 
par Diederick Legrain Journaliste
Photo: Un panneau en français avertit les touristes de la nouvelle législation sur la drogue à Maastricht, le 27 avril 2012 (MARCEL VAN HOORN/ANP/AFP)
 
Source : Rue89
 
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Aux Pays-bas, une "campagne cannabis" pour les législatives
Par mrpolo,
Aux Pays-Bas, les adversaires d'une nouvelle loi restreignant la vente de haschisch à des étrangers ont lancé, samedi 18 août à Maastricht, une "campagne cannabis" en vue des prochaines législatives anticipées de 12 septembre.
Lire : Les Pays-Bas voteront le 12 septembre après la démission du gouvernement libéral de Mark Rutte
 
Une caravane, emmenée par un vieux car scolaire américain peint en argent, doit traverser le pays dans les prochaines semaines "pour convaincre les gens" de voter pour "des partis favorables au cannabis", a expliqué Marc Josemans, l'un des organisateurs qui finance la campagne avec 140 autres propriétaires de coffee-shops, réunis
 
L'objectif est d'appeler les électeurs hollandais à voter pour les partis pro-marijuana et à "voter de manière positive", contre la loi entrée en vigueur le 1er mai sur la "carte cannabis".
 
Lire : Pays-Bas : La bataille des coffee-shops
 
Le texte vise à endiguer les embouteillages, le tapage nocturne et la prolifération des vendeurs de drogue, provoqués par l'afflux de millions d'étrangers qui viennent acheter légalement du haschisch dans les coffee shops des Pays-bas.
 
Concernant dans un premier temps environ 80 des 670 coffee-shops néerlandais, cette nouvelle législation s'est étendue le 1er mai à 590 coffee-shops début 2013. Elle vise à transformer ces établissements en des "clubs fermés" comptant au maximum 2000 membres domiciliés aux Pays-Bas et âgés de plus de 18 ans.
 
Des partis de l'opposition hollandaise de gauche, dont le Parti du travail (PvdA), le Parti socialiste (SP) et le Parti pour les animaux (PvdD), se sont prononcés contre la nouvelle loi. Le député SP Harry van Bommel a déclaré que son parti ferait tout pour faire annuler la "carte cannabis". Quant au PvdA, il propose sur son site internet que les coffee-shops soient remplacés par des "cannabis shops", où la vente de marijuana serait légale mais contrôlée strictement.
 
Source: Le Monde.fr avec AFP
 
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Espagne: La légalisation du cannabis entraînerait la création de 38.000 postes
Par mrpolo,
Si la consommation de cannabis était légale en Espagne, elle apporterait 117 millions d'euros à l'État et entraînerait la création de 38.000 postes de travail, selon les Associations cannabiques d'auto-consommation.
Selon les associations, 2% des personnes âgées entre 15 et 64 ans consomment du cannabis chaque jour, déboursant une moyenne de 100 euros par mois, alors que 7,6% de la population sont des consommateurs occasionnels, déboursant une moyenne de 13 euros par mois, selon un rapport des Associations cannabiques.
 
Autrement dit, les consommateurs de cannabis déboursent chaque année 1,16 milliard d'euros, selon ce rapport.
 
Le gros de l'argent utilisé pour acheter du cannabis fait partie de l'économie noire et termine très souvent entre les mains des mafias des narcotrafiquants, selon les auteurs de l'étude.
 
Par contre, si l'on créait une "TVA du cannabis" ou si tout le cannabis était acheté exclusivement à travers les associations de consommateurs - où le cannabis est vendu avec une TVA à 18% -, l'Etat obtiendrait 177 millions d'euros, selon le rapport.
 
 
En plus, la légalisation du cannabis en Espagne pourrait entraîner la création de plus de 38.000 postes de travail, des postes de travail qui apporteraient 400 millions d'euros supplémentaires à l'Etat (Sécurité Sociale, impôts).
 
Source: eitb.com
 
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Le cannabis contre l’obésité
Par mrpolo,
Des chercheurs ont découvert deux cannabinoïdes qui peuvent augmenter la quantité d’énergie consommée par l’organisme.
Bien que le cannabis soit mieux connu pour provoquer une sensation de faim, une « fringale », chez ceux qui en fument, des scientifiques ont découvert qu’il peut aussi avoir un effet coupe-faim, après en avoir examiné deux composés appelés tétrahydrocannabivarine (THCV) et cannabidiol (CBD).
 
« Les résultats sur des modèles animaux ont été très encourageants. Nous nous intéressons à la façon dont ces composants influencent la diffusion et l’utilisation des graisses dans l’organisme pour traiter les maladies métaboliques », explique le docteur Steph Wright, directeur du pôle recherche et développement de GW pharmaceuticals.
 
Des tests sur des souris ont montré que les composés stimulent le métabolisme des animaux, entraînant une baisse des taux de graisse dans leur foie et réduisant leur cholestérol sanguin. On a aussi constaté que le THCV augmentait la réceptivité des animaux à l’insuline tout en protégeant aussi les cellules qui produisent de l’insuline, leur permettant de fonctionner mieux et plus longtemps. Cela a fait naître l’espoir d’être en mesure de développer ces composés pour mettre au point des traitements contre les maladies en rapport avec l’obésité et le diabète de type 2.
 
GW Pharmaceuticals va maintenant lancer la phase de test IIa et étudie déjà divers médicaments à base de marijuana pour le traitement de la sclérose en plaques, de l’épilepsie, des douleurs liées au cancer et d’autres affections.
Selon le professeur Mike Cawthorne, directeur de la recherche sur le métabolisme à l’Université de Buckingham, qui a mené ces études sur les animaux : « Globalement, il semble que ces molécules augmentent la dépense en énergie au sein des cellules de l’organisme en augmentant le métabolisme. »
 
Le Royaume Uni est le second pays au monde qui compte le plus grand nombre d’obèses après les États-Unis, où 35,7 % des adultes sont qualifiés d’obèses ; un pourcentage significatif d’enfants a été également diagnostiqué comme étant obèses. Avec la prédominance des grands groupes de fast-food, l’obésité devient également une question de plus en plus problématique dans les pays en développement.
 
« Ces découvertes sont extrêmement importantes, particulièrement quand il s’agit de comparer la marijuana et l’alcool », indique Rob Kampia, directeur exécutif du Marijuana Policy Project (Projet pour une politique de la marijuana) à Washington, D.C. en réaction à ces constatations. « La marijuana est évidemment plus sûre que l’alcool, mais je comprends maintenant pourquoi j’ai pris plus de 10 kilos quand j’ai arrêté de consommer de la marijuana mais continué à boire de l’alcool, en plus du fait que l’alcool contient des calories alors que la marijuana n’en contient pas.
 
C’est fantastique de découvrir que la structure moléculaire de la marijuana peut réellement combattre l’obésité et les maladies qui s’y rapportent, mais il y a aussi de quoi se mettre en colère quand on pense aux attaques permanentes de l’administration Obama contre la marijuana médicinale. Si la Première Dame se soucie vraiment de l’obésité en Amérique, elle devrait dire à son mari d’arrêter de se mêler des lois des états et de la recherche sur la marijuana médicinale. Après tout, les maladies cardiaques, les attaques et le diabète tuent chaque année des centaines de milliers de gens dans ce pays. La marijuana n’en cause pas un seul. »
 
Par Richard Gray
 
Source: SensiSeeds Blog
Article original: The Telegraph
 
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Le sexagénaire cultivait du cannabis pour en faire des gâteaux
Par mrpolo,
Soultz en Alsace:
 
À quelques jours près, il aurait fêté ses 60 ans avec un casier vierge. C’était compter sans l’intervention des gendarmes, mardi, qui ont découvert les 35 plants de cannabis cultivés dans sa serre de 20 m². Trente-cinq ? « Je pensais en avoir planté 40 ! », s’étonne l’habitant de Soultz, jugé hier en comparution immédiate.
 
L’homme ne fait pas davantage de difficultés pour reconnaître une consommation de 10 grammes par jour. Le président Jean-Paul Gérard résume ses déclarations : « Son vieux rêve, c’est de voir la culture du cannabis légalisée ». « J’avais voté Eva Joly en ce sens », acquiesce le prévenu.
 
Fumeur depuis quarante ans, l’homme, en proie à quelques ennuis de santé, s’est surtout spécialisé dans la pâtisserie. Ses décoctions d’herbe mélangées à du beurre donneraient des gâteaux aux vertus thérapeutiques. « Ça vous permettrait de lutter contre l’hypertension artérielle… C’est une sorte de médicament, pour vous ? L’autorisation de mise sur le marché risque d’être délicate… », prévient le président avec ironie.
 
Gueorgui Varbanov, le substitut du procureur, requiert huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve : « Après une consommation de 40 ans, le message doit passer immédiatement… », insiste le magistrat. « Il ne fait de mal à personne », lui oppose M e Ehrlacher, pour la défense, en réclamant une sanction « douce ».
 
Le tribunal se prononcera pour une peine de trois mois de prison, assortie d’un sursis simple.
 
Source: Dernières Nouvelles d'Alsace
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Too High to Fail : une enquête sur l'industrie du cannabis légal aux USA
Par mrpolo,
Le journaliste d’investigation Doug Fine, auteur d’un livre-enquête sur le cannabis aux Etats-Unis intitulé Too High to Fail, a expliqué au site boingboing pourquoi le pays était mur pour légaliser la marijuana et profiter de cette nouvelle économie verte qui lui tend les bras.
 
Si le débat autour de la dépénalisation et la légalisation du cannabis n’a pas beaucoup avancé en France malgré l’élection de François Hollande, les Etats-Unis semble de plus en plus prêts à franchir le pas, d’après l’enquête publiée par Doug Fine,
 
Too High to Fail. Le titre est un clin d’œil au fameux "Too Big to Fail" dont on affuble des grandes entreprises qui ont connu des difficultés depuis le début de la crise. Too High to Fail part lui du principe qu’il n’y a pas d’autres d’issue que de légaliser la marijuana, drogue trop consommée et offrant trop de perspectives économiques pour qu’on continue à la maintenir dans un système de prohibition dont l’échec n’est plus à démontrer.
 
Dans une série de témoignages, Doug Fine présente différents aspects de la plante au fil d’une saison à Mendocino County, en Californie, un comté de moins de 90 000 habitants où le cannabis représente 80% de l’économie locale avec une recette annuelle allant jusqu’à 6 milliards de dollars. Là-bas, il a rencontré toutes sortes de gens : le patient qui se soigne à la beuh, le cultivateur, le juriste, les experts des médias, le sheriff "cannabis friendly".
 
Oui, il faut légaliser !
 
D’après Doug Fine, les Américains veulent en finir avec cette histoire du cannabis. Un sentiment qu’il a rencontré dans les coins les plus reculés des Etats-Unis."La révélation probablement la plus surprenante pour moi après une année passée sur le front de la guerre contre la drogue c’est comment l’Amérique du milieu est pour qu’on fasse la paix avec la drogue – surtout au sujet de la légalisation du cannabis", explique Fine à boingboing. "Un collectif que j’ai étudié, à Orange County (ouais, le terrain de prédilection de Nixon), était composé majoritairement de seniors. Pour ces gens le cannabis n’était pas politique.
 
C’était un médicament qui fonctionnait contre l’arthrite, le glaucome, la stimulation de l’appétit.
Selon un récent sondage 56% des Américains sont pour qu’on régule le cannabis de la même manière que l’alcool, contre 49% un an plus tôt. Donc on pourrait se rapprocher d’un point de basculement proche de celui qui a mis fin à la prohibition de l’alcool. Et ça m’a surpris."Si une légalisation entraînait certainement une importante perte financière pour le crime organisé (70% de ses revenus), les cultivateurs de cannabis redoutent l’arrivée des grosses entreprises sur le marché.
 
Le grand gagnant serait l’Etat qui pourrait prélever une taxe importante. Et mieux : le cannabis profiterait aussi aux citoyens américains dans la vie de tous les jours. A défaut de le fumer, ils pourraient s’en servir comme biocarburant pour rouler. La plante serait une alternative au pétrole, si elle n’était pas hors la loi.
 
Source: Première.fr
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=W-i79S13YPA 
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