La famille de l'Ohio qui a déménagé en Californie constate un soulagement pour les crises de leur fille avec la marijuana médicale
Par Indi-Punky, dans Thérapeutique,

La famille de l'Ohio qui a déménagé en Californie afin que leur fille qui a souffert jusqu'à 1.000 crises par jour puisse être traitée avec de la marijuana médicale, fête les récentes étapes du bambin.
 
Addyson Benton, 3ans, a été diagnostiqué avec une épilepsie myoclonique intraitable avant son premier anniversaire. La famille a essayé plusieurs médicaments sans succès avant de faire des recherches sur la marijuana médicale et de décider de l'essayer pour leur fille.
 
Addyson c'est vue prescrire une huile lourde en cannabidiol et faible en tétrahydrocannabinol (THC), qui est appliqué par l'intermédiaire d'un patch sur sa cheville deux fois par jour.
 
«Deux jours après que nous ayons déménagé ici, nous avons commencé un traitement a base de THCA," a déclaré sur ABC 7 Heather Benton, la maman de Addyson.
 
Après quelques semaines, Addyson est passée d'environ 100 crises par jour à seulement 19, a dit Heather .
 
Le jeudi, une photo sur la page de support de la famille "Warriors Addyson" montrait un calendrier avec le nombre de crises par jour écrites. Chaque jour de mai a moins de 17 crises marquées. La famille a commencé une page GoFundMe pour aider à couvrir les coûts de son traitement, car le médicament n'est pas couvert par une assurance.
 
"Ses flottements oculaires ont complètement disparu, et ses secousses sont limités à quand elle essaie de s'endormir," a écrit sur la page Debbie Miller, grand-mère de Addyson, . "Cela apporte a tout le monde de l'espoir et c'est seulement le début de leur périple."
 
Alors que le déménagement a été stressant pour la famille, Heather a déclaré que les avantages pour Addyson en valent la peine.
 
«Ça a été le jour et la nuit," dit-elle. «Jamais je n'aurais pensé que, six heures après la mise de ce patch sur ma fille, elle se promènerait avec facilité. Cela a été incroyable. "
 
Source: foxnews.com
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La pharmacie de Carun est le premier détaillant de produit au cannabis à Londres.
Par Indi-Punky,
Le premier magasin de vente de produit a base de cannabis au Royaume-Uni a récemment ouvert ses portes à Twickenham, au sud de Londres.
 
La pharmacie de Carun ne vendra pas de fleurs de cannabis séchées, mais les étagères seront plutôt approvisionnées avec une variété de produits de santé et de beauté enrichis avec du chanvre, la souche de cannabis est extrêmement faible en cannabinoïde psychoactif, le tétrahydrocannabinol (THC).
 



 
Carun, un fabricant et distributeur de produits pharmaceutiques et cosmétiques à base de chanvre en provenance de la République Tchèque, assure aux consommateurs que les produits qu'ils fournissent ne satisferont pas ceux qui cherchent à se défoncer, et leurs produits ne peuvent être fumé.
 
Le directeur général de Carun Pharmacie Londres, Michal Takac, explique:

" Ceux-ci soutiennent notre système immunitaire; restaure l'équilibre et la santé des cellules, et possède des propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques et d'antibiotiques ".  
Takac continu:
 

" Mais non ... ils ne seront pas et ne peuvent pas vous faire planer ."  
La variété des produits de santé et de beauté, tels que des lotions, des crèmes, des savons et des huiles, disponibles à l'achat à Carun pharmacie au sud de Londres sont en mesure de traiter entre autres, des maladies de la peau comme le psoriasis, les allergies et les rides. Des produits seront également disponibles pour les consommateurs tels que des bains de bouche, de la poudre de protéine de chanvre, et des pâtes a base de chanvre.
 
Le magasin devrait rendre très bien à cet endroit, et peut même contribuer à élargir les points de vue de ceux qui ont encore peur de la plante de cannabis dépeint pendant la periode du Reefer Madness.
 



 
Source: https://www.whaxy.com/news/carun-pharmacy
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Maroc: Le PAM s’engage pour la légalisation du cannabis
Par mrpolo,
Le PAM pourrait se retirer des élections dans plus de 200 collectivités territoriales en cas de légalisation de la culture du cannabis.
 
L’annonce peut surprendre. Lors d’un meeting du Parti Authenticité et Modernité organisé le 17 mai dans la province d’Ouazzane, le député local du parti du tracteur, Larbi Lamharchi, a assuré que son parti est « prêt à ne pas se présenter aux élections (dans les régions où le cannabis est cultivé, ndlr) si les cultivateurs poursuivis pour la culture du cannabis venaient à être graciés ».
 
Cette déclaration a pour but de couper court aux critiques dénonçant « une utilisation électoraliste de ce sujet (la culture du cannabis, ndlr) », nous explique Larbi Lamharchi, qui est également membre du bureau politique du PAM. Pour lui, cette promesse est la preuve que son parti « ne fait pas de la surenchère sur ce sujet ».
 
Lire aussi : Collecter et transporter du cannabis… avec une autorisation légale
 
Mais cette annonce est-elle réaliste ? « Tout à fait », assure le représentant du parti du tracteur, qui estime que les 48 000 cultivateurs de cannabis poursuivis par la justice peuvent être amnistiés en vertu de l’article 71 de la Constitution.


Photo Crédit : Gavin White / Flickr

 
Lire aussi : Pourquoi la légalisation du cannabis bloque
 
Larbi Lamharchi assure que ses déclarations concernent l’ensemble de son parti. La cellule de communication du parti du tracteur, contactée par Telquel.ma, confirme que Larbi Lamharchi est habilité à s’exprimer au nom de sa formation. A travers ces engagements, le PAM réaffirme son soutien à la légalisation du cannabis : « il serait inutile d’amnistier des cultivateurs sans supprimer la loi qui les a condamnés en premier lieu », fait remarquer Lamharchi.
 
Cette annonce concerne toutes les élections, communales ou législatives, qui suivraient l’amnistie. Ce sont quelques 200 collectivités territoriales qui sont concernées dans le cas des élections communales. Pour rappel, le Maroc compte 1 503 communes parmi lesquelles 221 communes urbaines et 1282 communes rurales.
 
Par Nizar Bennamate
 
Source:telquel.ma
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CIRC : Communiqué de presse Mai 2015
Par Dad,
IL N’Y A PAS DE FUMÉE SANS BEUH
En introduisant « beuh » – terme désignant en verlan l’herbe – dans son dictionnaire, le Petit Robert participe-t-il lui aussi à la « banalisation du cannabis » comme les partisans de sa prohibition pourraient le prétendre ? Pas vraiment. Il ne fait que dévoiler un secret de polichinelle, à savoir que le chanvre/cannabis est parfaitement intégré dans les mœurs de nos concitoyen(ne)s.
Avec l’apparition sans doute prochaine des mots « cannabistrot », « cannabiculteur » et « cannabinophile », c’est l’iniquité de la loi qui sera révélée et avec elle la nécessité que cette dernière se conforme à l’évolution des mœurs de notre société plutôt que le contraire.
Mercredi 18 juin, de Figeac à Tahiti en passant par Lyon, Marseille, Paris et Poitiers, la Fédération des CIRCs donnera rendez-vous à tous les défenseurs des libertés individuelles à l’occasion du traditionnel Appel du 18 Joint placé, cette année, sous le signe de la sécurité, celle des cannabinophiles mise à mal par le Droit français censé pourtant protéger les citoyen(ne)s.
Un rassemblement pacifique, festif et familial de Très Haute Convivialité…


 
 
 
Fédération des Circ

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Ottawa force la fermeture du salon de cannabis BuzzOn
Par mrpolo,
Le controversé salon de consommation de marijuana du chemin Montréal, à Ottawa, cesse temporairement ses activités. Vendredi, la Ville d’Ottawa a forcé le BuzzOn à fermer ses portes pour des raisons de sécurité.
 
Des documents apposés sur la porte de l’établissement par le Service des règlements municipaux expliquent que les propriétaires auraient utilisé le bâtiment comme une salle de réunion plutôt qu’un commerce de détail, sans avoir le permis et les installations nécessaires.
 
Le BuzzOn est un salon de type « apportez votre cannabis » qui permet à ses clients d’inhaler le THC de la marijuana, moyennant un droit d’entrée de 5 $, à la manière d’un club privé. Le responsable du commerce fait valoir que la plupart de ses usagers consomment le cannabis pour des raisons médicales.
Dès l’ouverture du salon, en avril, des conseillers et le maire Jim Watson se sont insurgés contre sa présence.
 
Or, à l’origine, le BuzzOn ne semblait violer aucun règlement municipal. Le gérant de l’établissement dénonce d’ailleurs ce qu’il qualifie d’acharnement par les autorités municipales.
« M. Watson [...] a essayé avec la police, ça n’a pas marché. Il a essayé avec [le Service des incendies] ça n’a pas marché », lance Wayne Robillard. « Alors, c’était le By-Law [NDLR : Service des règlements]. »
 
 

(lecture sur le site d’origine)
 
Le commerce rouvrira, dit le gérant
 
M. Robillard dit discuter avec l’avocat du BuzzOn quant aux démarches à entreprendre. Il envisage aussi d’entreprendre les rénovations nécessaires pour se conformer aux règlements municipaux ou de demander un changement de zonage.
Une chose est certaine pour M. Robillard : il tentera tout ce qui est possible pour rouvrir son commerce dans les plus brefs délais.« Je ne sais pas si ça va être deux jours ou deux semaines, mais on va ouvrir encore. » — Wayne Robillard, gérant du BuzzOn
Le gérant du commerce reconnait que le BuzzOn dérange, mais il fait valoir qu’il vaut mieux que les utilisateurs de marijuana la consomment dans un lieu comme le sien plutôt que « dans les parcs ».
Ni le maire Watson, ni le conseiller du quartier Rideau-Vanier, Mathieu Fleury, n’étaient disponibles pour commenter ce dossier aujourd’hui.
 
Par Laurie Trudel
Source: radio-canada
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Le cannabis a été évalué meilleur traitement contre la fibromyalgie
Par mrpolo,
Le cannabis a été évalué meilleur traitement contre la fibromyalgie
 
Il a été découvert au cours d’une enquête récente que le cannabis était le traitement le plus efficace contre la fibromyalgie, avec une efficacité dépassant tous les médicaments existants.
 
La fibromyalgie est un trouble qui s’accompagne de fatigue chronique, de douleurs musculaires profondes, de migraines et de dépression. Même si les patients souffrant de ce trouble ont le choix entre trois médicaments, le bon vieux cannabis a prouvé que son action dépassait celle de tous les médicaments synthétisés en laboratoire. Dans une enquête récente en ligne menée par la National Pain Foundation, plus de 1300 patients souffrant de fibromyalgie ont été interrogés. Le résultat est que le cannabis a été désigné comme étant le plus efficace pour le traitement des symptômes.
 




Marijuana Cannabis Fibromyalgia


 
La plupart des patients souffrant de fibromyalgie ayant participé à l’enquête ont rapporté qu’ils avaient essayé les trois médicaments disponibles, dont Lyrica, Cymbalta et Savella, mais qu’aucun de ces médicaments n’était aussi efficace que le cannabis pour éliminer ou soulager les symptômes débilitants et gênants. On estime qu’aux seuls États-Unis, au moins 5 millions de personnes souffrent de fibromyalgie à un certain degré. Neuf patients sur dix sont des femmes.
 
Actuellement, il n’existe aucun remède éprouvé pour ce trouble très gênant et de nombreux patients luttent pour maintenir leur qualité de vie en raison de leur état douloureux constant, et du manque d’énergie. Le président de la National Pain Foundation, le Dr Dan Bennett, a déclaré qu’il soutenait les patients utilisant ce qu’il considère comme étant un remède « sortant des sentiers battus ».
 



 
Les chiffres sont assez impressionnants : selon l’enquête, moins d’un patient sur dix utilisant Cymbalta a déclaré que ce médicament était efficace. Trois patients souffrant de fibromyalgie sur cinq et utilisant Lyrica pour leurs troubles ont également rapporté n’avoir ressenti aucun effet positif avec le médicament.
Savella a été décrite comme étant le moins efficace des trois médicaments approuvés par la FDA,
 
Presque 7 patients sur 10 ont déclaré que le médicament n’était d’aucune aide. En revanche, plus de 60 % des patients ayant répondu à l’enquête ont déclaré que le cannabis était très efficace pour réduire ou éliminer les symptômes.
 
Source: chanvre-info
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Mesures de répression de Barcelone : Contre-feux des Clubs Sociaux
Par Indi-Punky,
Cannabis News Network rapporte le lancement soudain de mesures de répression sur les Cannabis Clubs Sociaux de Barcelone des, introduites par le maire de la capitale catalane: Xavier Trias.
 
Par des nouvelles restrictions de zonage: Interdire les clubs de cannabis à moins de 150 mètres d'écoles, des bibliothèques, des hôpitaux, les salles de sport Xavier Trias voudrait fermer 80 % des CSC.
Selon le Conseil municipal, le but de ce plan doit "limiter la prolifération de clubs et protéger ainsi nos enfants."
 
A lire aussi https://www.cannaweed.com le-maire-de-barcelone-xavier-trias
 

 
Le lundi 11mai 2015, le Medical Green Social Club a été perquisitionné par la police, mais les avocats représentant le club ont pu rendre ces actions illégales.
 
Le club a convoqué ses membres pour une assemblée d'urgence afin qu'ils soient tous présents lorsque la police est arrivée. De cette façon, abritée par la Constitution, ils évitèrent sa fermeture..
 

 
Bonnes nouvelles pour le club, et un moment embarrassant pour le maire Trias.
 
Néanmoins, les tensions continuerons jusqu'à ce que les élections soient terminées.
 
Source: cannabisnewsnetwork.com
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(Vidéo)"Brunet & Neumann : Faut-il légaliser le cannabis en France ?" par RMC
Par mrpolo,
Brunet & Neumann : Faut-il légaliser le cannabis en France ?
 
Eric Brunet, animateur radio sur RMC (Carrément Brunet), chroniqueur et essayiste français, et Laurent Neumann, précédemment Directeur de la Rédaction de Marianne, ont débattu sur les conséquences de la légalisation ou la dépénalisation du cannabis en France. Ils ont également proposé des solutions pour renforcer la lutte contre la consommation de cette drogue
 

 
La nouvelle prohibition ... toutefois, lorsque Neumann affirme qu’on n’en connaît pas les conséquences à long terme (de la consommation de cannabis), c’est très spectaculaire dit avec les "gros-yeux" et les sourcils froncés, ... mais c’est faux !
 
Et deux fois faux ! D’une part, la prohibition dure depuis 45 ans en France et les premières observations et études médicales datent du siècle 1800. S’il y avait eu un grave problème de santé publique, outre les problèmes imaginaires et/ou exagérés des paranos de la prohibition, ne vous en faites pas qu’ils ne l’auraient pas loupé ! Ensuite, la situation du Colorado et autres états US qui ont légalisés le cannabis récréatif, en font des laboratoires d’études. Ces gens ne se sont pas mis à fumer du jour au lendemain ... pour certains d’entre eux, cela fait des années ou des décennies que leur consommation perdure ! Et dans un cadre légal, ils n’ont plus de raisons de se cacher ou de mentir.
 
On peut déjà tester sur eux leurs poumons, leur sang, leur cerveau, leur trou de balle ... qu’on ne me dise pas le contraire. C’est bien beau de dire qu’on manque d’études et de recul et de tout faire à coté pour que telles études ne voient jamais le jour ! A propos, les amerlocs ne semblent pas se priver d’étudier et de breveter à tout va dans le domaine très vaste du cannabis. En France : Nada, rien ! On se contente de dire que cela fait pousser des oreilles aux fesses ou des trucs très improbables du même genre ! Comme le font Costentin et Gallibert !
 
Source : chanvre-info.ch/info
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Cannabis : répression ou légalisation ?
Par mrpolo,
Alors que la France persiste dans une approche répressive pour lutter contre le cannabis, d'autres pays font évoluer leurs législations en faveur de l'usage des drogues douces. Pour endiguer la violence, les trafics, et contenir la consommation.
 
 
 
 

En janvier 2015, 63 kg de cannabis trouvés par les forces de police dans une voiture lors d'une conférence de presse à Paris


 
 

(AP Photo/Michel Euler)


 
 
Mercredi 13 mai 2015, une cinquantaine d'agents des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) est envoyée à Saint-Ouen (banlieue nord parisienne) par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Objectif : lutter contre le trafic et la consommation de cannabis. Les habitants ne supportent plus la présence des trafiquants et de leurs clients, qui "squattent" les rues, instaurant une ambiance pesante et d'insécurité. La question du commerce de la drogue n'est pas nouvelle, et la réponse du gouvernement français, encore moins.
 
Voici des décennies que sont appliquées des politiques répressives pour endiguer le trafic et l'usage de drogues, et les résultats sont inexistants, voire improductifs. Le coût financier du "tout répressif" est élevé, socialement problématique et de plus en plus inquiétant d'un point de vue sanitaire. En fin de compte, en France, une part grandissante de la population use de stupéfiants, sans s'inquiéter des risques de santé ou judiciaires qu'ils encourent. La jeunesse est particulièrement touchée, et aucune solution politique au problème n'est envisagée, autre que la "peur du gendarme", qui reste inefficace.
 
Un rapport parlementaire rendu par la députée du Parti socialiste Anne-Yvonne Le Dain en novembre 2014 (voir vidéo en fin d'article) souligne les contradictions et l'immobilisme de la politique française face à la consommation de drogues (voir vidéo en fin d'article). Un tiers des Français de 15 à 64 ans a expérimenté le cannabis, et le taux de fumeurs quotidiens est très élevé dans l'Hexagone : le triple de celui du Portugal, qui applique une politique de dépénalisation depuis 2001. Et ailleurs dans le monde ? Quelles approches adopte-t-on — autres que la "chasse" aux dealers et aux consommateurs — et avec quels résultats ?
 
Pays-Bas : l'exemple le plus connu
 
Contrairement au discours souvent relayé, le cannabis n'est pas dépénalisé aux Pays-Bas. Les forces de l'ordre peuvent verbaliser les consommateurs, même si, en général, ils ne le font pas. Le système des "coffee-shops", ces bars proposant des boissons non-alcoolisées, mais aussi de la résine de cannabis ou de l'"herbe", est en réalité basé sur une tolérance de l'Etat hollandais. Le contrôle par l'Etat de la culture, la vente et la consommation de cannabis permet visiblement d'éviter que se développent les filières de trafiquants et la délinquance, comme en France. Car en fin de compte, le taux de fumeurs de cannabis est un peu moins élevé aux Pays-Bas qu'en France.
 
Portugal : une vraie politique de santé publique
 
En 2001, face aux ravages de l'héroïne, le Portugal décide de décriminaliser l'usage des stupéfiants. Depuis, des études menées sur plusieurs années ont permis d'évaluer les résultats de cette politique et des soins apportés aux usagers de drogues au lieu d'amendes et de peines de prison. L'usage de drogues n'a pas progressé ; il est très bas pour le cannabis (2,4% de la population au lieu de 8,4% en France) ; les homicides liés aux drogues ont baissé ; le nombre de personnes en soins pour addiction ont doublé.
Etats-Unis : la dépénalisation se généralise
 
Longtemps partisan de la "guerre contre les drogues", ce pays a commencé à changer d'orientation il y a peu. Aujourd'hui, une vingtaine d'Etats américains admet la consommation de cannabis à usage thérapeutique, tandis que l’Oregon, le Colorado, l'Alaska et Washington DC en autorisent désormais la consommation à usage récréatif. Une dépénalisation qui va de pair avec un contrôle de l'Etat et la taxation des ventes - et donc une hausse des recettes fiscales.

 



 
 
 

Les deux fondateurs et dirigeants du cannabis club thérapeutique d'Anchorage en Alaska


 
 

(AP Photo/Mark Thiessen)


 
 
L'Etat Fédéral de Oregon, pour le seul mois de janvier 2015, a engrangé 2,5 millions d'euros (3,5 millions de dollars) de taxes sur la consommation (15%) et sur les ventes (2,9%). Cette approche permet d'assécher les trafics, de vérifier la qualité des stupéfiants vendus et de limiter la consommation, tout en offrant aux gouvernements une rentrée fiscale inespérée.
Uruguay : la légalisation totale de l'Etat
 
Le 6 mai 2015, le Parlement uruguayen adoptait une loi légalisant intégralement le cannabis, de la production à la vente en passant par la consommation. Pour encadrer la légalisation du cannabis, l'Etat uruguayen créait aussi un organisme de contrôle et de régulation. Le texte de loi stipule que "les Uruguayens peuvent cultiver jusqu'à six plants de cannabis par foyer et jusqu'à 99 plants dans des coopératives agréées. Les entreprises privées peuvent aussi faire pousser du cannabis, mais uniquement pour le vendre à l'État, chargé de le distribuer dans les pharmacies.
 
Chaque citoyen uruguayen majeur peut acheter jusqu'à 40 g par mois sous réserve d'inscription dans un registre". L'Urugay est le premier pays au monde à libéraliser ainsi le cannabis, et son président, José Mujica, estime que c'est une expérience qu'il faut observer, se réservant le droit de revenir en arrière. Le prix officiel du cannabis est aligné sur celui qui, hier encore, était pratiqué illégalement dans la rue.
 
La France, un pays en retard ?
 
On observe un mouvement de fond des pays développés vers une dépénalisation du cannabis, puisqu'une trentaine ont déjà franchi le pas. La légalisation est encore rare, mais elle progresse, particulièrement pour les usages thérapeutiques, et sous l'influence des Etats-Unis. La France reste donc un cas à part : alors que le voisin espagnol est très libéral sur la question, où les clubs de cannabis fleurissent, le gouvernement français les interdit.
 
En Allemagne, en Belgique, en Italie, le cannabis n'est pas légalisé, mais partiellement dépénalisé, puisque les consommateurs peuvent en posséder et consommer sans être inquiétés s'ils ne dépassent pas certaines quantités. A quoi tient l'entêtement français face à la réalité de l'échec de sa politique de répression ? Les forces de police y consacrent énormément de temps, et l'Etat plus de 500 millions d'euros annuels ; un quart des gardés-à-vue le sont pour possession de cannabis, et la hausse de la consommation ne se dément pas.
 
La députée en charge du rapport parlementaire publié en novembre 2014, Anne-Yvonne le Dain, explique les raisons de l’omerta française, et les réponses positives que pourraient apporter, selon elle, une légalisation encadrée du cannabis. Pour l'heure, elle n'a pas été entendue. La consommation de cannabis et son trafic ont de beaux jours devant eux. Avec leur cortège de problèmes de société qu'ils continueront d'engendrer… fatalement.
 
 




 
Par Pascal Hérard
 
Source: tv5monde
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