Ce que nous avons retenu...

Un cannabinoäde endogène, cible possible de futurs anxiolytiques
Par Invité,

Des chercheurs ont découvert une nouvelle approche de l'anxiété : empêcher la dégradation d'un cannabinoäde endogène, l'anandamide, afin d'amplifier l'effet de ce neurotransmetteur anxiolytique naturel dans le cerveau. Pour cela, ils ont synthétisé des inhibiteurs de la FAAH (fatty acid amide hydrolase), l'enzyme responsable de l'inactivation de l'anandamide. Ces inhibiteurs synthétiques, testés chez le rat, ont un net effet anxiolytique, mais ne présentent pas les effets indésirables du delta-tétrahydrocannabinol, principe actif de la marijuana, ou d'autres agonistes cannabinoädes.
 
 
De notre correspondante
à New York
 
 
Si fumer un joint peut soulager l'anxiété, le delta 9 tétrahydrocannabinol (THC), la substance psychotrope de la marijuana et du cannabis, induit aussi d'autres effets indésirables. Le THC agit en se liant aux récepteurs cannabinoädes CB1 dans le cerveau. Ce qui suggère que les cannabinoädes endogènes qui existent naturellement dans le cerveau pourraient contribuer eux aussi à contrôler l'anxiété et l'émotion.
L'anandamide possède toutes les caractéristiques d'un cannabinoäde endogène : elle est libérée à la demande par des neurones stimulés, elle active les récepteurs cannabinoädes, elle est rapidement éliminée par un processus en deux temps, transport intracellulaire puis hydrolyse intracellulaire. L'hydrolyse de l'anandamine est provoquée par une enzyme, la FAAH (fatty acid amide hydrolase).
Une équipe de chercheurs italiens et américains, dirigée par le Dr Daniele Piomelli, pharmacologue à l'université d'Irvine en Californie, a voulu amplifier l'effet anxiolytique potentiel des cannabinoädes endogènes en empêchant leur dégradation.
Elle a donc cherché à synthétiser des composés qui inhibent l'activité enzymatique de la FAAH. Après avoir testé un certain nombre de composés, les chercheurs ont découvert deux carbamates, URB532 et URB597, qui inhibent sélectivement la dégradation de l'anandamine par la FAAH dans les neurones. Ces deux inhibiteurs de la FAAH ont été évalués chez le rat au cours de deux tests utilisés pour mesurer l'activité des molécules anxiolytiques. Résultat : ces deux inhibiteurs de la FAAH présentent des effets anxiolytiques importants, sans pour autant provoquer de catalepsie, ni réduire la température corporelle, ni stimuler l'appétit, trois symptômes principaux de l'intoxication cannabinoäde chez le rat.
Outre leur effets anxiolytiques, les deux inhibiteurs de la FAAH présentent une légère action analgésique, comme en témoigne une expérience chez la souris soumise à une douleur aiguë. Ces effets, ont vérifié les chercheurs, accompagnent une élévation des taux d'anandamine dans le cerveau et sont annulés par le blocage du récepteur cannabinoäde CB1.
« Le profil comportemental de ces agents - caractérisé par un effet anxiolytique et une légère analgésie - révèle que l'anandamine joue un rôle clé dans la régulation des états émotionnels et indique une nouvelle approche mécanistique du traitement de l'anxiété », concluent les chercheurs.
En définitive, le mécanisme d'action des deux inhibiteurs de la FAAH (URB532 et URB597) est un peu similaire à la façon dont les inhibiteurs spécifiques de la sérotonine agissent sur ce médiateur, à savoir en prolongeant la biodisponibilité de ce neurotransmetteur endogène antidépresseur.
« Bien que les résultats de cette étude soient prometteurs, le chemin à parcourir pour aller de la découverte en laboratoire à la mise sur le marché du médicament prend des années, est souvent tortueux et onéreux », commente le Dr Piomelli.
 
 
Dr Véronique NGUYEN
 
 
« Nature Medicine », 2décembre 2002,
 
0 commentaire En savoir plus… ›
Rapport Européen sur la consomation des drogues
Par Invité,
Pour les autres produits, les taux de consommation se révèlent « bien inférieurs ». S'ils atteignent 10 % de consommateurs au Royaume-Uni pour les amphétamines, la moyenne est de l'ordre de 1 à 4 %. L'ecstasy, ou « pilule d'amour », a été essayée par 0,5 à 4 % et la cocäne par 0,5 à 3 %. Et moins de 1 % des personnes concernées par l'enquête déclarent avoir pris de l'héroäne, « ce qui contraste avec l'importance qui lui est accordée par les indicateurs des problèmes de drogues », commente l'OEDT. En effet, dans la plupart des pays, la majorité des patients sont admis en traitement pour consommation d'opiacés, en particulier d'héroäne. Cela va de 22,4 % en Finlande à 84,2 % en Grèce, avec une moyenne de 50 à 70 %. Toutefois, le cannabis intervient pour plus de 15 % des prises en charge en Belgique, au Danemark, en Irlande et en Finlande, et la cocäne pour 15,4 % aux Pays-Bas et 17 % en Espagne, tandis que l'ecstasy atteint 8,9 % en Irlande. Entre 7 000 et 8 000 morts par an Au chapitre des maladies infectieuses, le VIH touche 32 % des Espagnols usagers de drogues par voie intraveineuse, contre 1 % des Britanniques ; le VHC de 40 à 90 % des Européens selon les pays et le VHB de 20 à 60 %. Le nombre de décès par surdose ou empoisonnement oscille dans l'Union européenne, qui compte 376 millions d'habitants, entre 7 000 et 8 000 par an, sur la période 1994-1999. Aux Etats-Unis (270 millions habitants), le nombre de morts, à la même époque, était de 13 000 à 16 000. Bien entendu, en matière d'infractions liées aux stupéfiants, le cannabis se place en tête, là encore, avec 45 % des arrestations en Italie et 85 % en France. Cependant, au Luxembourg, au Portugal et aux Pays-Bas,
Le cannabis reste, au fil des ans, la substance illicite la plus communément utilisée au sein des Quinze, souligne le dernier rapport annuel de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). Il est consommé par 10 % des 15-64 ans en Finlande et 20 ou 25 % au Danemark, en Espagne, en France, en Irlande, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
 
 
Pour les autres produits, les taux de consommation se révèlent « bien inférieurs ». S'ils atteignent 10 % de consommateurs au Royaume-Uni pour les amphétamines, la moyenne est de l'ordre de 1 à 4 %.
 
L'ecstasy, ou « pilule d'amour », a été essayée par 0,5 à 4 % et la cocäne par 0,5 à 3 %.
 
Seulement 1 % des personnes concernées par l'enquête déclarent avoir pris de l'héroäne, « ce qui contraste avec l'importance qui lui est accordée par les indicateurs des problèmes de drogues », commente l'OEDT.
 
En effet, dans la plupart des pays, la majorité des patients sont admis en traitement pour consommation d'opiacés, en particulier d'héroäne. Cela va de 22,4 % en Finlande à 84,2 % en Grèce, avec une moyenne de 50 à 70 %. Toutefois, le cannabis intervient pour plus de 15 % des prises en charge en Belgique, au Danemark, en Irlande et en Finlande, et la cocäne pour 15,4 % aux Pays-Bas et 17 % en Espagne, tandis que l'ecstasy atteint 8,9 % en Irlande.
 
 
Au chapitre des maladies infectieuses, le VIH touche 32 % des Espagnols usagers de drogues par voie intraveineuse, contre 1 % des Britanniques ; le VHC de 40 à 90 % des Européens selon les pays et le VHB de 20 à 60 %. Le nombre de décès par surdose ou empoisonnement oscille dans l'Union européenne, qui compte 376 millions d'habitants, entre 7 000 et 8 000 par an, sur la période 1994-1999 Deux fois moins que les États-Unis (270 millions d'habitants).
En matière d'infractions liées aux stupéfiants, le cannabis se place en tête, là encore, avec 45 % des arrestations en Italie et 85 % en France.
 
Cependant, au Luxembourg, au Portugal et aux Pays-Bas, les « drogues dures » sont prédominantes. Dans la population carcérale, jusqu'à 90 % des détenus indiquent avoir consommé un produit illicite au cours de leur vie.
Enfin, dans les politiques visant à agir sur la réduction de la demande, la police s'intéresse de plus en plus à la prévention primaire de la toxicomanie en milieu scolaire, comme cela se fait en France, en Belgique, en Autriche, en Suède et aux Pays-Bas.
 
URL QUOTIDIEN DU MEDECIN
0 commentaire En savoir plus… ›
Les interdits artificiels
Par Invité,
Sur les drogues, les Français sont en avance sur les pouvoirs publics et la plupart des politiques. Une majorité d'entre eux considèrent que l'alcool est une drogue, que la prise en charge sanitaire des usagers est préférable à leur criminalisation, que l'interdit n'est guère efficace, et que la délivrance sous contrôle médical de l'héroäne ne devrait plus être un tabou. Dévoilé aujourd'hui, le rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur l'état des drogues et des dépendances en 2002, illustre ce fossé entre les pratiques et leur cadre légal.
 
«Bible»
 
Le cas du cannabis est le plus édifiant. D'un côté, l'Observatoire constate sa banalisation: la moitié des adolescents l'ont expérimenté et la population considère sa dangerosité inférieure à celle de l'alcool (lire infographie ci-dessous). Mais il note d'autre part une véritable «explosion» des interpellations de fumeurs de joints dans le cadre de la loi de 1970, qui en proscrit toujours le simple usage. A trois mois des élections présidentielles, la quatrième édition de cette «bible» produite par un organisme oeuvrant sous le seul contrôle de son collège scientifique, devrait alimenter le débat. Sauf que pour l'instant les tabous ont la vie dure dans la classe politique.
 
«La surprise, c'est le positionnement des Français, souligne le directeur de l'OFDT, Jean-Michel Costes. «Par exemple, dans cette enquête (1), ils mettent déjà sur le même plan les drogues licites et illicites, au moment où les pouvoirs publics adoptent cette nouvelle orientation. Quand on leur demande de classer les produits selon leur dangerosité, ils citent d'abord l'héroäne, puis la cocäne, l'ecstasy, l'alcool, le cannabis et le tabac.»
 
Drogues légales
 
Un tiers des Français de 15 à 75 ans estiment par ailleurs qu'une consommation régulière de cannabis est sans danger. Et la même proportion se dit favorable à une dépénalisation via une «réglementation» de son usage: interdiction de la vente aux mineurs, de la consommation au volant ou dans les lieux publics. Seuls 17 % se prononcent pour sa mise en vente libre. «Ils sont encore deux tiers à vouloir le maintien du statut illicite du cannabis. Mais d'un point de vue moral. Car ils sont une majorité à reconnaître que l'interdit n'est pas efficace en terme de prévention chez les jeunes», précise Jean-Michel Costes.
 
Plus les Français sont jeunes ou en situation de proximité avec ces produits, plus ils penchent pour une réforme. En février 2001 (2), un sondage exclusif Libération-CSA confirmait cette tendance: ils étaient 52 % chez les 18-24 ans, 54 % chez les 25-34 ans, contre 34 % sur l'ensemble de la population, à se déclarer «plutôt favorables» à la dépénalisation. Si les Français évoluent sur les drogues douces, ils restent de grands consommateurs de drogues légales. Ils sont les premiers buveurs mondiaux d'alcool, même si les plus jeunes sont moins ivres que leurs homologues d'Europe du Nord. Ils fument toujours autant de tabac. Et dévorent les médicaments psychotropes arrivés dans les pharmacies dans les années 90.
 
«Entonnoir»
 
Pourtant, hormis de rares expériences novatrices, la réponse de la police et de la justice reste largement axée sur la répression. Du petit consommateur et non du gros trafiquant. En 1999, 400 usagers ont été incarcérés. L'Observatoire chiffre ainsi à 94 300 le nombre d'interpellations pour usage ou usage-revente de stupéfiants en 2000. Et «neuf fois sur dix», il s'agit de fumeurs de joints. «Les interpellations pour usage de cannabis ont quadruplé depuis 1990 [...] et constituent désormais un des grands contentieux de masse, quasiment au même niveau que celles pour coups et blessures volontaires», note l'Observatoire, qui s'interroge sur les suites données par la justice, mal mesurées, et sur leur utilité sociale. Car, dans une grande majorité des cas, ces procédures se soldent par une absence de poursuites. L'OFDT parle même d'«effet d'entonnoir»: ces dossiers encombrent les commissariats et les palais de justice pour pas grand-chose.
 
(1) Enquête téléphonique en population générale réalisée en avril 1999 auprès de 2 000 personnes âgées de 15 à 75 ans.
 
(2) Réalisé du 20 au 22 février sur un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus.
 
issu du quotidien le Libération en 2001
 
0 commentaire En savoir plus… ›
Le Kana, un obstacle majeur au sevrage tabagique…
Par Invité,
https://t.h.c.free.fr/cw/article/cigarette.gif[/img]D'après une étude américaine, la consommation de cannabis est un facteur d'échec très important du sevrage tabagique.
 
Une équipe de l'Université Johns Hopkins, de Baltimore, a analysé les habitudes tabagiques de 431 adultes de moins de 45 ans. Au départ de cette étude il y a… 13 ans, 41% avaient déclaré n'avoir jamais fumé de cannabis, mais 27% étaient des fumeurs occasionnels. Enfin, 9% de ces candidats au sevrage tabagique ont fait état d'une consommation quotidienne de cannabis.
 
 
Treize ans plus tard, les résultats obtenus sont particulièrement parlants. Les fumeurs qui avaient déclaré être également consommateurs de cannabis sont en effet trois fois plus nombreux à être, aujourd'hui encore, fumeurs de cigarettes. Les auteurs considèrent ainsi que les difficultés à rompre définitivement avec le tabac pourraient être l'un des principaux effets secondaires de la consommation de cannabis. Voilà en tout cas un travail qui devrait contribuer à sensibiliser celles et ceux qui ont tendance à banaliser les uns comme les autres au risque représenté par les intoxications croisées ou multiples : tabac-cannabis, tabac-alcool, cannabis-alcool-tabac…
 
Source : Yahou!Actualités du jeudi 28 novembre 2002, 11h00, Cliquez ici , pour aller à la source
0 commentaire En savoir plus… ›
Le cannabis soigne en douce
Par Invité,
https://www.ulg.ac.be/intranet/graphisme/pictos/medecine/medecine.gris.72.gif[/img]«Connaissez-vous beaucoup de myopathes qui peuvent se déplacer sans canne ni siège roulant?» Jérôme Tétaz, 27 ans, est décharné par la maladie. Mais, depuis qu'il consomme du cannabis, il dit revivre: 100 grammes par mois, en cigarettes et infusions, lui permettent d'apaiser les douleurs provoquées par sa myopathie, une thrombose oculaire et un foie détraqué. «Mon foie ne supportait plus la morphine, explique-t-il, alors que les vertus analgésiques du chanvre ne sont pas accompagnées d'effets secondaires indésirables.» Problème: en France, le cannabis a disparu de la pharmacopée en 1953 et la loi de 1970 lui a donné le statut d'une drogue, au même rang que la cocäne ou l'héroäne. Jérôme Tétaz a finalement trouvé la parade: une lettre de son médecin traitant, lui recommandant l'usage thérapeutique du cannabis, l'a conduit en Suisse, chez un naturopathe. Depuis, Jérôme Tétaz se fait légalement prescrire du chanvre, qu'il achète à un producteur bio de l'autre côté des Alpes avant de repasser la frontière. En mai dernier, le jeune myopathe a fondé Prisam (Patients et réseau d'information sur les alternatives médicales) pour faire bénéficier d'autres malades de son expérience; 22 d'entre eux, souvent des personnes âgées, ont déjà adhéré afin d'être mis en contact avec des médecins capables de leur prescrire du chanvre.
 
En France, la loi ne distingue pas cannabis thérapeutique et récréatif
 
Pourquoi le cannabis plutôt que d'autres médicaments sur le marché? Antinauséeux puissant pour les cancéreux en chimiothérapie, stimulant de l'appétit chez les malades du sida, propre à apaiser les spasmes musculaires dans les cas de sclérose en plaques, le cannabis permettrait d'accompagner les traitements les plus lourds. Il est autorisé pour cet usage en Suisse, en Australie, au Canada, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et dans 35 Etats américains. En France, la loi ne distingue pas cannabis thérapeutique et récréatif. En 1998, l'avocat Francis Caballero, président du Mouvement de légalisation contrôlée (MLC), avait fait une demande d'importation de 10 kilos de cannabis en provenance de Suisse, pour 10 patients incurables. Une requête rejetée à ce jour par trois des cinq juridictions administratives appelées à statuer. «Les tribunaux de Paris, de Toulouse et de Grenoble ont refusé l'opération lors de jugements rendus en 2001 et 2002, en vertu de l'absence d'application thérapeutique avérée du cannabis», explique Me Caballero. Le 13 septembre, un Marseillais de 50 ans, séropositif, a été condamné à dix mois de prison pour «détention de stupéfiants»: il disait fumer du cannabis «pour retrouver l'appétit»...
 
Jérôme Tétaz sait qu'il risque gros avec son association. En théorie, un an d'emprisonnement pour usage de cannabis, dix ans assortis d'une amende de près de 9 000 euros pour importation ou incitation à la consommation. «Pour se couvrir, j'ai conseillé à mon client de toujours garder sur lui sa prescription médicale», explique son avocate, Me Pascale Torgemène. Une précaution inutile d'un strict point de vue légal. Pourquoi, dès lors, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) délivre-t-elle des autorisations nominatives d'utilisation temporaire de THC, le principe actif le plus important du cannabis? «Peu de praticiens utilisent cette possibilité, par méconnaissance, conviction ou en raison de la procédure très lourde pour le médecin, qui doit justifier sa prescription», relativise toutefois le Dr Bertrand Lebeau. Attaché à l'hôpital parisien Saint-Antoine, dans le service des maladies infectieuses, il avoue avoir déjà eu recours à ce procédé pour soulager l'un de ses patients atteint de sclérose en plaques. Une démarche qui restera marginale tant que l'intérêt thérapeutique du cannabis n'aura pas été validé scientifiquement.
 
En juin 2001, Bernard Kouchner, alors ministre délégué à la Santé, avait annoncé des expérimentations thérapeutiques sur le cannabis en France. Un an après, les programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) ont été attribués à deux établissements, le service de médecine interne du centre Monte-Cristo (Hôpital européen Georges-Pompidou), dirigé par le Pr Le Jeune, et le service de neurologie de la Pr Catherine Lubetzki à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Après des essais en Grande-Bretagne et au Canada, un spray composé de THC et d'autres cannabinoädes actifs sera testé pour la première fois sur des patients français. En cas d'expérimentation concluante, le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals pourrait commercialiser le médicament dès 2003.
 
Source : L'Express
0 commentaire En savoir plus… ›
la route du rhum ?
Par Invité,
Opération anti-drogue dans le port de Lorient
[23/12/2002 18:12]
 
RENNES (AP) -- Une information judiciaire pour «importation de produits stupéfiants» devrait être ouverte, sans doute mardi, après l'importante saisie de drogue réalisée dans le port de Lorient (Morbihan), a-t-on appris auprès de la substitut du procureur de la République Marie-Annick Rossignol.
Les douanes n'ont pas démenti les informations parues dans la presse régionale lundi. «Ouest France» et «Le Télégramme» ont rapporté lundi que 900 kilos de cocäne avaient été saisis dimanche......à bord d'un voilier de plaisance que transportait une barge battant pavillon des Pays-Bas arrivée samedi soir de Martinique.
Outre le voilier «Planet», la barge «DockExpress» ramenait quatre multicoques qui avaient participé à la Route du Rhum.
De la drogue aurait été aussi découverte lundi à bord d'un autre voilier transporté par «DockExpress», a-t-on appris de sources policières.
Selon «Ouest France», la barge spécialisée dans le transport de yachts, devait, après l'escale de Lorient, se rendre à La Spezia en Italie ou à Rotterdam, aux Pays-Bas. Les enquêteurs ont commencé à entendre l'équipage, en partie philippin, avec l'aide d'un interprète. AP
 
 
Voilà donc l'envers du décors, les coulisses de la route du ruhm... vous savez, la course sponsorisée à grands coups de millions par de grandes multinationales ! Tout comme pour le pétrole, la sous traitance à l'air donc de se situer dans les Phillipines (pays des plus réglos s'il en est ! MDR) et comme par hasard on y découvre presque 1 tonne de coke (drogue de merde, s'il en est !). Je trouve ça un peu gros .
0 commentaire En savoir plus… ›
las copas cannabicas
Par Invité,
Y'a pas que la hollande en europe !!!
La suisse, l'angleterre, la belgique, certains land allemands, l'italie sont assez cool avec la weed.
Bien sur, nos amis espagnols ne sont pas de reste, à condition de ne pas fumer en lieu public...
sauf pour les nombreuses coupes qui auront lieu prochainnement:
 
COPAS CANNABICAS: CONVOCATORIAS
SABADO 21 DICIEMBRE 2002
IV COPA DE LA MOTA DE PAMPLONA
Llega a Pamplona la IV Copa Cannabica. Sabado 21 a las 18 h. En el Gaztetxe de Pamplona. Reunión de cultivadores navarros para catar las propias variedades cultivadas en exterior.
 
 
 
 
17, 18 y 19 ENERO 2003
III COPA DE LA MOTA DE LEON
¡Ya está aquí la cata de la cosecha ! y la esperada III Copa de la Mota de León. Este año esperamos mejor humo que nunca y a más gente , (44 en la II Copa), más aún después de haber vivido un verano negro de persecuciones a los cultivadores y acoso a los grow shops. Animamos pues a todos los supervivientes de esta "campaña de verano" a que participen demostrando una vez más que, por mucha caña que nos den Robles y sus secuaces, no podrán con el derecho al autocultivo. Plantar marihuana para el autoconsumo es un acto de insumisión ante la guerra contra las drogas que demuestra la inutilidad de la prohibición.
 
 
II COPA DE LA AMA DE ALBACETE
La asociación Manchega Antiprohibicionista (AMA) ha aprobado en su asamblea general, recientemente celebrada, la convocatoria de la segunda copa cannábica, que tendrá lugar los dias 17, 18 y 19 de enero del 2003, compuesta por un completo programa de actividades, en las que se incluye un sistema de cata de cánnabis.
más información : legalizaccion@hotmail.com
 
 
 
I COPA DE LA MARIHUANA EN VALENCIA.
Los próximos días 17, 18 y 19 de enero se celebrará la primera Copa de la Marihuana de la Barraca de María.
Ya llevamos más de un año en marcha y ya toca celebrar nuestra primera copa. A pesar de la prohibición, y según nuestros datos, parece ser que este año la cosecha ha sido bastante buena, por lo que esperamos disfrutar de los mejores aromas, sabores, curados y colocones durante unos días que trataremos de convertir en fiesta.
Los miércoles y los viernes de 8 a 10 estamos en nuestro local preparando la copa y más actividades, no te lo pierdas y participa.
Actualizaremos la información en www.cannabiscafe.net
 
A.C.C.V.,Asociación de la cultura Cannábica de Valencia, La Barraca de María,
C/ Pedro Monsoriu,6-B , Valencia. Tel 620.462.249.
barracademaria@hotmail.com
 
sources : canamo
0 commentaire En savoir plus… ›
Le cannabis au volant
Par Invité,
https://eur.news1.yimg.com/eur.yimg.com/xp/afpji/20021219/021219163353.bxg0wzto0a.jpg[/img]
PARIS (AFP) - Les sénateurs ont renforcé la proposition de loi sur la drogue au volant, déjà adoptée par les députés, qui créée une nouvelle infraction spécifique au Code de la route comportant une sanction de deux ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende.
 
La droite UMP-UC a voté en faveur du texte, examiné en première lecture, alors que la gauche PS-PCF s'est abstenue. La proposition de loi UMP fera à présent l'objet d'une seconde lecture à l'Assemblée nationale vraisemblablement en janvier.
 
Le Sénat, à l'initiative du rapporteur de la Commission des lois Lucien Lanier (UMP, Val-de-Marne), a aggravé la sanction pour les conducteurs, à la fois sous l'emprise de la drogue et de l'alcool: trois ans d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende.
 
"Une telle aggravation me paraît à l'évidence justifiée, car le double usage des produits stupéfiants et de l'alcool génère des comportements particulièrement dangereux, notamment chez les usagers de cannabis", a souligné le Secrétaire d'Etat aux Programmes immobiliers de la justice Pierre Bedier.
 
Les sénateurs ont également corrigé les conditions de dépistage prévues par les députés qui étaient systématiques pour tous accidents de la route. "Le dépistage des stupéfiants est plus compliqué et beaucoup plus onéreux", a souligné M. Lanier qui a affirmé qu'il faudrait chaque année "effectuer obligatoirement" plus de 232.000 dépistages. "Cet objectif est inapplicable", a-t-il lancé en proposant "une graduation" du dépistage.
 
Selon, un amendement de la Commission des lois, voté par le Sénat, le dépistage des stupéfiants sera obligatoire en cas d'accident mortel ou corporel lorsqu'il existe à l'encontre du conducteur "une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'il fait usage de stupéfiants". "Par contre, le dépistage sera facultatif lorsqu'il s'agira d'un accident quelconque de la circulation", a affirmé M. Lanier partisan "de laisser aux officiers ou agents de police judiciaire un minimum d'appréciation".
 
Le Secrétaire d'Etat a donné son accord à la rédaction du Sénat en notant "une approche pragmatique et raisonnée du problème du dépistage systématique de l'usage des produits stupéfiants". "Le gouvernement s'engage à dégager les moyens financiers et humains nécessaires à la mise en oeuvre de cette disposition", a-t-il souligné en ajoutant que le texte de la Commission des lois constitue "un sage compromis tout à fait réaliste".
 
La présidente du groupe communiste, républicain et citoyen Nicole Borvo a estimé "qu'il apparaît prématuré de légiférer aujourd'hui sur cette question, sans données scientifiques fiables permettant de connaître précisément l'incidence de l'absorption de stupéfiants sur le comportement des conducteurs". "Nous sommes dans l'incapacité de dire, pour l'instant, combien de temps le cannabis, ou tout autre stupéfiant, laisse des traces dans l'organisme", a-t-elle déclaré.
 
Dans le même sens, Jacques Mahéas (PS, Seine-Saint-Denis) a affirmé "qu'il n'y a aucun consensus scientifique sur la question des seuils pour l'usage des stupéfiants". "Nos connaissances sur l'action des stupéfiants restent trop approximatives", a-t-il dit en évoquant "un effet d'annonce".
 

 
Source : Yahoo!Actualités du jeudi 19 décembre 2002 à 17h33
url : Clickez ici
0 commentaire En savoir plus… ›
Le cannabis plus nocif pour les poumons que le tabac
Par Invité,
LONDRES (AFP) - Le cannabis est plus dangereux que le tabac et fumer trois joints de cannabis pur est aussi nocif aujourd'hui pour les poumons que fumer 20 cigarettes, affirme une étude médicale britannique publiée lundi.
 
Lorsque le cannabis est mélangé au tabac, les effets sont bien pires, ajoute l'étude de la British Lung Foundation (Fondation britannique du poumon) intitulée "A smoking Gun" (une arme fumante).
 
Le goudron contenu dans le cannabis contient 50% de plus de carcinogènes (agents susceptibles de provoquer un cancer) que le tabac.
 
L'étude montre que les dangers liés à la consommation de cannabis sont plus élevés aujourd'hui que dans les années 1960, le cannabis étant "15 fois plus fort" qu'à cette époque avec un taux de plus en plus important de THC (tetrahydrocanabinol), substance psychoactive du cannabis. Conséquence, selon les auteurs du rapport, les études menées dans les années 1960 ne sont plus applicables aujourd'hui.
 
"Ces statistiques seront une surprise pour beaucoup de gens, en particulier ceux qui ont choisi de fumer du cannabis plutôt que du tabac pensant que le cannabis est moins dangereux pour eux", a commenté le docteur Mark Britton, président de la fondation.
 
"Il est vital que les gens soient totalement informés des dangers afin de pouvoir prendre leur décision en conscience et connaître les dommages que cela peut causer", a-t-il ajouté.
 
"Ce rapport ne porte pas sur l'aspect moral du bien et du mal concernant l'usage de cannabis mais est simplement destiné à s'assurer que chacun comprend clairement les risques respiratoires que cela comporte", a-t-il souligné.
 
"Les bouffées et volume d'inhalation avec le cannabis sont jusqu'à quatre fois plus importants qu'avec le tabac", a expliqué pour sa part la directrice de la fondation Helena Shovelton.
 
"En d'autres termes, vous inhalez plus profondément et retenez votre respiration avec la fumée plus longtemps avant de souffler" l'air resté dans les poumons. Le résultat, a-t-elle conclu, "est que plus de monoxyde de carbone et de goudron entrent dans vos poumons".
 
Source : Yahoo!Actualité du lundi 11 novembre 2002, 8h59
Url : Clickez ici
1 commentaire En savoir plus… ›
Quand l'herbe est blanchie
Par Invité,
Voici un article, pas tout récent je l'admet , trouvé sur le site du Nouvel Obs, il date du 29/11/2001, qui correspond à l'édition papier N° 1934.
Ma politique sur le chanvre s'approche de celle exprimée dans l'extrait suivant :
 
1200 études scientifiques viennent d'être passées au crible pour aboutir à la conclusion suivante: les produits tirés du chanvre indien sont des drogues vraiment très, très douces...
 
Aucun décès par overdose n'a jamais été signalé. Cette drogue détermine bien une certaine dépendance, mais qui n'est pas de nature physique, et dont le syndrome de sevrage reste «de faible intensité».
Du reste, dans l'immense majorité des cas, cette dépendance s'avère «spontanément résolutive»: lorsque, au tournant de la trentaine, arrive l'âge de la vraie vie active et des responsabilités, on abandonne l'herbe sans même s'en apercevoir.
L'«ivresse cannabique» – qui concerne essentiellement, en proportion croissante il est vrai, les jeunes de 15 à 19 ans – se caractérise par la somnolence, l'euphorie, une sensation de bien-être et une «détérioration de la perception temporelle», mais ces symptômes sont toujours réversibles, n'entraînent aucune séquelle.
Les molécules actives «inhibent l'excitabilité neuronale», mais ne pénètrent pas le système nerveux central, et ne laissent donc aucune trace dans les synapses une fois l'intoxication passée. Certes, chez les consommateurs intensifs, on note une altération de la mémoire à court terme, mais «les recherches n'ont pas apporté la démonstration d'une persistance dans le temps de cette perturbation».
Enfin, l'usage du cannabis ne prédispose nullement au passage à l'héroäne, à la cocäne, au crack ou autres drogues dures.
Bref, c'est un authentique «brevet de drogue douce» que viennent de décerner les chercheurs de l'Inserm aux dérivés de cannabis sativa indica, alias chanvre indien, en publiant la semaine dernière une monumentale «expertise collective» intitulée: «cannabis, quels effets sur le comportement et la santé?» (1), commandée par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Pour faire le tour de la question, et «dire la vérité aux jeunes, ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas», comme promis par Nicole Maestracci, présidente de la MILDT, une quinzaine de spécialistes de haut niveau ont épluché et synthétisé pas moins de 1 200 études scientifiques.
Sans réussir à y débusquer quoi que ce soit de vraiment très affolant pour les millions de jeunes consommateurs plus ou moins occasionnels d'herbe ou d'un des produits issus du chanvre, haschisch, skunk, pollen – leur point commun étant de contenir à des taux variables une soixantaine de cannabinoädes, dont surtout le delta-9-tétrahydrocannabinol, principale molécule active.On ne peut certes pas en conclure que l'usage du cannabis constitue une pratique tout à fait anodine.
Les auteurs de l'expertise collective affirment la nécessité de développer des études sur les effets à long terme de ces subs-tances complexes, dont la provenance clandestine empêche en outre de connaître la composition précise.
En effet, constatent les chercheurs, «peu de données existent dans la littérature sur les produits associés provenant du mode de culture (pesticides par exemple) ou du mode de préparation (colorants, paraffine, excréments d'animaux, huile de vidange...), dont la toxicité pourrait ne pas être négligeable». D'autre part, les produits de la combustion du cannabis sont indiscutablement cancérogènes, mais il est très difficile d'en distinguer les effets de ceux du tabac, habituellement fumé avec les feuilles de chanvre, et en quantité souvent plus importante, les adeptes de la marijuana cumulant souvent les deux «vices».
Autre sujet d'incertitude: les données épidémiologiques montrent que «les patients présentant certains troubles mentaux sont plus fréquemment consommateurs excessifs de cannabis». Par exemple, on trouve davantage de schizophrènes parmi les usagers du chanvre. Mais, comme pour l'Å“uf et la poule, où est la cause, où est l'effet? On ne sait pas si le cannabis entraîne (chez une très faible minorité de toute façon) ces troubles mentaux. Ou si, au contraire, la drogue constitue une sorte d'automédication spontanée de la part de ces patients.
Quant aux «effets cognitifs persistants chez les usagers chroniques», même si «la recherche n'a pas apporté jusqu'ici de résultats convaincants», les experts estiment indispensable de poursuivre les travaux. Pour voir si le fait de passer une partie de son temps dans les brumes cannabiques à l'âge de la scolarité et des apprentissages ne serait pas tout de même un peu préjudiciable.
Mais ces experts ne semblent pas trop y croire, estimant que de telles études devraient se faire «sur des populations particulièrement importantes», afin de pouvoir discerner «des effets limités».Il sera, de même, bien difficile de mettre en évidence d'autres effets du cannabis, allégués par de rares études, et sur les fumeurs très intensifs.
Comme «une diminution de la production des spermatozoädes et la présence de cycles sans ovulation chez la femme». On aura aussi le plus grand mal à percer le mystère d'une spectaculaire «psychose cannabique», avec «bouffées délirantes aiguës» et «hallucinations non verbales», qu'une équipe suédoise pense avoir caractérisée chez... 0,1% des gros consommateurs de cannabis.
En revanche, il est tout à fait avéré que, chez la femme enceinte, «les taux de cannabinols dans le sang fÅ“tal sont au moins égaux à ceux présents dans le sang maternel».
Le cannabis franchit la barrière, ce qui contrarie la croissance du bébé chez les consommatrices régulières, avec une diminution moyenne d'environ 100 grammes du poids à la naissance. Il paraît donc raisonnable de conseiller l'abstinence aux futures mamans. Et encore plus aux automobilistes: «Temps de réaction allongé, capacité amoindrie de contrôle de trajectoire, mauvaise appréciation du temps et de l'espace, réponses perturbées en situation d'urgence...» La conduite est évidemment aussi incompatible avec l'ivresse cannabique qu'avec l'ébriété ordinaire.
Et, pour confondre les coupables, les auteurs du rapport recommandent la mise au point de moyens de détection standardisés: à quand le cannabinotest?Reste un volet très important, à peine effleuré par le rapport de l'Inserm: les bénéfices thérapeutiques à attendre du cannabis. Plusieurs des travaux recensés ont consisté à faire souffrir un animal de laboratoire – par la chaleur, l'électricité, l'induction chimique de crampes abdominales –, puis à apprécier le soulagement apporté par une drogue. Or pour certains types de douleurs, illustrés par exemple par le «test de retrait de la queue» (soumise à une plaque chauffante), «le cannabis est trois fois plus puissant que la morphine». Une piste passionnante, à explorer d'urgence.
 
Source : FABIEN GRUHIER (1) Inserm, 430 p., 200 F (30,49 €); www.inserm.fr
Nouvel Observateur N° 1934 - 29/11/2001
 
Url de l'article Nouvel Observateur
0 commentaire En savoir plus… ›
Cultiver avec la lune ?
Par Invité,
Certain trouve que c'est utile de planifier ses plantations, recoltes avec la lune, d'autres pas, à vous de jugez
 
Lamainverte.be propose un calendrier gratuitement, ca vaut le coup d'oeil
 
https://www.lamainverte.be/index.php3?page=lune
0 commentaire En savoir plus… ›
Le canna, légalisé ou pas ?
Par Invité,
BON ! Rentrons directement dans le vif du sujet. Trêves de n'importe quoi, ça devient vraiment guignolesque la... Entre les fou furieux anticanna qui se déchaînent comme si l'on traitait là de la pédophilie ou de la criminalité grave, arguant tout et son contraire sans même savoir de quoi ils parlent, entre les soutiens a la dope ou la légalisation qui malheureusement ne s'expriment pas toujours comme il le faudrait, entre les forces fascisantes de notre pays qui profitent de tout et n'importe quel prétexte pour brandir des vrais mensonges et continuer leur propagande..., au milieu de tout ce "brouhaha" je ne vois pas comment une personne en quêtes de renseignements pourrait en retirer quoi que ce soit de constructif. Dommage, parce que je salue la personne qui tient ce site (ndla : aucun-tabou.com) pour offrir une tribune un peu plus objective a la base que pas mal d'autre. Néanmoins il semblerait que le débat sur le cannabis soit totalement faussé par d'une part l'aspect passionnel de ce débat a l'heure actuelle, d'autre part, le fait que finalement, la personne de la rue, l'individu lambda, lui n' en a rien a cirer du canna, qu'il soit en vente libre ou pas, tout simplement parce qu'il voit ni intérêt ni inconvénient... Bon courage en tout cas aux responsables de ce site. (Je voudrais rappeler que notre "ami" de anticannabis.truc.chose n'a pas trouve d'autre solution que de se faire épauler par sos-racaille.machin pour pouvoir "continuer son projet"... Ma foi, ce COMBAT si vital pour toi nécessitait certainement l'adhésion a un ensemble d'idées fascistes toutes plus vomitives les une que les autre, tu n'avais SUREMENT pas d'autre choix... Tu es pathétique…) En ce qui concerne cette soi-disante « drogue », je pense qu'il faut arrêter de dramatiser. La consommation de cannabis n'est pas plus dangereuse que la consommation d'alcool ou de tabac (au contraire). Pourquoi donc l'une serait autorisée et l'autre interdite ? L'homme de tout temps a eu besoin d'absorber des plantes, pas seulement pour fuir un quotidien mais aussi dans le but d'une recherche spirituelle. Je pense que chacun est libre de pouvoir décider de sa vie. La légalisation du cannabis serait utile pour la santé publique : la jeunesse consomme ce qu'on lui propose. Et on lui propose malheureusement toute une liste de produits, plus chimiques les uns que les autres. J'ai d'ailleurs constaté que dans les rave-parties beaucoup de jeunes cherchent un peu de "ganja" pour passer la soirée. Mais c'est souvent introuvable. Alors ils achètent ce qu'ils trouvent: amphétamines, ecstasy, simili cocäne, acides amphétaminés, haschich sur-coupé, et toutes sortes de produits plus nocifs les uns que les autres. Protégeons la jeunesse. J'ai rencontré il y a peu une personne hyper intéressante malheureusement atteinte de maladies graves. Les thérapies très lourdes qu'il doit subir ont d'énormes effets secondaires (perte d'appétit et grosses nausées). La consommation de cannabis non seulement lui enlève les nausées mais en plus lui permet de retrouver l'appétit. La légalisation du cannabis est pour lui un problème capital. Je suis d'accord que les drogues restent une plaie pour le déroulement « catholique » de notre société. Mais regardons ce « problème » comme il le faudrait : L'usage du cannabis est à présent plus que répendu en France. Il est temps que nos dirigeants politiques regardent la réalité en face et agissent en conséquence ! Assez des personne « saines », faites-vous violence ! Je vous rappelle au passage que le chanvre est un produit naturel ! Alors comme ça vous êtes contre le développement de la nature ? La prohibition du cannabis est en effet un frein au déroulement de la vie. Je vous trouve bien orgueilleux de vous battre contre la consommation de produits 100% naturels alors que vous consommez jours après jours de la bouffe OGMisé et fabriquée en permanence chimiquement, bourrée de pesticides et autres salopries inconnues des braves gens. Votre site devrait-il s'appeler : anti-nature.com ? Attention néanmoins a ne pas confondre : le cannabis, entendons-nous bien, est une plante. Que vous soyez contre les salopries chimiques, créées dans le seul but de se détruire les neurones, est une chose, mais que vous soyez contre la consommation d'herbe en est une autre. Moi-même cannabiculteur, je revendique le droit de fumer mon jardin ! Etant un fumeur occasionnel, je ne comprends pas le lourd fardeau que vous mettez sur le dos du cannabis en disant qu'il est déclencheur de toxicomanies graves. Il est bien évident que l'homme « normal » est capable de se freiner. J'ai juré ne jamais tomber dans la dépendance. Car il est clair qu'avec un ou deux joints par semaines, l'on ne devient pas indépendant ! Un réél toxicomane ne peut pas être un fumeur. Il est certain que le cannabis en lui-même, et je vous parle de la plante, (beuh) n'entraîne pas vers la dépendance et la toxicomanie. Pour ma part, je suis pour la légalisation du cannabis pur et simple mais contre les produit dérivés du cannabis et autres « cachous hallucinogènes ». J'ai beau lire et relire vos textes, je n'arrive pas a visualiser le mal qu'il y a à faire ce que je fais chaque semaine : récolter, sécher, et fumer. Je vous rappelle que la Jamäque, par exemple, est un des premiers états a avoir fait fumé du cannabis a ses soldats, leur permettant ainsi de gagner bien des batailles. Il faut arrêter d'être aussi pessimiste. Que vous ne fumiez pas, est bien. Mais que vous empêchiez de fumer les autres est mal. Attention toutefois (amis fumeurs du lycée dessaignes – ils se reconnaitrons…), forcer a fumer est encore plus mal ! La France dit : Liberté, Egalité, Fraternité. La liberté, vous êtes contre. L'égalité, aussi puisque vous considérez un fumeur de chanvre comme une personne inférieure (je cite : « le fumeur devient une véritable loque humaine ». Phrase trouvée sur votre site, sans noté que la plupart des anticanna font partis du « le pen fan club »). Et la fraternité, n'en parlons pas car vous êtes apparemment loin d'imaginer la compréhension du bien-être que le cannabis procure. Il n'y a pas de mal a se faire du bien. Pour votre rubrique « Effets du cannabis au volant », je vous rappelle qu'un docteur (hé ben dis donc !) déclarait que l'usage de cannabis en conduisant était extrêmement dangereux (doux jésus marie joseph !). Par exemple, il citait qu'un automobiliste, après avoir fumé, étant arrêté a un feu rouge, voyait les poubelles traverser la route toutes seules devant lui. Mais où va-t-on dans le délire ? L'automobiliste cité avait du oublié de dire au toubib qu'avant de fumer un pète, il avait du gober un ou deux acides ! J'ai eu peine à le croire, mais c'est maintenant une évidence : tous les moyens sont bons pour faire peur aux fumeurs. Vous n'avez qu'a dire aussi qu'un terrible massacre a été réalisé au couteau par un fumeur de cannabis qui venait d'en absorber la fumée. Et puis, vous mettrez devant cet amas de mensonges pitoyables, que cette pseudo-vérité, a été prouvée « scientifiquement », et cela passera. Les fumeurs réagiront. Et pour certains d'entre eux, il arrêteront complètement, apeurés par l'illusion du danger. La science n'est pas une science exacte. Et c'est cette réalité que vous avez tendance à masquer par des hommes en blouse blanche… Il y a donc décalage entre vos informations et la réalité quotidienne du consommateur. Bref, un vrai débat se mérite et je ne peux malheureusement pas le faire tout seul. N'hésitez pas donc a me contacter pour me faire partager vos idées !! Il est vrai, et je le reconnais (a la différence de vous) qu'il y a des « pour » et des « contre »â€¦ Je suis vraiment désolé de vous avoir offensé si c'est le cas, ou de vous avoir vexé. Croyez bien que je ne suis pas votre ennemi, je suis juste un adolescent qui essaye de rassembler tous les points de vue pour se faire une idée du monde dans lequel il vit.
 
Allez, sans rancunes !
Freedom for King Kong
 
:-D
0 commentaire En savoir plus… ›
Le cannabis favoriserait schizophrénie et dépression
Par Invité,
Jusqu'ici, on avait mis en évidence le lien entre le fait de consommer ou d'avoir consommé du cannabis et celui de présenter une psychose. De même, une corrélation avec la dépression avait été rapportée.En effet, jusqu'ici, les études ne permettaient pas de savoir si la consommation de cannabis déclenchait la maladie ou si les utilisateurs pratiquaient une sorte d'automédication, en essayant d'alléger leurs symptômes. De plus, la fréquence de la prise concomitante d'autres substances ne permettait pas d'imputer au seul cannabis des effets psychiatriques.Après 27 années de suivi, les auteurs affirment que la consommation de cannabis est associée à un risque accru de développer une schizophrénie, et que ce risque dépend de la dose : plus la consommation est élevée, plus celui-ci est grand.
Cela s'applique aussi bien à l'ensemble des personnes ayant déjà consommé du cannabis et éventuellement d'autres produits – le risque croît alors de 20 % – que pour celles n'ayant consommé que cette drogue – risque accru de 30 %. Au sein de ce dernier groupe, les sujets ayant consommé plus de cinquante fois du cannabis avaient un risque 6,7 fois plus grand que la moyenne de développer par la suite une schizophrénie.
 
De plus ... il paraitrait que la dose consommée, entre le cannabis et l'anxiété ou la dépression ets proportionnelle
 
et pour finir que les personnes ayant consommé au moins trois fois du cannabis entre 15 et 18 ans n'avaient pas de risque accru d'avoir des troubles psychiatriques apparentés à la schizophrénie à l'âge de 26 ans. Seuls des "symptômes de schizophrénie" (sans plus de précision) seraient plus fréquents chez ces sujets.
 
 
source:LE MONDE
Auteur:Paul Benkimoun
 
enquetes parues le 26.11.02
0 commentaire En savoir plus… ›
A Paris, un Salon du chanvre sous étroite surveillance policière
Par Invité,
Les visiteurs se sont bousculés pour découvrir les produits dérivés de la forme légale du cannabis.
 
 
Ils disposaient déjà de plusieurs manuels d'horticulture, de revues, de sites Internet et d'une soixantaine de boutiques spécialisées sur tout le territoire. Les cultivateurs de cannabis français ont aussi leur salon international, qui s'est tenu pour la troisième année consécutive à l'Espace Austerlitz de Paris, du 29 novembre au 1er décembre, sous l'étroite surveillance de la préfecture de police.
A l'exception d'une odeur un peu suspecte à l'entrée, il n'y avait pourtant pas grand-chose à verbaliser dans les allées bondées de ce festival officiellement consacré au chanvre, la forme légale du cannabis dénuée de substance psychoactive. Les policiers n'ont ainsi rien trouvé à redire à la gamme sans cesse grandissante des produits dérivés de cette plante, qui vont de la bière aux chaussettes importées de République tchèque, des sucettes toulousaines aux pâtes alimentaires, du shampoing aux briques de protection phonique...
 
La plupart des visiteurs, rarement âgés de plus de 35 ans, n'avaient toutefois pas payé 8 euros pour découvrir de nouveaux matériaux de construction. Les plus militants se sont bousculés autour du stand du Collectif d'informations et de recherches cannabiques (CIRC), qui se bat pour la légalisation des drogues douces et dont le fondateur, Jean-Pierre Galland, ancien "candidat en herbe" des Verts aux dernières élections européennes, doit encore 22 000 euros à la justice pour avoir trop souvent présenté le cannabis "sous un jour favorable".
 
D'autres, les plus nombreux, étaient surtout venus chercher "du bon engrais" ou des conseils auprès de la vingtaine de stands français, hollandais, suisses ou allemands consacrés à la culture sous toutes ses formes de l'herbe prohibée. "C'est juste une plante sauvage", proteste Sébastien, cheveux rastas et yeux embués, qui s'est déplacé du sud de la France pour "se renseigner". "Je vois pas pourquoi on devrait s'interdire d'en faire pousser", poursuit-il, indigné qu'une telle forme de jardinage soit assimilée à un crime, celui de la production de stupéfiants, puni de vingt années de prison.
 
GRAINES À OISEAUX DE COMPÉTITION
 
Lampes "turbo-néon", extracteurs d'air, substrats... le fumeur de cannabis français n'a en tout cas plus besoin d'aller en Hollande pour trouver tout le matériel nécessaire à l'auto-production de sa drogue, qui pousse aussi bien dans un placard en ville qu'à l'abri des regards dans un jardin de campagne. Là encore, la police n'a semble-t-il rien trouvé d'illégal dans ces outils de jardinage très sophistiqués dont les étiquettes publicitaires sont ornées de jolies fraises ou de tomates rutilantes.
 
Au final, très peu d'exposants avaient d'ailleurs pris le risque d'afficher sur leurs produits la célèbre feuille verte aux sept branches. Manuel Rubio est l'un des rares à avoir bravé l'interdit. "Je ne risque rien, explique ce détaillant toulousain. Je suis déjà passé deux fois en procès pour incitation à la consommation, et j'ai toujours été relaxé. Je peux afficher des feuilles de cannabis immenses, on ne peut rien me dire !" D'autres n'ont pas eu ce privilège.
 
Quelques articles ont ainsi mérité un examen très attentif de la part du commandant de la brigade des stupéfiants dépêché sur place. Il y a d'abord eu ce Pollinator, une petite machine dispendieuse (450 euros) qui permet de fabriquer soi-même du haschich à partir des fleurs de cannabis, et dont on voit mal à quoi elle pourrait servir d'autre. Le fonctionnaire n'a aussi pas tellement apprécié les brochures explicites et très demandées de la Sensi Seed Bank, première boutique de semences et de culture de cannabis en Hollande qui a remporté plusieurs trophées pour la qualité de ses produits. Légal, pas légal ? Sur le stand, on ne trouve que les adresses des boutiques aux Pays-Bas, seul endroit où le client peut, en théorie, venir s'approvisionner. Mais en pratique, il est déjà très facile de se procurer en France des "graines à oiseaux de compétition", qui "mettent un coup de turbo dans vot' moineau", comme l'explique la notice gracieusement remise à l'inspecteur de police à l'entrée du salon.
 
Sa ronde terminée, l'officier de la brigade des stupéfiants a été assailli par les organisateurs, ravis de lui exposer leurs points de vue sur les "ravages de la prohibition" ou les bienfaits du chanvre thérapeutique. Le fonctionnaire n'a pas cherché à polémiquer. La seule chose qu'il a demandée à ses interlocuteurs, c'était de lui fournir un catalogue de l'exposition "pour avoir la liste des invités". "Ça m'évite de prendre des notes", a-t-il soupiré avant de rentrer rédiger son rapport.
 
Source : LeMonde - ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 04.12.02Alexandre Garcia
 
 
0 commentaire En savoir plus… ›
Des Sons 'cannabiques' à télécharger librement :)
Par Invité,
https://www.cannabistrot.net/images/getfree.jpg[/img]Voici quelques interview du site Cannabistrot.net , c'est sons appartiennent donc à Canabistrot.net !
 
C'était 'la journée du Chanvre' du 2 & 3 décembre 2000 Espace Confluences à Paris. << 30 ans, ça suffit !!!>> Interview de :
 
J-P Galland - 3'30 (Auteur de l'excelent livre 'J'attend une récolte')
 
Anne Coppel
- 5'18 (Asso Française de Réduction des Risques)
 
Bernard Rappaz
- 2'34 (Valchanvre)
Bernard Rappaz #2
- 3'28 (Valchanvre)
 
Militant Belge
- 5'32 (Anonyme)
 
Docteur Lebeau #1
- 4'54 (Médecins du monde)
Docteur Lebeau #2
- 4'10 (Médecins du monde)
Docteur Lebeau #3
- 3'40 (Médecins du monde)
Docteur Lebeau #4
- 3'40 (Médecins du monde)
 
Michka
- 4'15
 
 
 
 
 
 
 
0 commentaire En savoir plus… ›
43 pieds de cannabis dans son grenier
Par Invité,
ALENCON (AP) - La brigade de gendarmerie de Courtomer (Orne) vient de saisir chez un jeune homme de 28 ans 43 pieds de cannabis que ce dernier cultivait "artisanalement" dans son grenier.
 
Semés il y a trois mois, les pieds de cannabis avaient atteint une belle hauteur grâce au système de chauffage, de ventilation et d'éclairage de près de 1.200W que le jeune homme avait installé dans le grenier de sa maison en location.
 
Interpellé, le jardinier un peu particulier a été placé en garde à vue et sera poursuivi en février prochain devant le tribunal correctionnel d'Alençon pour "détention et usage de produits stupéfiants".
 
Les gendarmes de la brigade de Courtomer ont procédé lundi après-midi à la destruction des 43 pieds de cannabis.
 
Source : Yahoo!Actualités (AFP) mardi 3 décembre 2002, 10h38
0 commentaire En savoir plus… ›

1341 articles dans cette catégorie