Pour les autres produits, les taux de consommation se révèlent « bien inférieurs ». S'ils atteignent 10 % de consommateurs au Royaume-Uni pour les amphétamines, la moyenne est de l'ordre de 1 à 4 %. L'ecstasy, ou « pilule d'amour », a été essayée par 0,5 à 4 % et la cocäne par 0,5 à 3 %. Et moins de 1 % des personnes concernées par l'enquête déclarent avoir pris de l'héroäne, « ce qui contraste avec l'importance qui lui est accordée par les indicateurs des problèmes de drogues », commente l'OEDT. En effet, dans la plupart des pays, la majorité des patients sont admis en traitement pour consommation d'opiacés, en particulier d'héroäne. Cela va de 22,4 % en Finlande à 84,2 % en Grèce, avec une moyenne de 50 à 70 %. Toutefois, le cannabis intervient pour plus de 15 % des prises en charge en Belgique, au Danemark, en Irlande et en Finlande, et la cocäne pour 15,4 % aux Pays-Bas et 17 % en Espagne, tandis que l'ecstasy atteint 8,9 % en Irlande. Entre 7 000 et 8 000 morts par an Au chapitre des maladies infectieuses, le VIH touche 32 % des Espagnols usagers de drogues par voie intraveineuse, contre 1 % des Britanniques ; le VHC de 40 à 90 % des Européens selon les pays et le VHB de 20 à 60 %. Le nombre de décès par surdose ou empoisonnement oscille dans l'Union européenne, qui compte 376 millions d'habitants, entre 7 000 et 8 000 par an, sur la période 1994-1999. Aux Etats-Unis (270 millions habitants), le nombre de morts, à la même époque, était de 13 000 à 16 000. Bien entendu, en matière d'infractions liées aux stupéfiants, le cannabis se place en tête, là encore, avec 45 % des arrestations en Italie et 85 % en France. Cependant, au Luxembourg, au Portugal et aux Pays-Bas,
Le cannabis reste, au fil des ans, la substance illicite la plus communément utilisée au sein des Quinze, souligne le dernier rapport annuel de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). Il est consommé par 10 % des 15-64 ans en Finlande et 20 ou 25 % au Danemark, en Espagne, en France, en Irlande, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Pour les autres produits, les taux de consommation se révèlent « bien inférieurs ». S'ils atteignent 10 % de consommateurs au Royaume-Uni pour les amphétamines, la moyenne est de l'ordre de 1 à 4 %.
L'ecstasy, ou « pilule d'amour », a été essayée par 0,5 à 4 % et la cocäne par 0,5 à 3 %.
Seulement 1 % des personnes concernées par l'enquête déclarent avoir pris de l'héroäne, « ce qui contraste avec l'importance qui lui est accordée par les indicateurs des problèmes de drogues », commente l'OEDT.
En effet, dans la plupart des pays, la majorité des patients sont admis en traitement pour consommation d'opiacés, en particulier d'héroäne. Cela va de 22,4 % en Finlande à 84,2 % en Grèce, avec une moyenne de 50 à 70 %. Toutefois, le cannabis intervient pour plus de 15 % des prises en charge en Belgique, au Danemark, en Irlande et en Finlande, et la cocäne pour 15,4 % aux Pays-Bas et 17 % en Espagne, tandis que l'ecstasy atteint 8,9 % en Irlande.
Au chapitre des maladies infectieuses, le VIH touche 32 % des Espagnols usagers de drogues par voie intraveineuse, contre 1 % des Britanniques ; le VHC de 40 à 90 % des Européens selon les pays et le VHB de 20 à 60 %. Le nombre de décès par surdose ou empoisonnement oscille dans l'Union européenne, qui compte 376 millions d'habitants, entre 7 000 et 8 000 par an, sur la période 1994-1999 Deux fois moins que les États-Unis (270 millions d'habitants).
En matière d'infractions liées aux stupéfiants, le cannabis se place en tête, là encore, avec 45 % des arrestations en Italie et 85 % en France.
Cependant, au Luxembourg, au Portugal et aux Pays-Bas, les « drogues dures » sont prédominantes. Dans la population carcérale, jusqu'à 90 % des détenus indiquent avoir consommé un produit illicite au cours de leur vie.
Enfin, dans les politiques visant à agir sur la réduction de la demande, la police s'intéresse de plus en plus à la prévention primaire de la toxicomanie en milieu scolaire, comme cela se fait en France, en Belgique, en Autriche, en Suède et aux Pays-Bas.
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