THC – La Silicon Valley investit dans le cannabis
Par Indi-Punky, dans International,

"Il y a des centaines de millions de dollars à faire dans les software et les services secondaires. Ajoutez les vaporisateurs et ce sera bien plus", dit par exemple Justin Hartfield, un investisseur participant au Ghost Group, qui tente actuellement de lever 25 millions de dollars en capital d'investissement exclusivement destiné au cannabis.
 
Par "vaporisateur", M. Hartfield entend des cigarettes électroniques destinées à fumer de l'huile de cannabis ou de l'herbe. Des start-up fondées par d'anciens employés d'Apple, de Zynga et de la Silicon Valley Bank s'activent actuellement à la frontière entre technologie et design pour dominer ce marché émergent : Ploom, qui produit le modèle aujourd'hui dominant, Firefly, VaporX, Magic Flight... Des sites comme Gizmodo et Business Insider en publient des critiques, comme de gadgets high-tech classiques.
 
Leur objectif commun : offrir à un public trentenaire à haut niveau de revenu un objet technologique évolué au design attrayant. Quelque chose d'aussi éloigné que possible de la pipe à eau à drapeau rasta que leurs clients achetaient pour quelques euros dans les marchés aux puces, au temps du marché noir et de leur jeunesse.
 
 




Le vaporisateur de cannabis "Pax" de Ploom. (Ploom.com)


 
D'autres entrepreneurs investissent dans le matériel de culture. Certaines expérimentent des lampes LED pour remplacer les bulbes actuellement dominants. La société Sparc cherche ainsi à laisser les plants grandir sous lumière vingt-quatre heures sur quatre, sans avoir à éteindre les lampes douze heures par jour pour laisser les "têtes" se gorger de THC, substance active du chanvre. D'autres, comme l'ancien patron de la technologie de Zynga, Tom Bollich, tentent de s'imposer dans la climatisation des serres (Surna) ou la taille industrielle.
 
Côté service aux usagers, plusieurs applications se développent. Comme Weed Maps, une application qui utilise ses utilisateurs pour recenser, sur une carte, des établissements vendant légalement du cannabis à travers les Etats-Unis et en Europe. Dans la plupart des Etats américains, il s'agit de ventes sur ordonnance. La société affiche 30 millions de dollars de revenus annuels et en investissait début avril une partie pour une campagne de publicité en faveur de la légalisation du cannabis à New York, rapporte Gizmodo.
 
On trouve aussi un site de partage de photos exclusivement destiné au cannabis (Massroots), ou un site d'évaluation collective de différentes variétés d'herbe, que les utilisateurs sont invités à noter (Leafly). Côté gadget, Wired relève également l'existence de boîtiers comme ceux de la société MyDX, qui évaluent la qualité d'une herbe selon son taux en THC, son niveau de pesticides, et permettent de visualiser le résultat sur un smartphone.
 

https://www.youtube.com/watch?v=G3P5nbQV7cU

 
L'essor du secteur rencontre toutefois un obstacle : pour vendre dans l'ensemble des Etats-Unis, y compris dans les Etats qui n'ont pas décriminalisé le cannabis, ces sociétés ne peuvent pas mentionner le mot "cannabis" dans leurs publicités ni sur leurs sites Internet, ni déposer de brevets mentionnant explicitement leur usage. Officiellement, les e-joints sont donc, pour l'heure, des e-cigarettes. Et MyDX se présente d'abord comme un boîtier servant à analyser la qualité de vos légumes.
 
Surtout, nombre de ces sociétés ont des difficultés d'accès au système bancaire, et par là de financement, ce qui gène leur développement et laisse traîner autour d'elles un parfum d'illégalité. Ainsi, dans le Colorado, les banques refusent de collaborer avec l'ensemble de l'industrie du cannabis, craignant que leurs clients ne voient un jour leurs avoirs saisis.
 
Le patron de Leafly expliquait ainsi récemment au magazine Newsweek avoir ouvert sans difficulté un compte à la Key Bank de Cleveland (Ohio). La société développe après tout un software et ne manipule pas de sachets d'herbe. Un an plus tard, "quelqu'un de la banque m'a vu à la télévision", raconte-t-il. "Ils m'ont donné trente jours pour fermer mon compte, ou bien ils ont dit qu'ils m'enverraient un chèque au porteur. Nous avions environ 3 millions de dollars à cette éposque. Ça aurait été un gros chèque au porteur."
 
En janvier, le procureur général américain Eric Holder déplorait cet état de fait, tout en maintenant qu'il existait un risque pour les institutions financières à soutenir un tel secteur.
Récemment, Numerica Credit Union, la cinquième banque de l'Etat de Washington avec 1,3 milliard de dollars d'actifs, a fait savoir qu'elle était la première à offrir aux entrepreneurs du cannabis récréatif de venir grandir dans ses coffres.
 
Source: https://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/04/22/thc-la-silicon-valley-investit-dans-le-cannabis/#xtor=RSS-3208
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Les gagnants de la Cannabis Cup de Denver (2014)
Par Indi-Punky,
Prix du meilleur stand
1st Place – Cloud Penz
2nd Place – Incredibowl
3rd Place – Nexus Glass
 
 
Prix du meilleur produit
1st Place – Incredibowl Inc. Redibowl
2nd Place – Oil Slick - Oil Slick
3rd Place – Sour Kush Kids Baked Bros
 
 
Prix du meilleur produit en verre
1st Place – Hitman Glass
2nd Place – Cloud 9 Head Shop
3rd Place – Halo par Nexus Glass
 
 
Prix du meilleur vaporisateur
1st – Cloud Penz par Cloud Penz
2nd - o.pen par o.penVAPE
3rd - Cloud V par Cloud V
 
 
Prix du meilleur artiste sur verre
1st - Creep Glass
2nd - Salt
3rd - Apple Butter
 
 
Prix de la plus haute teneur en CBD
Flower – Hillbilly Armor (4.73 %) de Elite Cannabis Enterprises
Concentrate – Ogre Kush Shatter (20.91 %) de Mile High Dispensary
Edible – High CBD Dark Chocolate Cherry Bar (930 mg per serving) de Medibrothers
 
 
Prix de la meilleur nourriture medicale
1st Place - Mystic CBD Capsules de Natural Mystic Cannabis Caregivers
2nd Place - Bhang Cherries & Cream 180 mg Bar de Summit & Baked
3rd Place - One Eye Open Sativa-Based Lemonade / Black Tea de MarQaha
 
 
Prix de la meilleur nourriture (Us)
1st Place - Liquid Gold Delights Orange Meltaway Truffles de G Farma Labs
2nd Place - Cinnamon Roll Crunch de Kushie Kandy
3rd Place - Reef Jerky de Badfish Extracts
 
 
Prix du meilleur Hash Médical sans solvant
1st Place - Blueberry Waltz de Natural Mystic Cannabis Caregivers
2nd Place - Sour Lemon OG Solventless de Essential Extracts & Trill Alternatives
3rd Place - HGH Cookies Solventless de HGH Extractions & Pure Medical
 
 
Prix du meilleur Hash sans solvant (Us)
1st Place - White OG Solventless Wax de Essential Extracts & Down With Dirt
2nd Place - Boss Ice Wax de Infuzionz
3rd Place - Bruce Banner #3 de RiverRock Adult Use & Trichome Heavy Extractions
 
 
Prix du meilleur concentré Médical
1st Place - Sour Jilly de Green Dragon & TC Labs
2nd Place - Jilly Bean de Stay Concentrated Extracts
3rd Place - South African Durban Poison Wax de Advanced Medical Alternatives & Dab City Concentrates
 
 
Prix du meilleur concentré (Us)
1st Place - 303 OG Nug Run Sugar Budder de The Clinic
2nd Place - Lemon Walker OG de TC Labs & Gold Coast Collective
3rd Place - Willy Wonka Sativa BHO de High Class Concentrates
 
 
Prix du meilleur hybride Medical
1st Place - Pure Power Plant de Good Meds Network
2nd Place - Chem Crush de La Contes
3rd Place - Golden Goat de the Green Solution
 
 
Prix du meilleur hybride (Us)
1st Place - Cookies & Cream de Exotic Genetix
2nd Place - Colorado Chem de Cannables
3rd Place - Cinderella 99 x White de Natural Remedies
 
 
Prix de la meilleure Sativa Medical
1st Place - Jilly Bean #1 de Standing Akimbo
2nd Place - Durban Poison de Denver Relief
3rd Place - Cherry Pie de The Clinic
 
 
Prix de la meilleure Sativa (Us)
1st Place - Ghost Train Haze de Green Man Cannabis
2nd Place - Super Silver Haze de Life is Good Healing
3rd Place - Twista de The Green Solution
 
 
Prix de la meilleure Indica Medical
1st Place - Larry OG de MMJ America
2nd Place - Raskal OG de Colorado Alternative Medicine
3rd Place - Denver Maple de Ballpark Holistic Dispensary
 
 
Prix de la meilleure Indica (Us)
1st Place - South Central LA de Colorado Alternative Medicine & Root Seller Seeds
2nd Place - Grand Daddy Purple de Cannables
3rd Place - MK Ultra de The Green Solution
 
 
Le prix des Peoples: Hash
1st Place - Golden Goat Shatter - Infuzionz powered par The Green Solution
2nd Place - Jilly Bean Shatter de 710 Labs/ Bud Med Health Center
3rd Place - K1 Shatter de New Age Medical
 
 
Le prix des Peoples: Fleurs
1st Place - Presidential Kush de The Green Solution
2nd Place - Death Star de New Age Medical
3rd Place - Sour Diesel de Walking Raven Retail Marijuana Center
 
 
 
Et pour finir les vidéos:
 
https://www.youtube.com/watch?v=dj2TMMRQw8s
 

 
https://www.youtube.com/watch?v=rBdtZANnuhE
 
 
Bonne lecture.
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Faut-il légaliser le cannabis au Luxembourg?
Par Indi-Punky,
Début avril, plusieurs fumeurs de cannabis ont été contrôlés par la police à travers le pays. Des contrôles quasi simultanés qui étaient, selon la police, «le fruit du hasard». «On ne fait pas la chasse aux consommateurs. Quand on sort c'est pour choper des vendeurs et pas des fumeurs», soulignait alors Mike Goergen dans un article de L'essentiel. Un article qui été longuement commenté. Certains internautes se sont ainsi posés la question de la légalisation du cannabis au Luxembourg.
 

Le cannabis au Luxembourg
 
Pour rappel, le cannabis reste de loin la drogue la plus consommée au monde. 180,6 millions de personnes (3,9% de la population mondiale) en consommerait. Soit plus de 20 000 fumeurs de joints pour le Luxembourg, où le cannabis n'est pas dépénalisé mais décriminalisé. Aucune peine d’emprisonnement n’est prévue pour la consommation simple ou la détention pour usage personnel de cannabis. Si une personne est arrêtée en possession de cannabis, et si c'est seulement pour sa consommation personnelle, elle encourt une amende allant de 250 à 2 500 euros.  
Les avis divergent. R. Tun y est favorable. «Pourquoi on ne légaliserait pas le cannabis comme en Uruguay ou aux États-Unis dans le Colorado et Washington se demande-t-il. Pour certains, la légalisation réglerait de nombreux problèmes. Pour Ian J., cela «permettrait de lutter contre les criminels qui profitent de la vente et d’utiliser les revenus pour lutter efficacement contre les drogues dures (cocaïne, héroïne en particulier), qui sont bien plus dangereuses».
 
Pour naafout, «légaliser c'est: une distribution contrôlée par l’État et des substances de bonne qualité à bas prix. Ne pas légaliser, c'est une distribution par des dealers non scrupuleux qui refourguent de la m***e coupée X fois à des prix exorbitants», argumente-t-il. Pour cet internaute, la légalisation permettrait de réduire le nombre de jeunes consommateurs «qui ne voudront plus essayer car il n'y a plus d'interdit à braver». Canne à Biz affirme pour sa part «qu'il n'y a pas beaucoup de criminalité aux Pays-Bas, parce que les coffee shops sont bien présents!»
 
«Sensibiliser les jeunes»
 
D'autres internautes prônent la légalisation mais sous certaines conditions. «Légaliser le cannabis mais avec des normes de sécurité. Comme par exemple une interdiction au moins de 21 ans et limiter la consommation à la maison et dans des coffee shops», commente Justicier. Selon lui, il faudra également «sensibiliser les jeunes à l'école, pour expliquer que la fumette et surtout l'alcool sont très mauvais dans la phase de développement du corps». «Légalisons le cannabis et augmentons les peines des dealers de dur» réclame pour sa part Anomik.
 
Certains internautes ne font pas de distinction entre les drogues douces et les drogues dures. Pour eux, le cannabis doit rester illégal. «Ces "gentils consommateurs" qui mettent le b***el comme les ivrognes du soir, participent à l'insécurité dans les rues comme sur la route» explique Triste clowny. Ainsi quand certains internautes réclament une légalisation du cannabis,
 
Lothard proteste. «À voir la tête et les yeux de certains très jeunes ados, de toute évidence consommateurs de cannabis (et même durant leurs heures de classe), je m'interroge réellement sur la pertinence de vos propos». Léo M. s'inquiète des conséquences. «Si ça arrivait au Luxembourg, combien de Français, Belges et Allemands viendraient acheter leur cannabis ici, en plus des cigarettes et de l'essence?».
 
(Fatima Rougi/L'essentiel)
 
Source: https://www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/story/19537935
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“Bud & Breakfast” au Colorado : des séjours tout compris… même le cannabis
Par Indi-Punky,
Après l'ouverture des premiers Coffee Shops du Colorado en janvier dernier, une entreprise locale appelée Pladeo Corp. (bientôt rebaptisée The MaryJane Group - Marie-Jeanne alias Marijuana), va inaugurer ce qu'elle présente comme le premier hôtel à cannabis "all-inclusive".
 
L'offre comprendra donc la nourriture et les boissons à volonté ainsi que "le meilleur cannabis et produits comestibles dérivés du cannabis du Colorado".
 
Un chef présent dans l'hôtel répondra aux attentes culinaires des clients, qui auront aussi accès à un service illimité de voiturier de luxe dans Denver avec garde du corps, 24h/24.
 
"Notre concept est de proposer un package tout compris à nos clients pour qu'ils puissent apprécier au mieux cette expérience du cannabis sans avoir à se soucier de quoi que ce soit", a expliqué Joel C. Schneider, le président de Pladeo Corp. (bientôt The MaryJane Group).
 
Et de préciser, "L'Adagio est notre projet pilote pour l'industrie hôtelière marijuana-friendly".
 
Ce "bud and breakfast" s'installera dans une maison victorienne du centre de Denver appelée Adagio Bed and Breakfast, mais la date du passage de la maison d'hôte traditionnelle à l'hôtel "Weeds" n'a pas encore été précisée.
 
Si ce concept trouve sa clientèle, le groupe prévoit d'étendre son activité et d'acquérir d'autres maisons et auberges pour proposer ce genre de séjours touristiques alternatifs.
 
Source Euronews: https://fr.euronews.com/voyages/2456374-bud-breakfast-au-colorado-des-sejours-tout-compris-meme-le-cannabis/
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Acheter du cannabis en France est plus dangereux qu’ailleurs
Par Indi-Punky,
C'est la plus grande enquête internationale sur l’usage des drogues, légales et illégales. Dirigée par le Dr Adam Winstock, psychiatre addictologue, l'édition 2014 de la "Global Drug Survey" a été conduite en novembre et décembre 2013, sur un échantillon d'environ 80 000 usagers de drogues à travers dix-huit pays, dont la France, et ce pour la première fois.
 
Pour M. Winstock, l'objectif de cette étude est d'abord de "donner la parole à ceux qui connaissent le mieux les drogues : les consommateurs", à la fois pour les aider, mais aussi pour comprendre les raisons de leur comportement, notamment pour améliorer les campagnes de prévention.
 
Concernant l'Hexagone, on y apprend ainsi que "le plus gros problème et de loin la plus grosse charge pour les services de santé" est l'alcool (94,3 % des sondés en ont consommé) – problème dont 40 % des consommateurs dépendants ou risquant de l'être ne sont pas conscients. Sur les deuxième et troisième marches viennent le tabac (74,2 %) puis le cannabis et ses dérivés (66,6 %), comme le détaille Les Inrocks. Suivent enfin la MDMA (ecstasy), cocaïne, boissons caféinées et cigarettes électroniques.
 
L'exception irlandaise
 
Délaissant les enseignements principaux de l'enquête, la version américaine du magazine mensuel Vice s'est attardée sur certaines spécificités propres à chaque pays concernant la consommation de drogue. Faisant un pied de nez assumé (et un brin provocateur) aux articles "sérieux", aux "titres hystériques" et remplis de "lamentations", il énumère dans un article "sept vérités importantes sur la façon dont le monde prend de la drogue en 2014".
 
Parmi elles, on y apprend que les pays où l'on a le plus de risque de se faire agresser en achetant du cannabis sont la France et l'Allemagne, et que les endroits les plus dangereux pour acheter de la MDMA se trouvent en France et en Suisse.
 
On y apprend aussi, pêle-mêle, que si vous voulez être pris avec du cannabis sur vous, il faut que vous alliez en Espagne. Ou que, hormis l'Irlande, le reste du monde ne boit pas tant que ça pendant la semaine.
 
Source:https://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/04/18/bad-trip-il-est-dangereux-dacheter-du-cannabis-en-france/#xtor=RSS-3208
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Le Wisconsin légalise la marijuana médicale, mais seulement pour les enfants!
Par Indi-Punky,
La marijuana médicale n'est pas légal dans le Wisconsin, mais hier, le gouverneur Scott Walker a signé un projet de loi rendant légale dans l'État d'utiliser le cannabidiol, un médicament à base de cannabis, pour traiter les troubles convulsifs. Ce type particulier de marijuana médicale est approuvé parce qu'il n'y a aucune chance de le prendre par plaisir. Du journal Times of Racine, Wisconsin:
 
Le gouverneur Scott Walker a signé un projet de loi légalisant le cannabidiol, ou CBD, dont on a montré son efficacité pour les enfants dans le Colorado. Il était illégal dans le Wisconsin, car il contient une petite quantité de THC, le composant présent dans la marijuana, mais les défenseurs note que le CDB ne pourrait pas être utilisée comme de la marijuana récréative.
 
Le projet de loi a été rédigé de manière restrictive pour ne s'appliquer qu'au CDB, qui doit être administré par un médecin et n'est pas considéré par les avocats comme de "la marijuana médicale."
 
Petit pas, de toute façon. Mais au moins il y a un autre état ​​où les parents n'auront pas à plier bagages avec leurs familles et passer au Colorado si un de leurs enfants se révèle avoir la maladie. Mais le Wisconsin pourrait ne pas être le seul. Plusieurs autres États qui n'ont pas légalisé la marijuana médicale envisagent toutefois de légaliser cette extrait de marijuana particulière pour le traitement de cette maladie rare notamment.
 
 
Pour une liste exhaustive de chaque Etat où se tient la dépénalisation de la marijuana ou de légalisation, consultez la critique récente état ​​par état de John K. Ross ici.
 
Source: https://reason.com/blog/2014/04/17/wisconsin-legalizes-medical-marijuanabut
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Les drogues les plus utilisés en 2014 selon Global Drug Survey
Par Indi-Punky,
Le Global Drug Survey (GDS) en 2014 indique que l'alcool est la drogue la plus utilisée l'an dernier, avant le tabac et le cannabis. L'alcool a également été la drogue la plus courante à envoyer les gens à la salle d'urgence, et le vice que les parents et amis des utilisateurs inquiets de la plupart. L'alcool a également été la drogue la plus courante à envoyer les gens aux urgences, et le vice dont les amis et les parents des utilisateurs ne s’inquiète plus.
 
Le GDS est la plus grande enquête annuelle des drogues dans le monde, utilisant les votes des gens prenant des substances addictives. Avec l'aide de partenaires médias mondiaux, y compris le Huffington Post, près de 80 000 participants dans 18 pays ont achevé le questionnaire de cette année. Les pays participants sont les États-Unis, l'Australie, l'Allemagne, la France, le Mexique et le Brésil, entre autres. Comme les chercheurs l'expliquent, les participants ne sont pas un groupe aléatoire de personnes, mais auto-sélectionnés. Ainsi, ils montrent un intérêt plus élevé en substances que la population générale et sont aussi généralement mieux éduqués, car ils ont besoin d'être web-alphabétisés pour remplir le questionnaire.
 
Le GDS a constaté que l'alcool, le tabac et le cannabis sont les médicaments les plus couramment utilisés par le groupe d'enquête l'année dernière. Dans de nombreux pays, la cocaïne, les amphétamines et de MDMA sont souvent classés juste derrière.
 
Une constante intéressant dans l'étude étaient les idées fausses sur les conséquences de la consommation d'alcool chez ceux qui boivent le plus. La recherche a montré que, de tous les répondants qui peuvent être classés comme fortement dépendants de l'alcool, selon les normes de l'OMS, moins de 60 pour cent reconnaissent que leurs habitudes de consommation les exposent à un risque élevé de problèmes liés à l'alcool. L'étude indique que les Américains et les Australiens dans cette catégorie consommant beaucoup d'alcool sont les plus conscients des méfaits qui viennent avec leur habitude, tandis que les Portugais sont les moins conscients.
 
Tout aussi inquiétant est que la sensibilisation des directives de consommation nationales a été extrêmement faible dans presque tous les pays. En Allemagne, par exemple, seul un répondant sur trois connaissaient leurs directives nationales.
 
La République d'Irlande a enregistré les taux les plus élevés d'employés se retrouvent aux travail avec la gueule de bois, avec la moitié des répondants admettant s'être rendue au travail après avoir un peu trop abuser. Le Royaume-Uni et la Hongrie ont suivi le classement, tandis que les États-Unis et le Portugal ont enregistré les chiffres les plus bas.
 
Vous voulez apprendre quelles autres drogues sont les plus populaire dans la dernière année? Découvrez les dans le diaporama ci-dessous. Rendez-vous sur 2014 Global Drug Survey (GDS) pour tous les détails du rapport.
 
Source: https://www.huffingtonpost.com/2014/04/14/most-used-drug_n_5147042.html?&ncid=tweetlnkushpmg00000017
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Etats-Unis : voici le premier distributeur automatique de cannabis
Par Lediablevert,
Lancé par American Green, spécialiste de la culture du chanvre indien, le premier distributeur a été installé samedi à l'intérieur d'un dispensaire de cannabis au pied des Rocheuses. Afin de respecter le cadre légal de la vente d'herbe et éviter que des enfants accèdent à cette substance contrôlée, l'entreprise a développé un dispositif qui scanne le permis de conduire, la pièce d'identité la plus répandue aux Etats-Unis, et s'assure, grâce entre autres à des caméras, que le client est bien majeur comme indiqué sur le document officiel.
Parmi les produits proposés, le «pot head» ou fumeur pourra opter pour de l'herbe mais aussi du thé, des chocolats ou encore des bonbons à la marijuana. Aucun de ces distributeurs ne sera disposé dans un endroit public car la loi qui régule la jeune industrie du cannabis ne le permet pas.
 


VIDÉO EXPLICATIONS ICI

 



 
Source==> Le parisien
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Maroc : le débat sur la légalisation du cannabis est relancé
Par Indi-Punky,
Le débat sur la légalisation du cannabis refait surface au Maroc. Le week-end dernier, le parti Authenticité et modernité (PAM) a organisé une série d'évènements dans le Rif, région productrice du kif marocain, pour promouvoir son projet de libéralisation à usage thérapeutique. Le parti au tracteur a ainsi rassemblé, samedi 5 avril, près de 2 500 agriculteurs à Bab Berred, avant d'organiser le lendemain une journée de débat avec des ONG et des responsables politiques locaux à Chefchaouen.
 
"L'objectif de ces journées étaient d'entendre ce que les agriculteurs - qui sont quand même les premiers concernés - avaient à dire sur le sujet, mais aussi de présenter notre programme", assure Mehdi Bensaïd, député du PAM. En décembre 2013, son parti avait déjà fait parler de lui en organisant un débat sur la légalisation du cannabis thérapeutique au Parlement. Cette initiative avait été plutôt bien accueillie par les élus des différents bords. Conséquence : l'Istiqlal, parti historique de l'indépendance marocaine, avait déposé dans la foulée une proposition de loi en faveur de la légalisation à usage médicinal.
 




Les principales zones de production de cannabis dans le Rif, au nord du Maroc. © Jeune Afrique


 
De leur côté, les responsables du PAM envisagent deux propositions de lois dans les semaines à venir. La première concerne la légalisation thérapeutique, médicinale et industrielle du cannabis. Il n'est donc pas question de dépénaliser ni de légaliser la vente et la consommation généralisées.
 
Si la surface cultivée a baissé de 60% en 10 ans, à environ 50 000 hectares, le Maroc reste l'un des principaux producteurs de haschich au monde. D'après les chiffres du ministère de l'Intérieur, 90 000 ménages, soit environ 700 000 Marocains, vivraient encore de la production du cannabis dans le Rif. Malgré différentes tentatives d'introduction d'autres cultures, comme des tomates ou des pommes de terre, ces derniers n'ont pas d'autres choix que de continuer à produire du kif sans pour autant profiter de son juteux trafic. "Il faut casser les tabous et faire primer les intérêts de ces citoyens, clame Mehdi Bensaïd. Notre projet de légalisation partielle profitera à tout le monde - État, agriculteurs, entreprises… - sauf aux trafiquants."
 
48 000 cultivateurs recherchés
 
Concrètement, le PAM propose de mettre en place une agence étatique qui aurait le monopole exclusif et achèterait le cannabis directement aux producteurs locaux, au même prix que le font les trafiquants, c'est-à-dire 10 euros le kilo de plant. Cette agence revendrait ensuite le kif à des entreprises et industries pharmaceutiques. Idéalement, cette stratégie permettrait de diminuer le trafic, d'accroître les revenus fiscaux de l'État, et de créer des emplois dans une région historiquement défavorisée.
 
Les députés du PAM entendent déposer cette première proposition de loi au Parlement après une deuxième journée de rencontre avec les agriculteurs, cette fois à Ketama, qui devrait avoir lieu d'ici trois semaines. Le deuxième texte, encore à l'étude, prévoit lui d'amnistier les 48 000 cultivateurs recherchés par les autorités parce que liés, souvent involontairement, à la culture de cannabis. "La majorité ne peut vivre en famille et se trouve dans une situation de semi-clandestinité. Il faut absolument trouver des solutions", explique Khadija Rouissi, autre élue PAM interrogée par l'AFP.
 
>> Lire aussi Maroc : les mille et une manières de cacher une cargaison de haschich
 
Encore polémique au Maroc, la possible légalisation partielle du cannabis reste très hypothétique. Mehdi Bensaïd et ses camarades du PAM assurent avoir bon espoir. "Aucun groupe parlementaire ne s'est opposé au projet", affirme-t-il. Il faudra attendre l'étude par le Parlement de la première proposition de loi de l'Istiqlal pour découvrir l'opinion des députés marocains sur cet épineux dossier.
 
Benjamin Roger
Source: https://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140410174759/
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Aux Européennes, les listes «Cannabis sans frontières» butent sur la parité
Par Indi-Punky,
« C’est un appel à toutes les consommatrices, les usagères, les auto-cultivatrices qui défendent la légalisation. » Un appel du 2 mai, date butoir de dépôt des listes candidates aux élections européennes, à destination des fumeuses de cannabis.
 
Sous l’impulsion de Farid Ghehiouèche, le petit milieu des militants anti-prohibition du cannabis prépare des listes pour les élections européennes du 25 mai. Mais parité oblige, il lui faut convaincre des femmes d’accepter de s’investir. Et visiblement ce n’est pas gagné.
 
Vu à la télé
Ce n’est pas la première fois que les partisans de la dépénalisation présentent des listes à des élections. Aux Européennes de 2009, Farid Ghehiouèche avait déjà conduit une liste anti-prohibition. Dans la région Île-de-France, il avait recueilli 3.988 voix, soit un score confidentiel de 0,14% des suffrages exprimées.
 
En 2014 il veut renouveler l’expérience de la liste « Cannabis sans frontières – Stop la prohibition » . Mais cette fois, en présentant des candidats dans au moins 5 régions de France. Ghehiouèche de s’expliquer:
 
« Si on veut présenter 5 listes cette année, c’est pour pouvoir bénéficier de la campagne audiovisuelle. »
 
Une fois le seuil de 5 listes atteint, les candidats peuvent bénéficier de spots TV, avec un temps de parole équivalent à celui des autres partis. Des pubs diffusées sur l’ensemble du territoire. Et cerise sur le gâteau, le CSA met à disposition un « prestataire technique » pour les réaliser. Farid Ghehiouèche en salive d’avance :
 
« On serait directement en concurrence avec les spots de l’UMP, du FN et des autres. »
 
Get up, stand up
Mais pour présenter des listes dans les circonscriptions Ile-de-France, Ouest, Est, Massif Central-Centre et Outre-Mer, Farid Ghehiouèche doit réunir 120 candidats. « Et candidates ! Parce que c’est vraiment ça qui pêche » regrette le militant. Il explique recevoir en moyenne une candidature féminine pour cinq candidatures masculines, alors que la loi impose la parité parfaite.
 
Constituer une liste aux européennes demande pourtant beaucoup moins de candidats que pour d’autres élections. Par exemple en Île-de-France, il ne faut que 30 inscrits sur les listes – soit 15 femmes – contre 163 aux municipales, rien que pour Paris. Mais les candidats tardent à sortir du bois.
 
La situation n’est pas sans rappeler l’aventure des Cannabis Social Club. A l’époque Farid Ghehiouèche et son ami Dominique Broc avaient tenté d’inciter des fumeurs réunis en groupe à se déclarer massivement en association dans les préfectures. Un succès des plus mitigés car si les Cannabis Social Club avaient fait la une des journaux, seulement une demi-douzaine de « clubs » avaient participé au mouvement.
 
Débat politique
Joint par StreetPress Laurent Appel, militant de l’association pour la réduction des risques Asud, pointe le manque d’engagement des fumeurs de cannabis :
 
« C’est une vieille histoire du militantisme sur le cannabis : il y a beaucoup de gens pour en parler au bistrot, beaucoup moins pour l’assumer devant une caméra ou devant les autorités. D’autant qu’il faut donner sa vraie adresse, son vrai nom, présenter une pièce d’identité… »
 
Farid Ghehiouèche, lui, y croit dur comme fer :
 
« Les Cannabis Social Club demandaient deux fois plus d’investissement : il fallait assumer de se déclarer, en public, et en préfecture. Là pour être candidat, il suffit de suivre les dispositions du code électoral. »
 
La vitrine est très belle pour ces partisans de la légalisation du cannabis qui ont peu d’occasions de mobiliser. S’ils ne comptent pas sur un vote massif, ils espèrent pouvoir ouvrir un débat politique sur la dépénalisation du cannabis en se mobilisant. Mais attention au bad trip : Aux Européennes de 2009, pour voter « Cannabis sans frontières » il fallait soi-même imprimer son bulletin de vote. Faute de moyens.
 
Source: https://www.streetpress.com/sujet/129536-aux-europeennes-les-listes-cannabis-sans-frontieres-butent-sur-la-parite
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