Jusqu’à présent, aux États-Unis, la question avait systématiquement été soumise à un référendum, comme en Alaska, au Colorado, en Oregon, à Washington et dans le District de Columbia.
La constitution du Vermont ne permettant pas la tenue de référendum, ce sont les représentants de l’État qui devront prendre la décision.
“Beaucoup de législateurs reconnaissent que leurs électeurs sont favorables à la fin de la guerre contre la marijuana», a dit le porte-parole du projet Marijuana Policy, Mason Tvert, à «USA Today“.
“À mon avis, les représentants pencheront vers la légalisation, mais pas avant deux ou trois ans, a commenté de son côté le professeur émérite en science politique de l’Université Middlebury, Eric Davis. Ils voudront d’abord observer l’évolution de la situation dans l’État de Washington et au Colorado.“
Au cœur du débat se retrouvent les résultats d’une étude indépendante qui stipule que les taxes tirées de la vente de marijuana dans l’État pourraient générer entre 20 et 75 millions $ par année. Or, le gouvernement fédéral pourrait s’approprier ces revenus, ce qui refroidit les ardeurs de plusieurs.
L’éventuelle augmentation du tourisme qu’entraînerait la légalisation de la marijuana ne plairait pas non plus à tout le monde.
Le gouverneur de l’État du Vermont, Perter Shumlin, a pour sa part mentionné qu’il ne consommait plus de marijuana, mais il se dit favorable à ce qu’elle soit légalisée.
Miguel Rojo (AFP/Archives)
"Un plant de cannabis dans une maison à Montevideo, le 26 avril 2014"
Des chercheurs israéliens ont créé une sorte de cannabis sans effets euphorisants, a rapporté dimanche le Washington Post.
La nouvelle variété a été développée dans le nord d'Israël pour ses vertus médicinales relatives au traitement de l'épilepsie chez les enfants.
Israël est devenu un leader mondial dans le domaine de la marijuana thérapeutique, mais le gouvernement n'a jusqu'à présent pas permis aux producteurs d'exporter leur produit.
Michael Dor, un conseiller médical au sein du département de cannabis du ministère israélien de la Santé, a déclaré que des représentants du gouvernement menaient des pourparlers entre responsables agricoles et l'opposition, la police et l'armée, pour soutenir l'exportation de cannabis.
Selon Dor, les fonctionnaires opposés à l'exportation de cannabis "ne veulent pas qu'Israël soit perçu partout dans le monde comme un pays qui exporte des armes et du cannabis."
La marijuana à usage médical est étroitement contrôlée en Israël. Environ 9.000 patients souffrant de maladies telles que le cancer et la sclérose en plaques l’utilisent dans le cadre de leur traitement.
Selon un sondage mené par l’Institut de Jérusalem en novembre, 75% des Israéliens croient aux bienfaits de la marijuana à des fins médicales des utilisations médicales légitimes.
La marijuana en vente sur le marché noir est passée de 70 shekels (17,4 euros) il y a 3 ans, à environ 100 shekels (20 euros) le gramme aujourd’hui, a déclaré Wachtel. C'est environ quatre fois plus que les prix moyens en Californie, selon le site priceofweed.com, qui recueille les déclarations anonymes.
Les positions face à la légalisation du cannabis sont plus conservatrices qu'aux États-Unis, seulement 15% des Israéliens avouent avoir consommé de la marijuana et 26% soutiennent la légalisation de la drogue, selon l'Institute for Market Studies.
Source: i24news.tv
Canada: en dépit de la nouvelle réglementation les patients se soignant au cannabis peuvent poursuivre la culture a domicile
Voir la pièce-jointe : oct.jpg
Le gouvernement fédéral du Canada a perdu en appel la possibilité d’empêcher les patients se soignant au cannabis de cultiver leur médicament chez eux.
Il a été annoncé que le gouvernement conservateur a perdu sa plus récente tentative d’empêcher les patients se soignant au cannabis de cultiver leur médicament chez eux. Après décision unanime, la Cour d’appel fédérale confirme une injonction qui dispense les patients de la refonte du système canadien gérant le cannabis médicinal.
Nouveau programme concernant le cannabis nouvelle réglementation
L’année dernière, le programme de cannabis médicinal du système de santé canadien a changé de nom. La Réglementation de l’accès à la marijuana médicale (MMAR) est devenue la Réglementation de la marihuana employée à des fins thérapeutiques (MMPR). Et avec ce changement de dénomination, une nouvelle réglementation a également été introduite. Ces règles interdisent la culture à domicile de cannabis pour les patients. L’idée consiste à faire passer la production à une échelle commerciale, ce qui signifie que les patients se soignant au cannabis doivent s’adresser aux producteurs autorisés pour obtenir leur médicament.
Les patients se soignant au cannabis se rebiffent
Un groupe de patients se soignant au cannabis a cependant fait part de leur désaccord. Ils ont intenté un procès pour défendre leur droit de cultiver du cannabis chez eux. Avec l’injonction émise par le Tribunal fédéral, les patients qui avaient été autorisés sous l’ancien programme à cultiver et détenir du cannabis, peuvent continuer à le faire jusqu’à ce que leur cas soit résolu.
Voir la pièce-jointe : vka-pot-08501-jpg.jpg
Kirk Tousaw
Kirk Tousaw, avocat des plaignants, s’est prononcé dans ces termes :
“Cela est très révélateur… Ce que nous craignions le plus, c’était que, si la demande en appel du gouvernement avait été acceptée, alors toutes ces personnes qui avaient été protégées par cette injonction auraient très bien pu devenir des criminels du jour au lendemain“
Procès intégrale en février 2015
Un procès est prévu de s’ouvrir le mois prochain devant le Tribunal fédéral. Les arguments des patients sont les suivants :
Le nouveau système MMPR viole leurs droits d’avoir accès à des médicaments importants pour leur traitement dans la mesure où ils ne seraient plus autorisés à cultiver chez eux leur cannabis, ou d’autoriser la personne en charge de leurs soins à faire pousser du cannabis en leur nom, ni d’acheter directement auprès du système de santé canadien leur cannabis. Les prix du commerce étant considérablement plus élevés sous le régime du nouveau programme, la seule option qui leur est accordée pour obtenir du cannabis médicinal n’est pas adaptée à leur cas individuel.
Le marché commercial ne leur permet pas de contrôler de manière satisfaisante les variétés qu’ils souhaitent consommer et ils seraient trop dépendants des substances que les producteurs autorisés cultivent et vendent.
Il sera nécessaire de trancher sur la question. Les patients canadiens se soignant au cannabis peuvent entre-temps poursuivre la culture à domicile. Sensi Seeds vous tiendra au courant des développements futurs.
Source : https://sensiseeds.com
Le cannabis n'est, à cette heure, pas encore légal en Jamaïque. Mais il pourrait bientôt le devenir. Le ministère de la Justice du pays vient, en effet, d'approuver un projet de réforme visant à considérablement libéraliser la législation sur la production et la consommation de l'herbe préférée du mouvement rastafari.
Le projet d'amendement devrait être déposé ce vendredi au Sénat, avant une entame des débats à partir du 30 janvier. Dans les faits, ce texte ne ferait toutefois que rapprocher la loi de la très large tolérance déjà en vigueur sur l'île antillaise.
La consommation d'herbe à des fins religieuses
Parmi les cadres d'usage tolérés par le nouveau projet de loi, on trouve notamment la consommation d'herbe à des fins religieuses, en accord avec les revendications historiques du mouvement rastafari, qui a toujours prôné l'usage du cannabis pour la méditation et l'élévation spirituelle.
Concrètement, en cas d'aboutissement de ce projet, impulsé au début de la crise en 2008 et relancé depuis l'assouplissement des lois observées aux Etats-Unis, il deviendra possible de faire pousser jusqu'à cinq pieds de cannabis chez soi, et de détenir deux onces de cannabis (environ 56 grammes). En outre, une production industrialisée pourrait également voir le jour,à des fins uniquement médicales. En revanche, fumer de la marijuana dans les lieux publics restera interdit.
Un spray au cannabis pour stimuler le plaisir féminin
Déjà légal dans quatre Etats américains*, le cannabis récréatif prend un tournant plutôt coquin. Ce mercredi, à l'occasion de l'ouverture des X Games, sera présentée Foria, une huile aux vertus surprenantes. Elaboré à base d'huile de noix de coco, le spray de 30 ml contient surtout 2 mg de THC, la substance active du cannabis. S'il n'est pas question de fumer ou d'ingérer le produit pour planer, il est en revanche censé envoyer les femmes au septième ciel.
Comment ça marche?
Pour que ce spray à base de cannabis déploie ses vertus particulières, il faut suivre le mode d'emploi. Comme pour les petites pilules bleues, cette huile doit être utilisée trente minutes avant le début des festivités. Mais à la différence du Viagra, le spray est à usage externe uniquement, et quelques pschitts directement vaporisés sur les parties intimes doivent suffire à favoriser l'accès au plaisir.
Durant les trente minutes d'attente avant que le produit fasse effet, les concepteurs de Foria conseillent aux utilisatrices «de se détendre ou de s'amuser, seules ou avec leur partenaire».
Augmenter le plaisir féminin
L'expérience varie selon chacune, mais certaines femmes expliquent avoir éprouvé des sensations de chaleur accrue, de picotements et une augmentation du flux sanguin. Pour d'autres utilisatrices de ce spray à base de marijuana, atteindre l'orgasme a été plus facile. Et pour les plus satisfaites, orgasmes multiples, plus longs ou plus intenses ont été au rendez-vous.
Conçu originellement pour les femmes, le produit peut également être utilisé par les hommes si le cœur leur en dit.
On ignore encore si Foria tient ses promesses, mais on sait déjà que des célébrités en sont adeptes. Miley Cyrus n'a pas hésité à débourser 88 dollars pour s'en offrir un flacon et l'utiliser avec son petit ami Patrick Schwarzenegger.
Vendue dans un premier temps en Californie, sous conditions, l'huile Foria devrait bientôt être disponible dans les Etats du Colorado et de Washington. Pour le moment, aucune commercialisation n'est prévue à l'international.
Adam Koessler a voulu soulager les douleurs de sa petite fille malade en lui donnant de l'huile de cannabis médicinale. Il a été arrêté par la police.
Rumer Rose, une petite fille australienne âgée deux ans, souffre d'un neuroblastome - une tumeur du système nerveux de stade 4 – qui ne lui laisse que 50% de chance de s’en sortir. Mais après lui avoir administré de l’huile de cannabis mélangée à de la noix de coco, la fillette avait l’air de se sentir mieux, selon son père : "sa peau avait repris des couleurs, ses yeux brillaient de nouveau et nous nous regardions avec un émerveillement total", relaie 20 minutes.
Le 2 janvier dernier, le père de famille emmenait sa fille chez un oncologue quand la police l’a arrêté pour possession de stupéfiants et pour avoir fourni de la drogue à une mineure. Depuis ce jour, Adam n'a plus le droit de voir sa fille, qui a dû être hospitalisée en soins intensifs. L’enfant aurait eu plusieurs crises après avoir arrêté le traitement spécial de son père.
Les internautes se sont mobilisés pour demander au ministre de la justice australien d’intervenir en faveur de ce père, pour qu’il puisse "décider lui-même des options de traitement pour son propre enfant". Plus de 66.000 personnes ont signé la pétition. Adam Koessler doit être jugé le 27 janvier.
Des chercheurs de l'Université d'Etat de Portland aux Etats-Unis ont publié une nouvelle étude s'inquiétant des effets néfastes de la cigarette électronique sur la santé. Selon leurs travaux, publiés dans la dernière édition du New England Journal of Medicine (NEJM), le liquide à partir duquel se forme la vapeur inhalée par les utilisateurs d'e-cigarette fabrique une substance cancérigène, le formaldéhyde.
Selon leur étude, cette substance ne se forme pas lorsque la cigarette électronique fonctionne à faible voltage (3,3 volts). Néanmoins, il apparaît lorsque le liquide est chauffé grâce à un courant d'une tension plus importante (5 volts). A ce voltage, le taux de formaldéhyde fabriqué est alors largement plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes conventionnelles.
PLUS CANCÉRIGÈNE QUE LA CIGARETTE ORDINAIRE ?
Selon eux un utilisateur de cigarette électronique qui inhalerait chaque jour l'équivalent de trois millilitres de ce liquide vaporisé chauffé au maximum, absorberait quelque 14 milligrammes de formaldéhyde. En comparaison, une personne qui fume un paquet de cigarettes papier par jour absorbe, elle, environ trois milligrammes de ce cancérigène.
Sur le long terme, l'inhalation de 14 milligrammes (+ ou - trois mg près) de cette substance nocive chaque jour pourrait multiplier par 5 à 15 fois le risque de cancer, selon de précédentes études.
Un chercheur londonien réfute cependant les conclusions de cette étude. Peter Hajek, directeur de la division sur le tabagisme à la faculté de Médecine et de dentisterie de Londres estime que : « quand les fumeurs de cigarettes électroniques surchauffent le liquide cela produit un goût âcre désagréable ce qu'ils évitent de faire. »
En août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait mis en garde contre les dangers de l'utilisation des cigarettes électroniques dans l'espace public, une conclusion jugée « exagérée » par certains experts qui estiment que celles-ci sont moins dangereuses que la cigarette traditionnelle.
Les cannabinoïdes pourraient freiner la perte de vision associée aux maladies dégénératives du fond de l'œil, qu'elles soient héréditaires ou liées à l'âge. Ils pourraient même redonner l'acuité visuelle!
Il s'agit de molécules chimiques qui activent les récepteurs possédant une affinité pour le tétrahydrocannabinol (THC), un des éléments actifs du cannabis
C'est ce que laissent entendre les résultats préliminaires d'une étude menée par Joseph Bouskila, étudiant au doctorat à l'École d'optométrie de l'Université de Montréal, sous la direction des professeurs Maurice Ptito et Jean-François Bouchard. L'étude s'est intéressée au rôle des récepteurs cannabinoïdes et de leurs ligands endogènes dans le système visuel.
«Le cannabis, aussi connu sous le nom de chanvre, peut se présenter sous les formes de marijuana et de haschich. Sa consommation altère plusieurs fonctions biologiques comme la mémoire, la coordination motrice et l'appétit. Mais on connaît peu l'action du système endocannabinoïde dans la vision», signale Joseph Bouskila, qui en a fait l'objet de recherche de sa thèse. Il s'est concentré sur les récepteurs CB1 et CB2, ces protéines présentes naturellement dans l'organisme.
Ses données récentes concordent avec d'autres dans la littérature et montrent que le récepteur CB1 module la vision. «Si l'on bloque ce récepteur, la rétine devient plus sensible à la lumière», résume M. Bouskila. Cela n'avait jamais été démontré auparavant par des techniques électrophysiologiques chez les primates.
Propriétés thérapeutiques du cannabis
Les premières traces d'un usage médical des dérivés du cannabis sont retrouvées dans des textes chinois et égyptiens datés de plusieurs centaines d'années avant Jésus-Christ. Ils sont employés depuis des millénaires pour traiter la douleur, les spasmes, les nausées, le manque d'appétit... «Depuis les années 80, l'usage du cannabis comme traitement a été retardé à cause des effets psychotropes du produit, qui a été remplacé par des dérivés synthétiques», dit Joseph Bouskila.
Joseph Bouskila
Dans les années 70, époque où les drogues psychotropes avaient meilleure presse, des observateurs ont rapporté que les pêcheurs jamaïcains qui fumaient du cannabis avaient une vision nocturne améliorée. «Jusqu'à tout récemment, c'était encore une anecdote», affirme M. Bouskila. En 2004, des chercheurs ont confirmé scientifiquement que la rétine répond davantage aux stimulus après une consommation de cannabis. Mais, à ce jour, on ne sait toujours pas avec certitude pourquoi ni comment cette plante peut améliorer la vision nocturne.
En établissant que le système endocannabinoïde est présent dans la rétine du primate, les travaux de Joseph Bouskila permettent de mieux cerner la physiologie de la vision et d'expliquer la photosensibilité causée par la marijuana. Ainsi, il semblerait que le système endocannabinoïde pourrait moduler plusieurs fonctions rétiniennes comme la photosensibilité et la vision des couleurs.
Cette récente découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements pour des maladies graves, voire incurables, qui touchent la zone la plus sensible de l'œil, la rétine. «De plus amples études sont nécessaires, mais nos données actuelles indiquent que les cannabinoïdes pourraient potentiellement être utiles pour traiter la rétinite pigmentaire, soutient le chercheur. D'autres affections des yeux comme le glaucome et la dégénérescence maculaire liée à l'âge pourraient également en bénéficier, car elles entraînent, elles aussi, une dégénérescence des cônes et des bâtonnets.»
Système endogène
L'étude de Joseph Bouskila a été réalisée auprès de singes, car leur traitement neuronal de l'information visuelle est semblable à celui des êtres humains.
«Étudier le primate nous permet de mieux comprendre le fonctionnement du système visuel de l'humain compte tenu de la similarité de son organisation anatomique et fonctionnelle», souligne M. Bouskila. Le chercheur tient à préciser que les singes étaient anesthésiés lors des tests. Le protocole de recherche a été approuvé par le comité éthique de l'Université de Montréal.
Pour parvenir à observer les effets des endocannabinoïdes sur le système visuel, le chercheur n'a pas fait fumer de la marijuana aux primates. Il a plutôt opté pour la combinaison de deux méthodes, soit l'électrorétinogramme et l'injection d'un bloqueur dans le vitré de l'œil. Ces méthodes sont très semblables à celles utilisées de façon routinière chez les sujets humains. La première est un examen de mesure électrique de l'œil lorsqu'un signal lumineux lui est envoyé. La seconde permet d'injecter les drogues près de la rétine. «Comme le THC se lie aux mêmes récepteurs CB1 et CB2 que les endocannabinoïdes, ces derniers peuvent reproduire tous les effets centraux et périphériques du cannabis», mentionne M. Bouskila.
Mais comment expliquer l'augmentation de la sensibilité visuelle alors que les sujets sont anesthésiés? «La rétine est formée de photorécepteurs qui contiennent des pigments sensibles à la lumière, répond le chercheur. Ceux-ci réagissent donc aux faisceaux lumineux, que les animaux soient endormis ou pas.» Selon lui, le fait que la sensibilité visuelle des singes augmente en même temps que sont bloqués les récepteurs cannabinoïdes de la rétine démontre qu'il existe un système endogène en place. Quelle est sa fonction biologique? C'est ce que permettront sans doute de découvrir à terme ses travaux de doctorat.
Dans un mémorandum publié jeudi, le ministère de la Justice a annoncé qu'il demandera à tous les procureurs de ne pas empêcher les tribus amérindiennes de cultiver ou de vendre de la marijuana sur les terres des réserves en dépit de toutes les lois de l'Etat qui peuvent être en place. La loi de la terre sera laissée à chaque tribu individuelle, avec les responsables de l'application des lois fédérales disponibles pour continuer la poursuite des «crimes de marijuana" si les tribus le souhaitent.
"Enfin, les Amérindiens vont vraiment commencer à éprouver une véritable souveraineté», dit Dan Skye, rédacteur en chef de High Times. "Cannabis - qu'il se agisse de chanvre industriel, de marijuana médicale ou de loisirs -. Elle peut fournir des emplois et stimuler l'économie dans les réserves indiennes qui en ont si désespérément besoin"
Il reste à voir combien de tribus vont profiter de cette politique, mais beaucoup semblent s'y intéresser comme une autre source potentielle de revenus pour accompagner la vente de cigarettes et le jeu. Certains règlements fédéraux continueront de se appliquer: La marijuana ne peut toujours pas être vendu à des mineurs ou à la disposition des cartels de la drogue, cultivé sur les terres publiques, ou réparti sur les lignes de l'État.
Le texte de loi au complet ici:
https://fr.scribd.com/doc/249874514/DOJ-Memo-on-Tribal-Pot-Policies