«Il a fait un choix mortel»
Par Indi-Punky, dans Ce que nous avons retenu...,

Les parents partagent des photos déchirantes des derniers jours de leur fils de 19ans, afin de sensibiliser la population aux dangers de la marijuana synthétique qui l'ont laissé à l' état de mort cérébrale après un seul hit.

Connor Eckhardt, 19, glisse dans un coma après avoir pris un hit de marijuana synthétique
Il a été déclaré en mort cérébrale à l'hôpital et ses organes vitaux ont été donnés
Ses parents ont passé quatre jours avec lui avant que les organes aient été prélevés
Ils partagent leurs photos tragiques de la mort de Connor pour avertir les autres sur les dangers de la marijuana synthétique
La drogue est illégale, mais peut être facilement obtenu sur le comptoir sous des noms tels que «spices» et «K2»
Il contient un mélange d'herbes qui sont pulvérisées avec des produits chimiques pour produire un effet propre au high de la marijuana
Il est impossible pour les utilisateurs de savoir quels produits chimiques et en quelle quantité la drogue aura été pulvérisée

Les parents du garçon de 19ans décédé en Californie après avoir fumé un hit de marijuana synthétique sont sûrs que sa mort ne sera pas vaine.
 
Devin et Veronica Eckhardt n'ont jamais imaginé qu'ils regarderaient un hélicoptère portant le cœur de leur fils unique s'envoler de l'hôpital de Hoag à Newport Beach.
 
Mais le jeudi 17 Juillet ils ont honoré les souhaits de Connor Eckhardt, faire don de ses organes après sa mort après avoir fumé une marijuana synthétique connue sous le nom «spice» le samedi précédent.
 
Maintenant, la famille partage des photographies de la vie et de la mort de Connor, dans l'espoir que la fin tragique de leur fils servira d'avertissement aux autres sur les dangers de la marijuana synthétique.
 

 

 
 
«Il a essayé en (pression des pairs) - pensant que c'était correct, il était en quelque sorte en toute sécurité - et un hit plus tard, il s'endort et ne se réveillera plus jamais.» dit le père de Connor, Devin Eckhardt .
 
Aussi connu comme K2, spice est un mélange d'herbes qui est pulvérisé avec un produit chimique pour produire une sensation similaires à la marijuana.
 
Les herbes et les produits chimiques dans la spice varient, ce qui rend impossible pour les utilisateurs de savoir ce qu'ils fument et à quelles concentrations.
 
«Ces substances ne sont pas bénignes.» a déclaré le Dr Andrew Monte, principal auteur d'un éditorial dans le New England Journal of Medicine.
«Les gens ne réalisent pas le danger que ces drogues peuvent représenter. Elles sont en effet jusqu'à 1000 fois plus fortes que la marijuana traditionnelle afin de se lier aux récepteurs des cannabinoïdes.»
 
Incroyablement, elle est facilement disponible dans les magasins et en ligne, même si la vente de celle-ci est illégal en Californie.
 
La marijuana synthétique a été marquée encens, pot-pourri et mélange fines herbes a fumer - et il a été vendu en utilisant des noms tels que K2 et Spice.
 
Connor Eckhardt s'endormit après avoir pris un hit de spice.
 
Son cerveau, privé d'oxygène, a commencé à enfler et il a glissé dans un coma.
 

 

 
Les médecins étaient incapables de détecter le spice dans le système de Connor.
Il n'y a aucun moyen de retracer ses composants car ils changent constamment, mais l'emballage de la drogue était toujours dans sa poche, et aucun autre produit stupéfiant n'a été trouvé dans son système.
 
La décision de Connor de devenir un donneur d'organes a donné à sa famille quatre précieux jours de plus avec lui, le temps que les médecins trouvent les bénéficiaires et se préparent pour le transfert du cœur de Connor et d'autres organes vitaux.
 
Veronica, Devin et les sœurs de Connor, Sabrina et Ashnika sont réunis à son chevet et mémorisent les lignes de son visage, touchent ses cheveux et embrassent son front.
 
«Je n'arrête pas de penser qu'il va ouvrir les yeux et aller," Quoi de neuf, les gars? "» dit Veronica Eckhardt au Los Angeles Times.
Veronica peint la plante de ses pieds et fait une impression, comme elle l'avait fait quand elle et Devin ont adopté un petit bébé prénommé Connor.
 
Sabrina Eckhardt est tout juste un an et demi plus jeune que son frère et elle, tout comme les deux autres enfants Eckhardt, sont adoptés.
 

 

 

 
Elle et Connor étaient très proche et elle a du mal à se consoler de la perte de son frère.
 
Les Eckhardt utilisèrent leurs dernières précieuses minutes avec Connor, un jeune homme californien dont la peau bronzée était un témoignage de son amour du surf et de la planche à roulettes, pour faire quelque chose d'incroyablement courageux : Ils ont filmé une courte vidéo à côté de Connor, dans le coma, sur les dangers de la marijuana synthétique.
 
«C'est notre fils, Connor Reid Eckhardt.» dit Veronica, la voix chargée d'émotion.
«Il a fait le choix mortel d'utiliser un produit appelé K2, ou spice, et Connor est complètement en état de mort cérébrale ... Ce n'est pas un jeu, c'est tout à fait réel, s'il vous plaît aider nous à continuer sa lutte.»
 
 
Ils ont créé une page Facebook à la fois comme un mémorial à Connor et un avertissement pour les autres sur les dangers de la marijuana synthétique.
 
Connor Eckhardt est mort après avoir pris un hit de marijuana synthétique (SPICE, K2, pot-pourri). Cette substance dangereuse est légale. Aidez-nous à sauver des vies en partageant . Jusqu'à présent, il a 32098 like.
 
Source: https://www.dailymail.co.uk/news/article-2721002/It-poison-Family-share-heartbreaking-photographs-sons-final-moments-hospital-died-taking-ONE-hit-synthetic-marijuana-warn-dangers-drug.html
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Cannabis : Les Etats-Unis s'agitent, la France s'enlise
Par Indi-Punky,
« Non, il ne communique plus sur le sujet ! » Qui ? Daniel Vaillant. Quoi ? Le débat sur le cannabis. Auteur d’un rapport en 2011 sur « la législation contrôlée du cannabis », l’élu parisien et ancien ministre de l’Intérieur a depuis, rangé les armes. Son dernier coup d’éclat ? Son soutien à Bertrand Rambaud. Atteint par le VIH et l’hépatite C, il utilisait le cannabis pour alléger ses souffrances. Daniel Vaillant avait écrit une lettre ajoutée au dossier de la défense pour soutenir l'accusé. Contacté par Marianne à cette occasion son équipe est formelle : « il ne souhaite plus s'exprimer ». Curieuse réaction pour un homme qui dénonçait dans son rapport le fait que « dans notre pays, ouvrir le débat sur la politique des drogues reste tabou ». La discipline partisane a t-elle eu raison de la conviction personnelle ? Après le scandale autour de Vincent Peillon, qui en 2012 a réclamé la dépénalisation , c’est « mollo » désormais sur le sujet ?
 
"Inutile de ressusciter des clivages"
 
 
 
Pour Jean-Christophe Lagarde (UDI) soutien inattendu de Vincent Peillon à l'époque, les choses sont claires : « L’ordre vient de l’Elysée de ne plus lancer de débats sociaux. Je m’étais levé à l’époque parce que l’interdiction n'est en rien une solution, et le débat méritait d'être relancé. Valls a été mis en place en tant que Premier ministre pour éteindre les incendies, enterrer tous les sujets sensibles». En tous les cas, la résurgence du débat dans l’espace public semble être proscrite dans les rangs socialistes. Gérard Bapt, député PS avait signé la pétition consécutive au rapport de Daniel Vaillant pour lui aujourd’hui « il n’est pas nécessaire pour l’instant de ressusciter des clivages, notre mission principale c’est l’emploi ». Il enchaine : « avec l'évolution des mœurs à l’étranger, nul doute qu’en France la question sera abordée à nouveau. L’entrée sur le marché du Savitex est une excellente avancée. » Délivré à des conditions très strictes depuis janvier 2014, c’est la première fois sur l’Hexagone qu’un médicament fabriqué à base de cannabis est autorisé.
 
Dominique Raimbourg l’un des trois signataires du rapport Vaillant, n’était « pas au courant » de la commercialisation du produit, puisque « très occupé en ce moment, sur la réforme pénale ». Lui aussi, ne voit pas l’intérêt de se mettre « une partie de la population à dos » après le « mariage pour tous ». « La période ne se prête pas à un nouveau débat clivant même si la réforme pénale ou la lutte contre la prostitution en font partie », poursuit-il. La probabilité du retour des cris d’orfraies sur la dépénalisation du cannabis effraie. Si le député se dit favorable à une « contraventionnalisation » Il précise : « Nous n'étions que trois députés à avoir signé le rapport, et entre un rapport et des discussion sérieuses au Parlement, le chemin est long ». Retour à la case départ.
 
Une dépénalisation pourrait rapporter de 300 à 500 millions d'euros à l'Etat
 
 
 
Pourtant si peu de députés ont signé le rapport, cela ne saurait camoufler les multiples déclarations des socialistes avant l’élection présidentielle. Ainsi Martine Aubry prônait la « dépénalisation » et François Rebsamen « la contraventionnalisation. » François Hollande lui-même avait proposé la création d’une commission d’experts notamment sur la question du soin et par rapport à la dépénalisation. Enfin Najat Vallaud-Belkacem avait en 2009 évoqué « la réglementation de la production, de la vente et de la consommation».
 
Esther Benbassa espérait relancer le débat en février dernier avec sa proposition de loi pour « autoriser l’usage contrôlé du cannabis. » Sans succès. Alors la situation décrite par Daniel Vaillant dans son rapport de 2011, reste inchangée: « La France s’illustre par une législation des plus répressives mais pourtant chez les 15-24 ans français, la consommation est l’une des plus élevées d’Europe ».
 
En réalité, la dépénalisation ou légalisation contrôlée du cannabis cache d’autres problèmes bien plus sinueux. « Selon un rapport entre 70 000 et 140 000 personnes vivraient du trafic de cannabis aujourd’hui » assure Dominique Raimbourg : « Peut-on priver ces gens d’un revenu ? » questionne t-il. Est-ce une manière d'acheter la paix sociale ? L’homme s’en défend « les trafics génèrent de la délinquance et des situations intenables dans les cités, il nous faut trouver une solution ». Une crainte de fouiller dans ce commerce souterrain si puissante qu’elle freinerait l’Etat à entreprendre la dépénalisation qui pourrait lui rapporter de 300 à 500 millions par an.
 
 
 
Manuel Valls Premier ministre, c’est un nouveau de style et un changement de cap. Repoussé en 2015, le projet de loi sur la famille, ne comportera pas selon le chef du gouvernement d’articles sur la GPA ou la PMA. Et même si le débat sur le droit de vote des étrangers a été relancé en interne au PS, des lois sur l’euthanasie ou sur la dépénalisation cannabis sont tombés dans l’oubli. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, assurait en avril dernier que : « Les problèmes de société seront traités mais en temps et en heure. Notre priorité c’est la croissance. » Exclure du champ politique le retour d’une « manif’ pour tous » ou d’un nouveau « jour de colère. » Désormais les ministres n’ont qu’en tête les mots « croissance » et « emploi ». Un refrain entonné en chœur comme pour s’en convaincre… comme pour s’en persuader.
 
Le New York Times plaide la « fin de la prohibition »
 
Les éditorialistes du New York Times lancent une initiative pour « la dépénalisation du cannabis sur tout le territoire ». Le quotidien américain a publié une édito fondateur pour annoncer la publication de tribunes futures de spécialistes ou lecteurs pour débattre de la question après l’ouverture des premiers « coffee-shops » au Colorado et dans l’Etat de Washington. Le journal n’hésite pas à mettre en rapport, la prohibition des années 20, période pendant laquelle « les américains respectueux de la loi sont devenus des criminels », avec l’interdiction de la marijuana qui a généré en 2012, 685,000 arrestations. Principalement des jeunes hommes noirs, le New York Times parle d'interpellations « racistes » propices « à la création de nouvelles générations de criminels ». L’éditorial parle d’une substance « bien moins dangereuse et addictive que l’alcool ou le tabac », même si les journalistes préconisent l’interdiction du cannabis pour les moins de 21 ans.
 
Romain Massa
 
Source: https://www.marianne.net/Cannabis-Les-Etats-Unis-s-agitent-la-France-s-enlise_a240026.html
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Etats-Unis : Washington, DC, votera en novembre sur la légalisation du cannabis
Par Indi-Punky,
Les résidents de la capitale fédérale américaine, Washington, DC, vont voter en novembre pour savoir s'ils suivent leurs compatriotes des Etats du Colorado (ouest) et de Washington (nord-ouest) et ainsi légaliser l'usage récréatif du cannabis.
 
L'objet de ce référendum a été accepté mercredi 6 août par le Board of Elections (l'autorité d'organisation des élections). Les partisans de la légalisation du cannabis ont recueilli 57 000 signatures, plus du double de ce qui était requis, sur une pétition destinée à inclure ce sujet pour les élections du 4 novembre.
 
Si elle est adoptée, la proposition relative au cannabis permettrait aux adultes de plus de 21 ans d'en posséder un peu plus de 50 grammes, de donner (mais pas de vendre) jusqu'à 25 grammes à d'autres adultes et de cultiver jusqu'à trois plants de marijuana à leur domicile.
 
Le cannabis demeure illégal selon la loi fédérale, mais les Etats du Colorado et de Washington sont devenus les deux premiers à en légaliser la possession de petites quantités. Par ailleurs, 23 Etats américains en permettent la vente à des fins thérapeutiques. C'est la cas notamment de la capitale, Washington, DC, qui a même décriminalisé la possession de cannabis en juillet : celle-ci n'est désormais plus passible que d'une simple amende.
 



 
Lire aussi : United States of Marijuana
 
Source: https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/08/07/etats-unis-washington-dc-votera-en-novembre-sur-la-legalisation-du-cannabis_4467786_3222.html#xtor=RSS-3208
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La bataille de la légalisation de la marijuana dans les pages du New York Times
Par Etranje,
La perception, et la réalité : la page de pub opposée à l’éditorial du New York Times (via Twitter)
La publicité, payée au prix fort par une coalition d’organisations opposées à la légalisation proposée par le New York Times, joue sur une image et sa perception : un homme d’affaires en costume, et une tête de joyeux hippy surimposée sur le costume-cravate.
 
La « perception », c’est le hippy désintéressé, la « réalité », c’est le businessman : c’est le message du groupe intitulé « GrassNotGreener.com », l’herbe n’est pas plus verte...
 
Une nouvelle industrie basée sur l’addiction
 
Le texte explique que cette légalisation marquerait la naissance d’une nouvelle industrie, la création d’entreprises dont le cœur de métier serait de créer de vendre des produits addictifs. Et d’inviter les lecteurs du New York Times à consulter leur site pour savoir « pourquoi des organisations médicales importantes s’opposent à la légalisation de la marijuana ».
 
 
 




Le site anti-légalisation de la marijuana (capture)


 
Le site en question ne s’oppose pas à la marijuana en termes moraux, mais dénonce le fait que sa légalisation donnerait naissance à une industrie aussi puissante que celle du tabac autrefois, dont on sait aujourd’hui qu’elle a fait un lobby efficace pour retarder la lutte contre le tabac et condamné à mort des millions de consommateurs.
 
 
 




Capture d’écran du New York Times : la bannière étoilée recouverte de feuilles de cannabis
(capture)

 
« Repeal prohibition again »
 
Dans son éditorial du 27 juillet -accompagné d’une image animée des étoiles du drapeau américain se transformant en feuilles de cannabis...-, le New York Times soulignait que les États-Unis avaient mis 13 ans avant de revenir sur la prohibition de l’alcool, au début du XX° siècle, et que ça fait 40 ans que le pays débat de la prohibition de la marijuana « qui fait beaucoup plus de mal à la société pour interdire une substance beaucoup moins dangereuse que l’alcool ».
 
Le journal souligne que 625 000 personnes ont été interpelées en 2012 en possession de marijuana (trois fois plus que pour de la cocaïne), et que ce harcèlement est « raciste » car il tombe principalement sur de jeunes noirs. Il fait également observer que les expertises médicales font valoir que la marijuana fait moins de dégâts sur l’individu que l’alcool et le tabac.
 
Dès lors, l’influent quotidien demande la légalisation de la marijuana au niveau fédéral, avec interdiction de vente aux moins de 21 ans, alors que le processus de légalisation État par État est déjà entamé, avec le Colorado en tête.
 
Le débat est donc acharné aux États-Unis, comme il le sera assurément en Europe dans les prochaines années.
 
source: https://rue89.nouvelobs.com/2014/08/02/bataille-legalisation-marijuana-les-pages-new-york-times-254030
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Drogues : Il fut un temps où le cannabis ne coûtait pratiquement rien aux étudiants !
Par Invité,
Après l’université dédiée au cannabis, voici l’étude sur le cannabis à travers les âges ou plus précisément, sur le prix d’une once de weed ou de marijuana dans les années 70 dans les universités de la Ivy League. Pour information, la Ivy League est une association regroupant les établissements américains les plus prestigieux. C’est une étudiante de Yale, Marissa Medansky qui a mené cette recherche, dont voici dès maintenant les résultats ! A l’université de Brown, le cannabis coûtait 8 dollars pour une once, ce qui équivaut avec nos unités françaises à 6 euros pour 28 grammes. Aujourd’hui, pour vous faire une idée, un gramme de marijuana coûte 9 à 10 euros. Pour résumer, dans les années 70, pas besoin d’être blindé pour fumer comme un pompier !
 



A Brown, il faut tout de même admettre que la marijuana était particulièrement peu chère. A Columbia et à Dartmouth c’était plutôt 10 dollars pour une once, à Cornell, le prix variait entre10 et 40 dollars l’once, et à Harvard, Princeton et Penn, l’once valait entre 15 et 25 dollars. Les prix à l’université de Yale enfin étaient un peu plus modérés, une once valait en effet entre 13 et 18 dollars. Mais tout de même, tout cela reste très peu cher comparé à ce que vaut la marijuana aujourd’hui : 28 grammes de cannabis valent en France plutôt entre 250 et 280 euros ! Décidément, les années 70 sont loins… Y compris aux Etats-Unis : aujourd’hui, dans les coffee shops du Colorado, 3,5 grammes de cannabis valent 68 dollars ! C’est la crise que voulez-vous…
Source
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Etat de Washington: La femme derrière la légalisation du cannabis
Par Invité,
On l’appelle déjà la « mère de la marijuana » ou la « Martha Steward du cannabis », en référence à la femme d’affaires ultra médiatique qui a construit un empire du « bien vivre » à l’américaine. Alison Holcomb, au contraire, n’est pas très médiatique. Elle n’a pas non plus pour ambition de construire un cartel. Elle est avocate et dirige les affaires de justice pénale pour l’American Civil Liberties Union de l’État de Washington (Nord-Ouest des Etats-Unis), une association à but non lucratif qui défend les droits et libertés individuelles garanties par la Constitution.
 
Connue dans l’État de Washington comme progressiste, Holcomb a défendu pendant plus de treize ans les accusés dans des affaires de marijuana face aux tribunaux de l’Etat et fédéraux. Avec son expérience, elle a construit l’initiative populaire 1-502 et a mené la campagne pour que cette mesure soie votée. Elle l’a emporté, en 2012, avec 56% des voix.
 
Dans un site internet dédié exclusivement à des news sur le cannabis, Alison Holcomb a publié hier un papier pour fêter sa victoire. Sur Thecannabis.com elle explique avec enthousiasme les raisons de sa lutte : « j’ai commencé à vouloir réformer notre loi sur la marijuana après avoir défendu des centaines de personnes accusées de crimes et qui ont connu les confiscations de leurs maisons, de leurs voitures et des biens personnels ». Puis elle ajoute :« je crois fortement dans les lois qui sont à la fois effectives et justes. L’expérience et les recherches m’ont démontré que la prohibition de la marijuana ne possède aucune de ces caractéristiques. Mes parents m’ont toujours appris que si je vois une erreur, je dois la redresser. » écrit cette femme qui possède un B.A. de l’Université de Stanford et un Doctorat de l’École droit de l’Université de Washington.
Avec ce changement législatif dans l’Etat de Washington, mardi 8 juillet, elle était présente pour l’ouverture de la première boutique de vente de marijuana à Seattle. Après avoir fait un discours enflammé sur les méfaits de la prohibition et les avantages de la dépénalisation de la drogue, elle a déclaré:
 
« Ce que nous attaquons aujourd’hui c’est le côté “offre” de l’équation. Nous sortons la marijuana de l’ombre : On réglemente la consommation pour la sécurité et la santé de notre communauté, des nouvelles recettes fiscales vont être consacrées à garder les enfants en bonne santé et les maintenir à l’école. Finalement nous sortons la marijuana du système de justice pénale pour la traiter comme une question de santé publique. »
 
 




 
 
Aux États-Unis, la consommation et la distribution de cette drogue est déjà légale dans 21 des Etats de l’Union à des fins médicinales. Seul le Colorado permettait déjà la vente à des fins récréatives et la culture à domicile de 6 plantes. L’Etat de Washington devient ainsi le deuxième État à règlementer amplement la marijuana. Alison Holcomb, suite à son intervention dans la boutique « Cannabis City » à Seattle, à profité pour acheter 4 grammes « O.G.’s Pearl» marijuana.
 
Source: https://franceusamedia.com/2014/07/etat-de-washington-la-femme-derriere-la-legalisation-du-cannabis/
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USA: Le gouvernement assèche les plants de cannabis
Par Invité,
Alors que l'Etat de Washington est devenu le second Etat à mettre en oeuvre la vente légale de marijuana à usage récréatif le 8 juillet, la position du gouvernement fédéral est plus que jamais ambigue. D'un côté, le gouvernement Obama "s'est engagé à respecter la législation des Etats" qui ont légalisé le cannabis, raconte le quotidien USA Today. Mais d'un autre, il a déclaré la guerre aux jeunes industries de la drogue en usant d'une arme redoutable : l'eau.
 
Le gouvernement refuse en effet d'alimenter en eau les producteurs de cannabis. L'Etat fédéral a depuis le début du XXe siècle pris le contrôle d'une grande part du secteur de distribution de l'eau : dans l'Etat de Washington, deux tiers des terres irriguées sont alimentées par l'Etat fédéral.
 
Ce refus s'impose, selon les autorités, au vu de la législation fédérale anti-drogue [le Controlled Substances Act, CSA], qui interdit toujours la production et la distribution de marijuana, même si son application a été récemment assouplie.
 
Pour USA Today, le gouvernement joue double jeu : il ne veut pas s'opposer ouvertement à l'opinion publique, qui est aujourd'hui majoritairement favorable à une légalisation du cannabis (55 % de la population). Mais il met toujours des bâtons dans les roues des producteurs.
 
Cette ambiguïté se retrouve sur la question des banques. Rares sont celles qui acceptent de traiter avec l'industrie du cannabis, car la loi fédérale l'interdit. En février dernier, le gouvernement a indiqué que les banques pourraient désormais fournir des services aux entreprises du secteur, à certaines conditions. Mais d'après l'hebdomadaire The Christian Science Monitor, la plupart des établissements estiment que ces directives sont trop vagues et que les risques juridiques restent trop grands. Ainsi, beaucoup d'entrepreneurs du cannabis demeurent contraints de faire des affaires en cash.
 
Source:https://www.courrierinternational.com/article/2014/07/10/le-gouvernement-asseche-les-plants-de-cannabis
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Uruguay : le cannabis pas en vente avant 2015
Par Indi-Punky,
La vente légale de cannabis en Uruguay, attendue pour la fin de cette année, ne sera pas mise en place avant 2015 en raison de "difficultés pratiques", a déclaré mercredi à l'AFP le président Jose Mujica.
La vente directe aux consommateurs, a priori dans les pharmacies, "arrivera l'année prochaine, il y a des difficultés pratiques", a expliqué le président dans un entretien avec l'AFP, justifiant la lenteur de la mise en place du projet par la volonté de "bien faire les choses".
 
 
 
"Si on veut faire n'importe quoi, c'est facile. Comme le font les Etats-Unis", a-t-il justifié. Plusieurs États américains ont récemment autorisé la vente de cannabis, à des fins médicales et accessoirement récréatives.
 
L'Uruguay est devenu en décembre 2013 le premier et unique pays au monde à voter une loi prévoyant la production et la vente de cannabis sous contrôle de l'État, mais la mise en application du texte se fait toujours attendre.
 
"Si nous voulons nous hâter et que nous le faisons mal, ce sera le désordre. (L'intention) n'est pas de nous soustraire à la responsabilité et de laisser le marché tout régler. Si nous le laissons faire, le marché va tenter de vendre la plus grande quantité possible", a-t-il poursuivi.
 
M. Mujica, un ex-guérillero de 79 ans, s'est fait connaître dans le monde entier par son refus du formalisme et son mode de vie austère ainsi que par certaines lois adoptées au cours de son mandat, comme celle sur le cannabis mais aussi le mariage homosexuel ou l'autorisation de l'avortement.
Concernant la marijuana, "je crois qu'il faut faire un essai très méthodique, c'est pour cela que nous prenons du retard", a-t-il expliqué.
"Et il y a d'autres pressions, aux États-Unis, ils libéralisent la drogue avec un degré d'irresponsabilité qui effraie", a dénoncé le dirigeant.
 
"Ce que nous proposons n'est pas de favoriser la consommation. Il y a des gens qui considèrent que chacun a le droit de (se droguer) (...) cela n'a rien de moderne, cela a toujours existé", a-t-il estimé.
"Mais si on maintient (cette pratique) comme un mystère, c'est le meilleur moyen d'attirer les jeunes (...) parce que tout ce qui est interdit attire", a expliqué le président.
Et en cas d?échec, "il faudra faire rigoureusement marche arrière", a-t-il toutefois répété.
Le gouvernement uruguayen a prévu de lancer ce mois-ci les appels d'offre pour cultiver cinq hectares de cannabis, la moitié de la demande estimée à une vingtaine de tonnes destinées à 150.000 consommateurs (pour 3,3 millions d'habitants).
 
Le projet uruguayen prévoit que chaque usager - acheteur ou cultivateur - devra s'inscrire sur un registre national et aura le droit d'acheter ou de produire une quantité limitée (l'équivalent de 40 grammes par mois) de marijuana.
 
 
Source: https://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/uruguay-le-cannabis-pas-en-vente-avant-2015-09-07-2014-3989465.php
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Ruée vers l'or et space cakes ravageurs : au Colorado, les conséquences inattendues de la légalisation du cannabis
Par Invité,
Le juteux business de la weed dépasse toutes les espérances
Premier effet de la mise en vente libre de la marijuana : un boom économique profitant à tout le Colorado. Si les bénéfices tirés de la commercialisation du cannabis faisaient partie des arguments en faveur de la légalisation, les autorités n'avaient pas anticipé les chiffres impressionnants enregistrés depuis le 1er janvier. Durant les quatre premiers mois de l'année, la vente de la marijuana a rapporté plus de 200 millions de dollars de chiffre d'affaires (147 millions d'euros), selon Business Insider, dont un tiers provenant de la consommation de marijuana à usage récréatif.
Des recettes qui profitent directement à l'Etat, qui a imposé une taxe sur la vente de cannabis lui ayant déjà rapporté près de 11 millions de dollars (8 millions d'euros). Les autorités espèrent récolter au total près de 100 millions de dollars (73 millions d'euros) d'ici la fin de l'année, soit 40% de plus que ce qu'ils avaient anticipé, explique Reuters (en anglais). Cet argent servira à financer la construction d'écoles ainsi que des campagnes de prévention contre l'usage de la drogue chez les jeunes.
 
La ruée vers l'or vert de "ganjapreneurs" en quête d'emploi
L'explosion de l'industrie du cannabis ne profite pas qu'aux producteurs et à l'Etat. De nombreux entrepreneurs, surnommés "ganjapreneurs" par la presse américaine, se sont rués vers le Colorado dans l'espoir d'avoir une part du gâteau. Managers, livreurs, agents de sécurité... De nombreux métiers se développent peu à peu autour de la vente de cet ort vert.
Un des secteurs profitant le plus de la légalisation est celui du tourisme. Bien que les chiffres officiels ne soient pas encore disponibles, le nombre de recherches concernant la ville de Denver ont augmenté de 25% au premier trimestre 2014 sur le site Hotels.com, rapporte NBC (en anglais). Plusieurs agences de voyages organisés se sont en outre créées ces derniers mois. Business Insider (en anglais) cite notamment le cas du groupe My 420 Tours qui propose des "visites de plantations de marijuana" sembables aux circuits de découverte de vignobles.
Autre conséquence logique: une forte création d'emploi. Le secteur du cannabis légal devient tellement attractif qu'une "foire aux métiers" a été organisée à Denver en mars. Au total, plus de 1200 CV ont été déposés durant ces journées de rencontres, tant pour des postes dans la production que le management, rapporte le magazine Forbes (en anglais).
 
Plus de consommation de cannabis, mais pas plus de crime
Les opposants à la légalisation du cannabis avaient annoncé une vague de crime sans précédent dans le Colorado. La plupart des 340 coffee shops de l'Etat se sont donc équipés pour faire face à de potentiels vols à main armée, comme le rapporte NBC (en anglais). Caméras, vigiles à l'entrée, réserves blindées... Les magasins de marijuana du Colorado ressembleraient presque aux casinos de Las Vegas. Il faut dire que leurs réserves sont doublement attirantes pour les braqueurs: en plus de stocks de cannabis bien fournis, on y trouve aussi des liasses de billets en pagaille. Les vendeurs de marijuana, qu'on ne peut pour l'instant payer qu'en espèce, n'ont pas le droit de déposer leurs recettes à la banque puisque la drogue est toujours illégale au niveau fédéral, explique Slate (en anglais).
Le taux de criminalité sur le premier trimestre a pourtant baissé de 10,2% à Denver entre 2013 et 2014, selon un rapport de l'ONG Drug Policy Alliance (pdf en anglais) citant des chiffres du FBI. Les crimes violents et les vols ont quant à eux diminués d'environ 5% selon les chiffres de la police rapportés par le Huffington Post (en anglais). Selon un ancien membre des forces de l'ordre interrogé par Mint Press News (en anglais), la légalisation de la marijuana a eu un double effet positif sur la criminalité. D'une part, l'Etat a porté un coup au marché noir en autorisant la consommation récréative de cannabis en petite quantité. De l'autre, les moyens des forces de l'ordre, qui n'ont plus à poursuivre tous les consommateurs de marijuana, ont été reportés sur la prise en charge d'autres crimes.
 
Après les conducteurs éméchés, les conducteurs drogués
Si les chiffres de la criminalité sont dans l'ensemble en baisse, le nombre d'arrestations pour conduite sous emprise de marijuana semble en revanche être en augmentation. Le nombre d'admissions de patients suite à une condamnation pour ce motif a ainsi doublé en un an dans un centre de désintoxication de l'Etat, selon USA Today.
Les chiffres exacts sont toutefois manquants, puisque la police du Colorado commence à peine à relever le nombre d'arrestations pour conduite sous influence du cannabis. Cette infraction était jusqu'ici comptabilisée avec les statistiques des conducteurs en état d'ivresse. Selon les chiffres du mois de janvier, la moitié des arrestations pour conduite sous influence était liée à une consommation de marijuana.
Pour faire face à cette recrudescence, les autorités locales ont mis en place une campagne de sensibilisation semblable à celle contre l'alcool au volant. L'Etat a dépensé un million de dollars pour réaliser plusieurs spots télévisés, rapporte ainsi NBC. L'un d'entre eux montre un homme tentant d'allumer son barbecue à gaz, alors que la bombonne est manquante. Le slogan: "Faire des grillades en planant est maintenant légal. Conduire pour aller chercher la bombonne de gaz que vous avez oubliée ne l'est pas".
 
Des sucreries aux effets trop puissants
Le plus gros problème rencontré depuis la légalisation du cannabis concerne sa consommation sous forme de gâteaux ou de barres chocolatées. De nombreux Américains, qui n'avaient jamais été attirés par l'idée de fumer un joint, ont décidé de tester la drogue sous la forme de sucrerie. Mais ils ignorent pour la plupart que les effets du cannabis sont plus puissants lorsqu'il est ingéré que lorsqu'il est fumé.
La journaliste du New York Times Maureen Dowd raconte ainsi avoir passé près de huit heures dans un état hallucinatoire, après avoir consommé une barre chocolatée. "Ma paranoïa s'amplifiant, j'étais convaincue que j'étais morte et que personne ne me le disait", explique-t-elle dans sa tribune (en anglais). Si l'histoire peut faire sourire, les conséquences de l'ingestion de marijuana peuvent être plus dramatiques. Un étudiant de 19 ans est décédé en mars dernier, après avoir consommé un "space cookie" puis sauté du balcon de son hôtel. Un mois plus tard, un père de famille ayant mangé du chocolat infusé au cannabis a été pris d'une crise de paranoïa et a tué sa femme à coups de fusil.
Plusieurs cas d'enfants admis aux urgences après avoir confondu des sucreries au cannabis avec des bonbons classiques ont en outre été recensés. Les autorités ont donc décidé de modifier les emballages des aliments contenant de la marijuana afin qu'ils soient plus reconnaissables, explique le New York Times. Le Colorado envisagerait de plus de tester ces produits pour s'assurer que le THC, la molécule présente dans le cannabis et responsable de ses effets psychotropes, est réparti de façon homogène dans les aliments.
 
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Pourquoi le cannabis thérapeutique a-t-il autant la cote ?
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C’est le 23e Etat américain à autoriser l’usage du cannabis à des fins médicales. Désormais, dans l’Etat de New York, aux Etats-Unis, les patients atteints de cancer, du VIH ou encore de la sclérose en plaques pourront se faire prescrire du cannabis pour soulager certains de leurs symptômes.
En France, si le débat est récurrent, la légalisation du cannabis, même à usage thérapeutique, n’est pas à l’ordre du jour, malgré les demandes des associations de malades.
Faire avancer la recherche et entendre la voix des malades
Pour les États qui l’ont autorisée, la légalisation du cannabis à des fins médicales s’inscrirait dans une politique de santé publique qui stimule la recherche médicale et entend la parole des malades. «Aux Etats-Unis ou en Israël, où l’usage thérapeutique est autorisé, de nombreuses études ont démontré les vertus médicinales du cannabis, alors que personne ne se penche sur la question en France», estime Fabienne Lopez, présidente de l’association Principes Actifs qui œuvre pour la dépénalisation du cannabis thérapeutique en France. «Cela s’explique par une conception différente des méthodes de soins qu’ont ces pays, qui n’ont pas rompu avec l’herboristerie et banni le cannabis de leur pharmacopée. Au final, les malades y gagnent, en bénéficiant enfin de soins de qualité, contrôlés strictement. C’est plus sain», ajoute-t-elle.
Enrayer le trafic
Outre ses bienfaits pour les patients, la légalisation du cannabis a aussi pour vertu d’enrayer une partie du trafic de stupéfiants. Une fois autorisées par la loi, la culture et la commercialisation de la plante échappent au marché noir et aux problématiques de sécurité et d’économie souterraine qui vont avec.
Un argument avancé depuis de nombreuses années par le maire de Sevran (Seine-Saint-Denis). Pour l’édile, à la tête de l’une des villes les plus pauvres de France, la dépénalisation du cannabis couperait l’herbe sous le pied des dealers et réduirait les violences et la circulation des armes à feu, notamment dans les banlieues.
Prendre sa part du gâteau
Si seuls deux Etats américains autorisent le cannabis récréatif (Washington et Colorado), son usage médical est permis dans près de la moitié des Etats-Unis. Ce marché, plus restreint, permet de créer de nombreux emplois et représente une manne financière importante pour les Etats.
En Californie, l’un des pionniers de la légalisation du cannabis, sa commercialisation à des fins thérapeutiques générerait un marché juteux de près de 15 milliards de dollars, sur lequel l’Etat prélève des millions de dollars de taxes.
Moins de dépenses de santé
Autre argument économique, la légalisation du cannabis thérapeutique permettrait aux Etats de contrôler leurs dépenses de santé. «Un médicament à base de tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD), comme le Sativex, remplace aisément jusqu’à quatre autres médicaments grâce à ses propriétés. Plus besoin d’anti-inflammatoires ni de dérivées morphiniques dans certains cas», déclare Fabienne Lopez.
Mais le cannabis est un médicament puissant: les médecins recommandent de commencer par des petites doses, pour éviter les effets indésirables. «A l’exception des effets négatifs associés aux produits de combustion, les effets secondaires indésirables seraient comparables aux effets tolérés d’autres médicaments», déclarait en 1999 l’Institut de Médecine des États-Unis.
«De plus en plus de pays légalisent le cannabis médical, poursuit Fabienne Lopez. Pour nous, les patients français, c’est une lueur d’espoir».
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