Julian Stobbs, la moitié du "couple Dagga" qui a mené une bataille de cinq ans devant les tribunaux pour la légalisation du cannabis, a été tué dans un vol près de Lanseria à Johannesburg.
Stobbs et Myrtle Clarke exploitaient un club privé et une salle de musique sur la propriété. Le vol à main armée a eu lieu aux premières heures de vendredi matin.
"Les attaquants sont entrés dans la chambre du couple et ont tué par balles Jules Stobbs. Il a été blessé mortellement. Myrtle était indemne et les attaquants sont partis avec deux téléphones portables et deux ordinateurs portables", a déclaré l'organisation à but non lucratif Fields of Green For All, où ils occupaient des postes de responsables.
"La communauté du cannabis pleure le décès de notre héros. La famille demande au public de respecter sa vie privée et de laisser de la place à Myrtle et à la famille pendant cette période difficile. Merci pour l'effusion d'amour que nous avons déjà reçue", indique le communiqué.
Le directeur de la sécurité communautaire à AfriForum, Ian Cameron, a confirmé que Stobbs avait été abattu lors d'un vol dans leur petite exploitation à Sunrella.
«Ils ont tout volé dans la maison, sont revenus et sont entrés dans la chambre à coucher et ont abattu le mari.»
Cameron a déclaré qu'ils avaient également volé les téléphones portables du couple.
Le porte-parole de la police, le capitaine Kay Makhubele, n'a pas pu immédiatement commenter la question.
Les hommages et les condoléances sont partagés sur les réseaux sociaux par leurs amis.
Rastafarian Gareth Prince, qui a mené la lutte pour la légalisation de la marijuana en Afrique du Sud pendant 21 ans, a déclaré à TimesLIVE qu'il avait été très choqué par la mort de Stobbs.
«C'était un guerrier intrépide, quelqu'un qui n'avait pas peur d'exprimer ses pensées et de défendre ce en quoi il croyait. C'était un grand guerrier pour la liberté du dagga. Sa mémoire durera aussi longtemps que nous nous souviendrons du cannabis. "
Prince a déclaré qu'ils n'étaient pas en mesure de joindre vendredi son partenaire de toujours, Myrtle Clarke.
"C'est une grande perte et on peut comprendre qu'elle est très désemparée, alors nous allons lui permettre de pleurer et d'attendre qu'elle fasse une déclaration."
Stobbs et Clarke ont été arrêtés en 2010 à leur domicile pour possession et trafic de drogue.
"Nous étions tellement indignés par notre traitement aux mains de la police que nous avons poursuivi sept départements gouvernementaux pour avoir promulgué des lois illégales", avait-elle déclaré précédemment.
Depuis la Haute Cour de Pretoria en 2013, leur bataille juridique s'est poursuivie jusqu'à la décision de la Cour constitutionnelle en septembre 2018 qui a décriminalisé l'utilisation, la culture et la possession de dagga en privé et pour la consommation personnelle. Le tribunal, qui a précisé le montant autorisé pour un usage personnel, a donné au Parlement deux ans pour mettre à jour la législation afin de refléter son verdict.
Le couple a ensuite rejoint d'autres militants sociaux du mouvement Fields of Green For All, pour faire face aux obstacles à la réglementation légale du cannabis en Afrique du Sud, y compris ceux arrêtés pour son utilisation, sa culture et son commerce.
Source: https://www.timeslive.co.za/news/south-africa/2020-07-03-dagga-activist-julian-stobbs-fatally-shot-in-armed-robbery/?fbclid=IwAR3p-ALw_ptVg6Fx_chmOL_da-j7Axqls1JYy1VcLx1AvsrsBBnrvtgG1UM
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Aux États-Unis, le secteur de la marijuana a connu une forte reprise le mois passé. Y prédominent des exploitants présents dans plusieurs États américains (les «EPPE»), c’est-à-dire des entreprises intégrées verticalement qui cultivent la marijuana, possèdent des dispensaires et assurent la vente au détail dans plusieurs États américains.
Si l’on en juge par le FNB Horizons Indice marijuana États-Unis («HMUS»), le seul ETF sur indice au monde exclusivement ciblé sur l’industrie américaine de la marijuana, le secteur a progressé de plus de 40% pour la période de 30 jours jusqu’au 22 mai 2020. En revanche, le FNB Horizons Indice marijuana sciences de la vie («HMMJ»), plus prisé des investisseurs, a stagné sur la même période. Pourquoi une telle disparité? Pour commencer, malgré l’absence de légalisation au niveau fédéral américain, Arcview Market Research et BDS Analytics prévoient que les États-Unis deviendront le plus gros marché du cannabis au monde d’ici 2024.
Toujours selon ces deux sociétés, les ventes de cannabis sur le marché américain ont atteint près de 12,2 milliards de dollars US en 2019, soit environ dix fois plus que celles réalisées au Canada. À ce chiffre devraient s’ajouter cette année des rentrées annuelles de l’ordre de 700 millions de dollars, générées par les derniers grands arrivants sur le marché du cannabis récréatif, comme l’Illinois et le Michigan. Ces États se joignent aux autres grands marchés tels que la Californie, le Colorado, le Nevada et le Washington, qui forment les principaux pôles de ventes de cannabis récréatif.
Selon Arcview Market Research et BDS Analytics, les plus grands EPPE cotés en bourse voient tous leurs chiffres d’affaires augmenter de plus de 10 % par trimestre.
Malgré cette croissance exponentielle, ces actions continuent de s’échanger avec une décote en termes relatifs par rapport aux nombreux producteurs autorisés (les «PA»), ou aux sociétés canadiennes ou d’autres pays où la production de cannabis est légale sur le plan fédéral. Cette situation s’explique tout simplement par le fait que le statut juridique de ces entreprises reste contesté du fait de l’absence de légalisation au niveau fédéral et que l’accès au financement à grande échelle, tant par l’emprunt que par les capitaux propres, est difficile dans ce contexte.
Dans certains cas, ces contraintes limitent le potentiel d’expansion de ces sociétés, qui finissent par stagner.
Toutefois, la crise du COVID-19 met peut-être en évidence que le secteur américain du cannabis n’a pas besoin d’une légalisation au niveau fédéral pour prospérer. De fait, bon nombre des principaux titres constituant le HMUS ont affiché une croissance de leur chiffre d’affaires, ce qui semble attirer les investisseurs.
Le graphique ci-dessous, tiré du Marijuana Business Daily, indique que dans les États américains dont les ventes de cannabis ne dépendent pas du tourisme, les ventes ont continué de grimper pendant que les restrictions liées au COVID-19 avaient cours. À noter que les destinations touristiques telles que le Nevada (Las Vegas) et le Colorado constituent un indicateur très étudié par les fournisseurs de données sur les ventes de cannabis. Toutefois, il serait prématuré d’affirmer que le commerce du cannabis est «imperméable à la récession». L’augmentation des ventes dans ce secteur dans un contexte où la plupart des ventes au détail ont fléchi a beaucoup surpris.
Ventes de cannabis destiné aux adultes par mois et par marché en 2020
Source : Marijuana Business Daily, 5 mai 2020.
En avril, les valorisations des EPPE américains se sont envolées, et les plus grands d’entre eux, tels que Curaleaf, Cresco, Harvest Health et Trulieve, ont été nombreux à générer des rendements de plus de 10%. Quand l’on observe le chiffre d’affaires annuel d’une société comme Curaleaf au Massachusetts, par exemple, on constate qu’il a presque triplé en un an, passant de 77,1 millions de dollars US en mars 2019 à 221 millions de dollars US pour la même période. Ces chiffres dépassent ceux de plusieurs PA canadiens de plus grande taille.
À titre de comparaison, le chiffre d’affaires annuel du Canadien Canopy Growth (Ontario), s’élevait à 226 millions de dollars canadiens. Selon Bloomberg, la capitalisation boursière de Curaleaf avoisinait les 3,2 milliards de dollars US le 13 mai 2020 (celle d’US Canopy étant de 5 milliards de dollars US).
Source : Bloomberg, 22 mai 2020. * C’est-à-dire le 17 avril 2019
Les taux de rendement indiqués dans le tableau correspondent à des rendements globaux composés annuels historiques, qui tiennent compte des changements de valeur unitaire et du réinvestissement de l’ensemble des dividendes ou des distributions. Ils n’intègrent pas les frais qui auraient réduit les rendements, tels que les frais d’acquisition, de rachat ou de distribution, les frais optionnels, ni les impôts à payer par tout porteur de titres. Ils ne sont pas destinés à refléter les rendements ultérieurs et ne sont pas non plus garantis: leurs valeurs fluctuent souvent et les rendements passés peuvent ne pas se répéter.
L’élan est-il tenable?
Si l’on compare le chiffre d’affaires généré par les EPPE à celui des PA, on dirait qu’il y a un écart.
Malgré leur présence internationale, les PA canadiens tirent leur principale source de revenus du marché canadien. La construction d’un réseau de vente au détail au Canada a été difficile; en effet, le plus grand marché du pays, la province de l’Ontario, a mis du temps pour déployer des points de vente indépendants tels que des commerces non tenus par les producteurs. Non seulement ceci a engendré des problèmes d’offre et de demande, mais qui plus est, ceci a tout simplement empêché les PA canadiens de faire leur entrée sur le marché du détail canadien comme beaucoup l’avaient prévu à l’aube de la légalisation en octobre 2018.
Par contre, les PA canadiens ont réussi à faire leur entrée sur les grands marchés boursiers tels que la Bourse de Toronto, la Bourse de New York et le NASDAQ. Et ceci leur a permis par défaut d’être bien plus accessibles aux investisseurs en Amérique du Nord, en particulier, par l’intermédiaire des courtiers en ligne. Les EPPE américains, bien qu’établis aux États-Unis, sont principalement cotés sur les bourses canadiennes telles que la Bourse des valeurs canadiennes et la Bourse NEO, auxquelles les investisseurs américains ont plus difficilement accès même si certains d’entre eux négocient ces valeurs sur le marché de gré à gré (marché OTC).
Il se pourrait que l’envolée récente soit surtout due aux investisseurs individuels canadiens et aux investisseurs du marché OTC qui injectent de nouveaux capitaux dans le secteur américain du marché mondial du cannabis. Certaines ouvertures pourraient aussi voir le jour si l’on mise sur le potentiel que ces valeurs réaliseraient en élargissant leur communauté d’investisseurs au cours des 12 à 18 mois à venir.
Entretemps, le HMUS est le seul ETF qui s’intéresse à ce secteur et offre des placements diversifiés dans toutes ces valeurs. Comme partout, le secteur américain fera des gagnants et des perdants, mais au fur et à mesure que le HMUS poursuivra sa croissance globale, il aura le potentiel de retirer une croissance significative de ce développement.
Source : Bloomberg, 22 mai 2020 * C’est-à-dire le 17 avril 2019
Informations et contact
Pour toute information sur les stratégies citées : info@horizonsetfs.com
Le représentant en Suisse est Oligo Swiss Fund Services SA
La Thaïlande a une longue et solide histoire avec le cannabis, de la médecine traditionnelle aux marchés noirs de grande qualité.
La marijuana était légale jusque dans les années 1930 et largement utilisée dans la médecine traditionnelle thaïlandaise.
Malheureusement, en raison de la pression internationale, la Thaïlande a entamé un processus d'interdiction des drogues et a introduit certaines de ses premières lois anti-drogue.
Aujourd'hui, près de 90 ans plus tard, le cannabis est à nouveau légale en Thaïlande, mais uniquement à des fins médicales.
En 2019, la loi thaïlandaise sur les stupéfiants a été modifiée pour permettre l'utilisation du cannabis à des fins médicales et de recherche.
Cette étape a fait de la Thaïlande l'acteur clé de la région, en ce qui concerne la marijuana, alors que d'autres pays voisins ont commencé à légiférer.
Dans cet article, nous traiterons de la légalisation de la marijuana en Thaïlande, des lois et des directives à partir de 2020.
Légalisation de la marijuana en Thaïlande
Les lois sur le cannabis évoluent dans le monde entier, de plus en plus de pays légalisant l'herbe.
La Thaïlande, pays traditionnellement lié au cannabis, a décidé de suivre le mouvement et de rendre la marijuana à nouveau légale.
Malgré le lien profond qui unit la médecine traditionnelle thaïlandaise au cannabis, le gouvernement vient de reconnaître les bienfaits médicaux de la mauvaise herbe.
Ils ont ainsi légalisé l'usage médical de la marijuana, permettant aux citoyens de demander des traitements au cannabis.
En outre, ils ont également autorisé l'utilisation du cannabis à des fins de recherche, ainsi que la culture et la transformation de la plante.
Malheureusement, l'industrie du cannabis en Thaïlande ne dispose toujours pas de spécifications réglementaires, bien que beaucoup soient en cours de définition au moment où nous écrivons cet article.
La marijuana est-elle vraiment légale en Thaïlande ?
Bien que la légalisation ait stimulé l'utilisation récréative du cannabis, cette utilisation est considérée comme illégale.
La possession et l'utilisation de l'herbe ne sont autorisées que si vous disposez de la licence appropriée ou d'une ordonnance médicale.
Pour l'instant, seuls quelques secteurs gouvernementaux ont accès à la plante, ainsi que des patients, des agriculteurs et d'autres personnes ayant obtenu une autorisation officielle.
L'utilisation à des fins récréatives et la possession sans licence peuvent entraîner une peine d'emprisonnement et d'autres sanctions sévères.
Depuis que le cannabis est devenu légal pour un usage médical, le nombre d'utilisateurs illégaux à des fins récréatives a grimpé en flèche, en raison de l'accès plus facile à la plante.
"Les produits médicinaux à base de cannabis, bien qu'ils ne soient officiellement disponibles que sous forme de brevets prescrits, sont devenus facilement accessibles à tous, y compris aux adolescents", a noté Jony Hardy de MedSignals.
L'offre et la demande de cannabis en Thaïlande
Si nous négligeons l'usage récréatif et que nous nous concentrons uniquement sur les aspects médicaux, les choses ne sont pas aussi brillantes qu'elles le paraissent.
Trois mois seulement avant que le cannabis ne devienne officiellement légal, plus de 30 000 personnes ont demandé une thérapie au cannabis.
Et plus d'un million de patients présentent les affections les plus graves, mais traitables.
Malheureusement, le manque de spécifications réglementaires a conduit à une mauvaise formation des infrastructures d'approvisionnement appropriées, et avec une forte demande, la Thaïlande est confrontée à une pénurie de cannabis.
Seuls 18 permis de culture ont été délivrés jusqu'en février 2020, en raison des réglementations quelque peu sévères du gouvernement.
Cependant, le gouvernement thaïlandais a déjà rédigé des amendements aux lois et règlements actuels, tentant de promouvoir la marijuana comme culture économique.
Ces amendements comportent deux points principaux, le premier permettant aux patients disposant d'un certificat pour usage médical de cultiver eux-mêmes leur cannabis médical à domicile.
Cela aiderait également le gouvernement à lutter contre les problèmes d'approvisionnement en permettant aux citoyens thaïlandais de cultiver jusqu'à 6 plans par ménage.
Cependant, chaque producteur devra s'enregistrer et obtenir un permis du gouvernement et ne cultiver que des souches approuvées par le gouvernement.
L'autre point clé serait de permettre aux agriculteurs de cultiver la marijuana comme matière première pour le cannabis médical dans le cadre d'un système d'agriculture contractuelle strictement contrôlé.
Chaque agriculteur demandant un permis devrait fournir un contrat signé avec l'hôpital ou un médecin agréé auquel il vendrait ses produits.
Le gouvernement rachèterait également leur récolte, au prix actuel estimé de 1 000 dollars (environs 889 euros) la livre (1 livre = 453 grammes), soit 2 200 dollars le kilo.
La culture domestique résoudrait efficacement le problème de l'approvisionnement, faisant de la Thaïlande le plus grand fabricant de marijuana à usage médical en Asie du Sud-Est.
Grâce à la forte demande de cannabis dans la médecine traditionnelle thaïlandaise et le tourisme médical et de bien-être, les revenus du marché pharmaceutique généreraient 311 millions de dollars supplémentaires.
Importation, exportation de cannabis et tourisme
La Thaïlande est le troisième pays le plus visité au monde en ce qui concerne le tourisme médical et de bien-être.
Et avec la légalisation nouvellement instaurée du cannabis médical, la volonté de promouvoir le tourisme du cannabis médical est devenue évidente.
Cela pourrait être la principale cause de modifications des lois et des règlements qui assouplissent les règles et permettent la croissance.
Cependant, les opportunités commerciales les plus immédiates du pays se trouvent dans le tourisme de bien-être.
La légalisation permettrait aux centres de bien-être en Thaïlande de cultiver et de traiter le cannabis, et d'offrir des traitements cosmétiques et de bien-être à base de cannabinol, ce qui encouragerait davantage les investissements nationaux et étrangers.
Pour l'instant, le gouvernement thaïlandais est prudent lorsqu'il délivre des licences et des permis au secteur privé, en s'assurant qu'ils profitent au public thaïlandais.
En d'autres termes, le secteur privé doit être de nationalité thaïlandaise et avoir un lieu de résidence en Thaïlande, s'il s'agit d'une personne.
S'il s'agit d'une personne morale, elle doit être enregistrée en Thaïlande, les deux tiers de ses directeurs, partenaires et actionnaires étant des ressortissants thaïlandais.
L'importation et l'exportation de produits à base de cannabis ne sont actuellement pas autorisées, à quelques exceptions près.
Les cultivateurs agréés par le gouvernement peuvent importer des graines de cannabis des Pays-Bas, et les touristes peuvent importer leur propre réserve de cannabis à des fins médicales.
Les touristes suivant une thérapie au cannabis doivent demander une autorisation d'importation, en fournissant leur prescription médicale.
La Thaïlande n'exporte pas de produits liés à l'herbe ou au cannabis à l'heure actuelle, en raison de la pénurie actuelle de l'offre.
Cependant, plusieurs pays de la région ont exprimé leur intérêt pour le cannabis médial de haute qualité, une fois que la Thaïlande aura commencé à exporter ses produits de cannabis.
Légalisation de la marijuana : conclusion
L'industrie du cannabis, le marché, le tourisme et l'économie en général de la Thaïlande sont promis à un bel avenir.
Cependant, les choses avancent à un rythme plus lent, grâce au processus péniblement lent de changement des lois, règles et règlements concernant le cannabis.
Pour l'instant, l'usage médical est légal, à condition qu'un médecin agréé par le gouvernement le prescrive.
Au moment de la rédaction du présent rapport, l'utilisation à des fins récréatives est toujours illégale en Thaïlande, sans que les autorités ne donnent d'indications claires quant à son réexamen.
Mais si nous regardons le monde, l'utilisation légale à des fins récréatives de marijuana en Thaïlande n'est pas une question de "si", mais de "quand".
Emmenés par le député des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert, une soixantaine d’élus de tous bords (LREM, EELV, UDI, LFI, LR) et des médecins estiment que la légalisation du cannabis est une des solutions du monde d’après Covid-19
Photo d’illustration. (ROBYN BECK / AFP)
En juin 2019, avec une vingtaine de députés, nous déposions une proposition de loi relative « à la légalisation contrôlée de la production, de la vente et de la consommation de cannabis » [PDF]. La même semaine, le Conseil d’analyse économique (CAE), think tank rattaché à Matignon, préconisait dans un rapport très documenté [PDF] la légalisation du cannabis récréatif et une tribune dans « l’Obs », signée par 70 médecins, économistes et élus nationaux et locaux, plaidait pour cette légalisation.
L’appel de 70 médecins, élus, économistes : « Pourquoi nous voulons légaliser le cannabis »
Ces initiatives pour la légalisation du cannabis dénoncent les effets contre-productifs de la politique prohibitionniste mise en place avec la loi de 1970 mais s’attachent surtout aux avantages de cette légalisation.
L’argument économique revient en force à l’heure où nous cherchons des milliards d’euros pour faire face à la crise sanitaire, économique et sociale provoquée par le Covid-19. La légalisation permettrait en effet de faire rentrer chaque année dans les caisses de l’Etat entre 2 et 2,8 milliards d’euros et elle créerait entre 30 000 et 80 000 emplois, notamment dans le secteur agricole.
« Il faut légaliser le cannabis » : le rapport choc des économistes
L’argument sécuritaire qui démontre que la légalisation permettrait de soulager les forces de police de plus de 120 000 interpellations par an pour simple usage et de plus d’un million d’heures de travail des forces de l’ordre est largement partagé. N’oublions pas que le coût de la répression par l’appareil policier et judiciaire est estimé entre 550 et 700 millions d’euros par an.
L’argument sanitaire qui place la protection de la jeunesse au cœur des politiques de prévention est tout aussi pertinent. Légaliser, c’est maîtriser la distribution du produit, sa composition tout en permettant de développer des vraies politiques de santé publique, de prévention et d’accompagnement à destination des usagers.
Légaliser le cannabis : ce débat qui fait peur aux « marcheurs » (mais pas à tous)
L’argument social ou sociétal, enfin, qui consiste à cesser de faire de la consommation de cannabis un problème judiciaire et un problème médical sans voir la banalisation du produit, la diversité de ses consommateurs, son ancrage dans la société et ses multiples usages. Il s’agit également d’être à l’écoute des évolutions des politiques publiques sur le sujet en s’inspirant des expériences conduites à travers le monde.
Développer une approche pragmatique et adaptée à notre pays
La France devrait s’inspirer des modèles étrangers, en construisant une politique publique à la lumière de leurs forces et de leurs faiblesses. Le Canada, les Etats de Washington, de la Californie et du Colorado aux Etats-Unis, l’Uruguay, ou le Portugal, représentent des expériences diverses et une formidable opportunité afin de développer une approche pragmatique et adaptée à notre pays. On ne peut ignorer les profonds changements en cours à l’international comme au sein de l’Union européenne : récemment le Luxembourg et Israël ont déclaré vouloir avancer vers des processus de légalisation du cannabis.
Il est plus que jamais nécessaire que nous puissions avancer sur des fondements objectifs, notamment via la mission d’information à l’Assemblée nationale, d’autant plus que la crise du Covid-19 a posé la question de la dépendance et du rôle du cannabis en période de confinement et de crise sanitaire.
« En tant que médecin, j’espère prescrire bientôt du cannabis médical »
Une enquête inédite CANNAVID pilotée par les associations marseillaises Bus 31/32 et Plus Belle La Nuit, en partenariat avec l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), lancée fin avril, s’est intéressée aux conséquences du confinement sur les usages, les pratiques et la santé des consommateurs réguliers de cannabis. Les résultats indiquent une augmentation sensible de la consommation avec des motivations très largement thérapeutiques ou d’automédication liée au stress, aux insomnies, à la douleur. Pour beaucoup, le confinement est resté une douloureuse épreuve que le cannabis est parvenu à soulager.
Les services de police soulignent que la logistique des trafics s’est réinventée pour faire face à la crise. Ni la prohibition ni le confinement n’ont eu d’effet sur la consommation. Demain, la logistique des trafics s’organisera aussi en fonction des nouvelles frontières de la légalisation.
On fera du marché noir en France tandis qu’on pourra aller s’approvisionner sans contrainte au Luxembourg qui va devenir le premier pays européen à légaliser la culture, le commerce et la consommation du cannabis à usage récréatif. L’absurdité de notre système est avérée.
La légalisation du cannabis à échéance 2021 contribuerait donc à sécuriser l’ensemble de la population sur un plan sanitaire et les consommateurs en premier.
Mais avant de légaliser il s’agit très vite de dépénaliser l’usage tout en permettant un réel débat public. Dépénaliser comme l’ont fait la plupart de nos voisins européens serait sans doute un signe fort et responsable vis-à-vis des millions de Français qui consomment et en ont assez qu’on ne les considère que comme des malades ou des délinquants.
LES SIGNATAIRES
François-Michel LAMBERT député et coprésident de LEF (Liberté écologie fraternité) ; Caroline JANVIER, députée LREM ; Jean-Luc BENNAHMIAS, membre du CESE (Conseil économique social et environnemental) et ancien député européen ; Sylvia PINEL, députée PRG ; Guillaume CHICHE, député ; Aurelien Taché, député ; Delphine BAGARRY, députée ; Sébastien NADOT, député MDP (Mouvement des progressistes) ; Jean Lassalle, député ; Michèle VICTORY, députée PS ; Loïc PRUD’HOMME, Député LFI ; Esther BENBASSA, sénatrice EELV ; Olivier CADIC, sénateur UDI ; Frédérique DUMAS, députée ; Jean-Michel CLEMENT, député ; Valérie PETIT, députée ; Hubert JULIEN-LAFERRIERE, député ; Annie CHAPELLIER, députée ; Moetai BROTHERSON, député Tavini huiraatira ; Sonia KRIMI, députée LREM ; Guillaume GONTARD, sénateur ; Joël GIRAUD, député LREM ; Gil AVEROUS, Maire de Châteauroux, LR ; Jean-Luc ROMERO, Conseil Régional IdF, Président de l’ADMD (Association droit de mourir dans la dignité) ; Olivia HICKS, 1er adjoint au Maire de Paris 2eme, EELV ; Stéphane GATIGNON, ancien Maire de SEVRAN ; Gaspard KOENIG, Philosophe et Fondateur de Génération Libre ; Dr Béatrice STAMBUL, psychiatre, Présidente d’honneur d’AFR (Association française réduction des risques) ; Martin VICTOR, chargé de projet RDR BUS 31/32 ; Robert J. GARY-BOBO, membre CREST ENSAE (Centre de recherche en économie et statistique) ; Benoît VAN DERMAEUSEN, 1er Vice-Président JAP coordinateur ; Bénédicte DESFORGES, Collectif Police contre la Prohibition ; Khalid TINASTI, secretaire général de la commission mondiale pour la politique des drogues ; Henri BERGERON, directeur recherches au CNRS ; Dr Aurélie TINLAND, psychiatre ; Dr Michèle BOURELLY, docteur en Pharmacie ; Sandra LA BERTHE, coordinatrice RESAD84 ; Dr William LOWENSTEIN, Président SOS addiction ; Jean-Pierre CECCALDI, Fondateur Magazine le Cannabiste ; Catherine AUMOND Professeur ; Michel KAZATCHKINE, membre commission mondiale pour la politique des drogues ; Renaud COLSON, enseignant chercheur ; Farid GHEHIOUECHE Porte-Parole de Cannabis sans frontières ; Florian CLARTE ; Tom DECORTE Institute For Social Drug Research ; Stéphane MONTIGNY, Président AIDES Paca ; Anne COPEL, GRECC (Groupe de recherche et d’études cliniques sur les cannabidoïdes) ; Dr Christian SUEUR, GRECC ; Nicolas BONNET, GRECC ; Dr Olivier BAGNIS, Médecin Référent du CSAPA (centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) des Baumettes ; Dr Eric MALBOS, psychiatre ; Dr Guillaume BAYET ; Dr Muriel GREGOIRE, Addictologue ; Dr Rodolphe INGOLD, GRECC ; Fabrice RIZZOLI, Président de CRIM’HALT ; Dr Laurent GOURARIER, Psychiatre ; Pierre CHAPPARD, Membre de psychoactifs ; Fabienne LOPEZ, Principe Actif ; Le CIRC – Le Collectif d’Information et de Recherche Cannabique
François-Michel Lambert (député et coprésident de LEF), Caroline Janvier (députée LREM), Jean-Luc Bennhamias (membre du CESE) et Sylvia Pinel (députée PRG)
Source: nouvelobs.com
L’époque n’étant pas au partage de pétard mais plutôt aux distanciations physiques (et non sociales), le CIRC ne donnera pas rendez-vous aux cannabinophiles jeudi prochain pour son traditionnel Appel du 18 Joint, que ce soit à Lyon, Paris ou ailleurs.
Nous le regrettons d’autant plus en ce 50ème anniversaire de la sinistre loi sur les stupéfiants que nous aurions pu, le temps d’un après-midi, enfreindre dans la joie et la bonne humeur.
Mais ne doutons pas qu’ils et elles seront un certain nombre à braver ce satané virus et à venir se poser sur la pelouse du parc de La Villette autour de 18h ce 18 juin.
Le CIRC compte cependant bien marquer cette année de « commémoration » et ne manquera pas, d’ici à la fin de l’année, d’organiser, avec ses habituels complices, un rendez-vous « sub-festif ».
À suivre…
Fédération des CIRC
Source: facebook.com
HO KARAN LA MARQUE DE SOINS AU CANNABIS OUVRE UN POP-UP STORE DANS LE MARAIS
Par Anne-christine C. · Publié le 11 juin 2020 à 16h49 · Mis à jour le 11 juin 2020 à 19h43
Rendez-vous dans le Marais pour découvrir les soins et les produits de beauté au cannabis de Ho Karan. Ce premier pop-up store de la marque ouvre du 1er au 30 septembre 2020 et pour fêter ça, on peut même participer à des ateliers bien être. Peace !
Ho Karan la marque de soins à base de cannabis ouvre son tout premier pop-up store dans le Marais. Rendez-vous du 1er au 30 septembre 2020 pour découvrir les produits de la marque et participer à des ateliers.
Entre confinement et déconfinement, vacances d'été avortées ou modifiées, voilà déjà la rentrée et on peut dire qu'on a eu notre dose de stress pour 2020. A défaut d'appeler le dealer, on peut se soigner en douceur grâce aux produits Ho Karan à base de cannabis. Ils sont adaptés à tous, quel que soit l'âge ou le genre. Une réponse naturelle, saine et responsable à tous les facteurs de stress qui nous plombent.
Ho Karan, la maison bretonne fondée par Laure Bouguen, petite-fille de chanvrier, se la joue plus scientifique que rasta. En effet la marque associe docteurs en pharmacie et agronomes dans l'élaboration de chacun des soins. Elle s'appuie sur les vertus holisitiques du chanvre pour créer crèmes, sérums, huiles essentielles et autres cosmétiques propices à la détente.
Et spécialement pour ce tout premier pop-up store, Ho Karan s'associe à des partenaires pour nous proposer des animations et ateliers autour du bien-être.
Au programme, des ateliers sur comment ralentir avec le Do nothing Club, de la naturopathie avec Tookies Gambetta, des soins pour les peaux stressées avec Alexandra de The Good Balance, des talks avec la communauté de The Swenson House. La suite de la programmation reste à venir.
C'est parti pour une rentrée 2020 plus cool que jamais !
Pineapple Express 2 aurait dû traiter de la légalisation du cannabis
le 11/06/2020 à 14:25 par Nicolas Bellet
Sony Picture
Judd Apatow a une idée pour la suite de la comédie, mais elle a du mal a se faire.
Dans une récente interview avec LADBible, Judd Apatow, le producteur Pineapple Express (Délire Express en Français), réalisé par David Gordon Green en 2008, a dévoilé ses idées pour une suite.
"Je me suis battu très dur pour faire une suite de Pineapple Express pendant de nombreuses années. J'étais un grand partisan de cette idée et je n'ai jamais pu la réaliser. […] J'ai une idée incroyable et elle mérite de voir le jour, mais je ne sais pas si ça arrivera". Même si l’envie est visiblement là, le projet reste au point mort : "Mon téléphone ne sonne pas, permettez-moi de le dire, mais je veux le faire."
Pineapple Express 2 aurait traité tout particulièrement de la légalisation de la marijuana. Pour rappel, Pineapple Express narrait les aventure d’un consommateur régulier de beuh (joué par Seth Rogen) et de son revendeur (James Franco) alors qu'ils tentaient d'échapper à des tueurs à gages et à un policier corrompu qu’ils avaient vu commettre un meurtre.
"Ils se passaient tellement de choses autour de la légalisation de la marijuana en Californie que nous avons pensé qu'il y avait une histoire amusante à écrire sur la façon dont ils allaient faire face ça - la communauté des marchands d’herbe devant gérer le fait que tout à coup c'était légal."
https://www.lapresse.ca/actualites/national/2020-06-11/profits-de-26-millions-a-la-sqdc
Profits de 26 millions à la SQDC
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Une succursale de la SQDC
Malgré une année marquée par les pénuries de marijuana et les débuts de la crise de la COVID-19, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a réalisé un bénéfice de 26,3 millions pour sa première année complète d’exploitation. La société d’État s’attend à atteindre le demi-milliard de ventes l’année prochaine.
Publié le 11 juin 2020 à 6h00
TRISTAN PÉLOQUIN LA PRESSE
Premier profit
Lancée avec la légalisation en octobre 2018 avec seulement 12 succursales, la nouvelle société d’État avait conclu ses six premiers mois d’existence avec un déficit de 4,9 millions l’année dernière. Son nouveau bilan annuel, déposé mardi au ministre des Finances, rapporte des ventes de 311,6 millions pour l’exercice qui s’est terminé le 28 mars 2020. Redistribué en partie pour la prévention et la recherche sur le cannabis, le profit de 26,3 millions est 30 % supérieur aux prévisions annoncées l’année dernière par son PDG, Jean-François Bergeron.
Michael Armstrong, professeur de gestion à l’Université Brock de St. Catharines, qui suit de près l’évolution du marché pancanadien depuis la légalisation, se dit « impressionné » que la société d’État québécois réussisse à dégager un tel profit, alors que son prix moyen de 7,64 $ le gramme « est le plus bas au Canada ». « C’est en partie dû à l’efficacité de sa chaîne d’approvisionnement, mais aussi dû au fait qu’elle n’a pas beaucoup de magasins par habitant, ce qui limite l’accès aux consommateurs », dit-il.
Baisses de prix
Le rapport annuel montre que la SQDC vend ses produits 29 % plus cher que ce qu’elle les paie. « C’est plus bas que les autres agences provinciales [de vente de cannabis] du pays, mais encore bien plus bas que la marge de profit de 102 % que se prend la Société des alcools du Québec (SAQ) », dit M. Armstrong. À titre de comparaison, la SAQ a vendu pour environ 3,3 milliards de produits alcoolisés en 2019, avec un bénéfice net de 1,1 milliard.
Contrairement à la SAQ, la filiale vouée à la vente de cannabis s’est donné pour mission de réduire ses prix afin d’étouffer le marché noir. Elle vend depuis un an des produits en format de 28 grammes, qui reviennent à 4,50 $ le gramme, et qui représentent 15 % des ventes totales. Par comparaison, le prix moyen des magasins privés de cannabis en Ontario est de 10,64 $ le gramme. « Il y a une pression à la baisse sur les prix, atteignant entre 15 % et 20 % pour l’ensemble des produits cette année, explique en entrevue le PDG de la SQDC, Jean-François Bergeron. Les producteurs n’ont pas beaucoup de leviers pour se différencier sur les tablettes. Ils n’ont pas le droit de faire de promotion ou de publicité de quelque façon que ce soit. Alors c’est vraiment le prix et la qualité de leurs produits qui leur permettent de se différencier. »
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Jean-François Bergeron, PDG de la SQDC
Impact de la COVID-19
Restées ouvertes tout au long de la crise du coronavirus, les succursales de la SQDC ont constaté une hausse d’environ 10 % de leurs ventes en mars et en avril par rapport à l’année précédente, mais cette hausse n’apparaît que partiellement dans le bilan annuel, qui a pris fin le 28 mars. Jean-François Bergeron estime que la moitié de la hausse est liée à la COVID-19, le reste étant surtout attribuable à la croissance normale des ventes à mesure que le réseau se déploie, et à la fin de la pénurie de matière première qui a marqué les premiers mois du marché légal.
« On ne croit pas qu’il y a eu une consommation tellement plus importante avec le confinement, soutient M. Bergeron. Ce qu’on voit, ce sont de nouveaux visages. Les conseillers ont de la rétroaction des clients et on sait que ce sont beaucoup des gens qui s’approvisionnaient au marché noir et qui, pour toutes sortes de raisons, ont décidé d’essayer la SQDC plutôt que d’acheter à leurs revendeurs habituels pendant la crise. » La SQDC estime qu’elle a réussi à accaparer 30 % des ventes du marché noir, et dépasse présentement 40 %.
Déploiement ralenti
Avec 41 succursales ouvertes, la SQDC espère avoir un total de 70 points de vente en cours d’année. Jean-François Bergeron croit toutefois que le plan de déploiement, inévitablement, sera ralenti par les circonstances. « On repart les chantiers, mais il y a des villes où, même si on a signé des baux, le zonage n’est pas adapté. La machine administrative n’a pas nécessairement repris son erre d’aller », dit-il. Le PDG souligne que les nouveaux magasins sont parfois lents à démarrer, puisqu’aucune campagne de promotion n’est permise. « C’est seulement le bouche-à-oreille qui nous fait connaître, mais une fois que les gens viennent à la SQDC, ils voient les produits, et nous pensons qu’ils ne retournent pas sur le marché noir », affirme M. Bergeron.
yop/re
je poste dans la foulée un podcast sur le meme sujet
https://www.985fm.ca/nouvelles/economie/313618/la-societe-du-cannabis-vante-ses-succes-entre-autres-grace-a-son-nouveau-gros-vendeur
La Société du cannabis vante ses succès, entre autres, grâce à son nouveau «gros vendeur»
Par 98.5
11 JUIN 2020 08:21 | MODIFIÉ LE 11 JUIN 2020 15:22
La Société du cannabis versera un dividende de 26,3 millions $ à l'État québécois et estime avoir arraché 40 % au marché noir.
La SQDC, qui vient de déposer son rapport annuel, profite, entre autres, de la vente d'un nouveau produit gros format (une once) fort populaire auprès des consommateurs, selon le président et chef de la direction de la SQDC, Jean-François Bergeron, en entrevue avec Paul Arcand, jeudi matin.
https://www.985fm.ca/extraits-audios/opinions/313602/lheure-est-au-bilan-la-societe-quebecoise-du-cannabis-annonce-un-resultat-net-de-263-m-pour-2019-2020-entrevue-avec-jean-francois-bergeron-president-et-chef-de-la-direction-de-la-sqdc
12:33
L’heure est au bilan : la Société québécoise du cannabis annonce un résultat net de 26,3 M$ pour 2019-2020. Entrevue avec Jean-François Bergeron, président et chef de la direction de la SQDC.PUBLIÉ LE 11 JUIN 2020 / 07:44
https://www.985fm.ca/extraits-audios/opinions/313719/cest-lheure-du-bilan-pour-la-sqdc-resultat-net-de-26-millions-de
a+
Ça vaut ce que ça vaut. Au moins, cela amène de la réflexion
Source de l'article: Ulyces
Désolé, les weeds plus fortes en THC ne défoncent pas davantage
par Denis Hadzovic | 11 juin 2020
Il y a un plafond à la défonce. Des scientifiques de l’université du Colorado à Boulder ont démontré que la concentration de THC dans le sang n’influait pas sur les changements cognitifs et physiques d’une personne. Ainsi, les weeds plus fortes en THC ne font pas plus d’effet que les autres, rapportait Science Daily mercredi 10 juin.
L’étude, publiée dans la revue scientifique JAMA Psychiatry, conclut que les variétés de cannabis les plus fortes ne font pas plus planer que les autres. Durant les recherches, les scientifiques ont ainsi remarqué que les participants ayant fumé du cannabis avec une forte concentration en THC présentaient les mêmes effets psychoactifs que ceux ayant fumé une weed moins riche en THC.
« Étonnamment, nous avons que découvert la puissance d’une herbe n’influe pas sur le niveau d’intoxication », explique Cinnamon Bidwell, l’auteur principal de l’étude. Preuve en est que les deux groupes de participants présentaient les mêmes résultats lors de tests d’équilibre ou de mémoire.
Si cette information est confirmée, elle pourrait avoir des répercussions juridiques. En effet, lors de tests sanguins ou salivaires pratiqués sur un conducteur ayant récemment fumé du cannabis, les tests sanguins pourraient indiquer une intoxication bien plus élevée qu’elle ne l’est réellement en l’indexant sur la concentration de THC dans son organisme.
Source : Science Daily