Marijuana: l'âge du début de consommation a un effet sur les fonctions cognitives
Par mrpolo, dans Ce que nous avons retenu...,

Commencer à fumer de la marijuana après l'âge de 17 ans n'aurait pas d'impact sur les fonctions du cerveau des jeunes par la suite, conclut une nouvelle étude québécoise.
 




 

Les auteurs concluent que les jeunes qui commencent à fumer de la marijuana au début de leur adolescence auront certaines capacités de leur cerveau plus limitées que ceux qui roulent leurs premiers joints après l'âge de 17 ans.



PHOTO LUIS ROBAYO, ARCHIVES AFP


 
 
 
Alors que le Canada est en train de réfléchir aux différents aspects de la légalisation de la marijuana, l'étude pourrait apporter de nouveaux arguments à ceux qui insistaient pour que la substance ne soit accessible qu'aux personnes âgées de plus de 18 ans. C'est d'ailleurs la recommandation du Groupe de travail sur la légalisation et la réglementation du cannabis du gouvernement fédéral.
 
Cette nouvelle étude a été réalisée par des chercheurs de l'Université de Montréal et publiée dans la revue Development and Psychopathology des Presses universitaires de Cambridge.
 
Les auteurs concluent que les jeunes qui commencent à fumer de la marijuana - ou à consommer du cannabis sous d'autres formes - au début de leur adolescence auront certaines capacités de leur cerveau plus limitées que ceux qui roulent leurs premiers joints après l'âge de 17 ans.
Car le cerveau se développe encore à l'adolescence, fait remarquer en entrevue Natalie Castellanos Ryan, chercheuse principale de cette étude et professeure adjointe à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal.
 
Ainsi, les adolescents qui fument du cannabis dès l'âge de 14 ans obtiennent de moins bons résultats à certains tests cognitifs - faits lorsqu'ils avaient 20 ans - et sont aussi plus nombreux à abandonner leurs études que ceux qui ne fument pas de cannabis, note Mme Castellanos Ryan.
Chez ces jeunes, elle a noté un impact sur leurs habiletés fondamentales nécessaires à la résolution de problèmes, dont l'apprentissage par essais et erreurs et la prise de décision.
 
Néanmoins, les déclins ont été observés sur certaines capacités cognitives uniquement, et non pas sur la totalité des fonctions du cerveau, note la chercheuse. L'équipe de recherche n'a pas décelé d'impact à long terme sur la mémoire ni sur la faculté de concentration.
 
Mais les problèmes cognitifs n'ont pas été constatés chez les jeunes de 20 ans qui ont commencé à fumer de la marijuana après l'âge de 17 ans: en fait, leurs capacités cognitives étaient les mêmes que ceux qui n'y avaient jamais touché.
 
«Nous avons constaté que les adolescents qui ont commencé à consommer du cannabis à l'âge de 17 ans ou plus tard ont obtenu les mêmes résultats que ceux qui n'avaient pas fumé de cannabis», a expliqué Natalie Castellanos Ryan.
Elle précise toutefois qu'il ne faut ni exagérer ni minimiser les effets nocifs du cannabis, et plutôt se baser sur les faits prouvés par des études.
 
Cette étude comporte toutefois certaines limites, note la chercheuse. La fréquence de la consommation de marijuana a été mesurée, mais pas la quantité, faute de données probantes. De plus, seuls des garçons ont été évalués.
Ils provenaient toutefois d'un milieu assez homogène, ce qui permet d'éliminer l'impact de certaines distinctions socio-économiques.
 
Dans cette étude, la chercheuse et son équipe de l'Université de Montréal et du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine ont examiné les cas de 294 garçons blancs francophones issus des quartiers les plus défavorisés de la ville. Les adolescents ont effectué des tests cognitifs à l'âge de 13, 14 et 20 ans, de 1991 à 1998.
 
Stéphanie Marin
La Presse Canadienne
 
Source: lapresse.ca
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GanjaParadise, quand Jack ouvre les portes pour Fred...
Par TEAM CannaWeed,
Tout le monde connait l'amour d'Hellvice / Fred pour Jack Herer, l'homme comme la plante qui porte son nom.
 
Dans ces moments difficiles nous avons décidé d'aider Patricia ainsi que ses enfants.
 
Vous pouvez vous aussi participer à l’opération mise en place et expliquée ci dessous
 
Pour cela un code est mis en place sur la variété Jack Herer Regular
 

Code: HELLVICE


 

Jusqu’au soir du dimanche 5 février, il offre 50% de réduction sur la variété qu'il préférait, la
Jack Herer.

 
 

Les 50% restant seront reversés en intégralité à la famille de notre admin regretté Hellvice/Fred.


 
 
 
 
En parallèle de cela une cagnotte Leetchi est mise en place, vous pouvez ainsi participer comme vous le souhaitez même pour 1 ou 2 euros.
 
https://www.leetchi.com/c/pour-fred
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CannaWeed en deuil
Par TEAM CannaWeed,
C'est avec tristesse que nous vous annonçons le décès d'Hellvice (Fred) Admin de CannaWeed.
 
 
Il était présent sur le site depuis ses débuts, il a été le cœur et l’âme de CannaWeed jusqu'au bout et nous ne doutons pas que de là où il est, il continue à poser un regard bienveillant sur nous.
il aimait l'esprit communautaire que l'on partage et souhaiterait que ça continue.
 
 
 
Toutes nos pensées sont dirigées vers Patricia sa femme, son fils Alex et sa fille Nana
Une opération est mise en place ICI pour les aider  
C'est un des principaux piliers qui disparait, notre Parrain Corse à nous, il y a tant a dire sur sa gentillesse comme sur sa fermeté et c'est sous sa férule que notre site a autant évolué. C'est son investissement personnel sans compter ses heures qui a permis tant de partenariats et de contacts pour Cannaweed comme l'a prouvé notre évènement d'Irun dont il était l'organisateur.
 
C'est donc un grand vide qu'il va falloir surmonter et notre équipe reste soudée en ces heures tristes
 
Bien a vous tous Cannaweedeurs n'hésitez pas à tirer quelques bouffées à la mémoire de Fred Hellvice notre ami et administrateur regretté, laissez ce nuage et vos pensées s'élever vers lui
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Des milliers de joints de cannabis allumés pour l'investiture du président Trump
Par mrpolo,
Ça devrait sentir le cannabis à plein nez à Washington lors du discours d'investiture de Donald Trump, les membres d'un groupe de pression ayant prévu d'allumer des milliers de joints de marijuana pendant l'allocution du président au Capitole.
 
 




 
 

AFP


 
 
Depuis des semaines, des militants de l'organisation pro-marijuana roulent des cigarettes de cannabis dans leurs bureaux de Washington afin d'être prêts pour le Jour J. Dans le plan de match initial, les amateurs de fumée verte avaient prévu de distribuer 4200 joints à leur point de ralliement, dans le secteur de Dupont Circle, mais les manifestants auraient été beaucoup plus productifs!
 
Selon ce que l'organisation a publié sur Facebook plus tôt aujourd'hui, les militants auraient remis quelque 8400 joints! Des milliers de personnes ont fait la file dès 8 h pour mettre la main sur ces cigarettes!
 
 
 
 
 
Le chiffre de 4200 pétards renvoie au nombre 420, un chiffre universellement reconnu par les amateurs de cannabis. Les manifestants doivent d'ailleurs allumer leurs joints 4 minutes et 20 secondes exactement après le début du discours de Trump. Vous pouvez suivre l'évolution de ce mouvement sur les médias sociaux aujourd'hui avec le #Trump420.
 

 
Les manifestants prônent la légalisation du pot dans tous les États américains, alors que le procureur général des États-Unis choisi par Trump, Jeff Sessions, s'y oppose farouchement.
 
 
 
 
«Les bonnes personnes ne fument pas de cannabis», avait d'ailleurs déclaré le sénateur Sessions en avril 2016.
La position de Trump sur le cannabis a évolué au fil des ans. Plus jeune, il s'est déjà montré ouvert à la chose, mais sa vision s'est par la suite durcie.
 
Il a d'ailleurs déclaré, il y a un peu moins d'un an, que certains problèmes sociaux s'étaient manifestés au Colorado à la suite de la légalisation du cannabis.
 
Certains États ont légalisé l'utilisation récréative du cannabis, mais elle demeure illégale sur les territoires fédéraux et dans une majorité d'États.
Plus de détails sur ce mouvement sont donnés dans un reportage de FOX que vous pouvez regarder ici
 
Source: journaldequebec.com
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Un groupe sort le premier vinyle entièrement en résine de cannabis
Par mrpolo,
Le groupe américain Slightly Stoopid a déjà créé deux éditions de son single «Dabbington» en utilisant... de la résine de cannabis.
 
 
 

Le groupe Slightly Stoopid a sorti une chanson sur un vinyle fait de résine de cannabis[



FREDERIC J. BROWN / AFP]


 
 
Cette idée étrange se révèle néanmoins coûteuse : comptez plus de 5.600 euros de cannabis par copie, et ajoutez-y environ 930 euros de frais de pressage et de production. Selon le magazine musical américain Billboard, le premier essai de pressage s'est révélé concluant, mais «les amateurs de cannabis du bureau ne pouvaient pas s'empêcher d'en prendre des petits bouts pour leur propre amusement». La seconde copie, elle, disposait d'une qualité audio médiocre.
 
Un troisième essai est prévu pour début 2017. Jon Phillips, qui fait partie de l'équipe qui s'occupe du groupe, a déclaré que le but initial était de «sensibiliser la population à la question de la légalisation». Le groupe originaire de San Diego, où l'utilisation du cannabis à usage récréatif est autorisé, avait déjà fait
.Pas de vente prévue
 
Malheureusement pour les fans du groupe, ce vinyle fait de cannabis ne sera pas mis en vente. L'équipe a déclaré qu'il serait soit mis aux enchères pour une oeuvre caritative, soit simplement gardé par le groupe. «Ce n'est pas quelque chose que tu vas écouter en boucle sur ta platine. Pour le moment, c'est une oeuvre d'art» a expliqué Phillips.
 
En France, l'industrie des vinyles, qu'ils soient fabriqués à partir de cannabis ou pas, se porte très bien. Le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP) a annoncé que 1,7 million de vinyle avaient été vendus en 2016, soit 72% de plus qu'en 2015. Le 22 avril 2017 aura lieu à Paris la septième édition du «Disquaire Day» qui permet aux mélomanes d'accéder à des disques en édition limitée.
 
Source: directmatin.fr
 




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Pourquoi ils veulent la légalisation contrôlée du cannabis [interview]
Par mrpolo,
Le débat s’est invité dans la campagne électorale. Faut-il continuer à punir la consommation de cannabis ? Une psychiatre marseillaise explique pourquoi, selon elle, il faut changer la loi.
« L’an dernier, 34 meurtres liés au trafic de drogues, et des quartiers gangrenés par le crime organisé, des gangs qui brassent des sommes considérables »…
 
 

Des manifestants réclament la légalisation du cannabis, le 10 mai 2014, au Vieux-Port de Marseille. | AFP


 
 
Basta ! Le 8 janvier, 150 Marseillais ont signé un « Appel pour l’ouverture d’un débat sur la légalisation du cannabis ». Parmi les signataires : 43 soignants (infirmières, médecins, psychiatres, personnels qui interviennent dans les prisons…), 13 enseignants, 6 élus (dont les députés socialistes Marie-Arlette Carlotti et Patrick Mennucci), 6 avocats et magistrats, et des artistes, des chefs d’entreprise, des éducateurs et même deux policières.
 
Béatrice Stambul est psychiatre et présidente d’un CSAPA (Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) à Marseille. Elle a coordonné cet appel du 8 janvier. Interview.
 





Béatrice Stambul, psychiatre, le 8 janvier, un «Appel pour l’ouverture d’un débat sur la légalisation du cannabis». | DR


 
Pourquoi avez-vous lancé cet Appel début janvier ?
En cette période électorale, on souhaite que le débat sur la légalisation du cannabis soit ouvert. Des candidats se sont exprimés : certains y sont favorables. (N.D.L.R. : Et le 16 janvier, une dizaine de députés, pour la plupart écologistes, ont déposé une proposition de loi pour « encadrer la consommation du cannabis, et réduire les risques qui sont associés à son trafic »). D’autres candidats ne veulent pas en entendre parler. Mais il faut être lucides : les politiques menées jusqu’à présent ne marchent pas.
 
Pourquoi, selon vous, ont-elles échoué ?
La loi qui s’applique à la consommation de cannabis est prohibitionniste, répressive et punitive. Résultat : la France est le pays européen qui compte le plus grand nombre de consommateurs ! Toutes ces sanctions n’ont découragé ni les amateurs ni les trafiquants, au contraire. (N.D.L.R. Mercredi 18 janvier, en Tunisie, Faten Kallel, secrétaire d’État à la Jeunesse, déclarait : « La répression n’est pas du tout efficace. Je suis totalement contre l’emprisonnement pour les gens qui fument un joint »).
 
Que proposez-vous ?
Il faut dépénaliser l’usage du cannabis (N.D.L.R. considéré comme un délit depuis 1970, et passible d’un an de prison et/ou d’une amende de 3 750 €). Mais la dépénalisation, en vigueur par exemple au Portugal depuis 2000, ne suffit pas. Les signataires de l’Appel préconisent une légalisation régulée de la production, de la vente et de la consommation de cannabis.
 
Comme cela se pratique pour l’alcool et le tabac ?
Oui. Et ces drogues, licites, sont autrement plus dangereuses que le cannabis. Le tabac et l’alcool tuent environ 100 000 personnes par an en France.
 
Concrètement, où le cannabis légalisé serait-il disponible en vente libre ?
C’est de cela, précisément, qu’il faut débattre collectivement. Qu’est-ce qui se fait ailleurs ? L’Uruguay est, à ce jour, le seul pays où le cannabis est monopole d’État. Aux États-Unis, où 25 États autorisent le cannabis thérapeutique et 5 États le cannabis récréatif, c’est le privé, et le commerce et la publicité qui sont à la manœuvre.
En France, ce pourrait être un monopole ou un mix public-privé, comme pour la Française des jeux. L’essentiel, c’est que l’argent n’enrichisse plus les dealers mais que l’État le récupère, via les taxes.
 
Y aurait-il des interdits ?
Bien sûr. Légaliser, c’est poser un cadre. Il serait évidemment interdit de vendre du cannabis aux jeunes, aux mineurs. Mais bien des aspects doivent être débattus. Où sera vendu le cannabis ? Dans des coffee shops comme aux Pays-Bas ou ailleurs ? Fumer un joint sera-t-il autorisé dans un lieu public, dans la rue, ou proscrit comme chez les Américains ? Il faut discuter, trouver les solutions adaptées.
 
Quels bénéfices escomptez-vous d’une légalisation ?
La prohibition est l’alliée objective du trafic. Donc, parmi les effets positifs : la fin des réseaux mafieux qui jouent sur l’interdit et la clandestinité. Autre effet : la réduction des risques, y compris sanitaires. Aujourd’hui, les dealers vendent des produits frelatés, coupés avec on ne sait quoi.
Dans le domaine de la sécurité, la police pourra se consacrer à des tâches plus importantes que la traque aux consommateurs de rue : à Marseille, en 2015, 20 % de l’activité policière, soit 9 095 procédures, concernaient le cannabis !
 
L’argent récupéré, via les taxations, à quoi servirait-il ?
À financer des actions de prévention auprès des jeunes, mieux ciblées, plus cohérentes. L’utopie de « la guerre contre la drogue » a échoué. Donc, il s’agit de distinguer le malade, accro, du gars qui fume un joint quand d’autres s’offrent un verre, de temps en temps.
Mais oui, il faut alerter les très jeunes des dangers de la dépendance, et parler aux adolescents le langage qu’ils comprennent, dans les lieux qu’ils fréquentent (quartiers, écoles, centres de loisirs…). Et, surtout, ne pas tout mélanger. Ce n’est pas parce qu’on consomme du cannabis qu’on « tombera » ensuite dans l’héroïne ou la cocaïne ! L’addiction dépend de raisons psychologiques, environnementales et biologiques aussi. C’est tout cela qu’il faut aborder et prendre en compte.
 
La légalisation sauverait Marseille, et d’autres villes, du « désastre », comme vous dîtes ?
Oui, notamment si l’argent qui rentrera dans les caisses publiques sert à deux choses. À la prévention, et à la politique de la Ville pour aider les quartiers relégués. Il faut d’urgence proposer aux jeunes un autre avenir que guetteur à 12 ans, dealer à 15 ans et détenu à 18 ans…
 
Propos recueillis par Colette David
 
Source: ouest-france.fr
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L'Allemagne légalise le cannabis thérapeutique
Par mrpolo,
A l'unanimité, les députés allemands ont légalisé, ce jeudi 19 janvier, l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques. Sont concernés les patients atteints de maladies "graves", comme certains cancers, et en l'absence de "thérapie alternative" efficace.
 
 
 

L'Allemagne légalise le cannabis thérapeutique


 
 
Avec la loi votée par le Bundestag, la chambre basse du Parlement, les médecins pourront désormais prescrire du cannabis à leurs patients souffrant de "pathologies graves" - cancers, épilepsie, sclérose en plaques - et ne pouvant bénéficier de "thérapies alternatives", selon le texte de la loi.
 
L'Allemagne rejoint ainsi les rangs des pays de l'UE qui ont légalisé des produits à base de cannabis : l'Autriche, la Grande-Bretagne, la République tchèque, la Finlande, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, l'Espagne, la Croatie et la Macédoine.
Les patients allemands pourront se procurer dans les pharmacies et sur ordonnance de l'extrait de cannabis ou des fleurs séchées. Certains pourront aussi commander à l'étranger des dérivés synthétiques du cannabis, comme le dronabinol.
Le texte, qui prévoit la prise en charge des frais par les caisses d'assurance maladie, entrera en vigueur en mars.
 
Il permettra une "amélioration" de la prise en charge des patients en soins palliatifs, a estimé le ministre conservateur de la Santé, le CSU Hermann Gröhe, dont la loi a été saluée jeudi par l'ensemble des partis, gauche et droite confondues.
 
"Aujourd'hui est un beau jour", a lancé le député Rainer Hayek, membre du parti conservateur CDU de la chancelière Angela Merkel. Il a insisté sur le fait que ce texte n'allait pas permettre "de fumer des joints sur ordonnance" et ne signifiait pas non plus une légalisation du cannabis récréatif.

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP


 
Source: allodocteurs.fr
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FIBROMYALGIE, POLYARTHRITE…: 4 pathologies retenues pour tester l’efficacité du cannabis
Par mrpolo,
Face à la hausse de prescription et d’utilisation des opioïdes, et à l’incidence des effets de dépendance, un consortium de médecins du Connecticut, 584 exactement, travaille à rechercher des méthodes alternatives pour traiter efficacement et en toute sécurité les maladies qui entraînent une douleur chronique invalidante.
 
 
 
Parmi ces alternatives, le cannabis médical. Ce programme régional américain a d’ores et déjà permis, depuis le 1er octobre 2016 de prescrire du cannabis médical à près de 15.000 patients souffrant de graves maladies débilitantes. Ces derniers jours, le programme a reçu l’accord de l’Etat pour inclure, dans ce programme, les personnes souffrant de dystrophie Musculaire, de polyarthrite rhumatoïde, de fibromyalgie et de zona.
 
Et si l’accord est bonne voie pour tester le cannabis médical dans la prise en charge de ces pathologies, en revanche, le groupe d’experts américains constitué de médecins, de spécialistes de la douleur, de psychiatres et de pédiatres, centré sur la capacité du cannabis à traiter la douleur et l'inconfort, a refusé le test pour d’autres maladies, dont l'eczéma, l'arthrose et l'emphysème. Pour participer au programme, d’une durée de 2 ans et demi, les patients atteints de fibromyalgie et de zona doivent présenter des symptômes de douleur sévère, l’objectif étant bien de démontrer que le cannabis peut-être une alternative efficace aux opiacés.
 
Les experts du programme font l’hypothèse que le cannabis médical entraînera moins d’effets indésirables et sera efficace à soulager les symptômes de douleur, de fatigue et de perte de sommeil caractéristiques de la fibromyalgie. « C'est une meilleure option pour ces patients », argumente l’un des médecins, qui souligne que les personnes fibromyalgiques en surpoids peuvent souffrir de troubles respiratoires avec les opioïdes.
 
Du cannabis médical sous différentes formes :
 
depuis le début du programme, le pourcentage des patients qui fument le cannabis a fortement diminué, et, aujourd’hui, de nombreux patients l’utilisent sous forme de gel topique, de bandelettes sublinguales voire via de dispositifs de vaporisation -de type e-cigarettes- qui réduisent les effets indésirables sur les poumons.
Rappelons que 2 tiers des personnes qui utilisent du cannabis à des fins médicales le font pour faire face à la douleur, la fatigue et à d'autres symptômes de l'arthrite et de la fibromyalgie. Pourtant aucun essai à grande échelle n’a été mené à ce jour sur les bénéfices et les risques de l’usage des cannabinoïdes dans la prise en charge de ces symptômes et de la douleur liée à la fibromyalgie. L’Arthritis Society canadienne vient également de s’engager à soutenir une première étude menée à l’Université Mc Gill.
 
Medical Marijuana Program Board of Physicians- Connecticut Department of Consumer Protection
 
Source: santelog.com
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PLAIES CANCÉREUSES : Premier rapport d’efficacité de l’huile de cannabis
Par mrpolo,
Le cannabis médical, ici sous forme d’huile, peut-il apporter son écot, aussi, dans le soin de plaies ? Le Journal of Pain and Symptom Management publie le premier rapport de cas à documenter et démontrer le potentiel du cannabis médical pour une gestion efficace plus de la douleur et des autres symptômes, dans la prise en charge des plaies cancéreuses. Un cas clinique qui suggère un effet cicatrisant de l'huile de cannabis mais des données qui restent à tester plus largement in vitro et in vivo.
 
 
Il s’agit d’un patient âgé de 44 ans, atteint d’un cancer de la bouche ayant entraîné une plaie ouverte sur la joue droite, suivi au service des soins palliatifs de l'Université de Toronto. Ce patient avait été diagnostiqué avec un cancer oral 3 ans plus tôt, avait subi une chirurgie, une radiothérapie et une chimiothérapie mais avait finalement connu une récidive.
 
Le patient avait alors pris la décision de renoncer à tout autre traitement que palliatif. Il avait alors d’abord été traité par médicaments opioïdes, mais les douleurs sévères persistaient dans la joue. En outre, il éprouvait les effets secondaires de ces médicaments, dont la somnolence et la constipation. Le patient a donc évoqué à son médecin, le Dr Vincent Maida, l’option du cannabis médical pour traiter sa douleur.
 
L’extrait de cannabis pour le soin des plaies :
 
le médecin lui-même s’est inspiré des cultures anciennes qui utilisaient déjà des extraits de cannabis pour soigner les plaies. Le médecin a prescrit du cannabis médical, par vaporisation (type e-cigarette) dans un premier temps. Le cannabis par vaporisation a contribué à soulager la douleur de manière significative et a permis de réduire les doses d'opioïdes. Cependant, la plaie de la joue a encore progressé au point de former une plaie ouverte dans la joue, empêchant ce mode d’utilisation.
 
Le médecin a alors prescrit, à la demande du patient, de l'huile de cannabis, à appliquer directement sur la plaie, 4 fois par jour pendant environ un mois. Le médecin rapporte que le traitement par huile de cannabis a non seulement permis de réduire la douleur liée à la plaie mais également mais légèrement la taille de la plaie : la taille de la plaie a cessé de progresser puis a commencé à diminuer d’environ 5% dans le mois de l’application. De plus l’huile apportait un soulagement de la douleur environ 10 à 15 minutes après l’application sur la plaie et pour une durée de 2 heures environ. Le patient est décédé de son cancer quelques semaines plus tard.
 
Une analgésie très rapide après application :
 
le chercheur explique que dans le cas des plaies cutanées, privées de couverture épithéliale, les composés lipophiles tels que les cannabinoïdes THC et CBD peuvent être facilement absorbés. Ce premier rapport de cas suggère ainsi l’efficacité du cannabis médical, ici sous forme d’huile, dans la gestion efficace de la douleur liée aux plaies cancéreuses. La rapidité de l'analgésie après l’application topique suggère que les effets sont bien médiés par une absorption immédiate des cannabinoïdes THC et CBD qui vont ensuite interagir avec les nocicepteurs périphériques, les cellules immunitaires et les cellules cancéreuses. Ce sont donc des résultats prometteurs, mais isolés.
De plus amples recherches sont donc nécessaires pour confirmer ces bénéfices possibles de l'huile de cannabis pour la cicatrisation des plaies. Il s’agira aussi, écrit l’auteur, de préciser l'efficacité à long terme, la posologie optimale, les horaires d'administration, la composition du mélange et de valider la sécurité de la thérapie. Mais, pour le médecin, et dans l’attente d’autres preuves, ce cas patient « valide ce qui est connu depuis des milliers d'années sur les bénéfices des cannabinoïdes dans de nombreux domaines ».
Journal of Pain and Symptom Management January 2017 DOI: 10.1016/j.jpainsymman.2016.09.003 Medical Cannabis in the Palliation of Malignant Wounds—A Case Report
 
Source: santelog.com
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Cannabis : le Conseil Constitutionnel saisi sur la résiliation du bail locatif
Par mrpolo,
Le Conseil Constitutionnel étudie l’amendement qui permettrait de résilier le contrat locatif d’une personne inculpée pour détention ou achat de stupéfiants.
 
 
C’est l’une de ces inepties dont seuls les législateurs ont le secret. Alors que les experts de toute part appellent à réviser la loi de 1970 qui condamne l’usage et la détention de stupéfiants afin de pouvoir, enfin, traiter les enjeux sanitaires de la consommation de cannabis en France, un amendement fraîchement adopté au Parlement a laissé plus d’un observateur perplexe.
 
L’article 119 de la loi Egalité et Citoyenneté stipule en effet qu’une personne condamnée pour acquisition, transport ou détention de stupéfiants pourra se voir résilier son bail locatif et expulser de son logement.
 
Le texte vise aussi toutes les personnes qui vivent dans ce logement. Ainsi, un colocataire, des parents ou des enfants pourront également être expulsés si l’un des occupant du logement fait l’objet d’une telle condamnation. Cette résiliation peut avoir lieu « de plein droit », c’est-à-dire sans le pouvoir d’appréciation d’un juge.
 
"Favoriser la réflexion"
 
Au-delà de l’efficacité contestable de cette mesure sur le plan sanitaire et sécuritaire, on peut s’interroger sur sa constitutionnalité. C’est d’ailleurs sur ce point que les Sages se penchent actuellement, alors que des parlementaires ont saisi le Conseil Constitutionnel sur plusieurs articles de la loi Egalité et Citoyenneté, dont le 119.
 
A cette occasion, plusieurs associations (ASUD, AIDES, Médecins du Monde, Droit au Logement) ainsi que le Syndicat de la Magistrature ont émis un communiqué commun listant plusieurs remarques sur cet « objet constitutionnel non identifié », et ce, afin de « favoriser la réflexion » du Conseil Constitutionnel, explique Clarisse Taron, présidente du Syndicat de la Magistrature.
En effet, la mesure risque de poser plusieurs problèmes, à commencer par l’ampleur de la population qu’elle vise. La France compte 1,4 million de fumeurs réguliers et plus de quatre millions de fumeurs « actuels » (qui ont consommé dans le mois).
 
Le texte ne vise pas les inculpations pour usage (consommation) de stupéfiants, lesquelles relèvent du code de la santé publique. Il se concentre sur la détention, l’acquisition et le trafic, sachant que la loi française ne distingue pas les uns de l’autre : posséder deux grammes de cannabis peut être assimilé à du trafic.
 
Droit au logement
 
Sur le plan législatif, « cet article remet indéniablement en cause l’objectif constitutionnel du droit au logement décent. Cette condamnation automatique et arbitraire s’appliquerait aux locataires et aux occupants indistinctement, car l’article vise l’ensemble d’une famille ou d’une colocation et le bail peut être résilié même si le locataire n’est pas concerné par la condamnation ou qu’il n’en a pas connaissance », expliquent les auteurs du communiqué.
 
Par ailleurs, la loi s’applique pour des condamnations antérieures au début du bail . « Combien de foyers seraient concernés par cette mesure ? Faudrait-il dorénavant exiger de son futur colocataire un extrait de casier judiciaire ou encore le soumettre à son propriétaire ? », s’interrogent les auteurs.
 
Cette mesure constituerait une réponse « pour le moins inefficace aux nuisances induites par les trafics de stupéfiants : l’expulsion d’une personne n’empêche nullement les activités illicites de se poursuivre dans un lieu où les réseaux sont implantés et qui sont d’ailleurs de plus en plus tenus par des personnes non résidentes du lieu de trafic pour des raisons de rentabilité ».
 
Usagers marginalisés
 
Enfin, le texte risquerait de criminaliser et de marginaliser des usagers de drogues, notamment ceux qui ont développé des troubles, qu’il faut au contraire intégrer pour les responsabiliser. « Cette mesure aurait un impact très grave sur les parcours de soins des personnes souhaitant se réinsérer, particulièrement après une condamnation. Avoir un logement stable est une condition essentielle pour obtenir des droits qui permettent l’accès aux soins ».
 
Pour toutes ces raisons, les signataires de ce texte demandent au Conseil Constitutionnel d’invalider l’article 119 de la loi. Les Sages ont jusqu’à la fin du mois pour rendre leur décision.
 
par Marion Guérin
 
Source: pourquoidocteur.fr
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