Les mangues ne sont pas uniquement riches en vitamine C, elles pourraient détenir le secret pour libérer le véritable potentiel du cannabis.
Résumé: La science a découvert que les composés chimiques présents au sein des mangues sont en mesure d'augmenter, renforcer, et même d'allonger les sensations d'euphorie après avoir fumé du cannabis. Ce sont d'excellentes nouvelles pour la communauté Cannabique, les fumeurs récréatifs et thérapeutiques, une alternative saine pendant les heures fringale.
Dernièrement, il semble que la communauté scientifique et cannabique soit passé dans la même catégorie. Ce sont d'excellentes nouvelles pour les utilisateurs de cannabis médical ainsi que pour les fumeurs récréatifs! Bien sûr, il est de notoriété publique qu'il existe dans le cannabis médical, un grand remède naturel pour les courbatures, les douleurs et autres maux divers. Et bien sur, les fumeurs de cannabis récréatif qui profitent des sentiments euphoriques avec la consommation de cannabis plutôt qu’avec l'alcool ou la liqueur et les sentiments d'intoxication.
Alors, naturellement, la marijuana est une alternative sûre à la plupart des plaisirs coupables car il est une solution organique parfaite aux contraintes et douleurs de la vie. Voici donc un petit secret que la communauté scientifique a récemment découvert pour la communauté Cannabique: Manger des mangues fraîches ou même boire un smoothie de mangue fraîche une heure avant de fumer va considérablement augmenter les sentiments euphoriques ressentis avec la marijuana et aider les utilisateurs de cannabis médical à appréhender encore plus leurs douleurs.
En effet, un composé chimique connu sous le nom de myrcène, qui est le plus souvent utilisé pour les parfums, peut être trouvé dans le cannabis, ainsi que beaucoup d'autres plantes diverses telles que la citronnelle, le houblon et les mangues. C’est la raison pour laquelle ces types de plantes rares possèdent des odeurs et des arômes uniques. Une fois ingéré le composé chimique, ou myrcène, aide la substance psychoactive THC en lui permettant de passer à travers la barrière hémato-encéphalique (BHE) à des vitesses beaucoup plus rapides et avec beaucoup plus d'efficacité. Le temps qu'il faut pour que le THC ait un effet sur le cerveau après l'inhalation est à peu près de sept secondes cependant, en mangeant une mangue jusqu'à une heure avant de fumer, le temps qu'il faut pour que le THC atteigne le cerveau et fasse son effet pourrait être divisé de moitié. Aussi bien l’augmentation de la durée de son effet pourrait être multiplié par deux .
Les personnes qui ont mangé une mangue, digéré, puis fumé ont également noté que les sentiments euphoriques ressentis par le cannabis sont beaucoup plus intenses. Parfait pour les utilisateurs de Cannabis médical qui souhaitent un plus grand soulagement de la douleur ou pour les fumeurs récréatifs qui veulent juste des effets plus intenses qu'avant.
Il est important de noter également les différences de vitesse dans le métabolisme pour ceux qui tentent cette expérience parce-que les individus ayant un métabolisme plus rapide peuvent avoir besoin d'ingérer un peu plus que ceux qui ne digèrent pas aussi vite. Ainsi les individus avec des métabolismes plus lents peuvent avoir besoin d'ingérer une mangue ou un smoothie de mangue jusqu'à une heure et demie avant la consommation de cannabis. Cela vous aidera à veiller à ce que les myrcènes trouvés dans les mangues soient correctement digérés pour avoir un effet.
Une autre chose intéressante dans le fait de manger des mangues est que c'est une autre façon pour le corps humain de recevoir des quantités supplémentaires de vitamines, cela aide les individus à manger sain en évitant des aliments riches en cholestérol ou en graisses trans. Manger trop d'aliments gras lorsque la "Munchies" se produit peut-être nocif et même nuisible à la santé d'un individu. Donc, assurez-vous de rester en bonne santé et manger sainement si vous fumez du cannabis à des fins récréatives ou médicinales.
Source: marijuana.com
Mise à jour: selon Michael Backes, auteur du livre à paraître, Cannabis Pharmacy: The Practical Guide To Médical marijuana, le myrcène peut traverser la circulation sanguine beaucoup plus facilement lorsqu'il est absorbé à travers la membrane des muqueuses. Cela signifie maintenant qu’un peu de purée de mangue, ou un smoothie de mangue sous votre langue ou contre la joue est plus efficace que manger tout simplement une mangue. Une autre stratégie, mâcher de la citronnelle fraîche ou faire une teinture de citronnelle. Cela va grandement amplifier les effets sur le corps s'il vous plaît pratiquer cette méthode de façon responsable. Il est également sage de commencer avec une très petite quantité d'abord dans le cas où vous auriez une allergie légère à la mangue / citronnelle / etc.
Le gouvernement fédéral ne portera pas en appel une décision de la Cour fédérale qui invalide l'interdiction, pour les patients autorisés à consommer de la marijuana médicinale, de faire pousser leur propre « pot ».
De la marijuana Photo : iStock
La Presse Canadienne
Dans une déclaration écrite, la ministre de la Santé Jane Philpott a affirmé que le gouvernement respectait la décision rendue en février.
Mme Philpott a précisé qu'Ottawa modifierait la réglementation en vigueur pour qu'elle respecte le jugement de la cour.
Le processus de révision devrait être complété d'ici le 24 août, ce qui correspond au délai octroyé par le juge Michael Phelan.
Le Règlement sur la marijuana à des fins médicales, qui a été adopté en 2013, impose aux patients d'acheter leur cannabis auprès de producteurs autorisés.
Quatre résidants de la Colombie-Britannique avaient saisi la cour de cette question, arguant que la législation adoptée sous le gouvernement conservateur violait la Charte canadienne des droits et libertés.
Mme Philpott a tenu à rappeler que d'ici à ce qu'Ottawa modifie la législation, la réglementation actuelle demeurait en vigueur.
« À moins qu'une personne soit visée par une injonction de la cour, la seule façon légale d'obtenir de la marijuana à des fins médicales consiste à faire affaire avec un producteur autorisé », a-t-elle spécifié.
Olivier Guéniat, chef de la police judiciaire neuchâteloise, plaide pour autoriser les villes à mener des expériences pilote de régulation du marché du chanvre
Policier et criminologue, il souhaite lever l’interdit sur le cannabis. Olivier Guéniat, chef de la police judiciaire neuchâteloise, siège dans la commission fédérale pour les questions liées aux addictions, qui se réunit pour la première fois sous sa nouvelle forme mercredi et jeudi.
Elle rassemble les trois anciens organes qui s’occupaient distinctement des politiques en matière de tabac, d’alcool et de drogues illicites. Leur fusion reflète une tendance à envisager les drogues davantage comme un problème de santé publique. Un basculement qu’incarne Olivier Guéniat lui-même.
Olivier Guéniat: Image: Sébastien Anex
Le Temps: Consulté par un groupe de travail fédéral voulant dépénaliser le cannabis en 1999, vous étiez à l’époque contre ce projet. Aujourd’hui, vous siégez dans la commission fédérale pour les questions liées aux addictions et vous y êtes favorable. Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis?
Olivier Guéniat: Il y a vingt ans nous nous trouvions confrontés à une d’énormes problèmes, avec un marché noir et des mafias qui se développaient autour des magasins de chanvre (coffee-shops). Je faisais face à tous les délits qui pouvaient y être associés: tourisme de consommateurs, brigandages, extorsions, blanchiment d’argent, attaques à mains armée. J’estimais les risques trop grand d’ouvrir l’accès légal au cannabis. Et les coûts d’un contrôle du marché dans tout le pays me paraissaient trop élevés, par rapport à d’autres priorités. Puis j’ai évolué, je me suis enrichi de savoirs. En 2008, il y a eu la votation sur la dépénalisation, rejetée par une grande majorité de la population. Elle a clairement montré une division ville campagne sur ce sujet.
- Aujourd’hui six villes souhaitent expérimenter une régulation du marché par des projets tests. Pensez-vous que l’opinion publique a évolué sur cette question?
- Si on devait revoter aujourd’hui, une majorité des Suisses seraient probablement encore contre une dépénalisation, comme il y a huit ans. Mais le même clivage ville campagne apparaîtrait. Il faut laisser les villes trouver des solutions à leurs problèmes de type sécuritaire. Je suis favorable à ces expérimentations, car je pense que la politique des quatre piliers élaborée dans les années 1990, qui allie prévention, répression, thérapie et réduction des risques, a atteint ses limites. Et ce sont d’abord les villes qui peuvent être porteuses de ce changement. Mon métier est de lutter pour la sécurité publique, je vois dans ces projets une nouvelle opportunité de le faire.
- Pourquoi pensez-vous qu’il faut sortir le cannabis de l’illégalité?
- En Suisse, on estime que 130 tonnes de cannabis circulent sur le marché noir, qui pèse environ un milliard de francs par an. Comment accepter qu’une telle manne reste aux mains d’organisations criminelles dans un modèle purement prohibitif? A Neuchâtel, 1800 joints sont fumés chaque jour. Les saisies effectuées par la police montre que le produit qui circule sur le marché noir est de mauvaise qualité, il contient des pesticides et de fongicides dans des quantités inadmissibles. La répression ne produit pas les résultats escomptés. Alors la question, c’est comment mieux protéger nos enfants? Je réponds: en investissant massivement dans la prévention. Et la réglementation est le seul moyen de mener une prévention efficace.
- La loi sur les stupéfiants interdit la culture, la consommation, la vente, la détention, le transport de cannabis. Comment ces projets pourraient-ils être autorisés?
- Je pense qu’ils peuvent obtenir une autorisation spéciale de l’Office fédérale de la santé publique. L’article 8 de la Lstup prévoit des exceptions à l’interdiction pour la recherche scientifique. Ces projets pilotes relèvent de la recherche scientifique.
- Comment une régulation du chanvre pourrait-elle réduire le marché noir?
- Elle aura à n’en pas douter un impact sur la demande. En tant que consommateurs, quel est votre intérêt à acheter un produit sur le marché noir avec les risques que cela comporte, si vous pouvez trouver mieux dans une pharmacie: du cannabis dont la qualité et la teneur en THC sont contrôlées.
- Vous ne pensez pas que le cannabis vendu en pharmacie, comme à l’époque des coffee-shops, pourrait être détourné et alimenter le marché noir?
- Pas avec un régime d’autorisation strict, comme ce que propose Berne, par exemple. Selon ce modèle réglementé, il faut résider dans la ville pour pouvoir acheter du cannabis en quantité limitée, auprès d’une pharmacie. Si on nous proposait une légalisation totale sans contrôle, comme au Colorado, je dirais trois fois non, il s’agit pour moi d’un modèle étatique irresponsable. Il faut rester orienté résultats sanitaires et sécuritaires!
- Comment l’idée qu’on se fait du cannabis a-t-elle évolué?
- Le produit est mieux accepté, moralement et socialement. On le voit dans l’évolution de la norme pénale: on ne va plus en prison et on n’a plus d’inscription au casier judiciaire, si on est attrapé avec du cannabis sur soi. Aujourd’hui, avec moins de 10 grammes, on reçoit une amende d’ordre. On a considéré la dangerosité de ce produit de manière erronée pendant des années. Il est moins nocif que d’autres psychotropes tels que l’alcool ou le tabac, qui sont pourtant réglementés*. Il faut revoir ces jugements et les politiques auxquelles ils ont donné lieu.
- Que dit le policier aux parents qui craignent qu’en légalisant, les autorités poussent les jeunes à la consommation?
- C’est faux. C’est avec l’interdiction actuelle qu’on perd prise sur la consommation des jeunes. Réglementer le marché, cela ne signifie pas libéraliser le produit sans condition. C’est limiter, et contrôler. Je pose la question aux parents: préférez-vous que votre enfant ait accès à du cannabis chez vous, sous votre contrôle, ou dans la rue auprès des dealers? C’est pareil avec l’alcool: il est omniprésent. Nous en avons souvent à la maison. C’est pourtant un psychotrope aux effets potentiellement dévastateur. Pensez-vous qu’il faut revenir à la prohibition de l’alcool? Évidemment non, ce serait dévastateur.
- On voit aussi que la prévention ne règle pas tous les problèmes liés à la consommation d’alcool…
- Il n’y a pas de baguette magique: on ne va pas résoudre tous les problèmes avec une régulation, il faudra tout de même continuer à réprimer, voire renforcer la répression pour favoriser les vases-communicants.
- Il y aura toujours un marché noir et des policiers qui pourchasseront les dealers?
- Oui, c’est comme la sécurité routière: nous avons fait d’immense progrès en établissant des règles de circulation. Mais il y aura toujours des chauffards qui roulent à 200 à l’heure sur l’autoroute. Nous n’empêcherons pas les jeunes de consommer en légalisant le cannabis, mais nous ne les en empêchons en rien de consommer en maintenant l’interdiction. En revanche, on peut réduire les risques.
- Quel est selon vous le modèle idéal?
- Lorsqu’on m’a consulté, j’ai plaidé pour un modèle qui confine le cannabis à l’espace privé. Les consommateurs seraient autorisés à cultiver un nombre limité de plantes chez eux, destinées à leur propre usage. Ils obtiendraient des autorisations payantes, achèteraient les graines auprès de l’Etat, qui réinjecterait ensuite le produit de cette vente dans la prévention. C’est un peu ce qu’a fait l’Uruguay récemment avec son programme de réglementation du cannabis. D’ailleurs ce pays avait cessé de réprimer la consommation de tous les stupéfiants depuis 1974. Le pays sortait d’une dictature. Il avait placé la liberté individuelle de consommer – tant que cela ne nuit à personne – au-dessus de l’ordonnance de l’ONU, qui préconisait d’interdire toutes les consommations considérées comme illicites. Aujourd’hui, il franchit un pas supplémentaire en autorisant la vente d’herbe dans les pharmacies, comme ce que Berne souhaite faire.
- Avec la régulation, on a donc affaire à une forme d’Etat dealer?
- Oui, tout comme c’est le cas avec l’alcool, qui est un produit soumis au contrôle de l’Etat.
- Au Colorado, l’Etat perçoit des taxes massives sur la vente de cannabis. Le but des autorités, c’est aussi de renflouer les caisses, quitte peut-être à négliger certains aspects de la prévention?
- Ce n’est pas l’objectif des projets pilotes des villes suisses, qui sont au stade de l’expérimentation scientifique. Par la suite, en cas de marché régulé, l’argent prélevé sur le produit devrait selon moi servir exclusivement à financer la prévention.
- Vous devez faire appliquer une interdiction avec laquelle vous n’êtes pas d’accord…
- J’applique la loi, évidemment. Mais je gère mes priorités. Nous ne faisons pas la traque aux dealers et aux consommateurs de cannabis, sinon nous y passerions tout notre temps et je pourrais engager 800 agents supplémentaires rien que pour cela. Mais vous savez, les milieux policiers sont conscients depuis longtemps qu’ils ne peuvent éradiquer la drogue. Tout ce qu’on peut faire, c’est maintenir une certaine pression sur l’espace public pour éviter des scènes ouvertes de deal.
- Pourquoi avoir fusionné trois commissions fédérales (alcool, drogues illégales et tabac) pour n’en former plus qu’une?
- C’est un reflet d’un changement de paradigme dans la politique en matière de drogue. On ne considère plus un produit selon son caractère licite, ou sa dangerosité. On s’affranchit des anciennes croyances selon lesquelles il faut interdire certaines substances et pas d’autres.
- Si je suis votre raisonnement, on devrait légaliser toutes les drogues?
- L’horizon est la fin du régime législatif de l’interdiction. C’est audacieux, cela fait peur à beaucoup de monde. Mais je vais prendre un exemple concret: j’ai un problème, à Neuchâtel, avec la méthamphétamine. Mille personnes en consomment et 200 sont gravement atteints. Or contrairement à l’héroïne, il n’existe pas de substitut. Je ne suis pas favorable à la légalisation de ce produit, car il est trop dangereux. En revanche, je souhaiterais qu’on trouve un substitut légal afin de proposer une alternative à la prison, car il faut cesser de traiter ces gens comme des criminels et les prendre pour ce qu’ils sont: des malades. Nous avons déjà fait le deuil de l’abstinence, il faudra faire le deuil de la prohibition.
*Recherche sur la dangerosité des drogues publiée fin 2015, commandée par la commission fédérale pour les questions liées aux addictions (à lire ici, en PDF).
Si le cannabis est un secteur en croissante fulgurante aux États-Unis (3,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015 selon les premières estimations contre 2,7 milliards de dollars en 2015 / voir Lmdt du 4 mars 2015), son impact environnemental commence à faire trembler les états qui en ont légalisé sa production, sa vente et sa consommation. Ce qui commencerait à nuire gravement à son image « verte ».
Selon Evan Mills, du laboratoire national Lawrence Berkeley, la production de cannabis en installations fermées utiliserait déjà six fois plus d’énergie que toute l’industrie pharmaceutique. Il estime de plus que la consommation d’électricité nécessaire équivaudrait à la consommation moyenne de 1,7 million de foyers américains.
Par exemple, à Denver (Colorado), la consommation d’électricité aurait augmenté de 1,2 %, dont 45 % serait dû au boom de la marijuana depuis la légalisation en 2014 (voir Lmdt des 10 janvier 2015 et 25 mars 2014). En Californie, qui pourrait s’ajouter aux autres états ayant légalisé le cannabis à usage récréatif, l’activité serait responsable de 3 % de la consommation d’électricité. Evan Mills, dans un rapport, a calculé qu’un seul « joint » de marijuana nécessite une quantité d’électricité équivalente à une ampoule de 100 watts allumée pendant 75 heures d’affilée.
La raison: Les plantes poussent, dans des complexes fermés, grâce à une lumière aidant à stimuler leur croissance … ce qui génère une forte chaleur amenant à faire appel à plus d’air conditionné. Autre facteur, les ampoules utilisées dans la grande majorité des usines sont 500 fois plus puissantes que les conventionnelles. Enfin, il faut ajouter les systèmes de déshumidification afin d’éviter la formation de champignons. Facture : dans la plupart des installations, le coût en électricité dépasserait les 5 000 dollars par mois, sans oublier la pression de plus en forte sur le réseau.
Mais, pour le moment, le pouvoir de l’argent reste supérieur à la prise de conscience écologique et nombre d’états lorgnent sur la pluie de dollars dérivée de la légalisation du cannabis. La petite ville californienne d’Arcata semble même avoir trouvé une solution … sous forme d’une taxe, mise en œuvre en octobre 2013, pénalisant la consommation excessive d’énergie pour cause de culture du cannabis.
La culture du cannabis est la principale activité agricole dans le Rif marocain, pauvre et déshérité, abandonné par l'Etat depuis la révolte contre le trône en 1958. Aujourd'hui, pourtant, des ''commis'' de l'Etat marocain veulent légaliser cette culture, appuyant les appels des partis politiques proches du Palais royal.
CRÉDIT PHOTO : MAP
C'est l'initiative et le projet de Ilyas El Omari, le président de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, qui a plaidé dans une salle comble pour la légalisation de la culture du cannabis, lors d’un colloque international organisé à Tanger, vendredi et samedi derniers. Une initiative qui intervient un peu plus d'une année après un débat parlementaire sur la légalisation de la culture et la consommation à des fins médicales du cannabis au Maroc, plus gros producteur mondial.
Dans la salle, il y avait des officiels, comme le wali de la région Mohamed Yacoubi, des membres du Conseil économique et social, des parlementaires, des diplomates et, des cultivateurs de cannabis. Il y avait également des représentants de plusieurs partis politiques membres du Conseil, hormis ceux du PJD, au pouvoir.
''Le débat sur le cannabis est une affaire nationale'', selon El Omari, pour qui il s'agit de décider du sort de la population rifaine, en particulier les 40.000 cultivateurs de cannabis de la région, qui sont en totale illégalité par rapport à la loi. Juridiquement, toute la population du Rif est passible de prison, même ceux qui traversent les champs de cannabis.
Cannabis, des potentialités de développement
Driss Guerraoui, secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, estime que ''la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ne peut continuer à ignorer pour son développement les potentialités qu’offre la culture du cannabis.'' Pour lui, ''cette culture occupe une place importante dans l’économie de la région et tout projet de développement devra inclure une réflexion novatrice sur l’opportunité de son intégration''.
Plusieurs participants à cette rencontre, qui ont estimé que le débat sur le cannabis ne doit plus ''être un tabou'', ont plaidé pour ''la dépénalisation de sa consommation et de sa culture''. Dans son rapport 2014, l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) rapporte que le Maroc ''reste toujours le premier producteur de résine de cannabis sur le continent et l'un des premiers au monde.''
En 2013, les producteurs marocains de cannabis ont atteint le volume de 38.000 tonnes et 760 tonnes de cannabis transformé en résine (kif). Officiellement, la production marocaine de cannabis s’étale sur un peu plus de 47.000 hectares, principalement dans les montagnes du Rif. La France, l'Espagne et l'Europe en général sont les premiers marchés des trafiquants marocains, l'Algérie étant devenue selon des experts, une zone de transit vers l'Europe. Mais, au Maroc, pourtant, le débat est ailleurs.
Des législatives parfumées de kif
A l'approche des élections locales et législatives de septembre 2016, plusieurs partis, ceux de l'opposition comme ceux de la majorité, loin de ces chiffres alarmants, veulent surfer sur la culture du cannabis qui fait vivre plus d'un million de familles marocaines des régions du Rif, de Tanger à Nador. Ces partis, dont le PJD (au pouvoir) n'hésitent plus à demander officiellement la légalisation de la culture du cannabis et l'instauration d'un débat parlementaire.
L'Istiqlal, le plus vieux parti politique marocain, a déjà proposé fin 2013 un projet de loi dans ce sens, suivi et soutenu dans cette démarche par le PAM (Parti de l'Authenticité et de la Modernité), qui a même approché et sensibilisé les producteurs du Rif. La proposition de loi de l'Istiqlal voudrait que la culture du cannabis soit limitée à cinq régions : Al Hoceima, Chefchaouen, Ouazzane, Tétouan et Taounate, alors qu'une agence étatique devrait se charger de contrôler l'exploitation et la commercialisation.
Ce projet de loi, introduit par le groupe parlementaire de l’Istiqlal, reprend dans ses grandes lignes la proposition du collectif marocain pour l’usage médical et industriel du Kif (CMUMIK), en fait une législation qui, tout en sanctionnant le trafic de drogue, autorise l’exploitation du Kif à des fins médicales et industrielles (médecine, cosmétiques, …).
A l’hiver 2014, l'Istiqlal et le PAM, proche du Roi, ont organisé deux grandes rencontres à Bab Brerred, dans le Rif, auxquelles avaient assisté plus de 1.000 producteurs de cannabis. Objectif : fédérer ces ‘’agriculteurs’’ en coopératives de production dans la perspective de la légalisation de cette culture, et les soustraire à la loi, pour ne plus être persécutés par les services de sécurité. Avec l'objectif cependant d'avoir les voix de ces cultivateurs lors des prochaines élections législatives de 2016.
Rejoignez-nous sur le Médical Cannabis Bike Tour !
Que faites-vous en mai? Que diriez-vous de rejoindre le plus grand événement sportif du cannabis au monde et de financer un projet de cannabis médical révolutionnaire ?!
Cette année, le Médical Cannabis Bike Tour roule sur les magnifiques routes de campagne de la Slovénie à l'Italie. Du 17 au 19 mai, nous allons pédaler 420 km avec l'espoir d'amasser plus de 100.000€ pour 2016. Nous arriverons à l’IndicaSativa TradeShow de Bologne et vous êtes invités à rouler avec nous.
Allez sur le site www.medicalcannabis-biketour.com et inscrivez-vous pour cet événement épique! Plus il y aura de coureurs, plus fun ce sera.
Cette année, l'objectif du Bike Tour est de lever tous les fonds nécessaires pour entreprendre des essais cliniques indépendants gérés par une équipe de scientifiques à Madrid qui sont les leaders mondiaux dans l'utilisation des cannabinoïdes (THC et CBD) dans le traitement du cancer.
Si vous voulez participer, le tour vous attends! Nous cherchons à recruter 100 coureurs cette année (cela a commencé en 2012 avec seulement deux!). Si vous souhaitez parrainer, le tour veut vous entendre!
Si vous voulez nous aider à passer le mot à propos de cet événement historique ... alors qu'est-ce que vous attendez? Partager, partager, partager et aider nous à faire l'histoire!
Condoléances La communauté du cannabis internationale est choquée par la nouvelle que l'activiste bien connu Joep Oomen est décédé à son domicile à Anvers. Oomen était un homme unique qui nous manquera beaucoup. Sensi Seeds est profondément attristé par cette nouvelle, et nous envoyons nos condoléances et notre amour à sa famille et ses proches.
La communauté internationale du cannabis est choqué par la nouvelle, vendredi 18 Mars 2016, le militant bien connu Joep Oomen est décédé à son domicile d'Anvers. Oomen a été le co-fondateur de plusieurs groupes de défense, y compris Encod, Cannabis Social Club "Trekt Uw Plant" à Anvers et l'Union pour l'abolition de la prohibition du cannabis (VOC) aux Pays-Bas.
Lors d'une rencontre émotionnelle de Trekt Uw Plant à Anvers la triste nouvelle a été communiquée aux membres du club. Après qu'Oommen a omis de se présenter pour une réunion du club le vendredi, deux membres du conseil d'administration sont allés à sa maison. Ils ont trouvé Oomen mort dans son lit. La police a mené une enquête et a exclu une cause non-naturelle de la mort. Joep Oomen laisse derrière lui sa femme Beatriz, deux fils et un petit-fils.
L’héritage de Joep Oomen
En 1993, Joep Oomen cofondait l’ENCOD, (« European Coalition for Just and Effective Drug Policies »). En tant que coordinateur, il dirigeait la coalition faite d’entreprises et de particuliers de tous les pays d’Europe. En 2006, il fondait Trekt Uw Plant, le premier Cannabis Social Club de Belgique qui opérait selon la loi belge autorisant les citoyens à cultiver une plante de cannabis pour des besoins personnels.
Dans son pays natal, les Pays-Bas, Oomen était également actif. Il a organisé le Tribunal Cannabis à La Haye, et était cofondateur du VOC, qui fut créé pendant le premier Tribunal. Il était un membre de la fondation « Legalize ! » de la ville d’Amsterdam et un meneur de débat exemplaire durant les réunions du VOC, usant de patience et de ses talents diplomatiques. Ses talents de trésoriers furent aussi loués par la Fédération Latino-Américaine d’Anvers, à « Friends of the Cola Leaf », et « Het Klooster », via lequel il organisait des refuges pour sans-abris.
Le rassemblement d'adieu et les funérailles auront lieu à Wilrijk, Belgique. La date n'a pas encore été fixée.
Sensi Seeds est profondément attristé par la nouvelle de cette grande perte. Joep Oomen était un homme unique qui nous manquera beaucoup. Nous envoyons nos condoléances et notre amour à sa famille et ses amis.
Dans une grande enquête, le site Buzzfeed explique que la discrimination atteint aussi ce marché florissant.
Ayrn Taylor inspects a marijuana plant at a medical marijuana dispensary in Los Angeles.
Photo by Jonathan Alcorn/Reuters
Le marché légal du cannabis aux États-Unis est un milieu décidément très spécial. Alors que, dans la plupart des secteurs d’activité, on demande aux candidats un minimum d’expérience dans le domaine avant de leur offrir un poste, les entreprises américaines ont une toute autre façon de faire quand il s’agit de travailler dans le cannabis.
Là, pas question d’avoir de l’expérience dans ce milieu, c’est-à-dire d’avoir déjà eu des démêlés avec la justice pour avoir été attrapé en train d’en cultiver, d’en vendre ou d’en consommer. Résultat: les populations noires souffrent plus que n’importe quelle autre du manque d’opportunités dans le marché légal du cannabis.
En effet, comme l’explique le site Buzzfeed sur son site, les noirs, victimes de délit de faciès, sont plus souvent arrêtés par la police. Trafiquants de cannabis ou simples consommateurs, ils se retrouvent donc plus souvent avec un casier judiciaire en lien avec cette substance que leurs compatriotes blancs, ce qui constitue un handicap pour leur recherche d’emploi dans cette industrie et transfère la discrimination subie au marché légal, en en excluant quasiment tous les noirs.
«Après avoir porté le fardeau de la “guerre contre la drogue”, les Afro-Américains sont maintenant largement écartés des opportunités économiques créées par la légalisation», écrit la journaliste Amanda Chicago Lewis.
1% des boutiques tenues par des noirs
Si des statistiques officielles n’existent pas dans le domaine, elle a mené plus de 150 interviews avec des gens travaillant dans le milieu et a pu établir une estimation du nombre de points de vente tenus par des noirs: «un peu moins de trois douzaines des 3.200 à 3.600 boutiques», soit environ 1%.
Elle raconte alors l’histoire de «The Distributor», cet homme noir vivant en Californie et dont le casier judiciaire l’empêche d’accéder à ce marché florissant. Et, alors qu’il subit plus que quiconque cette discrimination, il tient aussi à évoquer la méfiance mutuelle entre les communautés:
Source: slate.fr
A l’instar des Pays-Bas, du Maroc, ou encore de Zanzibar, il y’a vraiment une place à prendre pour la Tunisie, afin de devenir une des toutes premières destinations du « tourisme cannabique » au monde.
Constat…
Au lieu de dépenser des milliards dans des actions de promotion qui mettent en avant les paysages « uniques » de la Tunisie, que tout le monde connaît, ne peut-on pas penser à cibler de nouvelles populations de touristes sur d’autres créneaux que ceux éculés du type mer-désert et carrefour de civilisation qui sont ressassés depuis plus de trente ans ?
Les touristes « traditionnels » de la Tunisie, qu’ils soient français, allemands, britanniques ou autres vivent dans la crainte d’un terrorisme aveugle qui frappe même les capitales européennes et ont des appréhensions à aller boire un verre dans un bar de « proximité » à Londres, Berlin ou Paris ce n’est pas pour venir en Tunisie en terre musulmane « hostile ».
Soyons clairs : ces touristes-là ne reviendront pas. A nous de penser comment en faire venir d’autres, en ciblant des gens différents.
Dans ces nouvelles cibles, il en est une et pas des moindres, les consommateurs de Hasch.
Alternative…
Dans un rapport publié en 2011, la commission mondiale pour la politique des drogues, reconnaissait l’échec des politiques menées au niveau mondial pour réduire les méfaits causés par les drogues aux personnes et aux sociétés.
Cette même commission recommandait même dans ce rapport de :
Les précurseurs…
Depuis quelques années certains pays ont franchi le pas pour tenter de nouvelles politiques : les Pays-Bas d’abord avec leurs fameux coffee shops, l’Espagne avec ses Cannabis clubs, l’Uruguay qui en 2013 devient le premier pays au monde à légaliser la production, la distribution et la consommation de cannabis afin d’en contrôler le marché de A à Z et plus récemment certains états américains qui s’y sont mis, comme le Colorado, gagnent tellement d’argent qu’ils ne savent plus quoi en faire.
Par ailleurs, des études ont prouvé que ces différents modèles de régulation n’ont pas fait augmenter le nombre de consommateurs tandis qu’ils ont permis de retirer ce commerce des mains des organisations criminelles et des contrebandiers tout en mettant en place un système légal où le cannabis peut être taxé et réglementé pour le bien de l’Etat et de la population. C’est un peu la même logique qui a conduit récemment en Tunisie nos dirigeants à détaxer les alcools forts et les liqueurs afin de mettre un terme au marché noir et surtout de pouvoir en retirer quelques bénéfices.
Concrètement…
Sur le site CannabisText.org, Nol Van Schaik, dans un article passionné et passionnant et en faisant la synthèse des systèmes néerlandais et espagnol avance même l’idée de la création d’une agence du cannabis. Imaginons وكالة ٱلزتلة.
Cette agence constituerait l’outil principal du marché du cannabis en en fixant les prix et la qualité tout en permettant une production contrôlée, avec des tests et des contrôles de manière à protéger les consommateurs, tout en bannissant le commerce illicite de rue et en permettant de nouvelles recettes fiscales pour l’Etat.
Nol Van Schaik, dans son article explique aussi toutes les étapes de la mise en place d’une agence de ce type en énumérant les avantages que cette nouvelle structure permettrait :
Création du « tourisme cannabique » : un tourisme centré sur la disponibilité du cannabis légal pourrait générer une source importante de revenus et qui pourrait stimuler l’apparition d’entreprises dans la gastronomie, le divertissement et le tourisme. Par exemple, 1,5 million des 7 millions de touristes visitant Amsterdam viennent pour les coffee shops et apportent avec eux beaucoup d’argent à dépenser, d’après le maire d’Amsterdam Eberhart Van Der Laan.
Une attention médiatique : le Colorado, depuis qu’il a légalisé le cannabis et qu’il en taxe le commerce à hauteur de 30% n’arrête plus d’attirer investisseurs, touristes et médias.
Création d’emplois et formation: entre la culture du cannabis, sa distribution et sa commercialisation c’est tout de suite plusieurs milliers d’emploi de créés. On pourrait en plus former à ces nouveaux métiers ces milliers de jeunes qui croupissent en prison pour avoir fumé un joint et dont les vies ont été brisées. Imaginez ces jeunes sortant de prison et prioritaires pour ouvrir des coffee shops et cultiver de la zatla, sur les terres domaniales.
Protection sanitaire renforcée : des espaces réglementés permettraient d’éduquer et de sensibiliser les gens à une consommation responsable de cannabis tout en évitant les risques d’une surconsommation.
Quelques chiffres…
Il y’a dans le monde environ 200 millions de fumeurs de cannabis et tout au plus une dizaine de pays qui représentent des destinations cannabiques. A l’instar des Pays-Bas, du Maroc, ou encore de Zanzibar, il y’a vraiment une place à prendre pour la Tunisie, afin de devenir une des toutes premières destinations du « tourisme cannabique » au monde.
En plus, cette population de touristes n’est pas une population saisonnière. Les fumeurs de joints veulent du cannabis toute l’année, ce sont des gens susceptibles de venir parce qu’ils savent que le cannabis est librement accessible dans des points de vente réglementés. Ce qui pourrait engendrer des entrées touristiques s’étalant sur toute l’année. Et à ce moment-là, on pourra vendre des trips combinés aux noms vraiment évocateurs du type « Zatla-desert » ou « Jouino on the beach ».
En Tunisie, il n’y’a pas si longtemps on achetait du « takrouri » chez l’épicier du coin, il suffirait de se rappeler de cette culture et surtout d’être conscient que pour s’en sortir dans un monde où la donne a radicalement changé il faut avoir la capacité non seulement de s’adapter mais surtout d’oser.
Science/Homme: En cas de saignement dans le cerveau, la consommation de cannabis a été associée à une amélioration
Science/Homme: Le cannabis a réduit la douleur et la consommation d'opioïdes dans le cadre d'une étude clinique
En bref
Un coup d'œil sur le passé
Voir la pièce-jointe : hintergrund.gif
Science/Homme: En cas de saignement dans le cerveau, la consommation de cannabis a été associée à une amélioration
Une analyse observationelle au Neurological Service, San Camillo de' Lellis General Hospital à Rieti, Italie, incluant 725 patients qui présentaient des hémorragies spontanées (hémorragie intra cérébrale) a permis aux scientifiques de noter que les patients les plus valides en quittant l'hôpital, étaient ceux qui avaient consommé du cannabis. L'analyse d'urine pour le dépistage des cannabinoïdes a été positive pour 8.6% des 725 patients.
Les patients positifs, à l'admission, présentaient moins de maladies que ceux qui n'avaient jamais consommé de cannabis. Ceux qui avaient consommé du cannabis semblaient aussi mieux sortir de la maladie. Les auteurs ont écrit que bien qu'il n'existe pas de relation entre consommation de cannabis et caractéristiques spécifiques de l'hémorragie intra cérébrale, les patients positifs au cannabinoides présentaient une hémorragie moindre et étaient plus valides à la sortie.
Di Napoli M, Zha AM, Godoy DA, Masotti L, Schreuder FH, Popa-Wagner A, Behrouz R; from the MNEMONICH Registry. Prior Cannabis Use Is Associated with Outcome after Intracerebral Hemorrhage. Cerebrovasc Dis 2016;41(5-6):248-255.
Science/Homme: Le cannabis a réduit la douleur et la consommation d'opioïdes dans le cadre d'une étude clinique
Le cannabis a réduit la sévérité de la douleur et la consommation d'opioïdes dans une étude menée sur 274 patients résistants au traitement prescrit pour traiter la douleur chronique. Cette étude a été conduite à la Pain Relief Unit du Hadassah-Hebrew University Medical Center de Jérusalem, Israël. Les premiers résultats étaient relatifs au changement de la perception de la douleur sur l'échelle « S-TOPS » à 6 mois d'intervalle.
Les données de base ont été réunies pour 206 patients et les données suivies pour 176. Lors du suivi, les résultats relatifs à la douleur se sont améliorés, allant de 83.3 à 75.0. Les résultats relatifs à la sévérité de la douleur se sont améliorés ainsi que les résultats liés à la capacité émotionnelle et sociale. La consommation d'opioïdes a diminué de 44%.
Des effets secondaires indésirables ont forcé deux sujets à interrompre le traitement. Les auteurs ont conclu que “les résultats montrent les bienfaits du cannabis à long terme pour ce groupe de patients.”
Haroutounian S, Ratz Y, Ginosar Y, Furmanov K, Saifi F, Meidan R, Davidson E. The Effect of Medicinal Cannabis on Pain and Quality of Life Outcomes in Chronic Pain: A Prospective Open-label Study. Clin J Pain. 2016 Feb 17. [in press]
En bref
Macédoine: Le comité de la Santé est favorable à l'usage médical du cannabis
Le comité de la Santé du parlement a approuvé les amendements de la loi relative au contrôle des drogues et des substances psychotropes, ce qui permettra la consommation de cannabis à des fins médicales. Stojanco Stojkovski, le secrétaire d'Etat du ministre de la Santé, qui a proposé la modification de la loi, a déclaré : “le besoin de modifier cette loi provient de la requête des patients qui désirent avoir le choix d'utiliser les produits dérivés du cannabis, sous une surveillance continue.”Shanghai Daily du 10 février 2016
Australie: Le projet de loi de légalisation de la culture du cannabis médical est présentée au parlement
Il est attendu que l'Australie légalise la culture du cannabis à des fins médicales ou scientifiques. Le projet de loi a été présenté le 8 février.
Reuters du 9 février 2016
Canada: Bedrocan diminue les prix du cannabis médical
Bedrocan Canada diminue le prix du gramme de toutes les variétés à 5$ canadiens plus taxe (3.25 EURos) . La lettre d'information indique :” Pourquoi diminuons-nous le prix ? Car nous le pouvons et que le médicament doit être abordable.”
Bedrocan Canada du 1er février 2016
Science/Animal: L'activation des récepteurs CB2 et PPAR-Gamma inhibe la sclérodermie
La sclérodermie est une maladie rare associée avec inflammation et fibrose affectant la peau et de nombreux organes internes. Chez le modèle animal de la fibrose dermique, le cannabinoïde VCE-004.8, un dérivé synthétique du CBD (cannabidiol), a inhibé la fibrose de la peau induite par la Bléomycine. Cet effet a été transmis par l'activation des CB2 et par les récepteurs PPAR-Gamma.
University of Córdoba, Espagne.
Del Río C, et al. Sci Rep 2016;6:21703.
Science/Homme: La consommation de cannabis est associée à une augmentation de la consommation d'alcool et de tabac, mais pas aux troubles de l'humeur.
Une étude incluant 34 653 adultes consommateurs de cannabis dans les années 2001-2002 a montré un lien, trois ans plus tard, avec un risque accru des troubles du tabac et de l'alcool, mais pas à ceux de l'humeur, ni de l'anxiété.
National Institute on Drug Abuse, Bethesda, USA.
Blanco C, et al. JAMA Psychiatry. 17 février 2016. [sous presse]
Science/Homme: Selon une méta-analyse, la consommation de cannabis est associée à un risque accru de psychose
Une méta-analyse incluant 10 études et un total de 66 816 gros consommateurs de cannabis a associé cette consommation à un risque accru de psychose. Ce résultat est présent dans toutes les études. L'étude indique un pourcentage de 3,90 pour le risque de schizophrénie et de troubles d'ordre psychiatrique pour les très gros consommateurs comparés aux non-consommateurs. Les auteurs ont écrit qu'un lien causal ne peut être établi explicitement.”
Department of Psychosis Studies, King's College London, Royaume-Uni.
Marconi A, et al. Schizophr Bull. 15 février 2016. [sous presse]
Science/Homme: La consommation de cannabis est associée à un risque accru des troubles de la consommation d'alcool
Une étude incluant 27 461 consommateurs de cannabis adultes dans les années 2001-2002 a été associée à un risque de cinq fois plus pour les troubles de la consommation d'alcool dans les trois années suivantes.
Ferkauf Graduate School of Psychology, Yeshiva University, Bronx, USA.
Weinberger AH, et al. Drug Alcohol Depend. 11 février 2016. [sous presse]
Science/Homme: La consommation de cannabis n'a pas d'impact sur les doses d'antipsychotique en cas de schizophrénie aigue
Dans une étude incluant 8157 patients, la consommation de cannabis n'a pas eu d'impact significatif sur les doses d'antipsychotiques nécessaires pendant les périodes d'exaspération aigue des patients qui présentent une schizophrénie ou un désordre schizo-affectif.
University of Texas Harris County Psychiatric Center, Houston, USA.
Babatope T, et al. Psychiatr Q. 13 février 2016.[sous presse]
Science/Animal: Le blocage des récepteurs CB2 pourrait réduire les réactions allergiques
L'inflammation des voies respiratoires a été évaluée pour le modèle animal de la souris présentant un asthme aigu. Les recherches ont montré que l'antagonisme des récepteurs CB2 pourrait représenter une nouvelle approche pharmaceutique pour traiter l'inflammation allergique et autres troubles associés à un nombre accru d'éosinophiles, une forme des cellules sanguines blanches.
Institute of Experimental and Clinical Pharmacology, Medical University of Graz,Autriche.
Frei RB, et al. Allergy. 6 février 2016. [sous presse]
Science/Homme: De fortes concentrations de l'endocannabinoïde 2-AG sont associées à un déficit olfactif
Une étude incluant 161 sujets obèses féminins a montré que ces sujets ont moins d'odorat que celles qui ne sont pas obèses. Des concentrations sanguines élevées de 2-AG en cas d'obésité sont liées à un odorat diminué.
Hospital de Mar Medical Research Institute, Barcelona, Espagne.
Pastor A, et al. PLoS One 2016;11(2):e0148734.
Science/Homme: L'activation des récepteurs CB1 pourrait constituer une aide en cas de dermatite atopique et de psoriasis
Pour le modèle animal de dermatite atypique, l'activation des récepteurs CB1 a réduit l'inflammation. Les auteurs ont conclu, à partir de leur recherche, que les cannabinoïdes qui activent les récepteurs CB1 ”pourraient être utilisés pour soulager les symptômes inflammatoires transmis par l'activation des cellules mastocytes, tels la dermatite atopique, le psoriasis, et la dermatite de contact.”
Department of Cosmetic Science and Technology, Seowon University, Cheongju, Corée.
Nam G, et al. Ann Dermatol 2016;28(1):22-9.
Science/Animal: L'activation des récepteurs CB2 a été bénéfique en cas de parodontite
Pour le modèle animal de parodontite, l'activation des récepteurs CB2 par le cannabinoïde synthétique HU-308 a montré des effets anti-inflammatoires, ostéoprotecteurs et pro-homéostatiques.
Faculty of Dentistry, University of Buenos Aires, Argentine.
Ossola CA, et al. J Periodontol. 5 février 2016 :1-17. [sous presse]
Science/Animal: Un traitement avec du CBD prévient une psychose (schizophrénie)
Pour le modèle animal de schizophrénie, un traitement avec du CBD (1mg par kilo du poids du corps) par voie intrapéritonéale, pendant la puberté, a empêché la maladie. Le traitement n'a pas modifié la prise de poids des animaux.
Department of Psychiatry, Federal University of São Paulo, Brésil.
Peres FF, et al. Schizophr Res. 4 février 2016. [sous presse]
Un coup d'œil sur le passé
Il y a un an
Science/Homme: Une importante étude aux Etats-Unis indique que le cannabis n’a pas d’effet sur le nombre d’accidents de la route
Science/Homme: Comment le cannabis accroit l’appétit
Science/Homme: Le cannabis riche en THC augmente-t-il le risque de psychose?