Hawaï institutionnalise le cannabis
Par Indi-Punky, dans International,

À Hawaï, le cannabis est utilisé depuis 2000 pour soulager entre autres les cancéreux, les sidéens, les patients atteints de sclérose en plaques, etc. Plus de 13 000 malades sont inscrits sur le registre de l'État. Ils consomment du cannabis qu'ils produisent eux-mêmes.
 
Mais les autorités du 50ème État américain veulent passer la vitesse supérieure. Elles planchent sur un système de dispensaires de cannabis et l'institutionnalisation de la culture du cannabis. La première réunion du groupe de travail a eu lieu mercredi. L'avocate Della Bellati est la porte-parole du groupe de travail :
 
« Nous devons définir où et comment le cannabis va être cultivé. Il faut que ce soit dans des endroits auxquels les enfants et les ados n'auront pas accès, car ce cannabis est uniquement destiné aux malades. Donc pendant notre première réunion, nous avons beaucoup discuté de ça.Faut-il centraliser la production, ou cultiver du cannabis sur toutes les îles, etc. »
 
Le cannabis thérapeutique ne se fume pas bien sûr, car cela augmente les risques de cancer du poumon. Mais le cannabis se décline en tisane, en vaporisateur, en spray buccal. Pour l'instant, les malades cultivent leurs petits lopins dans leur coin. Impossible de s'assurer que les plantes en question donnent du cannabis au contenu suffisant en THC - le principal actif cannabinoïde.
 
« En supervisant la culture et la distribution du cannabis, les autorités vont enfin pouvoir contrôler la qualité du cannabis pris par les malades. Actuellement, les malades produisent eux-mêmes, et ça se fait un peu au petit bonheur la chance. C'est pour ça que la plupart des 22 États américains qui ont légalisé le cannabis médical sont déjà passés au système des dispensaires. »
 
En institutionnalisant la culture et de la distribution de la marie-jeanne thérapeutique, l'État de Hawaï va créer toute une économie, qu'il va bien falloir réguler :
 
« C'est tout un système de distribution, des entreprises vont se créer pour cultiver le cannabis, le transformer en médicament. La principale préoccupation des patients qui participent au groupe de travail, c'est que le marché du cannabis médical ne tombe pas dans les mains des géants pharmaceutiques, pour que le prix du cannabis reste abordable. »
 
Della Bellati, la porte-parole du groupe de travail sur les dispensaires de cannabis médical, au micro de Geraldine Coutts.
 
La question du prix est centrale. Aux États-Unis, les malades peuvent comparer les tarifs du cannabis dans 6 États, grâce à un nouveau site Internet, lequel pourrait intégrer Hawaï à l'avenir.
 
Source: https://www.radioaustralia.net.au/french/2014-06-27/hawa%C3%AF-institutionnalise-le-cannabis/1334382
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Production de cannabis thérapeutique: une industrie très surveillée
Par Indi-Punky,
Ne devient pas mariculteur thérapeutique qui veut. Les producteurs, comme le groupe d’investisseurs Cannaflor, qui souhaite s’établir à Cowansville, doivent se soumettre à un processus rigoureux et complexe dans l’espoir d’obtenir un permis de production délivré par Santé Canada.
 
Si cette industrie en est à ses débuts, les normes se multiplient quand vient le temps de mettre sur pied une entreprise de culture de cannabis thérapeutique. Les aspirants mariculteurs doivent satisfaire au-delà d’une quinzaine de critères, dont celui de fournir un plan du bâtiment, la description détaillée des mesures de sécurité, la quantité maximale de marijuana séchée qui doit être produite et celle qui doit être vendue ou fournie.
 
Les compétences d’un préposé à l’assurance de la qualité doivent également être prouvées. Une connaissance approfondie de la Loi sur les aliments et les drogues est un autre des éléments préalables à l’obtention d’un permis.
À ce sujet:
De la marijuana thérapeutique pourrait être fabriquée à Cowansville
Fournisseurs de «pot» médical: des rapports exigés
De plus en plus de demandes de cultures de marijuana médicinale au Canada

Une fois la production entamée, les producteurs décident eux-mêmes des variétés qu’ils vendront. En ce qui concerne le niveau de tétrahydrocannabinol (THC), la substance active du cannabis, il doit être clairement indiqué sur l’emballage.
 
 
37800
Selon des données fournies par Santé Canada, en date du mois de mars 2014, 37 800 Canadiens avaient un permis de marijuana pour des visées thérapeutiques. Près de 1 000 personnes vivent au Québec. De ce nombre, 606 pouvaient la cultiver pour usage personnel et 174 avaient la permission de la faire pousser pour autrui.
 
Un nouveau filon?
Santé Canada n’émet aucun commentaire en ce qui concerne les demandes de permis en cours. Celles-ci, autorisées depuis juin 2013, sont nombreuses et se maintiennent à un rythme d’environ 25 par semaine, selon les données fournies par l’organisme fédéral.
 
En ce moment, il n’y aurait que 20 producteurs autorisés, et ce, à l’échelle canadienne. Treize d’entre eux ont un permis leur accordant le droit de vendre au public pour consommation à des fins médicales. Selon le site web de Santé Canada, la plupart de ces «usines» sont situées en Colombie-Britannique et en Ontario. Six autres entreprises, dont les coordonnées ne se retrouvent pas sur la toile, ont obtenu un permis, mais ne peuvent transiger avec la population. Une dernière, dont le permis est suspendu, voit son dossier être révisé.
 
Les installations de ce type se font rares au Québec. Santé Canada affirme qu’il n’y en aurait qu’une seule sur tout le territoire, mais n’est pas en mesure d’en divulguer l’emplacement. Cowansville serait donc le second lieu de production dans la Belle Province.
 
Populaires, les demandes
En date du 16 juin, Santé Canada affirme ainsi avoir reçu 920 demandes. 407 d’entre elles étaient incomplètes, 163 ont carrément été refusées et 34 ont été rejetées avant même d’être scrutées. Ce qui laisse près de 300 dossiers présentement à l’étude par l’organisme de régulation fédéral.
 
 
Source: https://journalmetro.com/plus/sante/516486/production-de-cannabis-therapeutique-une-industrie-tres-surveillee/
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Cultiver du cannabis, un business en vogue en Europe
Par Indi-Punky,
En Europe, le cannabis est de plus en plus cultivé localement, par des particuliers mais aussi des groupes criminels attirés par ce marché lucratif. C'est aux Pays-Bas et au Royaume-Uni que le plus grand nombre de sites de production a été détecté, devant la Belgique et la Pologne.
 
La récente saisie de près de 4 000 pieds de cannabis en Belgique illustre l'évolution du marché européen, où l'herbe est de plus en plus cultivée localement, par des particuliers mais aussi des groupes criminels attirés par ce marché lucratif. D'une valeur de 600 000 euros, ces plants arrachés dans huit plantations en Belgique devaient approvisionner la région voisine de Boulogne-sur-Mer (Nord). Une nouvelle saisie exceptionnelle, après celle d'environ 10 000 pieds en décembre 2013 encore en Belgique ou celle de plus de 3 000 pieds dans deux villages de l'Aube fin 2012. Sept millions de plants ont été saisis en Europe en 2012, un nombre qui a triplé en 5 ans, souligne l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), dans son rapport annuel présenté en mai.
 
En France, 141 000 pieds de cannabis ont été arrachés en 2013
 
Car le chanvre se cultive partout et facilement: traditionnellement en extérieur, dans un champ ou sur un balcon, cette culture se développe de plus en plus en intérieur ("indoor"), dans un placard en appartement voire dans un pavillon ou un hangar. Des plantations ont ainsi été découvertes dans une trentaine de pays européens, précise Laurent Laniel, de l'OEDT. C'est aux Pays-Bas et au Royaume-Uni que le plus grand nombre de sites de production a été détecté, devant la Belgique et la Pologne. En France, 141 000 pieds de cannabis ont été arrachés en 2013 sur près de 50 sites, contre 55 000 en 2010. La culture indoor, discrète et facilitée par internet, permet d'obtenir entre quatre et six récoltes par an, contre une à deux lorsqu'on produit en extérieur, explique M. Laniel. Même si la culture en extérieur subsiste dans les pays du sud et de l'est de l'Europe, "les cultures 'indoor' tiennent désormais le haut du pavé en Europe", dit-il. L'offre s'est adaptée à la demande. La consommation d'herbe de cannabis a supplanté celle de résine, majoritairement importée du Maroc. Sur 2 050 tonnes de cannabis consommées en Europe en 2012, 60% (1 280 tonnes) étaient de l'herbe.
 
"Pour 1m2, on cultive 5 plants, qui peuvent rapporter 5 000 euros par an"
 
Plusieurs raisons à cet engouement: le "mythe du 'produit bio'", une meilleure qualité que la résine, et une teneur plus élevée en THC (le principe actif du cannabis), explique Michel Gandilhon, chargé d'étude à l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). En quelques années, les effets de l'herbe sont devenus plus puissants - 13% en moyenne -, notamment grâce à des modifications génétiques du chanvre, affirme Matthieu Pittaco, chef de la division renseignement et stratégie de l'Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants). Au départ pourtant, il s'agissait pour les petits cultivateurs de produire dans leur placard, pour eux-mêmes et leurs amis, pour éviter les réseaux criminels, une arrestation ou une herbe frelatée. En 2010, on en comptait entre 80 000 et 100 000 en France. Mais à ces amateurs se sont ajoutés d'autres profils aux objectifs clairement commerciaux. Car le business est rentable : "Pour 1m2, on cultive 5 plants, qui peuvent rapporter 5 000 euros par an", souligne M. Gandilhon. Depuis trois ans, "certains particuliers se lancent dans la culture pour faire de l'argent", explique-t-il.
 
Récemment, une retraitée de Charente-Maritime a été interpellée pour une trentaine de plants qu'elle cultivait dans une chambre pour arrondir ses fins de mois. Le crime organisé s'est également intéressé à cette manne, à l'image des "cannabis factory" (usine à cannabis), implantées en Angleterre, aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie. Un secteur dominé par les groupes criminels asiatiques, notamment vietnamiens, aidés par des filières d'immigration clandestine, selon l'Ocrtis. En échange de son passage, le migrant doit travailler sur ces exploitations. Une nouvelle tendance difficile à contrer par les forces de l'ordre, qui ne découvrent souvent ces plantations qu'à la faveur d'un incendie ou de vapeurs de chanvre reniflées par les riverains, explique M. Pittaco. Mais l'explosion de ce type de cultures entraîne aussi une lutte pour le contrôle du marché (exploitations piégées, braquages entre groupes criminels, agression de petits producteurs...) considérée par la police comme préoccupante.
 
Source: https://www.midilibre.fr/2014/06/26/cultiver-du-cannabis-un-business-en-vogue-en-europe,1015081.php
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Problème de connexion suite à la migration serveur
Par TEAM CannaWeed,
Bonjour à toute la communauté CannaWeed.com,
 
Suite à la migration de notre serveur, ce jour même (mercredi 25 juin), certains d'entre vous pourraient éprouver des difficultés à se connecter à leur compte utilisateur. Pas de panique, afin de corriger cela il suffit simplement de purger le cache de votre navigateur internet et de supprimer les données de navigation stockées dans les cookies.
 
Pour ce faire, la marche à suivre est la suivante :
 
1. Pour les utilisateurs de Google Chrome :
Veuillez cliquer sur le lien suivant qui vous dirigera vers le support de Google Chrome :
Vider le cache et effacer les autres données du navigateur.
 
2. Pour les utilisateurs de Mozilla Firefox :
Veuillez cliquer sur les liens suivants qui vous dirigeront vers le support de Mozilla Firefox :
Effacer les cookies pour supprimer les informations que les sites Internet ont enregistrées sur votre ordinateur.
Vider le cache – effacer les fichiers Internet temporaires pour corriger des problèmes courants avec des sites.
 
3. Pour les utilisateurs de Microsoft Internet Explorer et de Apple Safari :
Nous vous conseillons de changer de navigateur internet de toute urgence
 
 
Cordialement,
L'équipe CannaWeed.
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Regardez la crise de cette petite fille être stoppée quand il lui est donné en urgence de l'huile de cannabis
Par Indi-Punky,
Maintenant presque tout le monde qui est attentif sait que le cannabis est un traitement de crise très efficace. Dans les deux dernières années, presque tous les Etats de l'Union sans lois sur la marijuana médicale jusque maintenant, ont vu la législation se mettre en place, dans de nombreux cas entraînés par des groupes de défense des droits des parents composées de parents d'enfants souffrant de troubles épileptiques graves, le syndrome de Dravet notamment.
 
Dans beaucoup de ces cas, les États se sont empressés d'adopter une loi approuvant les extraits de cannabis à forte teneur en cannabidiol (CBD) et faible en tétrahydrocannabinol (THC), augmentant la popularité de souches telles que la Charlotte’s Web. Il peut sembler alors qu'une telle souche fortement manipulée, comme la Charlotte’s Web, est ce qui est nécessaire pour traiter les crises sans le «high», la vérité est qu'il existe un moyen relativement simple de créer un extrait de cannabis à partir de matériaux élevé en THC qui est tout aussi efficace que les extraits CDB, et il peut être fait sans effets psychoactifs.
 
Avec le cannabis Cyndimae peut vivre
 
Depuis qu'elle a été diagnostiqué avec le syndrome de Dravet à l'âge de 10 mois, la mère de Susan, a vu sa petite fille supporter des milliers de crises, chacune causant plus de dommages à son corps frêle que le précédent. Elle a regardé, inquiet comment Cyndimae a essayé tous les médicaments pharmaceutique unique sur le marché, le tout avec peu ou pas d'effet positif.
 
En Novembre 2013 Susan a pris le traitement de Cyndimae en mains et a déménagé sa fille dans le Maine, où elle est devenue un chimiste de cuisine et a commencé à créer un extrait de cannabis qui est riche en THCA et GBC, a des quantités modérées de THC et est faible en CDB (bien que Susan a récemment commencé à ajouter de petites quantités de CDB). En adoptant une approche scientifique, Susan a réussi à créer à la fois une dose d'entretien quotidienne de la médecine ainsi qu'un traitement d'urgence qui, quand on le frotte sur les gencives de Cyndimae, arrête ses crises désormais rares en moins de 30 secondes.
 
Voici une vidéo de Cyndimae traités avec son traitement épileptique d'urgence.
(AVERTISSEMENT: Cette vidéo montre une crise épileptique.)

https://www.youtube.com/watch?v=vwWvi1a85jU


Partie 1: Dans cette vidéo vous pouvez voir Cyndi avoir une crise épileptique.
Sa mère lui masse les gencives avec de l'huile de cannabis, cela afin d’accélérer l'absorption.
La crise se stop, l'enfant est placé sous oxygénè le temps de récupérer une respiration normale.

https://www.youtube.com/watch?v=92KfkBwavAE


 
Partie 2: Cette vidéo montre Cyndimae sortir d'un état ​​post-critique bref elle commence à se remettre de sa crise.

https://www.youtube.com/watch?v=z_rO_vPrV5s


"Je t'aime maman"
 
30 minutes plus tard Cyndimae est en place, cohérente et mangeant une banane.
(Attention: Peut causer une larme à l’œil)
 
Le choix courageux de Susan de passer à un état ​​où le cannabis médical est légale si elle pouvait légalement et en toute sécurité offrir à sa fille le médicament dont elle a besoin pour survivre n'était pas une petite entreprise, mais il ne fait aucun doute que ces actions ont sauvé la vie de Cyndimae. Susan a réussi à éliminer 90% des crises de Cyndimae, tandis que dans le même temps la suppression de 90% des produits pharmaceutiques de son régime.
 
Vous pouvez aider
 
Choisir la vie de sa fille a eu un effet secondaire malheureux, cependant, en ce qu'il a anéanti les finances de sa famille. Susan a été forcé de quitter son emploi et se déplacer dans le Maine, où elle doit toujours maintenir une résidence séparée dans le Connecticut pour sa fille aînée. Susan doit aussi payer pour un médecin supervise les tests de santé, de médecine et de laboratoire de Cyndimae pour garantir que chaque lot d'huile de cannabis est identique à la dernière. Susan avoue même qu'elle a tenté de déposer le bilan, mais n'est jamais dans le même état assez longtemps pour compléter le processus.
 
Susan a lancé une campagne de collecte de fonds pour qu'elle puisse continuer à fournir des médicament de sauvetage à sa fille. S'il vous plaît cliquer sur le bouton ci-dessous pour en savoir plus sur Cyndimae et contribuer si vous le pouvez.
 
ICI
 
Vous pouvez retrouver les notes de Susan ainsi que sa recette sur l'article original (en Anglais)
 
Source: https://www.healthyhopes.org/blog/watch-this-little-girls-seizures-stop-when-given-emergency-cannabis-oil
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La révolution du cannabis en marche aux Etats-Unis
Par Indi-Punky,
Chez Dixie Elixirs, les salariés travaillent entre les pots de peinture et les échafaudages. La nouvelle usine n’est pas encore terminée qu’ils s’affairent déjà à remplir les boites de chocolat et les bouteilles de sodas. C’est qu’il y a urgence : l’entreprise, qui décline le cannabis sous toutes ses formes (infusions, truffes, baume anti-douleur, bain moussant, huiles essentielles,...) croule sous les commandes.
 
Son chiffre d’affaires a quintuplé depuis que la marijuana a été légalisée dans le Colorado, le 1er janvier. Avec l’Uruguay, l’Etat américain constitue la seule région au monde où la consommation d’herbe est 100 % légale -Amsterdam n’en étant qu’au stade de la dépénalisation. A compter de la semaine prochaine, la consommation de cannabis à des fins non médicales deviendra également légale dans l’Etat de Washington, au nord-ouest du pays.
 
Les pouvoirs publics se frottent les mains : en plus d’attirer des hordes de touristes, l’industrie a déjà généré 18 millions de recettes fiscales au cours des quatre premiers mois de l’année, qui seront obligatoirement fléchées vers le financement de nouvelles écoles. Elle paie d’ailleurs davantage de taxes que n’importe quel autre secteur : parce qu’elle reste illégale au niveau fédéral, elle n’a en effet le droit à aucun avantage fiscal. « Le fait que la loi locale contredise la loi fédérale est un vrai casse-tête », estime David Maddalena, qui a créé un magazine exclusivement consacré à la marijuana.
Production insuffisante
« Quand l’industrie aura atteint son régime de croisière, elle devrait générer 1,5 milliard de recettes fiscales chaque année, rien que pour le Colorado », anticipe Kayvan Khalatbari, qui a créé le premier dispensaire de marijuana de la ville (Denver Relief). Mais la montée en puissance est lente, car les pouvoirs publics accordent les licences au compte-goutte : seuls 60 dispensaires récréatifs ont été autorisés pour l’instant dans le Colorado. N’entre pas sur le marché qui veut: il faut vivre depuis au moins deux ans dans l’état pour prétendre participer à cette nouvelle ruée vers l’or. Une manière de faire barrage aux opportunistes qui envisageraient de cultiver du cannabis ici pour le vendre ailleurs.
 
La parcimonie avec laquelle sont accordés les permis a une conséquence : la production est clairement insuffisante pour satisfaire la demande. « Si nous avions plus de matières premières, nous produirions plus. Nous sommes constamment en rupture de stocks », regrette Bob Eschino, qui utilise de l’huile de marijuana pour fabriquer ses 50.000 gâteaux « Incredibles » tous les mois.
 
L’offre étant insuffisante, elle est aussi de plus en plus chère « Il y a cinq ans, les producteurs de cannabis nous donnaient gratuitement les tiges, car ils ne savaient qu’en faire. L’an dernier, ils ont commencé à nous demander 50 dollars par livre. Aujourd’hui, c’est 300 dollars par livre ! », poursuit Bob Eschino. Faut-il accroître le nombre de producteurs ? Earnest Blackmon, propriétaire du dispensaire River Rock, n’est pas de cet avis. Agé d’une trentaine d’années, il cultive 5.000 plants de cannabis dans des serres immenses, à quelques kilomètres du centre-ville. Il devrait générer 9 millions de dollars de revenus cette année, soit 30% de plus que l’an dernier. L’entrée de nouveaux acteurs ferait certainement baisser les prix, ce qu’il veut évidemment éviter.
Deux décès à Denver
La légalisation du cannabis a beau être soutenue par une majorité d’américains (54 % selon le dernier sondage Pew), elle ne se fait pas sans heurt. Passée l’euphorie des premiers mois, les habitants du Colorado commencent à s’interroger sur les dangers en termes de santé publique. Deux personnes sont décédées à Denver récemment après avoir ingurgité de fortes doses de marijuana, via des cookies et autres gourmandises.
 
La relation de cause à effet a beau être discutable, ces accidents alimentent un vif débat sur le danger des produits qui ne se fument pas, mais se mangent. «Il faut que le consommateur ait davantage conscience de ce qu’il avale. La seule contrainte aujourd’hui, c’est de ne pas dépasser 100 milligrammes de substance active par produit. Nous souhaitons aller plus loin : il faut que sur chaque carré de chocolat soit inscrite la dose de substance active », explique Lewis Koski, responsable du pilotage de la réforme pour l'Etat du Colorado.
Source: https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0203587612706-la-revolution-du-cannabis-en-marche-aux-etats-unis-1016157.php
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Une longue histoire en médecine
Par Indi-Punky,
REMPLACÉ PAR L'ASPIRINE
Ce sont des botanistes anglais qui l'ont importé en Europe au XVIIIe siècle, mais son usage par les apothicaires s'est développé au XIXe siècle, avec son inscription dans le Vidal de l'époque. « Le cannabis était prescrit pour soulager la douleur et les migraines », précise Amine Benyamina, psychiatre et addictologue à l'hôpital Paul-Brousse (Villejuif, Val-de-Marne).
Les soldats napoléoniens envoyés en Egypte avaient aussi pris l'habitude d'en consommer. De cette époque datent les premières lois pour l'interdire, car le cannabis était réputé diminuer leur combativité. Il a définitivement été écarté par les médecins après la découverte de l'aspirine, bon marché et dénuée d'effets psychotropes indésirables.
 
EUPHORISANT ET ANTIDOULEUR
Il a ensuite fallu attendre les années 1960 pour qu'un chercheur israélien se penche de nouveau sur le cannabis et identifie le principe actif à l'origine de son effet euphorisant : le THC. Mais ses propriétés les plus intéressantes sont liées à un autre composant, découvert plus récemment : le cannabidiol ou CBD. « Il agit sur la douleur, les spasmes musculaires, ou encore l'appétit, souligne le docteur Amine Benyamina. Et une étude a montré son intérêt pour traiter certaines psychoses. C'est un espoir fantastique. »
 
RISQUES D'ADDICTION
Selon le médecin, les risques liés à la consommation de cannabis sont réels, surtout chez les jeunes qui plébiscitent les variétés riches en THC. « Les trafiquants l'ont bien compris et proposent du cannabis dont la teneur en THC est de plus en plus élevée. La légalisation permettrait un contrôle beaucoup plus strict », plaide le docteur Benyamina. Pour lui, le cannabis présente certes un risque d'addiction, mais pas plus important que les antidouleurs classiques et bien moins que des substances puissantes comme la codéine ou les benzodiazépines, couramment prescrites. « Alors que les rhumatologues nous envoient à longueur d'année des patients accros aux médicaments “classiques”, l'interdiction du cannabis me paraît parfaitement hypocrite », estime-t-il.
 
MÉDICAMENTS À VENIR
Pour les laboratoires pharmaceutiques, l'herbe pourrait aussi devenir une mine d'or. Les médicaments à base de cannabis sont encore rares (le Sativex vient d'être autorisé en France), mais un assouplissement de la législation devrait accélérer les recherches.
 
Source: https://www.lemonde.fr/acces-restreint/economie/article/2014/06/22/6d696699646569c5946a636b619671_4443101_3234.html
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Russie: Des jardiniers municipaux se trompent de graine et plantent du cannabis à la place du gazon
Par Indi-Punky,
L’erreur est à peine croyable !
 
Alors qu’ils étaient chargés de planter du gazon pour le printemps, des jardiniers municipaux russes se sont totalement trompés dans le choix des graines.
Quelques mois après la plantation, ce n’est pas de la pelouse qui a poussé mais des plants de cannabis…
 
Amusés, les habitants de la ville de Krasnoïarsk ont posté des photos sur les réseaux sociaux.
 
 
 
 
 
 
 
 
 



 



 



 
 
Source: https://www.quoidenews.fr/2014/06/23/russie-des-jardiniers-municipaux-se-trompent-de-graine-et-plantent-du-cannabis-a-la-place-du-gazon/
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Migration du serveur
Par TEAM CannaWeed,
Bonjour à toute la communauté,
 
L'équipe de CannaWeed.com vous annonce la migration de notre serveur ce mercredi 25 juin 2014 de 7h00 à 9h00.
 
Nous nous excusons par avance des désagréments que cette coupure pourrait engendrer. Soyez néanmoins assurés que l'équipe technique fera tout son possible pour minimiser le temps d'indisponibilité du site.
 
Cordialement,
L'équipe CannaWeed.
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Le cannabis autorisé pour se soigner à New York
Par Invité,
Le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo et les parlementaires de l'Etat ont annoncé jeudi avoir conclu un accord autorisant un accès limité au cannabis pour usage médicinal. New York devient ainsi le 23e état des Etats-Unis autorisant cette drogue pour des visées thérapeutiques.
 
Le programme, qui interdit de fumer le cannabis, mais autorise son ingestion ou sa vaporisation, sera réglementé par le département de la Santé de New York. Il comprendra une clause autorisant le gouverneur à l'arrêter à tout moment, a précisé Andrew Cuomo lors d'une conférence de presse. Le Congrès de l'Etat doit maintenant voter le compromis.
Dispensaires agrées
Cinq sociétés privées seront autorisées par le département de la Santé pour produire et distribuer la marijuana dans les dispensaires agréés.
Seules les personnes souffrant d'une affection grave comme la maladie de Parkinson, le cancer ou le sida seront autorisés à se voir prescrire du cannabis. Seuls les médecins soignant directement le patient pourront rédiger l'ordonnance certifiant que le patient a besoin de la drogue qui devra être produite, fabriquée et distribuée dans l'Etat de New York.
Vingt-deux états américains sur 50, en plus du District of Columbia, autorisent l'usage médicinal du cannabis, selon le groupe Marijuana Policy Project.
 
(L'essentiel/ats)
 
Petite vidéo sympa présente dans l'article, :excl: attention le son est vachement fort :excl:
 
https://www.lessentiel.lu/fr/infographie/infographie.tmpl?id=231
 
Source:https://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/Le-cannabis-autoris---pour-se-soigner----New-York-31720201
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