Belgique : Manifestation Legalize weed à Bruxelles le 9 février 2013
Par S@turnin, dans International,

MANIFESTATION A BRUXELLES LE 9 FEVRIER
 
"Il est temps que Premier Di Rupo respecte sa promesse. Il était pro cannabis mais apparemment il ne veut pas regarder que sont les possibilités de cette plante. C’est pour ça que nous organisons une manifestation. Le Cannabis est une plante médicinale et thérapeutique. Il est favorable d’utiliser le cannabis comparée à l’alcool. Personne n'est jamais décédé suite aux cannabis, l’alcool tue chaque année environ 2,5 millions de gens.
 
Vous êtes pro cannabis, venez à Bruxelles, aux Monts des arts "
 

Manif hélas annulée


 
 
Source : Legalize weed (groupe facebook)
 
Venez nombreux
 
 
https://www.facebook...n_mall_activity
 
 
 
https://www.facebook...87899741/?ref=3
 
Alors, rendez-vous le 9 février
 
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Ces quadras rouleurs de joints
Par grolapin,
Sous le porche d'une tour, dans une petite cité de Saint-Ouen, les clients commencent à s'impatienter. Déjà une heure d'attente... Selon un habitué, c'est un car de CRS stationné dans une rue voisine qui rend les dealers plus frileux qu'à l'ordinaire. Malgré tout, personne ne veut repartir les poches vides. Certains ont visiblement profité de leur pause déjeuner pour venir se ravitailler dans le 9-3. Les lieux ne se prêtant guère à une enquête d'opinion, difficile d'établir un profil sociologique précis de l'aimable clientèle faisant le pied de grue pour une barrette de haschisch ou un sachet d'herbe.
 
 
Dans ce groupe d'une quinzaine de personnes (une seule femme), une bonne partie a dit adieu à l'adolescence depuis un bon nombre d'années. Le plus âgé de la cohorte semble même tutoyer la cinquantaine. Si la consommation de cannabis n'est qu'une affaire de jeunes (comme on pourrait le croire en suivant le débat sur la question), cet échantillon-là s'avère sacrément non représentatif de lapopulation nationale des fumeurs de joints. Aucun signe extérieur de marginalité ou d'appartenance revendiquée à la contre-culture... Ces clients ressemblent furieusement à M. Tout-le-Monde.
 
"Qui veut de la beuh ?", "Qui veut du shit ?" Les jeunes dealers sont (enfin) sortis de l'ombre. Les billets de dix et vingt euros changent furtivement de mains. Alourdi de quelques grammes, chacun repart aussitôt vers la station de métro Mairie-de-Saint-Ouen. Ni vus ni connus, le quadra distingué à la sacoche en cuir comme l'ouvrier mal rasé en bleu de chauffe se noient dans la masse des voyageurs. Prochain train dans deux minutes. Métro-boulot-chichon... "Je fume un joint le soir quand je suis seul, en regardant un film par exemple. C'est une façon de faireretomber la pression. C'est un peu un prélude au sommeil", témoigne Hervé Martin*, père de quatre enfants. Durant une fête, cet instituteur de Normandie d'une quarantaine d'années peut certes se laisser aller à "une légère surconsommation".
 
QUALITÉ DU PRODUIT
 
Mais les abus et la recherche de la défonce à tout prix sont à ranger au rayon des souvenirs de jeunesse : "On ne fume pas à 40 ans comme on fume à 18. A un certain âge, on sait mieux se contrôler. On ne cède pas à la pression du groupe. Quand j'étais jeune, je touchais à un interdit. Il y avait ce côté dangereux qui me faisait vibrer. Maintenant, je fume uniquement pour le plaisir." Un plaisir qu'Hervé apprécie d'autant plus qu'il consomme sa propre production de cannabis, trois à quatre plants qu'il fait pousser sous une petite serre. "C'est comme manger les fruits ou les légumes de son jardin."
 
Désormais très regardants sur la qualité du produit, les consommateurs adultes ne veulent plus inhaler les mille et une cochonneries avec lesquelles la résine de cannabis est souvent coupée. Certains quadras et quinquas optent pour le confort d'une livraison à domicile. Le cannabis circulant assez librement, il n'est pas trop difficile de trouver un ami prêt à jouer les intermédiaires. "Je n'irai jamais couriraprès un dealer. Ce ne sont pas des gens que j'ai envie de rencontrer. Je préfère encore ne pas fumer", affirme Françoise Messager, chef de projet dans l'événementiel en région Rhône-Alpes.

 
Malgré sa consommation quotidienne d'une "herbe très légère", cette mère de deux enfants en bas âge nie toute "dépendance physique", elle reconnaît seulement "une dépendance au plaisir". Sur son balcon face au mont Blanc, son"joint du soir" l'aide à évacuer le stress du quotidien et à relativiser les contrariétés de l'existence. Histoire de stimuler sa créativité, Françoise Messager s'autorise parfois une petite fumette au travail (en l'occurrence chez elle) devant son ordinateur : "Je me sens plus inventive et impose moins de barrières à mes idées. Ça m'ouvre de nouveaux horizons. Ce n'est jamais délirant." Elle trouve également quelques vertus au cannabis dans le difficile exercice du "métier" de mère : "J'adore fumer avant de jouer avec mon fils de 4 ans. Ça me permet deretrouver ce côté décalé des enfants et d'entrer dans la poésie de leur univers."
 
Cette quadragénaire volubile se considère pourtant comme une femme"extrêmement responsable". Jamais, assure-t-elle, elle ne prendrait le volant sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants. Quant au risque de basculement dans lesdrogues dures, la fameuse théorie de "l'escalade", Françoise s'en croit totalement prémunie : "L'esprit cannabis n'est pas du tout le même que l'esprit cocaïne. Avec la coke, les gens sont plus dans la dépendance et la destruction. Il y a, en plus, un côté fêtard extrême, avec des dérapages qui me dérangent. On est très loin de ce type de comportements avec le cannabis."
 
"UNE DÉVIANCE QUI DEVIENT LA NORME."
 
Si la consommation de drogues douces chez les jeunes préoccupe beaucoup les hommes politiques, les médias et les universitaires, la pratique chez l'adulte dans la force de l'âge intéresse peu. Dans les études, il s'évapore même dans un trou noir statistique : "Si on veut isoler la population de plus de 35 ans, il n'y a rien", constate Michel Kokoreff, professeur de sociologie à l'université Paris-VIII et auteur du livre La drogue est-elle un problème ? (Payot, 2010). Ainsi, dans ses rapports, l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies découpe les populations par tranches d'âge de 15-24 ans, de 15-35 ans ou de 15-64 ans ! Loin d'être un épiphénomène, la fumette des 35-50 ans mériterait pourtant que les statisticiens lui accordent une place à part entière.
 
Il est vrai que cette génération ne fait rien pour être remarquée. Fumer du cannabis n'est plus un acte de distinction : "La dimension politique a complètement disparu, analyse le sociologue Michel Kokoreff. C'est devenu un phénomène de masse qui ne permet plus de se différencier. L'usage social qui en est fait oscille entre le dopage et le confort : on se délasse, on déstresse. C'est presque une déviance qui devient la norme." Même un commandant de police de l'ouest de la France reconnaît, en off, qu'il "n'emmerderait pas le monde" s'il reniflait des odeurs exotiques lors d'une soirée privée.
 
Très clairement, ces fumeurs de salon ne passionnent guère cet officier de la brigade des stups : "En France, il n'y a aucun consommateur en prison pour simple usage de cannabis." En revanche, il s'inquiète plus de l'exemple donné à la jeunesse : "En se cachant de moins en moins, ces quadras et quinquas banalisent la consommation pour la génération suivante. Or pour les jeunes adultes, c'est beaucoup plus fréquent de se taper, comme ils disent, de dix à quinze pétards par jour. L'autre problème, c'est que les dealers de cocaïne et de cannabis sont souvent les mêmes. Et leur intérêt est de les faire passer à l'étape suivante."C'est précisément cette responsabilité morale – "le mauvais exemple" – qui fait réfléchir les parents consommateurs, bien plus que la peur du gendarme et la peine très théorique d'un an de prison ferme et de 3 750 euros pour simple usage de stupéfiant.
 
"Je suis blanc, j'ai la quarantaine et la tenue du cadre correctement habillé, s'il y a un contrôle, je sais que ça ne tombera pas sur moi", estime Christophe Bartoli, qui confesse "aimer assez ce côté légèrement illégal". Pas question pour autant detenter le diable sur la route des vacances : "Je ne vais pas passer les frontières avec une barrette alors que j'ai ma femme et mes gamins dans la voiture." Etre pris la main dans le pot de cornichons devant ses enfants, c'est la pire crainte de ces papas fumeurs constamment obligés, à la maison, de mettre "le matos" hors de portée des petites mains farfouilleuses.
 
"DANGEREUX D'OUVRIR LES VANNES"

 
"Il y a très peu de chose dans ma vie que je fais et que je n'aimerais pas voir mes enfants faire. Le cannabis en fait partie. Je ne veux pas leur mentir mais je ne peux pas leur dire la vérité. Je ne sais pas du tout quelle sera mon attitude quand ils seront ados. C'est pour moi une cause de stress." Et de tension conjugale..."Ma femme ne comprend pas. Elle me dit : "Mais, bon sang, on a quarante balais, il est temps de passer à autre chose !" Mais, cette page-là, je n'arrive pas à latourner. J'ai 42 ans, deux enfants, un crédit, une vie d'adulte bien installé. C'est le dernier lien qui me rattache à ma jeunesse." A l'inverse de la plupart des consommateurs du même âge, ce cadre d'une maison d'édition parisienne ne cherche pas à présenter son joint journalier comme un plaisir inoffensif (l'inusable "c'est comme boire un bon verre de vin"). Il avoue "un besoin psychologique" defumer et donc "une forme d'addiction" au tétrahydrocannabinol (le THC, le principe actif du cannabis). La preuve, il lui arrive d'en rêver la nuit !
 
Auguste Blanchard, lui, n'a guère eu de difficultés à tourner la page. C'est à l'approche de la cinquantaine que ce journaliste a décidé de prendre sa retraite de consommateur (et d'auto-producteur) de cannabis. Le cap psychologique du demi-siècle ? Peut-être. L'arrivée de la progéniture à l'âge ingrat ? Plus sûrement."Quand ton fils a 12-13 ans, tu te donnes bonne conscience en lui sortant ton petit discours sur le thème "le cannabis, c'est la même chose que l'alcool, sauf que ce n'est pas autorisé". Jusqu'au jour où il a 16 ans et que tu sens une drôle d'odeur dans sa chambre, tu vois qu'il a les yeux rouges. Même si tu sais que tes enfants n'ont pas eu besoin de toi pour se mettre à fumer, tu es un peu gêné aux entournures. Tu ne peux pas vraiment leur dire : "Ne faites pas ce que moi je fais !" Une fois ou deux, j'ai dû dire à mon aîné de fumer un peu moins. Mais, au final, tout est rentré dans l'ordre."
 
Depuis, l'aîné d'Auguste Blanchard est resté un fumeur récréatif (et épisodique) menant "une vie équilibrée". A l'occasion, le père tire quelques taffes sur le joint du fils, aujourd'hui âgé de 28 ans. Pour les deux, la scène aurait été inconcevable il y a une dizaine d'années : "Nous aurions été très gênés. Il y aurait eu un petit côté incestueux. La transgression ne peut pas être intergénérationnelle." En tant que citoyen, le journaliste se dit "mollement" favorable à la dépénalisation du cannabis, tout comme Hervé, l'instituteur pour qui la course aux "faux criminels" est du temps perdu. Ils avancent des arguments bien connus : arc-boutée sur la loi du 31 décembre 1970, la France serait prisonnière d'une logique aussi répressive qu'inefficace. Plus de treize millions de nos compatriotes ont consommé du cannabis au moins une fois dans leur vie, selon le baromètre santé 2010 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. Quant aux jeunes Français, ils sont présentés comme les champions européens de la fumette.
 
Les consommateurs aux tempes grisonnantes se montrent toutefois plus circonspects concernant une légalisation (encore bien hypothétique) du cannabis. Auguste Blanchard se demande s'il ne serait pas "dangereux d'ouvrir les vannes". Se fondant sur sa propre expérience, Christophe Bartoli se dit "totalement opposé"à la vente libre : "Je suis assez faible avec les drogues. Le fait que ça ne soit pas si facile d'en trouver est une très bonne chose dans mon cas." A l'inverse,"persuadée de ne rien faire de mal" ni d'affecter sa santé, Françoise Messager verrait d'un bon oeil une légalisation des drogues douces sur le modèle néerlandais, avec ses coffee-shops et sa vente soigneusement encadrée. A ses yeux, la grande absence des fumeurs matures du débat public français ne serait d'ailleurs pas un oubli innocent mais plutôt une conspiration du silence : "Si on commence à parler de tous ces quadras qui consomment du cannabis sans être en marge de la société, avec de chouettes familles et des boulots sympas, alors il ne sera plus possible de présenter le cannabis comme un danger."
 
Par Christian Roudaut / Illustrations Carla Fuentes
 
Source : LeMonde
 
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La marijuana diminue-t-elle le QI ? Pas sûr…
Par Hellvice,
Bonjour la Communauté,
 
Afin de partager cet info avec vous :

 
La marijuana diminue-t-elle le QI ? Pas sûr…
 
Une étude remet en question la supposée diminution du QI à l’âge adulte causée par la consommation de marijuana pendant l’adolescence.



Voir la pièce-jointe : enfumer-81ce1.jpg

 
 
 
En août dernier, Madeleine Meier et ses collègues de l’Université Duke ont publié une étude qui a fait grand bruit, notamment dans les rangs des partisans de la prohibition de la marijuana. Les résultats de celle-ci semblaient montrer qu’une consommation régulière (hebdomadaire) de cannabis durant l’adolescence causait une diminution moyenne de 8 points du QI à l’âge adulte. Ces résultats ont été publiés dans les Débats de la National Academy of Science.
 
Or, actuellement, une autre étude, publiée dans le même journal, remet en question ces résultats. La nouvelle étude suggère que la première, bien qu’ayant impliqué un nombre suffisant de participants, et ayant tenu compte de facteurs tels que l’alcoolisme et la schizophrénie qui pourraient modifier les résultats, n’a pas pris en compte les effets de la pauvreté.
 
En effet, la pauvreté peut modifier la manière dont le QI évolue au cours du temps.
Grâce à la modélisation par informatique, la nouvelle étude a révélé que, du fait des effets de l’environnement socio-économique sur l’évolution du QI, l’origine de ce développement intellectuel plus faible est à chercher du côté de l’environnement, et non de celui de la marijuana.
 
Ole Rogeburg, l’auteur de la nouvelle étude et économiste chargé de recherches au Centre Ragnar Frisch pour la Recherche Économique en Norvège, affirme :

"L’effet estimé de la consommation de cannabis chez les adolescents sur le QI est probablement biaisé et l’effet réel pourrait être nul. Il serait exagéré de dire que les résultats ont été discrédités, mais juste de dire que la méthodologie est imparfaite et l’inférence causale tirée de ces résultats est prématurée." Le débat scientifique et statistique reste donc ouvert sur ce point…
 
 
Source: https://www.mauvaise-...ijuana-diminue/
 
 
Hell'
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Des policiers découvrent un alligator surveillant une cache de marijuana
Par XL05,
Photo L'alligator surnommé « M. Dents » Photo : AP Photo/Alameda County Sheriffs
 
Lorsqu'ils se sont présentés chez Assif Mayar pour contrôler ses conditions de probation, les policiers du comté d'Alameda, en banlieue de San Francisco, ont découvert une cache de 34 livres de marijuana, dont la valeur est estimée à 100 000 $ US.
Mais les stupéfiants étaient situés dans un contenant de plexiglas, en compagnie d'un alligator de 1,5 mètre.
Les policiers sont habitués de faire face à des chiens de garde lorsqu'ils effectuent des fouilles, mais les alligators sont beaucoup plus rares, a expliqué le sergent J.D. Nelson.




Assif Mayar Photo : AP Photo/Alameda County Sheriffs Office


 
Mayar, âgé de 32 ans, est en probation depuis qu'il a plaidé coupable l'an dernier à une accusation d'avoir troublé l'ordre public. Après la découverte de l'alligator, il a été transporté à la prison du comté pour possession présumée de marijuana dans le but d'en faire la vente. Il pourrait aussi être cité à comparaître devant la commission de chasse et pêche de la Californie pour possession d'un animal exotique sans permis.
 
Les agents du contrôle animalier du comté d'Alameda ont saisi M. Dents et l'ont transporté au zoo d'Oakland. Des responsables de l'établissement ont indiqué que l'alligator était très malade et qu'il était soigné à l'hôpital vétérinaire du zoo.
 
Source: radio-canada.ca
 
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Relaxe d'un consomateur " Canet : l’ex-toubib fumait du cannabis pour soulager ses douleurs"
Par Sensi-Addict,
Les militaires avaient découvert 64 pieds et 41 plants de cannabis. (D.R)
 
 
Un ancien médecin sexagénaire, ex-agent de la Direction de la surveillance du territoire (DST) comparaissait devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour avoir cultivé chez lui des plants de cannabis. L'homme utilisait le produit de sa culture pour soulager de violentes douleurs suite à un accident d'ULM. Il a été relaxé.
L’homme est à l’avenant de son dossier. Singulier. Car s’il est acquis que cet ancien médecin et agent trouble pour la Direction de la surveillance du territoire (DST) a déjà eu maille à partir avec l’institution judiciaire pour des affaires de stupéfiants, ce nouveau dossier n’a finalement pas joué en sa défaveur. Mais avant d’en écrire l’épilogue, un petit retour en arrière s’impose.
 
Quarante et un plants de cannabis
Lorsque, une nuit de juillet 2011, l’homme est agressé et séquestré à son domicile canétois par quatre loulous encagoulés. Le lendemain, la victime, en état de choc, fait venir les gendarmes chez elle. Mais alors que les militaires démarrent leur travail d’enquête, ils mettent au jour soixante-quatre pieds et quarante et un plants de cannabis, ainsi que le nécessaire (lampes à sodium...) pour faire pousser la drogue.
 
Fumer pour se soulager
"Vous en donniez à vos copains ?", l’interroge la présidente Laporte "Je dirais presque que c’étaient eux qui venaient planter les pots. Parce que, dans mon état..." "Bref, c’était un collectif", note, pince-sans-rire, la magistrate. Car l’homme le soutient mordicus : oui il fume. Mais uniquement associé à des opiacés (légalement prescrits ceux-là) pour soulager de violentes et chroniques douleurs. Soit le reliquat d’un crash en ULM, survenu en 2003.
 
Il n'a aucune intention de s'arrêter
Mais pour le représentant du parquet, l’explication est tout aussi fumeuse que les volutes des pétards consommés par le sexagénaire : "Je comprends tout à fait qu’il souhaite surfer sur le succès d’Intouchables et fasse valoir ses douleurs fantômes pour faire usage de stupéfiant. Mais c’est un faux débat que d’en faire un argument ! On vous dira que, dans un certain nombre de pays, on considère que cela a des vertus thérapeutiques.
Mais nous sommes en France et le cannabis reste encore un produit stupéfiant, classé comme tel. À mon sens, il est irrécupérable et n’a aucune intention de s’arrêter. Ne serait-ce qu’une heure", estime le représentant du parquet. Qui requiert dix-huit mois, "une peine tout à fait aménageable" à l’endroit d’un homme, reconnaît le magistrat qui n’est pas non plus "un abominable dealer".
 
Les magistrats décident la relaxe
"L’homme condamné plusieurs fois pour trafics de stupéfiants est mort en 2003. Aujourd’hui, sa vie, ce sont les murs de sa chambre où il est, la plupart des heures de la journée, allongé sur son lit, cherchant une solution pour moins souffrir. Il y a eu de la compassion chez les gendarmes en voyant l’état dans lequel il est", rappelle Me Michaël Corbier, en défense. Puis le conseil de l’ex-toubib de détailler : "Il s’agit d’un cannabis faiblement dosé en principe actif.
L’état de nécessité, je sais bien que c’est politiquement incorrect. Mais que dans une situation exceptionnelle comme la sienne, on puisse faire une application différente de la loi. Vous pouvez prononcer une relaxe sans transiger avec votre position." Et c’est ce qu’ont finalement décidé les magistrats à l’issue de leur délibéré, à l’heure du goûter. Renvoyant le prévenu des fins de la poursuite.
 
Par JEAN-FRANCOIS CODOMIE
14/01/2013
 
Source: Midi Libre
 
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Zurich envisage la vente contrôlée de cannabis
Par Hellvice,
Hell'O la Communauté,
 
Une news que j'aurais loupé sans la vigilance de l'un de nos membres, que je remercie.
 

Zurich envisage la vente contrôlée de cannabis



 
La ville des bords de la Limmat discute de la légalisation de la consommation d'herbe. Alain Berset est favorable à une étude nationale sur le sujet.
 
 
 
 
 

Voir la pièce-jointe : boJ.jpg 
 
La légalisation du cannabis est actuellement débattue à Zurich. Le conseil communal discutera mercredi si la ville souhaite vendre de l'herbe de manière contrôlée, dans le cadre d'un projet pilote. En 2006, les Verts Matthias Probst et Bastian Girod avaient déposé un postulat allant dans ce sens. Dans son rapport du mois de septembre, le conseil de la ville a affirmé qu'il aborderait le sujet à Berne.
 
La ministre de la santé zurichoise, Claudia Nielsen (PS), a désormais pris contact avec Alain Berset pour que ce dernier accepte de lancer une étude nationale sur la consommation et le commerce contrôlé du cannabis en Suisse. Il semblerait que le conseiller fédéral s'est montré favorable à une telle démarche, rapporte le «TagesAnzeiger». «Cela nous permettrait de décriminaliser la consommation d'herbe», s'est réjouie Claudia Nielsen.
 
Un groupe de travail interdisciplinaire des villes de Bâle et de Zurich a dores et déjà défini les grandes lignes du projet pilote sur la vente contrôlée du cannabis. Selon le groupe, une telle démarche est envisageable si elle se fait dans le cadre d'une recherche scientifique. Reste à savoir si l'Office de la santé publique (OFSP) est prêt à accorder les autorisations nécessaires. Contacté, l'OFSP n'a pas souhaité s'exprimer sur le projet pilote.


 
 

par Olivia Fuchs/rey


 
 
Source : 20 Minutesn Online
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Le scandaleux arrangement financier avec la banque HSBC prouve que la guerre contre la drogue n’est qu’une farce. (Rolling Stone)
Par Gardner,
Si vous avez déjà été arrêté pour une affaire de drogues, si vous avez déjà passé ne serait-ce qu’une nuit en prison pour la possession d’une dose de marijuana ou de « matériel destiné à la consommation de la drogue » dans votre sac de sport, le Ministre de la Justice et vieux copain de Bill Clinton, Lanny Breuer, a un message pour vous : allez vous faire foutre.
 
 
Cette semaine Breuer a signé avec le géant bancaire HSBC un accord qui constitue l’insulte suprême à tous les gens ordinaires qui ont vu leurs vies basculer à la suite d’une affaire de drogue. Malgré que HSBC ait avoué le blanchiment de milliards de dollars des cartels de la drogue colombiens et mexicains (entre autres) et la violation de toute une série de lois importantes sur les pratiques bancaires, Breuer et le Ministère de la Justice US ont choisi de ne pas poursuivre la banque, optant pour la signature d’un accord historique de 1,9 milliards de dollars, ce qu’un commentateur a fait remarquer est l’équivalent de cinq semaines de chiffre d’affaires de la banque.
 
Les transactions de blanchiment étaient menées si ouvertement qu’elles auraient probablement pu être repérées depuis l’espace. Breuer a admis que les trafiquants de drogue se présentaient dans les filiales mexicaines de HSBC et « déposaient des centaines de milliers de dollars en espèces, en une seule journée, sur un seul compte, en utilisant des boites fabriquées expressément pour passer par les trous dans les fenêtres des guichets ».
Cela vaut la peine d’être répété : pour déposer efficacement autant d’argent sale que possible dans une banque « sérieuse » comme la HSBC, les trafiquants de drogues avaient expressément fait fabriquer des boites pour passer par les fenêtres des guichets. Même les hommes de Tony Montana (personnage du film Scarface, NdT) qui transportaient des sacs remplis de billets vers une « American City Bank » imaginaire à Miami étaient plus subtils que les cartels qui blanchissaient leur argent via une des institutions financières les plus respectées de Grande-Bretagne.
 
Sans être explicite, le raisonnement du gouvernement US derrière l’abandon de poursuites contre la banque est apparemment basé sur le risque que l’emprisonnement pour trafic de drogue des dirigeants d’une « importante institution charnière » pourrait menacer la stabilité du système financier. Le New-York Times l’exprime ainsi :
« les autorités fédérales et centrales ont choisi de ne pas inculper HSBC, une banque basée à Londres, pour une vaste opération de blanchiment qui durait depuis longtemps, par crainte que les inculpations ne déstabilisent la banque et, par conséquent, ne mettent en danger tout le système financier ».
 
Pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’un tel raisonnement est totalement faussé. Lorsqu’on prend la décision de ne pas poursuivre des banquiers pour des crimes qui se chiffrent en milliards de dollars et en relation avec le trafic de drogue et le terrorisme (certains des clients Saoudiens et Bengalis de HSBC ont des liens avec le terrorisme, selon une enquête du Sénat), ceci n’a pas pour effet de protéger le système bancaire mais tout le contraire. Elle terrifie tous les investisseurs et épargnants en donnant l’impression que même les banques les plus « réputées » peuvent en réalité être instrumentalisées par des dirigeants qui se mettent au service (on ne le répétera jamais assez) d’assassins et de terroristes. Plus choquant encore, la réaction du Ministère de la Justice en apprenant cette affaire a été de faire exactement la même chose que les cadres de HSBC faisaient avant de se faire prendre : accepter de l’argent en échange de son silence.
 
Ils se sont non seulement vendus aux trafiquants de drogue, mais l’ont fait pour une somme modique. On va entendre l’administration Obama cette semaine se vanter comment elle a infligé une amende record à HSBC, mais ce sera une plaisanterie. Certaines amendes vont vous faire littéralement exploser de rire. Voici un extrait du communiqué de Breuer :
 
« En conclusion de l’enquête gouvernement, HSBC a … « récupéré » en différent les primes de certains de ses plus hauts dirigeants américains des services juridiques et de lutte contre le blanchiment, et a accepté de différer partiellement les primes de ses plus hauts dirigeants pendant une période de cinq ans. »
 
Wouaaah... Ainsi les dirigeants qui ont passé des décennies à blanchir des milliards de dollars verront leur primes partiellement différées pendant cinq ans ? Vous vous foutez de nos gueules ? C’est ça, la punition ? Les négociateurs du gouvernement n’ont pas pu faire preuve de fermeté et obliger les dirigeants de HSBC à abandonner totalement leurs primes imméritées ? Ils ont du négocier un paiement différé « partiel » ? Chaque procureur digne de ce titre aux Etats-Unis doit être en train de vomir ses tripes devant une telle négociation. Quelle était donc l’offre initiale du Ministère de la Justice – que les dirigeants limitent leurs vacances aux Caraïbes à neuf semaines par an ?
 
On peut se poser la question, quelle est l’amende appropriée pour une banque telle que HSBC ? Quelle est la somme qu’il faut soutirer à une société qui a éhontément tiré profit de ses affaires avec des criminels pendant des dizaines d’années ? N’oublions pas que nous avons affaire à une société qui a avoué toute une série de délits bancaires graves. Le procureur les tient par les couilles. Alors, quelle est la somme qu’il faudrait leur infliger ?
 
Pourquoi ne pas prendre tout ? Pourquoi ne pas saisir jusqu’au dernier centime gagné par la banque depuis le début de ses activités illégales ? Que diriez-vous de vous pencher sur chaque compte de chaque dirigeant concerné par cette affaire et confisquer toutes les primes qu’il a jamais gagnées ? Saisissez ensuite leurs maisons, leurs voitures, leurs tableaux achetés aux enchères chez Sotheby, leurs vêtements, toute la petite monnaie qui traîne, absolument tout. Prenez tout et n’y réfléchissez pas à deux fois. Ensuite, vous les jetterez en prison.
 
Ca vous paraît sévère ? Le seul problème est que c’est exactement ce qui arrive aux gens ordinaires lorsqu’ils sont pris dans une affaire de drogue.
 
Il serait intéressant, par exemple, de demander aux habitants de Tenaha, Texas, ce qu’ils pensent de l’accord passé avec la HSBC. C’est la ville où la police locale contrôlait régulièrement les automobilistes (en majorité noirs) et, lorsqu’ils trouvaient de l’argent, leur offrait l’alternative suivante : ils pouvaient soit laisser la police saisir leur argent, soit être accusés de blanchiment et de trafic de drogues.
 
Nous pourrions poser la question à Anthony Smelley, de l’Indiana, qui a obtenu une indemnisation de 50.000 dollars pour un accident de la route et qui transportait environ 17.000 dollars de cette somme lorsqu’il a été arrêté. Les flics ont fouillé son véhicule et ont fait intervenir des chiens renifleurs : les chiens ont donné l’alerte à deux reprises. Aucune drogue n’a été trouvée, mais la police a quand même confisqué l’argent. Même après que Smelley ait présenté les documents pour prouver d’où venait l’argent, les officiels de Putnam County ont tenté de garder l’argent en arguant qu’il aurait pu utiliser cet argent pour acheter de la drogue dans le futur.
 
Non, ce n’est pas une blague. Ca arrive tout le temps, et il arrive même que le propre Ministère de la Justice de Lanny Breuer soit de la partie. Pour la seule année de 2010, le Ministère public a déposé près de 1,8 milliards de dollars dans les comptes du gouvernement provenant de saisies, la plupart en relation avec le drogue. Voici les propres statistiques du Ministère :
 
 

 
 
Aux Etats-Unis, si vous êtes contrôlé en possession d’une somme d’argent et que le gouvernement pense qu’il peut s’agir d’argent de la drogue, l’argent sera saisi et servira dés le lendemain à acheter un tout nouveau véhicule de service au Shériff ou Chef de Police local.
Et ça c’est uniquement la cerise sur la gâteau. Si vous êtes connecté d’une manière ou d’une autre avec la drogue, le véritable prix que vous aurez à payer est une amende outrageusement exorbitante. Ici à New York, un procès sur sept est une affaire de marijuana.
 
L’autre jour, alors que Breuer annonçait sa petite remontrance contre les blanchisseurs d’argent de la drogue les plus prolifiques du monde, j’étais dans un tribunal à Brooklyn en train d’observer comment ils traitaient les gens. Un avocat de la défense a expliqué l’absurdité des arrestations pour drogue dans cette ville. En fait, à New York, les lois sur la drogue sont relativement tolérantes en ce qui concerne l’herbe – la police n’est pas censée vous arrêter en cas d’usage privé. Alors comment fait la police pour contourner le problème et procéder à 50.377 arrestations par an, uniquement dans cette ville ? (chiffres de 2010 ; en 2009, le nombre était de 46.492)
 
« Ce qu’ils font, c’est qu’ils vous arrêtent dans la rue et vous demandent de vider vos poches » a expliqué l’avocat. « Au moment même où une pipe ou un brin d’herbe sort de votre poche... boom, ça se transforme en usage public. Et ils vous arrêtent. »
 
Les personnes passent des nuits en prison, ou pire. A New-York, même s’ils vous relâchent après une courte peine pour un délit, vous devez payez 200$ et subir un prélèvement de votre ADN – qu’il faudra payer aussi (50$ de plus). Cela dit, il ne faut pas chercher bien longtemps pour trouver des affaires où des peines draconiennes, stupides, sont infligées pour des affaires de drogue non-violentes.
 
Demandez à Cameron Douglas, le fils de Michael Douglas, qui s’est vu infliger une peine de 5 ans de prison pour simple possession. Ses geôliers l’ont maintenu en isolement 23 heures par jour pendant 11 mois et ont refusé les visites d’amis ou de proches. Le détenu typique pour une affaire de drogue non-violente n’est pas le fils blanc d’une célébrité, mais généralement un usager appartenant à une minorité et qui reçoit des peines bien plus lourdes que les gosses de riches pour les mêmes délits – on se souvient tous du controverse de crack-contre-cocaïne lorsque les instructions délivrées par les autorités fédérales et nationales faisaient que les usagers de crack (la plupart issus des minorités) se voyaient infliger de peines pouvant aller jusqu’à 100 fois celles infligées aux usagers de cocaïne, à majorité blanche.
 
Une telle partialité institutionnelle constituait un scandale raciste, mais cet accord avec HSBC vient de tout balayer. En abandonnant des poursuites contre des blanchisseurs majeurs d’argent de drogue sous prétexte (prétexte totalement absurde, soi-dit en passant) que leur inculpation pourrait mettre en péril le système financier mondial, le gouvernement vient d’officialiser le deux-poids deux-mesures.
 
A présent ils disent que si vous n’êtes pas un rouage important du système financier global, vous ne pourrez pas vous en tirer, pour quoi que ce soit, même une simple possession. Vous serez emprisonné et tout l’argent qu’ils trouveront sur vous sera confisqué sur le champ et servira à l’achat de nouveaux joujoux pour la GIGN locale qui sera déployée pour défoncer des portes des maisons où vivent d’autres économiquement insignifiants dans votre genre. En d’autres termes, si vous n’avez pas un job essentiel au système, le gouvernement considère que vos biens peuvent être confisqués et employés à financer l’appareil de votre répression.
 
D’un autre côté, si vous êtes quelqu’un d’important, et que vous travaillez pour une grosse banque internationale, vous ne serez pas poursuivi même si vous blanchissez neuf milliards de dollars. Même si vous êtes activement complice avec des gens placés au sommet du trafic international de drogues, votre punition sera de loin plus légère que celle d’une personne placée tout en bas de la pyramide. Vous serez traité avec plus de respect et de compréhension qu’un junkie affalé sur les banquettes du métro à Manhattan (occuper deux sièges constitue un délit dans cette ville). Un trafiquant de drogue international est un criminel et généralement aussi un assassin ; un drogué qui marche dans la rue est une de ses victimes. Mais grâce à Breuer, nous sommes officiellement passés à une politique d’emprisonnement des victimes et de tolérance envers les criminels.
 
Nous touchons le fond du fond. Cela n’a aucun sens. Il n’y a aucune raison qui justifierait que le Ministère de la justice n’arrête pas toutes les personnes chez HSBC impliquées dans le trafic, les inculpe pour crimes, et fasse appel aux organismes de contrôle pour assurer la continuité de l’activité de la banque pendant la période de transition. Il s’avère que la HSBC a du procéder au remplacement de pratiquement tous ses hauts dirigeants. Les coupables n’étaient donc apparemment pas si indispensables que ça à la bonne marche de l’économie mondiale.
Il n’y a donc aucune raison pour ne pas les inculper. Le fait qu’ils ne le soient pas est un signe de lâcheté et de corruption pure et simple, et rien d’autre. En approuvant cet accord, Breuer a détruit toute l’autorité morale du gouvernement pour poursuivre quiconque dans une affaire quelconque de drogue. La plupart des gens savaient déjà que la guerre contre la drogue n’est qu’une farce. C’est désormais officiel.
 
Matt Taibbi
 
Source en anglais: Rollingstones
 
Traduction "lorsqu’on disait bankster, on ne croyait pas si bien dire" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et lignes de coke habituelles."
 
Source : Legrandsoir
 
On en parle sur le forum....
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Des régimes autoritaires tentent d’imposer un contrôle gouvernemental total sur Internet
Par Hellvice,
Hell'O la communauté,
 
Je souhaite partager avec vous cette information afin de vous sensibiliser sur la menace qui pèse sur l'une de nos libertés.
 
 
En ce moment même se tient à Dubaï une conférence de l’ONU mais des régimes autoritaires tentent d’imposer un contrôle gouvernemental total sur Internet par le biais d’un traité international contraignant. S’ils réussissent, Internet pourrait devenir moins ouvert, plus cher et plus lent. Nous n’avons plus que quelques jours pour les arrêter.
 
Internet est, depuis sa création, un incroyable outil d’expression et de contre-pouvoir citoyen: il nous permet de discuter, d’échanger nos idées et d’exercer une pression sur les dirigeants politiques avec une ampleur inédite. Cela s’explique simplement: Internet est régi par ses utilisateurs et des associations à but non lucratif, pas par des gouvernements. Mais aujourd’hui, des pays comme la Russie, la Chine et les Émirats Arabes Unis tentent de réécrire un important traité, le RTI (Règlement des télécommunications internationales). Le web serait alors soumis aux gouvernements et non plus à nous, ses utilisateurs. Tim Berners Lee, l’un des « pères » d’Internet, a souligné que ce traité pourrait intensifier la censure et mettre fin à notre vie privée. Notre mobilisation par cette pétition vient renforcer qui se battent contre ce hold-up.
 
Nous sommes déjà parvenus à contrer ce type de menaces à nos libertés. Nous pouvons à nouveau y parvenir avant la révision du traité. L’opposition s’organise. Signez cette pétition pour dire: «Touche pas à mon Internet!» Envoyez cet e-mail à toutes les personnes que vous connaissez. Notre appel sera remis directement à tous les délégués présents à la conférence :
 
https://www.avaaz.org...bAKUedb&v=20062
 
Cette rencontre destinée à réviser le RTI est organisée par un organe de l’ONU, l’Union internationale des télécommunications (UIT). Mais la Russie, la Chine, l’Arabie saoudite et d’autres pays tentent de saisir cette opportunité pour renforcer leur contrôle d’Internet par le biais de mesures pour faciliter les coupures, restreindre la confidentialité, légitimer le traçage et les blocages et taxer l’accès à certains contenus en ligne.
 
Aujourd’hui, il n’existe pas d’organe réglementaire pour Internet: plusieurs organisations à but non lucratif travaillent ensemble pour gérer les différents intérêts technologiques, commerciaux et politiques et faire tourner la machine. Ce modèle n’est certes pas sans défauts: la domination américaine et l’influence des entreprises ne font que souligner le besoin de réformes, mais ces changements ne doivent pas être dictés par les États. Ils doivent naître d’un processus ouvert et transparent, créé par les utilisateurs et pour les utilisateurs.
 
L’UIT effectue un travail très important, allant de la baisse des coûts d’accès pour les pays pauvres à la sécurisation des réseaux, mais les propositions qui sont en train de voir le jour ne doivent pas lui être confiées. Internet doit rester libre et régi par ses utilisateurs. Montrons à l’UIT et au monde entier que nous ne resterons pas silencieux. Cliquez ci-dessous pour signer et parlez-en à tous vos proches :
 
https://www.avaaz.org...bAKUedb&v=20062
 
Les membres d’Avaaz ont déjà réussi à préserver la liberté du web. Plus de 3 millions d’entre nous ont demandé aux États-Unis d’abandonner une loi permettant au gouvernement de fermer un site à sa guise. Grâce à nous, la Maison-Blanche a cessé de soutenir la loi. En Europe, le Parlement européen écouté les 2,8 millions de membres qui lui demandaient la suppression d’ACTA, une autre menace à la liberté. Ensemble, nous pouvons gagner à nouveau.
 
Avec espoir,
 
Pascal, Ian, Paul, Luca, Caroline, Ricken, Kya et toute l’équipe d’Avaaz
 
POUR EN SAVOIR PLUS
 
Conférence mondiale des télécoms: faut-il craindre pour l'internet ? (France TV)
https://www.francetvi...net_180505.html
 
L'avenir d'Internet se négocie à Dubaï (Le Figaro)
https://www.lefigaro....cie-a-dubai.php
 
Net neutralité : une table ronde à Bercy fin janvier (La Tribune)
https://www.latribune...in-janvier.html
 
Qui contrôle Internet (Le Monde)
https://www.lemonde.f...544_651865.html
 
Internet ne peut pas être contrôlé, autant s’y faire (OWNI)
https://owni.fr/2011/...utant-sy-faire/
 
Surveillance « profonde » sur Internet (Le Monde Diplomatique)
https://www.monde-dip...CHAMPAGNE/47183
 
 
 
 
Merci d'avoir pris le temps de lire et de signer cette pétition !
 
Cannabiquement,
 
Hell'
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Fin de la prohibition?
Par BERTOGROSPIED,
Dans un long article intitulé "la trève de la guerre contre la drogue", l'hebdomadaire de la grosse pomme affirme que "près de la moitié des électeurs américains sont aujourd’hui favorables à la légalisation du cannabis à des fins récréatives."
 
Selon le magazine, la politique répressive a échoué et les comportements des consommateurs et des autorités ont largement évolué. Des quartiers défavorisés de Baltimore jusqu’en Amérique Latine, ces changements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère.
 
Source: courrier internationnal
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France Info s'intéresse à la France du cannabis
Par serie fatale,
Communiqué France Info : « 5 jours à la une » La France du cannabis. Reportages d’Hélène Lam Trong du lundi 19 au vendredi 23 novembre 2012



 
Plus de treize millions de Français affirment avoir déjà fumé du cannabis. Selon l'OFDT (Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies), l'Hexagone compte 1,2 millions d'usagers réguliers. La récente polémique provoquée par le ministre de l'Éducation a relancé le débat autour de la légalisation de cette drogue réputée « douce ». Vincent Peillon s'est en effet dit favorable à la dépénalisation du cannabis... mais qui cela concerne t-il ?
Qui sont les fumeurs de « joints » ? Dans quelle mesure ont-ils recours à l'économie parallèle ? Qui sont les fumeurs qui veulent lutter contre la gangsterisation du marché noir ? Qui sont ceux qui se soignent avec le cannabis... et ceux qui en sont malades ? Quels risques réels encourent-ils ? Rencontres, portraits et reportages signés Hélène Lam Trong.
 
Lundi 19 novembre
La culture à la maison. Éclairages, chambres de culture, engrais… La culture du cannabis est illégale et pourtant, tout le matériel pour faire pousser soi-même est disponible en magasins, les fameux grow-shops. Reportage chez des particuliers qui consomment leur production.
 

 
Lien de l'émission du Lundi 19 Novembre
https://www.franceinf...6441-2012-11-19
 
 
 
 
 
 
Mardi 20 novembre
La désintoxication. Considéré comme « drogue douce » par beaucoup, le cannabis peut pourtant rendre dépendant. Rencontre avec une quadragénaire qui fume depuis l’adolescence et lutte aujourd’hui pour se sevrer.
 

 
Lien de l'emission du Mardi 20 Novembre
https://www.franceinf...7401-2012-11-20
 
 
 
 
 
 
Mercredi 21 novembre
Les militants antiprohibitionnistes. Ils prônent une « autoproduction contrôlée » en créant des coopératives de consommateurs réguliers appelées « Cannabis Social Club ». Leur but, se fournir sans alimenter le trafic. Comment ça marche ? Et que risquent-ils ?
 

 
Lien de l'emission du Mercredi 21Novembre
https://www.franceinf...8465-2012-11-21
 
 
 
 
 
 
Jeudi 22 novembre
L’usage médical de la marijuana. Ils sont souffrants et les médecins leur prescrivent du cannabis à usage thérapeutique. Portrait d’une femme qui calme ses migraines en fumant de l’herbe, sur conseil de son praticien.
 

 
Lien de l'emission du Jeudi 22 Novembre
https://www.franceinf...9529-2012-11-22
 
 
 
 
 
 
Vendredi 23 novembre
Des adolescents qui consomment, des parents qui s’inquiètent. Ils sont jeunes, lycéens, voire collégiens et fument des « joints ». Pourquoi consomment-ils et comment réagissent les parents, inquiets pour leur enfant ? Rencontre avec une famille et un médecin.
 

 
Lien de l’émission du Vendredi 23 Novembre:
 
https://www.franceinf...0433-2012-11-23
 
 
 
 
 
 
« 5 jours à la une »
Un fait d’actualité décliné du lundi au vendredi en 5 épisodes sous la forme d’une série de reportages.
 
Résultat : des portraits, des témoignages, des ambiances pour appréhender l’information dans sa complexité et sa subtilité.
 
Du lundi au vendredi à 5h20, 7h55, 11h40, 13h25 et 22h10. Et sur franceinfo.fr
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