3 faits étonnants que vous devez connaître sur la marijuana
Les drogues sont notre faiblesse en tant qu’espèce. On ne peut nier cela. L’alcool, le tabac, le sucre, la caféine, la cocaïne et le cannabis sont parmi celles qui sont le plus couramment utilisées. Fumer du cannabis n’est pas apprécié de tous, et c’est tout à fait compréhensible. Il faut donc l’utiliser avec beaucoup de parcimonie. Comme toute substance, il peut être utilisé de manière responsable, et de façon irresponsable.
Il peut même être utilisé dans le but d’élargir la conscience et stimuler la créativité. Peu importe à quel point nous aimons fumer ou à quelles fins nous l’utilisons, il y a des faits indéniables sur la marijuana que peu de gens connaissent, et qui en font l’une des plantes les plus polyvalentes qui existent.
1) Tous les cannabis ne vous rendent pas « high »
Il y a quelques variétés de cannabis qui contiennent de très petites quantités de THC, le composé chimique qui vous rend « high ». À la place, ils ont de grandes quantités de CBC (cannabidiol) qui ont des vertus médicinales étonnantes pouvant traiter les douleurs, les nausées, la sclérose en plaques, l’épilepsie, et plus encore. Vous pouvez avoir un certain type de marijuana qui n’est pas vraiment puissant et qui peut être faible en THC et riche en CBC, ce qui signifie que vous ferez l’expérience d’une relaxation au niveau du système nerveux sans être « high ».
Il y a des gens qui se sont opposés à l’utilisation de la marijuana, même pour des raisons de santé, ne réalisant même pas que toutes les raisons pour lesquelles ils résistent au cannabis n’existent pas dans les variétés à faible teneur en THC. Voici une vidéo étonnante qui parle des avantages étonnants du CBC pour la santé et ce qui arrive à votre corps après avoir mangé ou fumé de la marijuana.
2) Le cannabis guérit le cancer
Les grandes compagnies pharmaceutiques détiennent le brevet pour le prouver
« Les cannabinoïdes, dont le THC et le cannabidiol, favorisent la réapparition de l’apoptose, de sorte à ce que les tumeurs s’arrêtent de se diviser et meurent. » – Brevet américain US20130059018
« Le cannabis guérit le cancer » est un sujet qui a très souvent fait le tour du net, mais peu de gens réalisent l’ampleur de cette revendication. Il y a quelques exemples spécifiques qui fournissent un appui à l’affirmation selon laquelle le cannabis peut guérir le cancer:
1. Cancer du cerveau
Une étude publiée dans le British Journal of Cancer, dirigée par le Département de biochimie et de biologie moléculaire à l’Université Complutense de Madrid, a déterminé que le tétrahydrocannabinol (THC) et d’autres cannabinoïdes inhibent la croissance tumorale. Ils étaient chargés de la première étude clinique visant à évaluer l’action antitumorale-cannabinoïdes.
La livraison de cannabinoïdes était sûre et a été réalisée avec zéro effet psychotrope. Le THC a réduit les cellules tumorales sur deux des neuf patients.
2. Cancer du sein
Une étude publiée dans la US National Library of Medicine, dirigée par la California Pacific Medical a déterminé que le cannabidiol (CBD) inhibe la prolifération de cellules cancéreuses et l’invasion cellulaire dans le cancer du sein. Ils ont également démontré que le CBD réduit de manière significative la masse tumorale.
3. Cancer du poumon
Une étude publiée dans la revue Oncogene, par le département de médecine expérimentale de la Harvard Medical School a déterminé que le THC inhibe le facteur de croissance épithélial pulmonaire induit par la migration des cellules cancéreuses et plus.
Ils poursuivent en affirmant que le THC doit être exploré comme nouvelles molécules thérapeutiques dans le contrôle de la croissance et des métastases de certains cancers du poumon.
Voici l’histoire d’une mère qui a traité avec succès son fils atteint d’un cancer en choisissant le cannabis pendant la chimiothérapie:
Si les sous-titres ne s’affichent pas automatiquement, allez dans paramètres, sous-titres, traduire, puis sélectionnez Français
Voici le lien de 20 autres études prouvant que le cannabis peut guérir le cancer. CLIQUEZ ICI
Voici un biologiste moléculaire expliquant comment le THC peut complètement tuer les cellules cancéreuses:
https://www.youtube.com/watch?v=njCiE9XFdgg
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3) Il fut un temps où il était totalement illégal de cultiver la marijuana
En 1619, l’assemblée de la Virginie vota une loi exigeant que tous les agriculteurs cultivent du chanvre. Le chanvre était autorisé pour être échangé comme monnaie légale en Pennsylvanie, en Virginie et au Maryland.
La production intérieure a prospéré jusqu’après la guerre civile, lorsque les importations et d’autres matériaux domestiques ont remplacé le chanvre à des fins multiples. À la fin du XIXe siècle, la marijuana est devenue un ingrédient populaire dans de nombreux médicaments et était vendue ouvertement dans les pharmacies publiques. Elle était également utilisée pour la fabrication des cordes et des vêtements, mais le plus important, pour les voiles.
Le chanvre est arrivé en Amérique coloniale avec les puritains sous forme de fibres et de semences pour la plantation, les voiles et le calfeutrage du Mayflower.
Les voiliers britanniques ne manquaient jamais d’un magasin de graines de chanvre, et les colonies britanniques ont été obligées de cultiver du chanvre.
On choisissait le chanvre pour les utilisations maritimes en raison de sa résistance à la pourriture naturelle et à sa faculté d’adaptation à la culture. Chaque navire de guerre et de commerce avait besoin de chanvre et de tonnes de toiles en chanvre, ce qui signifiait que la demande était forte. Il était demandé aux capitaines des navires d’assurer une large diffusion des graines de chanvre pour fournir des fibres dans les pays lointains où des réparations étaient nécessaires.
À notre époque, nous pouvons aussi utiliser le chanvre pour remplacer le plastique, dans la fabrication des choses comme le papier et les produits de beauté, l’huile, la cire, et même le carburant.
Il y a toute une liste sur l’utilisation de la marijuana, mais n’oublions pas que le cannabis est un médicament, il guérit le cancer, et il a d’énormes utilisations industrielles qui servent certaines des principales raisons qui font d’elle l’une des plantes les plus remarquables sur terre.
Source dans les liens en bleus de l’article.
Auteur: Steven Bancarz
Traduction : Par Sandra Véringa | 7 août 2015
Les fouilles de police de ces boutiques, qui offrent des produits pour la culture de marijuana, ont augmenté ces dernières années en Allemagne et en République tchèque. Entre temps, les établissements hollandais ont été très affectés par l’approbation d’une loi contre eux
Il y a de plus en plus de « grow shop » dans le monde, aussi bien dans l’Union européenne qu’aux États-Unis ou en Amérique du Sud. Sur le Vieux continent, la Hollande fut le témoin d’une croissance de ces établissements spécialisés qui offrent des produits pour la culture de cannabis depuis les années 80.
La République tchèque et l’Allemagne permirent également l’ouverture de ces boutiques du moment qu’elles ne se chargeaient pas de vendre ou de cultiver de la marijuana. Désormais, ces deux pays ainsi que la Hollande assistent à une croisade à leur encontre, mais l’offensive a ses propres particularités dans chaque lieu.
La situation en République tchèque était normale jusqu’à ce qu’en 2013, la police a commencé à effectuer des fouilles dans les « grow shop » de tout le pays. Même si la vente de graines de chanvre est légale, elles ne peuvent pas être commercialisées avec les accessoires de culture, ce qui a provoqué une diminution du nombre de boutiques et une augmentation des achats sur internet.
En Allemagne, les « grow shop » n’ont pas cessé de se développer depuis les années 90. Cependant, l’année passée, de nombreuses fouilles de la police ont été effectuées dans des établissements de Bremen et Hannover. Récemment, l’allemand Pascal Drisch a diffusé une lettre dans laquelle il explique que le Tribunal de la ville de Bochum aurait ordonné la fouille de son local, Progrow, bien qu’ils n’aient trouvé aucune preuve qui démontre le non-respect de la loi sur les stupéfiants du pays. Malgré cela, la police examine actuellement également les disques durs et les courriers électroniques de l’entreprise.
Pour sa part, la Hollande a cessé d’être un pays d’ouverture ces dernières années, notamment après l’approbation de la réglementation populairement connue sous le nom de loi « grow shop », qui est entrée en vigueur le 1er mars dernier et qui constitue un coup dur pour ces boutiques, car des condamnations pouvant aller jusqu’à trois ans de prison ou des amendes de 81 000 euros seront infligées à ceux qui vendent tout élément lié à la culture professionnelle de marijuana. De plus, la police sera habilitée pour demander aux centres de jardinage des informations sur les clients qui cultivent du cannabis.
La 19e parade annuelle du genre a rassemblé quelque 8.000 personnes...
Des milliers de personnes défilent à Berlin pour la légalisation du cannabis
Une participante à la manifestation pour la légalisation du cannabis en Allemagne, le 8 août 2015 à Berlin. - Stefan Boness/IPON/SIPA
Des milliers de personnes ont défilé samedi devant la porte de Brandebourg à Berlin pour réclamer la légalisation du cannabis en brandissant des «joints» géants.
La 19e parade annuelle du genre a rassemblé quelque 8.000 personnes dans la capitale allemande, selon un décompte de la police cité par l'agence de presse allemande dpa.
Projet de «coffee shop»
Les manifestants de tout âge, dont les revendications ont reçu le soutien de plusieurs personnalités membres du parti d'opposition Les Verts, ont défilé dans la bonne humeur, munis de «joints» géants en papier mâché, ou une feuille de cannabis dessinée sur la joue.
Dans cette ville branchée qui attire des jeunes touristes en quête de fête, la maire du quartier alternatif de Kreuzberg, l'écologiste Monika Herrmann, défend depuis des mois un projet de «coffee shop» où les consommateurs fumeraient légalement du cannabis, mais de façon encadrée
Aux États-Unis, l’industrie du cannabis fait face à un problème sanitaire qui découle de petits insectes nuisibles.
On pourrait penser que la légalisation de la marijuana permet aux fumeurs (que ce soit dans un cadre médical ou récréatif) de disposer d’un produit sûr et sans danger. Eh bien non, signale le site Wired. Car même lorsque l’herbe est légale, personne ne sait si elle a été arrosée de pesticides. Gênant quand les joints sont fumés par des personnes malades dans un but thérapeutique…
Photo
Danger: pesticides | CGP Grey via Flickr CC License by
En effet, cultiver des plants de cannabis n’est pas des plus évidents. Il convient pour cela de se débarrasser des insectes nuisibles. Les cultivateurs se tournent donc vers les pesticides. Et c’est là que les ennuis commencent. D’abord, il faut savoir qu’aux États-Unis l’Agence de protection de l’environnement (EPA) ne peut signaler quels sont les pesticides autorisés ni quels sont ceux interdits pour la culture de marijuana. Parce que la culture de marijuana n’est pas légale au niveau fédéral mais seulement dans quelques États.
Liste de pesticides autorisés
Mais il ne suffirait pas de légaliser la culture sur l’ensemble du territoire pour en finir avec cet imbroglio, puisqu’on ne sait pas quels sont les pesticides qui pourraient être autorisés. Wired rappelle que la filière du cannabis ne peut se fonder sur la liste de pesticides approuvés pour les autres produits agricoles. C’est logique: le cannabis se mange et se fume, ce qui décuple les risques. «L’absorption par les poumons est très rapide, souvent équivalente à des injections intraveineuses», précise un rapport de l’EPA sur les pesticides et le tabac.
Pas question non plus de s’inspirer des lignes directrices pour la culture de tabac. Car si une liste de pesticides autorisés existe bien, aucune limite de résidu de pesticides n’est fixé –la faute au lobby du tabac et aussi au fait que les pesticides ne sont pas le premier problème sanitaire quand on s’attaque à la cigarette. Quant à mener des tests pour créer de toute pièce une législation, cela semble compliqué, car très coûteux, surtout au vu des milliers de pesticides à tester. De quoi donner mal à la tête et peut-être bien envie de cultiver ses propres plants.
Poitiers. Ses arguments n’ont rien changé : le cannabis, même en thérapie, est interdit. Le jardinier militant n’en démord pas, jusqu’à en subir la prison.
Thérapeutiques ou pas, les trente-sept pieds de cannabis ont été tous détruits.
Onze mois d'emprisonnement ferme. Voilà ce qu'il en a coûté à Éric de cultiver trente-sept pieds de cannabis dans son appartement châtelleraudais à des fins thérapeutiques. Car c'était le but de cette culture et le seul argument de défense que lui et son conseil, Me Sylvie Martin, ont fait pousser à l'audience du tribunal correctionnel de Poitiers, hier.
" J'inhale dans un ballon pour éviter le tabac "
Onze mois fermes, c'est lourd mais la peine s'explique par le fait qu'Eric était en état de récidive pour les mêmes faits. Et qu'il était sous le coup d'un sursis. Mais quand même. Il est rare qu'un prévenu poursuivi pour détention, usage et cession de stupéfiants assume tout et explique calmement pourquoi il se met sciemment dans l'illégalité. Oui, il cultivait 37 pieds de cannabis dans son appartement de 40 m2 transformé en serre. Oui, les policiers, qui avaient reniflé l'odeur depuis la rue, ont trouvé 835 g. d'herbes chez lui, le 8 juillet.
Mais pour cet électricien actuellement sans emploi, les 4.000 € de matériels saisis pour la culture n'étaient pas du tout destinés à alimenter un trafic de stup. Partisan du cannabis à des fins thérapeutiques, lui-même atteint d'une hépatite C, Éric explique qu'il fait partie d'une association non déclarée (parce qu'illégale) de huit malades qui se servent du cannabis pour soulager leurs douleurs. « Je l'inhale avec un ballon pour éviter la combustion du tabac.
Au moment où les policiers ont découvert les pieds, je voulais en produire suffisamment pour tous les membres. C'était ma dernière culture. Après, je quittais la France pour monter un Cannabis social club en Espagne. Ma culture est un cannabis avec très peu de THC, il n'est pas récréatif. »
Le président : « Mais pourquoi ne pas limiter cette culture à votre consommation ? »
« C'est difficile de rester insensible à la détresse des gens : l'un de mes copains à la sclérose en plaques, un autre une leucémie. »
Un assesseur : « Vous dites que ce sont des gens qui ont des nécessités médicales mais vous ne nous apportez pas les preuves. Moi, je veux bien vous croire mais donnez-nous aussi les noms… Un seul a accepté que je donne son nom, c'est Laurent Puisais (lire en savoir plus). Cette association est faite pour que la production soit partagée, c'est tout. »
Son avocate, Me Sylvie Martin, a tenté, comme elle a pu, de dénoncer la « grande hypocrisie » de la France face au cannabis, premier pays consommateur d'Europe. « L'État dépense 500 millions d'euros par an contre les stupéfiants et 40 % des adolescents disent avoir déjà consommé du cannabis. J'ai déjà défendu mon client, la dernière fois, et il disait la même chose sur le cannabis thérapeutique, il assumait. Vous avez lu la presse, l'histoire de Laurent Puisais ? »
La presse n'est pas le code pénal. Les juges ont retenu de cette histoire, que la loi, c'est la loi. Ils ont suivi les réquisitions du ministère public en tout point.
Grève de la faim pour ce type de cannabis
Laurent Puisais, un habitant de La Puye atteint d'une sclérose en plaque évolutive, est en grève de la faim depuis vingt-cinq jours pour réclamer l'obtention du Sativex, un traitement à base de cannabis thérapeutique. Ce médicament est distribué aux États-Unis et dans dix-sept pays européens mais pas en France.
Le podien vient de créer l'association SE Possible dont l'assemblée générale constitutive aura lieu dimanche. Il prévoit de déposer les statuts lundi matin, à 10 h 30, à la sous-préfecture de Châtellerault, avec tous ceux qui pourront se rendre disponibles pour le soutenir.
Une équipe de chercheurs américains de l'university of Pittsburgh Medical Center a mis en évidence que fumer du cannabis ne serait pas lié à des problèmes de santé physique ou mentale comme l'avancent beaucoup de scientifiques.
Photo@RelaxNews
La légalisation du cannabis reste un sujet controversé, notamment aux États-Unis. Le mois dernier, l'Oregon est devenu le quatrième État à légaliser la consommation de marijuana récréative après l'Alaska, le Colorado et Washington.
Pourtant, de nombreuses études antérieures ont déjà montré qu'une consommation excessive pouvait entraîner beaucoup d'effets secondaires graves.
Selon le National Institutes of Health (NIH), l'utilisation chronique de cannabis peut augmenter le risque de dépression. En outre, à long terme, les consommateurs peuvent être confrontés à des problèmes respiratoires et cardiaques. Des risques de malformations sur les fœtus sont également avançés.
Deux autres études publiées dans The Lancet en 2004 et dans PLoS Med en 2006, indiquent que les jeunes adolescents qui utilisent le cannabis plusieurs fois par semaine, augmentent aussi la probabilité d'utiliser un jour d'autres drogues et de développer des psychoses, deux phénomènes qui peuvent compromettre la santé et l'insertion sociale à l'âge adulte.
Pour en savoir plus, des chercheurs de l'University of Pittsburgh Medical Center, dirigés par le professeur Jordan Bechtold, ont suivi 408 personnes de l'adolescence jusqu'à l'âge de 36 ans. Des interrogatoires ont été réalisés régulièrement durant toute cette période.
«Dans cette étude, nous avons cherché à savoir si les noirs, les blancs et les autres individus d'autres communautés qui avaient des modes différents de consommation de la marijuana présentaient des différences dans la survenue de problèmes de santé tels que l'asthme, l'hypertension artérielle, la dépression ou la survenue de psychoses», explique les auteurs de l'étude.
Les participants ont été divisés en quatre groupes en fonction de leur consommation de marijuana: les utilisateurs faibles ou inexistants (46 %), les utilisateurs chroniques précoces (22 %), ceux qui avaient commencé pendant l'adolescence (11 %) et ceux qui avaient également débuté pendant l'adolescence et qui continuaient à le faire (21 %).
«Ce que nous avons trouvé était un peu surprenant, a déclaré le professeur Jordan Bechtold. Après avoir contrôlé toutes les variables qui pouvaient fausser les résultats comme l'alcool, le tabac, l'utilisation de drogues dures et le statut économique, les résultats ont montré qu'il n'y avait pas de différence dans la survenue de problèmes de santé entre les utilisateurs chroniques de marijuana, ceux qui avaient commencé à l'adolescence, ceux qui avaient continué après et ceux qui n'en consommaient pas.»
Et l'auteur principal de l'étude de conclure: «Nous voulions contribuer à informer sur le débat concernant la légalisation de la marijuana, mais cela reste une question très complexe et une étude ne doit pas être étudiée isolément».
Les résultats ont été publiés dans la revue Psychologie of Addictive Behaviors.
Une équipe de chercheurs américains de l'university of Pittsburgh Medical Center a mis en évidence que fumer du cannabis ne serait pas lié à des problèmes de santé physique ou mentale comme l'avancent beaucoup de scientifiques.
La légalisation du cannabis reste un sujet controversé, notamment aux États-Unis. Le mois dernier, l'Oregon est devenu le quatrième État à légaliser la consommation de marijuana récréative après l'Alaska, le Colorado et Washington.
Pourtant, de nombreuses études antérieures ont déjà montré qu'une consommation excessive pouvait entraîner beaucoup d'effets secondaires graves.
Selon le National Institutes of Health (NIH), l'utilisation chronique de cannabis peut augmenter le risque de dépression. En outre, à long terme, les consommateurs peuvent être confrontés à des problèmes respiratoires et cardiaques. Des risques de malformations sur les fœtus sont également avançés.
Deux autres études publiées dans The Lancet en 2004 et dans PLoS Med en 2006, indiquent que les jeunes adolescents qui utilisent le cannabis plusieurs fois par semaine, augmentent aussi la probabilité d'utiliser un jour d'autres drogues et de développer des psychoses, deux phénomènes qui peuvent compromettre la santé et l'insertion sociale à l'âge adulte.
Photo@RelaxNews
Pour en savoir plus, des chercheurs de l'University of Pittsburgh Medical Center, dirigés par le professeur Jordan Bechtold, ont suivi 408 personnes de l'adolescence jusqu'à l'âge de 36 ans. Des interrogatoires ont été réalisés régulièrement durant toute cette période.
«Dans cette étude, nous avons cherché à savoir si les noirs, les blancs et les autres individus d'autres communautés qui avaient des modes différents de consommation de la marijuana présentaient des différences dans la survenue de problèmes de santé tels que l'asthme, l'hypertension artérielle, la dépression ou la survenue de psychoses», explique les auteurs de l'étude.
Les participants ont été divisés en quatre groupes en fonction de leur consommation de marijuana: les utilisateurs faibles ou inexistants (46 %), les utilisateurs chroniques précoces (22 %), ceux qui avaient commencé pendant l'adolescence (11 %) et ceux qui avaient également débuté pendant l'adolescence et qui continuaient à le faire (21 %).
«Ce que nous avons trouvé était un peu surprenant, a déclaré le professeur Jordan Bechtold. Après avoir contrôlé toutes les variables qui pouvaient fausser les résultats comme l'alcool, le tabac, l'utilisation de drogues dures et le statut économique, les résultats ont montré qu'il n'y avait pas de différence dans la survenue de problèmes de santé entre les utilisateurs chroniques de marijuana, ceux qui avaient commencé à l'adolescence, ceux qui avaient continué après et ceux qui n'en consommaient pas.»
Et l'auteur principal de l'étude de conclure: «Nous voulions contribuer à informer sur le débat concernant la légalisation de la marijuana, mais cela reste une question très complexe et une étude ne doit pas être étudiée isolément».
Les résultats ont été publiés dans la revue Psychologie of Addictive Behaviors.
La politique du Portugal en matière de drogues est révolutionnaire. Et ça marche.
Photo Marijuana CC Flickr Scott Beale
Le 1er juillet 2001, le Portugal a réalisé quelque chose d’extraordinaire : il a abandonné la guerre contre la drogue ou, plus exactement, la guerre contre les toxicomanes, en décriminalisant toutes les substances contrôlées.
Le Portugal essaie toujours d’interrompre la distribution de drogues, mais, sur les quatorze dernières années, a cessé d’envoyer en prison ceux qui en possèdent ou en consomment.
Cette décision est d’autant plus remarquable que le pays avait bel et bien un problème à ce sujet : le Portugal était même au centre d’une « épidémie d’addiction » avec un Portugais sur cent dépendant de l’héroïne.
Mais avec ce changement de politique, les taux de MST et d’overdoses ont chuté de façon spectaculaire. Selon The Economist, depuis la décriminalisation, les morts provoquées par les drogues ont chuté de 80%, de 80 morts en 2001 à 16 en 2012. En parallèle, et sur la même période, le nombre d’héroïnomanes a décru de moitié, en termes absolus.
Et comme la consommation de drogue est traitée comme un problème de santé publique et non comme un délit ou un crime, le gouvernement se concentre sur les traitements médicaux et la réduction des dangers de cette consommation. Ainsi, plutôt qu’avoir des flics de plus en plus militarisés enfonçant des portes et opérant des fouilles corporelles aléatoires sur des individus pris dans la rue, le Portugal paye des psychologues et des spécialistes pour aider et accompagner les toxicomanes. Les ressources sont dirigées vers des aiguilles propres et des conseils médicaux au lieu de nouvelles menottes ou de cellules de prison.
On peut toujours pinailler pour savoir qui, de l’État ou des organisations caritatives, est dans la meilleure position pour résoudre les problèmes de santé des pauvres. On peut certainement être en désaccord avec la décision incohérente de maintenir illégal le versant production de drogues tout en légalisant leur consommation. Mais tous les amoureux de la liberté ne peuvent qu’applaudir le choix de s’écarter des politiques plus coercitives et plus violentes, et celui de s’approcher d’un plus grand respect de l’individu, de sa liberté de choix et, plus généralement, pour tout ce qui est pacifique.
Source: Contrepoints - Traduction de « What Happened (And What Didn’t) When Portugal Decriminalized Drugs »
Trouver la bonne dose pour les produits comestibles au cannabis peut être difficile si l'on ne sait pas comment faire, mais voici un élément de réponse.
Les produits comestibles au cannabis peuvent être un vrai champ de mines. De nombreuses personnes s'y jettent en pensant que c'est la même chose que de fumer, mais ils sont assez vite rappelés à la réalité. Ce qui rend les choses assez difficiles, c'est que les comestibles au cannabis sont connus pour être très difficiles à doser. Même ceux qui en consomment régulièrement ont tendance à déterminer un peu au hasard les doses introduites dans les aliments. Cependant, des étapes précises peuvent être suivies, pour aider les amateurs de cannabis comestible (et les débutants) à déterminer exactement les quantités d'herbe nécessaires.
LA PUISSANCE DU CANNABIS COMESTIBLE
La première chose à comprendre, avant même de parler de dosage, c'est que les effets provoqués par du cannabis ingéré sont souvent ressentis comme étant bien plus puissants que le cannabis fumé. C'est dû à une différence fondamentale entre la façon dont le corps traite le cannabis fumé et ingéré. Quand il est ingéré, le THC est métabolisé en une forme bien plus puissante par le foie. Ceci explique pourquoi la même dose est bien plus forte que quand elle est fumée.
Vous pouvez en savoir plus sur ce qui se passe pour le cannabis quand vous le mangez ici.
LA BONNE DOSE POUR VOUS
Une fois ces bases posées, il est temps de décider une dose de THC. Les mesures suivantes sont une règle générale déterminée par l'expérience et des témoignages, car peu de recherches scientifiques s'intéressent au dosage du cannabis comestible. C'est pourquoi il vous faut garder à l'esprit que ces doses auront un effet différent suivant les personnes.
2mg – C'est considéré comme la dose seuil pour des personnes ayant une consommation TRÈS PEU FRÉQUENTE. Cette dose a très peu de risques de poser un problème.
2.5mg – Cette dose est populaire pour ceux qui cherchent à réduire l'anxiété sociale, à améliorer la concentration ou stimuler l’appétit. C'est souvent comparé aux sensations ressenties en étant un peu éméché à l'alcool.
5mg – Pratiquement tous les consommateurs OCCASIONNELS rapportent ressentir un effet significatif. Cette dose provoque en général des sensations agréables et une stimulation de l'appétit.
10mg – La plupart des consommateurs OCCASIONNELS rapportent ressentir un effet fort. Ceci provoque de fortes sensations, une forte psychoactivité et une distraction significative de la douleur. La plupart des consommateurs RÉGULIERS considèrent que 10mg est une dose de base agréable.
15mg – La plupart des consommateurs OCCASIONNELS rapportent cette dose comme étant désagréablement forte. Les consommateurs RÉGULIERS rapportent souvent 15mg comme étant une dose forte standard.
20mg – La plupart des consommateurs réguliers trouvent que 20mg provoquent des sensations très puissantes, une forte psychoactivité et une distraction significative de la douleur.
25+mg – Ce niveau est souvent considéré comme inconfortable pour les consommateurs RÉGULIERS. Cependant, plus on consomme de cannabis, plus le corps s'habitue.
C'est pourquoi les consommateurs au quotidien doivent souvent augmenter leur dose fréquemment au fur à mesure de leur accoutumance.
Note : tout ceci est tiré de rapports anecdotiques et témoignages et ne prend pas en compte des facteurs comme la variation en contenu en CBD.
APPLICATIONS PRATIQUES DE LA DOSE EN CUISINE
C'est bien beau de savoir quelle dose de THC vous convient, mais il vous faut pouvoir la traduire en un moyen pratique de savoir comment utiliser l'herbe dans votre cuisine. Pour ce faire, il vous faut d'abord connaître le pourcentage en THC de l'herbe que vous avez. Si vous l'avez cultivée vous même ou que vous connaissez la variété que vous avez, vous devez normalement pouvoir le déterminer en consultant la description de la variété sur internet.
Chaque gramme de têtes de cannabis contient donc 1.000mg de matière sèche. Donc, si vous avez une variété à 20 % de THC, 1 gramme de têtes équivaut à 200mg de THC. Avec un gramme de cette herbe à 20 % de THC, vous pouvez donc créer 10 doses à 20mg. Si vous avez un gramme d'une herbe à 10 % de THC, vous pouvez créer 10 doses à 10mg ou 5 doses à 20mg et ainsi de suite.
Avec ces informations, vous pouvez déterminer la force de chaque portion de votre aliment au cannabis et les quantités de cannabis nécessaires pour atteindre cette puissance. Bien entendu, ce guide est assez brut et part du principe que le cannabis est réparti équitablement dans votre pâte, recette (ou tout autre aliment que vous préparez). Il est préférable de se servir de ce guide comme d'une base sur laquelle construire par vos expérimentations.
Le système endocannabinoïde (EC) joue un rôle fondamental dans la fertilité féminine, de la fécondité elle-même à l’implantation de l’embryon en développement dans la muqueuse utérine, à l’administration d’endocannabinoïdes par le biais du lait maternel. En plus de tout cela, le système EC joue également un rôle essentiel dans la cessation de la fertilité.
Qu’est-ce que la ménopause ?
La ménopause est le terme désignant la période où la femme cesse d’avoir ses règles et perd sa capacité à faire des enfants. Au sens strict, la ménopause désigne le moment où une femme n’a plus eu ses règles pendant douze mois. Les années de désordres biologiques avant et après ce moment s’appellent la « périménopause ».
Avant la périménopause, pendant une phase appelée préménopause, les femmes commencent généralement à voir leur cycle menstruel devenir irrégulier, et leurs niveaux hormonaux fluctuer. La préménopause peut durer plusieurs années avant le déclenchement de la périménopause. Chez certaines femmes, elle peut commencer dès 35 ans.
Pendant la postménopause (les années après la ménopause), les femmes voient baisser leur niveau d’hormones reproductives et augmenter leur propension à subir des infections du tract urinaire, à prendre du poids et à subir diverses autres complications de santé.
Symptômes de la périménopause
Pendant la périménopause, qui se produit généralement entre 45 et 55 ans, divers symptômes désagréables, voire débilitants, apparaissent. Ces symptômes sont de trois principaux types : symptômes vaginaux/utérins, autres symptômes physiques, et symptômes psychologiques.
Les symptômes vaginaux/utérins comprennent notamment la sécheresse vaginale, des douleurs pendant l’acte sexuel et la vaginite atrophique (un amincissement des membranes muqueuses du vagin, de la vulve et de certains tissus, qui perdent également leur élasticité).
Les autres symptômes physiques comprennent les suées nocturnes, les palpitations cardiaques, les nausées, les maux de tête, la raideur musculaire, le mal au dos, les douleurs dans la poitrine, l’incontinence urinaire, l’insomnie et le rougissement. Les symptômes psychologiques comprennent l’anxiété, la dépression, le manque de concentration, les problèmes de mémoire, des humeurs changeantes et une perte de libido.
Il y a eu relativement beaucoup d’études sur le rôle complexe que joue le système endocannabinoïde dans la fertilité féminine, y compris à la ménopause. Ces études ont démontré que divers changements fondamentaux se produisent dans le système endocannabinoïde et les systèmes biologiques liés pendant la transition de la ménopause.
La ménopause augmente le risque d’ostéoporose, dont on pense qu’elle-même est liée aux changements dans les fonctions du système EC dans le squelette. Une étude de 2011 a constaté que, chez les femmes en postménopause souffrant d’ostéoporose, une surexpression des récepteurs CB causait une hyperactivité des ostéoclastes (les cellules responsables de la résorption osseuse), causant une résorption rapide des os.
La ménopause affecte également la sensibilité du corps à l’insuline, et on sait qu’elle peut causer une résistance à l’insuline (ce qui peut entraîner l’apparition d’un diabète de type II) chez de nombreuses femmes en postménopause. En outre, une étude canadienne de 2013 a constaté que parmi les femmes obèses en postménopause, celles qui présentaient une résistance à l’insuline présentaient également une circulation accrue d’endocannabinoïdes 2-AG dans le sang, un niveau plus bas d’anandamide, et une activité accrue des récepteurs CB, par rapport aux sujets qui présentaient une sensibilité à l’insuline.
La relation entre le système endocannabinoïde, la ménopause et le risque de gain de poids mérite d’être étudiée de manière plus approfondie. Une étude plus récente menée en Allemagne en 2005 a constaté que, parmi les femmes en postménopause, les sujets obèses présentaient une forte augmentation de l’anandamide et des 2-AG, par rapport aux sujets non-obèses. Une réduction correspondante du niveau d’enzyme FAAH (qui dégrade les endocannabinoïdes) a également été observée chez les femmes obèses.
Comment les variations génétiques du système EC affectent la ménopause
Il y a également certains éléments génétiques qui régulent les fonctions du système endocannabinoïde à des moments clés du cycle reproductif de la femme. Les études ont démontré que la présence de polymorphismes nucléotidiques (SNP) chez certaines femmes entraînait une réponse physique différente à la ménopause, déterminée d’une certaine manière par le système EC.
Une étude de 2010 sur des Polonaises en postménopause a constaté que les femmes qui possédaient un SNP particulier (A3813G) du gène codant pour l’expression d’un récepteur cannabinoïde de type I, étaient davantage encline à développer des dépôts de graisse androïde (au milieu du torse).
En 2011, une étude de la même équipe polonaise a constaté qu’un autre SNP du gène CNR1, RS2023239, pouvait être associé à une augmentation de l’« indice androgènes libres » des femmes en postménopause qui possèdent ce SNP. L’augmentation du niveau d’androgènes libres (les hormones reproductives mâles comme la testostérone) peut entraîner à son tour une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire.
Comment le cannabis peut-il aider les femmes en ménopause ?
Les récepteurs CB₂ des ostéoclastes jouent un rôle fondamental dans le développement de l’ostéoporose, et il a été démontré que les SNP du gène codant CNR2 pour l’expression des récepteurs CB₂ étaient fortement liés à l’apparition de l’ostéoporose chez les femmes en postménopause.
De plus, on sait maintenant que les récepteurs CB₁ jouent également un rôle dans l’apparition de l’ostéoporose : une étude de 2005 menée sur des souris ayant les récepteurs CB₁ inactivés a mis en évidence une augmentation de la masse osseuse, et le fait qu’elles étaient protégées contre la perte osseuse liée à l’ovariectomie. Plusieurs études ont également montré que les antagonistes des récepteurs CB₂ diminuent la perte osseuse. La désactivation des récepteurs CB apparaît donc comme la clé pour réduire la résorption excessive des os causant l’ostéoporose.
Prise de poids
Bien que certaines recherches aient été menées sur le fonctionnement du système EC chez les femmes en postménopause, il n’y a apparemment eu aucune étude sur la capacité des cannabinoïdes à réguler ou inverser la prise de poids dans ces circonstances. D’une manière générale, il apparaît cependant que les inhibiteurs des récepteurs DB ont également un rôle clé à jouer pour contrôler ce symptôme.
Plusieurs études ont démontré que le rimonabant, un agoniste sélectif inverse du récepteur CB₁, peut provoquer une perte de poids chez les humains, mais ce médicament a été retiré du marché en raison de la possibilité d’effets secondaires graves, comme des idées suicidaires.
Cependant, l’obésité est beaucoup moins prévalente chez les consommateurs de cannabis que dans le reste de la population, un fait qui peut être attribué à l’effet synergique du THC combiné au CBD. Par conséquent, le cannabis médical non-synthétique pourrait se révéler aussi efficace (sinon plus) que n’importe quel cannabinoïde synthétique, avec beaucoup moins d’effets secondaires potentiels.
Encore une fois, aucune étude n’a encore été menée sur les propriétés anti-insomnie du cannabis chez les femmes en ménopause, mais plusieurs études attestent de la capacité de divers cannabinoïdes (naturels ou synthétiques), notamment l’anandamide et le Marinol (un médicament à base de THC synthétique), à accélérer l’endormissement, améliorer le repos et réduire la probabilité de se réveiller à mi-sommeil, comme l’a illustré cette revue de 2007.
Résistance à l’insuline
Plusieurs études ont été menées sur la relation entre le système endocannabinoïde, la résistance à l’insuline, et l’apparition du diabète. Il apparaît que les inhibiteurs des récepteurs CB jouent un rôle clé dans le contrôle de la résistance à l’insuline, car les souris « knock-out » CB₂ présentent une résistance réduite à l’insuline, et il a été démontré à plusieurs reprises que les inhibiteurs des récepteurs CB₁ réduisaient la résistance à l’insuline induite par le régime alimentaire.
Douleur
Là aussi, d’innombrables études sur les propriétés antidouleur du cannabis ont été publiées depuis des dizaines d’années, et le consensus semble être que les agonistes des récepteurs CB sont plus efficaces que les inhibiteurs pour le soulagement de la douleur. Il a été démontré que les agonistes des récepteurs CB₁, comme l’anandamide et les agonistes des récepteurs CB₂, comme l’AM1241 synthétique, ont un effet anti-nociceptif dans les cas de douleurs chroniques.
Anxiété
Le rôle précis du système EC dans le soulagement de l’anxiété reste sujet à discussion, mais il paraît dépendre de la dose administrée. De faibles doses d’agonistes des récepteurs CB semblent avoir un effet anxiolytique, alors que de fortes doses produisent l’effet inverse. En outre, la désactivation ou la suppression des récepteurs CB₁ semble avoir un effet anxiogène.
Perte de libido
Il a été démontré que l’AM251, l’agoniste inverse des récepteurs CB₁ augmente la motivation, la proceptivité et la réceptivité sexuelles chez les rates, suggérant un rôle possible des inhibiteurs des récepteurs CB₁ dans le traitement de la perte de libido chez la femme.
Le cannabis pourrait-il aggraver certains symptômes de la ménopause ? Sécheresse des membranes
Il est certain que le cannabis est lié à la xérostomie (sécheresse de la bouche). Dans la presse populaire, il est également souvent associé à la sécheresse vaginale, même s’il semble qu’il n’y a pas de preuves soutenant cette allégation. Une étude de 2209 intitulée « Cannabis and Sexual Health » (cannabis et santé sexuelle) semble en être l’origine mais, en regardant de plus près, il apparaît que le lien entre consommation de cannabis et sécheresse vaginale était en réalité trop ténu pour atteindre une quelconque signification statistique. En outre, le mécanisme régulant la lubrification vaginale est fondamentalement différent de la salivation.
En fait, il a été prouvé que le cannabis peut augmenter l’excitation sexuelle, ce qui a probablement un effet bénéfique plutôt que néfaste sur le processus naturel de lubrification vaginale.
Palpitations cardiaques
Bien que le consensus à ce sujet n’est pas très solide, il semble que le cannabis peut déclencher des événements cardiaques aigus chez les individus à risque. Il semble que les agonistes comme le THC sont plus susceptibles d’être impliqués dans ce genre d’événements, et il est recommandé d’éviter le THC si on souffre de palpitations cardiaques, et plus particulièrement en cas de trouble préexistant.
D’une manière générale, il apparaît que les inhibiteurs des récepteurs CB sont plus utiles pour le traitement des troubles liés à la ménopause, notamment l’ostéoporose, la prise de poids et la perte de libido, alors que les agonistes comme le THC sont plus utiles pour le traitement de la douleur, de l’anxiété et de l’insomnie.
ParSeshata écrivain cannabique freelance habitant à Amsterdam, aux Pays Bas.