Reportage C'est un monde - La drogue

Reportage C'est un monde - La drogue
Par mrpolo ,

Alors que la dépénalisation du cannabis fait toujours débat en France, on s’intéressera à la place de la drogue, au-delà de nos frontières. Quels sont les pays les plus touchés par ce fléau ? Qui sont les plus gros producteurs ? Y a-t-il de nouvelles substances illicites sur le marché ? Certaines drogues sont-elles légalisées chez nos voisins proches ou lointains ? Et si oui, lesquelles ? C’est ce que nous verrons aux Pays-Bas, au Sénégal, en Inde, puis en Espagne !

 

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Valéry Lerouge nous emmène aux Pays-Bas, pays emblématique de la dépénalisation du cannabis. C’est le seul pays européen où il est possible d’acheter librement du cannabis. La consommation de cette drogue y est tolérée dans les coffee shops depuis 1976 ! Mais attention à ne pas dépasser les 5 grammes par personne sous peine d’amende. Le principal problème est le tourisme lié au cannabis. Il n’est pas rare de voir des groupes de Français profiter des coffee shops à Amsterdam ou Maastricht, certains quartiers ayant fait du cannabis une attraction commerciale. C’est un vrai business récréatif : jeux de société, soirées à thème, bars et magasins spécialisés… Pourtant, seulement 25% des Néerlandais ont déjà consommé du cannabis contre 40% des Français. Comment le pays encadre-t-il les pratiques ? À la découverte d’un monde où l’usage du cannabis est assumé.

 

- Marc de Chalvron nous informe que la drogue est un problème relativement récent en Afrique de l’Ouest, celle-ci n’était alors qu’une zone de transit entre les pays producteurs d’Amérique latine et l’Europe. Mais à force de passer par cette région, un marché local a commencé à émerger il y a une quinzaine d’années. Puis, comme ce continent est jeune et en pleine croissance, il devient peu à peu la cible des trafiquants. Au Sénégal, face à la recrudescence des drogués, le premier centre méthadone d’Afrique de l’Ouest a ouvert ses portes. D’anciens usagers sillonnent également les quartiers populaires de la capitale pour tenter de recueillir les drogués, afin de les aider à se soigner et se réinsérer.

 

- Direction Barcelone avec Sandrine Mercier. La ville catalane est devenue la nouvelle capitale du cannabis en Europe, devant Amsterdam. La ville compte plus de 200 clubs de cannabis. La possession de cannabis est encore illégale, sa consommation en publique aussi, mais grâce aux clubs de cannabis, il est possible de fumer en toute légalité. Comme chacun a le droit de cultiver une dizaine de plants pour sa consommation personnelle, certains ont eu l’idée de se regrouper et de créer ces clubs. Et depuis, ces « cannabis social clubs » se sont multipliés comme des petits pains. En tout, en Catalogne, ils comptent 165 000 adhérents. Un véritable phénomène de société. On estime le chiffre d’affaires de ces clubs à près de 5 millions d’euros mensuels pour la seule ville de Barcelone et tout cela est extrêmement réglementé. Il y a donc désormais un tourisme cannabique et Barcelone fait concurrence à Amsterdam ! En mars se tiendra même le salon mondial de la marijuana le « spannabis » à Barcelone.

 

- En route pour l'Inde. Notre correspondant Nicolas Bertrand nous confie que les Vedas, les textes sacrés de l'hindouisme, estiment que « magique et guérisseur » sont les termes qui décrivent le cannabis. Pour les hindous, ce n’est pas une drogue mais un cadeau béni des dieux. Shiva, considéré comme le seigneur du cannabis, est souvent représenté en train de fumer de l'herbe. À Mathura, l’un des hauts lieux de pèlerinage hindou, les sadhus (sorte de prêtres) fument le chillum, une pipe remplie de cannabis, accroupis au bord d'une rivière sacrée. Ici, c'est tout à fait légal. Moins cher que l’alcool et le tabac, le bhang, préparation à base de feuilles et tiges de chanvre est en vente libre dans de nombreuses échoppes. Si les locaux ont pour habitude de le mastiquer, les touristes le préfèrent souvent sous forme de bhang lassi, incorporé dans une sorte de yaourt... et les effets sont explosifs !

 

- Anissa Arfaoui qui revient sur l'attitude de la France et des Français face à la drogue.

 

 

Source: france2.fr


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yoy ,

 10 Cents pour 40 g de teuchi indien -_-
ça donne envie de voyager , voir de migrer , mais bon des prix si bas restent aussi le reflet d'un pays pauvre,   avec un vrai marché du cannabis les paysans du monde entier pourraient tirer un meilleur profit à l'export.
 

Cannabis  Max havelaar - indian charas



seeya !!

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Je vi en espagne, et je peut vous dire que même faire pousser est illégal. A la différence qu'en France, la loi sur la protection de la vie privé fait qu'on a le droit d'enfreindre une loi tant que ce n'est pas un crime et qu'il n'y a pas de plainte. Un flic peut vous emmerdé pour un plant comme il peut vous laissez tranquille avec mille, il est le seul juge. En théorie on pourrait même produire de lopium pour sa conso en espagne tant que c'est de la consommation personnel (j'ai fait du rachacha par curiosité il y a 2 ans mdr)

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 pouet !
 Dans la nature  , il y a des tas plantes psychoactives, sauvages et aussi  cultivées dans les jardins et qui sont " légales" , c'est souvent  la consommation  qui est prohibée, rares sont les espèces soumises à interdiction dans les jardins,  après chaque pays à ces propres lois.
 à côté de chez moi par exemple il y a des dizaines de plants de datura stramoine dans un terrain vague  , de quoi percher toute la ville,
 les pavots c'est pareil tu peux en trouver pas mal dans les jardins , comme les gloires du matin, 
l'homme est entouré de plantes stupéfiantes  et en a toujours consommé, c'est avec l'interdiction que le consommateur est devenu subitement un criminels. -_-
à+

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Hello les amis,

 

Sympa la petite matinale sur France2. Bon tu sens que William Leymergie veut en parler. Il découvre le problème de la légalisation de chez hamon et souhaite qu'on aborde le sujet. C'est bien. Je dit bravo au service publique pour cette petite révolution intellectuelle. À ce propos, je constate que c'est un peu le sujet tabou de la présidentielle. Ça a du mal à en parler pour le moment.

Très impressionné par les indiens et leur consommation de ganga et de résine. Je rejoins ce que dit le prêtre hindou à un moment donné comme quoi c'est quand même préférable de vivre seul si tu consommes cette plante sans modération ... Et nous savons tous que c'est pas faux.

 

Un bon reportage sur télématin, donc pour une cible qu'on avait pas l'habitude de vouloir convaincre dans le passé.

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