La Géorgie (sud-est) est devenue hier le 24e Etat américain à légaliser le cannabis à des fins thérapeutiques, après la promulgation par le gouverneur d'une loi en ce sens.
"L'attente se termine enfin pour tous les patients qui souffrent", a déclaré le gouverneur Nathan Deal après qu'il a paraphé le texte approuvé par les élus de l'Etat à la fin du mois dernier.
La loi dépénalise la détention de marijuana sous forme d'huile car elle contient une substance, le tetrahidrocannabinol (THC), qui soulage la douleur dans certaines maladies comme le cancer, la sclérose en plaques, Parkinson et l'épilepsie.
La législation en matière de cannabis est en train de rapidement changer aux Etats-Unis où, s'il reste une drogue illégale pour les autorités fédérales, il peut être légalement acheté dans 24 Etats à des fins médicinales, et même dans deux Etats, Colorado et Etat de Washington, à des fins récréatives.
La lutte contre les drogues, une «guerre raciale» ?
13,4 millions de Français ont déjà consommé du cannabis au cours de leur vie.
(Photo Jeff Pachoud. AFP)
DÉCRYPTAGE
L'Association française pour la réduction des risques liés à l'usage des drogues lance ce mercredi une campagne pour montrer que la répression contre les stupéfiants touche de façon disproportionnée les minorités ethniques.
La lutte contre les drogues, une «guerre raciale» ?
A l’image, on voit l’un après l’autre deux hommes se faire contrôler par la police. Chacun a un joint sur lui. Mais seul l’un des deux est embarqué, sans ménagement, par les forces de l’ordre. Il est noir. L'autre est blanc et peut repartir tranquillement. Cette scène, fictionnelle, compose le clip d’une campagne (1), «Guerre aux drogues, guerre raciale», menée conjointement par l’Association française pour la réduction des risques liés à l’usage des drogues (AFR), le Conseil représentatif des associations noires (Cran), et le think tank République & Diversité. Pourquoi la police embarque-t-elle seulement l’homme noir ? Parce que le contrôle «part en sucette. Comme beaucoup de jeunes noirs et arabes, il en a marre d’être interpellé. Ça génère un ras-le-bol et forcément ça dérape», explique Olivier Maguet responsable plaidoyer AFR et par ailleurs administrateur de Médecins du monde.
Pour la première fois en France, des associations proposent d’étudier la question de la lutte contre les drogues à travers le prisme «racial». «Parler de race, c’est peut-être choquant par rapport à notre univers républicain, mais la réalité c’est que la lutte contre les drogues touche de façon disproportionnée les minorités ethniques», note Olivier Maguet. L’AFR lance donc un appel à témoignages pour toutes les personnes qui s’estiment trop interpellées «au prétexte d’une infraction à la loi sur les stupéfiants». L’association ne peut en effet pas se baser sur des statistiques ethniques, interdites en France, contrairement à d’autres pays comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, où associations et citoyens peuvent baser leur réflexion sur ces données.
Des chercheurs français se sont néanmoins penchés sur la question. Selon une enquête menée en 2009 à Paris par l’ONG Open Society Justice Initiative et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), les personnes perçues comme «noires» et «arabes» sont contrôlées respectivement six et huit fois plus que celles perçues comme «blanches». C’est aussi ce que constate Maxime Cessieux, du Syndicat des avocats de France. Cet avocat pénaliste dans les Hauts-de-Seine raconte à Libération défendre beaucoup de jeunes d’origine étrangère arrêtés pour outrage à agent (une infraction régulièrement poursuivie, confirme le Syndicat de la magistrature) après un simple contrôle d’identité vécu par eux comme un «acte intrusif et humiliant parce que répétitif».«Cela peut se terminer en convocation au tribunal ou en comparution immédiate.
Dans ce cas, ils ont un casier judiciaire, donc ils sont ensuite plus surveillés par la police et plus facilement condamnables. Ça devient un cercle vicieux», déplore l’avocat. Mince espoir de voir les choses évoluer, le récépissé délivré lors des contrôles d’identité, un engagement de campagne de François Hollande, a été enterré quelques mois après l’élection de 2012. Pourtant, dans les pays où il est expérimenté, des études ont prouvé qu’il permettait à la fois de réduire la pression sur les jeunes hommes d’origine étrangère et aux policiers de s’interroger sur leur pratique professionnelle.
La faute à la politique du chiffre ?
Ajoutez une politique du chiffre qui incite à multiplier les contrôles de police, et la situation devient vite oppressante. «Ce n’est pas la police qui est raciste. Je n’accuse pas le simple flic qui fait son boulot mais les gouvernements, de droite comme de gauche, d’avoir obligé les flics à appliquer cette politique du chiffre, explique Olivier Maguet. L’interpellation des sans-papiers, les infractions au code de la route et les stupéfiants sont en France les trois infractions qui permettent d’interpeller sans enquête préalable. La police se concentre donc dessus parce que cela augmente les statistiques et les primes de fin d’année.» «On ne trouve que ce qu’on cherche», approuve Slim ben Achour.
Cet avocat spécialiste des discriminations raciales avance : «Les policiers cherchent des Arabes et des Noirs à contrôler. A force, ils finissent forcément par trouver quelques infractions, comme celles liées aux drogues. Il y a une chasse ethnique dans la chasse aux drogues.» «La guerre aux drogues est aussi utilisée à des fins de contrôle des minorités ethniques dans les quartiers», abonde l’AFR.
La guerre contre la drogue serait davantage une guerre contre les pauvres qu’une guerre «raciale», nuance une magistrate spécialiste de ces questions, qui a préféré s’exprimer anonymement : «C’est vrai qu’on interpelle toujours dans les mêmes endroits. La police arrête des jeunes de milieux défavorisés dans leurs quartiers et, parmi eux, on compte plus de Noirs et d’Arabes. En France, la discrimination est davantage liée à la pauvreté et au lieu de vie qu’à la couleur de peau en elle-même. On a le sentiment d’un système inégalitaire mais il est la reproduction d’une société inégalitaire.»
Autre dimension, celle du territoire. «La loi donne la possibilité au procureur d’autoriser des contrôles d’identité sans critère objectif, sur une période et un lieu donnés, relève Laurence Blisson, juge d’application des peines et secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature. Dans certains lieux, c’est tout le temps. Cela peut induire des biais.» Sur les 4-5 millions de consommateurs de cannabis en France, nombreux sont ceux qui ne rencontrent jamais la justice. Les interventions policières pour usage de stupéfiants sont plus rares dans les quartiers bourgeois, dans les classes favorisées, souvent blanches, relève la magistrate : «La dimension sociale intervient. Il faudrait voir s’il y a des effets combinés entre "race", classe, lieux d’habitation…»
Quelles conclusions tirer de l’exemple américain ?
«Les produits sont aussi un indicateur, relève de son côté Olivier Poulain Péron, membre de l’Observatoire géopolitique des criminalités. C’est l’un des arguments-clés du débat américain : c’est bien parce qu’un détenteur d’une faible dose de crack encourait bien plus qu’un détenteur de cocaïne [qu’on a pu constater cette] ségrégation raciale, sociale, culturelle et territoriale.»
Ainsi, si les Noirs et les pauvres risquent plus de se retrouver derrière les barreaux, c’est essentiellement parce qu’ils consomment une drogue peu chère et qu’ils n’ont pas nécessairement le loisir de se cacher derrière les portes de leur appartement. En France aussi, ajoute-t-il, l’usage d’héroïne dans les quartiers, à partir des années 80, a généré «des silences, des exclusions, des violences, qui ont aussi une réalité fondée sur les produits et non sur une origine ou un faciès». Mais bien à voir avec le facteur socio-économique. Laurence Blisson relève en outre qu’un consommateur de crack est généralement plus précaire qu’un consommateur de cocaïne et «est plus susceptible de commettre des infractions de très faible gravité, comme des vols, mais qui constituent un parcours judiciaire», lequel augmente le risque d’une incarcération ultérieure.
Cette question du rapport entre guerre contre la drogue et guerre raciale n’est plus taboue aux Etats-Unis, qui disposent de statistiques ethniques, permettant notamment l’évaluation des politiques publiques et de l’action des forces de police et de la justice. En février, un rapport sur l’action de la police à Ferguson, dans le Missouri, où des émeutes avaient éclaté après le meurtre d’un adolescent noir non armé par un policier blanc, a montré que les populations afro-américaines étaient largement ciblées par les actions de police, sans aucune mesure par rapport au taux de criminalité dans ces mêmes populations. Sur la question de la drogue en particulier, de nombreuses études et ouvrages donnent à penser que la guerre contre la drogue est bien une guerre raciale.
Un article du New York Times, publié en juillet, The Injustice of Marijuana Arrests, explique ainsi que si le taux d’usage d’herbe est similaire chez les Blancs et les Noirs (30 millions de consommateurs dans le pays), les Noirs sont 3,7 fois plus susceptibles d’être arrêtés (2). Seul l’Etat de Hawaï fait exception à la règle. Le pire Etat est l’Iowa, où les Noirs ont 8,3 fois plus de risques d’être arrêtés (et jusqu’à 30 fois plus dans l’un des comtés), suivi par l’Etat de Washington (8 fois) et le Minnesota (7,8).
En Alaska, où les discriminations à cet égard sont les plus faibles, il y a quand même 1,6 fois plus de risques pour un Noir d’être arrêté. Dans un article publié sur Internet, Robert Perry, le directeur des affaires légales de la New York Civil Liberties Union, une organisation de défense des droits civiques, ne dit pas autre chose : à New York, les évaluations de la pratique du stop and frisk («interpellation et fouille»), soit des contrôles de routine réalisés théoriquement lorsqu’une personne peut être «raisonnablement» considérée comme suspecte, montrent qu’en 2006, 55% de ces contrôles concernaient des Noirs, 30% des Hispaniques et 11% des Blancs. Sur l’ensemble des contrôles, 90% des personnes ne faisaient rien d’illégal. Et entre 1976 et 2006, 55% des arrestations pour possession de marijuana concernaient des Noirs, contre 14% de Blancs.
Comment les choix procéduraux affectent-ils les prévenus ?
Après le commissariat, c’est au tribunal qu’atterrissent les dossiers de stupéfiants, qu’il s’agisse d’usage simple ou de vente. «Il y a plus de Noirs et d’Arabes dans les dossiers de stups, affirme l’avocat Maxime Cessieux.
Que vous participiez de près ou de loin au trafic de stupéfiants, les peines encourues sont très lourdes. On a l’impression que la drogue est le fléau numéro 1 en France.» Un revendeur d’une barrette de shit encourt par exemple une peine plus lourde (jusqu’à dix ans de prison) qu’un homme qui a donné un coup de poing à sa femme (jusqu’à trois ans d’incarcération).
La question du mode de comparution, immédiate ou non, est également centrale, une défense se préparant moins bien dans l’empressement. La stabilité sociale, le logement sont pris en compte dans la décision du procureur d’opter pour une comparution immédiate ou non, tout comme le parcours judiciaire du prévenu. «Les choix procéduraux peuvent induire plus ou moins d’inégalité. Une personne qui passe en comparution immédiate a nettement plus de chances d’être incarcérée, estime Laurence Blisson, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature. Et les juges considèrent qu’il ne faut pas mettre en péril l’emploi d’une personne insérée socialement.»
Les personnes de nationalité étrangère seraient ainsi plus facilement envoyées en comparution immédiate «par peur qu’elles ne se présentent pas au tribunal», selon l’avocat Slim ben Achour. Une enquête menée par Virginie Gautron et Jean-Noël Retière dans cinq juridictions du Grand Ouest confirme cette impression : «A infraction et antécédent équivalents, les personnes nées à l’étranger sont davantage envoyées en comparution immédiate, qui, elle, multiplie par huit le risque d’emprisonnement ferme. Elles sont aussi cinq fois plus souvent envoyées en détention provisoire.»
S’il est, toujours en raison de l’absence de données «ethniques», impossible d’affirmer que les Noirs et les Arabes sont davantage condamnés que les Blancs pour des faits et à profils équivalents, la Ligue des droits de l’homme et le sociologue Laurent Mucchielli ont dressé, après une enquête menée pendant neuf mois au tribunal de grande instance (TGI) de Nice, le constat suivant : «A toutes choses égales, les étrangers ont deux fois plus de chances d’être condamnés à une peine de prison ferme que les auteurs de nationalité française ou ressortissants de pays d’Europe de l’Ouest et les auteurs ayant des antécédents judiciaires ont trois fois plus de chances d’être condamnés à une peine de prison ferme.»
Certaines populations sont-elles surreprésentées en prison ?
Et après ? Quelles peines pour quels profils ? Sans statistique ethnique, l’AFR s’appuie sur les conclusions de deux enquêtes effectuées par des sociologues. La première, menée dans une maison d’arrêt de la banlieue parisienne entre 2009 et 2013, montrait que les hommes noirs représentent les deux tiers de l’ensemble des détenus et même plus de trois quarts des moins de 30 ans. Et la deuxième étude menée en 2007, à partir des dossiers traités par le parquet chargé de la délinquance des mineurs de Versailles, montrait que l’usage ou la revente de stupéfiants représente une entrée en prison sur sept. Neuf fois sur dix, il s’agit de cannabis.
Aux Etats-Unis, les chiffres parlent d’eux-mêmes : les Noirs risquent dix fois plus que les Blancs d’atterrir en prison pour une affaire de possession de drogue, selon une étude d’Human Rights Watch (3). En conséquence, si 25,4% des Blancs emprisonnés l’étaient pour des affaires de stupéfiants en 2003 dans tous les Etats-Unis, la proportion s’élève à 38,2% pour les Noirs. Et le taux de prisonniers noirs entrés en prison pour une affaire de drogue a aussi augmenté plus vite que les Blancs, note le rapport : il a quintuplé entre 1986 et 2003 alors qu’il a à peine triplé pour les Blancs. Preuve que la politique générale se veut plus répressive, et qu’elle cible plus particulièrement les Noirs. Ce n’est pas pour rien qu’un ouvrage reconnu en la matière s’est doté d’un titre fort symbolique, The New Jim Crow : Mass incarceration in the age of colorblindness, les lois dites Jim Crow, nommées en référence à un personnage de fiction, désignant les lois de ségrégation raciale et de privation des Noirs de leurs droits civiques.
«La lutte contre les drogues contribue à entretenir la relégation d’une partie de la jeunesse française, insiste l’AFR. Si Manuel Valls veut vraiment s’attaquer à l’apartheid social, il faut d’abord qu’il démonte l’arsenal juridique qui permet de nourrir cette relégation. On ne peut pas avoir un discours de cohésion sociale et fermer les yeux en même temps.»
"Il fait des œuvres d’art avec du cannabis... Et le résultat est franchement réussi !" par Mélanie Bonvard (le Demotivateur)
Cannabis ... et feuilles de tabac ! Les objets d’arts sont "fourrés" à 100 % de Weed et la déco est en hasch, en huile ou en BHO (et teinture mère pour les pièces assombries) !
Il fait des œuvres d’art avec du cannabis... Et le résultat est franchement réussi !
Le cannabis, ce n’est pas seulement fait pour être fumé... Un homme a réussi à en faire bon usage en créant des œuvres d’art avec.
A première vue, on peut trouver le concept quelque peu étrange. Mais croyez-le ou non, le résultat est franchement impressionnant !
Comme quoi, on peut faire de l’art, et de qualité, avec tout. La créativité n’a pas de limites ! Jugez par vous-même :
1. Le petit homme en cannabis.
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2. Un avion.
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3. Love on top.
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4. Arme de guerre.
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6. Le cannabis version couteau.
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7. Finie la cigarette... Retour à la pipe !
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9. Une partie de rugby ça vous dit ?
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10. Le monde des sorciers revisité.
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11. Faire une feuille de cannabis... Avec du cannabis.
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12. Conception florale.
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13. Snake.
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Source : Matterdome.com
Par Mélanie Bonvard https://www.demotivateur.fr/article-...
Les candidats présidentiels sérieux sur le envie de finir à la Maison Blanche à la fin de l'élection 2016 peuvent vouloir envisager sérieusement une plate-forme de campagne en faveur de la marijuana légalisée. Ceci est une stratégie no-brain considérant qu'un sondage récent de l'Université Quinnipiac swing state indique que la majorité des électeurs dans les États clés de la Floride, Ohio et la Pennsylvanie supporte les efforts visant à abolir l'interdiction et a apporté du cannabis sur le marché à la fois pour un usage médical et récréatif.
Alors que certains candidats à la présidence peuvent considérer la question du cannabis légal un peu tabou sur le sentier de la campagne. Le dernier sondage a révélé que le candidat doit au moins être du côté de la légalisation de la marijuana médicale si il ou elle a l'intention de gagner le vote à la majorité dans les swing states (état pivot). En Floride et l'Ohio, 84 pour cent des électeurs sont en faveur de la légalisation de la marijuana à des fins médicinales, tandis que la question a attiré un impressionnant 88 pour cent en Pennsylvanie.Et alors que la majorité des supports n’était pas aussi grande pour la légalisation d'un marché à part entière du cannabis récréatif, les trois Etats ont encore classé plus de 50 pour cent des électeurs en faveur de la taxation et de la régulation de l'herbe d'une manière similaire à l'alcool.
Sans aucun doute, le débat autour de la légalisation de la marijuana est devenu un favori parmi les questions d'intérêt public, même si la majorité dit qu'ils n’ont pas l'intention de consommé la substance, si et quand, la légalisation arrivera. Le sondage a révélé que, sur la plupart des supporter de la légalisation de l’herbe, plus de 80 pour cent affirment qu'ils seraient «surement» ou «probablement» pas consommateur d'herbe eux-mêmes.
Les derniers résultats du sondage Quinnipiac ne sont pas surprenants pour ceux qui connaissent la stratégie politique moderne. Plus tôt cette année, un rapport de la Brookings Institution a suggéré que la question de la légalisation pendant la campagne présidentielle 2016 serait plus importante que jamais. Il semble bien que les citoyens américains ont augmenté plus opinion sur la question depuis que le président Obama a été élu pour la première, ce qui signifie que son successeur potentiel n’aura pas le luxe d'esquiver le débat sous le couvert de l'humour et d’erreur de jeunesse.
" Les jours où la consommation de cannabis à l’age du collège était un scandale parmi les prétendants de la Maison Blanche est un lointain souvenir" John Hudak a écrit au nom de l'institution. "Parce que la marijuana est une question qu’aucun président ne sera en mesure d'ignorer, c’est une question que les candidats à la présidentielle ne seront en mesure d'éviter."
Dans un article récent pour Roll Call, le consultant politique Steven Moore a dit que pour un candidat républicain à la présidentielle de changé de combats dans l'élection 2016, il ou elle aurait besoin de gagner la Floride; et pour ce faire une plate-forme pro-marijuana serait nécessaire. C’est parce que le taux de participation, en particulier par rapport à la génération Y, est plus élevée lorsque la question de la marijuana est en jeu.
"Tout républicain avec des ambitions présidentielles devraient prêter attention à la jeunesse est démontré par les sondages de sortie 2014 en Floride, "Moore a écrit. «Malgré un taux de participation électorale historiquement nationale en baisse, 10 pour cent de plus des Floridiens ont voté en 2014 par rapport à 2010."
Le sondage a également révélé que le sénateur du Kentucky Rand Paul a plus de soutien que tout autre candidat dans l'Ohio et en Pennsylvanie, mais Hillary Clinton reste favori dans les trois états. Paul, qui a déjà pris sa position sur la marijuana connu comme l'un des principaux sponsors du CARERS act, devrait apposer sa position sur la réforme de la marijuana médicale à l'échelle nationale durant sa campagne, tandis que les experts prédisent Clinton sur les rails du milieu conservateur. Quant à Jeb Bush, qui s’est classé derrière Clinton dans son état d'origine, devra s’adapter à ses années « d'hypocrisie » en ce qui concerne la marijuana et persuader intelligemment les citoyens d'oublier son plaidoyer en faveur de longue date de jeter les délinquants toxicomanes en prison.
Mike Adams écrit pour les fumeurs et les amateurs dans High Times, Playboy the smoking jacket et Hustler Magazine. Vous pouvez le suivre sur Twitter et sur Facebookadamssoup / Mike Adams 73.
Voici les news d'Avril et comme on dis chez nous: En Avril ne fait rien de débile!
Le forum s'agrandit avec une section Culture Organique.
Elle accueillera vos recherches, travaux, recettes etc en rapport avec le monde de l'organique.
Nous avons aussi mis en place une section Vos jardins, qui accueillera vos potagers, jardins floraux, culture de cactus, bonsaï et autres. Tout sauf le canna^^
Les deux sections seront bien entendu complémentaire.
La section Orchidées, Bonsaïs, Cactus, Fruits&Légumes, Plantes Vivaces, etc.. devrait a terme etre renommé. Nous sommes toujours à la recherche du nom adéquate donc si vous avez une idée hop vous hésitez pas!
Nous continuons aussi le travail engagé par l'équipe précédente.
Tri des sections, mise en forme du forum etc
Vous verrez certainement des sections être renommé voir se déplacer. Ne paniquez pas, tout est normal!
Afin de renforcer nos rangs, nous accueillons avec grand plaisir:
Pomd
Yakaponi
Freakraf
Titancanna
En tant que Contributeur pour la section Culture organique.
Nous accueillons aussi:
MrPolo
Cheezodana
En tant que CannaNewseur en charge des news et actualités du site.
En Uruguay, la légalisation du cannabis ne résout pas tout
La culture et la commercialisation du cannabis ont été légalisées en 2013.
Nicolas Garcia/AFP
Joaquin Fonseca récolte la marijuana qu’il fait pousser chez lui.
Le but est de lutter contre le trafic de drogue et d’encadrer la consommation pour tenter de la contrôler.
Mais la distribution en pharmacie et la question des jeunes fumeurs posent problème.
Depuis un peu plus d’un an, Joaquin Fonseca n’a plus besoin du marché noir pour se procurer du cannabis : il cultive la marijuana chez lui, la fume et la commercialise en toute légalité. En décembre 2013, l’Uruguay devenait le premier pays au monde à en réguler la production, la distribution et la vente. Dès ses premiers articles, la loi parle de « santé publique » et souligne son intention de « protéger les habitants du pays du risque qu’impliquent les liens avec le commerce illégal et le trafic de drogue ». Il s’agit donc bien « d’éduquer, d’informer et de prévenir les conséquences et les effets nocifs liés à la consommation ».
La loi propose trois moyens de se procurer légalement du cannabis : la culture à domicile, sous réserve qu’elle se limite à une production modérée pour une consommation personnelle. L’appartenance à un club, qui peut fédérer jusqu’à 45 membres, cultiver 99 plants et distribuer 40 grammes par mois à ses associés. Et enfin, la vente en pharmacie de cannabis produit sous strict contrôle de l’État par des sociétés privées, à 90 centimes d’euro le gramme. Une manière d’en contrôler la qualité.
Le marché noir en perte de vitesse
« Les dealers commencent à être très inquiets, car nous sommes nombreux à leur avoir dit : nous ne vous achèterons plus rien », se réjouit Joaquin Fonseca, président du club Sativa, en regardant pousser ses 80 plants sur une terrasse de Montevideo.
> (Re) lire aussi : L’Uruguay légalise la vente et la production de cannabis
Comme lui, selon le Bureau national des drogues (JND), près de 2 200 personnes ne recourent plus au marché noir : les 1 500 « autocultivateurs » inscrits sur le registre de l’Institut de régulation et de contrôle du cannabis (Ircca), et les 700 membres des 17 clubs créés ou en cours de création. Soit 8 % du total estimé des utilisateurs de cannabis.
La vente en pharmacie différée
Cependant, la mise en œuvre de la loi rencontre des difficultés, en particulier pour la vente en pharmacie, plusieurs fois différée. « La vente de cannabis en pharmacie pourrait se comparer à la distribution de seringues aux usagers d’héroïne », plaide Julio Calzada, ancien secrétaire du JND.
Mais l’Association de chimie et pharmacie d’Uruguay (Aqfu) y est formellement opposée. « La pharmacie fait partie du système de santé, et une drogue récréative ne va pas dans ce sens, pas plus que l’alcool ou le tabac, souligne Virginia Olmos, sa présidente. Les pharmaciens peuvent collaborer à la lutte contre les addictions, mais dans un environnement adéquat, comme une clinique. »
> Lire aussi : Le cannabis légal gagne du terrain aux États-Unis
Raquel Gerstenblüth, propriétaire de la pharmacie Rivera, à Montevideo, acquiesce. Elle refuse de gagner de l’argent avec un produit qu’elle sait « nocif ». « Notre biochimiste nous a déjà dit qu’elle ne travaillerait plus avec nous si nous acceptions d’en vendre », précise-t-elle.
La consommation des jeunes inquiète
La loi, par ailleurs, exclut les mineurs, pour des raisons de santé publique. Mais, « beaucoup fument de manière habituelle »,souligne Raquel Gerstenblüth, qui craint qu’ils soient laissés à la merci des trafiquants.
> Lire aussi : Alcool, tabac, cannabis : les ados risquent gros
Or, la consommation de cannabis est passée devant celle du tabac parmi les lycéens de 13 à 17 ans. Selon l’Observatoire uruguayen des drogues, 8,4 % des jeunes ont fumé de la marijuana en 2003, contre 17 % d’entre eux l’année dernière. Sur la même période, la consommation de tabac a chuté de 30 % à 9,2 %. « Il est indispensable de mettre en œuvre des campagnes de prévention », comme ce qui a été fait contre la cigarette, « car les jeunes ont perdu la perception du risque de se droguer », affirme Gerardo Eguren, vice-président du Syndicat médical d’Uruguay. Ces mesures, prévues par la loi, se mettent progressivement en place.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – POLITIQUE DES DROGUES : L’INTENABLE SCHIZOPHRÉNIE GOUVERNEMENTALE
Le récent débat parlementaire au sujet de l’ouverture de salles de consommation à moindre risque donne la mesure de la schizophrénie gouvernementale en matière de politique des drogues. Elle nous en apprend tout autant sur le remarquable aveuglement des députés campés, le plus souvent, sur des positions purement idéologiques.
Or l’idéologie n’a pas sa place en la matière. La question des drogues en France, comme partout ailleurs, doit relever du bon sens, du pragmatisme et non d’une politique dogmatique dont chacun peut à présent constater l’échec et la funeste dynamique qu’elle a entrainés en favorisant le développement des réseaux criminels et en précarisant la vie des consommateurs de substances illicites.
Malgré ce constat désormais dénoncé par des personnalités aussi diverses que d’anciens hauts responsables gouvernementaux – ex-ministres et présidents de pays profondément touchés par les conséquences de cette politique –, des philosophes, scientifiques, humanistes et chefs d’entreprises réunis au sein de la Global Commission on Drugs Policy, on n’en finit pas de s’étonner à l’écoute des propos tenus dans l’Hémicycle.
N’hésitant pas à présenter les expériences menées à l’étranger comme des échecs alors qu’au contraire elles perdurent et se multiplient, à relayer toujours et encore les affabulations dogmatiques des Académies de médecine et de pharmacie, nos députés ne font que démontrer leur formidable incapacité à appréhender la réalité.
La réalité, c’est qu’en matière de drogues la question de l’usage problématique ne concerne qu’un très faible pourcentage des consommateurs. Plus de 80 % d’entre eux sont raisonnables et demeurent invisibles aux yeux des autorités. Ce taux est bien plus important chez les amateurs de la plus populaire des drogues illicites, le chanvre/cannabis.
Les autorités ont beau s’acharner à présenter cette plante sous la problématique sanitaire, la question du cannabis n’a en vérité jamais été autre chose qu’un problème culturel, l’Occident ayant toujours eu du mal à accepter les us et coutumes des civilisations qu’elle s’appliquait par ailleurs à asservir.
La schizophrénie consiste donc d’un côté à proposer l’ouverture de lieux où les injecteurs marginalisés pourraient trouver aide et assistance et, de l’autre, à refuser toute régulation de la filière récréative et thérapeutique du chanvre, comme cela se déroule outre-Atlantique, en enterrant le débat avant qu’il n’ait eu lieu.
Cette position ne pourra être tenue bien longtemps. Comment justifier en effet la criminalisation d’un tiers de la population, 40 % des Français(es) ayant déjà tâté du cannabis, selon les derniers chiffres publiés par l’OFDT et l’INPES ? Comment justifier celle d’une jeunesse qu’on prétend par ailleurs protéger.
Les parents que nous rencontrons ont bien raison de se déclarer inquiets non pas par la cannabinophilie de leurs enfants, mais par les risques que la Loi leur fait courir en les obligeant à fréquenter des réseaux douteux pour s’approvisionner et en les exposant à d’incessants harcèlements de la part de la police.
La question est donc bien de savoir ce que le système prohibitionniste protège actuellement. Les citoyen(ne)s, jeunes ou moins jeunes qu’il persiste à stigmatiser ou les activités des réseaux criminels qu’il dynamise ?
Etats unis : Les emplois dans l'industrie du cannabis sont ils ouverts aux etrangers ?
Est-il possible de travailler dans le nouveau développement de l'industrie du cannabis aux États-Unis , si je viens d'un autre pays ?
Pour la plupart des emplois dans l'industrie du cannabis dans le Colorado, la première étape est d'obtenir un badge - une licence professionnelle à partir de la Marijuana Enforcement Division de l'etat (MED) . Un badge est nécessaire si le travail consiste de toucher et manipuler le cannabis ( dans les zones réglementées des entreprises titulaires d'un permis d'exploitation du cannabis, par exemple comme le taillage de buds ou d'aider à la culture des plantes. Les travaux de l'industrie qui ne nécessite pas un badge MED comprend les entreprises auxiliaires qui fournissent l'emballage du produit ou le marketting , parmi beaucoup d'autres emploi ou l'on n'as pas de contact direct avec le produit.
Natriece Bryant, spécialiste des communications pour le MED, précise que les non-citoyens doivent avoir un visa de travail américain et un numéro de sécurité sociale pour la preuve de la déclaration de revenus, doit être un résident du Colorado au moment de la demande et répondre à toutes les exigences réglementaires pour les licences professionnelles afin de travailler dans l'industrie du cannabis dans le Colorado.
Entretien des cultures.
Les frais varient pour les trois types de badges (MED) . Services plantation, dispatching et propriétaire d'une culture . Tous les permis sont dit : privilégiés, et tous les titulaires doivent posseder des exigences légales comme des tests d'aptitudes , et un capital financier pour les propriétaires désirant lancer leurs propres cultures ( pour les etranger croyez moi : lancer sa propre plantation relève du miracle ).
Tous les candidats à la licence professionnelle doivent être plus de 21 ans, être un résident du Colorado depuis trois mois minimum et avoir le permis ou la carte d'identité de l'état du Colorado ( Pour les etranger un permis de travail ou de résidence ). Bryant ajoute que les candidats ne peuvent pas avoir d'antécédent criminel ou être un agent de police.
Pour l'extérieur du Colorado, non réglementée : le travail de saison peut être trouvé comme aidant à la récolte d'automne comme «trimmigrant" dans ce qu'on appelle : le triangle d'emeraude de la Californie , dans les comtés de Humboldt, Mendocino et de Trinity . Cependant, cela peut etre très risqué si vous n'avez pas de contact solides et sérieux aux Etats Unis .
Pour résumer l'article , je dirais que oui ; c'est possible pour un etranger de travailler dans le domaine du cannabis aux Etats-Unis mais que cela est un vrai chemin de croix pour y arriver .
Prévoyez au moins 6 mois d'argent pour vivre sur place et 6 mois d'argent pour le loyer ( Motel...) , le temps de réguler votre situation avec l'immigration et de trouver absolument un éventuel employeur avant la fin des trois mois du visa touristique.
Attention !! : Aux etats-Unis -> l'irrégularité aux niveau de l'immigration est considéré comme un crime fédéral et peut vous faire valoir entre 3 & 6 mois de prison minimum avant votre extradition vers vos pays respectifs ( Don't fuck With The Us Law Guys !!! )
Légalisation du cannabis: 8 questions un 8 mars à 8 leaders québécoises
La semaine dernière seulement, l'Alaska et la Jamaïque ont rejoint le Concert de plusieurs nations des Amériques où leurs élus ont courageusement voté des lois pour une légalisation du cannabis.
Ces deux États emboîtent le pas à l'Uruguay reconnu depuis le 1er janvier 2014, « meilleur pays au monde », selon le réputé magazine financier britannique The Economist et les états américains du Colorado, de l'Oregon, de Washington et du District de Columbia, remplit celui-là de milliers de fonctionnaires. Par conséquent, les élus du Québec - tous partis et paliers confondus - ont le devoir de profiter de la Journée internationale de la femme, pour passer à l'action pro-légalisation. Pourquoi un 8 mars? Pour dire d'abord haut et fort aux conservateurs de Stephen Harper que « la Terre est ronde... et bleue » et que « le monde aspire à plus de vert ».
Surtout que la guerre à la drogue, au Nord comme au Sud et peu importe la circonscription parmi les 125 du Québec et les 308 au Canada, ont fait incontestablement plus de victimes et de morts à ce jour que n'importe laquelle consommation de cannabis. À mon avis et l'avis de milliers de Québécois et de Québécoises qui l'ont exprimé par le passé lors de sondages successifs, il est impératif d'agir en faveur d'une légalisation, spécialement auprès des jeunes, particulièrement les adolescentes.
En effet, des milliers de jeunes filles, étudiantes et autres, sont délibérément ciblées depuis longtemps par d'hypocrites compagnies de tabac qui ne cessent de contourner les lois du tabac. Ces compagnies mondiales continuent de vendre une variété de petits paquets dits «légaux» de cigarillos de saveur, tous plus dommageables et colorés les uns des autres, et attrayants comme des iPod ou iPhone. Impliquées déjà aux frontières dans la contrebande de tabac, ces cupides et notoires cigarettières font l'objet, depuis 2009, d'une impressionnante et inédite poursuite judiciaire par le gouvernement du Québec estimée à... 60 $ milliards de dollars.
Cigarettes, cigarillos sont les plus grandes causes en 2015 de cancers du poumon et de la gorge, mais aussi de solides freins à la persévérance scolaire.
En plus, comme certaines de ces adolescentes fument pour des raisons identitaires et d'estime de soi, elles sont hautement plus vulnérables lorsque ciblées aux portes des écoles par d'habiles gangs de rue, bien organisés. Bien organisés comme dans « crime organisé ». Sans évidemment leur demander une carte d'identité comme dans les dépanneurs, ces petits criminels « Bleus » ou « Rouges », « Crisps » ou « Bloods » leur vendent une camelote de très mauvaise qualité, 470 % plus puissante qu'il y a 20 ans. Chaque joint vendu étant du même coup onze fois plus fort qu'une simple cigarette. Heureusement selon de nombreuses et récentes études, le cannabis n'est pas une drogue de passerelle vers des drogues plus dures : alors que l'alcool et la nicotine du tabac le sont définitivement !
Cependant, notre laxisme et notre lamentable hypocrisie sociale font en sorte que contrebandiers et gangs de rue sont totalement à la solde des bandes de motards et surtout, des mafias italienne, asiatique, irlandaise, russe ou québécoise. Chacune d'elles tue chaque jour dans l'unique but de toujours mieux contrôler horizontalement et verticalement ce lucratif marché milliardaire, et ce, au détriment de la santé publique. La lutte à la drogue est devenue en 2015 le plus vaste détournement de fonds publics, depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Les solutions durables à la pauvreté exigent courage et audace
Courage et audace, comme il y a 80 ans lors de la prohibition de l'alcool ou il y a 25 ans lors de la révolution au niveau de la vente de vin dans les dépanneurs et supermarchés. En ce 8 mars, Journée internationale des femmes, je lance un pressant appel aux 34 femmes députées à l'Assemblée nationale du Québec afin qu'elles s'unissent devant ces narcotrafiquants qui, le 27 septembre dernier, ont tué délibérément 43 étudiants mexicains d'Iguala, toujours recherchés par leurs mères et grand-mères, simplement parce que ceux-ci avaient organisé une collecte de dons afin de financer leur marche pacifique pour contrer un projet de réforme de l'éducation dans l'État du Guerrero.
Ici au Québec, refusant de voir et de s'attaquer à une hyper lucrative économie souterraine contrôlée par des caïds connus et qui se protègent par leur seule loi de l'omerta, notre trio des austères banquiers Leitao, Coiteux et Daoust préfère, comme sur une autre planète, en pleines consultations pré budgétaire 2015-2016 , sous apparence de transparence, appliquer des compressions irréalistes qui affectent dangereusement femmes et enfants. La modulation des tarifs en garderie et les compressions en santé et en éducation, comme seuls exemples, s'en prennent directement aux enfants. Elles toucheront les Québécoises, de manière disproportionnée. Les exigences patronales de M. Coiteux envers les employés de la fonction publique et des services publics « dopent royalement» et mènent directement un secteur majoritairement féminin tout droit vers plus d'appauvrissement.
Voilà pourquoi, j'ose appeler plus de huit femmes leaders d'ici pour huit actions précises visant une légalisation/étatisation et vente du cannabis de qualité contrôlée en SAQ et pharmacies. Le but est d'atteindre une meilleure santé publique, mais aussi d'aider à la persévérance scolaire des ados, spécialement les jeunes filles. Ainsi :
1. Je lance d'abord un appel à Louise Arbour, ex-juge en chef à la Cour suprême du Canada et ex Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme. L'ex-juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda, le Kosovo et l'ex- Yougoslavie doit continuer d'user de son immense influence et de celle d'une quarantaine de leaders internationaux afin de rappeler au public et aux élus du Québec et du Canada, les recommandations novatrices de la Commission mondiale sur la politique des drogues. Leur rapport suggérait aux 33 chefs d'État réunis au Sommet des Amériques de Carthagène, toute l'importance d'une concertation continentale et d'une légalisation de certaines drogues douces, à débuter par le cannabis et ses dérivés.
2. J'appelle Lise Thériault, vice première ministre du Québec et ministre de la Sécurité publique à faire tandem avec ses collègues, Me Stéphanie Vallée, ministre de la Justice et responsable de la Condition féminine de même qu'avec Jean-Marc Fournier aux Affaires intergouvernementales et Me Madeleine Giauque, nouvelle « Chef de police des polices » pour réclamer haut et fort de leurs homologues d'Ottawa, le rapatriement par le Québec des pleins pouvoirs et l'application du Code criminel canadien. Pourquoi? D'abord, pour désengorger le système et les cours de justice du Québec. Mais surtout pour mieux absorber les frais d'exploitation inouïs et faramineux des prisons d'ici qui sont surpeuplées; des pénitenciers d'où les trafiquants, avec ou sans cellulaire, s'évadent à Saint-Jérôme, Orsainville et ailleurs; au vu et au su des médias de toute la planète.
Les ressources humaines, technologiques et financières épargnées pourraient ainsi être réinvesties dans des procès hautement plus criminels que la simple possession de cannabis. Pensons à toutes ces enquêtes nécessaires impliquant les firmes de consultants informatiques associées jusqu'à maintenant au Dossier de santé électronique (DSÉ) ou encore, à l'urgent rétablissement d'un Registre québécois des armes à feu.
Infaisable de rapatrier ce Code criminel, me direz-vous? Non. Chacun des 50 états des États-Unis applique différemment son propre Code pénal - peine de mort, conjoints de même sexe, avortement - dans un fédéralisme typiquement américain.
3. J'appelle Lucie Charlebois, membre du Conseil du Trésor et ministre déléguée à la Réadaptation à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique d'interpeler son vis-à-vis le Dr Gaétan Barrette pour qu'il actualise au plus tôt les études de leur ministère. Surtout depuis l'An 1 de la légalisation du cannabis au Colorado qui affiche des revenus de 76 $ millions nets pour un petit état de 3,2 millions d'habitants, sans compter les nombreux gains notés en matière de santé publique : (réduction de la consommation d'alcool et des accidents routiers mortels).
Appliquée au Québec, la légalisation engendrerait 192 millions récurrents chaque année dans les coffres de l'État. Une telle somme équivaut au coût réel de la hausse des frais de scolarité demandée il y a deux ans aux étudiants des CÉGEPS et universités. C'est aussi l'équivalent de la hausse de tarifs de 2,9 % demandé en 2013 par Hydro-Québec ou encore le cadeau fiscal des contribuables québécois offert aux riches compagnies pharmaceutiques transnationales - celles qui, avec les pétrolières, possèdent les lobbies les plus efficaces - et qui ont préféré depuis, délocaliser leur production après la fin de leurs brevets.
Nos deux ministres québécois à la Santé - plus importants postes budgétaires du gouvernement - ont l'obligation de se faire un sérieux examen de conscience. D'abord à propos des nombreuses et récentes recherches qui révèlent d'une part que 16 000 hommes et femmes meurent, chaque année en Amérique du Nord, d'une surdose de médicaments aussi banals que l'Aspirine, le Tylenol et l'Advil... Pourtant, aucun cas documenté de surdose de marijuana n'a été diagnostiqué à ce jour par un médecin, certifié ou charlatan, et ce dans toute l'histoire médicale mondiale.
4. J'appelle aussi Martine Ouellet, seule aspirante à la chefferie du Parti québécois à peaufiner son programme « l'éducation, c'est la base » qui vise une meilleure place aux CÉGEPS en tant que centre attractif des régions.
L'ex-ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles a récemment renouvelé son soutien aux étudiants de l'Université Laval (CADEUL) concernant le projet de Fonds des services de santé et d'éducation postsecondaire (FSSEP). Voilà certes une solution parmi tant d'autres pour pallier au mauvais financement du réseau postsecondaire au Québec. Cependant, afin de regagner la confiance d'une génération, son ex-confrère député Léo Bureau-Blouin, maintenant président du Conseil national des jeunes péquistes (CNJP), appuie maintenant l'aspirant-chef Alexandre Cloutier. Léo Bureau-Blouin s'est prononcé, comme l'aile jeunesse du parti de l'Opposition officielle, pour une légalisation/nationalisation du cannabis.
5. J'appelle Raymonde Plamondon, présidente de la Fédération des agricultrices à faire alliance avec son président Marcel Groleau de l'Union des producteurs agricoles (UPA) pour inciter quelques-uns seulement des 42 000 producteurs de leurs 92 syndicats affiliés pour produire et récolter, grâce aux serriculteurs et coopératives certifiés, un cannabis de qualité, voire même sous appellation contrôlée. Comme le sont plusieurs vins et fromages. Aidés, à titre expérimental, par nos surplus d'électricité, la formule serait gagnante comme elle l'a été pour attirer les alumineries et des emplois bien rémunérés en région. Le mouvement coopératif - dont font partie Agropur et la Coop fédérée , d'importants employeurs du Québec - est également reconnu pour créer les emplois les plus durables.
Il faut surtout agir rapidement afin de déstabiliser les clubs de motards criminels comme ceux qui, dans les champs de maïs ou de plus en plus dans des plantations en forêt, menacent, armés, la sécurité des travailleurs agroforestiers. Sans compter les fusillades survenues avec des policiers dans plusieurs comtés, y compris dans celui du premier ministre Philippe Couillard, Roberval. Le chef du PLQ a pourtant fait de l'emploi et de la forêt un engagement électoral ferme juste avant le jour de l'élection générale du 7 avril 2014.
6. J'appelle Diane de Courcy, nouvelle présidente du Groupe d'action sur la persévérance scolaire (GAPS) à s'associer à d'autres femmes du domaine de l'éducation pour la légalisation, soit avec Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignants et enseignantes du Québec (CSN), Frances Dionne et Louise Noël, vice-présidentes de la Fédération enseignante affiliée à la CSQ de même que Marie-France Bélanger, présidente du CA de la Fédération des CÉGEPS et Luce Samoisette, présidente du nouveau Bureau de la coopération interuniversitaire (anc. la CREPUQ).
Après le mouvement des « jeannettes », les « marijua-nettes » se doivent de coopérer fièrement et en étroite synergie pour susciter un apport historique du personnel des 12 collèges et universités qui, à Alma, Québec-Lévis, en Abitibi-Témiscamingue, Joliette, Nicolet, Sherbrooke ou Montréal offrent aujourd'hui une formation spécialisée et de pointe en gestion et production agricoles et techniques policières. Voilà de surcroit de sérieuses partenaires en emplois « non traditionnels » parmi les mieux organisés pour surmonter une éventuelle crise ou sursaut économiques.
7. Le 8 mars, j'appelle solennellement Katia Lelièvre, présidente du Syndicat des 5 500 employés de magasins et de bureaux de la Société des alcools du Québec (SEMB-SAQ) d'agir en concertation avec Suzanne Paquin, secrétaire générale et affaires juridiques au CA de la SAQ afin que ce vaste réseau professionnel de vente et de spiritueux offre, dans le futur, sous présentation de la « carte soleil », une variété de cannabis psycho récréatif dans ses 403 points de vente. L'idée permettrait sans conteste et grâce à une partie des revenus soutirés des mains de la mafia d'embaucher plus d'agents de sécurité en succursale et d'éviter ainsi tout autre cas d'agression armée - pour quelques bouteilles d'alcool ! - comme celui sur Hélène Leduc, cette employée laissée seule et attaquée à Baie-d'Urfé décédée en janvier après avoir été tétraplégique durant cinq ans...
Ces SAQ ont de solides infrastructures de vente, uniques au Canada. Elles nécessiteraient seulement de nouveaux espaces pour une vente de cannabis (et une plus grande sélection de vins du Québec) qui seraient toujours contrôlés par ses employés qualifiés. Ceux-ci sont déjà bien rémunérés et aident des centaines de jeunes qui y trouvent les week-ends une source de revenus pour payer leurs études postsecondaires.
Les SAQ maintiendraient ainsi leur position de seconde et principale source de revenus, après l'hydroélectricité, au Fonds consolidé de la province. Ces nouveaux fonds combleraient la perte de revenus observée dans les activités des casinos, loteries et pokers virtuels. Ils aideraient surtout à bâtir et rénover des écoles aux prises avec des problème de moisissure ou encore de faire de même avec les résidences pour nos ainés en manque flagrant de systèmes de sécurité et de gicleurs-incendie.
8. Enfin, j'appelle Sylvie et Marie-Josée Coutu, membres du Conseil d'administration des 416 pharmacies du Groupe Jean Coutu à représenter les 8 068 pharmaciens hautement formés et en première ligne de notre système de santé. Nos apothicaires se sont tous offerts par le passé pour désengorger les urgences d'hôpitaux. Ces cliniciens souhaitent depuis longtemps mieux conseiller et contrôler la qualité et les prescriptions de plus de 8 000 Québécois détenteurs actuels d'une ordonnance de cannabis médical. Une telle expertise pour les seules pharmacies PJC - « là où on trouve de tout même un ami ! » - serait une « valeur totalement ajoutée et hautement concurrentielle » pour ce vaste réseau de franchisés du Québec Inc., déjà bien présents et actifs chez nos voisins les États-Unis.
Les astres sont si bien alignés que dans moins de 18 mois, lors des élections aux États-Unis, les Américains pourraient élire une première femme à la présidence. Hilary Clinton est une ardente défenseure d'une assurance maladie à la canadienne. Elle aussi a avoué avoir inhalé la fumée de quelques joints de mari. Selon le Huffington Post, elle s'est même laissé toutes les portes grandes ouvertes pour une légalisation du cannabis. Elle ambitionne de remplacer Barack Obama qui a reconnu que l'alcool créait plus de dommages que fumer de la marijuana. Elle souhaite ardemment elle aussi marqué l'histoire le 8 novembre 2016, soit le même jour où plus d'une quinzaine d'états américains tiendront un référendum sur la légalisation du cannabis; des consultations populaires et démocratiques auxquelles le fédéral (américain) a promis de ne point s'objecter...
La Skunk #1 De Sensi Seeds Remporte Le « Prix Du Public » Durant La Première Cannabis Cup Au Portugal
La scène du cannabis s’étend un peu plus chaque jour. 2014 fut une année prolifique pour la cause, avec de nombreux pays joignant le mouvement de différentes manières.
Et parmi les évènements méritant d’être célébrés, le 20 décembre 2014, la toute première Cannabis Cup localisée au Portugal prenait place. A cette occasion, la Skunk #1 de Sensi Seeds fut récompensée d’un prix des plus appréciables : la première place dans la catégorie « Prix du Public ».
La première Cannabis Cup portugaise
L’évènement « Portugal Weed Masters » a pris place le 20 décembre 2014 dans l’Algarve, l’un des lieux touristiques les plus recherchés du Portugal, et d’Europe.
Cette toute première Cannabis Cup portugaise fut organisée par le forum portugais/brésilien en ligne Tricomaria, et par le growshop portugais/espagnol Cognoscitiva. De nombreuses banques de graines et sponsors étaient présents afin de donner le coup d’envoi de cette nouvelle ère de l’histoire du cannabis au Portugal, ajoutant le pays à la liste des endroits cannabiques à visiter en Europe.
Comme à l’accoutumée, après une journée d’échantillonnage et de tests, de nombreux trophées et cadeaux furent attribués, après un processus de sélection attentif conduit par les quatre juges experts commissionnés pour l’occasion.
Notre équipe était ravie de faire partie de la compétition, et l’a été plus encore en recevant un prix pour l’une des variétés les plus appréciées de la sélection Sensi Seeds.
Skunk #1 votée « Prix du Public »
Notre légendaire Skunk #1 n’en est pas à sa première remise de prix, et a remporté de nombreuses Cannabis Cups dans le passé – qui ont fait en partie la réputation qu’on lui connait aujourd’hui. Mais rien ne pouvait nous ravir davantage que de recevoir un prix si précieux : le « Prix du Public ».
C’est par conséquent avec un plaisir absolu que nous avons reçu cette récompense, et que nous nous délectons de cet honneur ! Nous remercions une fois de plus – et avec profusion – les personnes présentes, les juges, les autres banques de graines, et bien sûr, les organisateurs !
Sensi Seeds souhaite aux Portugal Weed Masters de nombreuses années de succès, et de cannabis de qualité. A l’année prochaine pour la seconde édition.