JOSE MUJICA PIONNER DE LA NATIONALISATION DU CANNABIS
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Issu d'une famille modeste de fermiers, ex-guérillero des Tupamaros (1960-70), José Mujica a été emprisonné et torturé par la junte militaire de 1973 à 1985. La démocratie revenue, il est amnistié, abandonne la lutte armée, et s'engage sur un chemin électoral en créant le Mouvement de participation populaire (MPP). Élu député en 1994, puis sénateur (1999), Tabaré Vàsquez, président du gouvernement de gauche (frente Amplio) lui confie de 2005 à 2008 le poste de ministre de l'Agriculture.
 
José Mujica, plus connu sous le nom de Pépé, est élu Président de l'Uruguay en 2010. L'année passée, il légalise le mariage homosexuel, et dépénalise l'avortement.
 
Luttant contre les narcotraficants, il propose une loi, approuvée par la Chambre des députés, traitée en ce moment au Sénat, où l'état deviendrait producteur de cannabis : culture et commerce.
 
Le texte prévoit trois modes d'accès au public : l'autoculture (6 plans maximum), la culture dans des clubs de membres (comprenant un maximum de 45 personnes et 99 plans) et une vente, sous contrôle public, en pharmacie (40 grammes maximum par mois). Tout cultivateur ou usager devra s'inscrire sur un registre national, et la vente sera réservée aux personnes majeures résidant dans le pays. La consommation de cannabis n'est pas pénalisée en Uruguay, mais les peines encourues pour la culture sans inscription au registre seront durcies par la loi.
 
Chez nous, l'interdiction du chanvre indien remonte à des temps immémoriaux où la Sainte Inquisition sévissait. De nos jours, on parle de dépénalisation, puis de légalisation... Mais voici une nouvelle voie : La Nationalisation !
 
Un commerce d'État à État !
 
L'armée serait chargée du transport de la marchandise, et la remettrait aux collectivités territoriales, aux mairies qui en administreraient la diffusion par l'ouverture de café où elle serait consommée et vendue à des prix défiant toute concurrence du marché noir. Cela créerait de nouveaux emplois municipaux qu'il serait bon de recruter parmi des dealers professionnels et sérieux (les services de police peuvent informer).
 
les mairies garderaient la totalité des bénéfices afin de remplacer les gains perdus par la suppression de la taxe professionnelle, d'une part, et de faire face, d'autre part, aux nouvelles tâches que l'état semble vouloir écarter petit à petit du fait de la décentralisation.
 
Ces cafés seraient interdits aux mineurs même accompagnés, car la consommation de ces produits bénéfique pour certains, jouant le rôle d'immunosuppresseurs, peut être mauvaise pour des jeunes risquant de bloquer leur croissance. Les clients seraient adhérents présentant leur carte à l'entrée. Cette carte informatisée enregistrerait les quantités achetées avec un plafond mensuel à ne pas dépasser, décidé en commun au moment de l'adhésion et de son renouvellement. Elle serait délivrée sur présentation d'un papier d'identité et de son dernier avis d'imposition, l'adhésion étant gratuite. Le but est de protéger l'entrée de petits réseaux de contrebande.
Source : https://www.agoravox.fr/
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Feu vert européen pour le cannabis thérapeutique en France
Par Invité,
L'Europe a émit une recommandation favorable à l'homologation en France du Sativex, traitement à base de cannabinoïde.
 
Le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals a annoncé lundi 21 octobre l'obtention d'une recommandation européenne favorable à l'homologation en France de Sativex, destiné à traiter la spasticité, un trouble musculaire, chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP).
Un lancement début 2015
 
« La prochaine étape du processus réglementaire est de travailler avec l'Agence de sécurité du médicament (ANSM) afin de finaliser toutes les exigences spécifiques au pays », explique le laboratoire.
 
« La procédure européenne est achevée mais toute la partie française reste à faire », confie un une porte-parole de l'agence, contactée par l'Agence presse médicale. « L'AMM ne sera pas notifiée en France avant la mi-novembre », a-t-elle ajouté. Enfin, d'après la filiale française du laboratoire, l'AMM pourrait être obtenue au premier trimestre 2014, pour un lancement un an plus tard.
"Nous n'avons pas à nous inquiéter"
 
Le cannabis thérapeutique reste aujourd'hui encore en France un vif débat. Certains le voient comme un moyen déguisé pour arriver à la dépénalisation, dont le bénéfice reste d’une extrême modestie par rapport aux risques. D'autres, comme le Pr François Chast, chef du service de pharmacie clinique des hôpitaux universitaires Paris Centre, défendent son arrivée future en pharmacie : «On a de plus en plus la conviction que le spray de Sativex est un élément thérapeutique intéressant dans certaines douleurs liées à la spasticité des muscles. Nous n’avons pas du tout à nous inquiéter ». C'est maintenant l'Agence du médicament qui va trancher le débat.
 
 
Le Sativex est déjà autorisé aux Etats-Unis, au Canada ainsi que dans certains pays européens (Suisse, Angleterre).
Source : https://sciencesetavenir.nouvelobs.com/
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Pression pour la légalisation au Royaume-Uni
Par Invité,
La marijuana et quelques «drogues de club», telles que l'ecstasy, pourraient être bientôt légalisés au Royaume-Uni Le vice-Premier ministre Nick Clegg a ordonné un examen des politiques actuelles du Royaume-Uni à la suite d'une enquête sur la guerre de la Grande-Bretagne sur les médicaments.
 
Libéraux-démocrates affirment que le gouvernement britannique est en train de perdre la guerre, et proposent une réforme qui pourrait être en partie calquée sur la légalisation récente du pot récréatif dans le Colorado et l'État de Washington. Ils soulignent également l'expérimentation récente de la Nouvelle-Zélande avec les drogues de synthèse licence officielle : si le fabricant peut prouver que les médicaments sont sans danger pour l'utilisateur.
 
On s'attend également à l'examen, qui devrait être publié avant Noël, à prescrire «des salles de shoot» pour les utilisateurs d'héroïne dans une tentative de réduire la criminalité. Le rapport peut hérisser quelques plumes au parlement car la conservatrice secrétaire d'etat Theresa May a peu de chances de soutenir les changements apportés aux lois actuelles sur les drogues du Royaume-Uni.
Source :https://www.hightimes.com
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Le cannabis effraie les médecins
Par Invité,
Face aux problèmes médicaux de la population, les généralistes sont, avec les éducateurs et les assistants sociaux, les intervenants dits "en première ligne". Or, un certain nombre d’entre eux, par manque de connaissances, n’ose pas demander à leurs patients s’ils fument du cannabis.
 
La raison ? La crainte d’une réponse positive devant laquelle ils ne seraient pas en mesure d’apporter de solutions. "Nous sommes très peu formés pour prendre en charge une addiction au cannabis", a rappelé, mardi dernier, la docteur Geneviève Oldenhove, de la Maison médicale des Marolles, à l’occasion d’une journée d’échange organisée par le Réseau Cannabis. "Lorsqu’un médecin généraliste est confronté à un patient, il est presque peine perdue de faire appel aux services de santé mentale car ceux-ci sont toujours débordés et ne peuvent pas répondre à la demande. Je ne demande pas à utiliser ces services. Une formation de deux heures pourrait suffire à être entièrement préparés", poursuit la généraliste bruxelloise.
 
Anne Van de Vijver, médecin au sein d’Interstices CHU Saint-Pierre, pose le même constat : "Si vous interrogez quelques médecins généralistes, vous vous rendez compte qu’ils sont souvent mal à l’aise avec le cannabis…"
 
Le RAT pour Réseau d’aide aux toxicomanes, constitué de médecins généralistes qui accueillent et accompagnent des personnes confrontées à des problèmes d’assuétude, tente tant bien que mal d’assurer sa mission de formation. L’organisme manque cependant de moyens, comme le regrette Frédérique Cox, assistante sociale au sein du RAT.
 
Le cannabis n’est pas une priorité pour les généralistes, reconnaît-elle. Frédérique Cox insiste : ce qu’elle demande n’est pas la création d’un centre de soins consacré uniquement au cannabis.
 
Non, elle désire davantage de contacts entre professionnels et le maintien d’un réseau de connaissances : celui du Réseau Cannabis à Bruxelles, par exemple. "Ils ont démarré quelque chose et ils doivent peut-être déjà stopper. Alors qu’une collaboration avec eux nous intéressait…" Les futurs transferts de compétence font en effet passer le fonds des assuétudes du giron fédéral aux Régions. Avec une conséquence directe : le budget 2014 n’est toujours pas assuré.
 
"On désire que la Cocof s’engage…", précise le Dr Serge Zombek, au nom du Réseau Canabis.
Source : https://www.dhnet.be
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Addiction au cannabis : des chercheurs américains se penchent sur un traitement
Par Invité,
Plusieurs études ont récemment démontré que le cannabis est loin d'être la plus dangereuse des drogues. Il a même été prouvé que, contrairement à l'alcool, il était moins susceptible d'endommager les tissus du cerveau. Cela dit, sa consommation n'en reste pas moins nocive et addictive. C'est sur ce dernier point que se sont penchés des chercheurs américains du National Institute on Drug Abuse.
 
Dansune étude publiée par la revue Nature Neuroscience, ils ont démontré le rôle clé du composé chimique appelé "acide kynurénique", naurellement présent dans le cerveau.
 
Moins de plaisir
 
En stimulant ce composé chez des rats, auxquels ont été injectées des doses de THC - la molécule active du cannabis - les scientifiques ont constaté une baisse du niveau d'activité cérébrale entraînée par la dopamine, le neurotransmetteur lié au plaisir. L'expérience renouvelée sur des singes, capables de s'auto-médicamenter à l'aide du cannabis, a révélé que ces derniers réduisaient ensuite volontairement leur consommation de près de 80%.
 
En d'autres termes, lorsqu'on fait grimper les niveaux d'acide kynurénique, on réduit significativement la sensation de plaisir lié à la consommation de cannabis, ainsi que la dépendance psychologique qui en découle.
 
La dopamine, star de l'addiction
 
Pour stimuler artificiellement le taux d'acide kynurénique, les chercheurs ont utilisé un médicament baptisé RO 61-8048. En manipulant ce taux, on peut donc interférer avec l'activité cérébrale liée à la dopamine.
 
Au delà du cannabis, il serait possible de contrôler la consommation d'autres substances entraînant des sensations euphoriques, comme la nicotine et les opiacés. Un traitement concret contre l'addiction ne devrait cependant pas voir le jour avant quelques années, les recherches se poursuivant pour trouver une manière sûre de réguler la dopamine.
Source : https://www.huffingtonpost.fr/
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Le cannabis «bio» et local se développe en France
Par naywak,
À la recherche de produits de qualité, les amateurs de cannabis délaissent progressivement la résine importée du Maroc au profit de l'herbe cultivée illégalement près de chez eux.
 
De plus en plus de consommateurs délaissent les produits industriels, aux qualités nutritionnelles discutables, au profit du bio et de l'achat direct aux petits producteurs. Ce phénomène «locavore» s'applique aussi... au cannabis. Un rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), mis en avant par RTL, souligne cette tendance chez les amateurs de marijuana: la résine de cannabis, importée du Maroc et bien souvent coupée avec des produits douteux, perd doucement du terrain au profit de l'herbe de cannabis achetée illégalement au «cannabiculteur» du coin. Une herbe vue comme plus saine, mais aussi plus puissante.
«En France, jusqu'à récemment, le phénomène de la culture d'herbe restait plutôt cantonné à une production individuelle, sans but lucratif et ne dépassant pas en général le cercle de l'entourage amical ou familial», écrit l'OFDT dans son rapport. Selon l'organisme, cette autoculture concerne 80.000 personnes en France, soit 2% des 3,8 millions de Français ayant fumé du cannabis au moins une fois dans l'année. «Cependant, cette configuration évolue rapidement, avec, depuis 2011, la découverte par différents services de police d'usines de cannabis appartenant à de véritables réseaux criminels, l'apparition de coopératives de production [à but non lucratif et destinées à l'usage récréatif ou thérapeutique, NDLR] («cannabis social clubs») ainsi que l'émergence de cultures «indoor» tenues par des particuliers et destinées à alimenter un marché local.»
Un prix de revente plus élevé
 
Cette évolution du marché se reflète dans le type de cannabis saisi par la police en France: la part d'herbe est passée de 2008 à 2012 de 11% à 20%. Ce phénomène est poussé par la demande des consommateurs, «qui sont de plus en plus informés et savent ce qu'ils veulent», explique le Dr Marc Valleur, directeur de l'hôpital Marmottan, spécialisé dans le traitement des addictions. «Ce changement est aidé par Internet, où il est très facile de se procurer en quelques clics des graines de cannabis en provenance des Pays-Bas ou des Etats-Unis.»
Autre motivation pour les producteurs: un prix élevé à la revente. Selon une étude de l'OFDT, le gramme d'herbe de cannabis se négocie en moyenne à 10€, soit deux fois plus cher qu'en 2006. La résine, elle, vaut en moyenne 7€ le gramme. «Une petite installation de 50 plants peut engendrer un chiffre d'affaires annuel tournant autour de 50.000 euros», écrit l'OFDT.
Ces herbes sont recherchées pour leur pureté, mais aussi pour leur puissance. Nombre de sites vantent les effets de l'Amnésia ou de la plus ancienne Haze, dont est issue la célèbre Purple Haze célébrée dans les années 1970 par Jimi Hendrix. L'usage de l'herbe n'est donc pas nouveau et a participé au succès des coffee shops hollandais. Mais le taux de substances psychotropes (la THC) ne cesse d'augmenter depuis l'âge d'or des hippies grâce aux expériences botaniques menées par les spécialistes du secteur.
 
Alors que le taux de THC était de 5 à 7% dans les années 1990, il est aujourd'hui en moyenne de 15 à 16%. Le succès auprès des consommateurs est tel que les producteurs de résine de cannabis ont aussi amélioré la pureté de leurs produits. En un an, le taux de THC moyen des pains de cannabis saisis par la police est passé de 12 à 16%. Certains lots pouvaient atteindre les 25%.
«La différence entre une bière et un verre de whisky»
 
«Le taux de THC de l'herbe de cannabis mesuré par les laboratoires de police scientifique varie sensiblement en fonction du degré de maturité de la plante», souligne Laurence Dujourdy, experte en stupéfiants à l'Institut national de police scientifique. Le taux de THC de l'herbe réellement sur le marché peut donc être plus élevé. Mais est-ce plus dangereux pour le consommateur? «Plus le taux de THC est fort, plus les effets du cannabis sont difficiles à contrôler, et peuvent provoquer des délires hallucinogènes et de la réelle “défonce”», explique le Dr Marc Valleur. Plusieurs sites spécialisés déconseillent ce type de plante aux débutants, l'expérience pouvant être désagréable, voire mener au«bad trip», une forte crise d'angoisse et de panique.
Le directeur de l'hôpital Marmottan est plus prudent quant aux dangers des produits les plus courants en France. «Des taux maximaux de THC de 15 à 16%, soit l'essentiel du marché français, ne sont pas si inquiétants si la consommation est adaptée. Et il faut bien se souvenir que la dépendance au cannabis se fait sur un temps long, qui peut courir sur plusieurs années. On ne devient pas accro en quelques semaines.» Selon les données de l'OFDT, sur les 3,8 millions de Français ayant fumé au moins une fois du cannabis en 2010, seuls 550.000 se droguent tous les jours.
Le Dr Marc Valleur compare les différences entre le joint «classique» et les herbes les plus concentrées «à la différence entre une bière et un verre de whisky. La teneur en alcool n'est pas la même, les effets recherchés sont différents, et la quantité consommée doit être adaptée.» Selon lui, les amateurs des herbes aux très fortes teneurs en THC, marginales en France, ne sont pas forcément tous des toxicomanes. «Comme certains amateurs de vin apprécient de boire de temps à autre un grand cru, il existe des amateurs de “bonne herbe”», souligne le praticien, qui estime que l'augmentation du taux de THC est en soi un faux débat.
 
Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/07/01016-20131007ARTFIG00540-le-cannabis-bio-et-local-se-developpe-en-france.php?page=&pagination=2#nbcomments
 
p.s : quand on sait que l'expert drogue du Figaro est Costentin en général, c'est réjouissant de voir que la parole est donnée à Marc Valleur
 
et cette belle phrase :
 
«Comme certains amateurs de vin apprécient de boire de temps à autre un grand cru, il existe des amateurs de “bonne herbe”»
 
tout est dit ?
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Le Maroc en faillite va légaliser la culture du cannabis
Par Hellvice,
Le Maroc en faillite va légaliser la culture du cannabis


 

Voir la pièce-jointe : cannabismaroc.jpg

 
De la tolérance à la légalisation. Le Maroc est sur le point de franchir une nouvelle étape dans sa politique d’encouragement de la culture du cannabis. Une proposition de loi, en cours de rédaction, sera bientôt soumise à débat au Parlement pour légaliser cette culture à des fins, dit-on, médicinales et industrielles.
 
Cette information, révélée par le journal Le Monde, a de quoi inquiéter aussi bien dans le Maghreb qu’en Europe envahie par la résine de cannabis de ce royaume en faillite. Lancée par une organisation qui se donne pour nom la Coalition marocaine pour l’utilisation du cannabis à des fins médicinales et industrielles, la demande de la légalisation du cannabis a toutes les chances d’aboutir, surtout qu’il y a de plus en plus de politiciens marocains qui ne trouvent plus aucun inconvénient à ce que cette culture soit légalisée, encadrée et contrôlée par l’Etat.
 
D’ailleurs, aussi étonnant que cela puisse paraître, le Parti de la justice et du développement, d’obédience islamiste, actuellement au pouvoir, est l’un des premiers à plaider pour cette légalisation. Il est suivi par le Parti pour l’authenticité et la modernité (PAM), de l’Istiqlal et de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). En effet, la classe politique marocaine considère majoritairement que cette légalisation permettrait au Maroc et à son gouvernement de gagner énormément d’argent à travers l’impôt. Chose dont la monarchie, qui se débat dans une crise financière sans précédent, a plus que besoin. Le cannabis est intensément cultivé au Maroc. Il fait vivre des centaines de milliers de familles dans le Rif, qui patauge dans la misère et la pauvreté.
 
Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, les exportations marocaines de résine de cannabis s’élèveraient à 13,5 milliards de dollars par an. Pour certains experts, elles seraient encore plus importantes. La volonté affichée par les autorités marocaines de légaliser cette culture confirme ainsi le rôle de stimulateur voire d’organisateur que jouait le Makhzen dans son développement et sa commercialisation clandestinement à travers des réseaux de contrebandiers transnationaux et lourdement armés. Ce qui manquait, en réalité, c’est ce côté légal de cette culture pour mieux l’écouler, notamment en Occident, sous le label de «plantes médicinales» qui serviraient à «l’industrie pharmaceutique». L'argument tant recherché a été enfin trouvé : du cannabis à des fins médicales. Pourquoi ce changement de cap maintenant ? Il va de soi que cette décision a été prise à cause des pertes subies en raison de l'efficacité des services de sécurité algériens qui multiplient les saisies par tonnes et qui brisent un par un les circuits clandestins de sa commercialisation. Il faut savoir que 72% de la quantité de résine de cannabis saisie dans le monde provient du Maroc.
Sonia B.
 
Source : https://diasporasahar...galiser-la.html
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Marseille : contre le banditisme, légalisons cannabis et prostitution
Par Invité,
Les règlements de comptes du grand et du petit banditisme ne sont plus de simples faits divers, ils alimentent désormais les polémiques sur la sécurité urbaine. Le ministre de l'Intérieur se précipite à Marseille chaque fois qu'un voyou finit sa carrière sous les balles d'un concurrent. Il n'y a pourtant rien de bien neuf dans le milieu, où, depuis toujours, les armes se chargent de réguler les marchés de la drogue, de la prostitution et des divers trafics. Il n'est pas certain que les truands d'aujourd'hui soient plus violents que les truands d'hier. Ils se procurent des kalachnikovs plutôt que des brownings et des thompsons. Ils préfèrent les berlines allemandes aux tractions Citroën et leurs cagoules sont assurément moins élégantes que les borsalinos. Les guerres de gangs n'ont jamais cessé, à Paris comme à Marseille. Hier comme aujourd'hui, les caïds meurent jeunes, et rarement de mort naturelle. Ils ne changent pas. Mafia d'origine ou de quartier, élimination violente de la concurrence, le gangstérisme n'a jamais été autre chose que la forme primitive de l'économie de marché.
 
La pègre chassée en périphérie
 
Ce qui change, c'est, d'abord, la clientèle de la chnouf. Le marché n'est plus, depuis longtemps, limité aux camés argentés, il relève de la grande distribution et s'implante, comme elle, dans tous les quartiers populaires. Les règlements de comptes se déroulent toujours dans les lieux de vente, qui ne sont plus des bars feutrés, mais les rues, les parkings et les halls des cités. Cette diffusion du gangstérisme sur la totalité de l'espace urbain a été favorisée par les politiques urbaines mises en œuvre depuis les années 70. Officiellement, les «quartiers chauds» ont disparu pour des raisons de morale publique. Les gangsters ne règlent plus leurs affaires au fond des établissements de débauche - qui sont devenus autant de bars branchés. Dans les anciennes rues chaudes de Paris et de Marseille, les hôtels de passe rénovés ou détruits ont laissé la place à des logements de luxe. Les villes d'autrefois fixaient le milieu derrière ses vitrines de prostituées. La police le tenait à l'œil, avec des pratiques peu avouables, et pour tout dire corruptives. La disparition des tapins, bars louches, tripots et hôtels de passe a propulsé la pègre à la périphérie des villes. L'hypocrisie bourgeoise triomphe. Les centres-villes sont propres, l'insécurité s'éloigne. La prostitution n'est plus visible dans les rues, et qu'importe si les prostituées sont plus que jamais soumises aux proxénètes, qui gèrent les sites Internet, les studios discrets et les salons de massage. Qu'importe si le bas de gamme se réfugie dans les bois et les terrains vagues, sous la surveillance de petits macs particulièrement violents. Parfois, les habitants du pré carré bourgeois sécurisé découvrent avec effroi que le crime organisé tue là où il se trouve, et donc dans n'importe quel quartier !
 
En vérité, il n'y a pas plus de règlements de comptes aujourd'hui que par le passé. Les territoires mafieux se déplacent seulement des anciens quartiers chauds à la périphérie des villes. Le crime organisé est d'autant plus difficile à combattre que les abcès de fixation traditionnels ont disparu. On ne réduira pas l'insécurité en traitant la prostitution et la drogue par des interdits hypocrites. Pourchassées, les prostituées sont livrées aux réseaux du proxénétisme, tout comme les amateurs de fumette sont abandonnés aux dealers. Il est pour le moins incohérent d'ouvrir des salles de shoot pour héroïnomanes et de refuser de débattre du cannabis. En légalisant, pour les encadrer, des pratiques qu'aucune répression ne peut éradiquer, l'Etat se donnera les moyens d'isoler les mafias, en les privant de leurs principaux marchés.
 
 
GUY KONOPNICKI
 
Source:
 
https://www.marianne.net/Marseille%C2%A0-contre-le-banditisme-legalisons-cannabis-et-prostitution_a232167.html
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Expogrow fait monter le niveau des foires cannabiques
Par Invité,
Expogrow fait monter le niveau des foires cannabiques
 
 
9/15/2013 05:51:00 PM
 
 
 



Festival de Musique avec Lee ‘Scratch’ Perry et Mad Professor, Sinsemilia, Berri Txarrak et Guaka. Julio Calzada, Paul Standford et Araceli Manjón protagonistes du Forum Social, les sportifs IZeta II et IV du Herri Kirolak. Dimanche, clôture de foire avec la finale du Championnat de Skate et plein de surprises.
 
Expogrow a démarré avec des hautes expectatives qui se sont vu réalisées dans la première journée. Plus de 200 professionnels internationaux inscrits, une centaine des médias espagnols et français se sont accrédités et un nombreux public sensible à la thématique ils se sont approchés à Ficoba pour visiter les différents stands dédiés aux produits de culture, banques de graines, engrais, équipement spécialisé… Parallèlement on a pu profiter des conférences d’importantes figures internationales comme Ann Fordham, Gary Potter, Vendula Belackova et nationaux comme le journaliste et historien Jordi Cebrián. Le sport basque a été l’une des activités qui a eu le plus de succès entre les visiteurs au même temps que la fronde humaine et le tunnel du vent.
 
 
 
 



 
Auditorium rempli pour le premier jour du II Forum Social autour du cannabis. Ann Fordham de l’IDPC de Bruxelles a remarqué “il faut prendre comme exemple les différents cas de régularisations récents de l’usage ludique du cannabis dans les EEUU et Uruguay car le résultat de ces expériences peuvent devenir des modèles de régulation effective”. De son côté, le britannique Gary Potter a centré sa conférence dans les différents chemins qui a suivi la régulation en Europe par rapport au reste du monde: « je m’intéresse spécialement le cas des coffeshops et les CSC’s comme alternatives au marché noir qui sont en train d’aider à créer un autre point du vue pour séparer le cannabis et ses usages du socialement interdit ».
 
De son côté l’historien Jordi Cebrian a dédié son intervention à l’apparition du cannabis dans les médias. « Il est nécessaire d’un changement sur le traitement de l’information autour du cannabis dans la presse. Il faut que l’on puisse toucher le sujet sans peur à la censure et sans tomber dans l’stéréotype ou l’anecdote. Le journalisme devrait parler de cela car il s’agit d’une revendication sociale très ancrée et le rôle des médias c’est d’impulser le débat de la régulation ».
 
Samedi on attend une augmentation importante de l’affluence du public dans la deuxième journée de la foire et profiter de l’un des plats de résistance d’Expogrow, le Festival de Musique avec l’attendu roi du dub jamaïcain Lee Scratch Perry avec Mad Professor, le rock basque de Berri Txarrak, le reggae de SinSemilia et le rock engagé de Guaka… Demain, dimanche 15, fin de la foire avec la finale du Championnat de Skate et bien d’autres choses encore.
 
 
 



 
Hier samedi 14 septembre la foire cannabique Expogrow continue dans sa 2ème journée avec les stands, le festival de musique et le forum autour du chanvre. Dans la journée la plus fréquentée, le public a profité de l’un des jours le plus intense de l’événement malgré l’incessante pluie que n’a pas arrêté de tomber pendant toute la nuit. Les concerts se sont suivis, le public a pu les profiter et Expogrow a ainsi vaincu aux aléas climatiques.
A 19h du soir commençait à sonner la musique du DJ Miguel Caamaño qui soutient le reggae jamaïcain en Espagne à travers son émission Alma de Leon de Rne Radio3. Il a animé le festival en présentant chaque groupe depuis les enragés Guaka aux français Sinsemilia qui n’ont pas hésité à monter pour la première fois de sa carrière sur une scène espagnole malgré la pluie.
 
Cependant la meilleure partie était encore pour arriver et c’était de la main de Lee “Scracht” Perry habillé avec son traditionnel bonnet, des bottes et sa tunique. Entouré par ses musiciens de longue date, il a joué ses meilleurs “hits” pour le grand bonheur de ses fans. Quelques minutes après sa sortie de scène il a déclaré à Expogrow TV son soutien à la légalisation de la marihuana: “Tous les gouvernements sont d’accord sur les effets nocifs de la nicotine, l’herbe pourrait être la solution, la guérison. C’est le tabac l’assassin, la “ganja” doit être libre”.
 
Peu après montait sur scène les basques Berri Txarrak en prouvant qu’ils sont une bande de rock de la tête aux pieds. Avec juste une guitare, une basse et la batterie ils se sont fait les maîtres d’un plateau presque inondé et démontrant que chanter en euskera n’est pas un empêchement pour arriver à n’importe quel public du monde entier. Le festival s’est clôturé avec le concert de Juantxo Skalari et son ska frénétique.
 
Le Forum Social a vécu hier des grands moments comme celui qui nous a laissé Araceli Manjón quand elle a signalé que “n’importe quel régime d’interdiction se traduit par une manque de control qui met le marché entre les mains de la délinquance”. Dans la même ligne, elle a signalé que “l’effet le plus dangereux du cannabis c’est que l’on peut t’arrêter pour le consommer”. De con côté, Julio Calzada (Secrétaire Général de la Politique des Droguers du gouvernement uruguayen) a expliqué le projet de loi qu’ils viennent de présenter au Senat: “il ne s’agit pas d’une invitation à la consommation sino bien au contraire un moyen de réguler le marché qui existe déjà et générer les conditions sociales, juridiques et sanitaires pour améliorer la qualité de vie de la population”.
 
 
Source: https://www.cannabis-...niveau-des.html
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La visite des plantations de cannabis Jamaïcaine attirent les voyageurs
Par Indi-Punky,
Les agriculteurs de la Jamaïque cherchent à tirer profit des visites de plantations de cannabis de l'île.
 
Napa et Sonoma ont leurs visites de vignobles, et les voyageurs affluent vers l'Ecosse pour déguster des whiskies single malt. Mais en Jamaïque, les agriculteurs offrent un autre type de voyage pour un autre type de connaisseur.
 
Appelez-les ganja Tours: fumeux, mystique - et techniquement illégale - des voyages vers certaines des plantations de cannabis cachés de l'île, où les touristes peuvent goûter ces souches comme la "purple kush" et "Pineapple skunk "
 
Le tours passent par des endroits comme Nine Mile, la petite ville natale de la légende du reggae, et célèbre pot-lover, Bob Marley. Ici, dans les verdoyantes montagnes du centre de la Jamaïque des hommes coiffés de dreadlocks escortent les visiteurs curieux vers une ferme où des plants de marijuana vert profond poussent hors de la terre rougeâtre. Des excursions similaires sont offerts à l'extérieur de la station balnéaire ouest de Negril, où une mystique de la marijuana a attiré les vacanciers fumeurs de weed depuis des décennies.
 
"Celui-ci c'est la sinsemilla original, favori de Bob Marley. Et celui-là est la chocolate skunk. C'est spécial pour les dames», a déclaré à un journaliste d'Associated Press un agriculteur de pot surnommé "Breezy", en même temps qu'il a dévoilé plusieurs variétés sur sa parcelle un récent matin.
 
Alors que la légalisation a marqué des victoires importantes ces derniers mois dans des endroits comme le Colorado et l'État de Washington et le gouvernement de la nation sud-américaine de l'Uruguay se dirige vers une entrer dans la fabrication de cannabis lui-même, la plante est encore illégal en Jamaïque, où elle est connue populairement comme "ganja".
 
Certains voudraient que les choses changent, avec de plus en plus de défenseurs indiquant que là Jamaïque pourrait donner à son économie en difficulté un coup de pouce en tirant profit du fait que l'île est presque aussi célèbre pour sa marijuana que pour les plages, la musique reggae et dans le monde des sprinters.
 
Le ministre de la justice Mark Golding a déclaré à l'Associated Press que le gouvernement est conscient des efforts de légalisation dans le monde et demande un traitement de la question de manière «dynamique et en évolution rapide."
 
«Nous allons examiner la question à la lumière des développements récents dans cet hémisphère», a déclaré M. Golding dans un courriel au sujet de la dépénalisation.
 
La Coalition pour la réforme du droit Ganja, un groupe d'îles qui appelle le gouvernement à dépénaliser et à réglementer le cannabis, se prépare à accueillir une conférence internationale dans la capitale de Kingston plus tard ce mois-ci, où les sujets incluront les perspectives de commercialisation du cannabis.
 
En dépit de son image internationale décontractée, la Jamaïque est un endroit conservateur, religieux et beaucoup de gens se hérissent à la réputation de Rasta du pays.
 
La marijuana a été omniprésente mais interdite sur l'île depuis 1913. La récolte de marijuana illicite a diminué depuis les années soixante-dix en raison de la concurrence mondiale et la guerre menée contre la drogue. Pourtant, la Jamaïque est le premier fournisseur de cannabis pour les Etats-Unis et les touristes des Caraïbes n'ont souvent pas besoin de chercher plus loin que leur hall de l'hôtel pour acheter du cannabis.
 
«Il y a déjà un degré élevé de tourisme de marijuana en Jamaïque, ils n'ont tout simplement pas à l'appeler ainsi," a déclaré Chris Simunek, rédacteur en chef du magazine High Times, basé à New York.
 
Dans Nine Mile, Breezy dit que les Américains, Allemands et Russes sont de plus en plus nombreux à faire la visite de sa petite ferme et a gouter sa récolte. Il n'a pas trouvé preneur pour la tournée de 50 $ ce matin chez un cars de touristes débarquant d'un bateaux de croisière qui arrivent à la maison d'enfance de Bob Marley, bien que plus d'une douzaine d'entre eux soit aligné avec enthousiasme et achète des baggies de ganja aux amis de Breezy, vendu à travers un trou dans le mur de l'enceinte du musée.
 
"Je peux avoir des trucs plus fort à la maison, mais il y a quelque chose de vraiment spécial avec la consommation de marijuana en Jamaïque. Je veux dire, c'est la marijuana qui a inspiré Bob Marley», a déclaré une touriste de 26 ans originaire du Minnesota qui s'est identifiée comme Angie pendant qu'elle émiettée de la ganja dans un papier à rouler.
 
Un guide de vacances en ligne appelé Jamaicamax promet d'organiser des visites ganja dans la région de Negril. Mais il y a une mise en garde: Il faut d'abord fumer un "spliff"de marijuana avec votre guide, sans doute pour montrer que vous n'êtes pas un membre des forces de l'ordre.
 
"Une fois que vous fumez un spliff avec nous, nous apprendrons à vous connaître alors nous allons vous emmener sur les meilleurs circuits de ganja en Jamaïque et vous allez fumer (et manger si vous voulez) tant de ganja que vous allez parler à Bob Marley lui-même ", dit le site de voyage.
 
Plus d'une décennie après qu'une commission du gouvernement ai déclaré que la marijuana était «culturellement ancrée» et a recommandé la décriminalisation de l'usage personnel des adultes, des hommes politiques et hommes d'affaires influents font pression pour la Jamaïque pour rabattre les vieilles craintes de mécontenter Washington et assouplir les lois.
 
Henry Lowe, un éminent scientifique Jamaïcain qui a aidé à développer un médicament dérivé du cannabis pour traiter le glaucome dans les années 1980, a déclaré que l'île pourrait rapidement devenir une plaque tournante du tourisme de la marijuana et de la recherche. "Les gens pourraient descendre à la Jamaïque pour le traitement par le canabis medical et le tourisme de la marijuana parce que cela a été notre tradition, notre culture."
 
Les serviteurs de l'Inde sont considérés comme ayant amené la plante à la Jamaïque au 19ème siècle. Son utilisation comme une herbe médicinale se répandit rapidement, avec quelques personnes utilisant le thé de ganja pour soulager les douleurs et d'autres utilisant le fameux rhum marijuana comme un remède contre le rhume.. Dans les années 1970, la marijuana est devenue encore plus populaire en raison des stars rastafari du reggae comme Marley et Peter Tosh.
 
Pour l'instant, les gangs criminels dominent le commerce de la marijuana de l'île, et les guerres intestines alimentée en partie par les bénéfices du cannabis ont longtemps souffert de rudes régions de la Jamaïque. Mais les avocats disent que la décriminalisation ou la légalisation pourraient transférer les bénéfices loin des gangs, ce qui libèrerera de l'argent qui sert actuellement à arrêter et emprisonner les utilisateurs de cannabis.
 
Pour Breezy et ses amis, les réformes ne pouvaient pas venir assez vite.
 
"Le gouvernement doit libérer la marijuana bientôt, man, parce que c'est une chose naturelle, une chose spirituelle", a déclaré Breezy avant de coller son nez dans une touffe de plantes de cannabis et de prendre un sniff reconnaissants. «Et les touristes adorent ça."
 
Source: Telegraph.co.uk (en anglais)
 
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