Canada - Quelle quantité de marijuana peut-on fumer sans nuire à la santé?
Par mrpolo, dans International,

Le Parti libéral de Justin Trudeau a promis de légaliser l'usage récréatif du cannabis. S'agira-t-il d'un dossier chaud en 2016? Car contrairement à l'alcool et au tabac, les experts ne s'entendent pas encore sur les effets de la marijuana sur la santé des Canadiens et des Canadiennes.
 
 
 

Photo @ ICI Radio-Canada


 
On connaît les effets néfastes que peut avoir une consommation excessive d'alcool ou de tabac. Mais pour le cannabis, les études ne s'entendent pas. Pour l'alcool, Educ'Alcool affirme qu'une consommation à faible risque pour un homme est de 15 verres par semaine et pour une femme de 10 verres par semaines. Qu'en est-il pour le cannabis?
 
La vision d'Ottawa et de Québec
Nous avons posé les questions suivantes à Santé Canada : quelle quantité de cannabis peut-on consommer sans nuire à la santé? À des fins récréatives, pour les adultes, le cannabis peut-il avoir des conséquences positives ou négatives sur la santé? Leur réponse est courte : « Une consommation régulière et à long terme de marijuana peut avoir des répercussions négatives. »
Au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, on nous répond également par courriel : « Vous comprendrez que le MSSS ne fait donc pas une étude sur les effets du cannabis. Il travaille plutôt à évaluer les effets de celui-ci sur la santé en prenant en compte le contexte dans lequel il s'inscrit au regard de son statut légal. Il est toutefois trop tôt pour s'avancer sur les résultats issus de ces travaux. »
 
Les chercheurs se prononcent
Du côté des spécialistes en toxicomanie, on nous explique que la réponse n'est pas simple : « Quant à savoir s'il y a un seuil ou une quantité de cannabis qui peut être consommé ou pris de façon sécuritaire, bien malin serait celui qui serait capable de l'identifier », explique Didier Jutras-Aswad de l'unité de psychiatrie des toxicomanies du CHUM.
Pour Jean-Sébastien Fallu, professeur à l'Université de Montréal, il y a tout de même des limites à ne pas dépasser pour consommer modérément : « Il faut éviter l'usage quotidien, ou presque quotidien, ou éviter les contextes d'usage à risque. Idéalement, il faut consommer le cannabis en vapeur pour éviter les produits cancérigènes. »
 
Bon ou mauvais
Tout est relatif sur la toxicité du cannabis. Car pour l'instant, de par leur popularité, l'alcool et le tabac sont les drogues qui font le plus de ravages dans le monde: « Il n'y a aucune substance psychoactive qui est inoffensive. Par contre, concernant la sécurité du cannabis par rapport à d'autres produits, il n'y a aucun décès lié au cannabis, c'est une substance très sécuritaire », nuance Jean-Sébastien Fallu.
Cependant, le cannabis peut être dangereux pour la santé mentale des plus vulnérables, affirme le Dr Jean-Pierre Chiasson de la Clinique du Nouveau Départ : « Le cannabis peut précipiter certaines vulnérabilités de psychoses chroniques. Ça augmente la dépression, l'anxiété, les paniques. »
 
Apprendre de ses erreurs
Si pour l'instant il y a un certain flou entourant la quantité de marijuana qu'une personne peut consommer sans nuire à sa santé de façon excessive, le Dr Jutras-Aswad pense que si le cannabis est légalisé, on pourra faire de meilleures campagnes de prévention que par le passé : « On a une opportunité de faire les choses beaucoup mieux qu'on l'a fait pour le tabac ou l'alcool, où on a vécu des décennies d'effets délétères sur la population avec des conséquences dramatiques. »
 
Par Louis-Philippe Ouimet
Source: sympatico.ca
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Régionales 2015 : le plan « lycées sans drogue » de Valérie Pécresse critiqué
Par Invité,
Organiser des tests de dépistage salivaire de consommation de cannabis dans les 470 lycées franciliens : à peine énoncée par la tête de liste des Républicains aux régionales en Ile-de-France, Valérie Pécresse, la proposition suscite l’opposition ou le scepticisme des représentants de lycéens et d’enseignants.
 
« La consommation de drogue a pour conséquence la démotivation, le décrochage et l’échec scolaire » fait valoir la candidate et ancienne ministre de l’enseignement supérieur, dans un entretien au Parisien. Partisane d’un « lycée sans drogue », elle propose la nomination, dans chaque établissement, d’un « référent addiction » qui aura pour mission d’alerter les élèves et leurs parents sur les dangers des psychotropes.
 
Mais la mesure phare est ce test de dépistage : il deviendrait obligatoire dans tous les établissements, une fois obtenu un vote positif du conseil d’administration. « Si un lycéen refuse, il sera considéré comme positif », prévient Valérie Pécresse, en direction de probables réfractaires. Seuls les élèves et leurs parents seraient informés des résultats des dépistages. Les chefs d’établissements n’auraient pour leur part accès qu’à des données statistiques. Si la proportion de consommateurs est considérée comme élevée par l’exécutif régional, un système de vidéosurveillance serait mis en place et la présence des forces de l’ordre renforcée aux abords des établissements.
« Surenchère populiste »
 
La méthode imaginée sied peu aux représentants des lycéens. « Lutter contre toute forme d’addiction est une priorité, nous sommes d’accord sur ce point », assure en préambule Naïm Shili, vice-président de l’Union nationale lycéenne. Mais le plan de Valérie Pécresse ne comprend que des éléments répressifs et sécuritaires. Cette opération tend à stigmatiser les lycéens, à créer des fractures entre les jeunes, les professeurs et le personnel administratif », critique-t-il.
Le plan antidrogue au lycée ne convainc pas les enseignants, et pas davantage les proviseurs franciliens. Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa éducation, y voit « une surenchère populiste et, qui plus est, irréaliste quant à sa mise en œuvre. » Du côté des proviseurs, le Syndicat national des personnels de direction de l’éducation nationale (SNPDEN), principal syndicat de la profession, refuse de commenter les programmes des candidats. En « off », les patrons d’établissement sont plus prolixes et soulignent un plan déconnecté de la réalité du terrain. Quant à la faisabilité juridique, elle apparaît également incertaine : « Actuellement, rien dans la loi ne permet ce type de dépistage sur des mineurs », fait valoir l’avocate de l’association La Voix de l’enfant, Me Isabelle Thieuleux, dans les colonnes du Parisien.
 
En direction des lycées, le programme de la candidate contient toutefois d’autres points, comme l’accès de 10 000 logements sociaux aux enseignants afin de leur permettre de s’établir sur le territoire, la mise en place de soutiens scolaires le soir et durant les vacances pour les lycéens et le rapprochement des entreprises et des lycées à travers des rencontres et des stages.
 
Quant au plan de dépistage salivaire, Mme Pécresse l’a emprunté à son collègue Eric Ciotti, député (LR) des Alpes-Maritimes, signataire, en 2014, d’une proposition de loi allant dans ce sens. Celle-ci n’avait pas été retenue.
 
Par Eric Nunès
Source: https://www.lemonde.fr/campus/article/2015/11/05/regionales-2015-le-plan-lycees-sans-drogue-de-valerie-pecresse-critique_4804250_4401467.html
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Amsterdam Report: 25/30 Octobre 2015
Par TEAM CannaWeed,
Bonjour
 
 
Lors de notre dernier passage sur Amsterdam, nous avons profité de l'occasion pour faire un report sur quelques coffees.
 
Nous sommes donc passés au:

Voyagers
Bluebird
Club-Media
Katsu

 
Et sommes repassés au 1eHulp histoire de voir si la qualité reste constante.
 
Pour commencer comme d'habitude un petit passage au museum puis au cannabis collège.




Histoire de dire bonjour à l’équipe, voir les plantes, tâter du vaporisateur, faire du dab...
Que des bonnes choses en soit.
 






















 






 
Une petite culture locale:




 
 
Rentrons enfin dans le cœur du sujet:
 

Les coffees






Certaines variétés n'ont pas forcement de photo, toutefois vous devriez les retrouver dans la vidéo en fin d'article.

Voyagers

Situé le long d'un canal (sans blague a Dam des canaux?) il est tout petit, faut pas y aller a 10 y a pas la place.
Des vaporisateurs sont dispos sur une table et une zone pour les fumeurs avec tabac est aménagé.




 
 
Kosher Kush :
Odeur : très typée kush
Smoke : arômes très kushy tirant un peu sur la lavande rappelant un léger coté riri
Effet : -
 






 
 
24K :
Odeur : assez typée liquide vaisselle citron
Smoke : très sucrée et fruitée, côté mandarine
Effet : -
 






 
 
 
 
SWEET PINK GRAPEFRUIT :
Odeur : très douce et fruitée typée bonbon crémeux
Smoke : fumée douce et peu fruitée
Effet : high clair et soft
 
 






 
Conclusion:
Un petit coffee, pas beaucoup de place, pas beaucoup de choix.
Les produits sont de bonnes qualités, le service est correct.
Un bémol sur la propreté du lieu, des vapos, des bongs.
 

BlueBird

Il s'agit ici d'un coffee sur deux étages, la vente étant au premier.
En bas vous trouverez tables et chaises pour vous poser ainsi qu'une terrasse
A l’étage le comptoir pour les achats et quelques tables et chaises. Un microscope est disponible pour vérifier vos produits.








 
 
Lemon Haze :
Odeur : très typée bonbon citron / core
Smoke : fumée douce mais peu fruitée
Effet : -
 






 
 
Malana Cream :
Odeur : odeurs épicées et assez mentholées / résineuses
Smoke : arômes épicés / réglisse, fumée épaisse en bouche
Effet : Stone très lourd et rapide (le somnifère du report)
Aspect : très collant et mou, très crémeux, colle partout !
 




 
 
Kushadelic :
Odeur : douce et sucrée, un peu core mentholée
Smoke : très typé kushy terreux avec des notes mentholées
Effet : high rapide, net et clair
 


 




 
 
Cheese Pollen :
Odeur :
Smoke :
Effet :
 




 
 
SFV Kush (San Fernando Valley Kush Ice o) :
Odeur :
Smoke :
Effet : -
 




 
 
Strawberry Sour Diesel :
Odeur : Légers parfums Diesel mélangés à quelque chose de sucré
Smoke : Doux et assez neutre
Effet : -
Aspect : bud très résineux / cristallisé et compact qui donne envie rien qu'à le regarder
 
 






 
 
 
NEPAL POLLEN :
Odeur : hashy épicé
Smoke : épicé / poivré, goût fort typé afghan
Effet : high léger avant le stoneAspect : hash très gras et malléable, limite crémeux !
 




 
Conclusion:
Coffee sympathique, ambiance agréable, pas beaucoup de place.
Les produits sont de bonnes qualité, les hash très bons; les blacks sont très fort en goût (malana et le nepal pollen ) les autres sont tout d'une très bonne qualité, pas de coupe d'odeurs chelou etc.
 

Katsu

L'entrée ne paye pas de mine mais une fois dedans vous êtes dans un espace large, en descente vers le fond vous trouverez d'abord tout les produits exposés en vitrine, avec le prix, des infos etc et sur le coté opposé des tables et chaises pour s'asseoir.








 
 
Temple Népal :
Odeur : très légère même en effritant
Smoke : arômes légers, un peu épicé en fond de gorge
Effet : High clair, 0 stone
 






 
 
Strawberry Maroc Resin (SMR) :
Odeur : odeur douce, un peu verte
Smoke : frais en bouche, hashy léger, goût feuille de tabac / cigare
Effet : -
Aspect : très gras, crémeux !
 






 
 
Big Buddha Cheese :
Odeur : faible
Smoke : rien à voir avec une bonne cheese / big buddha cheese qui ont ce gout typé UK
Effet : -
 






 
 
Dr. Grinspoon :
Odeur : pas d'odeurs marquantes, sativa classique
Smoke : fumée qui accroche, pas de goût spécifique
Effet : -
 






 
 
Mango Haze :
Odeur : légèrement fruitée / hazy
Smoke : gout très hazy également
Effet : -
 




 
 
Hawaiian Haze :
Odeur : odeurs très hazy / core, bonbon sucré
Smoke : fruitée léger, fumée agréable et douce
Effet : -
 






 
 
Orange Bud :
Odeur : fruits amers / fruits fermentés
Smoke : arômes très légers, un peu fruits amers
Effet : -
 






 
 
OG Kush :
Odeur : très Kush, terreux avec une pointe de citron
Smoke : Fumée douce en bouche, très terreuse sur expiration
Effet : Détente intense, corporel mais pas stonant
 


 
Conclusion:
Un très très grand choix ! Sativa, indica, des hashs noirs, des marocains etc tout est visible en vitrine c'est agréable pour le choix. Le coffee est lumineux et spacieux , la musique n'est pas assourdissante et varie fréquemment. Il a quelques perles en stock (ogkush, grinspoon, hawaian haze etc)
 

Club Média

Vous rentrez dans une sorte de sas qui fait le tampon entre les acheteurs et les consommateurs.
Les acheteurs peuvent choisir leurs variétés, produits, avant de passer dans la seconde partie ou vous seront proposés différentes boissons pour accompagner votre dégustation.
 
Je cite une personne présente au moment:
"Oh mate moi la barbie!" Vous l'aurez compris, la vendeuse est charmante!



 
 
 
Strawberry Banana :
Odeur : Frais et intense, fruitée
Smoke : Fumée légèrement accrocheuse en bouche, terreux et gras en bouche
Effet : Stone lourd et rapide
 




 
 
Casablanca :
Odeur :Une bonne odeur de hash marocain classique,
Smoke : Fumée assez douce au gout agréable légèrement épicé, mais pas très prononcé.
Effet : -
 






 
 
Pineapple Express :
Odeur : typique souche pineapple, très typé fruits exotiques / fruités
Smoke : doux et fruité
Effet : High rapide, limite stone peu énergisant
 




 
 
Bubblegum :
Odeur : Assez douce mais rien qui puisse faire penser à des parfums bubble (bonbon / fruits)
Smoke : Fumée épaisse qui accroche en gorge, pas de saveurs spécifiques
Effet : -
 






 
 
 
Champagne Haze :
Odeur : odeurs légères ressemblant à une amnesia
Smoke : goût hazy très soft
Effet : high clair et léger
 




 
Conclusion:
Le principe du sas est particulier mais pas gênant, le service est bon mais n'attendez pas de conseil de la vendeuse. Elle sert, elle est jolie, gentille et c'est tout.
La carte en elle même est bien équilibrée, les hashs sont chers mais magnifique . Strawberry banana, etc
 

 
1eHulp
Au Hulp nous avons repris du libanais jaune, de l'amnesia lemon, de la raskal Og et....
 
Le Libanais, moins frais que lors de notre précédent passage.
Il reste agréable et léger mais est moins fort en gout odeur.
 


 
 
L'amnésia lemon reste une amnesia de qualité mais où il faut chercher le coté lemon.
Nous l'avons prise en remplacement de l'amnesia qui n’était pas intéressante d’après le vendeur. (ne l’écoutant pas 1g fut pris le soir, avec regret...)
 


 
La raskal Og était très forte, stone rapide et direct.
Le gout est très proche de l'og classique ...
 


 


 
 
Knight bridge OG:


 
Conclusion:
Donc clairement, le 1eHulp reste une très bonne adresse, avec des services et des produits de qualités. Toutefois les produits tester était un peu moins "top" que la dernière fois (exception de la raskal Og).
Question d'arrivage et de période.
 
 
 
Nous sommes aussi passés par la boutique RooR Glass
Accueil inexistant, nous avons fais les photos et zou.
Nous détaillerons plus sur le Tu de la marque:
 






 
 
Pour finir voici la vidéo d'une partie des strains:
 




 


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Le cannabis serait un substitut affectif
Par mrpolo,
Son principe actif, le THC, présente des similitudes avec l’hormone du lien social.
Si fumer du cannabis est souvent perçu comme un moyen de faciliter les relations sociales ou de calmer l’anxiété, c’est peut-être en raison de son principe actif : le THC (tétrahydrocannabinol). Il emprunte en effet la même voie de signalisation dans le cerveau que celle de l’hormone du lien social et maternel, l’ocytocine, indiquent des chercheurs de l’université de Californie à Irvine (États-Unis).
 
 

Le THC du cannabis emprunte les mêmes voies cérébrales que l'ocytocine. © YURI CORTEZ / AFP


 
 
THC et ocytocine stimulent les mêmes récepteurs dans une région du cerveau responsable du sentiment de récompense. De plus, ont découvert les scientifiques américains, cette stimulation augmente, chez les souris, le plaisir à retrouver des congénères. Le cannabis serait donc un substitut des effets bénéfiques d’une reconnaissance sociale ou maternelle passant par la production d’ocytocine, en plus de son action déjà connue contre l’anxiété.
 
Des médicaments produisant cette action sans les effets délétères de la drogue sont envisagés par les chercheurs, notamment pour soulager certains troubles psychiques.
 
Article extrait du mensuel Sciences et Avenir n°826 disponible en kiosque jusqu'au 1er janvier 2016
Source: sciencesetavenir.fr
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La Société des alcools et de la drogue du Québec?
Par mrpolo,
Le syndicat des employés de la Société des alcools du Québec voit d'un bon oeil la possibilité que le cannabis récréatif, une fois légalisé, soit vendu dans les succursales de la société d'État. Ses 5500 membres ont demandé à l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) de mener pour eux une étude sur la question.
 
 
 

Le syndicat des employés de la Société des alcools du Québec pourrait demander à ses membres d'adopter une position claire à ce sujet dès ce printemps, au cours de leur prochaine assemblée générale.



PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE


 
«On n'est pas opposés [à la vente du cannabis], mais ce sera éventuellement à nos membres de décider en congrès quelle est notre position à ce sujet, affirme Marc-André McSween, vice-président du Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ). Pour l'instant, ce qu'on veut obtenir, c'est une étude qui nous démontrera quelles sont les répercussions.»
 
Le syndicat pourrait demander à ses membres d'adopter une position claire à ce sujet dès ce printemps, au cours de leur prochaine assemblée générale. «Il y a de plus en plus un consensus pour que ce marché soit récupéré par le secteur public. Nous avons une formation en éthique de vente, la SAQ fait du contrôle de la qualité avec ses laboratoires. Nous voyons un lien entre ce que nous faisons présentement et la commercialisation du cannabis», lance M. McSween.
La SAQ assure de son côté ne pas avoir de projet en ce sens. «On fait de la collecte de données sur ce qui se fait dans le monde, admet le porte-parole Jean-Vincent Lacroix, mais c'est clair qu'il n'y a pas d'orientation. Ultimement, c'est au gouvernement de donner les orientations.»
 
Demandes en Colombie-Britannique, en Ontario et au Manitoba
Dans son récent discours du Trône, le premier ministre Justin Trudeau a réitéré son engagement de légaliser et d'encadrer la vente de marijuana récréative au pays, sans toutefois préciser de feuille de route.
 
La semaine dernière, en Colombie-Britannique, le Syndicat des employés de service du gouvernement et l'Association des magasins privés d'alcool ont cependant pris les devants, demandant conjointement que la marijuana soit vendue uniquement dans les Liquor Stores de la province. En Ontario, le président du Syndicat des employés de la fonction publique, Warren Thomas, s'est aussi publiquement prononcé pour la possibilité que la LCBO obtienne le monopole de la vente de cannabis récréatif.
 
Le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger, a également recommandé, en novembre, que la vente de marijuana se fasse exclusivement dans les magasins d'alcool de la province.
Au Québec, Hydropothicaire, le seul producteur de cannabis médical actuellement autorisé par Santé Canada, se dit aussi favorable à ce que les magasins d'alcool en soient les distributeurs exclusifs. «Ce qui est le plus important à nos yeux, c'est qu'il y ait une vérification d'âge. Ces réseaux de vente sont déjà habitués à le faire. Ce serait le moyen le plus simple et le plus rapide», affirme son PDG, Sébastien St-Louis.
 
Le privé aux États-Unis
Dans l'État de Washington et au Colorado, où la vente de marijuana a été légalisée au cours des deux dernières années, ce sont plutôt des commerces privés qui assurent la vente de cannabis et de produits dérivés. Les vendeurs - appelés budtenders - doivent absolument obtenir une licence du gouvernement, qui leur est délivrée seulement après une vérification de leurs antécédents judiciaires. Les commerces de vente d'alcool, qui sont également privés, n'ont pas le droit de vendre de marijuana sous quelque forme que ce soit.
 
Un marché substantiel
> Marché du cannabis médical au Canada: 1,3 milliard
> Marché estimé du cannabis récréatif: 8 milliards*
> Nombre de succursales de la SAQ: 400
> Nombre d'employés: 5500
 
Dans l'État de Washington
> Population: 7 millions
> Ventes totales en dollars de cannabis depuis la légalisation (juin 2014): 622 millions
> Taxes récoltées: 177 millions
* Selon Hydropothicaire
 
 

Tristan Péloquin
La Presse
 
Source: lapresse.ca
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J'ai visité le Costco du cannabis (VIDÉOS)
Par Indi-Punky,
Alors que le gouvernement de Justin Trudeau a confirmé la légalisation et règlementation prochaine du cannabis lors du discours du Trône inaugural.
 
Alors qu'à la fin du mois de novembre, un juge de la Cour du Québec à Gatineau a déclaré que les lois sur le cannabis au Canada sont «désuètes et ridicules».
 
Alors qu'il y a un changement majeur dans l'opinion publique et que l'appui quant à la légalisation de la marijuana est passé de 12% en 1970, à 31% en 2000, et 58% en 2015.
 
Je suis allée au Colorado dans le cadre de mon émission de voyage #TamyUSA (diffusée les lundis 20h sur Évasion) afin de profiter des paysages époustouflants offerts par le parc national des Montagnes Rocheuses, mais également pour en apprendre plus sur l'industrie du cannabis, en pleine croissance aux États-Unis.
 
Vous retrouverez trois vidéos ci-bas.
 
1)Ma visite de Medicine Man, une entreprise familiale de 40 000 pieds carrés qui se veut le Costco du cannabis et qui compte entrer en bourse en 2016
 




 
2)Ma visite de la ferme du Colorado Harvest Company, une entreprise fondée en 2009 qui a ses racines dans le cannabis médical et où pousse du cannabis biologique (ou dit «naturel» comme l'appellation du ministère de l'Agriculture ne peut être appliquée au cannabis, puisque la plante n'est pas encore légalisée aux États-Unis au niveau fédéral). Ralph Morgan, le co-propriétaire du Colorado Harvest Company, m'amène ensuite au Green Mile de Denver, une rue en plein changement, où pullulent les dispensaires, dont un de ses trois points de vente, qui sert plus de 600 clients à chaque weekend.
 




 
3)Ma rencontre avec Michael Elliot, le président du Marijuana Industry Group, une association d'avocats, d'entrepreneurs et de lobbyistes, qui vise à promouvoir et encadrer la légalisation du cannabis au Colorado. Dans cette vidéo, Elliot parle de l'échec de la war on drugs et explique comment la vente de la marijuana est taxée à Denver. Il dresse le bilan de la dernière année et suggère que la criminalisation du cannabis est la politique la plus raciste des États-Unis.
 




 
Quelques infos sur l'industrie du cannabis aux États-Unis
 
Au Colorado, la vente du cannabis a rapporté $44 millions US en taxes au gouvernement en 2014. Durant les sept premiers mois de l'année 2015, c'est $73,5M. Et on parle de revenus de plus de $125 millions US d'ici la fin de l'année.
 
À ce jour, 15 États américains ont décriminalisé la marijuana, 23 États ont légalisé l'usage de la marijuana pour des fins médicales, mais seulement quatre États ont légalisé l'usage de la marijuana pour utilisation récréative: le Colorado, Washington, l'Alaska et l'Oregon. À noter que Washington DC a également légalisé la marijuana à titre récréatif, mais pour utilisation personnelle seulement -- il est donc légal d'en posséder sur soi, d'en faire pousser et d'en donner -- mais la vente commerciale demeure interdite.
 
Le pot, les réseaux sociaux et Silicon Valley
 
À Denver, il est légal de faire pousser six plants de cannabis à la maison. Comme le concept de mon émission #TamyUSA est de voyager en utilisant Instagram afin de guider mes aventures, j'étais curieuse de voir si les gens documentaient leurs plants de pots sur cette plateforme.
Quelle ne fut pas ma surprise de trouver des centaines de milliers de photos identifiées avec le mot-clic #GrowYourOwn. En effet, chacun y documente sa marijuana, de la même façon qu'on peut prendre et partager des photos d'une bonne bouteille de vin, d'un déjeuner ou d'un plan de tomates.
 
Instagram n'est d'ailleurs pas la seule plateforme qui peut aider les consommateurs à s'y retrouver dans le domaine de la mari.
 
L'application WeedMaps (utilisée au début de la vidéo de Medicine Man) est une sorte de Yelp pour dispensaires, qui permet de géo-localiser les fermes et les dispensaires qui se trouvent autour de nous. Le design et l'interface sont superbes et on peut y lire les commentaires laissés par d'autres utilisateurs, en plus d'accéder aux menus des dispensaires et connaître les prix des diverses variétés de marijuana.
 
Il existe également des réseaux sociaux tels que Mass Roots, le Facebook des enthousiastes et entrepreneurs de l'industrie, qui compte quant à lui plus d'un demi-million d'usager. La start-up est d'ailleurs en campagne de financement, tel qu'on peut le voir sur leur site. Car de plus en plus d'investisseurs et de réputés moguls des affaires se tournent vers ce marché en pleine expansion et y versent énormément d'argent.
 
En décembre 2014, Business Insider rapportait que Peter Thiel (le co-fondateur de PayPal, qui a vendu sa startup à eBay pour $1,5 milliard US en 2002, également un des premiers investisseurs de Facebook) avait bien l'intention de devenir le premier investisseur institutionnel à se lancer dans l'industrie légale de la weed, à travers sa société de capital risque Founders Fund. Cette société vient d'ailleurs d'investir $75 millions US dans Privateer, une startup qui veut devenir le Procter & Gamble du cannabis. Privateer Holdings a quant à elle également investit dans trois autres compagnies, dont Tilray, une entreprise canadienne basée à Vancouver qui livre par la poste, en un à deux jours ouvrables, du weed médical à ses patients.
Plus les attitudes politiques et l'opinion publique changent, plus la légalisation et la règlementation du cannabis se répand aux États-Unis et à l'étranger, et plus l'impact sur le domaine des technologie et des affaires sera énorme. Maintenant, qu'en est-il du tourisme?
 
Le tourisme du cannabis au Colorado
 
Avant de vous aventurer pour aller fumer vos joints à Denver, il faut que vous sachiez ces quelques informations utiles:
 
1) S'il est légal d'acheter et de vendre du cannabis au Colorado, il est illégal de le consommer en public.
 
2) Il est également illégal d'avoir un club, un dispensaire, ou un café où l'on consomme le cannabis sur place (comme à Amsterdam par exemple).
Avec cette stricte règlementation, on peut se demander où le voyageur peut consommer son cannabis. Eh bien, ces restrictions ont donné naissance à des entreprises très créatives dans le domaine du tourisme au Colorado.
 
Il y a d'abord les hôtels dits «420-friendly», des hôtels boutiques et luxueux qui permettent la consommation de marijuana dans un certain nombre de chambres (le Colorado limite le nombre de chambres cannabis-friendly à 25% du nombre total de chambres de l'hôtel).
 
Il existe ensuite une panoplie de nouvelles entreprises qui offrent des tours, tels que 420 Airport Pickup. Le concept est simple: on vient vous chercher à l'aéroport, on vous amène au dispensaire, on vous donne des conseils, vous fumez ou vapotez dans la limousine, ou à l'arrivée à votre hôtel. Un service de navette est également offert, pour ceux qui aimeraient se rendre au célèbre Red Rocks, un amphithéâtre extérieur à même la roche et la terre.
 
La compagnie Colorado Cannabis Concierge offre également un service luxueux et un tas d'excursions (spa, sortie de ski, parcs nationaux, etc) pour les voyageurs curieux de découvrir Denver et sa culture du cannabis.
 
Et maintenant?
 
Tous les regards sont tournés vers le Colorado et Washington, alors que le Canada, ainsi que d'autres États américains (Californie, Arizona, Maine,Massachusetts, Nevada) se dirigent vers la légalisation en 2016. L'impact de ses nouvelles lois sera majeur dans une multitude d'industries, mais également sur la société.
 
Aux États-Unis, à chaque année, il en coûte $3,6 milliard afin de faire respecter les lois sur la marijuana, selon la American Civil Liberties Union. De l'argent qui pourrait être utilisé à bien meilleur escient. Des policiers qui pourraient investir leur temps et leur énergie ailleurs, au lieu de courir après une drogue qui est déjà légalisée et réglementée dans quatre États et bientôt d'autres à venir. Des prisons qui sont pleines à craquer, alors qu'après plus de trois décennies, la criminalisation du cannabis n'a pas du tout affecté l'utilisation de cette drogue et et que la majorité de la population est en faveur d'une légalisation à la grandeur du pays.
 
Il sera donc intéressant de voir comment les politiques du Canada vont se développer dans ce dossier. Si le Canada légalise, on parle déjà d'un impact majeur, non seulement au pays, mais sur les traités internationaux relatifs au contrôle des drogues.
 
D'ici là, je vous invite à me joindre ce lundi 7 décembre à 20h sur Évasion, pour notre épisode de #TamyUSA au Colorado (on fait plein d'autres choses que d'explorer l'industrie du cannabis, telles que découvrir le parc national des Montagnes Rocheuses, visiter le magasin légendaire où a été inventé la chemise de cowboy à boutons pression, ou encore avoir peur à l'hôtel où Stephen King a écrit The Shining).
 
 
Source: https://quebec.huffingtonpost.ca/tamy-pepin/costco-du-cannabis-video_b_8739046.html
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Maroc: Moi, Saïd, cultivateur de kif
Par mrpolo,
Dans la petite localité de Senada, tous les habitants cultivent le kif, seul moyen de subsistance dans une région marquée par la pauvreté et le racket. Saïd est l’un d’eux.

Crédit: Tarek Bouraque


 
« C’est mon père qui a commencé, il y a 25 ans, à cultiver du kif sur une petite parcelle de 1000 mètres carrés », nous confie Saïd, qui entame ses cinquante printemps. Toute sa vie d’adulte, il n’a vécu que grâce à cette plante. Comme les autres paysans de la région, Saïd n’est pas propriétaire du terrain qu’il cultive. L’écrasante majorité des paysans est donc doublement menacée: d’abord par l’illégalité des cultures, puis par le risque que le propriétaire des terrains cultivés débarque à tout moment.
 
Nous sommes à cinquante kilomètres d’Al Hoceïma. Dans ce décor, une énorme kasbah surgit de nulle part dans la plaine où est situé le petit village de Senada. La légende veut que la forteresse ait été construite par les Almohades il y a huit siècles, au moment où Maroc et Andalousie ne faisaient qu’un. Aujourd’hui, deux cages disposées de part et d’autre de la kasbah laissent penser que l’édifice historique sert de terrain de football. Laissée à l’abandon, la citadelle est entourée de toutes parts de champs de cannabis. C’est ici que démarre la longue ceinture du kif, qui va de Senada à Ksar El Kébir.
 

Feu vert de l’État
Dans cette vallée qui compte environ douze mille âmes, « 100% des habitants vivent directement ou indirectement de la culture du kif », nous affirme Mohamed Bounab, acteur associatif. C’est d’ailleurs ce dernier qui nous a fixé rendez-vous avec Saïd, un des rares paysans cultivateurs de cannabis à avoir accepté de se confier. A quelques pas de la citadelle en ruines, le cultivateur nous reçoit chez lui, dans sa fermette au charme bucolique. « Entrez, vous êtes les bienvenus », nous lance-t-il, affable, avant de se précipiter à la cuisine pour nous préparer du thé.
 
L’introduction du kif à Senada date de 1985, après une rude période de sécheresse. « La localité s’était vidée de ses habitants. La majorité a émigré, seuls quelques-uns sont restés pour surveiller les propriétés en cas de retour à Senada des propriétaires. A ce moment, un des notables et gouverneur de la région avait donné son feu vert aux paysans pour introduire la culture du kif », rapporte Mohamed Bounab, entre deux gorgées de thé. A cette époque, le Rif sort d’une période de tension, les émeutes du Rif ont eu lieu un an auparavant, la rupture entre la région et Hassan II est consommée. Le père de Mohammed VI avait, dans un discours adressé à la nation, traité les habitants du Rif de « racaille » (awbach dans le texte), vivant « du vol et de la contrebande ». C’est ce qui explique, selon Mohamed Bounab, que « la culture de cannabis ait alors été encouragée par l’État pour éviter à la région de nouveaux soulèvements ».
 
Sur la route des « tamtams »
Tout au long de notre visite dans ce bout de Maroc, l’écho des « tamtams » des petites exploitations du village nous a accompagnés. Chaque jour, Saïd et les autres petits cultivateurs transforment la résine de cannabis en poudre en utilisant des tamis sur lesquels ils tapent avec deux bâtons de bois. Cette symphonie des percussions marque la transformation du kif en haschich. Compressé en boulettes ou plaquettes, ce haschich voyagera vers les marchés nationaux et internationaux.
 
Où est alors l’État à Senada? Ici c’est la gendarmerie royale qui veille sur la région. Notre cultivateur explique entretenir des relations très tendues avec ces représentants de l’autorité. « La gendarmerie, je n’en ai pas peur. Ils débarquent tous les 28 du mois. Dès qu’ils m’entendent transformer mon kif en haschich, ils viennent prendre leur commission. C’est comme si je leur payais un loyer », témoigne, avec beaucoup d’humour, Said. Quand nous lui demandons s’il a essayé des cultures alternatives, il réagit vivement: « Que voulez-vous cultiver sur 1000 mètres carrés. Des tomates? J’y perds plus que j’y gagne. Les céréales, n’en parlons même pas. Seul le kif me permet de dépanner». Selon l’Observatoire français des drogues et toxicomanies, la culture de cannabis « est 12 à 46 fois plus rentable que les cultures de céréales ».
 
La peur et deux sous
Cette année, le haschich se vend à 5 dirhams le gramme, bien loin des 20 dirhams le gramme des années 1990. « C’est dû, en partie, à la dépénalisation survenue dans certains pays européens, où ils commencent à cultiver sur place leur propre cannabis », affirme Mohamed Bounab. « On ne fait que survivre », soupire Saïd. Les paysans comme Saïd constituent la première chaîne du trafic de cannabis. Du bznass (l’intermédiaire, ndlr) à “l’exportateur” jusqu’au revendeur final, le produit prend de la valeur. Il peut être vendu jusqu’à 120 dirhams le gramme en Europe. Mais Saïd en veut particulièrement aux barons de la drogue: « C’est dégoûtant. Certains se sont fait des millions alors qu’ils ne sont jamais allés à l’école. Nous, nous n’avons rien, à part la peur et deux sous ».
 
Dans la caverne d’Ali Baba
Lorsque nous évoquons avec lui le débat sur la dépénalisation du cannabis, Saïd acquiesce: « Oui, j’en ai entendu parler. Bien sûr que c’est une bonne chose. Personne ici ne veut continuer à vivre dans la peur ». Mais si ce dernier affiche sa connaissance du débat en cours sur la dépénalisation, certains petits paysans demeurent tout de même perplexes. « Il y a une peur face à l’inconnu. Ils ne savent pas dans quelles conditions cette légalisation pourrait se faire. Mais quand vous usez de pédagogie avec ces gens, qui sont pour la plupart analphabètes, ils finissent par comprendre. Personne n’est contre quelque chose qui va dans son intérêt », nous explique l’acteur associatif.
 
Alors que nous nous apprêtons à remercier Saïd pour son hospitalité, le paysan insiste lourdement pour nous montrer sa « caverne d’Ali Baba ». Une petite chambre, coincée entre un poulailler et une petite grange, lui sert de lieu de stockage de la récolte. Nous n’avons pas encore franchi la porte que l’odeur de chanvre nous arrive déjà. « Voici le résultat de quatre mois de travail. Il doit y avoir ici entre entre 400 et 500 kilos de kif ». Combien espère-t-il gagner en vendant sa récolte? « Pas plus de 15 000 dirhams. Ce qui constitue mon unique revenu durant toute une année. C’est avec ça que je dois nourrir ma famille et envoyer mes gosses à l’école», nous lance le cultivateur. A Senada, tout le monde vit dans l’illégalité, tout le monde le sait, et tout le monde attend un geste de l’État pour qu’enfin le statu quo soit brisé et que les milliers de cultivateurs de kif puissent vivre dignement de leur labeur.
 
Source: telquel.ma
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Le Canada va légaliser le cannabis
Par mrpolo,
C'est le premier pays du G7 à le faire. La légalisation de la marijuana était l'une des promesses de campagne du Premier ministre, Justin Trudeau.
 
 

Le Canada compte adopter des lois "qui légaliseront et règlementeront la consommation de marijuana".T



© AFP/ OLIVER BERG


 
Le Canada compte adopter des lois "qui légaliseront et règlementeront la consommation de marijuana", devenant le premier pays du G7 à le faire, a annoncé vendredi le nouveau Premier ministre Justin Trudeau. Justin Trudeau confirme ainsi dans son discours de politique générale pour 2016, lu au Parlement par le Gouverneur général du Canada, une promesse de campagne: il s'était engagé à légaliser le cannabis "dès" son élection.
 
Le nouveau gouvernement libéral, élu le 19 octobre, souhaite ainsi adopter au cours de la prochaine année des "mesures législatives (...) qui légaliseront et réglementeront la consommation de marijuana et limiteront l'accès à cette substance", a dit le Gouverneur général, David Johnston, en lisant le discours préparé par Justin Trudeau, assis à ses côtés dans la Chambre des communes. Selon le protocole britannique, les sessions parlementaires s'ouvrent par la lecture du discours du Trône par le Gouverneur général, représentant de la reine Elizabeth II, chef d'État en titre du Canada.
 
Vainqueur surprise des élections législatives, Justin Trudeau avait déclaré en campagne qu'il avait lui-même fumé "cinq ou six fois" du cannabis, dont une fois en 2010, alors qu'il siégeait déjà au Parlement en tant que député libéral. Un autre gouvernement libéral, en 2004, avait cherché à dépénaliser la consommation de cette substance, avant de jeter l'éponge, face notamment aux pressions des États-Unis voisins, fermement opposés. Onze ans plus tard toutefois, quatre États américains ont légalisé le cannabis, et les défenseurs canadiens d'une telle mesure pointent les importants revenus générés.
Source AFP
Source : lepoint.fr
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Les plus beaux dispensaires de cannabis aux Etats-Unis
Par mrpolo,
La légalisation du cannabis aux Etats-Unis a transformé les lieux d’achat précaires et illégaux en business florissants et désireux d’attirer leur clientèle. Certains dispensaires ont fait le choix d’une présentation haut de gamme, designés avec goût par des entreprises spécialisées dans l’industrie du cannabis.
 
Ces dispensaires ont su créer des espaces sophistiqués, pour offrir une expérience d’achat agréable à leurs clients. Voici une sélection des plus beaux dispensaires des Etats-Unis, classés par Etat.
 
Etat de Washington L’Evergreen Market
 


Situé à 15 minutes du centre de Seattle, et dispensaire le plus proche de l’aéroport international Sea-Tac, le dispensaire Evergreen Market installe une ambiance familière. Conçu par les propriétaires avec l’aide d’un architecte ayant travaillé pour plusieurs Starbucks, l’espace reflète le style de vie robuste du Nord-Ouest avec du bois récupéré d’une grande et de l’acier ondulé.
Un mur en saule torsadé sépare l’entrée du reste du dispensaire qui propose un « bar éducatif » et une molécule de THC gravée dans le sol. L’Evergreen Market devrait ouvrir un deuxième dispensaire à Auburn, Washington, à l’été 2016.
 
Oregon Le Bridge City Collective


Ayant grandi dans l’entourage d’artistes et de designers grâce à un père épris de marketing, le propriétaire David Alport a appris deux ou trois choses sur le branding, l’identité et le design à travers les années.
En collaboration avec des artisans locaux, il a matérialisé sa vision d’un lieu emblématique du Nord-Ouest Pacifique moderne. Les bancs et le bar ont été fait en noyer local. Une fresque murale et des plantes complètent un look très cool.
 
Californie L’Apothecarium


Une porte en bois frappée d’acier marque l’entrée de ce petit bijou situé dans un bâtiment du début du siècle dans le quartier historique de Castro. L’intérieur impressionne par une ambiance de vieille pharmacie qui mélange des éléments traditionnels comme un papier peint et des lustres en cristal victoriens avec un mobilier moderne. Les menus sont reliés avec du cuir, des compositions florales sont changées quotidiennement, le comptoir est en marbre, et le dispensaire accueille des oeuvres d’artistes locaux.
 
Le Sparc


Le studio d’architecte Sand Studios est derrière le design du San Francisco Patient and Resource Center (Sparc), un collectif cannabique non-lucratif qui existe depuis 2001. Le look minimaliste mêle sol en ciment, étagères en acier et lustres en verre, avec des récipients en bois pour conserver les produits. Le comptoir de vente est fait main en chêne local incrusté de verre et fixe définitivement le chic dans la boutique.
 
Le Green Easy


En exercice depuis 2009, le Green Easy se distingue des centres commerciaux de Los Angeles. De confortables fauteuils bleus vous attendent dans l’entrée, avec un sol en marbre blanc qui mène à une pièce principale minimaliste aux accents de cristal.
 
Arizona Le TruMed

Le studio de design High Road a été fondé en 2013 et se concentre sur la clientèle liée au milieu du cannabis. La fondatrice et designer Megan Stone s’est inspirée des tendances des boulangeries et autres magasins de cupcakes pour imaginer ce nouveau dispensaire qui a pris place dans un ancien magasin de pneus. Utilisant au départ l’esthétique propre et moderne du TruMed, Megan Stone a installé une ambiance incroyable.
 
Nouveau-Mexique Le Minerva Canna


Un autre projet du studio High Road. Le Minerva Canna propose un dispensaire traditionnel, avec un gros shop et un magasin d’accessoires et de vêtements au sein d’un même espace. Les matériaux utilisés mélangent pierre et bois, avec un sol en ciment brut, des tapisseries en cuir et en velours, des carreaux de verre et du métal brossé pour donner une atmosphère décontractée.
 
Colorado Le Silverpeak Apothecary


Le studio Tanagram Design, spécialisé dans la création d’espaces de marque aux Etats-Unis, en Espagne, en Argentine et en Uruguay, a été interrogé pour « complètement repenser la culture du cannabis pour amener une nouvelle ère de responsabilité et d’acceptation sociales » en 2013.
A lire : A quoi ressemble une plantation de marijuana ?
Desservant les résidents et visiteurs d’Aspen, station de ski de luxe, le Silverpeak Apothecary abrite des lignes propres, de la lumière naturelle et des bois riches qui rendent le cannabis encore plus beau. Cerise sur le gâteau : tous les achats sont présentés sur un plateau d’argent.
 
Le Good Chemistry


Le studio Your Green Contractor, fondé par Nathan Mendel pour travailler spécifiquement avec l’industrie du cannabis, a apporté au Good Chemistry sa vision pour un dispensaire tout juste ouvert près de Denver. Ils ont monté ensemble ce lieu de 300m² élégant et à la pointe de l’esthétique, divisé en 4 espaces qui se distinguent chacun par une couleur en fonction des effets recherchés : stimulation, sommeil, déstress et relaxation. Un comptoir en noyer et acier accueille les visiteurs.
 
Le Native Roots


Ce qui a commencé comme un simple dispensaire médical a évolué en chaîne de 14 magasins à travers l’Etat du Colorado. Missionnant leur propre équipe de design, chaque magasin intègre sa propre signature minimaliste au look industriel : des planchers en béton, et des murs en bois blanc et en acier noirci.
A lire : Les premières stations service « gasoil et cannabis » ont ouvert au Colorado
Les murs graphiques en noir et blanc typiques ont définitivement donné leur look typique à ces dispensaires du Colorado.
 
District de Columbia Le Capital City Care

Premier dispensaire de son District, le Capital City Care ne devait pas se louper. Et en embauchant le Studio 3877, un cabinet d’architecte renommée et plusieurs fois récompensé, ce bâtiment de grès brun met en avant un hall très éclairé aux murs en briques avec des sols en érable. Le dispensaire, proche de la Maison Blanche, a été spécialement conçu pour abriter une boutique d’accessoires et un lien de conseil.
 
Source: newsweed.fr
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