[Suisse/dépenalisation]Pourquoi le non du parlement?

Par Invité ,

Pourquoi le refus du Conseil national d'entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants ? Parce que les partis conservateurs, la police et la justice, les comités antidrogues, les média populaires ont été endoctrinés par la propagande scientologue.

 

 

Source: Chanvre-info.chSuzanne Montangero, de "l'Eglise" de scientologie de Lausanne, a affirmé que les associations scientologues d'origine américaine Narconon et Dites non à la drogue ont distribué plus de 600.000 brochures aux politiciens, étudiants, policiers, corps médical. Et combien de conférences bidons au soleil, de séminaires dans des hôtels prestigieux, de dossiers de presse tout ficelés, d'étrennes en fin d'année ?

 

La secte tente par tous les moyens d'officialiser ce tract en le mettant à la disposition du public dans les écoles, les centres de soins, les associations honorables, et les commissariats. Au risque de provoquer des polémiques et des scandales, comme lors de la distribution au Lycée cantonal de Porrentruy. Ce fut le cas dans de nombreux pays depuis 1966, date du lancement de l'OPA de Ron Hubbard sur les consciences des usagers de drogues, sur l'argent des familles de toxicomanes et sur les subventions publiques et privées.

 

Des centaines d'experts ont été mandatés et des dizaines de millions dépensés pour enquêter sur les stupéfiants. Par exemple : La Guardia aux USA, Le Dain au Canada, Henrion et Roques en France, rapport sur le cannabis de l'Office fédéral de la santé publique, et même un rapport étouffé par l'OMS en 1998. Tous prennent le contre-pied des positions scientologues, mais leurs recommandations n'ont jamais été appliquées dans aucune loi. USA, France, Suède et Suisse soutiennent aveuglément le modèle de l'ONU/UNDCP qui ressemble trop souvent à un copier/coller des délires de Ron Hubbard. Quel que soit le stupéfiant à la mode, les générations successives doivent gober les mêmes âneries à peine relookées.

 

Il est grand temps d'oublier ces débats viciés pour mener enfin une politique pragmatique et efficace en matière de drogues, fondée sur les quatre piliers qui ont bien plus fait leurs preuves que tous les prohibitionnistes du monde entier.


  Signaler Article


Retour utilisateur


Il n’y a aucun commentaire à afficher.