Israël: l'accès au cannabis médical facilité
Par Boogerman, dans International,

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1598524748-israel-l-acces-au-cannabis-medical-facilite
 
Israël: l'accès au cannabis médical facilité
i24NEWS
27 août 2020 à 12:48dernière modification 27 août 2020 à 13:14   Raul Arboleda/AFPPlants de cannabis
  Le CBD a été retiré de la liste des drogues dangereuses
Le ministre israélien de la Santé Yuli Edelstein, et son ministre adjoint Yoav Kisch, ont publié mercredi de nouvelles réglementations visant à favoriser la baisse des prix du cannabis médical, et à faciliter la délivrance d'ordonnances pour de tels traitements.
La réforme la plus importante concerne les produits à base de CBD ou cannabidiol, retirés de la liste des drogues dangereuses sur laquelle ils figuraient depuis 1973, ce qui devrait entraîner une diminution significative de leur coût et populariser leur consommation.
Par ricochet, ce changement dans la législation va également permettre l'émergence d'un nouveau marché avec un énorme potentiel économique, comme c'est le cas aujourd'hui dans de nombreux pays européens. 
Pour finir, la réforme signe la fin du long processus bureaucratique que les patients devaient jusqu'à maintenant endurer pour obtenir l'autorisation de consommer ces produits. 
"Aujourd'hui nous levons les contraintes étouffantes qui entourent l'utilisation du cannabis médical", a déclaré Yuli Edelstein. 
Lors de l'annonce de ces réformes en début de mois, le ministre de la Santé avait confié avoir été personnellement témoin du soulagement procuré par le cannabis, lorsque sa femme se trouvait en fin de vie.
"Quand ma défunte épouse, Tanya, vivait ses derniers mois et que la douleur était difficilement supportable, le médecin lui a proposé de consommer du cannabis. Je suis témoin du fait que cela l'a aidée. Je ne sais pas si cela a eu des effets néfastes sur son organisme, mais en ce qui concerne la douleur, cela l'a beaucoup soulagée," avait-il raconté.
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Grossesse : le cannabis augmente le risque d’autisme
Par Boogerman,
https://www.lalsace.fr/magazine-sante/2020/08/25/grossesse-le-cannabis-augmente-le-risque-d-autisme
Grossesse : le cannabis augmente le risque d’autisme
Quel est l’impact sur le fœtus d’une consommation de cannabis durant la grossesse ? Des chercheurs canadiens révèlent un lien avec un risque de troubles du spectre autistique. Par Dominique Salomon (Destination Santé) - 25 août 2020 à 18:00 | mis à jour à 18:04 Photo AFP/Don MACKINNON     Naissance prématurée, fausse-couches, retards de croissance… Les méfaits de la consommation de tabac et d’alcool durant la grossesse sont bien connus. Ceux du cannabis le sont moins.
Afin de mieux informer les futures mamans, des chercheurs de l’Hôpital d’Ottawa* (Canada) ont analysé les données de 2 200 femmes ayant accouché entre 2007 et 2012 et qui avaient déclaré avoir consommé uniquement du cannabis, et aucune autre substance, pendant leur grossesse.
Les résultats ont révélé « un risque accru d’autisme chez les bébés nés de ce groupe comparativement aux bébés nés de femmes qui n’ont pas consommé de cannabis », notent les scientifiques.
« Le cannabis étant de plus en plus accepté socialement, (…) certaines femmes enceintes croient pouvoir y avoir recours pour soulager leurs nausées matinales », s’inquiètent les auteurs.
C’est pourquoi ces résultats permettent d’apporter un argument pour décourager cette consommation pendant la grossesse.
Ou en tout cas, « les femmes qui envisagent de consommer du cannabis pendant la grossesse ou qui en consomment déjà devraient parler avec un professionnel de la santé qui les aidera à faire un choix éclairé pour elles-mêmes et leur bébé », concluent-ils.
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Du cannabis médical anti-stress pour les éléphants du zoo de Varsovie
Par Boogerman,
https://www.france24.com/fr/20200826-du-cannabis-médical-anti-stress-pour-les-éléphants-du-zoo-de-varsovie
Du cannabis médical anti-stress pour les éléphants du zoo de Varsovie
Publié le : 26/08/2020 - 18:50Modifié le : 26/08/2020 - 18:48
Le zoo de Varsovie va administrer à ses éléphants du cannabis médical pour tenter de diminuer leur niveau de stress, a-t-on appris mercredi auprès des responsables du projet. Des thérapies au cannabis médical pour chiens ou chevaux sont déjà connues dans le monde mais "il s'agit probablement du premier projet du genre centré sur les éléphants", a indiqué à l'AFP Agnieszka Czujkowska, vétérinaire responsable du programme dans le jardin zoologique de la capitale polonaise.
Abritant trois éléphants d'Afrique, le zoo commence ainsi à tester les effets sur ces animaux d'une concentration élevée de Cannabidiol dit CBD, qui n'a pas d'effets euphorisants et qui reste inoffensif pour le foie et les reins.
  "Il s'agit de trouver éventuellement une nouvelle alternative naturelle aux méthodes existantes de lutte contre le stress, surtout aux médicaments" qu'on a tendance à administrer généralement, selon Mme Czujkowska.
Les éléphants du zoo de Varsovie, qui ont vécu récemment la perte de la femelle dominante, sont déjà soumis à des contrôles en continu du niveau de stress, évalué sur la base des fluctuations hormonales et des observations comportementales.
Il s'agit d'un projet de longue haleine qui devrait s'étaler sur un an et demi voire deux ans, avant qu'on arrive à des résultats concluants, selon elle.
Des programmes similaires pourraient ensuite être lancés sur d'autres animaux vivant en captivité.
"Contrairement à ce que certains s'imaginent, le cannabis ne sera administré aux éléphants ni par tonneaux ni par pipe", ajoute en riant Mme Czujkowska.
Les premières doses minimales seront comparables à celles qu'on administre aux chevaux: un flacon d'une dizaine de gouttes d'huile CBD, deux à trois fois dans la journée.
"La femelle Fryderyka a déjà pu y goûter et elle n'a pas dit non", s'est félicitée Mme Czujkowska.
© 2020 AFP
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Pourquoi le cannabis médical prend du retard
Par Boogerman,
https://www.lejdd.fr/Societe/pourquoi-le-cannabis-medical-prend-du-retard-3988428
Pourquoi le cannabis médical prend du retard
      Pierre Bafoil   Il y a 3 heures Plusieurs acteurs de l'expérimentation du cannabis médical craignent un énième report dans sa mise en œuvre.
L'expérimentation du cannabis thérapeutique en France serait-elle en train de virer à l'arlésienne? C'est la crainte de nombreux ­acteurs de cet ambitieux projet qui devrait durer dix-huit mois et concerner 3.000 patients, avant une éventuelle généralisation à visée médicale d'un ­produit ­aujourd'hui prohibé. Lancé en grande pompe il y a deux ans et autorisé par l'Assemblée nationale en décembre dernier, il est sans cesse retardé depuis. En juin dernier, à cause de l'épidémie, les autorités sanitaires ont repoussé son démarrage à janvier 2021.
Mais seul un décret d'application permettra à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et au comité scientifique temporaire (CST) de débuter l'expérimentation. La direction générale de la santé a fait savoir qu'il devrait être publié en septembre, sans plus de précision. Sollicitée, elle n'a pas donné suite.
Le projet n'a reçu aucune dotation budgétaire
Si l'ANSM concède que "le calendrier est serré", elle reste optimiste. C'est bien la seule. "Ça n'engage que moi, mais je pense que janvier n'est pas tenable", soupire le président du CST, Nicolas ­Authier. Le cadre de l'expérimentation et le cahier des charges ont beau être prêts, même si le décret était publié en septembre, procéder en quatre mois à la formation des médecins, à la sélection des fournisseurs et au contrôle des produits, relève de la gageure. "Il reste encore quelques détails qu'il ne faut pas bâcler", confirme le docteur Authier.
Autre inquiétude : le projet n'a reçu aucune dotation budgétaire. Comme le révélait le JDD il y a quelques mois, les fournisseurs sélectionnés délivreront donc gracieusement le cannabis. Ce qui pourrait poser des questions juridiques. "Un concurrent débouté risque d'obtenir la caducité du contrat du fait de ­l'absence de contrepartie financière", s'alarme Bechir Saket, porte-parole du collectif ACT, qui réunit une centaine patients concernés. Car l'ANSM l'assure, il n'y aura aucune compensation de la part de l'État. Beaucoup ­d'observateurs craignent ainsi que la France soit dans une "situation délicate". "Les fournisseurs étrangers pourraient avoir certaines demandes pour rester sur le marché français s'il y a une généralisation post-expérimentation", estime Nicolas Authier.
Ce qui amène à un autre frein, politique cette fois : la volonté des agriculteurs français, creusois en tête, de concourir à l'expérimentation et donc de pouvoir cultiver la plante interdite. Ce dernier point devrait, lui aussi, être éclairci par un décret visant à délivrer ou non cette autorisation. Et peut-être, encore, retarder l'expérimentation.
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Amende forfaitaire pour usage de stupéfiants : un impact encore flou
Par mrpolo,
STUPÉFIANT - Un simple PV pour usage, possession ou consommation de drogue ? Le gouvernement de Jean Castex compte généraliser à partir de septembre la procédure d’amende forfaitaire pour consommation de cannabis, cocaïne, ecstasy... Mais les policiers peinent à tirer un bilan de cette mesure.

 
Ce doit être une légère inflexion dans la politique pénale contre la drogue. Le Premier ministre, Jean Castex, a exprimé le 25 juillet son souhait de généraliser à partir de septembre la procédure d’amende forfaitaire de 200 € pour le délit d’usage de stupéfiants, expérimentée à Créteil, à Reims et à Rennes depuis le 16 juin dernier, puis étendue à d’autres communes un mois plus tard.
« Les conditions d’application étant très restrictives, le nombre d’amendes est faible, indique à Dossier Familial Cécile Pluchart, capitaine au service d’intervention d’aide, d’assistance et de proximité de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de la Marne. Ainsi, à Reims, 7 personnes ont été verbalisées par la police nationale en juin, 12 en juillet et 2 en août. »
Un cadre déterminé par chaque parquet
Chaque parquet détermine le cadre de la mesure. « Pour le parquet de Reims, seul le cannabis sous forme de résine, d’herbe ou d’huile d’un poids inférieur à 20 grammes peut être visé par la procédure, mais d’autres parquets sont susceptibles de fixer d’autres conditions, notamment la possibilité d’inclure d’autres stupéfiants, comme la cocaïne ou l’ecstasy », explique Cécile Pluchart. La policière énumère d’autres critères prévus par le parquet de Reims : l’usager doit être majeur, avoir une domiciliation, consentir à la destruction de la drogue et être muni d’une pièce d’identité. Devant du cannabis conditionné, les forces de l’ordre peuvent estimer être en présence d’un trafic et ne pas mettre en œuvre le dispositif.
« Le principal avantage de la procédure est sa simplicité : tout se fait sur la voie publique, ce qui évite le circuit habituel de la procédure pour usage de stupéfiants », précise Cécile Pluchart. Le paiement de l’amende éteint l’action publique. Le montant dû est compris entre 150 € (minoration) et 450 € (majoration) suivant la date du paiement (article L. 3421-1 du Code de la santé publique). La personne est fichée, sa sanction est inscrite à son casier judiciaire.
Quels effets sur le trafic et la consommation ?
L’effet sur la consommation et sur le trafic, est encore difficile à déterminer. « À Reims, une ville étudiante, de nombreux consommateurs potentiels sont encore en vacances », explique à Cécile Pluchart. « C’est sur le long temps, quand nous aurons le recul nécessaire, que nous pourrons déterminer s’il y a un effet dissuasif », souligne le commandant Astrid Vasseur, chargée de communication à la DDSP de la Marne.
Si les critères fixés par chaque parquet ne sont pas remplis, au moment de l’interpellation, une lourde procédure est déclenchée. La drogue est saisie, la personne interpellée est présentée à un officier de police judiciaire (OPJ) et entendue sous le régime de l’audition libre, voire, dans certains cas, celui de la garde à vue. Les suites données dépendent des faits reprochés et de la personne mise en cause.
Une alternative à la peu efficace voie pénale
En matière de stupéfiants, la quasi-totalité des interpellations aboutissent à « une réponse pénale », seuls 1,8 % faisant l’objet d’un classement sans suite, remarquent les députés Eric Poulliat (La République en marche) et Robin Reda (Les Républicains) dans un rapport d’information enregistré en janvier 2018. Mais cette réponse « apparaît peu efficace car près de 65 % des 68 681 mesures alternatives aux poursuites prononcées en 2016 ont été de simples rappels à la loi » au « caractère peu dissuasif ».
Outre le rappel à la loi, les parquets sont susceptibles d’opter notamment pour une ordonnance pénale ou une composition pénale reposant sur une proposition du procureur de la République à l’usager de stupéfiants de différentes mesures. Dans ces deux hypothèses, la personne peut être amené à régler une amende et à suivre un stage de sensibilisation.
L’usage de stupéfiants est puni des peines maximales d’un an d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende (article L. 3421-1 du Code de la santé publique). Son interdiction par une loi du 31 décembre 1970 n’a pas fait diminuer l’attrait que peuvent présenter les drogues, au contraire. D’après Eric Poulliat et Robin Reda, « le nombre d’interpellations d’usagers de stupéfiants n’a cessé de croître pour atteindre près de 140 000 interpellations en 2016 ».
Depuis l’annonce de Jean Castex, le gouvernement n’a pas détaillé les règles de la généralisation de la procédure.
 
Source: dossierfamilial.com
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L'allergie au cannabis, un mal pour un joint
Par mrpolo,
Les symptômes sont loin de pouvoir être pris à la légère.

Sharon McCutcheon via Unsplash
Pour Mic, la journaliste Melissa Pandika s'est posé une question relativement simple: peut-on être allergique au cannabis? La réponse est oui, puisque comme l'indique Lewis Nelson, chef du pôle médecine d'urgence et du département de toxicologie médicale dans une école de médecine du New Jersey, «on peut être allergique à n'importe quoi». L'allergie au cannabis est même répertoriée sur le site de l'AAAAI, académie américaine travaillant sur l'asthme, les allergies et l'immunologie.
Dès leur première exposition au cannabis, les personnes allergiques fabriquent des anticorps destinés à lutter contre certaines parties de la plante, et en premier lieu le pollen ou certaines protéines. Ce n'est pas le THC (petit nom du tétrahydrocannabinol, à l'origine des effets recherchés par les fumeurs et fumeuses) qui est responsable de l'allergie.
Lors de la deuxième consommation, les anticorps s'en prennent aux protéines, ce qui crée une réaction allergique pouvant aller du nez encombré au choc anaphylactique, en passant par des éruptions cutanées, des problèmes respiratoires, des nausées et des diarrhées.
Il est extrêmement rare que le simple fait de toucher ou sentir du cannabis puisse déclencher une réaction allergique: celle-ci passe presque systématiquement par le fait de le fumer ou de l'ingérer.
 
Liée à d'autres allergies
Les personnes les plus susceptibles d'être allergiques au cannabis sont celles qui sont déjà allergiques à plusieurs autres substances. Sans aller jusqu'à établir un lien de corrélation, lequel n'a pas été prouvé, Lewis Nelson indique que les allergènes présents dans le cannabis sont très proches de ceux figurant dans les pêches et les tomates. Autrement dit, si vous êtes allergique à l'un de ces deux fruits, il y a sans doute plus de chances pour que vous soyiez également allergique au cannabis.
Lewis Nelson met en garde les consommateurs et consommatrices contre ce qui n'a rien d'un problème minime: «On ne peut jamais prévoir la force de la prochaine réaction allergique». En cas de suspicion d'allergie, il conseille de contacter son médecin et de réaliser des tests cutanés afin d'en avoir le cœur net...
 
Source: slate.fr
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Contre le trafic de cannabis, la France loupe encore le coche de la légalisation
Par mrpolo,
Avec la création d'une amende forfaitaire pour les consommateurs de stupéfiants, le gouvernement revendique une réponse répressive plus rapide, loin du pragmatisme que le sujet exige.
  Photo by Miguel MEDINA / AFP  
Le maire de Tourcoing se targue de connaître le terrain. Aujourd’hui ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a enfilé le seul costume de cow-boy avec un zèle made in Sarkozy. Si le projet l’a précédé, c’est à lui qu’est revenu cette semaine de faire, lors d’un déplacement sur mesure, l’article de l’amende forfaitaire de 200 euros (1). A partir du 1er septembre, elle visera tout consommateur de stupéfiants. Le Premier ministre, Jean Castex, l’avait annoncé fin juillet, affirmant vouloir «lutter contre les points de vente qui gangrènent les quartiers», via une réponse répressive immédiate. Manière, aussi, de désengorger les commissariats comme les tribunaux par le biais d’une dépénalisation qui ne dit pas son nom. Le tout, en faisant les gros yeux aux gros mais surtout aux petits trafiquants.
 
Derrière cette forme, quand même, de desserrage de vis pour le fumeur de joints ou le consommateur de coke, l’exécutif persiste comme ses prédécesseurs de gauche et de droite dans une logique de «guerre contre la drogue» qui n’a porté ses fruits nulle part. Et dont beaucoup de pays dans le monde sont vertueusement revenus ces dernières années. Mais en France, alors que le locataire de l’Elysée ne semble pas pressé de s’intéresser à la question, on continue de passer à côté du sujet. Faut-il vraiment l’expliquer, dans le pays d’Europe comptant le plus grand nombre de consommateurs de cannabis alors que sa législation est depuis des années la plus répressive ? Dans un pays où, en région parisienne comme à Grenoble, à Marseille et dans bien d’autres spots du trafic, les Kalachnikov font chaque mois leurs lots de morts ?
  Morale
Pour ce qui est du cannabis, la première substance consommée par des millions de Français, sous forme de résine ou d’herbe, et dont le business illicite est à l’origine de bien des nuisances, violences et meurtres, la légalisation apparaît comme la seule voie raisonnable.
La réponse pragmatique à une question qui ne peut plus être cantonnée au seul registre de la morale avec le fameux «maintien de l’interdit», dans lequel on entend tous les échecs des politiques de prohibition dont la France ne sort toujours pas. Une légalisation encadrée par l’Etat viendrait répondre à une quadruple exigence : en matière de santé publique avec un meilleur contrôle des produits en circulation et la possibilité d’une prévention plus efficace ; en matière de sécurité avec un trafic qui n'aurait plus lieu d'être, même s'il pourrait se reporter en partie sur d’autres produits (qui intéressent moins de consommateurs) ; en matière de fiscalité alors que le Canada ou plusieurs Etats américains font les comptes de leurs rentrées en milliards de dollars ; en matière de ruralité avec le développement d’une filière de production hexagonale comme plusieurs départements, telle que la Creuse, se proposent de l’expérimenter.
 
S’il s’agit, vraiment, de couper l’herbe sous le pied des trafiquants tout en protégeant le mieux possible les consommateurs, ce qui ne semble pas un projet absurde, quelle autre option que la légalisation ? Même le maire Les Républicains de Reims, Arnaud Robinet, défend aujourd’hui cette stratégie. Beaucoup d’autres élus de terrain, médecins et responsables associatifs, publient régulièrement dans la presse des appels en ce sens. Mais cette semaine, on a entendu Gérald Darmanin bomber le torse comme bien des premiers flics de France avant lui, en promettant que, désormais, les bandits qui vendent du poison à nos enfants n’allaient plus dormir que d’un œil. Un refrain tellement périmé.
(1) L’amende, si elle est réglée sous quinze jours, est minorée à 150 euros. Au-delà de 45 jours, le contrevenant devra s’acquitter d’une majoration fixée à 450 euros.
Jonathan Bouchet-Petersen  
Source: liberation.fr
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«Ce sont les trafiquants qui vont arrêter de dormir» : Gérald Darmanin martial face aux dealers
Par Yotna2,
Salut à tous ! C'est pas forcément dans le thème des actus de Cannaweed mais la fin parle un peu des consommateurs .. Toujours ce mélange de genre et toujours plus de répression de la part du gouvernement ! Et effectivement de la bouche même de Gérald Darmanin l'amende cannabis n'est pas un cadeau mais un outil répressif de plus. Un gros droit d'honneur à ceux qui pensent que la légalisation avance !
 
 
Source : https://www.leparisien.fr/faits-divers/les-trafiquants-de-drogue-vont-arreter-de-dormir-gerald-darmanin-martial-face-aux-dealers-20-08-2020-8370393.php
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Cannabis thérapeutique en Creuse : une production devrait voir le jour sur un ancien terrain militaire
Par Yotna2,
A Féniers dans la Creuse, les promoteurs du projet de cannabis thérapeutique Cannapôle23 souhaitent lancer une production dans un ancien centre informatique de l’Armée de terre.
Publié le 21/08/2020 | Par France3 Nouvelle-Aquitaine   Jouany Chatoux, Président de Cannapôle 23, souhaite cultiver du cannabis sans THC dans un ancien bâtiment militaire. • © Thomas Milon
 
Imaginez une production de cannabis made in Creuse dans un ancien bâtiment militaire… Et si cette idée devenait possible ? A Féniers, au cœur du Plateau de Millevaches, un ancien centre informatique de l’armée de Terre est sur le point de connaître une seconde vie. Les promoteurs du projet de cannabis thérapeutique Cannapôle23 s’apprêtent à signer dans quelques semaines un bail avec la communauté de communes « Haute Corrèze communauté », le propriétaire des lieux. Entre les murs de ce bunker, pour l’instant abandonné, des plantes seraient cultivées en intérieur et proposées uniquement à des personnes malades. Au-delà de la production, Jouany Chatoux, agriculteur creusois et Président de Cannapôle23 souhaite aller encore plus loin : “C’est ce site là qu’on a choisi pour monter le futur pôle d’excellence autour du cannabis thérapeutique […] Les bâtiments seront utilisés pour faire de la formation, de la recherche et développement et une pépinière d’entreprises.”
 
Cannapôle23 souhaite développer une production de cannabis thérapeutique dans un ancien bâtiment militaire. • © Cécile Descubes
 
Cet ancien centre informatique de l’armée de terre à Féniers est pour l’instant abandonné. • © Cécile Descubes
 
5 à 6 récoltes par an
A l’intérieur du bâtiment militaire, dont une partie est enterrée sous terre, la stabilité thermique devrait engranger 5 à 6 récoltes par an. “L’été, on aura moins à rafraîchir les pièces puisque les lampes chauffent énormément.” explique Jérémy Gaillard, Responsable production de Cannapôle23  “L’hiver, on aura beaucoup moins de chauffage à utiliser. Et en plus de cela, on est vraiment sécurisé.”  La filière française de cannabis thérapeutique a également pour ambition de produire des plantes sans THC. Par conséquent, elles ne pourront pas être assimilées à une drogue, contrairement au cannabis dit récréatif.
 
Le cannabis serait cultivé à l’intérieur du bunker. • © Cécile Descubes
 
Où en est la culture du cannabis dans la Creuse ?
En 2019, le principe de la filière du cannabis thérapeutique avait été acté dans le Plan particulier pour la Creuse, un projet resté pour l’instant au point mort. Face à cette situation, Jouany Chatoux, Président de Cannapôle23 demande au Chef  d’Etat de tenir ses promesses. “Je pense que ça serait à lui si on veut accélérer les choses de donner le feu vert.” avance l’agriculteur creusois “A un moment donné, il faut qu’il y ait un patron qui prenne une décision. Actuellement, personne ne prend de décision.” Pour Pierre Chevalier, Président de Haute Corrèze Communauté, la France a déjà perdu trop de temps : “C’est un appel du pied pour dire : décidez-vous vite ! La France ne peut pas être à la traîne sur ce type de production.” Selon lui, la France doit se mettre en conformité législative avec l’Europe. A ses côtés, Eric Correia, Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret se bat également pour la création d’une filière de cannabis thérapeutique en Creuse. “ça suffit ! Il faut maintenant avancer sur ce dossier là, qui est à la fois un dossier sanitaire pour qu’un certain nombre de gens ne souffrent plus et un dossier économique” s’agace le conseiller régional DVG.
 
 
A Féniers, le projet de cannabis thérapeutique devrait développer une centaine d’emplois. Une commission parlementaire présidée par Jean-Baptiste Moreau, député de la Creuse, doit rendre son rapport mi-septembre.
 
 
Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/cannabis-therapeutique-creuse-production-devrait-voir-jour-ancien-terrain-militaire-1864754.html?fbclid=IwAR3k5vIz8HPC9D6n5D3FXTcYJETV7G7gOgQlNypU6-cWOwSKvcL5uT-jo-c
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Une forme modifiée de cannabis médical peut tuer ou inhiber les cellules cancéreuses
Par Yotna2,
Des tests en laboratoire menés à l’Université de Newcastle et au Hunter Medical Research Institute ont montré qu’une forme modifiée de cannabis médicinal peut tuer ou inhiber les cellules cancéreuses sans affecter les cellules normales, révélant son potentiel en tant que traitement plutôt que simplement comme médicament de soulagement. Il est bien connu que les composés chimiques présents dans le cannabis, en particulier le cannabidiol (CBD), sont efficaces pour traiter les symptômes de nombreuses formes de cancer. Il est maintenant prouvé qu’il pourrait potentiellement guérir la maladie en attaquant les cellules cancéreuses.
 
Le chercheur en cancérologie Matt Dun, de l’université de Newcastle en Australie, a récemment terminé une étude de trois ans indiquant qu’une souche modifiée spécifique de cannabis est destructrice pour certains types de cellules cancéreuses tout en restant inoffensive pour les propres cellules du corps humain.
Selon un communiqué de presse de l’Université de Newcastle :
Les tests de laboratoire menés à l’Université de Newcastle et à l’Institut de recherche médicale Hunter ont montré qu’une forme modifiée de cannabis médicinal peut tuer ou inhiber les cellules cancéreuses sans avoir d’impact sur les cellules normales, révélant ainsi son potentiel en tant que traitement plutôt que simple médicament de secours.
La souche en question, nommée Eve, a été modifiée pour contenir moins de 1% de la quantité attendue de THC , tout en ayant une quantité très élevée de CBD.
 
Dun et son équipe ont travaillé avec l’Australian Natural Therapies Group (ANTG) pour développer la souche et effectuer les tests nécessaires afin de déterminer son potentiel en tant qu’intervention contre le cancer. Selon Dun :
 
 
Nous avons alors réalisé qu’un mécanisme de sélection du cancer était en jeu, et nous avons passé les deux dernières années à essayer de trouver la réponse.
Les prochaines étapes consisteront à tester la souche sur d’autres types de cellules cancéreuses et, espérons-le, à convaincre les organismes de réglementation du monde entier de prendre au sérieux les tests sur le cannabis. Des études telles que celle menée par Dun sont difficiles à mener dans des endroits où le cannabis est toujours considéré comme une drogue dangereuse et illégale, comme aux États-Unis où il reste classé comme substance du tableau 1, à côté de l’héroïne.
 
Nous savons depuis longtemps que le cannabis est efficace pour traiter de nombreux symptômes du cancer, mais c’est l’une des premières preuves irréfutables que le CBD peut tuer les cellules cancéreuses. Si cette recherche s’avère concluante, nous pourrions envisager une intervention pour certaines formes de cancer dans quelques décennies.
Mieux encore, le cannabis à faible teneur en THC présente très peu de risques d’effets secondaires par rapport à presque toutes les autres interventions prometteuses actuelles ou expérimentales contre le cancer.
Une étude de trois ans ne suffit pas pour déclarer que la guerre contre le cancer est gagnée. Il faudra un examen par les pairs et une myriade d’études futures pour confirmer les résultats et déterminer exactement pourquoi la souche Eve est efficace.
EVE CANNABIS
Eve est notre souche dominante de CBD, exclusive à l’ANTG.
CBD 11-17%
THC <0,1   Dans un récent article intitulé « Can Hemp Help », publié par la revue internationale Cancers, le Dr Dun et son équipe ont également entrepris une analyse documentaire de plus de 150 articles universitaires qui examinent les avantages pour la santé, les effets secondaires et les éventuels avantages anticancéreux du CBD et du THC.
 
 
« La variété CBD semble avoir une plus grande efficacité, une faible toxicité et moins d’effets secondaires, ce qui en fait potentiellement une thérapie complémentaire idéale à combiner avec d’autres composés anticancéreux ».
 
La prochaine phase de l’étude consiste à étudier ce qui rend les cellules cancéreuses sensibles et les cellules normales non sensibles, si cela est cliniquement pertinent et si divers cancers réagissent.
 
« Nous devons comprendre le mécanisme afin de trouver des moyens d’ajouter d’autres médicaments qui amplifient l’effet, et de semaine en semaine, nous obtenons de plus en plus d’indices. C’est vraiment passionnant et important si nous voulons passer à un usage thérapeutique », ajoute le Dr Dun, en soulignant que le cannabis enrichi en CBD n’est pas encore prêt à être utilisé cliniquement comme agent anticancéreux.
« Nous espérons que notre travail contribuera à réduire la stigmatisation liée à la prescription de cannabis, en particulier les variétés qui ont des effets secondaires minimes, surtout si elles sont utilisées en combinaison avec les thérapies standard actuelles et la radiothérapie. D’ici là, cependant, les gens devraient continuer à consulter leur médecin traitant habituel ».
 
L’étude a été financée par l’ANTG et l’HMRI par l’intermédiaire de la Fondation Sandi Rose.
 
Le Dr Matt Dun est de l’Université de Newcastle, et effectue ses recherches en collaboration avec le programme de lutte contre le cancer du Hunter Medical Research Institute (HMRI). L’HMRI est un partenariat entre l’Université de Newcastle, Hunter New England Health et la communauté.  
Source : https://www.blog-cannabis.com/souche-cbd-pour-tuer-les-cellules-cancereuses/
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