Suisse - Les enjeux de la distribution de cannabis
Par mrpolo, dans International,

Véritable prison à ciel ouvert pour les damnés de l’héroïne de toute l’Europe, le parc zurichois du Letten est aujourd’hui une paisible zone de détente. On s’y baigne dans la Limmat en été. Et en toute saison, on profite du moindre rayon de soleil pour y pique-niquer.
 

Image: Dessin Herrmann


 
Circulez, y a rien à voir: ainsi pourrait se résumer aujourd’hui la politique de la drogue en Suisse. Ce qui était considéré comme une tragédie nationale dans les années 90 ne fait plus les gros titres depuis belle lurette. La question semble même tombée dans l’oubli, pacifiée par une politique des quatre piliers patiemment imposée par une Ruth Dreifuss déterminée à sortir de la pure logique de criminalisation des consommateurs.
 
Prévenir l’addiction, proposer des thérapies, limiter les risques tant sanitaires que sociaux et lutter contre le trafic: la philosophie suisse s’érige en modèle pour beaucoup de pays. Pourtant, en maintenant la prohibition, on n’est pas allé jusqu’au bout de la logique, rappelle volontiers l’ancienne conseillère fédérale engagée dans la politique de la drogue au niveau mondial.
Ruth Dreifuss en est persuadée: les Etats doivent sortir de la traque aux toxicomanes, et encadrer le marché de la drogue. La guerre mondiale déclarée contre les stupéfiants a conduit à un désastre dont les premières victimes sont les consommateurs, pris en otages par les réseaux mafieux qui les fournissent.
 
En Suisse, 22 ans après les premiers essais de distribution d’héroïne sous contrôle médical, les réflexions portent désormais sur la distribution de cannabis. Si la légalisation du chanvre n’est plus à l’agenda, plusieurs villes ont en préparation des projets pour mettre en place un système de distribution contrôlée. La ville de Berne voudrait par exemple utiliser son réseau de pharmacies.
 
La Confédération devrait se prononcer d’ici à l’été. Ce devrait être oui. Alain Berset y est favorable, il l’a déjà dit, pour autant que l’on reste dans les limites actuelles de la loi qui interdit le cannabis contenant plus de 1% de THC, un produit qui n’a donc pas grand-chose à voir avec ce que l’on trouve sur le marché. On le voit bien, le ministre de la Santé avance avec une prudence de Sioux, de peur de rouvrir une guerre idéologique autour de la drogue. La distribution de cannabis, qui permettrait un contrôle des produits et un suivi des consommateurs, fait encore figure de saut dans l’inconnu!
 
Un ouvrage tombe à point nommé pour éclairer les esprits. Dans Drogues: un échec annoncé, le professeur de droit Christian-Nils Robert décortique les décisions juridiques qui, depuis la première loi élaborée dans les années 50, ont conduit à mettre en place, à travers des tours de vis successifs, la politique de répression qui a engendré le Letten et son cortège d’horreurs. Un propos qui renverse la vision lénifiante d’un interdit qui sauve.
 
 
Par Judith Mayencourt
(TDG)
 
Source: tdg.ch
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La Colombie sur le point de légaliser le cannabis à usage thérapeutique
Par kyu,
La Colombie sur le point de légaliser le cannabis à usage thérapeutique
 
 
 

Des produits à base de cannabis pour un usage thérapeutique sont présentés lors d'une foire à Bogota, en Colombie, le 22 décembre 2015. AFP/GUILLERMO LEGARIA


 
 
 
C’est l’aboutissement d’un an et demi de travail pour le sénateur Juan Manuel Galán, auteur du projet de loi. Ce mercredi, la chambre colombienne des représentants a approuvé le projet par 84 voix pour et 4 contre. Dans un entretien au site Semana, le sénateur explique l’importance de cette loi pour le pays : « c’est une avancée culturelle énorme », dit-il, et un « espoir pour des milliers de personnes qui souffrent de douleurs, de crises d’épilepsie, de diabète, de sclérose en plaques, etc…(…) des maladies dont on sait que la marijuana peut soulager la douleur ».
 
Le sénateur assure que toutes les institutions et les ministères sont prêts en Colombie pour gérer la régulation de cet usage médical du cannabis. Pour Juan Manuel Galán, un des objectifs est de stimuler les cultures de marijuana à usage médical comme substitution des cultures illicites tout en faisant du développement durable. Même les conservateurs du parti de l’ancien président Alvaro Uribe Velez « ont été convaincus de l’utilité de cette loi, ce qui prouve qu’avec une argumentation solide il est possible de les faire changer d’avis » se réjouit-il, cité dans El Tiempo.
 
En février dernier, le gouvernement avait déjà fait passer un décret pour réglementer le cannabis à usage thérapeutique, mais une loi était nécessaire selon le sénateur, car contrairement à un décret, elle ne peut pas être supprimée par un gouvernement.
 
Source: www.rfi.fr
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Les applications du CBD en médecine
Par kyu,
Les applications du CBD en médecine
 
Applications médicales. On parle souvent du THC, mais les bienfaits thérapeutiques du CBD deviennent de plus en plus apparents. Comme le CBD ne cause aucun effet cérébral, il représente pour plusieurs patients une excellente option de traitement, même préférable. Voici un article qui présente les applications du CBD en médecine.
 
Le cannabinoïde CBD est reconnu pour ses propriétés antiémétiques, antipsychotiques, anti-inflammatoires, détoxifiantes, anxiolytiques et antidépressives, et on sait aussi qu’il inhibe la croissance des tumeurs. L’ampleur de son potentiel thérapeutique justifie de pousser les recherches pour déterminer de quelle manière il peut être utilisé en médecine.
CBD en médecine : épilepsie pédiatrique
L’huile de CBD aide à diminuer la douleur, les psychoses et les crises d’épilepsie. Des études menées en Israël et aux Etats-Unis ont démontré que les variétés de cannabis riches en CBD réduisent significativement les symptômes de l’épilepsie.
 
Réduction de la fréquence des crises chez 89 % des patients
Dans le cadre d’une étude israélienne effectuée en 2014, 74 enfants et adolescents âgés de 1 à 18 ans chez lesquels les remèdes conventionnels contre l’épilepsie n’apportent aucun résultat ont reçu un traitement à base de cannabis à haute teneur en CBC (ratio CBD-THC de 20 : 1). En moyenne, les sujets ont ingéré durant six mois du CBD dissout dans de l’huile d’olive, à raison de 1 à 20 mg par jour par kilogramme de poids corporel.
 
Les parents étaient responsables d’observer et de consigner le taux de crises durant la période à l’étude. Les résultats ont révélé une réduction de la fréquence des crises chez 89 % des sujets (66 sur 74) de magnitudes suivantes : réduction de 75 à 100 % des crises chez 13 enfants (18 %) ; 50 à 75 % chez 25 (34 %) enfants ; 25 à 50 % chez neuf (12 %) enfants ; 25 % et moins chez 19 (26 %) enfants. Les parents de cinq sujets (7 %) ont rapporté que l’administration de CBD était associée à une augmentation des crises, et conséquemment, le traitement a été interrompu.
 
Les chercheurs israéliens ont aussi observé une amélioration du comportement, de l’attention, des compétences langagières et motrices, de la communication, et du sommeil des participants. Les effets indésirables du CBD ont inclus la somnolence, la fatigue, des douleurs abdominales et l’irritabilité, ce qui a incité cinq patients à cesser le traitement au cannabis.
 
Les chercheurs ont conclu ainsi leur étude : « Les résultats de cette étude multicentrique sur l’efficacité du CBD auprès d’enfants et d’adolescents souffrant d’épilepsie rebelle sont très prometteurs. Des essais cliniques prospectifs et bien conçus impliquant du cannabis médical riche en CBD s’imposent ».
 
Réduction médiane des crises motrices de 36,5 %
La tenue de cette étude sur le CBD effectuée en 2014-2015 a été motivée par le fait que près du tiers des personnes souffrant d’épilepsie sont affectées d’une forme résistante aux traitements (épilepsie rebelle). Selon des chiffres récents, 2,2 millions d’Américains souffrent d’épilepsie, ce qui veut dire que plus de 733 000 patients n’éprouvent aucun soulagement, ou à peine, de la prise de médicaments traditionnels. Le but de cette étude qui s’est effectuée à l’échelle de onze centres américains spécialisés dans l’épilepsie était d’établir si le traitement à base de cannabis était sécuritaire, tolérable et efficace chez des enfants et des jeunes adultes affectés d’épilepsie rebelle. Au total, 214 jeunes patients âgés de 1 à 30 ans ont pris du CBD durant au moins 12 semaines.
Les résultats de l’étude ont suggéré que le CBD avait le potentiel de réduire la fréquence des crises et pourrait constituer un traitement sécuritaire chez les enfants et les jeunes adultes affectés de formes sévères d’épilepsie rebelle.
 
Lors de la phase initiale de l’étude, la fréquence médiane mensuelle des crises était de 30,0, contre 15,8 à l’issue des 12 semaines de traitement au CBD : une réduction médiane des crises motrices mensuelles de 36,5 %.
 

 
Charlotte’s Web pour les enfants épileptiques
Cela fait maintenant des années que l’on sait que les variétés de cannabis riches en CBD ont un effet positif sur les enfants et les jeunes adultes épileptiques. Charlotte Figi, une fillette de 6 ans originaire du Colorado souffrant du syndrome de Dravet, avait plus de 300 crises par semaine et souffrait par conséquent d’un retard sévère de développement. Après avoir essayé en vain tous les remèdes antiépileptiques, les médecins ont dû reconnaître leur incapacité à traiter la maladie, abandonnant l’enfant à son sort.
 
Les parents de Charlotte ont poursuivi leurs recherches jusqu’à ce qu’ils trouvent les frères Stanley, connus par-delà les frontières du Colorado pour leurs variétés de cannabis à haute teneur en CBD. Charlotte s’est donc soumise à un traitement à base d’une variété spécialement conçue. Les résultats ont été immédiats : durant la première semaine de traitement au cannabis, la fillette n’a eu aucune crise. Huit mois plus tard, la fréquence des crises était réduite de 99 %. C’est ainsi que cette variété spécialement conçue a été nommée Charlotte’s Web.
 
Le cannabidiol pour le syndrome de Dravet
En mars 2016, la société britannique GW Pharmaceuticals a annoncé qu’elle venait de compléter la première phase d’un essai clinique de phase III évaluant l’efficacité de l’Epidiolex, et que les résultats s’avéraient positifs. Un total de 120 sujets a participé à l’essai : la moitié d’entre eux a reçu le traitement à base de cannabidiol, l’autre moitié, un placebo. Les chercheurs ont observé une réduction médiane de la fréquence des crises mensuelles de l’ordre de 39 % chez les sujets traités à l’Epidiolex, contre 13 % dans le groupe des placebos.
 
« Les résultats de ces essais cruciaux sur l’Epidiolex sont d’une grande importance et extrêmement stimulants puisqu’ils fournissent la première preuve dérivée d’essais contrôlés par placebo quant à l’efficacité et l’innocuité du cannabidiol pharmaceutique chez les enfants affectés du syndrome de Dravet, l’un des types d’épilepsie les plus sévères et rebelles aux traitements », a déclaré Orrin Devinsky, M.D., du Langone Medical Center’s Comprehensive Epilepsy Center de l’Université de New York.
 
Pour la phase II, 150 nouveaux jeunes participants affectés du syndrome de Dravet suivent un traitement à l’Epidiolex. GW Pharmaceuticals teste également son médicament dans le cadre d’une étude clinique internationale sur des patients atteints du syndrome de Lennox–Gastaut dont les résultats doivent paraître en 2016.
 
CBD en médecine : schizophrénie
Les antipsychotiques normalisés demeurent inefficaces pour contrôler les symptômes chez le tiers des patients souffrant de schizophrénie. Pour ces patients, le CBD peut représenter un traitement thérapeutique alternatif. La schizophrénie est une maladie mentale qui affecte les perceptions, les fonctions cognitives, la perception de soi, la motivation, l’émotivité, la conviction et les fonctions motrices.
 

On a découvert qu’une grande proportion des personnes atteintes de schizophrénie souffre d’une gamme d’anomalies métaboliques iatrogéniques, c’est-à-dire, déclenchées par un traitement médical, qui peuvent prendre la forme de problèmes d’obésité, de diabètes de type 2, d’intolérance au glucose et de troubles du métabolisme lipidique. De plus, les schizophrènes souffrent souvent d’inflammation systémique chronique, du syndrome de Cushing (hypersécrétion surrénalienne) et de réactions excessives au stress. Comme notre système endocannabinoïde est essentiel pour le maintien d’une bonne santé mentale, entre autres, et que le cannabis est connu pour exercer une influence sur ce système cérébral, les chercheurs pensent que le cannabis pourrait représenter un traitement alternatif chez les patients pour qui les traitements conventionnels ne fonctionnent pas. Le système endocannabinoïde exerce une fonction régulatrice sur les émotions, le sommeil, le système de récompense, et les souvenirs dits aversifs. Le CBD utilisé en médecine peut avoir un effet positif sur les fonctions métaboliques et anti-inflammatoires et sur les aspects liés au stress qui découlent de la schizophrénie.
 
Amélioration de la signalisation de l’anandamide
Les chercheurs ont découvert en 2012 que le cannabidiol améliorait la signalisation de l’anandamine et soulageait les symptômes psychotiques de la schizophrénie. Les résultats d’un essai clinique ont suggéré que le CBD agirait à titre d’inhibiteur de la recapture de l’anandamide, ce qui exercerait des effets antipsychotiques. Ainsi, le CBD pourrait offrir un traitement pour la schizophrénie dont les mécanismes d’action sont complètement inédits.
 
L’anandamide – du sanskrit ananda qui signifie l’absence de malheur, en d’autres mots, la béatitude – joue un rôle important dans la régulation de l’appétit et le sentiment de joie et de gratitude (ce neurotransmetteur se retrouve aussi dans le chocolat). En plus de se lier aux récepteurs cannabinoïdes, elle a un effet sur la douleur, la mémoire et la régulation de l’énergie.
 
GWP42003 en tant que médicament potentiel
En 2014, la société britannique GW Pharmaceuticals a entamé des essais sur un médicament contenant des cannabinoïdes, principalement le cannabidiol, appelé GWP42003. De prime abord, le médicament a eu des effets antipsychotiques sur les patients atteints de schizophrénie. Selon l’information publiée par la société, les essais de phase II sont présentement en cours, et les patients se plaignent du fait que le médicament en question n’est administré que pour compléter la médication antipsychotique qu’ils prennent déjà. Sensi Seeds apportera des précisions à ce sujet.
 
Le CBD pour prévenir les psychoses
En début de 2016, des chercheurs brésiliens ont découvert que le traitement au CBD pouvait prévenir les psychoses. Leurs résultats ont été dérivés de tests sur les animaux.
 
 
CBD en médecine : douleur
 
Douleurs chroniques et neuropathiques
La douleur chronique peut être causée par une gamme de conditions ou maladies : diabète, sclérose en plaques, cancer, VIH, rhumatismes, accidents graves, etc. Le traitement de la douleur améliore grandement la qualité de vie des personnes souffrantes. Pour ce faire, celles-ci utilisent, en plus ou moins grandes doses, des médicaments en vente libre, comme l’aspirine, l’ibuprofène, le diclofénac et le paracétamol, mais les opioïdes constituent aussi un traitement répandu. Tous ses médicaments comportent des effets secondaires.
 

On estime que dans la République fédérale d’Allemagne, 2000 personnes meurent chaque année des effets secondaires de ces analgésiques, mais le taux réel de mortalité est beaucoup plus élevé. Aux Etats-Unis, la situation est encore plus alarmante. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le taux de mortalité associé aux surdoses d’opioïdes vendus sur ordonnance a quadruplé depuis 1999. Entre 1999 et 2014, plus de 165 000 personnes sont mortes aux Etats-Unis à la suite d’une surdose d’opioïdes d’ordonnance. En 2014, près de deux millions d’Américains prenaient un opioïde d’ordonnance.
 
Le CBD pour réduire l’hyperalgésie
En 2007, des expérimentations animales ont permis à des chercheurs de découvrir que l’administration quotidienne de CBD réduisait l’hyperalgésie (extrême sensibilité à la douleur et réaction à des stimuli douloureux). Le potentiel thérapeutique du CBD dans le traitement des douleurs chroniques a été souligné dans les résultats de l’étude.
 
Réduction de la douleur, moins d’opioïdes, meilleure qualité de vie
Une étude d’origine israélienne a confirmé que le cannabis réduisait la douleur et la consommation d’opioïdes, améliorant la qualité de vie des patients. Après avoir administré à 274 participants du cannabis médicinal – et non du CBD pur – contenant du THC et divers cannabinoïdes, dont le CBD, les chercheurs sont parvenus à des résultats prometteurs.
 
Après six mois, l’indicateur de symptômes de la douleur est passé d’une médiane de 83,3 à 75,0, alors que l’indicateur de l’intensité de la douleur a aussi indiqué un progrès. Les besoins en opioïdes ont diminué au cours de la période à l’étude d’environ 44 %. Ces résultats prometteurs suggèrent que le cannabis a le potentiel de fournir des bienfaits à long terme pour les personnes atteintes de douleurs.
 
Le cannabis médical pour remplacer les opioïdes
Au Michigan, entre novembre 2013 et février 2015, 244 patients affectés de douleurs chroniques et traités au cannabis médical ont répondu à un questionnaire en ligne. Les résultats ont révélé que la consommation de cannabis médical réduisait de 64 % la consommation d’opioïdes, en plus de diminuer les effets secondaires et d’améliorer la qualité de vie de 45 % des répondants. L’étude suggère que les patients remplacent les opioïdes par le cannabis médical. De plus, les participants rapportent que selon eux, le cannabis médical apporte plus de bienfaits et moins d’effets secondaires que d’autres médicaments. Notons que cette étude s’est également penchée sur le cannabis médical et non sur le CBD pur.
 
Douleur liée au cancer
La douleur liée au cancer provient, entre autres, de l’inflammation et de la détérioration des nerfs, des os et d’autres parties du corps sensibles à la douleur. Dans certains cas, les douleurs persistantes et aiguës ne peuvent être soulagées par les traitements à base d’opioïdes. Le CBD représente une alternative intéressante puisqu’il procure des effets anti-inflammatoires et analgésiques sans affecter le fonctionnement du système nerveux. De plus, le CBD ne réduit en rien l’efficacité de la chimiothérapie.
 
De nombreuses expérimentations animales conduites dans le passé ont révélé que l’administration de CBD réduisait la neuropathie et la détérioration des nerfs causées par le médicament paclitaxel (Taxol/PAC) utilisé en chimiothérapie. Les symptômes généralement associés à la neuropathie incluent la douleur, l’engourdissement ou le picotement. Lors des essais, le CBD a été administré en prétraitement à la thérapie PAC contre le cancer du sein.
 
L’ACM rapportait récemment que les cannabinoïdes – ceux qui activent les récepteurs CB2 – réduisaient la douleur associée au cancer des os. L’étude en question a utilisé le cannabis de synthèse JWH-015.
 
CBD en médecine : le cancer
Le neuroblastome est un cancer du système nerveux sympathique qui affecte principalement les enfants. Il s’agit du troisième type de tumeur maligne le plus répandu chez les enfants. Le neuroblastome peut survenir dans les glandes surrénales, le long de la colonne vertébrale, dans le crâne, le cou, la poitrine, l’abdomen ou le bassin.
 
Le CBD réduit la taille des tumeurs
Les résultats d’une étude publiée en mars 2016 ont annoncé que le CBD fournissait une lueur d’espoir pour les personnes aux prises avec le cancer. Après avoir testé le THC et le CBD in vitro et in vivo, l’étude en question a trouvé que les deux cannabinoïdes avaient le potentiel de réduire la taille des tumeurs, le CBD avec plus d’efficacité. Les résultats ont suggéré que le CBD devrait faire l’objet de plus de recherches en vertu de son grand potentiel dans le traitement du neuroblastome.
En fait, la science a démontré que le CBD inhibait drastiquement la croissance de plusieurs types de cancer. De plus, il abaisse la production des signaux stimulateurs de croissance des cellules des gliomes.
 
CBD en médecine : la dépression
Des essais effectués sur les animaux ont fourni les premières preuves que le CBD pourrait représenter un médicament sécuritaire et efficace contre la dépression.
 
Motivation et plaisir accrus
Une étude sur les rats a révélé que le CBD semblait augmenter la motivation et fournir un effet pro-hédonique, c’est-à-dire, qui augmente le plaisir. Les chercheurs sont parvenus à consolider les preuves existantes pointant les vertus du CBD en tant qu’antidépresseur. Leurs résultats suggèrent que le cannabidiol pourrait être bénéfique dans le traitement de la dépression clinique et du symptôme de l’anhédonie.
 
Antidépresseur à action rapide
Des tests comportementaux effectués sur des souris ont récemment permis de conclure que le CBD avait non seulement le potentiel de soulager l’anxiété, mais qu’il agissait de plus en tant qu’antidépresseur à action rapide. Les tests ont aussi révélé une transmission accrue de l’excitation des récepteurs corticaux 5-HT/glutamate. Les résultats de l’étude suggèrent que le CBD pourrait représenter un nouvel antidépresseur efficace, sécuritaire et à action rapide.
 
CBD en médecine : sclérose en plaques
Les symptômes de la sclérose en plaques incluent la douleur, la paralysie spastique, la dépression, la fatigue et l’incontinence. Il s’avère que le CBD peut apporter un grand soulagement aux personnes qui souffrent de cette maladie. Grâce à ses propriétés inflammatoires décrites dans une étude datant de 2013, le CBD offre une protection continue contre les effets nocifs de l’inflammation dans le cas de sclérose en plaques virale. Il offre un potentiel thérapeutique important.
 

 
CBD en médecine : autisme
Selon les rapports anecdotiques de parents d’enfants autistes, le CBD a une influence positive notable sur leur enfant, améliorant leur condition sur le plan physique et mental. Sensi Seeds a récemment publié un article détaillé à ce sujet que vous pouvez consulter ici.
 
Remarques pour conclure
Le potentiel thérapeutique du CBD a été étudié pour certaines conditions ou maladies. Souffrez-vous d’une des maladies énumérées dans le présent article ? Connaissez-vous ou soignez-vous une personne qui en souffre ? Avez-vous l’habitude de prendre ou d’administrer du CBD ? Nous vous invitons à partager vos connaissances avec nous.
 
Le sujet du CBD en médecine est vaste. Cet article ne prétend pas décrire toutes les maladies pour lesquelles ce cannabinoïde est, ou pourrait être, un médicament efficace. Les rapports anecdotiques mènent souvent les scientifiques à s’intéresser à un sujet en particulier, et en ce qui concerne le CBD, la recherche doit se poursuivre. Vous pouvez écrire vos commentaires dans la section de commentaires ci-dessous.
 
Source: sensiseeds.com
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François Thierry, merci pour le cannabis
Par kyu,
François Thierry, merci pour le cannabis
 
by Sylent Jay on 25/05/2016
 
Malaise Merci à François Thierry et au gouvernement français d'avoir sponsorisé le maintien du marché noir du cannabis en France ... *soupir*
 
 
 
Et alors, où le trouvez-vous, votre cannabis et votre haschisch en France ?
 
Laissez-moi clarifier immédiatement : ne RÉPONDEZ PAS à cette question. Je répète. Ne répondez pas à cette question.
Les temps sont toujours aussi durs, et la France est toujours aussi hostile à la communauté des consommateurs de cannabis – rien de bien nouveau, et nul besoin d’y mettre les pieds pour être intimement convaincu de ce fait. Le silence radio maintenu sur le sujet, parfois rompu par le communiqué occasionnel sur les dernières arrestations en date, donne un panorama pittoresque de la situation. Ah, un autre patient au tribunal. Oh, un cultivateur arrêté. Tiens, on a trouvé du papier à rouler dans l’appartement de ce tueur en série. Les semaines passent et se ressemblent.
 
Et un beau jour qui n’est pas le 1er avril : hé, l’ancien chef des stups François Thierry, se trouverait derrière les plus grosses opérations de trafic de cannabis en France.
 
Vous voulez dire que la jeunesse française fume du cannabis sponsorisé par l’Etat ? LA FRANCE DÉCRIMINALISE LE CANNABIS ! Non ?
 
Et bien si, puisque jusqu’ici, on n’entend guère parler des conséquences que cette révélation aura sur la carrière et la vie de François Thierry. Un homme qui s’est construit une réputation de cador de la lutte antidrogues, qui bondit de saisie en saisie, bat tous les records, et semble avoir à ses côtés une équipe Relations Publiques en béton armé recouverte de kevlar ou possiblement de Mithril. Il pose, quasi hilare, aux cotés desdites saisies, et souvent au bras du Président, du Premier Ministre, où autre membre du gouvernement se trouvant dans les parages et souhaitant cajoler son idole. Le James Bond de la guerre contre les drogues, en quelque sorte. Et l’homme « grâce » auquel beaucoup d’enthousiastes du cannabis ont pu se mettre dans des états seconds, si l’on en croit les révélations faites par l’un de ses ex-« infiltrés » à Libération.
 
Si vous êtes un lecteur assidu du blog de Sensi Seeds, vous avez pu remarquer que plusieurs éléments reviennent dans toute communication relative à l’actualité française concernant le cannabis. Entre les politiciens divers et variés qui refusent tout dialogue, tapant du pied tels des enfants capricieux, et la consommation des français qui atteint des sommets vertigineux, c’est à se demander si cette scabreuse histoire de privilège et de corruption ne constitue pas notre programme de cannabis *légal* à nous.
 
source: sensiseeds.com
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L'e-cigarette pour administrer du cannabis médical
Par mrpolo,
L'utilisation de cigarettes électroniques pour administrer du cannabis à but thérapeutique est une alternative intéressante, selon une étude lémanique. Elle est nettement préférable à la combustion et plus agréable pour l'utilisateur que les vaporisateurs.
 
 
 
Cette étude initiale a été réalisée par une équipe du Centre universitaire romand de médecine légale, basé au CHUV et aux Hôpitaux universitaires de Genève. Elle est publiée dans la revue Scientific Reports, a indiqué jeudi le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) dans un communiqué.
 
La prescription de cannabis à usage médical est en augmentation dans les pays européens. Vincent Varlet et ses collègues ont voulu évaluer l'efficacité du vapotage de dérivés du chanvre.
 
En Suisse, seule la prise de médicaments par voie orale est autorisée. "Or une partie du principe actif seulement parvient dans le sang car l'assimilation via le tube digestif n'est pas si efficace", a expliqué Vincent Varlet à l'ats.
 
Par inhalation, il arrive directement dans le sang, ce qui permet de réduire les doses utilisées. Cela évite aussi les nausées dues à des doses trop élevées de cannabinoïdes.
 
"Cannavapotage"
Les chercheurs ont produit un concentré de cannabinoïdes par extraction au gaz butane (Butane Hash Oil ou BHO), activé thermiquement, puis dissous dans des e-liquides commerciaux à diverses concentrations.
 
Conclusions: le "cannavapotage", terme créé pour cette étude, permet d'éviter l'inhalation en grande quantité de substances toxiques telles que celles produites lors de la combustion de joints classiques. Il remplace en outre avantageusement les vaporisateurs, plus encombrants.
 
L'analyse des aérosols produits lors du vapotage a montré des teneurs en contaminants similaires au e-liquide commercial, ainsi que des concentrations variables, mais relativement faibles, de tétrahydrocannabinol (THC, substance active du cannabis).
 
Parfait pour un usage médical
Le mélange utilisé contenait au maximum 10% de BHO, a précisé le Dr Varlet. Au-delà, ce concentré n'est plus soluble dans le liquide. Conséquence: très peu de THC est vaporisé. "Il faut tirer entre 80 et 100 bouffées d'une telle e-cigarette pour arriver à l'équivalent d'un joint", souligne le chercheur.
 
Pour une utilisation thérapeutique, c'est parfait, et cela rend la chose peu attrayante pour ceux qui souhaiteraient en faire un usage détourné.
 
Pour une prescription à large échelle, il s'agirait toutefois de créer des capsules standardisées avec une solution homogène de BHO, ce qui n'est pas si simple, note le Dr Varlet. En outre, ces résultats ont été obtenus à l'aide d'un seul modèle d'e-cigarettes. Ils doivent être confirmés avec d'autres conditions de vapotage et d'autres marques et designs d'e-cigarettes et d'e-liquides.
 
Le cannabis peut apporter un soulagement à diverses pathologies, notamment la sclérose en plaques. Il est également efficace contre les effets secondaires de chimiothérapies.
 
Source: romandie.com
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VIDEO. "Il faut légaliser le cannabis pour en finir avec les mafias"
Par mrpolo,
Légaliser la consommation et le commerce du cannabis pour neutraliser les réseaux mafieux : c’est la solution proposée par Emmanuelle Auriol, économiste.
 
 
Le débat n’est pas nouveau, et les arguments non plus. Mais ce qui a changé, c’est que l’on a maintenant une meilleure idée des conséquences de légalisation du cannabis : de nombreux pays ces dernières années ont sauté le pas.
 
En 2013, l’Uruguay est le premier territoire au monde à légaliser la production, la distribution et la consommation de cannabis. Aux Etats-Unis, la moitié des États contrôlent désormais la vente, sur un marché florissant estimé à plus de 5 milliards de dollars.
 
Quant au Canada, la promesse de campagne du nouveau premier ministre Justin Trudeau, va bientôt devenir une réalité. Et en France ? Ne serait-il pas temps de relancer le débat pour changer la législation ?
 
Dans son étude "Pour en finir avec les mafias" (Editions Armand Colin), Emmanuelle Auriol, économiste, part du constat que les politiques de prohibition et de répression sont des échecs : la France reste l’un des premiers pays européens consommateur de cannabis.
 
Alors quelle politique publique imaginer, pour que "l’Etat reprenne les choses en main, plutôt que de laisser les criminels s’en charger", mais sans risquer de faire augmenter la consommation? Réponses en vidéo.
 




 

Elena Brunet,Journaliste
Source: tempsreel.nouvelobs.com
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Concert IAM - Amsterdam - 13 mai 2016
Par phyldafghan,
Concert IAM & interview Shurik'n – 13 mai 2016 – Amsterdam


 
 
Vous trouverez en fin de topic la vidéo que j'ai faite à partir des séquences que j'ai filmé... pour ceux qui auraient envie de se mettre un fond sonore
 
 
 
 

13 mai 2016 – Amsterdam – 14h26


 



 
J'ai faim, j'ai soif et pour couronner le tout : j'ai la tête dans le cul... faut dire que de refaire le monde, à grand coup de pétards jusqu'à 4h du mat' : sur le moment, tu te rends pas bien compte mais le lendemain... tu sens bien le poids des ans, dans tes paupières et dans tes poumons.
Le soir comme des lions, le matin comme des couillons...
 
'fin bref ; les joints : je ne le compte déjà plus... on est à Dam, c'est pas pour acheter du terrain.
"YOLO" qu'y disent, les jeunes -même si sur ce genre de trips, j'ai l'impression que les journées comptent doubles, au compteur...
 
En fait, ce qu'il me faudrait, là, tout de suite : c'est une bonne grosse sativa, bien électrique -histoire de me remettre d'aplomb et de me ré-organiser un peu les neurones, parce que là : j'ai l'impression d'être en mode "puzzle"... et pis, pas les faciles avec plein de couleurs, hein ; nan : plus le genre monochrome de 5000 pièces...
Tu le visualises un peu, le bonhomme ?
 
 
Le plan, c'est d'abord de passer au 1st Hulp et de capter Raheem pour organiser la soirée ; j'espère qu'ils auront refait le stock d'Amné... y'en avait plus hier soir.
C'est pour ça que je suis autant dans le dur, je suis sûr !
 

 
 
Cool, y'en a !
 
Du coup : j'en prends 2 grammes... pis aussi un petit bout de ce bon hash de Blue Berry Kush, qui m'avait laissé un bon goût de « reviens-y vite », la veille au soir...
 
On se prend une boisson, on s'installe, on roule... la suite vous la connaissez : no spoil, on est à Dam...
 
Ça faisait déjà 2-3 pétards qu'on était dans la place, quand arrive une petite troupe qui parle français, dont un avec l'accent bien chantant du Sud (ou des environs).
 
Les gars se posent, commandent, discutent ; même si on savait déjà qu'il devait passer, ça fait toujours un petit quelque chose, de l'avoir pas loin de soi.
Il est là : posé, tranquille avec ses potes ; petit moment de détente avant le concert... dans quelques heures, il sera sur scène et je ne peux m'empêcher de penser intérieurement que perso, j'en serais incapable -en tout cas après avoir fumé...
 
Outre ce petit pincement intérieur, le fait de le voir me rappelle que j'ai une mission, pour ce soir...
enfin : plusieurs missions, même ; une style de "package", t'as vu... haha.
 
La première, c'est easy : aller mater I AM en concert.
Pas de souci : je l'ai déjà fait 2 fois... le seul risque, c'est l'excès de kif' mais ça va : je devrais pouvoir gérer.
 
La deuxième partie de la mission, ça reste encore jouable, sans trop se mettre dans le rouge : prendre des photos.
Plein de photos. Voire même des vidéos, si je me sens d'humeur aventurière.
OK, ça va : ça, je peux gérer aussi... l'expérience, t'as vu.
 
Troisième partie de la mission, et c'est là que mon cœur fait des saltos à chaque fois que j'y pense (et comme j'y pense à chaque fois que je tourne la tête vers lui, je vous laisse faire le calcul) ba c'est carrément de rencontrer Shurik'n après le concert... et de l'interviewer.
Rien que ça.
 
Moi : « Genre moi, faut que je fasse une ITW de Shurik'n ? C'est ça que t'es en train de me dire ? »
Indy : « Tu comprends vite... mais faut t'expliquer longtemps. Ouep, c'est ça que je dis : après le concert : Raheem t'emmène en backstage et là... faudra interviewer Shurik'n. »
Moi : « Haha, lol. Fallait me la faire en Avril, poulet ; là tu dates un peu, pour les vannes... »
 
Sauf que ça n'en était pas une, en fait.
Trop pas.
 
 
Revenons donc au 1st Hulp^ : le Shurik'n est là, avec ses potes et dès que je tourne la tête vers lui : ça fait comme un truc étrange dedans moi, à mi chemin entre la syncope et la crise d'épilepsie.
Ouep : carrément chelou, comme sensation.
 
J'essaie de me projeter quelques heures plus tard, à quand je serais face à lui ; je tente de réfléchir à comment me donner une contenance et surtout démarrer avec un truc fort, accrocheur ; montrer qu'on est pas des bolosses, chez Cannaweed.
Je fais de mon mieux pour me calmer, me détendre ; vide dans la tête, respiration ventrale, concentration... t'as qu'à croire ; en fait, à l'intérieur de moi : je suis littéralement liquéfié...
 
Puis d'un coup : ça s'agite ; Shurik'n et déjà parti -on l'a pas vu filer ; du coup, on décide de bouger aussi : direction "la base", histoire de peaufiner un peu les questions.
 
 
Le Raheem, il voit bien que je suis en bad' total ; il essaie de me rassurer, tout comme Hellvice et Indy -qui ont déjà recontré Shurik'n, lors de leur dernier passage à Dam'.
Soi-disant qu'il est super sympa mais assez réservé, qu'il est humble toussa toussa... en gros : "t'en fais pas mecton, tout va rouler comme une lettre à roulettes dans maman", ou un truc du genre.
"Nan mais moi : je dis pas le contraire les gars, c'est juste que j'assume moyen !"
Trop fan, pour pas être dans un état second...
 
Conseil de Raheem : arrêter la sativa... et m'en mettre un bon d'indica, qui devrait me faire redescendre de ma perche, bien trop cérébrale.
Pas faux.
Dans le doute : je m'en roule un petit de Sour D qui traîne sur la table, pis je file me doucher...
 
 
Sorti de la douche, ça va un peu mieux ; la pression à l'air de redescendre un poil et les voyants sont passés du rouge..à l'orange vif .
Ça devrait le faire, lol.
 
Il est 19h30 : on se met en route avec Indy, qui s'est gentiment dévoué pour m'accompagner... d'façon, c'était simple : c'était soit quelqu'un venait, soit j'y allais pas.
Ouais, parce que je vous ai pas dit : le truc, c'est que j'y vais tout seul, à ce concert et à cette putain d'interview.
Rapport à ce que ça c'est pas passé comme prévu pour les places -en tout cas : Raheem ne pourra faire entrer que l'un d'entre nous.
Et c'est là que les copains ont été super sympas, en laissant la place à celui à qui ça « parlait le plus »... à savoir : moi.
Et j'avoue que même si j'étais un peu déçu de ne pas pouvoir partager ce moment avec des potes, j'étais tout de même plus qu'heureux de la surprise qui m'était faite.

 
On arrive donc devant la salle de concert ; le Melkweg, que ça s'appelle... devant : petite foule mais rien de dingo ; tu vois bien que t'es à l'étranger et que les locaux s'en tapent un peu, du rap français.
 
 
 



 
En revanche, ça sent bien bon et ce : dans toutes les directions... les joints tournent, les potes se retrouvent, ça parle français de partout.
L'ambiance est bonne, les gens bien chauds : ça laisse présager une bonne soirée...
 
Choco Alchemist arrive, avec son sac rempli d'edibles « Special edition » ; des chocolats faits-maison, fourrés avec 2 g de NYCD...
J'hésite ¼ de seconde à me l'envoyer direct mais une brève étincelle d'intelligence -dans ce qui me restait de cerveau- a dit que c'était pas une bonne idée.
Et finalement : l'avenir ne lui a pas donné tort... merci à toi, subconscient !
Le public est quasiment tout rentré dans la salle ; il ne reste que le petit groupe avec lequel je suis, accompagnés de Raheem.
Là, c'est à lui de jouer : passage au comptoir, récupération des pass... 3 minutes après : on est dans la salle, déjà bien bouillante et pour cause : I AM a déjà commencé et ils nous accueillent avec une bonne vieille «Ecole du micro d'argent ».
 



 
A partir de là : tout va très vite... les morceaux s'enchaînent et je kiffe tellement que je ne les sens pas passer... je prends des photos, je bouge... je fais une vidéo ; je re-bouge, je change de place : non, c'est nul -je reviens où j'étais au début... et pendant ce temps-là, les mecs sur scène sont en train d'envoyer de la bonne grosse soudure !
 
 
 



 
Que je vous dise : c'est pas la première fois que je les vois ; loin de là...
Premier concert... il y a 15 ans ; depuis, je les ai revus 1 fois : ça sera donc mon 3ème concert d'IAM.
Est-ce que c'est toujours aussi bon ?
Non.
C'est encore meilleur. Tout comme eux, d'ailleurs...
 
L'énergie est bien présente, la symbiose des membres sur scène fonctionne toujours nickel et l'interaction avec le public est juste magique.
 
Du coup, c'est hyper intime comme atmosphère ; ce qui donne une ambiance vraiment particulière.
J'ai pas l'impression de voir des mecs qui ont 30 ans de carrière -et des millions d'albums vendus- derrière eux mais juste des artistes... qui kiffent leur public -et le fait d'être aussi proches d'eux.
 



 



 
Les membres du groupe « checkent » les types de la fosse, tellement ils sont proches ; les cuts dans les morceaux sont nombreux et le public sur la brêche, car à chaque coup de crossfader de DJ Kheops : ce sont des centaines de voix qui complètent le blanc dans le morceau, ou répondent aux artistes...
 



 
Ambiance de dingue, donc ; du coup : une soirée qui est passée bien trop vite... c'est le seul problème, avec les gros kif' de ce genre.
 
 
J'ai pas pensé à noter tous les morceaux joués mais il y a eu de tout : de l'ancien, du récent, du remix... mais perso, j'ai vécu ça comme un « mini best-of » de leur carrière.
 
Revoir un printemps, l'Empire du côté Obscur, Né sous la même étoile, Bad Boys de Marseille... les morceaux s'enchaînent et il n'y a rien à jeter ; en fait, c'est vraiment leurs meilleurs morceaux qu'ils nous jouent, donc le public en veut encore.. forcément !
 
 
 



 



 
L'ambiance est au plus haut point, le public survolté ; l’interprétation spéciale de « Demain c'est loin » arrive à point nommé, pour calmer un peu tout ça...
 
Le groupe est assis sur scène, tee-shirt blanc pour tous ; le morceau original a complètement été remanié, dans un mélange de slam et de rap alternant séquences acapella et rap sur le gros son débité par DJ Kheops...
 



 
Forcément : tout le monde kiffe et en redemande ; l'ambiance est remontée d'un cran mais malheureusement la fin commence à se profiler doucement...
 
Une dernière pause, puis le groupe attaque les rappels ; premier de la série : celui que beaucoup attendaient et qui nous ramène plus de 20 ans en arrière : "le MIA"
 
A cet instant, je suis tellement concentré (entre le méga-kif du moment et la prise de vidéos) que je ne remarque pas du tout le tee-shirt que porte Shurik'n...
C'est l'intro du morceau : les membres dansent tous les uns après les autres, puis enfin arrive Chill -en mode « Super Jacky » des années 80 et là, c'est reparti pour de bon : la salle reprend un coup de pied au cul et on se retrouve tous à brailler « oh, cousine : tu danses, où je t'essploooose !!! », dans une ambiance survoltée.
 



 
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et après un "Petit Frère" passé bien crème dans les oreilles, le groupe nous dit finalement au-revoir -après le traditionnel salut de la troupe au complet.
 



 



 
Voilà... le concert : c'est fait.
 
A ce moment-là de la soirée : j'ai plus tellement de pression... déjà, parce que la pression : j'en ai bu 2-3 histoire, de la faire retomber (lol) mais j'espérais secrètement que ça se ferait pas, le coup de l'interview.
Je me disais « d'façon, les stoners : tu peux pas compter dessus, donc tu vas voir que ça va tomber à l'eau, l'histoire... et pis c'est tout ».
 
Ouais, ba ça : c'est quand tu connais pas Raheem... parce que 15 minutes après, je le vois justement débouler dans la salle pour :
1- me passer une branlée, parce que j'étais pas là où on avait dit ;
2- me demander si j'avais percuté le tee-shirt que portait Shurik'n, sur les deniers morceaux ;
3- me dire que maintenant, fallait y aller -rapport à ce qu'on allait pas y passer la nuit, ou quelque chose d'approchant.
 
Je lui demande vite-fait de quoi il parle, par-rapport au tee-shirt ; là, il me regarde avec des yeux tout noirs en me demandant si je plaisante... gros blanc, léger malaise...
 
Lui : « Tu te fous de ma gueule ? T'as pas vu ce qu'il portait, à partir du MIA ? »
Moi : « Euhhh... si, un tee noir avec des trucs dessus, quoi... »
Lui : « Hein ?! Mais c'est votre putain de tee-shirt Cannaweed que je lui ai fait mettre, bouffon ! »
Moi : « Sérieux ? Merde, mais moi, j'y voyais que dalle de là où j'étais ; j'ai pas capté ! »
Lui : « Franchement, j'espère que t'as shooté au bon moment... parce qu'une occaze comme ça : t'en auras pas un deuxième de sitôt, tsé... »
 
Ouais, je m'en doutais bien, de ça...
 
 
Du coup, ça m'a remonté la pression tout net ; déjà à cause du coup du tee-shirt (c'est vrai que je voyais pas lourd, de là où j'étais : fallait que je shoote à bras tendu, pour esquiver les têtes) mais aussi parce qu'on y allait pour de vrai... rencontrer Shurik'n.
 
Là, il m'emmène en backstage ; on passe des portes, des couloirs ; on croise des régisseurs, des attachés de presse, le possee du groupe... dernière porte ; Raheem ouvre et là... je me retrouve direct face à lui, genre tête à tête.
 
Lui : « salut, ça va ? Bien ? »
Moi : « mdrbhrdicjp^kovg » (en vrai j'ai essayé de parler mais c'est tout ce qui a bien voulu sortir de ma bouche...)
 
Saïd, l'un des MC du groupe est sur ma gauche ; il me « check » la main, me demande si ça va ; je crois que je dis oui mais entre nous : je mentais...
 
 
Raheem et David installent leur matos ; 3 interviews sont prévues.
 
Un journaliste de chez « Uncut » attaque en premier ; je crois qu'il est au moins autant liquéfié que moi mais comme c'est un renoi, ça se voit beaucoup moins... l'enfoiré (no hate).
Moi avec ma face de toubab, ça se voit direct que je ne suis pas loin du dépôt de bilan mais Raheem et David sentent bien ma détresse et me reboostent, avec les mots qu'il faut (gros big-up à eux deux !) et puis finalement : on y est, c'est à mon tour...
 
 
 



 
Je m'assoie ; il est en face de moi -à genre 1 mètre, assis dans le canapé... il est détendu, tu sens que la pression du concert est bien retombée.
Il sourit, il est cool ; j'attaque en le remerciant pour la soirée et le super concert, puis on attaque l'ITW proprement dite....
 
Et à partir de là, malheureusement : faudra attendre la vidéo ou/et la retranscription écrite de l'entretien... rapport à ce que c'est un peu confus et décousu, dans ma tête.
Je sais qu'on a parlé d'inspiration, des moments forts de sa carrière, de pyramides et de culture asiatique mais je ne pourrais pas être beaucoup plus précis que ça... trop d'émotions, sur le moment ; je crois que le rush d'adrénaline m'a un peu anesthésié les souvenirs, car j'ai du mal à me rappeler précisément ces quelques minutes passées à échanger avec lui...
 
En revanche, je me souviens bien avoir voulu -à la fin- aborder le thème du cannabis/stups mais on partait de bien trop loin, par-rapport au reste de l'échange... puis moi : total inconnu pour lui ; donc il a préféré zapper sur le moment mais Raheem, qui l'a interviewé juste après moi, a pu aborder ce sujet avec lui et il s'est exprimé ouvertement, concernant sa position vis à vis du chanvre.
 
 
Ce dont je me souviens très bien en revanche : c'est du bonhomme... on ne m'avait pas menti : c'est quelqu'un de très sympa, simple, humble... il a répondu à mes questions de manière spontanée et sincère -même si je sais pertinemment que j'ai été un peu maladroit, à certains moments... c'est que c'est un métier, interviewer
 
Notre échange a du durer dans les 3-4 minutes ; j'ai du mal à me rendre compte.... c'était tellement intense, comme instant !
En revanche, j'ai pu chiller un moment sur place pendant l'interview avec Raheem, discuter rapidement avec Saïd et même prendre la petite photo-souvenir qui va bien...
… même si celle-là, je ne pourrais malheureusement pas faire le beau avec sur Facebook. pourtant il est tellement classieux, ce hoodie Cannaweed !
 
 
 



 
Après ça, je me suis rentré paisiblement au QG, avec un petit péco de Blaze Haze au bec ; je suis rentré à pinces mais en vrai : c'était en nuage magique, que je naviguais... voire même en licorne, no joke...
Même Pharell, il pouvait pas être plus Happy que moi, à cet instant...
 
Le contre-coup de l'adré', plus le plaisir qu'ont été ces moments m'ont vraiment shooté le cerveau, à plein d’hormones bien sympas ; comme quoi : vous avez tout faux, les toxicos... pas besoin de spliff pour planer, t'as vu ; rien que tu rencontres un artiste dont t'es fan... et ça va.
Easy.
 
 
23h38 : Enfin Rentré ; débriefing avec la team ... raconté avec le fil tout autant décousu, que ce que le Phyl en avait retenu...
Je matte mes photos ; je vois que j'ai réussi -en semi-aveugle et à bout de bras- à shooter une bête de tof' de Shurik'n, avec le tee-shirt CannaWeed bien visible... la qualité est bof-bof, y'a du grain et du bruit mais le cadrage, tout comme l'instant saisi, sont vraiment tops... amha.
 
 
 




Sur le coup, j'ai failli limite me ré-évanouir ; déjà, de constater que j'avais vraiment besoin de binocles ; parce que de pas voir ça pendant le concert : fallait le faire... puis de voir que malgré tout, j'avais réussi un shoot vraiment pas dégueu'.


 
Du coup : pour faire bonne mesure et fêter ça, je me suis envoyé la moitié de l'edible de l'ami « Choco Alchemist »... et puis encore l'autre moitié, ½ heure plus tard.
 



 
Et encore ½ heure plus loin : je me mettais en PLS sur la banquette près de la fenêtre ; faillite personnelle du gars, plus rien à déclarer... 2 grammes de NYCD, forcément : ça cause
Je pense que les autres loustics ont du me faire des trucs pas très recommandables, pendant mon coma cannabique ; entendu que j'avais mal à des parties de moi... où je n'ai pas l'habitude d'avoir mal, en temps normal.
Coincidence.. ? Je ne pense pas...
 
 
Enfin bref : on va conclure ce récit (déjà beaucoup trop long !) en disant qu'au « petit » matin, j'étais encore tout perché... et de l'edible, et des restes des souvenirs de la veille.
Un bon gros spliff d'Amnesia et 3 cafés plus tard : ça allait déjà beaucoup mieux, et puis le reste du week-end venait tout juste de commencer
 
 
 
Donc voilà : c'était ma tranche de vie à Dam', où en plus de consommer des produits sympathiques, j'ai eu la chance de voir IAM en concert et le grand honneur de rencontrer Surik'n... plus : passé de supers moments, avec les membres de la team présents et les gens rencontrés sur place.
 
Pour tout ça, je voulais adresser un grand merci à tout le monde ; Hell' et Indy, bien-sûr... Kyu, pour les bons moments et les ballades dans Dam' ; Raheem, pour m'avoir permis de vivre ces moments bien cools ; le Cannabis College pour l'accueil et bien-sûr Sensi Seeds pour tout le reste...
 
 
Des moments comme ça, on en a peu dans une vie ; donc encore un énorme merci à tous...
 
 
 



 
 

Petite vidéo des séquences que j'ai filmé :


 
 




Début : L'école du micro d'argent ;
00:22 : Demain, c'est loin ;
00:40 ; Demain c'est loin : slam de Shurik'n ;
02:36 : Demain c'est loin : slam d'Akhenaton ;
02:50 : Demain c'est loin : AKH qui rôde le spliff' qui tourne ;
03:03 : Demain c'est loin : drop de DJ Kheops ;
04:34 : Le MIA : concours de danse (Tee-shirt CW porté par Shurik'n jusqu'à la fin) ;
05:55 : Le MIA : entrée d'Akhenaton ;
06:29 : Le MIA ;
07:50 : Petit frère.

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Bientôt des tests salivaires pour détecter la drogue dans les lycées d'Ile-de-France
Par mrpolo,
La région Ile-de-France a adopté le principe de financer ces tests, ainsi que des éthylotests pour les lycéens franciliens.
 

(MAXPPP)


 
La mesure est des plus controversées. La région Ile-de-France a adopté jeudi 19 mai le principe de financer des tests salivaires de dépistage de drogue et des éthylotests pour les lycéens franciliens. Le financement de ce dispositif, soutenu par la présidente de région, la Républicaine Valérie Pécresse, a été approuvé, malgré l'opposition de la gauche et l'abstention du Front national.
 
Analayse des eaux usées des lycées pour détecter la drogue
 
La région va donc demander à chaque établissement "d'établir un diagnostic sur la consommation des substances addictives" et d'identifier les éventuels trafics à proximité des lycées. Pour les chefs d'établissement qui le souhaiteront, les tests de dépistage seront "des outils de diagnostic", menés sous couvert du secret médical. Et leurs résultats ne seront pas transmis aux chefs d'établissement mais uniquement à la famille ou au lycéen s'il est majeur.
 
La région a également adopté la possibilité de détecter des consommations de drogue par l'analyse des eaux usées des lycées. "Une détection totalement anonyme" qui donnera "une vision claire et objective" de la consommation dans chaque lycée, a assuré le groupe MoDem, à l'origine de l'amendement.
 
Source: francetvinfo.fr
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L’association des producteurs de marijuana thérapeutique devient Cannabis Canada
Par mrpolo,
OTTAWA – Signe des temps, les producteurs licenciés de marijuana thérapeutique au pays ont renommé leur association Cannabis Canada.
Le groupe précise que l’étendue de son mandat évolue en même temps que l’environnement, notamment avec la promesse du gouvernement Trudeau de légaliser l’utilisation non médicale du cannabis.
 
 
 
Les conservateurs de Stephen Harper avaient déjà assoupli les règles relativement à la production, la vente et la distribution de la marijuana à des fins thérapeutiques en offrant un cadre juridique pour une nouvelle industrie de production du cannabis et de ses produits dérivés.
Cannabis Canada inclura les producteurs licenciés qui étaient membres de la Canadian Medical Cannabis Industry Association, mais acceptera également les demandes d’affiliation d’autres types d’organisations.
 
La mission de Cannabis Canada est de promouvoir les normes de l’industrie et de soutenir le développement, la croissance et l’intégrité de l’industrie réglementée du cannabis.
Le gouvernement fédéral a indiqué qu’il déposerait un nouveau projet de loi sur la marijuana au printemps 2017.
 
Source: lactualite.com
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Aux Etat-Unis Sécurité routière : les tests de dépistage du cannabis ne seraient pas adaptés
Par mrpolo,
Selon l’AAA Foundation for Traffic Safety, les seuils de THC au-delà desquels il est interdit de conduire ne reposent sur aucun fondement scientifique et ratent leur objectif.
 
 

SALOM-GOMIS SEBASTIEN/SIPA


 
 
 
Dans les Etats américains qui ont légalisé la marijuana à usage récréatif ou médical, la question de la réglementation routière se pose. Mais elle s’exprime selon une logique erronée, à en croire les résultats d’une étude menée par l’AAA Foundation for Traffic Safety, qui s’est interrogée sur les tests de cannabis menés par les forces de police sur les routes américaines.
Là où le cannabis est légal, des seuils ont été adoptés au-delà desquels il est interdit de prendre le volant. Ces seuils ont été fixés en se calquant sur la législation liée à l’alcool : conduire avec un taux de cannabis supérieur à 5 nomogrammes par millilitres de sang est illégal et susceptible d’entraîner la confiscation de l’automobile.
"Arbitraire"
 
Or, selon l’AAA Foundation for Traffic Safety, ces seuils relèvent de l’ « arbitraire », ne reposent sur « aucun fondement scientifique » et pourraient bien manquer leur objectif. De telles mesures pourraient ainsi « autoriser des conducteurs dangereux à conduire tandis que d’autres seraient injustement accusés de conduite dangereuse ». En fait, pour la fondation américaine, il est illusoire de vouloir évaluer la capacité à conduire d’un fumeur de cannabis d’après son seul taux de THC dans le sang.
Pour parvenir à ce constat, les auteurs de l’étude ont passé en revue les données de 602 conducteurs interpellés pour conduite sous influence du cannabis. En plus de prélèvements sanguins, les conducteurs arrêtés ont dû subir une série de tests d’habilité censés fournir une idée de leur état d’alerte.
 
Ces tests, les Drug Recognition Expert (DRE), consistent à marcher sur une ligne droite de neuf mètres, pour ensuite se toucher le nez avec le doigt tout en restant debout sur une jambe pendant trente secondes. Selon la police américaine, ces tests permettent de débusquer 88 % des conducteurs ayant consommé de l’alcool.
THC et réussite aux tests
 
Pour les besoins de l’étude, 349 volontaires sobres ont passé les mêmes tests. Or, selon les auteurs, il n’y aurait aucun lien entre les taux de THC dans le sang et la réussite à ces tests. D’abord, 45 % des personnes sobres ont échoué au dit test, de même que 6 % des consommateurs de cannabis.
 
Mais surtout, 80 % des interpellés qui ont raté le test DRE avaient un taux de 1 ng/ml ou plus. Parallèlement, 30 % des personnes présentant les mêmes taux ont, eux, réussi le test.
Au final, l’argumentaire de l’association américaine repose sur un constat simple et connu depuis bien longtemps : un fumeur ayant consommé une très faible quantité peut se comporter comme un ivrogne, version cannabis. Tout comme un consommateur intensif peut témoigner d’une grande agilité.
 
L’AAA Foundation for Traffic Safety rappelle que fumer au volant reste particulièrement dangereux et que dans l’Etat de Washington, les accidents de la route impliquant du cannabis ont doublé depuis sa légalisation. Toutefois, elle estime qu’ « en attendant qu’une méthode scientifique fiable » soit trouvée, les policiers policiers devraient utiliser « des tests psychologiques et de comportements pour juger si un conducteur qui a fumé du cannabis est apte à conduire ou non ».
 
Source: pourquoidocteur.fr
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