« Si la prohibition est un problème, le Cannabis social club est la solution ». Suivant ce slogan, une soixantaine de personnes se sont rassemblées hier au parc de la Colonne de Toulouse pour militer en faveur de la légalisation du cannabis. Ils répondaient à l'appel du 18 juin 1976, lancé par un Toulousain et repris depuis dans plusieurs villes de France.
À Toulouse, le mouvement s'était mis en sommeil avant qu'un groupe de fumeurs ne décide de le remettre au goût du jour l'an dernier. Depuis, la structuration de la dizaine de membres actifs, dont les cinq fondateurs, a évolué. Ils ont notamment créé l'association « Chanvre et Violettes » pour permettre d'entreprendre des actions, comme celle d'hier qui était légale et déclarée en préfecture.
« Nous militons avant tout pour la légalisation du cannabis thérapeutique, sans pour autant exclure le cannabis récréatif. Dans une ville comme Portland où le cannabis est légalisé, il représente 3 % des revenus de la ville », assure Franck Thomassin, porte-parole de l'association. Dans les mois à venir, la récente association compte rejoindre le mouvement des « Cannabis social club », qui réclame le droit de cultiver et fumer librement le cannabis, tout en ayant conscience des risques juridiques encourus, « quitte à devoir aller devant une cour d'assises ».
Leur consommation est différente, certains fument pour le plaisir, d'autres l'utilisent à but thérapeutique. Si peu s'estiment « dépendants », tous veulent « informer réellement sur les risques, plutôt que de diaboliser. Sans compter que plusieurs pays ont déjà franchi le pas ».
Source: La Dépèche.fr
A lire aussi: Cannabis et violettes.