Une proposition de loi visant à légaliser l’usage du cannabis déposée ce mardi
Par manlei, dans Justice, politique,

Une proposition de loi visant à légaliser l’usage du cannabis déposée ce mardi
 

Illustration d'une feuille de cannabis. SCHEIBER FRED/20 MINUTES/SIPA
 
 
INFO 20 MINUTES – La sénatrice (EELV) Esther Benbassa entend ainsi «ouvrir le débat» sur la consommation du cannabis en France…
 
Elle se doute bien que certains y verront une idée fumeuse. Sénatrice (EELV) du Val-de-Marne, Esther Benbassa a donc déjà prévu d’organiser le 6 février un colloque au Sénat pour expliquer l'enjeu de sa proposition de loi. Visant à dépénaliser et légaliser l’usage du cannabis, celle-ci doit être déposée ce mardi après-midi au bureau du Sénat, a appris 20 Minutes auprès d’Esther Benbassa elle-même.
«C’est un texte qui vise à ouvrir le débat, confie la sénatrice. L’idée étant de confier la culture, la vente et la distribution à l’Etat plutôt qu’aux réseaux souterrains et aux dealers.»
La teneur en THC fixée par le ministère de la Santé
 
Selon nos informations, le texte prévoit donc l’autorisation de «la vente au détail et à l’usage, à des fins non thérapeutiques, de plantes ou de produits du cannabis».
D’après le projet, la quantité autorisée pour la détention et la vente au détail devra être fixée par un décret du Conseil d’Etat. La teneur maximale en tétrahydrocannabinol (THC, molécule donnant au cannabis son caractère psychotrope) devra, de son côté, être fixée par le ministère de la Santé.
«L’idée n’est pas d’encourager la consommation mais bien de l’encadrer car elle existe déjà», poursuit Esther Benbassa.
>> Lire notre article sur les Cannabis Social Clubs
35.000 emplois et un milliard de recettes pour l’Etat?
 
La sénatrice estime ainsi que la France compte deux millions de consommateurs réguliers de cannabis aujourd’hui. «Cette proposition, si elle venait à être votée, permettrait de mettre fin à l’activité des dealers, de créer 35.000 emplois et surtout à l’Etat de récupérer un milliard d’euros de taxes.»
Car la distribution, toujours selon le texte, serait organisée de la même manière que la vente de tabac. «Avec les mêmes restrictions, poursuit-elle. A savoir que la vente sera interdite aux mineurs et qu’il n’y aura pas de publicité.»
Militante engagée sur cette question depuis longtemps, Esther Benbassa a mené toute une série d’auditions durant l’année 2013 auprès de spécialistes afin d’aboutir à cette proposition de loi. «On voit bien ce qui se passe en Uruguay ou en Floride... Les mentalités évoluent.»
 
Peines de prison
 
La proposition de loi prévoit que soit considéré comme un délit puni d’un an de prison et de 3.750 euros d’amende le fait de détenir du cannabis en quantité supérieure à celle fixée ou d’en faire usage dans les lieux publics. La vente sans autorisation serait, quant à elle, punie d’une peine de cinq ans de prison et de 75.000 euros d’amende
 
 
Source: https://www.20minutes.fr/societe/1283178-20140128-proposition-loi-visant-a-legaliser-lusage-cannabis-deposee-mardi
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Le lobby allemand du cannabis gagne 1 million d'euros à un jeu télévisé
Par Jah-sticK,
Incroyable mais vrai: la Deutscher Hanfverband (Fédération allemande du chanvre), une organisation qui défend la légalisation du cannabis, vient de remporter un million d'euros grâce à un jeu télévisé allemand, dont la finale était diffusée samedi soir sur la chaîne Pro7.
 
Lors du dernier volet de cette émission intitulée Millionärswahl (l'élection du millionnaire), les téléspectateurs étaient invités à voter par téléphone ou via Internet pour départager les sept candidats en lice pour décrocher la timbale qui leur permettrait de réaliser leur rêve. Parmi les finalistes: un breakdancer bavarois qui voulait financer son école, le représentant d'un projet d'accès à l'eau potable dans les pays en développement, un groupe d'électro-punk qui promettait à ses fans de donner une série de concerts gratuits, bières comprises...
En termes d'audience, ce nouveau jeu télévisé a été un véritable flop, mais la participation du lobby du cannabis a visiblement mobilisé ses défenseurs.
 
En Allemagne, où la consommation de cannabis est illégale mais largement dépénalisée dans certains Länder, on estime à 14 millions le nombre de personnes qui auraient déjà fumé un joint dans leur vie, et le nombre de fumeurs réguliers entre 2 et 4 millions.
 
Le projet de Georg Wurth, président de la Deutscher Hanfverband, a donc convaincu le public de l'émission hier soir: réaliser un spot télévisé pour défendre la légalisation du cannabis en Allemagne. Cheveux courts, lunettes sans cadre, allure sportive... Cet homme de 41 ans qui se décrit lui-même comme un consommateur occasionnel de cannabis ne ressemble pas à la caricature du fumeur de joints apathique à dreadlocks et chemise indienne. Après avoir mené une carrière politique au sein du parti écologiste Alliance 90/Les Verts, cet ancien conseiller financier a fondé la Deutscher Hans Verband au début des années 2000, qui est devenue le principal lobby de ceux qui veulent légaliser la consommation, la vente et la production de cannabis en Allemagne.
 
Le discours de Georg Wurth est solidement argumenté, passe bien à la télé, comme le faisait remarquer Die Tageszeitung récemment:
 
«Il parle de recettes fiscales pour l'État, de la prise en charge de la douleur chez les patients, d'une amélioration de la qualité ou d'allègement pour le système judiciaire. Mais il ne nie pas les problèmes qui pourraient découler d'une consommation excessive et prend le parti, décidé, de la protection de la jeunesse: «Je ne veux pas créer une hype, ne veux pas que les jeunes se réclament de moi et fument un bong le matin avant d'aller à l'école».»
 
À peine l'identité du vainqueur révélée, le Parti pirate, dont la légalisation du cannabis fait partie des revendications, se fendait d'un post sur son blog pour féliciter Georg Wurth sur son site:
 
«Félicitations, Georg ! Le Parti pirate se réjouit pour Georg Wurth et la Deutscher Hanfverband. Nous sommes sûrs que le million gagné va apporter beaucoup de bien.»
 
Cette somme représente en effet une manne pour l'organisation, qui ne compte aujourd'hui que trois employés et qui ne disposait jusqu'à présent que d'un budget très limité (89.000 euros en 2012). Rien que la participation à l'émission a permis à la Deutscher Hanfverband de gagner plus d'une centaine de nouveaux adhérents et plus de 10.000 nouveaux amis sur Facebook. Lors de l'émission, Georg Wurth a également évoqué les nombreux messages de soutien qu'il a reçus ces dernières semaines, comme ce mot envoyé par un jeune téléspectateur:
 
«Tu as même convaincu mes parents.»
 
En plus du spot télévisé, l'organisation prévoit de diffuser des publicités dans la presse, de créer un fonds de soutien pour les patients qui se battent pour avoir le droit de consommer du cannabis à des fins thérapeutiques et d'embaucher un ou deux nouveaux employés.
 
source: https://www.slate.fr/...and-du-cannabis
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Reportage sur la Swazi Gold au Swaziland et en Afrique du Sud
Par Wiam,
Swazi Gold - Partie 1 et 2


 
Le Swaziland est un pays situé entre l'Afrique du Sud et le Mozambique. Malgré sa petite taille, le pays possède plus d'hectares dédiés à la culture du cannabis que l'Inde toute entière. Les agriculteurs y font pousser du Swazi Gold, une sorte de cannabis légendaire.
 
Hamilton Morris s'est rendu au Swaziland dans l'espoir d'analyser les cannabinoïdes présents dans le Swazi Gold. Il s'est finalement trouvé face à un pays corrompu en pleine crise économique. La plupart des agriculteurs sont persuadés que le cannabis peut rendre les gens fous, mais il constitue aujourd'hui le seul espoir de stabilité économique du pays.
 
http://www.youtube.com/watch?v=1M5Ok8a6o1g
 
http://www.youtube.com/watch?v=pM7ZBT9SO1M
 
 
Un très bon reportage fait par le magasine Vice sur les enjeux du cannabis dans ce "micro-pays" qu'est le Swaziland.
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Un nouveau CSC !
Par Dourééé,
"Nous avons écrit au bourgmestre de Namur pour présenter notre association, expliquent les deux fondateurs de l'asbl. Nous attendons sa réponse". Il y a quelques semaines sont parus au moniteur les statuts de leur asbl, dont l'objet social laisse planer peu de doute. "L'association poursuivra les activités suivantes : la culture et la récolte de plants de cannabis appartenant aux membres en vue de leur distribution à ceux-ci et pour leur consommation personnelle exclusivement" (...).
 
Le modèle vient de Flandre, où l'association Trekt uw Plant tente depuis plusieurs années de faire accepter aux autorités le principe d'une production contrôlée de cannabis, par des consommateurs qui ont "les doigts verts". Il n'est pas très difficile de se procurer tout le matériel nécessaire, quasi en vente libre : les semences, une lampe, un peu d'engrais. Il n'est pas très compliqué non plus de faire pousser un plant chez soi, discrètement, dans son grenier, sa cave ou son jardin. "Une étude criminologique de l'université de Gand en 2007 évaluait déjà à plus de 15.000, rien qu'en Flandre, le nombre de personnes qui se sont ainsi lancées dans une production récréative ou artisanale du cannabis, explique Joep Oomen, président de Trekt uw Plant. Beaucoup produisent ainsi pour leur consommation personnelle et éventuellement pour quelques amis. C'est ce type de producteurs que nous retrouvons dans notre association, qui compte aujourd'hui plus de 350 membres."
 
 
Des lieux tenus secrets
 
Actuellement, l'association Trekt uw Plant possède une douzaine de petites plantations, de 5 à 50 plants maximum, et produit environ 20 kg de cannabis chaque année. A chaque récolte, tous les deux mois, l'association organise une rencontre au cours de laquelle les membres viennent chercher leur herbe, en dédommageant les cultivateurs pour les frais de production. En fonction de la consommation personnelle de chacun, cela correspond environ à la production d'un plant de cannabis. Les lieux de plantation et d'échange sont tenus secrets. "Nous avons plus peur des voleurs et des trafiquants que des policiers", sourit Joep Oomen. Ce qui ne veut pas dire que la justice ferme les yeux. Les fondateurs de Trekt uw plant ont déjà été poursuivis au pénal à deux reprises pour différents chefs d'inculpation. "Nous avons été condamnés deux fois en première instance mais nous avons été acquittés deux fois en appel", constate Joep Oomen.
 
"Le cannabis de rue est dégueulasse"
 
A Namur comme à Anvers, les fondateurs d'un social cannabis club militent pour la dépénalisation du cannabis. "Quand vous achetez du cannabis dans la rue, explique Jean-Michel, les dealers vous proposent souvent d'autres drogues, comme de la cocaïne, des amphétamines ou des extazys. Leur marge bénéficiaire est plus grande sur ces drogues dures. Organiser une production contrôlée par l'Etat permettrait de couper l'herbe sous le pied des mafias et des trafiquants."
 
Et David d'enchaîner : "les drogues de rue sont dégueulasses, coupées avec n'importe quoi pour augmenter le poids : des produits chimiques, des micro billes de verre, etc." Et les deux consommateurs-militants de plaider pour une légalisation de la production de cannabis en Belgique, sous contrôle des autorités. "Les cannabis clubs comme le nôtre pourraient assurer cette production en toute transparence".
 
En attendant une hypothétique légalisation, les cannabis social club revendiquent une interprétation extensive de la politique de tolérance actuellement observée en Belgique. Le cannabis n'est pas dépénalisé mais les parquets accordent une "priorité minimale" aux poursuites de consommateurs pris en possession d'une petite quantité de cannabis, équivalant à une consommation personnelle. Dans les faits, cette tolérance s'étend de plus en plus à la possession à domicile d'un plant de cannabis permettant au consommateur de produire lui même l'herbe qu'il consomme. Par contre la vente, même de petites quantités, continue à être systématiquement poursuivie.
 
La justice ne ferme pas les yeux
 
"Dans un cannabis club, expliquent Jean-Michel et David, les cultivateurs produisent chacun plus que ce qu'ils consomment personnellement, mais pas plus que ce qui est nécessaire à la consommation de l'ensemble des membres. Et ils ne peuvent pas en tirer un profit, juste un remboursement de leurs frais." Cela dit, à Anvers comme à Namur, les administrateurs du social cannabis club reconnaissent qu'ils doivent parfois faire le ménage au sein de leur communauté de cultivateurs. "Il peut arriver que des producteurs rentrent dans notre association dans le but de faire du profit avec la drogue, reconnaît Joep Oomen. Nous devons être attentifs."
Mais les différents parquets du pays ne l'entendent manifestement pas de cette oreille, comme le prouve les poursuites à répétition dont Trekt uw Plant est la cible à Anvers. A Hasselt, le Mambo cannabis club qui avait joué carte sur table avec la police, en dévoilant même les lieux de plantation ont vu récemment toute sa récolte et son matériel saisi par la police. Quant au Parquet de Namur, le procureur du Roi dit ne pas être encore au courant de l'activité du social cannabis club sur le territoire de l'arrondissement. "Mais dans l'état actuel de la législation, estime Philippe Dulieu, je ne vois pas comment ne pas poursuivre ce genre d'activités."
Pour tenter d'éviter la déconvenue du Mambo club d'Hasselt, Jean-Michel et David ont décidé de brouiller un peu les pistes : "nous avons cinq plantations différentes, affirment-ils, dans cinq arrondissements judiciaires différents".
 
https://www.rtbf.be/i...amur?id=8173277
 
On en parle sur le forum...
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Le Sativex, médicament à base de cannabis, autorisé en France
Par Hellvice,
Le ministère de la santé a annoncé, jeudi 9 janvier par un bref communiqué, l'autorisation de mise sur le marché du Sativex. Il s'agit du premier médicament à base de cannabis qui pourra être commercialisé en France, vraisemblablement à partir de 2015.
 
 

Voir la pièce-jointe : sativex.jpg

 
 
Le Sativex est un spray buccal. Son indication thérapeutique sera extrêmement limitée. Il sera prescrit aux seuls patients atteints de sclérose en plaques, pour soulager « les contractures sévères (spasticité), résistantes aux autres traitements », selon les indications du ministère, qui précise que la prescription initiale sera réservée aux neurologues et médecins rééducateurs hospitaliers.
 
La prescription sera d'une durée de six mois, explique au Monde l'Agence nationale de sécurité du médicament, qui a donné l'autorisation après avoir examiné les études cliniques et l'efficacité du produit, puis déterminé les conditions de prescription et de délivrance. Les médicaments à base de stupéfiants ne pouvant être délivrés que pour 28 jours, les médecins généralistes seront autorisés à effectuer les renouvellements d'ordonnance entre deux rendez-vous à l'hôpital. Le produit sera distribué en pharmacie de ville, où il devra être stocké dans des coffres, comme c'est le cas des médicaments à base d'opiacés.
 

« UN DOSSIER DÉLICAT DANS UN ENVIRONNEMENT EXPLOSIF »


 
« C'est une bonne nouvelle pour les patients français qui étaient quasiment les derniers en Europe à ne pas pouvoir bénéficier du Sativex », se félicite Christophe Vandeputte, le patron français du laboratoire Almirall, qui distribue déjà le produit dans d'autres pays. « Cette autorisation de mise sur le marché représente l'aboutissement de trois ans de discussions. C'était un dossier délicat dans un environnement explosif, mais l'issue est très positive », poursuit-il.
 
La ministre de la santé Marisol Touraine tenait à cette possibilité d'autorisation des médicaments à base de cannabis, connu pour soulager les douleurs. En juin 2013, elle avait signé un décret autorisant l'agence sanitaire à examiner les dossiers de demande de commercialisation de tels produits, ce qui était interdit jusque-là en France. Les préparations magistrales à base de cannabis restent interdites, tout comme fumer de l'herbe à usage thérapeutique… et récréatif.
 
Désormais, le Sativex va suivre la procédure habituelle à tout médicament. Il devra être évalué par la Haute autorité de santé, dont l'avis servira de base pour fixer son prix et son taux de remboursement. Il ne devrait donc pas arriver sur le marché avant 2015.
 
Source: https://www.lemonde.f...58_1651302.html
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Les carences en cannabinoïdes peuvent expliquer une variété de problèmes de santé
Par basstard,
Les carences en cannabinoïdes peuvent expliquer une variété de problèmes de santé
 
 
Comme nous le savons, les endocannabinoïdes sont produits naturellement dans le corps et jouent un rôle majeur dans la santé globale. De même, la marijuana médicale et les phytocannabinoïdes dérivés du cannabis ont présenté un certain nombre d'avantages thérapeutiques.
 
Des chercheurs proposent l'idée de la carence en cannabinoïdes
 
La liste des conditions liées au cannabis est vaste et en croissance constante. Que les cannabinoïdes offrent le soulagement de la migraine, la fibromyalgie ou le syndrome du côlon irritable (IBS), le mécanisme impliqué est en grande partie le même, le succès est souvent attribuée à l'activation des récepteurs cannabinoïdes de l'organisme.
 
Des similarités frappantes entre une grande variété de conditions, chacune montrant une bonne réponse aux traitements cannabinoïdes, mais apporte une question intéressante. Est-il possible qu'un "déficit cannabinoïdes" puisse être la cause sous-jacente de ces maladies? Un certain nombre de chercheurs croient que cela pourrait être le cas.
 
Ethan Russo: Clinical Endocannabinoid Deficiency
 
Le Dr Ethan Russo est le conseiller médical principal de GW Pharmaceuticals, la société responsable du Sativex et Epidiolex. Une de ses contributions les plus notables à la banque de connaissances du cannabis, son étude intitulée "Maîtriser le THC", dans lequel il est discuté de l'effet synergique de terpènes dans le cannabis.
 
En 2004, cependant, le Dr Russo a proposé l'idée de la carence clinique endocannabinoïde (CECD) dans une étude publiée en Neuro-endocrinologie. Il a suggéré que les niveaux de cannabinoïdes déficientes peuvent être la cause sous-jacente de nombreuses conditions soulagés par le cannabis.
 
"Les niveaux de cannabinoïdes déficientes peuvent être la cause sous-jacente de nombreuses conditions soulagés par le cannabis." - Ethan Russo
 
Il explique: "La migraine, la fibromyalgie, l'IBS et les conditions relatives à l'affichage des modèles cliniques, biochimiques et physiopathologiques communs qui suggèrent une carence endocannabinoïde clinique sous-jacent qui peut être traité de manière appropriée avec des médicaments cannabinoïdes,"
 
Dr Robert Melamede: Le cannabis et les maladies liée à l'âge:
 
De même, le Dr Robert Melamede, ancien président du Département de biologie et professeur actuel de l'Université du Colorado - de Colorado Springs, détient la conviction que les endocannabinoïdes peuvent inhiber le processus de vieillissement. En outre, il spécule que les cannabinoïdes sont des nutriments essentiels à la capacité de réduire les maladies liées à l'âge comme le cancer et les maladies cardiovasculaires.
 
Dr Melamede explique que son expérience des enquêtes sur la biologie de la radiothérapie et de réparation de l'ADN, en plus de sa consommation de cannabis personnelle, lui a donné une perspective unique sur la plante. Il est de plus en plus admis que les radicaux libres sont responsables du vieillissement et de la maladie liée à l'âge. Plus précisément, ils ont été liés à des maladies cardiovasculaires, des troubles auto-immunes, le cancer, un dysfonctionnement cognitif lié à l'âge, et maladies osseuses comme l'ostéoporose.
 
Fait intéressant, la création de radicaux libres va de pair avec l'inflammation. Voyant que les cannabinoïdes, comme le cannabidiol (CBD), sont connus pour inhiber l'inflammation, il va de soi qu'ils pourraient jouer un rôle dans la modulation de radicaux libres aussi bien.
 
Selon le Dr Melamede, les maladies liées à l'âge sont simplement le résultat de radicaux libres induite par l'inflammation. Comme il l'explique dans the Americans for Safe Access (ASA) témoignage ci-dessous, les conditions inflammatoires s'accumulent au fil du temps jusqu'à ce que "Le maillon faible" lâche. Bien sûr, ce lien varie de personne à personne, ce qui expliquerait pourquoi une carence de cannabinoïdes peut se présenter dans une variété de façons.
 
https://www.youtube.com/watch?v=b0cSg5CW6PQ
 
Le cannabis pourrait aider à traiter les carences en cannabinoïdes
 
Néanmoins, compléter l'approvisionnement de l'organisme en cannabinoïdes pourrait être un avantage égal pour chaque condition liée à la carence. Les acides gras essentiels comme les oméga-3 ont reçu beaucoup d'attention des médias au cours des dernières années pour leurs bienfaits cardiovasculaires. Toutefois, le Dr Melamede souligne qu'ils affectent directement le système endocannabinoïde, un fait que peu de gens sont au courant.
 
"[Dr Melamede] spécule que les acides gras essentiels de l'huile de chanvre serait plus bénéfique que d'oméga-3 ".
 
Cela dit, il spécule que les acides gras essentiels de l'huile de chanvre serait encore plus bénéfique que les oméga-3. Il serait possible d'utiliser des techniques de plus en plus véganiques, alors que les oméga-3 dérivés du poisson pourrait contenir du mercure.
 
Bien sûr, son régime aura un effet limité sur la production endocannabinoïde, c'est pourquoi le Dr Melamede estime que le cannabis devrait être utilisé comme un complément. Selon lui, l'espérance de vie prolongée de l'homme, par rapport aux moyennes historiques, a rejoint la maladie liée à l'âge parmi les causes les plus fréquentes de décès aujourd'hui.
 
«Personne ne meurt de vieillir», il explique. «Les gens meurent de maladies liées au vieillissement."
 
Comme le Dr Melamede a rappelé lors de son témoignage pour les American’s for Safe Access, une situation similaire s'est produite avant que les antibiotiques ont été inventés quand la maladie infectieuse était responsable d'un certain nombre de décès. Inutile de dire que les personnes ayant accès à des soins adéquats ne meurent plus de maladies infectieuses. En conséquence, il estime que nous devons nous adapter en tant qu'êtres humains pour contrer les inconvénients de l'action inflammatoire inutile.
 
Bien sûr, il est peu probable que nous puissions le faire assez rapidement à travers l'évolution, mais le Dr Melamede estime que le cannabis est un "médicament miracle" qui pourrait aider l'organisme à atteindre l'homéostasie. En outre, il voit le cannabis comme un nutriment essentiel semblable à une vitamine. Avec cela à l'esprit, il semble que le jus de cannabis et l'ingestion de feuilles crues, pourrait être une des mesures de prévention bénéfiques contre les maladies liées à l'âge.
 
Source: https://www.medicalja...lth-conditions/
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Les plantes brûlent-elles lorsqu'on les arrose en plein soleil ?
Par Bountyche,
Les plantes brûlent-elles lorsqu'on les arrose en plein soleil ?


 
 
 
C'est une croyance fort répandue dans les milieux agricoles. Jamais il ne faut arroser une plante en plein soleil, au risque que celui-ci la brûle... Mais il s'agit là d'une légende urbaine (ou plutôt rurale) tout à fait infondée !
 
Cette légende veut que les gouttelettes d'eau, par leur forme convexe (arrondie et convergeant les ondes), concentrent les rayons du soleil sur de petites portions des feuilles. Comme l'effet d'une loupe, le phénomène mettrait à mal les feuilles de plantes arrosées alors que soleil et chaleur concourent à brûler les pauvres végétaux.
 
Jusqu'en 2010, peu de scientifiques s'étaient intéressés à ce savoir courant des jardiniers. Une équipe mixte composée de météorologues, de physiciens et de biologistes a néanmoins récemment passé cette légende au crible des lois de l'optique. Et il s'avère que physiquement, le soleil ne peut brûler la plante arrosée, les gouttelettes étant trop petites et pas assez arrondies ou éloignées de la feuille, pour converger suffisamment de rayonnement. Du reste, avant qu'un dommage significatif puisse être observé, les gouttelettes sont depuis longtemps évaporées.
 
Une brûlure, selon les auteurs de cette étude, pourrait être occasionnée chez certaines variétés de plantes à poil, sur lesquelles les gouttelettes restent à distance de la surface de la feuille, focalisant ainsi plus efficacement le rayonnement. Néanmoins, à cause de ces mêmes poils susceptibles de maintenir les gouttelettes à distance, l'eau a tendance à glisser systématiquement des feuilles. Entre l'évaporation et l'évacuation, l'eau ne peut que rarement infliger un dommage local sur une petite portion de feuille.
 
Bien évidement, arroser les plantes en plein soleil, leurs feuilles tout au moins, est tout de même déconseillé, mais seulement pour des raisons pratiques : l'eau s'évapore rapidement et l'arrosage est donc inefficace. Par contre, assoir un tapis d'herbe coupée au pied de la plante, et l'arroser, permet de limiter l'évaporation (en même temps que la consommation d'eau!) tout en maintenant une humidité efficace.
 
Détails de l'étude
 
Les chercheurs ont utilisé un modèle informatique pour tester les effets de la convergence de rayonnement de gouttelettes sur les feuilles de plantes selon l'heure (et donc la position du soleil) de la journée. Ils ont également vérifié expérimentalement les données en soumettant certaines plantes à grosses feuilles, comme des érables, à un arrosage sous un soleil de plomb. Il s'avère que les gouttelettes d'eau saine ne peuvent entrainer de dommage significatif. Contrairement à ce que l'on pourrait supposer, s'il devait y avoir brûlure, ce serait davantage lorsque le soleil est aux extrémités du ciel (un peu après l'aube/un peu avant le crépuscule, précisément avec un angle de 23°) plutôt qu'au zénith ou en pleine journée.
 
D'éventuelles traces de brûlures peuvent par contre être observées lorsque l'eau est impropre (acidité trop élevée, présence de fertilisants...), laissant des marques semblables à celles de brûlures du soleil. Remplaçant les gouttelettes par des lentilles de verres ayant un effet plus fort et sur plus longtemps, les chercheurs ont effectivement observé des brûlures. Cela dit, s'il tombait des billes de verre du ciel, le rayonnement ne serait pas le principal souci des plantes et des jardiniers qui les arrosent...
 
Sources : https://www.auxfronti...en-plein-soleil
 
PS : ce n 'est pas une raison pour faire des pulvérisations lampes allumées ( ou alors juste à l eau déminéralisée)
Les "brulures" observées lors de pulvérisation d eau + engrais ou autres additifs sont dues a l évaporation de l eau qui laisse la feuille en contact direct avec l engrais ou autres additifs qui peut engendrer des reactions phyto et de possibles nécroses, mais pas a ce fameux "faux effet loupe" ^^
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2014, l'année de la défonce légale?
Par Hellvice,
Des Etats-Unis à la Nouvelle-Zélande, le marché des stupéfiants va s’ouvrir à des acteurs légaux, prêts à se ruer sur ces nouveaux débouchés


 

Voir la pièce-jointe : 4000200189394.jpg

 
Avec ses 250 millions de consommateurs et ses quelque 300 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel, le secteur des stupéfiants est une activité dans laquelle tout grand groupe pharmaceutique rêverait de s’engouffrer. Malheureusement, la plupart des drogues récréatives étant interdites partout dans le monde, le marché est essentiellement réservé aux organisations criminelles.
 
Mais cette situation est en train de changer, car les Etats commencent à expérimenter de nouveaux régimes juridiques. Dans un contexte où l’interdiction cède progressivement la place à la réglementation, des entreprises plus légitimes auront la possibilité, en 2014, de se lancer dans un commerce auparavant monopolisé par les mafias.
La culture du cannabis a d’ores et déjà quitté les chambres d’étudiants pour entrer dans les laboratoires de haute technologie. Aux Etats-Unis, des sociétés cotées en Bourse comme Cannabis Science et Medical Marijuana tirent le meilleur parti du marché en plein essor du cannabis médicinal. Cette drogue peut être prescrite à des fins thérapeutiques dans 20 Etats des Etats-Unis.
Référendum en Floride
 
Le 1er janvier 2014, l’Illinois rejoindra le club. Les partisans de la légalisation tourneront ensuite leurs regards vers la Floride, où une campagne se prépare afin d’organiser un référendum d’initiative populaire sur la marijuana thérapeutique en novembre 2014. Ce serait le premier Etat du Sud à adopter une telle loi. Compte tenu de sa population de 20 millions d’habitants, «si le oui l’emporte en Floride, cela pourrait faire basculer le Congrès» en faveur d’une réforme à l’échelle fédérale, assure Ethan Nadelmann, directeur de la Drug Policy Alliance, organisation qui milite en faveur de la légalisation.
 
Dans quelques lieux de la planète déjà, ceux qui font un usage récréatif du cannabis n’ont même pas besoin de se procurer une prescription médicale. Aux Etats-Unis, les Etats de Washington et du Colorado ont légalisé la production et la vente de cannabis à usage récréatif ; ces dispositions commenceront à s’appliquer en 2014. Plus au sud, l’Uruguay est sur le point d’en faire autant. La ville de Mexico envisage une loi similaire.
 
En Uruguay, l’accent est mis sur la culture à domicile : chaque foyer serait autorisé à cultiver jusqu’à six plants et les petites coopératives jusqu’à 99 plants. Les opérateurs privés ne pourraient vendre qu’à des pharmacies agréées par l’Etat. Mais les narco-entrepreneurs voient s’ouvrir d’autres débouchés : Neutra Corp, société californienne spécialisée dans les «solutions de bien-être naturelles» (dont le cannabis), fait partie des entreprises qui songent à proposer des vaporisateurs et autres articles à base de cannabis. Le marché est appelé à se développer, à en juger par les autres référendums sur le cannabis récréatif qui se préparent. L’Alaska, l’Arizona et l’Oregon sont en pole position pour 2014.
«Feuille sacrée»
 
Le marché des drogues licites ne se limite pas au cannabis. Dans certaines régions de Bolivie, les agriculteurs sont autorisés à cultiver la coca, dont est issue la cocaïne. Le président Evo Morales (lui-même ancien cocalero, ou cultivateur de coca) assure que la «feuille sacrée» est cultivée surtout pour une consommation traditionnelle, mâchée ou utilisée en infusion pour procurer un effet tonique semblable à celui de la caféine. Des entreprises boliviennes ont inventé une gamme de produits à base de coca, de la boisson gazeuse au dentifrice.
En réalité, la majorité de la coca bolivienne est exportée clandestinement pour la production illégale de cocaïne — le Brésil voisin est désormais le premier marché mondial du crack. Les cocaleros boliviens ne seront vraisemblablement pas importunés en 2014, car Evo Morales doit soigner sa base électorale rurale en vue de l’élection présidentielle de décembre.
«Legal highs» de synthèse
 
C’est peut-être en Nouvelle-Zélande que les perspectives commerciales seront les plus attrayantes. En 2013, le Parlement néo-zélandais a adopté une loi qui autorise et réglemente les legal highs de synthèse.
 
Ces drogues fabriquées localement, populaires en Nouvelle-Zélande compte tenu de la difficulté à y faire entrer clandestinement des stupéfiants classiques, y ont longtemps circulé malgré les interdictions. Quand les pouvoirs publics interdisaient une drogue, les fabricants inventaient aussitôt une nouvelle substance légale quasiment identique. Désormais, les laboratoires peuvent déposer une demande d’agrément de leurs produits auprès du ministère de la Santé et les vendre légalement dans des boutiques agréées ou sur Internet. Comme les tests d’innocuité devraient prendre environ 18 mois, les drogues agréées seront peut-être mises en vente à temps pour fêter l’an neuf.
 
Diverses substances, discrètement listées sur le site du ministère de la Santé, ont déjà reçu un feu vert provisoire en attendant les tests. Elles portent des noms comme Blueberry Crush, Jungle Juice, Apocalypse ou POW. Les fabricants sont aussi mentionnés, de même que leurs adresses. Certains semblent être des entreprises à domicile, d’autres ont des bureaux dans des zones d’activités chics, à côté de multinationales. Matt Bowden, fondateur de Stargate International, un des grands noms du secteur, prédit que les prix vont augmenter pour couvrir les coûts de mise en conformité avec la législation. D’autres intervenants du secteur s’attendent à une vague de fusions, les petites sociétés ayant du mal à assumer le coût des tests de leurs produits.
C’est un secteur lucratif. Matt Bowden, 42 ans, s’est partiellement retiré du commerce de stupéfiants. Il partage son temps entre ses actions en faveur d’une réforme de la législation sur les drogues et sa nouvelle carrière de musicien de rock progressif sous le nom de Starboy (il s’est classé dans le top 10 néo-zélandais). Jusqu’à récemment, la vente de stupéfiants ne rapportait gros qu’à une catégorie de chefs d’entreprise moins recommandables. Joaquín Guzmán, l’homme le plus recherché du Mexique, figurera sans doute à nouveau l’an prochain dans le classement des milliardaires établi par le magazine Forbes. Mais avec un peu de chance, les criminels verront en 2014 leur part de marché reculer au profit d’entreprises dont les produits sont testés, agréés et soumis à l’impôt.
 
TOM WAINWRIGHT, RESPONSABLE DE LA PAGE D’ACCUEIL DU SITE DE«THE ECONOMIST» ET RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT DU «WORLD IN 2014»
 
 
Source: https://trends.levif....00483613991.htm
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Cannabis légal en Uruguay : la difficile application de la loi
Par Invité,
Quelles variétés de cannabis seront cultivées ? Où ? Par qui ? Comment cultivateurs et consommateurs seront-ils contrôlés ? Après le vote de la loi légalisant la marijuana en Uruguay, le gouvernement doit désormais relever l'immense défi de la mise en oeuvre d'un texte unique au monde. Après la promulgation du texte adopté mardi par le Parlement, promise pour ces prochains jour par le président José Mujica, les autorités disposeront de 120 jours pour rédiger les décrets d'application qui régiront la culture, la distribution et la vente du cannabis et de ses dérivés, à des fins récréatives, médicales ou industrielles, sous autorité de l'État.
"Nous devons établir sept types de licences différents : pour produire, pour collecter et distribuer, pour vendre en pharmacie, pour réguler les usages médicaux, pharmaceutiques et cosmétiques", a détaillé devant la presse au lendemain du vote Julio Calzada, secrétaire national du Bureau national des drogues (JND), en charge de l'application de la loi.
Les différentes habilitations devraient être accordées d'ici à avril 2014, et la vente en pharmacie pourrait démarrer d'ici le second semestre de l'année prochaine. La vente en officine sera limitée à 40 grammes par mois par consommateur (majeur et résident uruguayen), qui devra auparavant s'inscrire sur un registre national des usagers.
De 128 000 à 200 000 usagers
 
La plantation sera "progressive, avec l'objectif de satisfaire tout le marché local", a ajouté le responsable, calculant qu'une dizaine d'hectares devraient suffire à couvrir la demande de 128 000 à 200 000 usagers, selon les sources, pour 3,3 millions d'habitants.
Les surfaces ou quantités consommées sont toutefois sujettes à caution, et les estimations officielles ont plusieurs fois varié au fil des mois. Le prix de vente du cannabis légal s'établirait à environ "1 dollar le gramme" (0,75 euro), peu ou prou le prix pratiqué au marché noir. Julio Calzada a également précisé cette semaine qu'un système de traçabilité des plantes seraient mis en place, afin d'en contrôler l'origine et la quantité.
La loi prévoit qu'outre l'achat en pharmacie les consommateurs pourront opter pour l'autoculture, dans la limite de 6 plants et 480 grammes par an, ou l'adhésion à des clubs de producteurs, de 15 à 45 membres et 99 plants. Chaque usage devra faire l'objet d'une inscription au registre national, et il sera impossible de cumuler plusieurs mode d'accès au produit.
Interdit aux touristes
 
Le ministre des Affaires étrangères, Luis Almagro, a rapporté mercredi que plusieurs ambassades uruguayennes avaient reçu des demandes d'information concernant les procédures d'acquisition de la résidence dans le pays, les touristes étant exclus du système. La mise en place des textes sera suivie de près par les organisations pro-légalisation, ont-elle annoncé.
"Bien que ce soit une loi très solide, tout le développement de l'appareil administratif représente un défi. Notre rôle sera d'accompagner un processus transparent qui garantisse sécurité et qualité aux usagers", a ainsi expliqué Victoria Verrastro, de l'organisation Régulation responsable, à l'origine de plusieurs campagnes de soutien à la loi.
Mais l'opposition de droite a mis en garde sur les difficultés à réaliser les contrôles nécessaires au respect des textes. "Le gouvernement ne dispose pas des mécanismes pour contrôler, sanctionner et surveiller, et il n'y a pas non plus de mécanismes pour venir en aide à ceux qui deviendraient dépendants", a ainsi affirmé la députée du Parti national Veronica Alonso. En outre, "cette loi n'apporte pas de solution au problème du trafic de drogues et de la sécurité", a-t-elle assuré.
60 % des Uruguayens opposés à la loi
 
Peu avant le vote, le président Mujica avait admis que le gouvernement n'était "pas totalement préparé", mais avait demandé "l'audace" d'appliquer cette loi pionnière.
En septembre, un sondage indiquait que plus de 60 % des Uruguayens étaient opposés à cette loi.
Julio Calzada, de son côté, s'est voulu optimiste : "Si nous contrôlons 11 millions de têtes de bétail (l'Uruguay est un très important producteur de viande bovine, NDLR), il est très probable que nous puissions contrôler quelques plantations de cannabis."
 
 
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Le cannabis en République démocratique du Congo
Par Invité,
posted by Seshata on December 17th 2013
 
Droit et politique internationale
 

Depuis l’avènement du régime démocratique actuel (avec toutefois une tendance certaine à l’autoritarisme) mis en place après la fin officielle de la guerre en 2003, le système juridique a quelque peu gagné en efficacité, tout en restant opaque et probablement extrêmement corrompu, et basé sur une législation de plus en plus désuète. Les lois actuelles sur le cannabis ont été édictées en 1917 et n’ont jamais été modifiées depuis, bien que le pays soit signataire de la Convention des Nations unies sur la drogue de 1988.  
 

La RDC (à ne pas confondre avec son voisin de plus petite taille, la République du Congo, située à l’ouest et habituellement désignée simplement Congo) joue un tout petit rôle actif dans les efforts régionaux visant à juguler le trafic de drogue, et fait généralement preuve de peu de volonté s’agissant de combattre l’expansion intensive de cette activité à l’intérieur de ses propres frontières. Les répercussions de la guerre, de la corruption et le manque de moyens financiers constituent une entrave à la mise en place d’agents de répression bien formés et bien payés, capables de mener des enquêtes efficaces.
L’application des lois antidrogue n’est pas considérée comme une priorité, et l’on soupçonne le pays de fermer les yeux sur la majeure partie de la production et du trafic en raison de la corruption au plus haut niveau législatif et gouvernemental. Toutefois, de hauts fonctionnaires congolais ont participé à la conférence des chefs des services chargés au plan national de la lutte contre le trafic illicite des drogues (HONLEA) qui s’est tenue à Windhoek (Namibie) en octobre 2009, un signe de leur engagement croissant dans les efforts internationaux.
En 2011 le National Geographic rapportait que les forces rebelles avaient déboisé des zones protégées, un habitat vital pour les espèces de gorilles menacées, dans le Parc national de Virunga pour y planter du cannabis, et que plusieurs gardes forestiers avaient été abattus par des miliciens désireux de protéger leur investissement lucratif.  
 
Le commerce du cannabis en RDC
 
 
 

La RDC est le second pays d’Afrique par la taille (après l’Algérie) et le quatrième par sa population. Malgré les énormes richesses minérales du pays, estimées à plus de 24 000 milliards de $, l’instabilité et l’absence d’infrastructures font obstacle à l’exploitation des ressources naturelles existantes et ont orienté l’économie vers les produits agricoles et vers les marchandises illicites, qui peuvent être produites, transformées et transportées rapidement et facilement, sans avoir besoin des infrastructures indispensables à toute industrie légale, telle que l’exploitation minière, pour être viables.Le cannabis est cultivé dans tout le pays, avec des productions concentrées dans les provinces de Kasai, de Bandundu et du Congo inférieur. Il n’existe aucune statistique sur les surfaces cultivées ou les rendements du cannabis, et la seule information disponible sur les saisies provient souvent d’autres pays où des citoyens congolais sont régulièrement interpellés alors qu’ils tentent de faire de la contrebande de cannabis et d’autres drogues.
Outre la culture, il y a un important trafic de cannabis et d’autres drogues vers les pays voisins, notamment le Rwanda, l’Ouganda, le Congo et l’Angola. Parmi les plaques tournantes du trafic figurent le ferry reliant Brazzaville au Congo à Kinshasa en RDC, l’aéroport international de Ndjili à Kinshasa et le port maritime de Matadi. Les trafiquants congolais se chargent également d’expédier les drogues vers leurs marchés cibles en Afrique et vers divers pays européens.  
Utilisation culturelle du cannabis en RDC
 
 

L’utilisation de cannabis est traditionnelle et largement répandue dans la majeure partie de l’Afrique subsaharienne. On suppose que ce sont les négociants portugais et arabes qui ont introduit la plante en Afrique de l’Est entre le 10e et le 15e siècle, et qu’elle s’est propagée dans tout le sud du continent grâce aux tribus indigènes, principalement les Bantu.  
 
Plus récemment, les déplacements massifs de populations à cause des conflits au Rwanda, en Angola, au Burundi et au Soudan ont obligé la RDC à accueillir des millions de réfugiés, dont bon nombre ont amené leurs propres traditions et pratiques d’utilisation du cannabis. Outre cela, il y a désormais une population rastafari importante à Kinshasa qui utilise rituellement et avec enthousiasme le cannabis.
 
Comportements modernes vis-à-vis du cannabis en RDC
 
 

Comme c’est le cas dans la majeure partie du sud de l’Afrique, les taux de consommation de cannabis en RDC sont relativement élevés. Les autorités congolaises pensent que ce taux a régulièrement progressé au cours des dernières années, toutefois il n’existe pas de statistiques à jour sur l’abus de drogue. Les programmes de réhabilitation ou de traitement pour le cannabis ou d’autres drogues sont très peu dotés en ressources. L’utilisation même du cannabis n’est pas largement considérée comme assez dangereuse ou inacceptable pour nécessiter un effort immédiat ou extrême. Bon nombre des habitants de RDC consomment du cannabis à des fins récréatives et médicales, conformément à une coutume régionale vieille de plusieurs siècles.
Malheureusement, il est impossible d’obtenir un état actualisé de la situation en RDC, en raison des conflits en cours et de l’instabilité à l’origine du déplacement de plus de deux millions de personnes rien que l’année passée. Il est primordial de documenter l’histoire et les évènements de la guerre contre les drogues dans tous les pays où elle est menée. Les organisations telles que le Hash Marijuana & Hemp Museum à Amsterdam sont de ce fait d’une importance cruciale. Grâce à elles, il est possible de réunir les données issues de diverses sources crédibles afin d’offrir une information la plus précise, actuelle et impartiale possible sur la situation mondiale actuelle.  
Seshata
Seshata est une écrivain cannabique freelance habitant à Amsterdam, aux Pays Bas.
 
Source: https://sensiseeds.co...tique-du-congo/
 
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