Cannabis Circus : l’émission de radio hebdomadaire consacrée à la weed
Par mrpolo, dans Insolite, vidéo, musique,

Des militants lyonnais anti-prohibition au mic’
 
 
How high | Reportages | par Camille Bresler | 27 Juillet 2016
 
Sur Radio Canut, une antenne lyonnaise, Jod et Rog animent depuis près de 10 ans une émission consacrée à 100% à la weed. Mais attention, « pas d’apologie de la drogue ». Ils parlent juste « des débats de la prohibition ».
 
Lyon 1, Studio de Radio Canut (link is external) – « Ça a bougé [la législation sur le cannabis, ndlr] ? Peut-être enfin ! On m’a dit que c’était le cas aux États Unis… mais en France pas trop. N’est-ce pas Rog ? » ironise, Jod le doyen de l’émission, lunettes sur le nez et pile de feuilles devant lui.
 
Autour de leur table ronde et devant deux micros face à face, les deux acolytes animent depuis 10 ans cette émission consacrée au cannabis. Au programme : débats, informations pour les usagers et soutien aux personnes confrontées à la justice. Cannabis Circus « milite mais ne veut pas de personnes qui s’apitoient sur leur sort. Ce n’est pas une chambre de discussion ! » Les deux chroniqueurs assurent qu’ils ne font « pas l’apologie de la drogue ». Ils parlent juste « de la prohibition ».
 
Un talk 100% weed
 
Derrière la vitre du studio d’enregistrement, un « copain » vanne les chroniqueurs :
 
Radio Canut




« Bande de toxicomanes, vous n’avez pas honte ! »


 
 
Sur Radio Canut, c’est l’heure de la revue de presse 100% Weed. L’émission se décompose en trois parties, chacune consacrée à un sujet pioché dans l’actualité nationale ou internationale de la semaine précédente. On évoque les lois existantes et les changements politiques en cours. Le tout comme dans un magazine d’actualité… mais spécialisé dans le hashich !
 
Ce soir, ils évoquent le modèle américain. La consommation du cannabis à des fins thérapeutiques mais aussi récréatives est en effet autorisée dans plusieurs États :
 
A l’antenne, Jod et Rog s’égarent. Il y a « trop de sujets à évoquer en peu de temps ». L’émission est décomplexée tant sur la forme que dans le fond :« Je ne suis pas sûr que Macron soit très intéressé… mais j’me trompe peut-être. »
« L’horaire n’est pas respecté à donf. C’est normal, on n’est pas à France Inter ! »
 
Jod et Rog, militants du bédo
 
 
« Parce qu’on fume, on est forcément des drogués ! » commente Jod, la cinquantaine. Le militant a été président du Collectif d’information et de recherche cannabique (Circ) pendant près de 5 ans. Depuis, il a lâché son mandat à la tête du collectif. L’émission lui permet de continuer son combat, « pour faire changer une loi stupide et abjecte » qui fait qu’il est « considéré par la justice comme un délinquant depuis maintenant 30 ans ».
 
Face à lui en studio, son « copain » Rog. Le jeunot de l’équipe se dit « victime de la guerre menée par la droite ». En 2000, il a été condamné à 3 ans de prison pour trafic de cannabis. Ce sont les achats groupés qui l’ont fait tomber :
« Quand tu en as marre d’acheter des petits bouts de shit à droite à gauche, tu commences à acheter en gros et aux yeux de la loi, tu es un trafiquant. »
 
 
 
Le Circ



 
La peine, qu’il juge disproportionnée, l’a convaincu de militer au sein du Circ. L’asso mène des campagnes d’information afin de contrer la « mauvaise prévention » menée par le gouvernement. Elle milite, évidemment, pour la légalisation de la weed. Pour Jod, ce qu’il faut condamner, « c’est l’excès » et non pas « la liberté de choix ».
 
Leur petit Circ
Côté audimat, Cannabis Circus ne crève pas le plafond. « On compte en moyenne 200 auditeurs », estime Jod. Les 2 copains rappellent que leur démarche est avant tout militante. Dans le studio, il n’est pas rare que le téléphone continue à sonner après l’émission. La plupart du temps, des auditeurs à la recherche de conseils juridiques. Jod commente :
« Tu te rends vite compte que les gens nous appellent quand il sont dans la merde. »
 
Source: streetpress.com
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Concours Expogrow D'Irun
Par TEAM CannaWeed,
Bonjour la communauté,
 
La Team CannaWeed à le plaisir, en partenariat avec L'expogrow d'Irun, de vous faire gagner des pass 1 jour pour assister à cette foire du chanvre qui se déroulera du 16 au 19 septembre 2016 au Parc d’Expositions de Ficoba dans la ville d’Irun en Espagne.
 
 
 
 
 
Pour participer, il vous suffit d'aimer cette annonce et de laisser un message ICI indiquant que vous souhaitez participer au tirage au sort désignant les dix heureux gagnants vers la fin août.
 
Bonne chance à toutes et tous !
 
La Team CannaWeed
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Légalisation du cannabis
Par mrpolo,
Non le cannabis n’est pas un fléau en France ! Le vrai problème c’est le commerce « sous-terrain ». Si il y a des « dealers », c’est qu’il y a des consommateurs, et non l’inverse. Essayez de vendre quelque chose à quelqu’un qui n’en veut pas, vous ne pourrez pas le forcer contre son gré.
 
 

La perte estimée sur le marché du cannabis, pour la France, est de 260
millions d'euros


 
Un nombre de consommateurs en hausse et un Etat qui perd de l'argent. Dans un pays où plus de 5 millions de personnes sont des consommateurs réguliers, soit 7 % de la population, je pense sérieusement qu’il serait temps que l’Etat enlève ses œillères et reconnaisse ses enfants fumeurs de chanvre. C’est un vrai problème de société !
 
Après plus de 40 ans de prohibition intense, je serais curieux de voir le bilan complet, mais le nombre de consommateurs n’a fait qu’augmenter, et la criminalité…..aussi ! On voit bien que cela ne fonctionne pas.
 
Légaliser ne veut pas dire influencer les gens à consommer. Au contraire, la légalisation serait une prise de conscience de l’Etat qui accepterait de réguler l’accès au cannabis. Nous pouvons très bien légaliser mais interdire le produit aux mineurs ou même aux moins de 21 ans, limiter le nombre de points de vente par ville et même limiter le taux de THC (substance active).
 
Aujourd’hui la France est un paradoxe à ce niveau, nous avons accès à tous les moyens pour cultiver cette plante, avec du matériel bien spécifique, nous avons accès à tous les outils nécessaires à la consommation (feuille à rouler, vaporisateur, pipe à eau, grinder,…), mais pourtant la vente de cannabis et la consommation sont bel et bien interdits…
 
En creusant on constate aussi que le consommateur français qui a gagné son argent en France, en achetant son herbe aux « dealers de rue », reverse indirectement son argent soit en Hollande, en Espagne ou au Maghreb (les trois principales provenances du Cannabis). Si on part sur une hypothèse de 10€ par semaine et par consommateur régulier, on arrive vite à 260M€ qui ont étaient créés sur le territoire et qui fuitent dans un autre pays. C’est clairement de la perte sèche pour notre gouvernement.
 
Depuis des années, l’Etat nous ressort le prétexte de « santé publique »… J’en conviens, fumer c’est nocif. Mais alors il y a deux solutions, soit on interdit la vente de tabac, soit on légalise le cannabis, on ne peut pas rester dans un paradoxe comme celui actuel. Les produits présents aujourd’hui sur le marché « sous-terrain » sont en grande partie de très mauvaise qualité, soit du haschich coupé à tout et n’importe quoi, soit de l’herbe coupée à la laque et/ou bourrée aux engrais chimiques. Ce n’est pas que quelques jeunes marginaux qui fument cela, mais bien 5 millions de français. La légalisation offrirait un contrôle sanitaire sur le produit et éviterait les dérives actuelles.
 
En légalisant, l’Etat français pourrait aussi financer un vrai programme de prévention éducatif lié aux drogues. C’est tellement illégal que le sujet est tabou partout, et surtout dans les familles. De ce fait les jeunes se font leur propre éducation entre eux, grâce à internet et aux clips musicaux qui les influencent à une consommation intensive. En France, nous fumons l’herbe avec du tabac, c’est 10 fois plus nocif que fumer l’herbe pure, qui le sait ? Pas grand monde puisqu’il n’y a pas d’éducation la dessus.
 
Au Colorado, l’usage récréatif du cannabis est légal depuis 2014, l’année dernière c’est 23 Millions d’€ qui ont été reversés pour l’éducation, et pourtant ils ne sont que 5.5M d’habitants.
 
L’Etat français veut battre le terrorisme, n’est-ce pas ?
 
Nous savons très bien qu’une grande partie du terrorisme est financé par l’économie « sous- terraine », et leur produit d’appel N°1 c’est le haschich. En légalisant la vente de cannabis, l’Etat peut considérablement freiner les moyens terroristes.
 
Au lendemain d’une crise économique violente et surement à la veille de la prochaine, il serait temps de penser à ouvrir des nouveaux marchés. Notre économie est bouchée, avec un chômage de masse, un manque d’innovation, une dette représentant la seconde dépense de l’Etat (devant l’éducation), et une croissance frôlant les 0.5 %... Là aussi le cannabis pourrait être une solution.
 
C’est un marché qui touche les 3 secteurs d’activité, primaire (agriculture), secondaire (industrie) et tertiaire (commerce et service), et qui collecterait un montant de taxes énorme ! Je pense également que pour la médecine, c’est un produit qui n’est pas assez considéré en France, de par sa prohibition. Et pourtant ses vertus sont nombreuses.
 
Le cannabis est une plante qui nous a été offert par la nature et consommé par l’homme depuis sa découverte. Je n’arrive pas à comprendre comment des hommes peuvent interdire à d’autres hommes la consommation d’un produit naturel. Du moment que c’est leur choix et qu’ils sont conscients des effets et des conséquences, personne n’a le droit de les empêcher.
 
Toutes les lois françaises sont basées sur ce principe « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres », j’aimerais sincèrement qu’on me dise qu’est-ce qui pourrait gêner autrui si nous légalisions. On redonnerait une certaine liberté aux consommateurs, et ceux qui ne consomment pas n’y verrait pas la différence. Entre Marianne et Marie-Jeanne il n’y a plus qu’un pas, mais ce dernier reste culturel, ancré dans les mœurs, victime de la propagande prohibitionniste des années 70’s.
 
Source: economiematin.fr
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Cannabis: le parlement italien ouvre le débat sur la légalisation
Par mrpolo,
Rome - Les députés italiens se penchent à partir de lundi sur une proposition de loi légalisant l'autoproduction et l'usage du cannabis récréatif, qui suscite une forte opposition et n'a pas vraiment le soutien du gouvernement.
 
 

A Rome, des Italiens manifestent pour la légalisation du cannabis, débattue au Parlement © MAXPPP / Riccardo Antimiani


 
 
Le texte maintient l'interdiction totale de vente entre particuliers mais propose d'autoriser à cultiver jusqu'à 5 plants de cannabis par personne et à posséder jusqu'à cinq grammes sur soi et 15 grammes à la maison.
 
Il serait interdit de fumer du cannabis dans les lieux publics ou au travail, mais la loi prévoit aussi la possibilité pour l'Etat de faire cultiver et vendre le cannabis, un peu à l'image de l'industrie du tabac.
 
Comme plusieurs des pays européens ou Etats américains qui ont franchi le pas ces dernières années, les partisans de ce projet partent d'un constat d'échec: la répression internationale n'a pas empêché la diffusion de la consommation de cannabis.
Dans son dernier rapport annuel, la Direction nationale anti-mafia italienne (DNA) avait elle-même dénoncé "l'échec total de l'action répressive", ainsi que "l'impossibilité absolue d'augmenter les efforts" de répression de la consommation de cannabis.
 
Pire encore, en Italie, où le cannabis à usage thérapeutique est légal, la répression a drainé d'importantes ressources policières, judiciaires et financières.
 
Aussi la DNA soutient-elle elle-même une dépénalisation sous conditions de la consommation de cannabis afin d'alléger "la charge judiciaire et de libérer des ressources disponibles pour les forces de l'ordre et la magistrature pour lutter contre d'autres formes de criminalité".
Le débat dépasse largement l'Italie: en Europe, où le cannabis thérapeutique est légal dans une dizaine de pays, la République tchèque, les Pays-Bas et l'Espagne ont choisi de tolérer aussi la consommation personnelle à usage récréatif.
 
Aux Etats-Unis, si la loi fédérale interdit la culture, la vente et l'utilisation du cannabis, 23 Etats le permettent à des fins médicales et quatre d'entre eux, plus la capitale Washington, ont légalisé ces dernières années sa consommation à des fins récréatives.
 
- 1.300 amendements pour noyer le projet -
 
En France, un ministre avait relancé le débat en avril en se prononçant contre la "prohibition", mais le gouvernement avait rapidement fait savoir qu'il n'avait pas engagé de réflexion sur une éventuelle dépénalisation.
 
En mai, le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, avait lui aussi déclaré que la question n'était "pas à l'ordre du jour" de son équipe.
Elle arrive quand même devant le Parlement sous la forme d'une proposition de loi déposée par le sénateur radical Benedetto Della Vedova, également secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, et contresignée par environ 200 députés et sénateurs.
 
Si l'issue du débat reste incertaine, il est déjà clair que le texte fait face à l'opposition farouche d'élus catholiques qui entendent le noyer sous une marée d'amendements. Entre les questions de procédure et la pause estivale, les discussions sur le fond du projet ne sont pas attendues avant septembre.
 
Area popolare (AP), un rassemblement d'élus du centre-droit catholique, "a présenté 1.300 amendements pour dire non à l'absurde proposition" de loi, a déclaré le président des députés du mouvement, Maurizio Lupi.
 
"Nous sommes absolument opposs à la légalisation, à l'idée de faire passer le message qu'il est possible de fumer librement un joint, sans problème", a poursuivi M. Lupi, dénonçant ce projet "aussi bien du point de vue de la santé publique que de la lutte contre la criminalité".
 
Les partisans assurent en revanche le contraire. Selon le texte du projet de loi, "l'expérience des Etats qui ont réglementé de manière légale le marché de la marijuana démontre que le nombre de consommateurs n'a pas augmenté, ni l'impact social et sanitaire", disent-ils dans leur projet.
La seule chose qui ait augmenté, ce sont les rentrées fiscales, insistent-ils.
 
Selon la société Nativa, qui a créé un site internet en début d'année pour proposer des boutiques franchisées dès que le commerce serait légal, la consommation des Italiens est estimée à environ 3 millions de kg de cannabis par an.
 
Source: lexpress.fr
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Tests salivaires : procédure dans les lycées, fiabilité, comment ça marche ?
Par mrpolo,
Les tests salivaires de détection de cannabis sont-ils fiables ? Désormais financés par la région Ile-de-France dans tous les lycées franciliens, ils suscitent une vague de réactions, notamment sur la possible stigmatisation de certains élèves...
 
 
 
C'est l'une des mesures les plus marquantes et controversées promises par Valérie Pécresse lors de sa campagne : le financement des tests salivaires de dépistage de drogue pour les lycées franciliens est désormais une réalité, depuis l'adoption de la proposition le 19 mai 2016 par le conseil régional. Dans toute l'Ile-de-France, chaque établissement est désormais censé établir "un diagnostic sur la consommation des substances addictives".
 
L'objectif affiché par la majorité régionale est claire : lutter contre la consommation de stupéfiants pour lutter contre le décrochage scolaire. Pour autant, l'instauration d'une telle pratique demeure polémique. Lors de l'adoption de la mesure, le groupe socialiste avait dénoncé un "rideau de fumée" et regretté que les proviseurs soient "investis d'un rôle de police". Le Front de Gauche avait quant à lui dénoncé une "stigmatisation caricaturale". Pour l'élue LR Agnès Evren,
 
vice-présidente chargée de l'éducation, le dispositif mis en place ne relève "pas d'une politique de suspicion et d'accusation, mais d'une politique de prévention". En droit, ce type de dépistage est inapplicable sur un élève en particulier hors d'une procédure judiciaire, qui implique la présence d'officiers de police. Autre problème juridique : rien n'est possible sans l'accord des parents pour ce dispositif qui touche à la liberté individuelle de mineurs.
 
Tests salivaires dans les lycées
 
Si le chef d'établissement en fait la demande, son lycée bénéficie d'un financement dédié de la région pour organiser des tests, grâce à des prélevés de salive, sur une partie des élèves de l'établissement. Selon la loi, l'anonymat du test doit être garanti, ce qui implique que les résultats d'un individu en particulier ne peut être connu que par le personnel scolaire du lycée, les parents dudit élève, ou lui-même s'il est majeur. Les proviseurs ne peuvent qu'être informés de données globales, c'est-à-dire de pourcentages de résultats positifs lors d'une session de tests.
 
A vrai dire, la possibilité pour un établissement de recourir à ce type de tests était déjà une réalité, dans le respect du droit. La mesure votée par le conseil régional apporte essentiellement un financement, en le doublant d'une injonction sur l'établissement d'un "diagnostic sanitaire".
A noter : la demande du chef d'établissement n'est recevable que si elle est approuvée par le conseil d'administration du lycée, au sein duquel sont intégrés les représentants des parents d'élèves.
 
Comment marchent les tests salivaires ?
 
Les produits mis sur le marché sont très simples d'utilisation. Ils sont composés d'un petit boîtier et d'un bâtonnet de collecte, et coûtent, à l'unité, autour de 10 euros. L'immense majorité d'entre-eux détectent de nombreux stupéfiants, pas uniquement le cannabis, mais aussi la cocaïne, le crack, les amphétamines, les opiacés, l'héroïne, la méthamphétamine et l'ecstasy.
 
Concernant la marijuana, l'appareil mesure le taux de tétrahydrocannabinol (THC), la molécule du cannabis qui se retrouve abondamment dans la fumée. A chaque consommation, le cannabis contamine la cavité buccale du fumeur durant de nombreuses heures. La substance stupéfiante est donc aisément prélevable. Les résultats sont généralement obtenus 10 à 15 minutes après le dépôt de salive sur le bâtonnet conçu à cet effet.
 
Déjouer, fausser, contrer les tests salivaires : des failles ?
 
Trop de failles pour être efficaces ? Si la mesure est décriée, c'est aussi parce qu'elle apparaît pour les élus de l'opposition comme relevant davantage de la démagogie que de la prévention sanitaire. De fait, la fiabilité de ce type de tests est assez limitée en ce qui concerne la consommation de cannabis. Seuls 75 % des résultats seraient jugés comme exacts quant à la réelle injection de stupéfiants dans l'organisme. Autre bémol : le temps de détection n'est en moyenne que de 6 à 24 heures.
 
Cela signifie que les appareils de contrôle salivaire ne mesurent le THC du cannabis que s'il a été pris dans les dernières 24 heures. C'est par exemple bien plus long pour les amphétamines, ou la MDMA, détectables jusqu'à 60 heures après consommation. Par ailleurs, les traces de produits psychoactifs se dissolvent en partie dans l'alcool et le gras : l'utilisation de certains bains de bouche peut donc fausser l'efficience des tests.
 
Source: linternaute.com
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La dépression, le cannabis favorise l’apparition
Par mrpolo,
La dépression peut être facilitée par l’utilisation de cannabis, en particulier dans le cas de prédisposition génétique, de la part de ceux qui la consomment. Il est le résultat d’un travail de recherche des scientifiques de l’Institut de la Science du comportement de l’Université Radboud de Nimègue, aux pays-bas. Et si vous pensez que la majorité des consommateurs de cette drogue prétendre qu’ils le font pour les effets euphoriques que la même marque, la révélation est d’autant plus de sens.
 
 
 
 
Au niveau purement scientifique, en réalité, l’effet euphorique est donnée par la substance contenue dans le cannabis, mais il est une réaction sur le court terme. La génétique dans ce cas, acquiert une importance particulière: pour qui est prédisposé génétiquement à la dépression, à l’apparition de la même est facilitée d’une manière directe par l’abus de substances. Et ce, malgré les sensations agréables initiale.
 
En particulier chez les enfants, puis il y a eu une forte baisse de leurs performances scolaires. Pour ce qui concerne l’influence de la tetracannabinolo sur le cerveau jusqu’à présent, bien qu’il ait été constaté que l’augmentation du risque de l’incidence de la schizophrénie et de la psychose, il n’y avait jamais eu de confirmation officielle de la “culpabilité” de cannabis comme un facteur de risque pour la dépression.
 
Explique le dr Roy Otten, dans son étude, publiée dans la revue Addiction à la Biologie:
Nous avons suivi pendant 5 ans, 428 famille avec un fils adolescent et un jeune frère. Chaque année, les garçons ont été invités à répondre à un questionnaire, bien sûr, anonyme, qui a enquêté sur leur comportement et sur la présence de symptômes dépressifs. Mais, par ailleurs, tous ont également été soumis à un test génétique afin de vérifier la présence d’une variante particulière du gène de la sérotonine.
 
Ce que nous devons retenir, c’est que la sérotonine est un neurotransmetteur très important pour notre cerveau à “moyenne”, les messages de notre corps par rapport à l’humeur. Les chercheurs ont constaté que chez les personnes qui avaient la variante du gène, “coupable” d’encourager déjà avec son existence et l’apparence de la dépression, le cannabis a un”dévastateur” augmenter la sensibilité de la personne à la maladie dépressive.
 
Différents discours si l’on parle de l’inverse de la thèse, c’est à dire que les gens qui sont déprimés ou “la nature de la mélancolie” peut avoir plus de possibilité de tomber dans l’utilisation et l’abus de cette substance.
 
Source: js-analytics.in
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Cannabis au volant, mensonges au tournant…
Par mrpolo,
Alors que les statistiques annoncées se basent sur la détection de traces de THC chez les conducteur(trice)s accidenté(e)s, responsables ou victimes, personne ne peut encore affirmer la corrélation existant entre le cannabis et les accidents de la route. Déjà et d'une parce que les tests n'indiquent pas si la personne est sous l'emprise du produit mais si elle en a consommé plus ou moins récemment.
 
 
 
Nouvel exemple de la stigmatisation du cannabis et de ses usagers autour d'un thème anxiogène et fédérateur, celui de la sécurité routière avec cet article de la presse canadienne.
 
Nous sommes en la matière dans une logique de répression aveugle qui pourrait avoir deux objectifs : le premier de légitimer la prohibition en insistant sur de prétendus dangers auxquels cette dernière est cependant incapable de répondre ; la seconde de permettre aux compagnies d'assurance de ne pas rembourser leurs client(e)s dès lors qu'il a été établi qu'ils/elles avaient consommé du cannabis. Cela peut également par la suite, les amener à pratiquer des « tarifs préférentiels » aux cannabinophiles ou à refuser de les assurer…
 
Des mesures intelligentes en la matière, il en existe. À commencer par l’organisation d’une enquête poussée. Les moyens et les volontaires ne manquent pas. À l’issu d’une telle étude, il serait sans doute possible d’évaluer les réels dangers du cannabis au volant. L’on pourrait sans doute distinguer son impact sur les usagers débutants et les autres aguerris. Déterminer si un individu est en mesure de conduire en appréciant ses capacités motrices et non plus seulement en vérifiant le taux de métabolites de THC présent dans son organisme.
Elle permettrait peut-être aussi d’établir si l’usage du cannabis entraine une conduite plus prudente sur la route comme notre expérience nous amène en effet à le penser. Si cette suggestion semble audacieuse, voire provocante, elle n’en demeure pas moins pertinente en demandant à être évaluée.
 
Des études sur la conduite ont déjà été menées. Réalisées à l’étranger, elles n’ont jamais été traduites. Le CIRC Lyon a produit un dossier à ce sujet, consultable en ligne. Il dénonce la toute relative efficacité des tests pratiqués et les conclusions tirées des statistiques.
 
Comme toute les questions liées à la consommation d’un psychotrope, celles posées par le cannabis supposent avant tout une réflexion pondérée, un débat argumenté et non pas ces formules à l’emporte-pièce dénuées de toute rationalité auxquels nous ont habitué des partisans de la prohibition préférant l’hystérie à la sérénité, la confusion à la clarté. Sans doute le signe d’un cruel manque d’arguments face à ceux avancés par leurs opposant(e)s, de plus en plus éprouvés par des années de pratiques prohibitionnistes infructueuses.
 
Fédération des CIRCs
Par KShoo
 
Source:mediapart.fr
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Concours CannaWeed Share & Like Irun 2016
Par TEAM CannaWeed,
CannaWeed en partenariat avec Expogrow vous proposent de gagner des passes une journée pour la Foire d'irun 2016.
 
 
Pour cela rien de plus simple, il vous suffit d'aimer et de partager la publication sur Facebook
Lien de la publication->
https://www.facebook.com/CannaWeedcommunity/photos/a.10150509918718721.373649.60159493720/10153841597348721/?type=3&permPage=1
 
Si le cœur vous en dit, un petit J'aime sur la page Facebook nous fais toujours plaisir
 
 

Pour tout ceux et celles qui n'utilisent pas Facebook.


 


NO PANIC

 
Un autre concours aura lieu sur le forum pour les personnes qui n'ont pas la possibilité de passer par facebook.
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Drogues : le tango français
Par mrpolo,
Un pas en arrière, un pas en avant … avec un bandeau sur les yeux.
 
 
 
 
 
 
La politique des drogues menée en France depuis 1970 est marquée par un paradoxe. Champions de la chasse aux fumeur.se.s de cannabis, nous sommes également le pays le plus libéral au monde en matière de traitements de substitution aux opiacés. Loin d’être féconde, cette contradiction semble être la conséquence d’une cécité volontaire.
 
Menée sans interruption depuis 40 ans, la guerre à la drogue n’a jamais fait l’objet d’aucun bilan chiffré, elle est menée contre nos concitoyen.ne.s et particulièrement contre ceux.celles qui habitent nos banlieues.
 
S’il est un terrain où la France a toujours mené une politique de fermeté, c’est sur le front répressif. En 1970, le gouvernement adopte une loi, toujours en vigueur, qui instaure la pénalisation de l’usage de drogues dans l’espace privé. C’est un saut qualitatif d’importance. Jusque là, la prohibition ne concernait que l’usage public ou en réunion.
 
Avec la loi du 31 décembre 1970, c’est l’intimité de chacun qui est livrée aux investigations d’une police des mœurs toujours plus agressive. Une cascade de règlements de plus en plus intrusifs va s’abattre sur les décennies 80 et 90, comme par exemple le délit de présentation sous un jour favorable qui permet de condamner toute publication relative au plaisir des drogues.
 
La création du délit d’usager-revendeur en 1996 est un pas supplémentaire franchi en direction d’une politique carcérale ayant l’usage de drogues comme moteur principal. Le nombre de personnes arrêtées pour infraction à la législation sur les stupéfiants (ILS) passe de 2 à 3000 en 1970 à 160 000 en 2012.
 
Poussée par une épidémie de sida catastrophique, la France a toutefois rompu avec une politique du « tout sevrage » jusque là conforme à sa politique pénale. A partir du milieu de la décennie 1990, un mouvement de balancier inverse a conduit le pays à innover en matière de prescription de médicaments de substitution aux opiacés (MSO). Aujourd’hui, n’importe quel usager peut en quelques minutes se faire prescrire 16 mg de buprénorphine chez un médecin généraliste et aller chercher son médicament à la pharmacie, le tout remboursé intégralement par la Sécurité sociale.
 
Ce changement de paradigme, connu sous l’appellation de politique de réduction des risques (RDR), se décline aujourd’hui à tous les niveaux de la prise en charge des usages abusifs de substances psychoactives. La création de l’Auto Support de Usagers de Drogues (ASUD) en 1993, première association de drogués financée par l’Etat, est l’un des nombreux exemples du grand écart qui s’impose systématiquement en matière d’addiction, le dernier avatar étant la création de salles de consommation de drogues prévues en 2016, malgré un rappel à l’ordre du Conseil d’Etat.
 
Le traumatisme du SIDA a contraint les autorités sanitaires à tenir compte d’une certaine rationalité de l’usage des drogues. Mais force est de remarquer que ce constat n’a pas entrainé de modification du statut légal du.de la consommateur.trice. A titre d’exemple, ASUD, à l’origine association de malfaiteur.euse.s financés par l’Etat, est devenue en 2007, une association de patient.e.s « agréée pour représenter les usagers dans les instances hospitalières et de santé publique…»[1].
 
Pour contourner une lecture trop politique de l’avènement de la réduction des risques, les autorités ont bâti en 20 ans un modèle épidémiologique qui doit beaucoup à la psychiatrie états-unienne et à son livre sacré le DSM (Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). La 5e édition du DSM est particulièrement explicite, l’addiction y est décrite comme une maladie chronique récidivante[2], d’aucuns parle de pathologie incurable et de transmission génétique.
 
C’est le grand retour du médicament et l’alliance initiale entre militant.e.s anti-prohibitionnistes et soignant.e.s est ainsi anéantie par le fossé qui existe entre les médecins d’un côté et les patient.e.s de l’autre. La très grande majorité d’usager(ère-s) récréatif(ve-s) et notamment les amateur.trice.s de cannabis sont pris au piège entre les forces de police et les autorités sanitaires. Le statut de malade chronique reste inopérant pour recouvrer des droits, d’autant que cette chronicisation se fait très souvent en collaboration avec les décisions de justice. Le secteur pharmaceutique – et ses laboratoires – semble être le grand gagnant du changement de politique sanitaire relatif aux drogues.
 
Grâce au prisme de l’addictologie, la drogue continue d’apparaître régulièrement dans les médias grand public comme un fléau social qu’il convient de réprimer sans discernement. Tous les partis politiques se rejoignent sur ce constat à l’exception d’Europe Ecologie Les Verts, qui dénonce sur son site « la pénalisation et la médicalisation de l’usager »[3].
 
Or, il existe un autre domaine où notre pays affronte une difficulté quasi freudienne à se contempler dans le miroir, la relation très particulière que la France entretient avec les minorités ethniques de couleur, celles que l’on qualifie de « minorités visibles ».
 
La guerre à la drogue et la politique raciale
 
C’est une obsession qui obstrue quasiment tous les débats contemporains. Que faire de cette notion de race, si décriée et tellement opérative dans tous les domaines essentiels du quotidien. La doxa républicaine voudrait que notre degré de pigmentation et la forme de nos visages soient renvoyés au rayon de la vie privée voire celui des archaïsmes coloniaux. A l’opposé, des enquêtes récentes établissent que le fait de trouver un logement, de trouver un travail ou même de se marier, sont des comportements sociaux directement influencés par nos patronymes et nos apparences physiques[4].
 
Quelques rares études consacrées au sujet établissent un rapport direct entre la couleur de la peau et la fréquence des contrôles de police[5].
 
Or la guerre à la drogue peut être comprise comme un outil de contention politique des minorités ethniques. Ce schéma est étudié sérieusement aux Etats-Unis depuis de nombreuses années. Le dernier ouvrage en date qui présente une description minutieuse du processus, appuyée sur une argumentation scientifique de premier ordre est celui de Michelle Alexander[6].
 
Le caractère pionnier des Américains sur ce sujet ne doit pas masquer toutes les similarités dans ce processus entre la France et les Etats-Unis. Dans les deux sociétés, il existe une importante minorité « de couleur » et une porosité fantasmagorique entre la consommation de substances illicites et l’identité ethnique des pourvoyeurs et des consommateurs.
 
Il est indéniable que cette question interroge un point aveugle de la société française contemporaine : la France n’est plus un pays de Blanc.he.s et le racisme, notamment policier, prospère à l’abri du mythe du(de la) citoyen(ne) français(e) universel(le).
 
L’imbrication entre guerre à la drogue et guerre raciale est une constante depuis la mise en place d’une législation sans cesse renforcée qui conduit de plus en plus de personnes en prison pour des faits relatifs directement ou indirectement à l’usage de stupéfiants.
 
L’expression du racisme ordinaire dans la police, la montée d’une violence spécifique liée au trafic dans les zones à forte présence noire ou arabe, l’alternance du contrôle policier et mafieux dans ces zones dites « sensibles », la méfiance à l’égard des forces de police et les solidarités intra-communautaires sont autant de phénomènes qui constituent des évidences, relatées par tous les médias mais jamais utilisées comme perspective globale d’analyse de la politique des drogues menée par la France depuis quatre décennies.
 
Fabrice Olivet, ASUD
 
Notes
[1] J.O n° 285 du 8 décembre 2007, page 19914, texte n° 44
[2] Voir Marc Valleur, Définir l’addiction :questions épistémologique, conséquences politiques,
https://www.hopital-marmottan.fr/publications/VALLEUR%20%20Definir_l_addiction,%202012.pdf
[3] https://eelv.fr/2014/04/25/de-la-penalisation-de-lusage-du-cannabis-a-sa-legalisation/
[4] Discrimination à l’embauche des jeunes issus de l’immigration en Île-de-France, enqu^te de l’INSEE, université d’Evry, 2004
https://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1099
[5] René Lévy, Fabien Jobard, Police et minorité visible : les contrôles d’identité à Paris, CNRS, 2009
https://www.cnrs.fr/inshs/recherche/facies.htm
[6] M. Alexander, The New Jim Crow, mass incarceration in colorblindness, N.Y., 2011
 
 
 
 
 
Source: mouvements.info
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La Colombie veut se faire une place sur le marché du cannabis médicinal
Par mrpolo,
Bogota - La Colombie est décidée à se faire une place sur le marché émergent du cannabis à usage thérapeutique, en mettant à profit son climat tropical et son expérience en horticulture.
 
 

De la marijuana cultivée dans la réserve indienne de Toez, à 200 km de Cali, en Colombie



afp.com/LUIS ROBAYO


 
En octroyant fin juin la première licence de fabrication de dérivés de cette plante à une entreprise colombo-canadienne, PharmaCielo, le ministre de la Santé, Alejandro Gaviria, a clairement énoncé les intérêts du pays.
 
"La Colombie peut être le gagnant de ce marché émergeant des produits de marijuana médicinale", a-t-il déclaré, assurant que le gouvernement laisserait jouer la concurrence et accorderait des licences à "toutes les entreprises remplissant les critères". A ces "avantages institutionnels", s'ajoutent des bénéfices climatiques, a ajouté M. Gaviria.
 
Le président de PharmaCielo, Federico Cock-Correa, a précisé à l'AFP que, selon des experts mandatés par sa firme, la Colombie offre effectivement des "conditions exceptionnelles" pour cultiver le cannabis.
 
- Des fleurs à la marijuana -
 
"Le cannabis a besoin de 12 heures de jour et de 12 heures de nuit, ce qui permet un excellent développement de la plante dans un climat tropical et évite le recours aux serres comme dans le nord", a expliqué cet homme d'affaires qui se lance dans ce secteur fort de trente ans d'expérience dans la culture et l'exportation des fleurs, pour lesquelles la Colombie est internationalement reconnue.
 
"En termes non seulement technico-climatiques, mais de coûts, la Colombie est extrêmement compétitive du fait qu'elle possède déjà une industrie établie, des travailleurs compétents, des agronomes. Il suffit de changer de type de plante et de faire les adaptations techniques nécessaires pour le cannabis médicinal", a ajouté M. Cock-Correa.
 
Les licences sont attribuées selon un décret de fin 2015 qui régule la culture, la transformation, l'importation et l'exportation de cannabis et de ses dérivés à des fins thérapeutiques, et d'une circulaire du ministère de la Santé. Ces deux textes sont antérieurs à l'approbation par le Parlement en mai d'une loi qui autorise la culture et l'usage de la marijuana à des fins médicinales et scientifiques.
 
- Exportations à venir -
 
Profitant du vide juridique régnant jusque là et du statut d'autonomie des peuples indigènes colombiens, Juan Pablo Guzman cultive de la marijuana depuis des années dans la réserve indienne de Toez, à 200 km de Cali, troisième ville du pays (ouest). Il en extrait des huiles, des crèmes et même un spray intime sensé améliorer le désir féminin.
 
"Nous sommes dans le respect de la loi car les assemblées indigènes sont autonomes, a fortiori lorsqu'il s'agit de culture à des fins médicinales", a déclaré cet homme d'affaires qui distribue ses produits dans toute la Colombie. Il compte désormais développer son entreprise, Sannabis, étant donné que la nouvelle législation permet de "cultiver n'importe où" et il envisage même d'"exporter à l'avenir".
 
PharmaCielo et Sannabis relèvent de modèles commerciaux très différents, mais toutes deux entendent accéder au marché international de marijuana médicinale.
"Il y a des bénéfices économiques, sociaux pour les communautés (où s'installent les entreprises) et en termes de santé du fait de la disponibilité des produits au vu de l'importante demande", a assuré M. Gaviria.
 
Suivant ce cap, le ministère a octroyé deux autres licences la semaine dernière à des entreprises colombienne Labfarve-Ecomedics et canadienne Cannavida.
 
- Le défi de la sécurité -
 
Mais dans un pays miné par plus d'un demi-siècle de conflit armé et où opèrent de puissants gangs de narco-trafiquants, la culture du cannabis ne va pas sans risques.
"Nous avons présenté un plan où le traitement de la sécurité est vraiment rigoureux, en nous basant sur les critères requis par les lois canadienne et nord-américaine, avec caméras et clôtures" des plantations, a expliqué M. Cock-Correa.
 
De surcroît, "en tant qu'horticulteurs nous sommes depuis très longtemps attentifs au problème de la drogue et nous avons construit un système de sécurité fiable", a-t-il ajouté.
La Colombie est le premier producteur de feuilles de coca, plante sacrée des indigènes et principal composant de la cocaïne, et compte aussi de vastes plantations illicites de marijuana.
 
Source: lexpansion.lexpress.fr
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