Depuis qu'elle a commencé un traitement à base de cannabis, il y a un mois, Grace parvient à dormir la nuit sans être réveillée par une de ses nombreuses crises d'épilepsies.
Cette petite fille de 8 ans est devenue la première personne autorisée au Mexique, le 20 octobre dernier, à suivre un traitement à base de cannabis.
CARLOS RAMIREZ - AFP
"Ses crises d'épilepsie nocturnes ont quasiment disparu et elle dort très bien. C'est le changement le plus notable que nous ayons constaté", indique son père, Raul Elizalde, dans leur maison située dans la riche ville industrielle de Monterrey, au nord du Mexique.
Grace souffre du syndrome de Lennox-Gastaut, une variante de l'épilepsie très difficile à soigner qui lui occasionnait 400 crises d'épilepsie quotidiennes. Tous les traitements pour soulager ses douleurs avaient jusqu'alors échoué.
Ses parents sont parvenus à remporter en août une bataille juridique difficile, qui a obligé les autorités sanitaires à autoriser cette famille à importer du cannabidiol (CDB), une huile thérapeutique à base de cannabis.
Grace est devenue un symbole pour ceux qui se battent contre la légalisation de la marijuana, relançant ainsi le débat national autour de ce sujet dans un pays déchiré par les luttes entre les cartels de drogue.
Dans la foulée, la Cour Suprême a délivré le 4 novembre un jugement historique ouvrant la voie à la légalisation de cette substance en autorisant quatre personnes à cultiver de la marijuana et à l'utiliser à des fins personnelles et récréatives.
Quelques jours plus tard, la sénatrice Cristina Diaz, membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) - le parti au pouvoir -, déposait un projet de loi visant à autoriser l'importation et la consommation de marijuana à usage médical, qui pourrait bénéficier à 5000 Mexicains selon elle.
Si le Président Enrique Pena Nieto a réaffirmé son opposition à cette légalisation, il a toutefois laissé entendre que son gouvernement pourrait se ranger à l'avis d'un groupe d'experts qui devrait débattre du sujet dans les prochains mois.
D'autres pays de la région, tels que l'Uruguay, ont déjà adopté une législation légalisant le cannabis. Aux Etats-Unis, plus de 20 Etats ont autorisé l'usage médical de cette substance et la Colombie a annoncé la semaine dernière qu'elle ferait de même.
Au Chili, le congrès débat actuellement de cette question.
Un récent sondage a montré qu'une majorité de Mexicains était opposée à la légalisation du cannabis, mais une autre enquête d'opinion publiée dans le quotidien El Universal fait apparaître que 79% des Mexicains sont cependant favorables à son usage médical.
Ce débat national a soulevé de l'espoir parmi les familles qui pensent qu'un traitement à base de marijuana pourrait améliorer la qualité de vie d'un proche malade.
- Goût du chocolat -
Le cannabidiol ne permet pas de soigner la maladie mais de réduire le nombre et l'intensité des crises dont souffre Grace. "Les crises sont moins fréquentes et moins intenses", indique sa mère, Mayela, tandis qu'elle nourrit sa fille, assise dans une chaise pour bébé, près de sa petite soeur Valentina.
Du fait de sa maladie, Grace se déplace en chaise roulante et ne peut se nourrir seule.
"Nous avions essayé d'autres médicaments qui avaient un goût affreux. La bonne chose avec le CBD c'est qu'il a bon goût", un mélange de chocolat et de menthe, indique-t-elle.
Durant son repas, Grace se met à trembler, ferme les yeux et sert la main de sa mère pendant quelques minutes. Son corps finalement se détend et sa mère lui essuie la bouche.
Selon les médecins, il faudra deux mois de ce traitement pour que l'état de santé de Grace s'améliore réellement.
Le cannabiol coûte 250 dollars pour 100 millilitres, une petite fortune pour la grande majorité des Mexicains.
De son côté, la sénatrice Diaz espère que la loi sera votée avant la fin de l'année. Des sénateurs d'autres partis politiques la soutiennent.
"Il s'agit seulement d'autoriser l'importation de médicament, pas de supprimer l'interdiction (du cannabis) sur tout le territoire. Mais c'est une première étape", explique-t-elle à l'AFP.
"Pour des enfants comme Grace et beaucoup d'autres personnes, améliorer la qualité de vie est urgent."
La Marijuana est légalisée dans certains états des States et est devenue un véritable business pour certains.
La chanteuse Rihanna, malgré une carrière profitable dans le monde de la musique, a l’intention de lancer sur le marché américain une toute nouvelle entreprise: une marque de cannabis appelée MaRihanna.
Selon les sites web spécialisés en musique et en célébrités, la star a annoncé l’info lors de la High Times Cannabis Cup, un festival spécialisé dans les médicaments psychotropes, qui se réalise à Negril, en Jamaïque. Le lancement est prévu pour le premier semestre de 2016.
Le haschisch, aussi connu sous les noms de cannabis et de marijuana, est partiellement légalisé aux États-Unis. La substance est légale dans les états du Colorado, de Washington, de l’Oregon et de l’Alaska, mais toujours illégale dans le reste du pays. Ce business est également exploité par Willie Nelson et Snoop Dogg, qui ont lancé des entreprises similaires, appelées respectivement, de Willie’s Reserve et Leafs by Snoop. A l’instar de Snoop, la chanteuse est une consommatrice avide de la drogue en question.
Selon les informations publiées par la presse, la marque MaRihanna sera composé de différents types de marijuana. Pour différencier les échantillons les uns des autres, il y aura plusieurs lignes : chaque produit recevra un nom personnalisé, parmi lesquels Jamaica High, Haitian Haze et Karibbean Kush.
La chanteuse Rihanna, de son vrai nom Robyn Rihanna Fenty, est âgée de 27 ans et elle a commencé sa carrière musicale en 2005. Découverte lors d’une audition par le producteur Evan Rogers, elle atteint la même année le top 10 du Billboard. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’elle devienne une star mondiale et devenir une référence dans l’univers pop internationale. La chanteuse a également un autre commerce : Rihanna Umbrellas, qui vend des parapluies.
Alors ?
Une start-up d'1 an appelée CannaKorp a annoncé la semaine dernière qu'il est en cours de développement du premier système de vaporisation à usage unique de marijuana au monde. Surnommé le CannaCloud, il est le Keurig* du cannabis.
Le CannaCloud pourrait apporter un niveau de précision et de facilité à la consommation de la marijuana qui pourrait aider à surmonter les croustillants préjugés hippie, si le dispositif trouve succès auprès du grand public.
Présentation du CannaCloud, à ne pas confondre avec votre thermos de café.
* Keurig est un vendeur de café/machine facon Nespresso
Voici comment fonctionne le CannaCloud: L'utilisateur insère une coupe pré-mesurée de marijuana dans une boîte métallique comme un mug. En appuyant simplement sur un bouton, la boîte métallique chauffe la marijuana et se remplit avec de la vapeur en moins d'une minute. L'embout plastique ouvre une soupape à une voie qui libère la vapeur. Voilà!
Alors que le comparable Pax 2, surnommé le "iPhone des vaporisateurs," jouit d'un design minimaliste et d'une qualité de construction incroyable - les utilisateurs ont à emballer les doses eux-mêmes. Le système CannaCloud est probablement le premier à offrir des doses pré-emballés et pré-mesurée de Mary Jane.
Si utiliser le CannaCloud semble aussi simple que popper une K-Cup de Keurig dans une machine, c'est parce CannaKorp dispose de deux anciens dirigeants de la société leader dans les cafetières à usage unique assis à la barre.
Dave Manly, président et PDG de CannaKorp, raconte à Tech Insider que sa seule expérience liée à l'industrie de la marijuana a été «d'être à l'université dans les années 70». Il se retira de Keurig comme vice-président senior en 2014, après avoir occupé le poste durant 13 ans, augmentant les revenus de la société de revenus annuels de 50 millions $ à plus de 5 milliards $.
Une machine Kurig
Pour Manly, il n'y a pas un si grand saut de la caféine au cannabis.
"Keurig dispose de normes pour chaque café qui va dans leurs godets K-Cup. Il est très régulier de tasse en tasse, de sorte que chaque fois que vous avez un K-Cup de Keurig, il a le même goût," dit Manly. "Ce genre de régularité est exactement ce que nous voulons apporter à l'industrie de la marijuana."
Alors que CannaKorp ne cultivera pas de marijuana, il sélectionnera personnellement les fabricants à travers le pays pour fournir des bourgeons pour les capsules du système, appelé CannaCups. La société travaillera ensuite avec les laboratoires qui se spécialisent dans la détermination de la puissance de la marijuana, en s'assurant que les producteurs utilisent des souches de qualité et de l'emballage des doses précises. Une surdose de cannabis ne peut pas vous tuer, mais elle peut être très inconfortable.
Les utilisateurs seront en mesure de choisir la souche et la force des CannaCups dans l'un des 50 dispensaires partenaire de CannaKorp à travers le pays, et pourront éventuellement acheter un abonnement via le site Web de l'entreprise.
Ce sont de bonnes nouvelles pour tous ceux qui consomment, des patients aux Stoners récréatifs.
De nombreux produits à base marijuana viennent maintenant étiquetés avec les ingrédients et le dosage de THC exact, ce qui empêche les utilisateurs de consommer une quantité qui les rendrais mal à l'aise. Mais les recherches montrent que ces étiquettes peuvent être inexactes. Des tests en laboratoire sur divers produits comestibles de marijuana, par exemple, ont montré que la quantité de THC peut être beaucoup plus élevée ou plus basse que ce qui est promis sur l'étiquette.
Les produits comestibles à base de marijuana de Big Pete's Treats viennent marqués avec la teneur en THC
Ainsi, un utilisateur peut prendre un paquet de biscuits au cannabis de son dispensaire local et soit ne pas connaître la posologie, si elle est mal étiquetée ou ne pas lui faire confiance.
Deux lois du Colorado ont tenté de répondre à ces questions. Une loi, adoptée en 2014, exige des fabricants de produits comestibles d'avoir leur teneur en THC testée et vérifiée par des laboratoires indépendants; une autre adoptée en 2015 exige que les comestibles vendus à des fins récréatives soient enveloppés individuellement ou marqués par incréments de 10 milligrammes de THC ou moins.
Pourtant, la législation change constamment et varie d'État en État. Même la Californie n'a pas de loi sur l'étiquetage. Alors que de nombreux fabricants et des dispensaires vantent leur utilisation des laboratoires pour assurer la qualité, le système de haute technologie de CannaKorp pourrait introduire un niveau de cohérence sans précédent.
Un dispensaire de marijuana
"Quand vous prendrez l'une des capsules, vous serez capable de lire la marque, la force, et la souche. Chaque fois que vous le ferez, ce sera la même chose», dit Manly. "Nous allons travailler avec des laboratoires d'essais, de sorte que nous serons le meilleur ami du consommateur dans ce secteur."
Ce genre de luxe à un prix. Le CannaCloud coûtera 149 $, soit environ la moitié du coût d'un Pax 2. Mais une capsule à usage unique, qui ne contient que 0,4 grammes de marijuana (le montant que vous pouvez trouver dans un joint pré-roulé), se vendra 9,99 $.
CannaKorps est actuellement à la recherche de 10 millions $ pour relancer la production. Si l'entreprise lève la trésorerie, Manly dit que CannaKorps pourrait se déployer dans les 27 Etats où la marijuana médicinale sera légale d'ici l'automne prochain.
«Un de nos rêves est qu'un jour vous alliez dans vos CVS ou Walgreens, et CannaCups sera là, sur le plateau, un peu comme un médicament contre la toux», dit Manly. "Nous sommes peut être loin de cela, mais je pense que les choses évoluent et les gens comprennent mieux le cannabis, je pense que ce pourrait être un courant et nous serons là avec un produit de consommation."
Quand un maire, un prêtre et un flic se lancent dans le trafic de cannabis pour sauver leur ville, ça donne The Village Green, une web-série à l’humour très décalé.
Après American Dream, Canalplay poursuit sa mise en ligne de nouvelles séries digitales en format court, avec l’arrivée cette semaine de The Village Green, composée de 10 épisodes d’une dizaine de minutes chacun. Développée par Kelly Paoli et Tanner Zurkoski, elle met en scène la petite ville rurale de Saint-Maurice au Canada.
Sur la paille, la communauté a besoin de ressources financières rapidement pour survivre. Devant l’urgence de la situation, Tom, l’unique flic de la ville, voit dans la saisie d’un sac de graines de cannabis une opportunité de sortir sa ville de la crise financière. Il va former une improbable alliance avec le pasteur et le maire de la ville. Les trois hommes, qui n’ont pas inventé le fil à couper le beurre, se lancent dans le trafic de marijuana.
Un Weeds canadien et rural
Si elle revendique un fond social réaliste et s’attaque à un sujet d’actualité en Amérique (le cannabis et sa légalisation progressive), The Village Green s’inscrit volontiers dans la lignée d’un Weeds de part son sujet et son traitement comique. Ici, on quitte le côté entrepreneur à l’américaine des aventures de Nancy Botwin pour plonger dans un l’humour anglais plus absurde et rural. Les deux scénaristes citent d’ailleurs parmi leurs inspirations les films d’Edgar Wright (Shawn of the Dead, Hot Fuzz) ainsi que les séries animées cash
et Rick and Morty.
Les trois bras cassés de leur web-série rappellent également la récente série UK The Wrong Mans. En plus de de leur humour “so british”, ces deux comédies ont pour point commun de faire vivre des situations extraordinaires et improbables à une bande de loosers attachants. Aussi incompétents soient-ils, Tom, Charlie et Henry n’ont qu’une idée en tête : sauver leur ville bien-aimée et ses habitants de la banqueroute.
S’ensuivent une série de péripéties rocambolesques, de gags parfois bien cons, qui touchent leur but et déclenchent immanquablement le rire ou au minimum un sourire. Soignée artistiquement, The Village Green bénéficie d’un casting assez harmonieux : le trio composé des acteurs Daniel Pagett, Brian Carleton et Tim Walker fonctionne très bien et mène la danse.
L’écriture est parfois un peu facile – on n’échappera pas à l’inévitable blague des cookies au cannabis ingérés par inadvertance – mais on passe un agréable moment en compagnie des habitants excentriques de Saint-Maurice.
IACM-Bulletin du 18 Novembre 2015
Allemagne: Le gouvernement prévoit le remboursement, par les assurances de santé, de certaines médications à base de cannabis prescrites dans des cas précis, ainsi que la création d’une agence d’Etat du cannabis
Colombie: Le gouvernement veut régulariser la vente commerciale du cannabis à des fins médicales
Mexique: La Cour suprême indique que les citoyens devraient avoir le droit de cultiver du cannabis pour leur usage personnel
En bref
Un coup d'œil sur le passé
Allemagne: Le gouvernement prévoit le remboursement, par les assurances de santé, de certaines médications à base de cannabis prescrites dans des cas précis, ainsi que la création d’une agence d’Etat du cannabis
Un projet de loi prévoit la création d’une agence d’Etat du cannabis afin de réguler la culture du cannabis et sa distribution en pharmacie. Les détails ne sont pour l’instant pas définis. La volonté du ministère de la Santé est d’accroitre le nombre de patients pourvus d’accès prescrit au cannabis et que les assurances de santé prennent en charge le coût. Il y a actuellement environ 500 patients qui souffrent d’au moins une soixantaine de maladies, dont des douleurs chroniques, des maladies inflammatoires, des conditions psychiatriques, des maladies neurologiques, la perte d’appétit, et des nausées. Ils ont été autorisés à se procurer du cannabis car aucun autre traitement n’est aussi efficace pour les soulager. Le projet inclut la détermination de la part du prix que les assurances de santé prendraient en charge.
Cette situation est le résultat d’une bataille longue de quinze ans auprès des tribunaux. Le 14 décembre 1999, huit patients avaient introduit une plainte devant la Cour fédérale constitutionnelle qui avait décidé que les patients pouvaient demander un certificat d’exemption pour l’usage de fleurs de cannabis auprès du Federal Institute for Drugs and Medical Devices, qui fait partie du ministère de la Santé. Cependant, ce dernier a rejeté toutes les demandes, en indiquant la possibilité de prendre du dronabinol, qui peut être prescrit. Le 9 mai 2005, la Cour fédérale administrative a statué «que le gouvernement ne peut se référer à un médicament dont l’accès et le prix le rendent indisponible pour la très grande majorité des citoyens. »
Les premières exemptions ont été accordées en 2007. Mais de nombreux citoyens sont financièrement dans l’impossibilité d’acheter du cannabis et ont demandé à la Federal Institute for Drugs and Medical Devices une approbation pour leur propre culture du cannabis. Le 22 juillet 2014, la Cour administrative de Cologne a statué qu’il fallait accorder aux patients cette permission. Le gouvernement a fait appel. Mais il est probable que le gouvernement finalement perde le procès devant la Cour fédérale administrative. Pour éviter que les patients cultivent leur cannabis, le gouvernement est forcé de permettre un accès à un traitement adéquat, notamment en remboursant les fleurs de cannabis. Etant donné l’augmentation du nombre de patients prenant du cannabis, il est attendu que le gouvernement, à moyen terme, permette la culture du cannabis.
Daily Telegraph du 1 novembre 2015
Colombie: Le gouvernement veut régulariser la vente commerciale du cannabis à des fins médicales
Le 12 novembre, le gouvernement de la Colombie a indiqué son intention de légaliser la culture et la vente du cannabis destiné à des fins médicales et scientifiques. Le Président, Juan Manuel Santos, devrait bientôt signer la loi. Celle-ci réglemente tout ce qui concerne le cannabis, : de l’autorisation pour les cultivateurs à l’exportation éventuelle des produits issus de cette culture, a indiqué le ministre de la Justice, Yesid Reyes.
Avec ce nouveau dispositif législatif, la Colombie rejoint les pays tels que l’Uruguay et le Chili qui font l’expérience de la décriminalisation ou de la légalisation. Ceci est une nouvelle attitude vis-à-vis du cannabis, sa réglementation et la politique jusque là en usage en Amérique Latine. A l’inverse de ses voisins, la Colombie a soutenu pendant longtemps la prohibition afin de prévenir la production de drogues.
Associated Press du 12 novembre 2015
Mexique: La Cour suprême indique que les citoyens devraient avoir le droit de cultiver du cannabis pour leur usage personnel
Le 5 novembre, la Cour suprême a ouvert une porte à la légalisation du cannabis, en adressant un défi pointu aux strictes lois nationales sur les drogues. Le vote de la chambre de la cour criminelle a déclaré que les citoyens devraient avoir le droit de cultiver et de distribuer le cannabis destiné à un usage personnel. Les défenseurs de la légalisation indiquent que si la décision ne frappe pas un coup mortel aux lois sur les drogues, elle établit le fondement d’une vague d’actions légales, qui au final, aboutiraient à une nouvelle législation.
La décision montre une nouvelle dynamique au Mexique, qui jusqu’à présent avait coopéré avec la campagne anti-drogues des Etats-Unis, qui a créé de nombreux troubles et peu de victoires. Aujourd’hui la circulation des drogues vers les Etats-Unis se poursuit avec son flux de corruption. Le pays est découragé par des campagnes sans fin contre les trafiquants et submergé par la violence. « Voilà une situation dramatique, quelque soient nos efforts, » a indiqué Juan Francisco Torres Landa, un avocat notamment chargé de l’un des plaignants auprès de la Cour Suprême.
The New York Times du 5 novembre 2015
En bref
Hollande: Sondage sur l’usage médical du cannabis
Le Stichting IOCOB conduit un sondage sur l’usage médical du cannabis aux Pays-Bas. Les patients qui veulent participer peuvent s’adresser à here.
Etats-Unis: Hillary Clinton serait favorable à un changement de la loi sur les narcotiques afin de faciliter la recherche sur les bienfaits médicinaux du cannabis
Lors d’un évènement dans le cadre de la campagne présidentielle, la candidate démocrate a indiqué que le changement de législation sur les drogues reconnaitrait leur potentiel pour les usages médicaux et y donnerait accès pour la recherche.
Reuters du 8 novembre 2015
Science/Cellules: Comment le cannabidiol peut-il être bénéfique à la maladie de Parkinson ?
Des chercheurs se sont intéressés aux effets neuro-protecteurs du CBD (cannabidiol) opposé au MPP (1-methyl-4-phenylpyridinium), et ont trouvé que les protéines neuronales et les récepteurs NGF sont impliqués. Ils ont indiqué que « ces mécanismes pourraient contribuer à la neuro-protection contre MPP(+), une neuro-toxine significatrice de la maladie de Parkinson. »
School of Pharmaceutical Sciences of Ribeirão Preto, University of São Paulo, Brésil.
Santos NA, et al. Toxicol In Vitro. 7 novembre 2015. [sous presse]
Science/Homme: Le chocolat augmente les niveaux d’endocannabinoïdes
Sur 10 personnes obèses et rassasiés avant la consommation de chocolat, il a été noté que la consommation de chocolat faisait augmenter les niveaux sanguins des endocannabinoïdes anandamide (AEA) et de 2-AG (2-arachidonoyl-glycerol). Les auteurs ont conclu que « la motivation de manger est générée par « une activation périphérique de signaux chimiques endogènes de récompense. »
Department of Clinical Sciences and Community Health, University of Milan, Italie.
Rigamonti AE, et al. Food Nutr Res 2015;59:29678.
Science/Animal: Le CBD en application topique a réduit l’inflammation et la douleur dues à l’arthrite
Des gels à base de CBD ont été appliqués à des rats souffrant d’arthrite, ce qui a entrainé une diminution des gonflements articulaires, de la douleur, de l’infiltration de cellules immunitaires et de médiateurs pro-inflammatoires, incluant la cytokine TNF-alpha, facteur de nécrose des tumeurs alpha.
Department of Pharmaceutical Sciences, University of Kentucky College of Pharmacy, Lexington, Etats-Unis.
Science/Animal: L’extinction de la peur dûe à l’anti-dépresseur fluoxetine implique les endocannabinoïdes
Une étude menée sur des souris a révélé qu’un traitement chronique avec l’anti-dépresseur fluoxetine induisait des augmentations de l’endocannabinoïde anandamide dans l’amygdale, une région du cerveau. De plus, le blocage des récepteurs CB1 a prévenu l’extinction de la peur par la fluoxétine.
National Institute on Alcoholism and Alcohol Abuse, NIH, Bethesda, Etats-Unis.
Gunduz-Cinar O, et al. Neuropsychopharmacology. 30 octobre 2015. [sous presse]
Ce gérant de deux enseignes « Urban Shop », l’une implantée à Niort, l’autre à La Rochelle, avait mis en vente des articles arborant une feuille de cannabis.
Suffisant pour que le Tribunal correctionnel de Niort le condamne, le 9 avril dernier, à 500 euros d’amende. Et ordonne la confiscation des scellés.
Me Charles Thuillier, avocat au barreau de Paris, ici avec son client, Nicolas Robert
Oliver Cuau
Une décision que vient de balayer la Cour d’appel de Poitiers dans un arrêt en date du 12 novembre. Le gérant a été renvoyé des fins de la poursuite et les objets saisis lui seront restitués.
A lire dans "Le Courrier de l'Ouest" du mercredi 18 novembre, édition Deux-Sèvres.
Une société américaine a eu l’idée de mettre en vente de l’herbe à chat qui fera planer votre matou.
Entre les interminables siestes, les balles à grelot et les longues heures à regarder par la fenêtre, les chats ont vite fait le tour de leurs activités favorites. Une société américaine Meowijuana a trouvé la solution pour pimenter la vie de nos amis à quatre pattes : du cannabis pour chat ou plutôt de l’herbe à chat qui fera planer matou. Aux États-Unis, les chats peuvent donc aussi se la jouer « Yeah man, no worries » et se défoncer tranquillement en écoutant du Bob Marley toute la journée.
Des effets similaires à la marijuana
Ainsi, pour amener minou au septième ciel, Meowijuana a eu l’idée de vendre dans des bocaux en verre (très chic) de la cataire, appelée aussi herbe à chat, 100% bio et poussée aux États-Unis. Que l’on se rassure, ce n’est pas du vrai cannabis. Toutefois, cette plante aux vertus hallucinatoires et aphrodisiaques provoquerait chez les félins des effets similaires à la marijuana.
Cette dernière contient en effet un produit chimique connu sous le nom de nepetalactone, un principe actif supposé déclencher des phéromones sexuelles dans le cerveau du chat. En mangeant cette plante séchée, les félins deviennent fous pendant 15 minutes environ. Ils se mettent alors à courir partout, faire des bonds ou se rouler par terre comme le feraient les chattes en chaleur. Cependant, seuls 30% des chats peuvent ressentir ces effets.
Faire planer son chat a tout de même un prix. Pour un grand bocal, il vous en coutera 26,95 dollars (environ 25 euros) et pour un petit, 22,95 dollars (environ 21,5 euros). Toutefois, pour les bourses les plus modestes, il est possible d’en acheter sous forme de sachet, plus économique, pour 8 dollars (7,5 euros).
Si vous pensiez fumer l’herbe de votre chat, oubliez tout de suite. La plante n’a pas d’effet sur l’homme.
Après trois décennies d’existence, nous sommes en mesure de reconnaître ce qui est la base de Sensi Seeds : la plante de cannabis et les impacts qu’elle a sur tous ceux qui sont familiers avec elle. Pensez-y quelques instants. Vous souvenez-vous de la première fois qu’elle vous a apporté un high ? Nous parions que vous pouvez même vous rappeler l’endroit où vous étiez et les gens avec qui vous avez partagé ce moment.
Cette expérience, notre fondateur Ben Dronkers l’a aussi vécue, et c’est ce qui l’a incité à lutter en faveur de la plante de cannabis. La même chose peut-être dite d’un de ses meilleurs amis, Jack Herer. Dans cet article, nous tracerons le parallèle entre les parcours des deux hommes, et nous expliquerons comment ils sont parvenus à faire progresser la communauté cannabique tout entière.
L’introduction de Jack à la plante
C’est en 1969 que survient un tournant majeur dans la vie de Jack Herer. Il avait jusqu’alors été un Américain conservateur, de droite, partisan de la guerre du Vietnam, et réfractaire au cannabis et à la culture hippie avec laquelle on associait la plante. Cependant, l’amour qu’il porte à une femme qui le convainc de fumer un joint vient ébranler ses convictions. Il ne ressent aucun effet les premières fois qu’il fume – probablement en raison de ses réticences envers le cannabis et du fait qu’il ne sait pas à quoi s’attendre. Sa copine ne se décourageant pas, elle décide d’acheter le meilleur cannabis qui soit, et de fait, Jack ressent son tout premier high. L’homme développe envers la plante un attachement qui ne cessera de se renforcer, jusqu’à sa mort.
L’introduction de Ben à la plante
Pour sa part, c’est quelques années plus tôt que Ben Dronkers expérimente pour la première fois le cannabis. Un ami était parvenu à trouver un morceau de hash, et avec lui, Ben fume son premier joint. Il aime son expérience, mais n’en est pas renversé ; il ne comprend d’abord pas le branlebas qui entoure le cannabis. Comme il a été dit de Jack, Ben ne commence à ressentir réellement les effets qu’après son deuxième ou troisième joint.
Dans son processus de familiarisation avec le cannabis, Ben profite d’un atout : de sa mère, il hérite un amour pour les plantes. Ben est fasciné par le fait que les fleurs séchées et la résine d’une plante puissent procurer d’aussi agréables effets. Et cette fascination l’encourage à pousser plus avant son exploration cannabique.
Jack s’attache de plus en plus à la plante
Une fois qu’il découvre le cannabis, Jack devient soudainement sensible aux arguments des opposants à la guerre du Vietnam. Il adopte une position de plus en plus progressive, et en 1973, il commence à publier avec un ami des bandes dessinées au sujet du cannabis. Ses histoires font aussitôt sensation, et les lecteurs présument que Jack Herer s’y connaît largement en matière de cannabis. Ne voulant pas les décevoir, Jack décide de se plonger dans une étude approfondie de la plante.
C’est alors que s’ouvre à lui un monde nouveau. Jack Herer découvre que le chanvre est au service de l’humanité depuis des milliers d’années. Plus il en apprend au sujet de la plante, plus il s’y attache, et plus vive devient son aversion envers l’interdiction qui pèse sur elle et la propagande déployée pour maintenir son statut illégal.
Ben s’attache de plus en plus à la plante
De son côté, Ben développe aussi une conscience plus large, et fait l’expérience des qualités spirituelles de la plante. Lui aussi devient de plus en plus choqué par les interdictions appliquées au chanvre et au cannabis, mais son aversion est issue d’une perspective différente. Vers le début des années 70, il voyage fréquemment en Turquie, en Afghanistan et au Pakistan et découvre qu’on y utilise le chanvre en tant que matériel. Les paysans partagent avec lui leur cannabis et leurs graines, et Ben réalise rapidement que le cannabis comme le chanvre, plantes bannies et interdites dans tous les recoins de la planète, peuvent véritablement enrichir l’humanité.
Ben commence donc à cultiver et à croiser différentes espèces dans le but de combiner leurs propriétés et de parvenir à développer de nouvelles variétés. Dans le processus, il éprouve un attachement de plus en plus sincère et profond à la plante de cannabis : une admiration devant sa beauté, son caractère, son adaptabilité et sa vigueur. Cette affection toute particulière le porte de par le monde, dans des endroits et des cultures où le cannabis et le chanvre font partie de l’héritage médicinal, culturel et spirituel depuis des millénaires.
L’arrestation de Jack Herer
En janvier 1981, quelques jours avant l’investiture de Ronald Reagan, Jack Herer et cinq autres personnes recueillent des signatures pour une campagne prochanvre près des édifices fédéraux de Los Angeles, en Californie. Lorsque Ronald Reagan arrive sur les lieux, il croit d’abord avoir affaire à un groupe de protestataires canadiens, prenant la feuille de cannabis pour la feuille d’érable du drapeau canadien. Lorsqu’on l’informe qu’il s’agit d’activistes procannabis ayant la permission de protester, Reagan déploie tous les moyens en son pouvoir pour les faire arrêter quand même. Avec succès. Les cinq personnes reçoivent chacune une contravention de cinq dollars, alors que Jack est envoyé en prison où on le gardera pendant deux semaines. C’est durant ce séjour qu’il élabore le plan qui aura une profonde incidence sur sa vie.
Les multiples emprisonnements de Ben Dronkers
Durant la même période, Ben Dronkers s’affaire à cultiver de la marijuana et à croiser différentes espèces pour créer de nouveaux hybrides. À cette époque, c’était le haschisch qui était largement fumé aux Pays-Bas. Le cannabis était relativement peu connu, et était importé de la Thaïlande et de l’Afrique sous forme de blocs bruns compressés. Lorsque Ben tente d’introduire son cannabis dans les premiers coffeshops, le succès est loin d’être au rendez-vous. « Ils ont même appelé ça des épinards », partage Ben dans cet interview du blogue de Sensi Seeds.
Jack Herer écrit L’Empereur est nu
En 1974, Jack a une vision. Une croyance ferme s’empare de lui et devient l’œuvre de sa vie. Jack veut convaincre le monde entier que le chanvre a le potentiel de sauver la planète Terre. Le biocarburant écologique produit à partir du chanvre peut supplanter l’industrie des combustibles fossiles. On peut cesser la déforestation en faisant du papier à partir du chanvre. Des centaines de produits variés peuvent être fabriqués à partir du chanvre, éliminant le besoin de recourir à des matériaux conventionnels et polluants.
C’est lorsque Jack se fait de nouveau arrêté et emprisonné suite à une protestation pacifique pour la plante que son besoin de partager ses découvertes devient plus ardent. Comment entrer en contact avec plus de personnes ? En écrivant et publiant un livre, voilà. Derrière les barreaux, l’homme jette les bases de ce qui deviendra l’un des livres les plus populaires au sujet du cannabis, du chanvre et de l’activisme, L’Empereur est nu (The Emperor Wears No Clothes). Le bestseller est publié en 1985, la même année qu’est officiellement fondé Sensi Seeds.
https://vimeo.com/102517870
Ben Dronkers découvre une faille dans le système
À l’occasion d’un de ses séjours dans une cellule, alors que Ben consulte la Loi de l’opium (Opium Act), une idée germe dans son esprit. Bien qu’il soit légal de vendre des graines de cannabis, la culture de cannabis, pour sa part, est considérée illégale. Comment donc s’approvisionner en graines ? Ben présente donc ce cas classique de la poule et de l’œuf à un éminent avocat, qui partage éventuellement son point de vue. Survient alors le moment crucial lorsque Ben obtient la permission légale de cultiver du cannabis dans le but de produire des graines. Dorénavant, ni la police ni les autorités agricoles ne peuvent s’opposer à sa pratique.
Cette victoire avive son esprit entrepreneurial, son sens de la justice et son caractère rebelle, en plus de renforcer son attachement déjà profond pour tout ce qui entoure la plante de cannabis. Il est temps de redoubler d’efforts afin de redonner à la plante sa juste place dans la société. Rien ne peut arrêter Ben dans sa détermination, et en 1985, il fonde Sensi Seeds et ouvre le Hash Marihuana & Hemp Museum.
La rencontre de deux pionniers
À l’évidence, Jack Herer et Ben Dronkers ont suivi des parcours parallèles, et la rencontre de ces deux combattants était inévitable. Jack et Ben se sont rencontrés à maintes occasions, mais ce n’est qu’en 1990 qu’ils prennent le temps de mieux se connaître lorsque Ben invite Jack chez lui. Assis à la table de cuisine, ils parlent pendant des heures de leurs expériences, de leur amour commun pour le cannabis et le chanvre et de l’importance de disséminer de l’information juste ; Jack à l’aide de L’Empereur est nu, Ben par l’entremise de sa banque de gènes de cannabis et de son Hash Marihuana & Hemp Museum. Cette rencontre a été fortuitement filmée et des extraits son disponibles en ligne sur le blogue SensiBilisation de Sensi Seeds.
Le lancement de la légendaire variété de cannabis Jack Herer
Après cette rencontre privilégiée, une chose était certaine : grâce à la plante de cannabis, une solide amitié venait d’être scellée. Peu de temps après, Ben a envie de rendre hommage à son compatriote engagé, ainsi qu’à cette nouvelle amitié. Et pour Ben, il n’y a qu’une manière de véritablement honorer quelqu’un : développer une variété nouvelle, unique et incroyable, portant le nom de Jack Herer.
En 1994, après des années de croisements et de stabilisation, la variété Jack Herer® est lancée lors d’une cérémonie au Cannabis Castle où sont conviées les personnalités les plus importantes du monde du cannabis, et bien sûr, l’homme en question, qui profite du moment dans toute sa gloire.
Vingt ans plus tard, Sensi Seeds est encore incroyablement fier de cet honneur et du statut auquel est parvenue cette variété au sein de la communauté cannabique mondiale. Jack Herer est en quelque sorte immortalisé par cette plante de cannabis qui forge des amitiés, rassemble, inspire et aide les gens.
Jack Herer et Ben Dronkers durant le lancement de la variété Jack Herer.
Nous pouvons tous être un pionnier du cannabis !
L’histoire que nous venons de raconter est particulièrement mémorable, et représente un des évènements les plus importants de nos trente années d’existence. Mais est-elle unique en son genre ? Pensez-vous que de telles expériences sont réservées à une poignée d’individus ? Nous pensons que non.
Nous croyons que tout le monde peut devenir un pionnier du cannabis ! La lutte pour un retour en force du cannabis à sa juste place dans la société n’est pas réservée à quelques individus seulement. C’est une lutte qui affecte et implique tout le monde. Une lutte qui commence à partir d’un moment singulier. Vous rappelez-vous votre première rencontre avec cette plante ? Où étiez-vous ? Comment vous êtiez-vous senti ? Avec qui étiez-vous ?
Pouvez-vous ressentir le lien que vous avez avec la plante ? Pouvez-vous ressentir à quel point elle peut vous être chère ? Tout ce que vous devez faire est d’exprimer tout cela. Rayonnez de par le monde, faites confiance à ce lien que vous ressentez, célébrez-le, plongez dans l’univers de cette plante et rappelez-vous fréquemment des bons moments qu’elle vous a procurés et dont vous jouissez encore. C’est exactement ce qu’a fait Jack Herer et ce que continue à faire Ben Dronkers.
Vous aussi avez le pouvoir de vous engager dans cette voie, de promouvoir le cannabis, de devenir un pionnier. Êtes-vous partant ?
#jackherer20
Le Green House Kitchen est un restaurant d'Amsterdam où les clients sont autorisés à ramener du cannabis. Pour éviter la fumée, ils utilisent un vaporisateur.
Au Green House Kitchen, on consomme du cannabis pour "augmenter les qualités gustatives des plats". Situé à Amsterdam, ce restaurant gastronomique ne vend pas de drogue aux clients mais les autorise à en ramener. Il ne faudra cependant pas aller très loin pour s'en procurer puisqu'une grande chaîne de coffee shops, Greenhouse, est située juste à côté.
Photo@
vice.com
Les joints ne toutefois sont pas les bienvenus dans l'établissement, ici, on utilise des vaporisateurs. Les amateurs profitent ainsi des propriétés psychotropes de la plante sans que leur repas ne soit gâché par la fumée. "J'ai un peu de mal avec l'atmosphère des pièces fermées dans lesquelles tout le monde fume. C'est parfaitement en accord avec la cuisine saine que je veux proposer. En plus du cannabis, on pourra proposer des épices à vaporiser pour étendre la variété des accords avec les plats", explique à Munchies Celester Roskam, la propriétaire.
Derrick Bergman est journaliste et porte-parole d’une association en faveur de la légalisation du cannabis – il essaye ici le vaporisateur. Photo@vice.com
La jeune femme est la fille d'Arjan Roskam. Connu par les fumeurs pour ses documentaires sur le sujet, il est également le fondateur de Greenhouse. Pour ne pas fermer ses portes à certains clients, Green House Kitchen a également pensé aux gastronomes qui ne seraient pas intéressés par le cannabis. Ces derniers sont alors invités à vaporiser des herbes comme de la camomille ou du romarin.
La Rastafari Rootzfest a accueilli la High Times 2015 jamaïcain cannabis World Cup à Negril du12 au 15 Novembre 2015.
L'événement a eu lieu à Long Bay Beach Park situé le long de la célèbre Seven Mile Beach à Negril. Toute personne de moins de 18 ans n'était pas autorisée à entrer.
L'hébergement de Rastafari Rootzfest de la Jamaican Cannabis World Cup High Times 2015 comprenait deux concours - une Cannabis Cup jamaïcaine et une Coupe du Monde de cannabis.
La première partie, Jamaïcain Cannabis Cup of Rastafari Rootzfest rassemble les meilleures ganja des agriculteurs traditionnels dans chaque paroisse jamaïcaine et, en appliquant les normes et pratiques acquises auprès de plus d'un quart de siècle de concours High Times Cannabis Cup, ont élu les meilleures de ces merveilleuses herbes jamaïcaines.
Le deuxième concours liés au cannabis du Rastafari Rootzfest met en vedette la compétition High Times 2015 Cannabis World Cup, l'aboutissement historique de 26 ans de High Times Cannabis Cup en Europe et aux États-Unis
Ce concours mené aux États-Unis en Octobre, et le dernier jour du Rastafari Rootzfest, le 16 Novembre, 2015.
Voici les résultats de la Cannabis World Cup High Times 2015 avec les gagnants de la Jamaïque Cannabis Cup à 2015.
JAMAICAN CUP - Meilleure INDICA
1st Place – A.P.M. par Junior Gordon
2nd Place : Hawaiin Kush par Ziggy of Orange Hill/ Westmoreland
3rd Place: Milly Strain par St. Bess' Ganja Growers - Noel Watson
JAMAICAN CUP - Meilleure SATIVA
1st Place – Orange Hill Lemon par Juna Johnson of Orange Hill, Westmoreland
2nd Place - Skunk Ice par St. Bess Ganja Growers, Devin Goss of St. Elizabeth
3rd Place - Cole #2 par St. Ann Botanical & Agro Processing Co-Op
JAMAICAN CUP - Meilleure HASH
1st Place – Pineapple Blueberry Ice Hash par Junior Gordon
2nd Place – Jamaican Hash par The Accompong Maroons
JAMAICAN CUP - Meilleure Indoor
1st Place – True OG par Skinny & Andrew Williams
2nd Place – Legend par Machel A. Emanuel from Archie Genetics
3rd Place – White Tangerine Haze par SunSpice / Igadi Global Ja/ Louis Chase/ Maurice Ellis
JAMAICAN CUP - Choix du public
1st Place – OG par Ital Seeds & Phenofinder Seeds
2nd Place – Pineapple Kush par Mighty Jamaica
3rd Place – TIE – White Ice x Purple Kush par Rastafari Ital Growers & Lambs Breath par Old School Breeders Association
Source: https://www.hightimes.com/read/winners-2015-jamaican-cannabis-cup
Les gagnants de la World Cannabis Cup 2015
Meilleure SATIVA
1st Place - YDK Jack par Lorax Labs avec CannaSutra LA et 420DLVRY.com
2nd Place - Tropicana par Cannabiotix
3rd Place - Ultra Jack par New Amsterdam Naturals avec Pearl Pharma
Meilleure INDICA
1st Place - White Walker OG par Cannabiotix
2nd Place - Tuna Kush par Cali Kush Farms avec Reeferman Genetics
3rd Place - True OG par Loud Pack avec Little Dude Farms
Meilleure HYBRIDE
1st Place - Gorilla Glue #4 par Life is Good
2nd Place - Trump's Hair Glue #4 par New Amsterdam Naturals
3rd Place - Strawberry Banana Sherbet par Crockett Family Farms
Meilleure concentré SATIVA
1st Place - Sunkist Live Resin par Gold Coast Extracts avec Cannabiotix
2nd Place - Lemon Skunk par Loud Pack Extracts Oregon avec Moxie Genetics
3rd Place - Tangie par Greenwolf Oregon et Moxie 710
Meilleure concentré INDICA
1st Place - A.H.H.S. Bret OG par A.H.H.S. Bret OG
2nd Place - Emperor OG Kush par Cali Kush Farm Genetics avec the Kinder Center Van Nuys CA
3rd Place - Hell's Fire Live Resin par Crockett Family Farms
Meilleure concentré HYBRIDE
1st Place - Agent Orange par Vader Extracts avec Empire Genetics
2nd Place - Strawberry Banana Shatter (Mass Genetics Cut) par BoonDock Alchemists et Mass Genetics
3rd Place - Kong Stomper Live Resin par The Green Solution
Meilleure Hash sans-solvant
1st Place - Strawberry Banana Het-Pressed Rosin par BoonDock Alchemists et Mass Genetics
2nd Place - Larry's OG par The Vault Genetics
3rd Place - Cookies & Cream CubanTech Dry Sift par Cuban Hash Queen avec Exotic Genetix
Meilleure comestible
1st Place – 180mg Cherries & Cream Chocolate Bar par Bhang
2nd Place – Raspberry Macaroons par Utopia Farms
3rd Place – Altai Sea Salt Caramel BonBons 25mg Sativa par Indus Holding Co.
Meilleure "actualité"
1st Place – The Holy Anointing Oil par Om Edibles All Female Collective
2nd Place – 200 mg CBD Organic Healing Cream par Hibiscus Topicals
3rd Place – Honey Pot Bear Balanced Balm par Honey Pot avec Pure Joy Collective
Meilleure variété CBD
1st Place – CBD OG par C.R.A.F.T.
2nd Place – Tora Bora par The Vault Genetics
Meilleure concentré CBD
1st Place – Rubi Mass CBD Shatter par The Green Solution
2nd Place – Mindblowing CBD par Mind Body & Soul Healing Center avec Mindblowing Shatter
3rd Place – Meta Haze Concentrate par Om Grown Female Collective et Gold Drop
Meilleure comestible CBD
1st Place – CBD Cinnamon Maple Tree Hugger par Om Edibles All Female Collective avec Gold Drop
2nd Place – CBD Tincture par Earth Research Labs
3rd Place – CBD Charger par The Green Solution
Meilleure Produit
1st Place – Bubblebags par Fresh Headies
2nd Place – Ital Vapor Steam Chalice par Ital Steam Chalice
3rd Place – Phunky Feel Tips par B-Real & AHHS WEHO
Meilleure Stet
1st Place – Ital Seeds
2nd Place – Alternative Herbal Health Services
3rd Place – Fresh Headies
Meilleure Verrerie
1st Place - Phunky Feel Tips par B-Real & A.H.H.S. WEHO
2nd Place - Apollo Glass Company par Royal Oil Colorado
3rd Place - Taurus Mothership Glass w/ @Koreyglass custom drop down par Fresh Headies
BEST VAPORIZER
1st Place - Vegan Buddha par New Amsterdam Naturals
2nd Place - OG Pen par Moxie
3rd Place - Atmos Jump Vaporizer par Atmos Nation