Saluti les amis!
Un ami photographe et moi même sommes allés, aujourd'hui 8.11.14 au ....
Un reportage en profondeur sur le monde du "Konopi" comme on dit ici
Et cette fois les amis, contrairement a l'an dernier, nous avons pris le temps de bien photographier, et de bien poser les 3 questions suivantes, a tous les stands de breedeur visites
- Vos nouveautés 2014
- Avez vous des variétés médicales?
- Avez vous des variétés spécial "froid" and anti moisissure?
Nous avons rencontrer les breedeurs qui nous semblaient intéressants pour nos lecteurs,
- Dinafem
- Dutch Passion
- Royal Queen Seeds
- Medical Seeds
Malheureusement, Sensi Seeds n’était pas présent, pas plus que Positronics , ni TGA
(ceux qui me connaissent doivent comprendre a quel point cette information fut douloureuse pour moi, et heureuse pour mon portefeuille...)
Nous sommes donc arrives a 11h du matin, rendez vous avec mon ami photographe, partant pour ce reportage!
Arrive avec quelques minutes d'avance, je m'approche des premiers guichets, il n'y a pas foule, je règle 8 euros de reçois en quelques secondes le précieux sésame: le bout de papier bleu a se coller au poignet, et un livret, avec le plan de l'exposition.
je conseille alors au photographe de faire de même "achète a l’entrée, c'est rapide!".
il arrive, et après les salutations d'usage, nous avançons et voyons la masse, la file d'attente a l’entrée. c'est donc, la banane jusqu'aux oreilles, que nous passons toute la file énorme a l’entrée, avec notre bracelet en papier autour du bras
La majorité des visiteurs n'ayant pas acheté le fameux billet 1km avant, et se retrouvent "130 a la queuleuleu", devant une guitoune avec a l’intérieur, 2 jeunes femmes totalement débordées.
A l’extérieur, pour ceux qui préfèrent "déguster", un Roll Smoking and Chill Out Zone...
un espace de liberte avec de la musique du matin jusqu'au soir, ou on peut consommer sans crainte de voir débarquer la police... chic!
PROGRAMME des Djs
Bref, revenons a notre reportage,
Quelques pas dans la foule et nous pénétrons dans la première salle de l'exposition...
et nous voila accueillis par de la musique et 2 bombes atomiques! Pas de colliers de fleurs, mais des sacs en plastique promotionnels avec quelques dépliants, et un briquet... nul trace de numéro de mobile d'une des 2 belles, et mon pote photographe a perdu sa mâchoire inférieure.... ca commence bien!
Nous continuons notre visite, parcourant les couloirs entre les exposants, les 3 salles de l'exposition, un repérage important avant de définir nos priorités et de commencer les interviews, tout en espérant secrètement retrouver Positronics...
mais que neni, nous nous rendrons compte très vite qu'ils ne sont pas présents c'est pas grave, on a encore plein de trucs a voir!
On commence par Medical seeds ... et "Viva Espana!"
ou nous retrouvons la même personne que l'an dernier! tout droit venu d’Espagne
cette fois avec 2 ressources féminines en renfort
A découvrir cette année: La Mendocino Purple Kush: Un croisement de génétiques venues du Canada, et de Californie pour le cote "Kouche"
Dans les variétés Médicinales, la Y Griega (....que l'on ne présente plus), ici en version "CBD" avec un temps de croissance indoor d'1 semaine a 1 semaine et demi seulement pour une floraison de 65 a 70 jours, Variété issue de la collaboration avec CBD Crew
Et en variété Régulière, la Deep Neville Regular, toute première regular de la marque, ca méritait d’être note!
Chez Serious Seeds, nous avons pu découvrir la nouveauté de l’année
"2014 is the year of "Happiness!" nous a confie la personne sur le stand
En plus de ce produit phare de cette année, l’équipe présentait aussi le succès de la marque: la Kali Mist! gagnante de multiples concours
Et mille pardons a ceux qui avait suivit le précédent post sur Cannafest, la variété que serious seeds a mis 7 ans a mettre au point et résistante aux moisissures et températures fraiches, c'est la "Serious 6", cross de Warlock
Serious Seeds présente aussi une variante spécial CBD de la Serious 6, développée en collaboration avec ... CBD Crew ... (tiens, encore eux!?)
Puis une visite chez Royal Queen Seed ...
pour ceux qui n'ont pas de lunettes...
un stand simple, de quelques mètres carres seulement. Mais compare a l'an dernier, c'est un progrès, ils n’étaient même pas présents.
Je ne suis pas fane de la marque, mais en arrivant sur le stand...
et alors c'est a ce moment la que j'ai totalement oublie les questions que je voulais poser...
bref, quand j'ai repris mes esprits et que j'ai voulu acheté 3 graines de Critical ...
aucun stock, tout vendu! ni de White widow a mi parcours de l'expo - soit le samedi a 12h
bon elle est jolie quand même... en fait on oubliait tout des que l'on arrivait a moins de 4m du stand... bizarre ...
Puis nous sommes passes chez Dutch Passion, et la, le bonheur! un grand stand, avec tout plein de monde!
Nous avons eu la chance de rencontrer Tony, responsable des relations publiques de la marque
Nous sommes restes presque 20mn a discuter des nouveautés,
chaudement accueillis par l’équipe sur place.
Ici un heureux fane de la marque, venu offrir une bud a l’équipe! roulez jeunesse!
Un vrai plaisir de pouvoir prendre le temps de discuter, on a même reçu des bouteilles d'eau pour nous rafraichir!
Parmi les news 2014
1) Automatique Féminisée
... a fort rendement avec l'Auto Ultimate (supposée la meilleur auto de la marque)
2) Variétés Médicinales riches en CBD
je cite:
" CBD SkunkHaze (joint development with the CBD Crew)"
.. avec des taux au dessus de 4% de CDB (en collaboration avec la CDB Crew?, tiens tiens!)
"... and ComPassion (independent Dutch Passion CBD variety)" ( Ahhhh !!! enfin!!! )
c'est le 2ieme pole de développement de la société cette année.
3) Variete Outdoor / temp. froides / anti moisissures
la Frisian Dew (fem only), et la Passion #1 , a découvrir en détails ici et ici
... avec une petit exclue spécial 2015, une variété en préparation, sur base de Frisian Dew (coin coin!), Gardez un œil ouvert du cote de Dutch Passion pour la prochaine saison!
On continue par un passage chez Dinafem,
qui avait aussi sur place, des moyens importants, déjà, vu la taille et la position du stand, c'est certain, ils avaient quelque chose a nous dire
Je me présente, annonçant direct que c'est "un reportage" pour "Cannaweed"
je retrouve en fait un autre membre de cannaweed contact Dinafem
On papote et on se découvre français tous les 2... ça va faciliter la communication!
Les 2 axes de développement fort cette année, c'est l'Automatique (hm.... ) et le Medicinal (yeee!! )
1) en Automatique XXL (= gros rendement. la tendance cette année)
- Moby Dick XXL
- Amnesia XXL Auto
- White Widow XXL Auto
- Cheese XXL Auto
- Haze XXL Auto
et une
- Critical+ 2.0 Auto << fresh news 2014 - 2015
c'est celle la ... la...
2) en Medicinale
- Critical Mass CBD
Valide pour: Intérieur et extérieur
Sexe: Féminisée
Génotype: Indica 80%/Sativa 20%
Croisement: Critical Mass x mâle CBD Crew ( décidément!)
Temps de floraison en intérieur : 50-55 jours
Récolte en extérieur: Début Octobre
Rendement en intérieur: 600 gr./m2
Rendement en extérieur: 700-1200 gr./plante
THC: 5%
CBD: 5%
Ratio THC/CBD: 1:1 (optimal medicinal)
- Shark Shock CBD
Valide pour: Intérieur et extérieur
Sexe: Féminisée
Génotype: Indica 80%/Sativa 20%
Croisement: Shark Shock x mâle CBD Crew ( a vi, voila, on les retrouve encore ici)
Temps de floraison en intérieur: 55 jours
Récolte en extérieur: Mi-Octobre
Rendement en intérieur: 500 gr./m2
Rendement en extérieur: 600-900 gr./plante
THC: 6%
CBD: 6% <<<<
Ratio THC/CBD: 1:1 (optimal médicinal)
3) special temp. froides et anti moisissure
- La California Hashplant
Vous en conviendrez, autour de ce salon plane quelque chose de ...
J'ai donc voulu discute avec eux, mais ils n’étaient pas présents cette année
Damned! mes questions resteront sans réponse pour le moment
Passage rapide chez Sumo Seeds
avec un stand tout équipé, avec Dj live... bon .. pas au moment ou on est passe nous...
Surement pour le soir... tant pis on n'y sera pas
Et puis on a recroise une des 2 jeunes femmes de l'entree...
et du coup... on s'est dit qu'on irait voir par labas ... "hein?. si si... on a le temps..."
...Et on s'est retrouve face a un stand, special "Dune" ou etait assise Chantal Thomas...
ce qui explique peut être les mannequins qui défilent tout partout dans les allées?
.. on a continue a marcher un peu, et finalement on est arrive prés de la scène,
et derrière, la salle de conférence, avec en sujet au moment de notre venue
l’établissement d'une administration d’état... ca prendra encore un peu de temps je pense
On s’arrête vite fait prendre un the, a la boutique de ceramique (ils avaient du se perdre surement...)
... puis jouer chez 1 euros chez GreenGo
ou votre serviteur a gagne .... un paquet de feuilles de taille moyenne! chic! moi qui n'utilise que des OCB Rolls, ca colle!
...bon, plus sérieusement, allons donc chez GHE pour voir les systèmes hydros et nous rafraichir,
... avec en nouveauté cette année, du nouveau dans la gamme AeroFlo
ici, un AeroFlo 40, en exposition
...avec maintenant jusqu’à l'AeroFlo 120, pour 120 pieds ...
il y avait aussi les Rainforest 64 litres en expo, des Aqua Water Farms, Panda Hydro et Aero, toute la gamme de produit était présentée
Ca ne sera pas pour moi l'an prochain... trop complique pour ma petite tete
surtout trop chronophage....
Concernant les asservissements et ordinateurs de production, une nouveauté 2014 française
avec une machine permettant de préparer ses mélanges de nutriments, très simplement, et avec une précision industrielle, avec la société ASSISTEC (cocorico)
... qui présente son premier système automatique de dosage et mélange de nutriments pour les particuliers - le Green Delivery System
la machine ressemble a une cafetière Nespresso...
... avec en plus un ordinateur amovible, en format tablette sur le cote.
et c'est précisément, cette tablette qui représente la valeur ajoute du produit,
permettant de configurer/programmer la machine afin de préparer les mélanges a base de 6 liquides/nutriments différents -
Sauf la gamme Metrop , car trop visqueux
Configurable a l'infini, pour un mélange ou un programme précis jusqu’à 20 semaines(!) et 10 litres pour la base de calcul. Cette machine représente un investissement précieux pour toutes les têtes en l'air, et les paresseux de la culture
vidéo de démo: https://www.facebook...&type=2
voir la page facebook: https://www.facebook...nDeliverySystem
il existe 3 versions, la premiere pour préparer les mélanges
la seconde qui alimente directement les bacs hydroponiques / ou les automates d'arrosages
la troisième qui propose une combinaison des 2 fonctions, idéale pour les productions de mélange "1 shot" ou un programme /mélange de 6 produits différents sur 20 semaines
Bref, une solution idéale pour appliquer des schémas compliques en toute quiétude
pour les cultivateurs exigent et voulant une précision industrielle pour leurs programmes de nutrition,
cette machine est l'arme absolue, dans un encombrement réduit, unique... et française.
ca méritait d’être mis en lumière.
le prix a partir de 2080 euros la première machine. Ça pique un peu pour des gens comme vous et moi...
a suivre !
Toujours au rayon des nouveautés technologiques 2014, ici concernant le climat,
la société Agra-Wool, tout droit venue de Hollande,
... qui est venue avec une climatisation spéciale "espace de culture", l' Agra-Cool
c'est massif quand même...
Une climatisation automatique, a régulation de température et d’humidité.
Pas de filtre a charbon actif, ou anti bactérien... (ce qui aurait été un vrai plus, pour un produit dédié a la culture...)
Toujours dans les nouveautés, la société SOLIS TEK, from USA, California, pressentait un truc génial! qui ne sert pas a grand chose, et donc indispensable :
le ballast "haut de gamme" , digital ET a telecommande...
Démo en vidéo, effets spéciaux, la totale... (on s'installe confortablement et on sort le pop corn...)
Disponible dans des gammes assez classiques
Ce qui est intéressant ici, nous parlons d'un fabricant de Californie du Sud (Ahh la Californie! ses plages, ses patineuses ...) se positionnant sur le marche "haut de gamme" de la culture. Ils fabriquent aussi des ampoules HPS longue durée, 1000 w HPS qui fonctionnent jusqu’à 10 000 heures (la, on rigole plus du coup ...)
Et ce n'est pas fini! une exclue: la marque est en train de déposer un brevet, concernant leurs produits, HIled
Solis 5 - 500w, et Solis 9 - 900w (ca, ca fait parler la poudre!)
L’éclairage est modulaire: on peut remplacer/customiser en changeant individuellement les ampoules (50w a 100w) qui contiennent de l'or 24 carat pour une meilleure conductivité - et le tout, SANS ventilateur .
A découvir ici (page en construction)
Leur page facebook: https://www.facebook.com/solistek
On continue avec les éclairages a LED, très présents cette année sur tous les stands
Par exemple ici, chez Plagron...
Venant d'Angleterre, Budmaster Led
cette année, ils ont sorti la nouvelle génération, la Budmaster II
ce model 9 cellules de 310w a €1,307.39
Alors, nous sommes passe chez Mazar, les moins chers du salon. Société locale tchèque qui proposait plusieurs modèles très intéressants, dont un équivalent a un prix bien meilleur
SpectraboX PRO, (956 euros ) << new version 2014 - 2015
Power: 300Watt
Brand: MAZAR LED SPECTRABOX PRO®
Wavelength: multispectrum
Color: multi red, white and blue
utilization: growth and flower
replaced: 1000W HPS
Quelques modèles pour référence avec leur prix
SpectraboX, (371 euros)
Power: 90Watt
Brand: MAZAR LED SPECTRABOX®
Wavelength: multispectrum
Color: multi red, multi white, multi blue, UV, IR
utilization: growth and flower
replaced: 250W-400W HPS (250 ou 400? ca a mon avis, ca veut dire: "si tu veux que ca marche, tu en achetes 2" )
LED UFO (233 euros)
Power: 90Watt
Manufacturer: MAZARA UFO LED grow lights
Wavelength: multispectrum
color: multi blue, multi red
utilization: mother plant
ici les modèles de chez Mazar en demo
Passage chez Gavita (Speciale dedicasse pour Quakers!)
Cette annee, c'est l'annee des PRO!
ici la gamme Pro line e-series en expo
> Gavita Pro 600 SE
conso: 3 Amp
Puissance jusqu'a 700w
> Gavita Pro 6/750 DE Flex,
conso: 3.9 Amp
puissance jusqu'a 870w
> Gavita Pro 1000 DE
conso: 5.3 amp
jusqu'a 1210w!!
Un ordinateur, le Gravita Master EL 2 "qui va bien"
... voila pour les "lumières" sur ce salon...
Ici un gadget / nouveauté 2014 au top! Le Cone Artist (j'adore!)
j'en ai achetè 2, 1 pour un copain incapable de rouler, et un pour moi, pour tester avec vous sur Cannaweed!
démonstration:
... en vidéo:
Les Vaporiseurs... vraiment sous exposes cette annee, en perte de vitesse ? ce n'est plus a la mode ? ... mystere...
On est passe voir le stand de Vaporite
je pensais avoir tout vu, mais non!
Accrochez vous bien: Vaporite propose des vaporiseurs ... Bluetooth ! (ca vous la coupe, ca non?!). treve de plaisanterie, j'ai toujours pas compris pour quoi faire...
... qui sont livres avec 2 resistances de chauffage, (1 principale et 1 de remplacement)
et un chargeur USB.
la version pour huile et BHO ...en fait toute une gamme, une gamme enorme!!
Bluetooth or not bluetooth ...
- Jade
- Opal
- Saphire
- Saphire X
- Amber
- Amber L
- Garnet
- Garnet L
- Humite
- Humite L
- Granite L
- Topaz
- Topaz L
- PearL
- Quartz
- et encore beaucoup beaucoup d'autres!
Nouveaute de cette annee, pour herbe seche:
ici les models Vaporite "Emerald"
... et aussi une version "3 en 1" pour herbe seche itou
Le Budy Pen Combo "3 in 1" for 69.99 USD only !!! call now!!!
ici des versions "de table" a des prix tres corrects de 40 a 60 euros
Mini, Mini air, Hyper, Blown
des produits pas chers, en tout cas, une societe a garder sur le radar
La boutique en ligne, c'est par ici:
https://www.vaporitev....com/store.html
On continue au rayon des Grandes TAILLES... pas de questions, juste quelques photos, comme ces équipements ne s'adressent pas aux membres de notre communauté.
Mais pour la curiosité et le fun d'imaginer les surfaces de productions gargantuesques....
ici une nouvelle génération de turbines plus silencieuses
Les stands de produits médicaux a base de chanvre
- a venir -
et enfin les Cannafest-Girls
cliquez sur le spoiler ci dessous...
Voila! c’était déjà pas mal pour cette année!
rendez vous l'an prochain!
HALTE à la « triple peine des usagers du cannabis »
Relaxe pour Eric Chapel
Eric Chapel est un militant connu dans le petit-monde anti-prohibitionniste, au sein des diverses associations qui œuvrent pour mettre fin à la « guerre à la drogue », une guerre menée contre les usagers de drogues illicites. Cette politique de prohibition a des conséquences négatives tant sur le plan de la santé humaine que pour l’ensemble de la société. Eric Chapel en sait quelque chose, lui qui a déjà été de multiples fois poursuivis, et pas seulement pour simple « usage et détention de stupéfiants ».
Eric Chapel est l’un des pionniers en France du développement de la culture cannabique, démontrant qu’il était à la fois possible de mener des actions citoyennes tout en faisant du commerce, par l’ouverture du premier « growshop » militant, Chanvre et Cie, à Montreuil-sous-bois (93). Depuis, il fait figure de propagateur de l’autonomie des consommateurs face à la répression des usagers, notamment grâce aux salons du chanvre et des écotechnologies dont il a été l’organisateur à Paris.
Atteint par la maladie et en proie à quelques difficultés, Eric Chapel vit depuis plusieurs années à la campagne, loin des agressions quotidiennes de la vie urbaine, et pour mieux profiter de son temps dans une activité de jardinage propice à satisfaire ses besoins et calmer ses angoisses.
l
Contexte
Cultivateur de chanvre à des fins thérapeutiques pour tout à la fois en connaître la qualité et s’épargner le recours au marché noir, Eric Chapel est victime de la « triple peine ».
- Suscitant la convoitise et attirant les mauvais regards, il se fait voler à son domicile ses plantes.
- Les pouvoirs publics (gendarmerie) confisquent son matériel de culture – parfaitement légal – et le poursuivent pour culture de cannabis « sans autorisation administrative ».
- Outre ses besoins thérapeutiques gravement menacés par la situation, Eric Chapel est aujourd'hui poursuivi devant le tribunal correctionnel d'Angers pour avoir voulu, à l'origine, déposer plainte contre les voleurs de ses plantes faisant office de « médicaments ».
Face à la barre
Déjà victime d'une « triple peine », le cas d'Eric Chapel rappelle qu'en vertu de l'Art. 122-7 du Code Pénal « N'est pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s'il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace ».
- Alors en situation de récidive, faut-il condamner Eric Chapel et lui infliger une « quadruple peine » ?
- Doit-il aller en prison pour la culture de plantes à des fins thérapeutiques, dont l’entourage familial comme médical s'accorde à reconnaître les effets bénéfiques et positifs sur la vie d'Eric Chapel ?
Tous à Angers, le 10 – 11 novembre 2014 pour soutenir Eric Chapel « victime de la triple peine » et célébrer « l'armistice de la sale guerre aux utilisateurs des fleurs de chanvre ».
Le 10 novembre de 13h à 17h : Avec la délégation qui accompagnera Eric Chapel lors de son procès, toutes et tous pour un rassemblement solidaire à caractère festif et associatif sur la place face au Palais de justice d'Angers.
Programme :
13h : Rassemblement de solidarité avec Eric Chapel « contre la triple peine »
14h – 16 h : Assemblée populaire « Contre la triple peine aux usagers de cannabis - Rencontres nationales des utilisateurs de chanvre libres»
A 16h20 : Flash mob « Army stick » tous avec un cône blanc à la main (simple feuille A4 vierge rouler en forme de cône et portée à bout de bras droit en l'air).
Fin de la manifestation publique à 17h.
Et à partir de 18h, le 10 novembre
« Rencontres d'Angers : cannabis, non assistance à personne en danger ? »
Repas convivial et soirée « présentation » : tour d'horizon des motivations personnelles.
« Panorama des avancées législatives dans le monde en matière de cannabis » ; Quelles alternatives à la guerre aux drogues en France ? Quelles actions futures pour signer la paix ? »
Le 11 novembre à 12h : Déclaration de l'Armistice de la sale guerre aux utilisateurs des fleurs de chanvre.
La capitale américaine s'est prononcée pour la légalisation du cannabis mardi alors qu'une série de référendums sur des sujets allant de l'avortement à la chasse à l'ours se tenait en marge des élections de mi-mandat aux Etats-Unis.
En plus de voter pour le renouvellement du Congrès ou dans certains Etats d'élire un gouverneur, les Américains se prononçaient dans de nombreux Etats sur des sujets sérieux comme le contrôle des armes à feu ou les OGM, ou beaucoup moins comme les boissons sucrées.
Selon des résultats partiels, les électeurs de Washington DC ont approuvé à 64% contre 29% l'"Initiative 71" qui demande la légalisation du cannabis, une tendance nationale.
Les habitants de Washington pourraient donc bientôt avoir le droit de posséder jusqu'à 57 grammes de marijuana et d'en cultiver jusqu'à six plants sans risquer de poursuites.
"C'est une journée magnifique pour arrêter la guerre de la drogue dans le District de Columbia (DC)", dont "la marijuana a été le moteur", a commenté Malik Burnett, qui militait en faveur de l"'Initiative 71".
Il ajoute que la capitale américaine affiche le taux d'arrestations lié au cannabis le plus élevé du pays, visant principalement des afro-américains.
"La défaite à Washington n'est pas surprenante mais elle est néanmoins décevante", a pour sa part déploré Kevin Sabet, un opposant à la légalisation du canabis dans l'Oregon, où un référendum similaire se tenait également mardi, avec des premières estimations favorables.
- La bataille continue -
"La bataille n'est pas terminée, nous allons nous mobiliser pour que la marijuana ne soit pas commercialisée à DC", a-t-il assuré, interrogé par l'AFP, faisant entendre que le parcours d'obstacles pour que le vote des électeurs se transforme en loi est loin d'être terminé.
En Floride (sud) en revanche, une mesure autorisant l'usage de marijuana à des fins médicales semblait en passe d'être rejetée.
L'Alaska se prononçait aussi sur la légalisation du cannabis mardi, et l'Etat de Washington, où la marijuana récréative est déjà légale, tenait lui un référendum sur une mesure fiscale liée à la culture de cette drogue douce.
Il est toujours interdit selon la loi fédérale de consommer, vendre ou posséder du cannabis, mais une vingtaine d'Etats américains l'ont déjà complètement ou partiellement dépénalisé.
Autre question brûlante, l'augmentation du salaire minimum, fixé à l'heure actuelle à 7,25 dollars de l'heure par l'Etat fédéral, était au menu de consultations électorales dans cinq Etats. Une majorité de votes se dessinait en faveur d'un relèvement en Arkansas, Illinois et dans le Nebraska, le résultat restait incertain dans le Dakota du sud et en Alaska.
Les habitants du Colorado, du Dakota du nord et du Tennessee se prononçaient quant à eux sur des mesures visant à restreindre le droit à l'avortement.
Le Colorado s'orientait vers un rejet d'une proposition cherchant à considérer le f?tus comme une "personne", selon les résultats préliminaires.
Le droit de porter des armes à feu était au menu des électeurs en Alabama, Missouri, et dans l'Etat de Washington.
Huit circonscriptions se prononçaient sur des propositions anti-"fracking" (fracturation hydraulique), une technologie qui permet d'extraire du gaz ou pétrole de schiste de roches poreuses et accusée d'être très polluante.
Plusieurs circonscriptions et Etats votaient sur des mesures anti-OGM demandant notamment leur signalisation sur les produits alimentaires.
Plus insolite, en Californie, une mesure sera proposée à San Francisco et à Berkeley pour imposer une taxe de 1 cent par centilitre pour les boissons sucrées.
Les électeurs d'Alaska sont pour leur part consultés sur un proposition pour interdire des projets miniers... s'ils s'avèrent dangereux pour les saumons sauvages.
Toujours côté animaux, les électeurs du Maine doivent dirent s'ils soutiennent une proposition cherchant à bannir les appâts pour chasser les ours bruns, et ceux du Michigan s'ils veulent établir des saisons pour la chasse au loup.
Enfin, dans la puritaine "Bible belt", les électeurs d'Arkansas doivent dire s'ils sont pour l'autorisation de produire et vendre de l'alcool dans tout l'Etat où certaines zones pratiquent encore la prohibition.
>> Interview: «On veut dire aux jeunes de faire attention...»
Prévue pour durer six mois, l’expérimentation de ces nouveaux tests aura lieu dans les Alpes-Maritimes, la Dordogne, la Gironde, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, la Moselle, le Nord, la Haute-Savoie, les Yvelines et Paris. «Si les résultats sont concluants, ces nouveaux tests seront généralisés à partir du 1er juin dans toute la France», indique à 20 Minutes, Danièle Jourdain Menninger, la présidente de la Mildeca qui pilote le projet.
Des statistiques effrayantes A l’origine de ce projet, il y a d’abord un constat: la drogue au volant tue. «Un cyclomotoriste sur trois impliqué dans un accident mortel est positif aux stupéfiants, un motocycliste sur cinq et un conducteur de voiture sur sept aussi», indique encore Danièle Jourdain Menninger. De fait, dans 4% des cas, l'usage des stupéfiants est le facteur principal d'un accident.
>> Sécurité routière: L'été le moins meurtrier jamais enregistré
Si des tests de dépistage existent déjà, ils sont aujourd’hui très compliqués à mettre en place par les forces de l’ordre. «Il y a d’abord un premier test salivaire qui, s’il est positif, doit être confirmé par une prise de sang réalisée à l’hôpital, explique la Mildeca. Bien souvent, deux policiers doivent attendre la prise de sang avec le chauffeur pendant des heures. C’est très chronophage.»
Un simple coton-tige dans la bouche Les nouveaux tests de dépistage qui vont être expérimentés sont plus simples et peuvent être effectués sur le bord de la route. «Il s’agit d’un double test salivaire, poursuit la Mildeca. On demande d’abord au conducteur de passer un coton-tige dans la bouche. Si le test est positif, il doit recommencer avec un second coton-tige qui valide et permet de dire quelle substance a été prise.»
Menée de façon anonyme et sur la base du volontariat, l’expérimentation comparera les résultats des deux méthodes –celle en vigueur et la nouvelle– afin de s’assurer de la fiabilité. «Ce n’est pas un plan antijeunes, prévient la présidente de la Mildeca. On leur dit juste de faire attention car les conséquences peuvent être dramatiques.» En 2013, 48.000 conducteurs ont été contrôlés positifs aux stupéfiants sur 144.000 tests effectués.
La majorité des députés d'Euskadi (PNV, Bildu et PS) ont approuvé, mercredi, une motion pour inciter le gouvernement et le Parlement basque à prendre les mesures nécessaires pour offrir un cadre légal aux Cannabis social club (CSC) de la communauté autonome.
Depuis le début des années 2000, ces structures dédiées aux consommations de marijuana ont poussé au Pays basque espagnol aussi vite qu'un pied de chanvre sous une lampe à UV.
Pourtant, si de ce côté-ci des Pyrénées, la consommation de cannabis est dépénalisée depuis 1974, aucune norme juridique ne réglemente ces associations de fumeurs d'herbe.
La motion propose une série de recommandations. Parmi lesquelles, celle d'étudier la régularisation des clubs au cas par cas, ou celle d'élaborer une loi sur les addictions afin de fixer des protocoles de traitement adaptés pour combattre la toxicomanie.
Les premiers résultats de cette étude ont été publiés en 2006 mais étaient passés plutôt inaperçus. L'UFCM a récemment publié sur son site la traduction française d'un article du Washington Post sur ce sujet ainsi que les tableaux des résultats. De nombreux consommateurs de cannabis ne sont toujours pas passés au vaporisateur et continuent de fumer des joints traditionnels. Ce mode de consommation nous a toujours été présenté comme extrêmement nocif et c'est l'une des raisons pour lesquelles l'organisation américaine NORML avait commandé des études sur la vaporisation.
Le docteur Donald P. Tashkin de l'université de médecine de Los Angeles étudie le cannabis depuis plus de 30 ans. Financée par le National Institute on Drug Abuse, l'étude, qui est l'une des plus importantes réalisées à ce jour sur le sujet, a concerné un panel représentatif de 1.200 personnes souffrant d’un cancer du poumon ou des voies aériennes supérieures et de 1.040 personnes n’ayant pas de cancer sur une période allant de 1999 à 2012. Les résultats nous permettent de constater que l'inhalation de la fumée de marijuana issue de la combustion n'augmente pas les risques de cancer du poumon ou des voies aériennes et que cela pourrait même avoir des effets positifs y compris pour les plus gros fumeurs.
Le docteur Tashkin et son équipe avaient auparavant publié des études qui démontraient que la fumée de marijuana était plus dangereuse que celle du tabac et sur lesquelles s'étaient appuyés plusieurs prohibitionnistes américains. " Pour cette nouvelle étude, les résultats n'étaient pas du tout ce que nous attendions. " a déclaré le pneumologue. La fumée de marijuana contient bien les mêmes agents chimiques que ceux contenus dans la fumée du tabac mais elle contient également du THC et cette substance tue les vielles cellules et les empêche de devenir cancéreuses. Selon le docteur Tashkin, les différences entre ces résultats pourraient venir du fait que les études précédentes avaient en partie été réalisés sur des animaux. Les scientifiques avaient aussi remarqué que les fumeurs de marijuana gardaient la fumée plus longtemps et pensaient que cela augmentait les risques.
L'étude a permis de démontrer ceci : en partant d'un coefficient de 1 qui représente le non fumeur, un petit fumeur de tabac (moins de 20 cigarettes par jour), le risque est de 1,3. Pour un fumeur moyen (entre 20 et 40 cigarettes par jour), le risque est de 7,8. Pour un gros fumeur (plus de 40 cigarettes par jour), le risque monte à 21.
Pour les fumeurs de marijuana, tous les chiffres sont en dessous de 1 et pour les gros fumeurs (plus de 22.000 joints durant toute leur vie), il descend à 0,56. En d'autres termes, cela signifie que les fumeurs de cette catégorie ont presque 2 fois moins de chances que le non fumeur d'avoir un cancer du poumon et des voies aériennes !
"Quelqu’un doit être le premier". C’est par ces mots que José Mujica a lancé le processus législatif il y a maintenant deux ans. C’est en pionnier régional que le président uruguayen a voulu s’attaquer à cet enjeu mondial. "Quelqu’un doit commencer en Amérique du Sud, parce que nous perdons la bataille contre la drogue et le crime sur le continent", a-t-il affirmé. Et la loi votée en fin d’année dernière semble lui donner raison. "L’Uruguay est le premier pays qui a remis en question l’interdiction du cannabis par une évolution du cadre juridique et de la réponse en matière de santé", a salué François Hervé, président du pôle santé-addiction de l’association Aurore, co-organisatrice de la visite avec la Fédération Addiction.
Régulation : joint entre santé et sécurité
L’Uruguay a dépénalisé dès 1974 la consommation de stupéfiants, tant qu’elle ne trouble pas l’ordre public. L’article 10 de sa Constitution dispose ainsi qu’un magistrat ne peut pas intervenir dans le cadre privé des citoyens. Mais à la fin des années 80, plusieurs textes répressifs viennent réprimer sévèrement le trafic (jusqu’à 10 ans de prison), sans empêcher le développement du commerce illégal du cannabis. La nouvelle loi expérimentale 19.172 sur la régulation et le contrôle de la marijuana introduit un contrôle étatique de l’ensemble du circuit d’exploitation de cette substance psychoactive. Elle amende les anciens articles de loi, dans un but de protection, d’éducation et de promotion de la santé publique. Elle établit des exceptions juridiques pour le cannabis, en légalisant pour les majeurs l’auto-culture (6 plants maximum par personne), les Cannabis social club (95 membres maximum par club) et la vente pour un usage non-médical jusqu’à 40 grammes par personne et par mois, considérée par le législateur comme une consommation personnelle. Tout cela sous le contrôle du tout nouvel Institut de régulation et de contrôle du cannabis, l’IRCCA. Cette structure publique, mais non-étatique sera la gardienne de la bonne application de la loi et veillera à l’enregistrement — et la confidentialité des données — en bonne et due forme, en délivrant licences et autorisations aux producteurs et consommateurs. C’est elle aussi qui déterminera les sanctions qu’appliquera un juge (de 20 à 2000 pesos selon l’infraction) en cas de non-respect des règles, mais qui proposera aussi des actions d’information et de prévention sur les risques liés à la drogue. Pour cela, la loi instaure le "droit de jouir du meilleur état de santé possible, à la prévention et aux soins". Enfin, un comité scientifique consultatif pourra éventuellement proposer des modifications de la loi aux députés, après évaluation.
Julio Cazlada, sociologue et représentant du Secrétariat national des drogues (SND) revient sur le constat fait par les pouvoirs publics : "La question devait être abordée via la santé individuelle et publique. Il fallait également régler le problème de l’application de la loi pour respecter l’équité et la justice. En Uruguay, 98 % des condamnés pour trafic de stupéfiants sont précaires. Et avec les anciennes dispositions, les objectifs de lutte ne sont pas atteints et les marchés illégaux gardent le pouvoir sur le trafic. Il fallait un autre regard". Face à cet échec, la loi expérimentale de 2013 change la posture officielle face au cannabis : un réglementarisme sur toute la filière au lieu d’une interdiction qui, peu importe l’échelle, n’a pas fait ses preuves.
Guerre et "pet" !
Ce changement de paradigme fait écho à une évolution assez récente du discours mondial sur ce qui a longtemps ressemblé à une guerre contre la drogue. Le 9 septembre dernier, Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU et d’autres huiles ont remis un rapport à Ban-Ki-Moon, l’actuel patron des Nations-Unies, pour une nouvelle attitude face au cannabis. Le projet de cette Commission globale de politique en matière de drogues prône, une "prise de contrôle" plutôt qu’une lutte improductive contre le trafic, la hausse de la consommation ou la criminalité liée au marché noir. Déjà en 2011, son rapport avait défendu une approche réaliste et pragmatique sur la question des stupéfiants, critiquant la politique prohibitionniste mondiale, celle conduite par les Etats-Unis en tête, de ces quarante dernières années, jugée inefficace et ayant coûté plusieurs centaines de milliards de dollars. "Ce changement est nécessaire, mais aussi réalisable" a déclaré Fernando Henrique Cardoso, ancien chef d’Etat brésilien et président de la commission. Tout en indiquant que c’est grâce à un changement progressif des mentalités que le débat a enfin pu être lancé, sur un sujet longtemps clivant.
Une opinion publique défavorable… pourtant
A Montevideo, le chemin a été long. Luis Gallo, sénateur à l’initiative de cette loi et membre de la délégation reçue à Paris, a expliqué que l’arrivée de cette question à l’agenda des élus fut une question d’opportunité politique. "L’instruction et le débat parlementaire n’ont pu commencer qu’en 2011. Il fallait, en effet, obtenir au préalable la majorité au Parlement pour pouvoir donner l’impulsion et discuter de ce sujet. Les politiques ne savaient pas quels aspects de la loi modifier. Cela a pris du temps du consensus pour choisir le modèle", raconte-t-il. D’autant plus que l’opinion publique était majoritairement contre ce projet de loi. Sur 3 millions d’habitants, il y aurait 100 à 150 000 consommateurs de cannabis. Et beaucoup ont crié à une banalisation de la drogue et évoqué une hausse de la consommation depuis les neuf premiers mois d’application du texte. Amalia Laborde, médecin-addictologue présente à Paris, réfute cette idée. "Même s’il n’est pas encore possible d’évaluer une augmentation du nombre de consommateurs, ce texte ne banalise pas la drogue. Il en interdit d’ailleurs toujours la publicité. Il est une manière réaliste d’approcher la question. La prévention doit permettre l’information, notamment pour les mineurs et promouvoir la santé en éduquant sur la consommation. Eduquer n’est pas inciter, c’est davantage parler des risques et que les usagers en soient au fait". A l’idée que le cannabis conduit à des drogues plus "dures", l’addictologue dénonce une frontière "artificielle" entre ce qui est "doux" et ce qui ne le serait pas. "Ceci est une opinion ne reposant sur aucun fait scientifique. En revanche, des études ont démontré que consommer du cannabis faisait baisser la consommation des autres substances. Quand on voit les politiques nord-américaines, très restrictives, et que les trois derniers présidents ont confié avoir déjà fumé un joint, on pourrait croire qu’il faut consommer du cannabis pour être élu", s’amuse-t-elle. C’est pourquoi, elle plaide, comme cela a pu se faire pour ce texte, pour l’implication systématique d’universitaires et chercheurs pour que "toutes les lois soient fondées sur des évidences scientifiques et non l’idéologie".
Planter des graines
Car essaimer à l’échelon local et international est aussi une de leurs missions. Pour Luis Yarzabal, président du Comité consultatif scientifique, cela passe par "revisiter et réviser la bibliographie sur le sujet, construire des indicateurs fiables pour évaluer voire améliorer l’efficacité de la loi". A terme, cela consiste à "étudier le respect de la loi, les bénéfices sur la santé individuelle et collective et l’intégration sociale et l’ordre public", indique-t-il. Eléments factuels indispensables pour plaider aux Nations-Unies. Après deux rencontres internationales, l’une sur leur expérimentation et l’autre sur le cannabis thérapeutique (également autorisé en Uruguay), la délégation présente à Paris se rendra à Genève. L’enjeu est crucial et, une fois de plus, autant pour l’Uruguay que pour la communauté internationale. Le parti de José Mujica disposait de la majorité absolue pour le vote du texte. Et même si elle est appliquée, cette loi peut être remise en cause en cas d’alternance politique. Or, en fin d’année, des élections présidentielles vont avoir lieu. D’ailleurs, deux candidats ont promis d’abroger la loi s’ils étaient élus. "Il nous reste quatre mois pour convaincre des effets positifs de la loi", concède Julio Calzada du SND. Quatre mois pour ratifier définitivement ou effacer des tablettes une initiative à la fois politique, scientifique et sociale pour faire changer le regard sur le cannabis.
Transformer le cannabis et les plantes psychoactives en médicaments traditionnels, c'est le but de la start-up israélienne Syqe Medical Ltd, basée à Tel-Aviv Pour ce faire, l'équipe - composée d'ingénieurs en mécanique et électricité, de médecins, pharmacologues, etc. - a travaillé sur la réalisation d'un inhalateur de marijuana à usage médical. Deux versions sont en cours de développement : la Syqe Inhaler Exo pour usage hospitalier (sortie prévue en Israël fin 2014) et la Syqe Inhaler pour l'usage à domicile (pour début 2015). Les inhalateurs fonctionnent avec des cartouches préchargées de cannabis.
L'inhalateur permettrait aux médecins de prescrire une dose contrôlée de marijuana aux patients atteints de douleurs neuropathiques chroniques, c'est-à-dire des douleurs présentes dans les nerfs situés à l'extérieur de la moelle épinière. Elles peuvent provenir de différentes sources, tels un problème de l'organisme, les effets secondaires d'un médicament, une tumeur ou une lésion traumatique situées sur un trajet nerveux.
Réduction de 45 % de la douleur
Ce type de douleur est difficile à soulager par un traitement pharmacologique, explique l'étude publiée sur informahealthcare.com. Et le dosage de cannabis à usage médical est un obstacle majeur au traitement de la douleur neuropathique. L'objectif de cette étude est d'explorer les possibilités d'un inhalateur-doseur thermique qui offrirait innocuité, tolérance, efficacité et facilité d'utilisation. Le test a été réalisé sur huit patients atteints de ces douleurs et prenant un traitement analgésique stable, y compris le cannabis médicinal. L'expérience a démontré une réduction de 45 % de l'intensité de la douleur 20 minutes après inhalation. Des vertiges "tolérables" selon l'étude, 15 à 20 minutes après inhalation, ont été les seuls effets secondaires.
En vidéo, le fonctionnement de l'inhalateur transportable Syqe :
https://www.youtube.com/watch?v=miUYb_V2GMU
Avec ce type de dispositif médical, l'efficacité de la posologie initiale - moins de 1 milligramme - peut être mesurée. Ainsi, le personnel médical pourra faire des ajustements si nécessaire.
Imprimé en 3D et connecté
75 % des pièces des deux inhalateurs ont été réalisées grâce à une imprimante 3D. Différents matériaux de la famille des photopolymères ont été utilisés pour créer les divers éléments, assurant rigidité, clarté, biocompatibilité et résistance à la chaleur. Les inhalateurs disposent également d'une connexion Wi-Fi leur permettant de communiquer facilement avec une tablette et un smartphone, ce qui permet au patient et à son médecin de suivre sa consommation.
En image, Syqe Inhalor Exo, le dispositif à usage hospitalier :
Expogrow ? La fête à Neu-Neu de la beuh. Dès Hendaye, au bistrot, des locaux s’étonnaient de son succès, samedi : «C’est le "week-end cannabis" à Irun. Tous les hôtels sont pleins. Dingue !» Finauds, les organisateurs, désireux de cibler la clientèle française, indiquaient que la troisième «foire au cannabis» se déroulait «à dix minutes à pied de la gare de Hendaye». Effectivement. A peine traversé la Bidassoa, le fleuve qui marque la frontière franco-espagnole, on est au Ficoba, le palais des expositions d’Irun, où il y a, dès le matin, la queue, avec des visiteurs payant 15 euros l’entrée qui s’émerveillent : «Ça fait un choc, Amsterdam puissance 10, à deux pas de la France !» «Le Colorado à moins d’un kilomètre de la frontière !» enchérit une autre, en référence à l’Etat américain qui vient de légaliser le cannabis.
Plus de 100 exposants, 17 000 visiteurs revendiqués, entre les professionnels et le public, dont 50% de Français : baignant dans de permanentes effluves cannabiques malgré les affiches «interdit de fumer», Expogrow, prohibé aux moins de 18 ans, a confirmé la bonne santé du «cannabusiness» et de l’autoculture, affichant au grand soleil du Pays basque espagnol une économie qui préfère habituellement l’ombre du Net. Pour Laurent Appel, journaliste spécialisé et activiste, «Expogrow, c’est l’occasion de se voir dans la vraie vie, alors que le reste de l’année, on est en contact via Internet».
Hébergé dans cette Espagne tolérante, où la culture de cannabis à titre privé et artisanal est tolérée et le commerce des semences a pignon sur rue, Expogrow est un pied de nez à l’hypocrisie de la France, où rien n’est permis mais tout se pratique. L’Hexagone compte 4 millions de consommateurs, dont peut-être 200 000 planteurs condamnés à la clandestinité. Cette feria comparable à la Spannabis de Barcelone est organisée par un Français désireux de «joindre les deux pays», Thomas Duchêne. Etabli à Grenade, il mène avec succès le commerce des semences via son entreprise Plantasur, qui exporte dans 40 pays et fait travailler une soixantaine d’employés. A Expogrow, Thomas Duchêne associe le festif (avec des concerts jusqu’à 3 heures du matin) et des débats de fond à du commercial classique, comme dans une foire au vin : «On est un jeune secteur, dit-il, mais on se développe partout, il y a une vraie mondialisation, et ça fait vivre des gens.»
Pour lui, l’autoculture artisanale «est une solution contre la criminalité et le deal de rue», même si on refuse de le voir : «En France, il y a la théorie et la pratique, assure-t-il. Un jour, la pratique prendra le pas sur la théorie, les politiques devront s’adapter à la société et à son évolution.»
Ventilation.
A Expogrow, le petit peuple de l’herbe pouvait, de vendredi à dimanche, tout voir, tout tester, sur 12 000 m2 d’exposition. Il y avait des infos sur les applications thérapeutiques du cannabis, les rince-bouche pour déjouer les tests salivaires, les derniers vaporisateurs pour consommer plus sainement…
La vedette du salon ? Le Sublimator, outil à 600 euros créé après «six ans de travail» par l’euphorique Québécois Enrico Bouchard. Il a eu beau nous expliquer, désolé, on n’a rien capté à son système de «biogazification» via une «distillation fragmentée» qui «casse la molécule à travers un atomiseur». Mais vu les yeux des testeurs après leurs aspirations goulues, le Sublimator a l’air de faire le job et de bien casser la tête. «70% de produit organique en moins pour 70% d’effets en plus !» vantait Bouchard.
Entre les stands, on découvrait aussi les semences, les ustensiles de jardinage, les tentes de culture d’intérieur, les lampes, les systèmes de ventilation, les bacs hors-sol pour la culture hydroponique, les engrais… Parti de zéro au début des années 2000, le business de l’autoculture navigue désormais à vitesse de croisière après une douzaine d’années de croissance soutenue. Ses entrepreneurs sont très contents, comme ces deux Espagnols fondateurs d’****** : ils étaient militants antiprohibition, et quand le marché de la semence a décollé, ils s’y sont mis, avec succès. «Pour nous, disent-ils, l’autoculture, c’est la liberté du consommateur. Sinon, c’est le marché noir, avec les risques pour la santé et les mafias. On ne comprend pas que les politiques ne puissent pas voir ça.»
****** anime également un site internet de commerce et d’échange d’infos, où travaille Marcel, un Français de 31 ans. «On a quelques dizaines de milliers de visites par jour sur nos sites», explique cet ex-informaticien. Pour Laurent Appel, le marché «n’est plus au stade expérimental», mais il y a un gros hic pour ceux qui cultivent en extérieur : «En septembre, tout le monde se fait voler sa récolte», déplore Marcel. «Les braqueurs arrivent masqués et armés, et ramassent tout, raconte Appel. Dans certaines parties du monde, t’as intérêt à avoir ta kalach, sinon tu plantes pour les autres.»
Paradoxe.
En France, les autoproducteurs «ont juste envie d’être peinards, explique Kshoo, du Collectif d’information et de recherche cannabique (Circ). Ils ne se sentent pas des voyous.» Le Circ milite pour l’instauration d’un marché régulé, tout en distribuant à Expogrow des dépliants informatifs prévenant utilement des dangers du cannabis - un paradoxe, dans un monde qui n’en manque pas.
En France, un des pays au monde les plus consommateurs de cannabis, on cultive surtout l’hypocrisie, question autoproduction. Le «cannabiculteur» peut - comme tout jardinier - acheter ce qu’il lui faut dans les «growshops», près de 350 commerces répertoriés. Mais le commerce des semences de cannabis, ingrédient principal et coûteux (souvent plus de 6 euros pièce), y est plus ou moins interdit -ou disons plutôt qu'il est interdit de les faire germer. Et les grow-shops n’ont officiellement aucun rapport avec la culture de l’herbe. «On ne fait rien d’illégal, au contraire !» dit un grossiste hilare, dont le slogan proclame «Just grow it» («faites pousser»). Arnaud, qui vend du matériel anglais de jardinage à ces grow-shops, explique : «Officiellement, ils ne savent pas ce que leurs clients en font, alors que, à 80%, c’est pour cultiver du cannabis. Seulement, il ne faut pas en parler.»
Du coup, le cultivateur n’a pas forcément de réponse à ses questions, comme le raconte un aide-soignant de 36 ans venu à Irun pêcher des infos - et du matos : «Ici, on m’explique qu’il ne faut pas consommer une récolte qui a été infestée par des araignées rouges, ça peut être toxique.» Vous voilà prévenus. Arnaud le grossiste a ainsi vu, ce week-end, des Français «venus de Clermont-Ferrand, huit heures en bagnole», pour «se renseigner et faire la fête».
Autre exposant, un Breton qui fournit des pipes à eau à des tabacs dans l’Hexagone raconte son marché : «On n’a pas le droit de mettre un logo de feuille d’herbe en décoration, mais le reste est toléré. Le système est totalement hypocrite.» Si certains bureaux de tabac tiquent, la plupart prennent ses produits, vu qu’ils se vendent. «Des fumeurs, il y en aura toujours», dit-il.
Egalement exposant, Victor, Français de 29 ans, s’est lui lancé dans la production de graines baptisées «French Touch Seed», qu’il présente comme françaises. En fait, il est installé en Espagne. «On arrive un peu tard sur le marché, mais on vend quand même aux Pays-Bas, en Amérique du Sud, en République tchèque…» Ancien informaticien, Victor assure : «Je reçois plein de demandes de jeunes Français qui veulent travailler avec nous. Il y a un bouillonnement de talents en France qui ne demandent qu’à s’exprimer.» Il en est sûr : «Il y aura forcément une évolution législative. On ne va pas rester comme ça à la traîne ! Et, vous verrez, ça passera beaucoup mieux que le mariage gay, sans manifs dans les rues.» Autre argument : «Partout, c’est la crise. Alors que vous voyez le dynamisme de ce secteur ? C’est professionnel, il y a de l’argent. Et nous, Français, on a un avantage sur les Espagnols : on est plus rigoureux. Dans le secteur de la fumette, il faut de la rigueur.»
Légion d’honneur.
De la rigueur, un autre Français trentenaire et jovial en a fait preuve, apparemment. X (respectons son anonymat, lui préférerait être célèbre) raconte qu’il a gagné un prix international au printemps pour sa semence bio de cannabis. Mais aucune légion d’honneur n’orne son polo en chanvre. Agé de 32 ans, X reste anonyme dans son pays, pour ne pas être embêté, alors qu’à Irun, on le félicite : «Tous les "breeders" [cultivateurs, ndlr] viennent me serrer la main ! J’ai battu des Américains, des Espagnols, des Hollandais. Je suis très fier !» Il envisage néanmoins de s’installer en Espagne, contraint et forcé : «C’est un comble. Mais ici, les producteurs veulent que je m’associe à eux.» France, ton talent fout le camp.
Le 10 décembre 2013, l’Uruguay devenait le premier pays à légaliser totalement le cannabis en contrôlant toute la chaîne, de la production à la consommation. Un cas à part dont le but est à la fois d’enrayer le trafic illégal et de contribuer à l’amélioration de la santé publique. Si dans ce petit pays du Sud de l’Amérique Latine, la légalisation est depuis cette date, contrôlée entièrement par l’État, les Etats du Colorado et de Washignton avait déjà amorcé le mouvement de légalisation de petites quantités en 2012 à la suite d’un référendum.
Mais depuis le début de l’année 2014, une nouvelle étape à été franchie. En effet, le 1er janvier 2014 dans le Colorado, où la vente est limitée à l’achat de 28 grammes par personne et à condition d’avoir 21 ans, et en juillet dans l’État de l’extrême nord-ouest des Etats-Unis, des coffees shops ont commencé à s’implanter dans plusieurs villes. On en compte déjà environ 300 dans le premier Etat et plusieurs dizaines dans le second.
Une infographie réalisée par Infographic World résume alors les retombées à la fois en termes de criminalité et de revenues dans ces deux Etats. Et si ces chiffres restent à prendre avec des pincettes car le recul ne semble pas suffisant, il est intéressant de jeter un coup d’oeil aux premières conclusions positives.
La légalisation du cannabis a réduit les crimes
Selon les chiffres dans le Colorado, on note une légère diminution du nombre de crimes depuis la légalisation. En effet, dans la ville principale de Denver, les crimes violents ont diminué de 10,6%, les homicides ont été divisés par deux et les vols de véhicules motorisés de plus d’un tiers.
Des personnes plus détendues grâce à la fumette ou un Etat qui a coupé l’herbe sous le pied des gangs violents ? Les raisons sont encore floues et il semble difficile d’affirmer que cette baisse du crime est intrinsèquement liée à la légalisation. Mais ce qui est sûr, et c’est une bonne nouvelle, c’est que la criminalité ne s’est pas aggravée.
Les chiffres de la baisse de crimes dans l’Etat du Colorado
La légalisation du cannabis rapporte de l’argent
Aussi, il semblerait que la légalisation du cannabis a contribué au soulagement des finances publiques dans ces deux Etats. D’une part, en réduisant les milliards de dollars investis dans la lutte contre les drogues et d’autre part en taxant la vente de cannabis.
Comme l’expliquait le New York Times lors de son édito pour la dépénalisation du 26 juillet :
À l’argument sociétal se mêle ainsi l’argument économique, car la vente de Cannabis peut vraiment rapporter gros. En effet, selon les chiffres dans le Colorado, 19 millions de dollars sont issus de la vente de cannabis récréatif. Un chiffre assez conséquent, surtout qu’il rend compte d’un seul mois. Ainsi, sur toute l’année 2014, ce ne sont pas moins de 134 millions qui devraient être récoltés grâce aux taxes dont 40 millions devraient être réinjectés intelligemment dans le secteur de l’éducation pour lancer des campagnes de prévention contre la drogue.
Les coûts de la pénalisation du cannabis pour la société américaine sont immenses et disproportionnés. Il y a eu 658 000 arrestations pour détention de marijuana en 2012, selon les chiffres du FBI, comparé à 256 000 pour la cocaïne, l’héroïne et leurs dérivés. En plus, le résultat est raciste, frappant de manière disproportionnée les jeunes noirs, gâchant leur vie et donnant naissance à de nouvelles générations de criminels.
Quant à l’Etat de Washington, la vente de Cannabis s’est faite à hauteur de 2,4 millions de dollars pendant le mois de juillet. Une chose semble alors évidente : légaliser rapporte de l’argent. Reste à savoir si ces revenus seront utilisés à bon escient et quel sera le montant des dépenses engendrées par la légalisation, notamment au niveau de la santé publique.
Les retombées économiques de la légalisation du Cannabis dans l’Etat du Colorado.
Les retombées économiques de la légalisation du Cannabis dans l’Etat de Washington.
Et les autres Etats ?
Si les Etats du Colorado et de Washington font figure d’exception aux Etats-Unis en ayant légalisé le cannabis récréatif, d’autres Etats cultivent depuis quelques années un rapport particulier avec le cannabis. Ainsi, on compte 21 Etats qui autorisent la consommation de marijuana à des fins thérapeutiques et trois qui commencent à s’y intéresser.
Néanmoins, toute possession de marijuana, quelque soit le nombre de grammes, reste illégale dans la majeure partie du pays. Mais alors que de nombreux débats sont en cours quant à une légalisation sur l’ensemble du territoire américain, il se pourrait bien que la balance change en faveur de plus d’Etats qui légalisent. Et un nouveau point positif vient s’ajouter : le Colorado et Washington ont vu un bon nombre de touristes (d’autres parties du pays) débarquer pour profiter des récents coffee shops.
La législative sur le Cannabis dans les différents Etats des Etats-Unis.
Il semble alors difficile de savoir si à long terme, les conséquences seront davantage bénéfiques que néfastes au regard de la nouvelle législation. En tout cas, pour ceux qui craignent que la légalisation du cannabis conduise à une consommation plus élevée des citoyens, rien n’indique qu’il y ait un lien de cause à effet.
Quant à la France, le débat est encore bien frileux même s’il revient régulièrement sur la table. Alors que nous faisons partie des plus gros consommateurs de cannabis au monde, le sujet reste encore tabou. Et si nos voisins espagnols du groupe Ska-P avaient raison ? “Basta ya de hipocresía !” (“S’en est assez de l’hypocrisie”).
Pour voir l’infographie entièrement, rendez-vous sur le site Infographic World