Ce que nous avons retenu...

Le papier à rouler dans le collimateur
Par Invité,

Les députés Yves Bur (UMP, Bas-Rhin) et François Vannson (UMP, Vosges) ont décidé de s'attaquer au papier à cigarettes, en déposant des amendements qui visent «à le mettre sur le même plan que le tabac». Ils souhaitent notamment interdire aux fabricants de réaliser toute opération de publicité et rendre obligatoire la mention sanitaire type «Le tabac tue» sur les paquets. Le faible coût d'une cigarette roulée par rapport à une cigarette vendue en paquet fait en effet des plus jeunes une cible privilégiée. Les fabricants ne s'y sont pas trompés et mettent en oeuvre des campagnes publicitaires très axées, avec des slogans tels que «où tu veux, quand tu veux».
 
Les députés s'attaquent aussi aux messages incitant implicitement à la consommation de cannabis. «Dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie, il paraît tout aussi légitime d'interdire aux fabricants de papier à rouler de communiquer, même implicitement, sur l'usage potentiel de leurs produits dans le cadre de la consommation de drogues douces», indiquent-ils. Les leaders du marché du papier à rouler ont en effet adapté depuis longtemps leur gamme en proposant des formats «extra long», des «rouleaux de papier» permettant la réalisation de «cigarettes» de plus de 20 centimètres ou encore des produits «spécial chanvre» qui ne laissent guère de doute sur leur destination. Enfin, les deux députés espèrent aussi surtaxer ce papier au même titre que les produits du tabac et en interdire la vente aux mineurs.
 
 
Sources : Le Figaro - jeudi 10 juillet 2003
 
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[Canada] Du cannabis pour Noël
Par Invité,
OTTAWA — Quasi assuré de perdre son portefeuille avec l'arrivée de Paul Martin, le ministre de la Justice Martin Cauchon a indiqué hier qu'il souhaitait faire adopter son projet de loi sur le cannabis avant l'ajournement des Fêtes. Le projet risque toutefois d'être substantiellement modifié.
Aujourd'hui, le projet de loi devrait être référé à un comité spécial avant même sa deuxième lecture. Son étude sera ainsi accélérée, mais son contenu pourrait être chamboulé.
 
« Cela va nous permettre d'aller plus rapidement en fonction des règles, a expliqué hier le ministre de la Justice. La seule raison pour laquelle on procède ainsi, c'est pour accélérer le processus. »
 
M. Cauchon espère que le comité se penchera sur le projet rapidement et qu'il y aura consensus sur les amendements. « On peut le faire avant Noël et ce serait bien », a-t-il dit. On se souviendra que les homologues provinciaux du ministre ont exprimé de sérieuses réserves sur le projet, notamment au niveau de la diminution des peines pour possession de petites quantités.
 
Éléments fondamentaux
Martin Cauchon se dit ouvert aux amendements. « Mais il y a des éléments fondamentaux auxquels le gouvernement tient. » Parmi eux, un message clair sur l'illégalité du cannabis, des outils additionnels pour les corps policiers, des peines plus sévères pour ceux qui s'adonnent à la culture, l'absence de dossier criminel pour les jeunes consommateurs et une application uniforme de la loi à travers le pays. Le ministre estime qu'après les rapports des Comités du Sénat et de la Chambre des communes, il est temps de passer à l'action.
 
La procédure choisie par le gouvernement vise aussi à satisfaire une partie de la députation libérale opposée à toute espèce de signal banalisant le cannabis.
 
Après trois heures de débat aujourd'hui, le projet de loi sera donc directement envoyé en comité, une procédure exceptionnelle utilisée seule-ment pour un projet de loi sur dix.
 
Et le comité aura l'autorité de réécrire la loi de A à Z, selon son bon vouloir.
 
« Ça permet au comité de faire des amendements qui vont plus loin que les articles du projet de loi », a expliqué hier le leader du gouvernement en Chambre, Don Boudria. « Le comité est lié seulement par le titre de la loi et non par les articles spécifiques », a-t-il précisé.
 
Source : Canoe
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« dépénalisation hypocrite »
Par Invité,
Julien Dray, porte-parole du PS, a qualifié de « dépénalisation hypocrite » le projet de Jean-Pierre Raffarin de réformer la loi de 1970 sur les stupéfiants. « Cela risque d'accroître la logique mafieuse » des quartiers, a-t-il critiqué lundi 22 septembre. Pour Malek Boutih, secrétaire national chargé des questions de société, favorable à une légalisation du cannabis, la seule dépénalisation reviendrait à « maintenir le marché parallèle ».
 
Source : Le Monde
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Cannabis: les députés veulent renforcer la prévention à l'école
Par Invité,
Paris, Les députés ont adopté mercredi en première lecture un amendement UMP au projet de loi Mattei de santé publique qui renforce la prévention sur les effets de la consommation de drogues, et notamment de cannabis, en obligeant les collèges et lycées à organiser au moins une séance d'information par an.
La droite a voté pour, tandis que la gauche s'est abstenue.
L'amendement présenté par le député UMP Bernard Accoyer prévoit qu»'au moins une séance annuelle» sera organisée dans les collèges et lycées pour informer les jeunes des «conséquences de la consommation de drogues» et notamment des «effets de la consommation de cannabis sur la santé mentale».
«La France est le pays où la consommation de cannabis chez les jeunes est le plus élevé en Europe», souligne le texte de l'amendement. «En France, 60% des garçons de 19 ans déclarent avoir consommé du cannabis au moins une fois dans leur vie».
Or, «les effets cancérigènes puissants, les effets sur les bronches et le cerveau sont désormais scientifiquement établis», assure le député UMP. «Contrairement aux idées répandues, les effets sur la santé physique (cancer, asthme) sont nettement plus importants que ceux du tabac et les effets psychiques sur la santé mentale peuvent avoir des complications graves qui vont des troubles de l'attention et de la mémoire au désintérêt social et jusqu'à des troubles psychotiques».
Les députés ont ensuite approuvé un autre amendement de Bernard Accoyer qui encadre la psychothérapie en précisant que seuls les professionnels détenteurs de diplômes universitaires pourront exercer cette fonction. Actuellement, «le vide juridique est total», observe le député UMP. «Des personnes insuffisamment qualifiées, voire non qualifiées, se proclament elles-mêmes psychothérapeutes. Elles peuvent faire courir de graves dangers» aux patients.
Pour que ces deux dispositions entrent en vigueur, il faut encore que l'ensemble du projet de loi Mattei soit adopté par le Parlement. AP
 
Source : Nouvel Obs
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Six mois de prison ferme pour trafic de cannabis
Par Invité,
Un Mantais de 21 ans comparaissait devant la cinquième chambre correctionnelle de Versailles pour avoir recelé quatre kilos de résine de cannabis, achetés le 12 septembre dernier à Colombes. C'est en perquisitionnant au domicile des parents du prévenu que les policiers découvrent la drogue.
Le frère de celui-ci déclare tout d'abord être le propriétaire de la marchandise, avant que le Mantais de 21 ans n'avoue être le véritable détenteur du cannabis. « Cela fait un an que j'ai arrêté mes études. J'ai travaillé à droite et à gauche mais comme cela ne suffisait pas, j'ai revendu du cannabis, » explique-t-il aux magistrats.
Le jeune homme explique également qu'il a acquis la drogue contre 5.300 euros à un homme qui voulait lui vendre 5.500. « J'ai été trop gourmand. Avant, j'achetais en petite quantité, 2 ou 300 grammes que je détaillais. Je la revendais discrètement dans le quartier, » explique l'accusé depuis le box.
« Nous avons bien sous nos yeux un professionnel de la revente qui possédait une clientèle fidèle. Avec 200 grammes, il pouvait écouler sa marchandise à de petits acheteurs. Ce genre d'individu pollue nos cités et joue avec la santé de nos concitoyens, » assène le procureur de la république. Le Mantais a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 assortis du sursis.
 
 
Note : Si le cannabis était légalisé, il n'y aurait pas autant de trafic...
 
Source : https://www.paris-normandie.fr/yvelines/000000269.html
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De l'herbe dans un buisson...
Par Invité,
Pour avoir « ramassé dans un buisson » 1,3 kg d'herbe de cannabis, Jean-Pierre Mendy (43 ans) a été condamné hier, en comparution immédiate, à quatre mois de prison ferme et placé sous mandat de dépôt.
Les faits remontent à dimanche soir. Deux hommes, dans une voiture en stationnement dans le quartier de la Madeleine à Evreux, suscitent l'intérêt des policiers qui décident de les contrôler. Tout d'abord, ils trouvent un couteau sur le tableau de bord, puis un second dans la poche de Jean-Pierre, originaire de Caudebec-lès-Elbeuf, et son passager sort de la sienne quelques grammes de résine de cannabis. Enfin, dans le coffre, les policiers découvrent quatre sachets contenant 1,3 kg d'herbe de cannabis et un couteau à cran d'arrêt.
« Vous reconnaissez les faits », questionne la présidente Durel avant de lui demander l'origine de cette herbe. Jean-Pierre reconnaît effectivement et raconte alors une histoire aussi plausible qu'extravagante. « J'ai vu des gars se battre puis cacher quelque chose dans une poubelle. Après leur départ, je suis allé voir ce que c'était. Si c'était de l'argent, c'était une belle aubaine ».
 
 
Un problème de société
 
 
Avec de l'herbe, l'aubaine était aussi intéressante. « Je n'avais pas l'intention de la vendre mais de la fumer », poursuit Jean-Pierre. Ce qui a valu au substitut du Procureur Hunault de mettre l'accent sur l'imagination du prévenu. Une imagination qu'elle souhaitait lui faire chèrement payer en requérant 8 mois de prison dont quatre avec sursis.
Côté défense, Me Fouche a longuement insisté sur la banalisation de la détention de cannabis. « Son passager qui possédait de la résine n'a même pas été poursuivi et le Parlement réfléchit actuellement à la modification de la loi sur les stupéfiants. Aujourd'hui, les réquisitions sont davantage sur la quantité et sur les soupçons de l'utilisation plutôt que sur les faits ». Une argumentation pour demander au final un simple rappel à la loi.
Le tribunal a également confisqué les trois couteaux qui, selon le prévenu sans domicile attitré, lui servaient à manger dans sa voiture.
 
 
Source : https://www.paris-normandie.fr/
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USA: Un juge suspendu six mois pour avoir fumé un joint
Par Invité,
TRAVERSE CITY, Michigan (AP) -- Un petit écart qui coûte cher... La cour suprême de l'Etat du Michigan a suspendu un juge pris en train de fumer de la marijuana lors d'un concert de rock après que celui-ci eut avoué consommer cette drogue environ deux fois par an. :-D
 
En octobre dernier, une femme a affirmé à des responsables de la cour avoir vu le juge Thomas Gilbert fumer un joint lors d'un concert à Detroit, à quelque 400km de Traverse City, où le magistrat officie. :-o
 
La cour suprême du Michigan a décidé la semaine dernière de le suspendre pour six mois sans solde. Thomas Gilbert a présenté ses excuses dans une déclaration écrite et a mis sa consommation de drogue sur le compte de son alcoolisme. :-?
 
Il a en revanche expliqué qu'il ne comptait pas démissionner. «Les citoyens m'ont élu pour effectuer un travail, et, si Dieu le veut, je le ferai du mieux que je peux jusqu'à ce qu'il soit terminé», a affirmé le magistrat dont le mandat doit s'achever en 2004.
 
Thomas Gilbert a effectué un séjour dans un centre de réhabilitation avant de reprendre son poste, sans toutefois pouvoir juger jusqu'au 1er octobre les affaires traitant de conduites en état d'ivresse et de possessions de marijuana.
 
Les autres dossiers lui ont, malheureusement pour lui, été retirés de facto cette semaine, sa suspension ayant pris effet jeudi !
 
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Cannabis Cup 2003
Par Invité,
La Cannabis cup arrive très bientôt ! Du 23 au 25 Novembre 2003https://www.420tours.com/art_csguide1.html
 
Calendrier de la Cannabis Cup
 
Réserver vos entrées
 
 
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[Suisse] Pas de dépénalisation
Par Invité,
BERNE - Le Conseil national a dit «non» à la dépénalisation du cannabis. Pascal Couchepin, appuyé par le camp rose-vert, a plaidé en vain pour une solution réaliste. Le texte retourne aux Etats, mais si aucun compromis n'est trouvé, il passera à la trappe.
 
Le National a refusé d'entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants, par 96 voix contre 86. Le texte retourne au Conseil des Etats, qui s'était prononcé en décembre 2001 pour lever l'interdiction de consommer du cannabis. Si chacune des Chambres, qui seront alors nouvellement élues, campe sur ses positions, la révision et donc la dépénalisation passeront à la trappe.
 
Appuyé par le camp rose-vert et la majorité du PRD, le conseiller fédéral Pascal Couchepin a en vain plaidé pour une solution réaliste. S'adressant à ses collègues romands, les plus réticents à l'idée d'une dépénalisation, il leur a demandé de «s'inspirer du pragmatisme alémanique en matière de politique de la drogue» et d'en finir avec les «belles déclarations de principe» inapplicables dans la pratique.
 
Peu avant, les rapporteurs de la commission Anne-Catherine Menétrey (Verts/VD) et Felix Gutzwiller (PRD/ZH) ont aussi tenté de faire fléchir les députés de l'UDC, du PLS, la majorité du PDC et des radicaux romands, tous farouches adversaires de la dépénalisation. «Il est totalement irresponsable de prôner l'abstinence au mépris des réalités du terrain», a souligné l'écologiste vaudoise.
 
Sans succès donc. Les arguments, souvent émotionnels, avancés mercredi par les adversaires de la dépénalisation ont porté leurs fruits. Les élections d'octobre ont aussi pesé sur les choix des députés, certains ayant été accusés par des collègues d'avoir retourné leur veste pour plaire à leur électorat.
 
Source : SuissInfo
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Fumer OU conduire !
Par Invité,
Les Suisses n'exportent pas toujours que du chocolat, pour preuve cette automobiliste helvète qui s'est fait pincer à Beaune, alors qu'elle fumait un joint dans son automobile.
Lundi après-midi, cette jeune femme d'une trentaine d'années était arrêtée dans un premier temps par une patrouille de police, car elle ne portait pas de ceinture de sécurité.
Il n'a pas fallu très longtemps aux policiers pour repérer l'odeur suspecte et la nature exacte de sa cigarette exotique.
Le femme avait à ses côtés un sachet de cannabis produit en Suisse. Elle n'a pas cherché à nier les faits et a été présentée au parquet de Dijon où elle a dû s'acquitter d'une caution de 1 000 €.
Elle sera convoquée ultérieurement devant le tribunal correctionnel pour « importation, détention et usage de produits stupéfiants ».
 
Source : BienPublic.com
 
Note de ShePaKoiFer : Ou est le problème ? peut être la sanction un peut dur, et encore ! Fumer ou conduire, faut choisir... on met pas en danger la vie d'autrui.
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"Merci pour l'info" Emission d'd'Emmanuel Chain sur Canal+
Par Invité,
Jérôme Expuesto a été libéré cet été. Depuis, il a repris sa vie d'étudiant, mais devenu une sorte de personnage publique, amblème de l'usager partageur, il est régulièrement contacté par les médias qui sollicitent son témoignage.
 
C'est ce qu'il advint le 19 septembre dernier dans le cadre de l'émission d'Emmanuel Chain "Merci pour l'info" sur Canal+. Hélas pour lui, tout ne c'est pas passé comme prévu.
 
Dégoûté, Jérôme nous a demander (CIRC) de vous faire suivre ce texte.
 
 
Merci pour l'intox !
 
Chronique d'une violence médiatique
 
Encore une fois je me sens floué par les médias et les journalistes ! J'ai participé vendredi 19 septembre 2003 à l'émission « Merci pour l'info », animée par Emmanuel Chain. Nous devions débattre, en compagnie de Messieurs Garrault et Bauduit, respectivement député UMP de Gironde et responsable syndical Synergie de la police nationale, d'une éventuelle modification de la loi de 70 et qui prévoirait une contraventionnalisation de l'usage de chanvre.
 
Je parle bien de débat car en fait ce ne fut qu'un simulacre. Peu avant l'émission, les très aimables et compréhensifs collaborateurs de M. Chain m'avait montré et expliqué le déroulement du débat et les questions qui seraient posées aux différentes personnes. On m'a bien donné la parole quelques minutes, cantonné à ma place de jeune qui s'est fait prendre pour avoir fait les courses pour lui et ses copains, mais pas d'avantage. En l'occurrence j'aurai été le premier à parler, mais bien évidemment pas le dernier...
 
Suite à l'exposition de mon cas, un reportage sur des quadras bobos des beaux quartiers de Neuilly d'assez bonne qualité est diffusé, puis je n'aurai plus l'occasion de m'exprimer car le débat commençant les deux messieurs « UMPistes » ou affiliés ne lâcheront plus le crachoir et c'est très embêtant. Finalement il n'y eut pas de débat. Les questions pour lesquelles on m'avait fait venir et auxquelles je devais répondre ne m'ont pas été posées. Ni même la très intéressante « Alors Patrick Bauduit, il paraît que 20 % des flics ont déjà fumé, c'est un sujet tabou dans la police ? ».
 
Donc on ne me rendit jamais la parole, je n'ai jamais pu répondre à la question : « Jérôme, que pensez vous du PV cannabis ? » J'ai eu beau essayé au début de contrer les malhonnêtes propos de ces sophistes, n'hésitant pas à utiliser des mots outranciers et diffamant à l'égard des usagers « les ravages causés par le cannabis sur les jeunes (...) une consommation pouvant entraîner des crises de bouffées délirantes, des suicides, des retards » je ne sais quoi etc. Bref toujours les mêmes élucubrations et inexactitudes qu'on nous ressasse depuis plus de trois décennies et dont on se fiche éperdument.
 
Même l'épreuve des faits n'y fait rien et ma présence, comme un flagrant contre exemple de leurs flagrants délires manifestes ne semble être en mesure de faire réfléchir ces gens, visiblement très bornés et dangereux car ils ne préconnisent rien d'autres que de l'enfermement, de la traque, de la stigmatisation, pour des gens qu'ils semblent considérer comme des malades ou peu équilibrés, si non ravagés.
 
Combien de temps va-t-on devoir encore tolérer la propagation de telles ignominies ? Pourquoi donnent-on encore et toujours la parole à des gens qui ne connaissent pas de ce dont ils parlent ? Car en définitive ce sont eux qui ont parlé à ma place, qui ont pensé à ma place, et qui ont clos le « débat ». Je me suis senti comme une masse silencieuse, encaissant les attaques de ces « gens biens », comme autant de gifles et sans bien sur pouvoir répondre ou participer au débat, ne serait ce que pour exposer des réalités quotidiennes qui à elles seules auraient suffit à clouer les becs de ces imposteurs incompétents qui, en plus, prétendent connaître les produit sans même les avoir jamais vu, sans même s'apercevoir qu'il y avait à côté d'eux quelqu'un de directement concerné par leur verbiage. Encore une fois les principaux concernés n'auront pas eu la parole pour au moins essayer d'avancer d'autres arguments. Etait-ce bien moi qu'on voulait vraiment entendre ? Pourquoi ne m'a-t-on même pas poser les questions dont on attendait des réponses ? Où est la démocratie là dedans ? Je suis le principal concerné et on ne me laisse même pas participer à un débat pour lequel on m'invite. Quelle indifférence, quelle violence ! Etre nié de la sorte est une des pire violence que j'ai jamais subi.
 
Alors, la faute à qui ? A M.Chain qui ne sait pas mener son émission et reprendre le pouvoir sur son plateau, pour donner la parole à tout le monde, je rappelle qu'outre les collaborateurs de l'animateur vedette, qui m'ont soutenu, j'étais seul contre deux types rôdés aux médias et pro de la com' et de l'intox ! Au direct, à l'oreillette qui n'a pas fonctionné : « eh Manu, coupe le, redonne la parole au jeune ! ». Je n'en sais rien, toujours est il qu'encore une fois rien de sérieux, d'important n'a été déballé. Probablement parce qu'il faut prendre le téléspectateur dans le sens du poil, ne pas l'inquiéter, le brusquer...
 
Ayez confiance, Nicolas Sarkozy pense à tout, s'occupe de tout...Bien évidemment on est incapable de prendre du recul et de voir que des gens souffre et dont certains sont en prison. C'est pourtant sérieux, mais il n'y a rien à faire pour que les choses à dire soient dites ! Malgré tout je suis prêt à retourner sur le plateau et dire toutes ces choses, même rapidement, le tout est d'avoir la parole...Alors ça suffit, prenons là, ne cédons pas, si non l'intox ne fera qu'augmenter. Ne cédons pas face à la langue de bois ! Rendons la parole aux usagers de chanvre !
Jérôme EXPUESTO
30 ans, étudiant dans l'éducation spécialisée.
 
Source :
- Introduction : CIRC
- Déclaration : Jerome Expuesto
 
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La Mildt propose deux scénarios
Par Invité,
PARIS, 15 septembre (Reuters) - Le président de la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Didier Jayle, a envoyé lundi en fin d'après-midi au Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, un rapport sur la réforme de la loi de 1970 sur les stupéfiants.
 
L'une des nouveautés de ce rapport, fruit de 14 réunions interministérielles qui se sont tenues en juillet et en août, est de préconiser des contraventions pour l'usage de cannabis, que la loi de 1970, conçue pour la consommation d'héroäne, rendait passible de peines de prison.
Il laisse cependant au Premier ministre le soin d'arbitrer entre deux scénarios, qui devraient notamment être examinés mardi en réunion interministérielle, dans la perspective d'une interview de Jean-Pierre Raffarin dimanche soir sur M6.
 
La première hypothèse est en fait une proposition du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. Elle prévoit une contravention de catégorie 5, c'est-à-dire pouvant aller jusqu'à 1.500 euros, avec comparution au tribunal de police et inscription au casier judiciaire.
 
Cette sanction peut être assortie de la confiscation du téléphone portable ou du véhicule (voiture pour les majeurs, scooter pour les mineurs) ou d'une condamnation à un travail d'intérêt général.
 
L'autre hypothèse, qui a la faveur du ministère de la Santé et de la Mildt, ne prévoit qu'une contravention de catégorie 3 ou 4, c'est-à-dire une amende forfaitaire de 68 ou 135 euros, sans comparution devant la justice.
 
La Mildt envisage cependant la possibilité de passer, pour les multirécidivistes, au stade du délit passible d'une amende plus importante.
 
Elle propose là encore de réfléchir à des peines complémentaires, comme l'immobilisation du véhicule pendant quelque temps, et suggère, pour les mineurs, d'assortir le paiement de cette contravention de l'obligation systématique de consulter des professionnels de la santé.
 
Selon la Mildt, il y a actuellement en France environ cinq millions de consommateurs de substances illicites, pour seulement 80.000 personnes interpellées par an, dont 90% de majeurs et 90% de consommateurs de cannabis.
 
 
PREVENTION ET SOINS
 
Nicolas Sarkozy a confirmé lundi que Jean-Pierre Raffarin arbitrerait bientôt le nouveau projet de loi sur les stupéfiants.
 
"Le Premier ministre aura l'occasion de dire des choses sur le sujet bientôt, attendons ce qu'il va dire", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'un déplacement à Lyon.
 
Selon le Monde, le Premier ministre devrait lever le voile sur ses choix dimanche dans l'émission "Zone interdite".
 
Le rapport de la Mildt estime que 200.000 jeunes de 12 à 14 ans fument quotidiennement du cannabis, a déclaré pour sa part Bernard Accoyer, vice-président du groupe UMP, selon qui c'est un record en Europe.
 
Nicolas Sarkozy a expliqué lundi qu'il "avait appelé" à la réforme de la loi de 1970 pour "deux raisons".
 
"Premièrement, elle est inapplicable aujourd'hui. Mettre en prison un fumeur de cannabis n'a pas de sens. C'est une réaction parfaitement exagérée. Et nous gardions un texte qui n'était plus appliqué" de facto par la justice, a-t-il dit.
 
"Deuxièmement, la France est championne d'Europe pour la consommation de cannabis chez les plus jeunes. Est-ce une situation que nous pouvons accepter ? Est-ce que la drogue est une liberté ou une aliénation ? C'est une aliénation", a-t-il ajouté.
 
Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il fallait "prévoir une échelle de réponse et de sanctions qui soit applicable et adaptée, sans excès de fermeté ni de faiblesse".
 
Le rapport Jayle insiste cependant aussi sur les volets prévention et offre de soins, qui font, eux, l'objet d'un consensus des ministères concernés, indique-t-on à la Mildt.
 
La Mildt suggère d'articuler prévention et éducation nationale et appelle de ses voeux une prévention professionnalisée et programmée. Ce serait la première fois que la prévention serait inscrite dans la loi.
 
En matière de soins, le rapport propose de diversifier l'offre en fonction des usagers, des produits, des comportements et des populations.
 
 
Source :CIRC
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Communiqué de presse du CIRC - La fausse bonne nouvelle
Par Invité,
La fausse bonne nouvelle
 
Le rapport remis par la Mildt à Matignon qui préconise une modification du code de la santé publique et de la loi 1970, s'inspire des mesures outrageusement réactionnaires préconisées par les sénateurs dans leur rapport de juin 2003.
 
Deux philosophies s'affrontent, celle du ministère de la Santé qui vise à marquer le coup sans braquer la jeunesse et qui propose de punir le simple usage d'une amende de 68 euros, une répression inutile, mais encore soft.
 
 
Et celle ultra-répressive de Monsieur Sarkozy....... où fumer un pétard serait puni d'une amende de cinquième catégorie, la plus lourde (jusqu'à 1500 euros), assortie éventuellement de la saisie de votre scooter ou de votre portable.
 
Cette politique qui prétend afficher la tolérance zéro au cannabis sans encombrer la justice, servira simplement à punir des délits infimes qui de l'aveu même du ministre de l'Intérieur n'étaient plus guère poursuivis. Elle ne changera rien au sort des dizaines de milliers d'usagers-partageurs poursuivis pour transport, détention, offre ou cession : ils continueront de risquer la prison. Une politique qui aggravera les tensions entre jeunes et policiers et pénalisera les familles qui, à la finale, paieront les amendes.
 
De plus, le rapport de Didier Jayle ne dit rien concernant les récidivistes. Iront-ils en correctionnelle comme le proposent les sénateurs ? Il ne dit rien non plus sur les critères qui permettront au policier (ou au magistrat ?) de distinguer le simple consommateur, du vilain trafiquant.
 
Au total, une politique réactionnaire et sans imagination ! Mais si le Premier ministre est à court d'idées, il peut toujours jeter un Å“il, ça ne mange pas de pain, sur la Lettre aux législateurs envoyée par le Circ aux députés : dépénalisation de l'usage, légalisation de l'auto-production et cannabistrots sont à l'ordre du jour.
 
 
Source :Le CIRC
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L'expérimentation du cannabis en hausse constante chez les jeunes Français
Par Invité,
L'expérimentation du cannabis chez les jeunes est, depuis dix ans, en constante augmentation et place la France dans le peloton de tête des pays Européens, une évolution à laquelle la loi sur la drogue de 1970 n'apporte pas de réponse.
 
En France, où les autorités refusent d'introduire une distinction entre drogues "dures" et "douces", environ 90% des interpellations liées à l'usage ou à la possession de drogue concernent le cannabis, selon diverses études.
 
Dans ce contexte, la loi de 1970, qui avait comme objectif premier de s'attaquer à l'héroäne, "est inadaptée pour une question qui est devenue un problème de santé publique", selon le président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) Didier Jayle. La Mildt a remis lundi au Premier ministre un rapport préconisant d'apporter une réponse systématique, sous forme d'amendes et de prise en charge thérapeutique, pour les mineurs consommant du cannabis.
 
Selon une étude de juin de l'office français des drogues et toxicomanie (OFDT), "il semble cependant prématuré de prédire si l'usage de cannabis va s'étendre ou si les jeunes consommateurs actuels cesseront d'en consommer en vieillissant". Cependant, "le niveau d'expérimentation du cannabis a plus que doublé entre 1993 et 2002", une évolution linéaire.
 
Petites Statistiques
 
De tous les produits stupéfiants illicites, le cannabis est le seul à avoir été massivement expérimenté dans la population.
 
Selon des estimations de l'OFDT :
Cannabis : 9,5 millions des Français l'ont expérimenté
 
Heroine : 300.000
Cocaine : 850.000
Ecstasy : 350.000
 
3,1 millions en ont fumé dans l'année, 600.000 en consomment régulièrement (10 fois dans le mois) et 350.000 le font quotidiennement.
 
Les jeunes sont les plus concernés !
 
 
En effet:
En ont fumé au moins une fois :
18-25 ans : 48.3%
26-44 ans : 30.7%
45-77 ans : 8.4%
 
Plus du quart des jeunes adultes (29%) ont fumé un joint dans l'année tandis qu'ils ne sont que très peu au-delà de 45 ans (2,7%).
 
"Il est probable que l'expérimentation du cannabis plafonnera en deçà de celle du tabac bien qu'on ne puisse prédire à quel niveau", estime une étude réalisée lors de la journée d'appel de préparation à la défense (JAPD) auprès des jeunes de 17 ans et publiée en mai.
 
Selon ce travail, 54,6% des garçons et 45,7% des filles de 17 ans ont expérimenté le cannabis, 17,7% et 6,8% reconnaissant en fumer régulièrement.
 
Cette hausse s'accompagne d'une banalisation de l'image du cannabis dans l'opinion puisque selon une étude d'opinion de l'OFDT parue en janvier 2003, 23,9% des Français étaient en 2002 en faveur d'une mise en vente libre du cannabis quand ils n'étaient que 17,1% en 1999.
 
Source :TV5
 
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Raffarin s'exprimera "bientôt" sur le cannabis
Par Invité,
Du cannabis est pesé dans une pharmacie de Rotterdam. Nicolas Sarkozy a confirmé que Jean-Pierre Raffarin arbitrerait bientôt le projet de loi sur les stupéfiants, qui prévoit notamment des amendes pour les fumeurs de cannabis.
© REUTERS
 
LYON - Nicolas Sarkozy a confirmé lundi que Jean-Pierre Raffarin arbitrerait bientôt le projet de loi sur les stupéfiants, qui prévoit notamment des amendes pour les fumeurs de cannabis.
 
"Le Premier ministre aura l'occasion de dire des choses sur le sujet bientôt, attendons ce qu'il va dire", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'un déplacement à Lyon.
 
Selon le Monde, le Premier ministre devrait lever le voile sur ses choix dimanche 21 septembre dans l'émission "Zone interdite" de la chaîne M6 et une réunion des représentants de plusieurs ministères est prévue mardi sur le sujet.
 
Le bras de fer entre logique répressive et sanitaire porterait sur la hauteur de l'amende et les sanctions en cas de récidive.
 
Le ministère de l'Intérieur pencherait pour un système de contraventions pouvant aller jusqu'à 1.500 euros, assorti de la confiscation des scooters et des téléphones portables ou de travaux d'intérêt général.
 
Le ministère de la Santé préconiserait des amendes pénales moins lourdes, de 68 et 135 euros, assorties d'une obligation de prise en charge sanitaire.
 
Nicolas Sarkozy a expliqué lundi qu'il "avait appelé" à la réforme de la loi de 1970, qui prévoit la prison pour les consommateurs et trafiquants de tous produits, pour "deux raisons".
 
"Premièrement, elle est inapplicable aujourd'hui. Mettre en prison un fumeur de cannabis n'a pas de sens. C'est une réaction parfaitement exagérée. Et nous gardions un texte qui n'était plus appliqué" de facto par la justice.
 
"Deuxièmement, la France est championne d'Europe pour la consommation de cannabis chez les plus jeunes. Est-ce une situation que nous pouvons accepter ? Est-ce que la drogue est une liberté ou une aliénation ? C'est une aliénation", a-t-il ajouté.
 
Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il fallait "prévoir une échelle de réponse et de sanctions qui soit applicable et adaptée, sans excès de fermeté ni de faiblesse".
 
Source : Libération, le 15 septembre à 14:31
 
 
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Pour la légalisation encadrée du cannabis !
Par Invité,
FAUT-IL poursuivre dans l'hypocrisie? La France continue d'interdire en principe ce qu'elle accepte en réalité: la consommation de marijuana, de haschich et autres dérivés du cannabis. Des millions de Français, jeunes et moins jeunes, consomment couramment du cannabis, souvent au vu et au su de tout un chacun. La police les laisse faire et se contente de pourchasser –souvent assez mollement– les trafiquants. Ainsi cet acte prohibé par la loi ne l'est plus par la police et la justice.
On dira qu'on ne sort de l'ambiguäté qu'à son détriment et qu'une légalisation officielle aurait l'inconvénient de lever l'interdit moral qui continue de peser, aux yeux d'une partie de l'opinion, sur ces substances. Recevant ainsi la bénédiction implicite du législateur, la consommation de "drogues douces" pourrait croître soudain dans des proportions considérables. Mais on sait aussi que ces fumées ne sont pas toxiques, sauf à dose très élevée, qu'elles ne présentent aucun risque d'addiction physiologique et que les véritables problèmes d'accoutumance et de santé publique sont ailleurs : dans l'excès d'alcool, de médicaments ou dans la dissémination des "drogues dures".
 
On dira encore qu'il n'est point besoin de rajouter une toxicomanie nouvelle, même bénigne, à celles qui existent. Certes, mais on néglige l'effet pervers de l'interdiction. En accroissant le prix de vente du haschich et de la marijuana, la prohibition fournit aux trafiquants une source de profits abondants. Les réseaux de dealers sont en fait contrôlés la plupart du temps par des criminels brutaux et actifs, qui cherchent sans cesse à gagner de nouveaux consommateurs. Les lycéens ou les collégiens désireux de se procurer du cannabis doivent la plupart du temps s'adresser à des dealers, c'est-à-dire entrer en contact avec cette pègre nouvelle, avec tous les dangers que cela comporte. Personne, évidemment, ne contrôle la qualité des produits proposés.
 
Dans ces conditions, une légalisation encadrée, avec des points de vente connus et contrôlés, apparaît comme une bien meilleure solution. Au lieu d'être encadrée par des gangsters, la consommation le serait par quelques professionnels soumis à contrôle, ce qui constituerait tout de même un progrès. Bien sûr, la chose mérite discussion. Au sein du Nouvel Observateur les opinions divergent et plusieurs fois nous avons fait état de ces interrogations. Aujourd'hui la France est mûre pour le débat. Ouvrons-le...
 
 
Source :Le Nouvel Observateur
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Les fumeurs de cannabis pourraient être mis à l'amende
Par Invité,
Le gouvernement français prépare une réforme de la législation sur la drogue remplaçant les peines de prison pour les consommateurs par des sanctions financières. Cette réforme constituerait en apparence un allégement des sanctions contre les consommateurs de drogue, passibles actuellement de prison mais elle vise en fait à rétablir l'existence d'une sanction, la prison n'étant de facto jamais prononcée par les tribunaux.
© REUTERS
 
LYON - Le gouvernement français prépare une réforme de la législation sur la drogue remplaçant les peines de prison pour les consommateurs par des sanctions financières, a confirmé dimanche le ministre de la Justice, Dominique Perben.
 
"Nous travaille effectivement sur la lutte contre la drogue, mais il n'y a pas encore d'arbitrage. Il y a seulement certaines idées qui sont émises et notamment celle de simplifier le système de peines avec des contraventions", a dit le Garde des sceaux à Reuters lors d'un déplacement à Lyon.
 
Cette réforme constituerait en apparence un allégement des sanctions contre les consommateurs de drogue, passibles actuellement de prison mais elle vise en fait à rétablir l'existence d'une sanction, la prison n'étant de facto jamais prononcée par les tribunaux.
 
"(La contravention) est une des hypothèses qui n'est pas inintéressante et elle a l'avantage d'une sanction rapide et réelle", a dit Dominique Perben.
 
Un rapport de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) sera remis lundi à Matignon et une réunion des représentants de plusieurs ministères est prévue mardi sur le sujet, affirme le Journal du dimanche.
 
Le ministère de l'Intérieur pencherait pour un système de contraventions pouvant aller jusqu'à 1.500 euros, assorti de la confiscation des scooters et des téléphones portables ou de travaux d'intérêt général. Le ministère de la Santé préconiserait des amendes pénales moins lourdes de 68 et 135 euros, assorties d'une obligation de prise en charge sanitaire.
 
Une loi de 1970 prévoit la prison pour les consommateurs et trafiquants de tous produits, cannabis ou drogue dites "dures" - aucune distinction n'existe dans la loi -, mais les procureurs épargnent de facto les consommateurs, notamment de cannabis.
 
En 2001, sur 71.667 usagers de drogue interpellés, 8% ont été sanctionnés par la justice, contre 30% en 1990, selon l'Intérieur.
 
La question de la drogue est très sensible dans un pays où, selon de nombreuses études, plus d'un jeune Français sur deux a goûté au cannabis avant sa majorité. L'usage de cette drogue est très répandue dans tous les milieux sociaux.
 
Le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, pourrait s'exprimer sur le sujet le 21 septembre dans l'émission Zone interdite dont il est l'invité, sur la chaîne M6, qui est réputée avoir un public jeune.
 
Source : Libération
 
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Le cannabis et la législation dans les pays de l'Union européenne
Par Invité,
Huit pays, parmi les quinze de l'UE, ne pénalisent pas la consommation du cannabis. La Belgique devrait bientôt rallier ce camp. Un projet d'arrêté y prévoit que la consommation ou la possession d'une petite quantité de cannabis ne seront plus poursuivis.
 
 
Explication des termes pour lire ce tableau
Distinction: La loi distingue-t-elle le cannabis des autres drogues?
Consommation: Peine encourue pour usage.
Possession: Peine encourue pour la possession en vue d'un usage personnel.
Détention, cession, trafic: Peine encourue pour la détention (grosse quantité), la cession et les autres formes de trafic.
 
 
 
PAYS-BAS
Distinction: Oui
Consommation: Non incriminée
Possession: En théorie jusqu'à 3 mois
Détention, cession, trafic: Jusqu'à 4 ans
 
BELGIQUE
Distinction: Non
Consommation: De 3 à 5 ans
Possession: Assimilée au trafic
Détention, cession, trafic: De 3 mois à 20 ans
 
IRLANDE
Distinction: Oui
Consommation: Non incriminée
Possession: Jusqu'à 3 ans
Détention, cession, trafic: Jusqu'à 7 ans
 
ROYAUME-UNI (avant le nouveau projet)
Distinction: Oui
Consommation: Non incriminée
Possession: Jusqu'à 2 ans
Détention, cession, trafic: Jusqu'à 5 ans
 
PORTUGAL
Distinction: Non
Consommation: Non incriminée
Possession: Sanction administrative
Détention, cession, trafic: De 4 à 15 ans
 
ESPAGNE
Distinction: Non
Consommation: Sanction administrative
Possession: Sanction administrative
Détention, cession, trafic: De 10 à 17 ans
 
FRANCE
Distinction: Non
Consommation: Jusqu'à 1 an
Possession: Assimilée au trafic
Détention, cession, trafic: Jusqu'à perpétuité
 
DANEMARK
Distinction: Non
Consommation: Non incriminé
Possession: Assimilé au trafic
Détention, cession, trafic: Jusqu'à 6 ans
 
ITALIE
Distinction: Oui
Consommation: Non incriminée
Possession:Sanction administrative
Détention, cession, trafic: De 2 à 6 ans
 
SUEDE
Distinction: Non
Consommation: Jusqu'à 6 mois
Possession: Jusqu'à 6 mois
Détention, cession, trafic: De 2 à 10 ans
 
FINLANDE
Distinction: Non
Consommation: Jusqu'à 2 ans
Possession: Assimilée au trafic
Détention, cession, trafic: De 2 à 10 ans
 
LUXEMBOURG
Distinction: Non
Consommation: De 3 mois à 5 ans
Possession: De 3 mois à 3 ans
Détention, cession, trafic: Jusqu'à perpétuité
 
ALLEMAGNE
Distinction: Non
Consommation: Non incriminée
Possession: Jusqu'à 6 mois
Détention, cession, trafic: Jusqu'à 5 ans
 
AUTRICHE
Distinction: Non
Consommation: Non incriminée
Possession: Jusqu'à 6 mois
Détention, cession, trafic: Jusqu'à 5 ans
 
GRECE
Distinction: Non
Consommation: De 10 jours à 15 ans
Possession: De 10 jours à 5 ans
Détention, cession, trafic: Jusqu'à perpétuité
 
 
Source : Liberation
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Burton, premier cultivateur officiel de cannabis
Par Invité,
REPORTAGE
GERALD DE HEMPTINNE (AFP),
 
à Rotterdam
 
Dans de discrètes serres sous étroite surveillance, près de Rotterdam, l'Américain James Burton, premier cultivateur officiel de cannabis en Europe, surveille la croissance de ses plants dont la récolte a été livrée, dès lundi, dans une centaine de pharmacies néerlandaises par une filiale de la firme belge Omega Pharma.
 
J'ai commencé par produire de petites quantités à la demande de médecins, explique James Burton, évoquant ses années d'activités semi-clandestines lors de son arrivée aux Pays-Bas, en 1990, avant que le gouvernement ne le charge officiellement de produire le cannabis d'Etat.
 
C'est par ce surnom que la presse des Pays-Bas désigne le cannabis médical que les pharmaciens sont désormais autorisés à vendre sur ordonnance, pour soulager les douleurs de personnes atteintes de maladies graves ou incurables.
 
Derrière ses petites lunettes cerclées d'or, vêtu d'un tablier blanc et portant des gants de chirurgien, cet ancien informaticien de 56 ans observe fièrement ses serres aseptisées.
 
A l'aide d'un matériel informatique sophistiqué, il fait pousser 2.500 plants, tous numérotés. Une tenace odeur de chanvre flotte sur les lieux.
 
Les conditions atmosphériques sont minutieusement contrôlées afin d'assurer à chaque récolte une teneur en THC (principe actif du cannabis) constante. Le Bureau pour le cannabis médical, organisme gouvernemental chargé de la distribution de la drogue aux pharmaciens, y veille.
 
Il faut six mois - quatre pour la pousse, deux pour amener l'herbe au bon degré d'humidité - pour récolter les fleurs de cannabis.
 
Un an de prison
 
Il est destiné aux pharmaciens néerlandais et aux universités, mais j'en exporte également, pour la recherche, au Canada et aux Etats-Unis. Un comble !, s'esclaffe le président de la Fondation pour la marijuana médicale. James Burton a en effet passé un an en prison en Amérique pour avoir cultivé du chanvre à des fins personnelles. Souffrant de glaucome, et ne pouvant suivre un traitement classique, il soignait ses yeux malades avec du cannabis, sous contrôle médical. Jusqu'à ce que l'administration Reagan ne me mette hors la loi.
 
Lors de son arrivée à Amsterdam, voici 13 ans, il loge dans un camping, faute de pouvoir se payer un logement. Mais sa réputation l'a précédé : des médecins néerlandais font appel à son savoir-faire de cultivateur et d'ancien patient soigné au cannabis.
 
Ensemble, ils suivent 1.500 patients et notent précieusement quelle variété de cannabis les soulage, en fonction de leur maladie.
 
Il publie un traité sur la culture du chanvre. La consécration vient en octobre 2001 : le gouvernement néerlandais, qui prépare la légalisation sur la vente du cannabis médical, lui demande d'en être l'un des deux producteurs officiels.
 
James Burton a commencé à fumer du cannabis alors qu'il servait au Vietnam. Cela nous aidait à tenir.
 
Aujourd'hui, il estime que c'est le fait de fumer un « joint », comme les consommateurs des coffee-shop, qui nuit à l'image de la plante. C'est pourquoi il recommande aux patients de ne pas fumer l'herbe, mais d'en inhaler la vapeur ou d'en préparer des infusions. Des patchs et des sprays sont à l'étude, ajoute-t-il.
 
Du cannabis, il connaît les effets néfastes - pertes de contrôle, risque d'accoutumance psychologique... -, mais il souligne qu'ils sont moins forts que ceux de médicaments antidouleurs classiques comme la morphine, ou de calmants tels le Valium.
 
Quant aux effets bénéfiques - détente musculaire, regain d'appétit, soulagement de douleurs -, il en est convaincu : Sans le cannabis, je serais aveugle.
 
 
Source : https://www.lesoir.be/articles/a_044EEC.asp
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Cannabis sur ordonnance aux Pays-Bas
Par Invité,
Les camionnettes de deux fournisseurs agréés par le ministère de la santé ont entamé, lundi 1er septembre, des livraisons d'un type particulier dans une centaine de pharmacies des Pays-Bas. Mandatés par le très officiel bureau du cannabis médical, les chauffeurs déposent dans les officines des petits pots contenant 5 grammes de cannabis qui, sur avis médical, pourront être vendus à des malades atteints de cancer, du sida, de sclérose en plaques ou de désordres nerveux graves.
 
Après avoir, les premiers, légalisé l'euthanasie et le mariage des homosexuels, les Pays-Bas innovent dans un domaine où ils avaient déjà fait parler d'eux en autorisant la vente libre de cannabis pour usage personnel dans les célèbres coffee-shops, déclenchant au passage la colère de certains de leurs voisins européens.
 
Frappé d'une TVA de 6 % et certifié quant à sa teneur en THC, son principe actif, le cannabis pharmaceutique coûtera, selon la marque, de 44 à 50 euros les 5 grammes. Soit beaucoup plus cher que dans les points de vente de Maastricht ou d'Amsterdam, où les adeptes peuvent s'en procurer une quantité équivalente à un tarif compris entre 6 et 25 euros. Désormais les pouvoirs publics garantissent aux patients sécurité d'approvisionnement et qualité du produit. "Dans les coffee-shops, les patients ignorent ce qu'ils reçoivent alors que, pour certains malades, un mal de tête ou une nausée peuvent être funestes", explique un responsable de la fondation SIMM, l'un des deux fournisseurs agréés.
 
Lorsqu'ils achèteront leur cannabis, les patients se verront prodiguer quelques conseils par le pharmacien : ne pas fumer le produit pour éviter les cancers du poumon, mais l'inhaler ou le boire en thé (un gramme par litre d'eau), voire en assaisonner un plat de spaghettis...
 
Cette mesure n'a provoqué que peu de réactions. Le ministre de la santé du gouvernement de centre-droit ayant affirmé que les effets bénéfiques de cette substance sur la douleur, les raideurs ou la perte d'appétit avaient été scientifiquement prouvés, les Néerlandais se demandaient pourquoi le cannabis n'était toujours pas prescrit pas les médecins.
 
source:
Jean-Pierre Stroobants - https://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--332350-,00.html
 
 
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Des plants de cannabis dans la forêt
Par Invité,
Des plants de cannabis ont été découverts hier matin dans la forêt près de Niederschaeffolsheim.

Encore empotés, ils étaient apparemment destinés à une culture intensive. Pour les simples besoins d'un particulier ? Au commissariat de Haguenau, les trois plants découverts par un promeneur en quête de champignons, faisaient figure hier matin, d'objets de curiosité. Car leur texture, leur couleur et leur odeur suscitaient toutes les interrogations. Comme par ailleurs, il était hasardeux de se laisser aller à des conjectures forcément discutables, chacun a finalement convenu qu'il sera particulièrement difficile de trouver le propriétaire de ces herbes dont l'utilisation est on le sait prohibée et dont la consommation est punissable aux yeux de la loi. En attendant la suite de l'enquête malgré tout ouverte par la police nationale de Haguenau, il a été décidé de faire procéder à la destruction des plants concernés. Sans contestation, car on voit mal leur « planteur-propriétaire » venir au commissariat réclamer son dû.
 
Source
 
 
 
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Schwarzy rattrapé par son passé...
Par Invité,
Quand on se lance en politique aux Etats-Unis, il faut être prêt à affronter tous les coups bas. Arnold Schwarzenegger, candidat au poste de Gouverneur de Californie, en fait actuellement la triste expérience. Après que certains de ses détracteurs ont exhumé la passé nazi de son père , d'autres ressortent aujourd'hui une interview donnée en 1977 au magazine pour adultes "Oui" (aujourd'hui disparu).
Précisions utiles, lors de cet entretien, Schwarzy est alors âgé de 29 ans, n'a que deux petits films à son actif (Hercule à New York et Stay Hungry) et, avec plusieurs titres de Mister Olympia à son actif, est surtout connu pour ses exploits de body-builders. Là où ça se corse, c'est que Schwarzy se répand sur ses capacités sexuelles.
"Chez les culturistes, on aime bien faire la fête. Un jour, au gymnase Gold's de Venice (en banlieue de Los Angeles), là où les meilleurs s'entraînent, il y a eu une jeune noire, qui est sortie toute nue. On lui a tous sauté dessus et on l'a emmenée en haut", avait raconté Schwarzenegger au magazine Qui en 1977, en expliquant en termes très crûs, que plusieurs des hommes présents avaient eu des relations sexuelles avec la jeune femme, mais précise que seuls les mecs suffisamment équipés et "pouvant b.. devant d'autres mecs ont pu le faire. "Je n'ai aucun problème sexuel mais je suis sûr que beaucoup de culturistes en ont", avait-il également dit.
 
. Au passage, il est questionné sur la taille de son membre (est-il disproportionné ?) et on lui demande si, parfois, à cause de son physique avantageux, il ne se sent pas exploité par les femmes. Il explique aussi qu'il peut sans problème coucher avec une fille à la veille d'une compétition et raconte qu'en 1972, il a gagné l'un de ses titres peu après s'être fait faire une petite gâterie par une jeune fille dans les coulisses : "Je me sentais comme King Kong", dit-il.
 
Enfin, à propos de l'usage de drogue: "Oui, j'ai fumé de la marijuana et du hash, pas de drogue dure", avait dit Schwarzenegger, alors un culturiste rêvant de cinéma, dans un entretien exhumé par un site internet très lu, "The smoking gun".
 
 
Forcément, sorti de son contexte, ses propros ont de quoi choquer ! "De toute évidence, j'ai dit des choses obscènes et dingues et scandaleuses, parce que j'étais comme ça à l'époque", a-t-il ajouté. "Je n'ai jamais vécu pour un être homme politique, ni gouverneur de Californie" expliquant qu'il n'aurait jamais pu imaginer en 1977 qu'il en viendrait un jour à se présenter à une élection aux Etats-Unis.
 
Rapellons au passage que Schwarzy adore se ballader avec un énôoorme barreau de chaise au bec; c'est un grand amateur de cigares... blunt ?
 

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Le cannabis sera utilisé dans 35 hôpitaux britanniques pour soulager la douleur
Par Invité,
Le cannabis sera utilisé, dans le cadre d'une expérience financée par le gouvernement britannique, dans 35 hôpitaux pour soulager la douleur des patients, rapporte mercredi le quotidien britannique "The Guardian".
Environ 400 patients qui seraient sur le point de subir une opération chirurgicale seront soumis à cette expérience pour évaluer l'effet du cannabis par rapport aux autres médicaments destinés à soulager la douleur.
Cette étude initiée par le conseil médical des recherches (Medical Research Council) et dirigée par le Dr Anita Holdcroft du Imperial College, à l'Universite de Londres, devrait coûter au gouvernement britannique 500.000 livres sterling (environ 8 millions de dhs).
"Nous devons évaluer les mérites scientifiques du cannabis avant de se prononcer sur les effets de cette plante sur une variété de maladies débilitantes", a précisé le Dr Holdcroft qui ajoute que si le cannabis s'est avéré efficace et sans séquelles, il pourrait offrir une autre option pour les médecins et les patients pour soulager la douleur, conclût le journal britannique.
 
Source
 
 
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Les effets antidouleur du cannabis sous enquête
Par Invité,
Le Conseil pour la recherche médicale du Royaume-Uni a annoncé qu'une quarantaine d'hôpitaux du pays allaient participer à une enquête exhaustive afin de déterminer les effets analgésiques du cannabis sur les patients venant de subir une opération chirurgicale.
 
Le Conseil veut ainsi mesurer les effets apaisants et analgésiques du cannabis sur des patients par rapport aux antidouleur traditionnels. Plus de 400 patients vont être recrutés, sur une base volontaire. Il leur sera donné, après leur opération, soit un extrait de cannabis sous forme de médicament, soit du tétrahydrocannabinol (un actif contenu dans le cannabis), soit un analgésique classique, soit un placébo.
 
Leurs réactions (atténuation de la douleur, effets secondaires) seront consignées pendant six heures.
 
La principale association britannique des médecins, l'Association médicale britannique (BMA), a souligné la nécessité d'une enquête scientifique pour étudier les effets des médicaments à base de cannabis.
 
Actuellement, les recherches de la BMA montrent que le cannabis seul ne peut pas être utilisé comme médicalement, mais elles indiquent aussi que des médicaments à base de cannabis ont la capacité de soulager la douleur.
 
Source : Radio-Canada.ca - mercredi 20 août 2003
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Un joint à 00H00 fait de l'effet à 04H00?": questions de jeunes par SMS
Par Invité,
Paris, "Un joint fumé à 00H00 fait-il encore de l'effet à 04H00, sortie de boîte ?" "Priska4" fait partie des jeunes accrocs du SMS qui ont récemment harcelé de questions sur le cannabis un responsable de la prévention routière.
 
La réponse de Jean-Yves Salaün, directeur général adjoint de la prévention routière ne l'a sans doute guère aidé: "L'effet d'un joint varie fortement en fonction de la qualité de l'herbe, de l'habitude de consommation, et est accentué avec l'alcool".
 
Le débat via message téléphonique rapide (texto) sur la sécurité routière organisé par un média spécialiste des émissions sur SMS, freever.org, "Fo kon en parle", a très vite tourné à la discussion très concrète sur le cannabis, souvent dans le langage télégraphique traditionnel adopté par les adolescents adeptes de ce mode de communication.
 
"Si je fume le cannabi que le w end, sui je positif la semaine", s'enquiert "Homseul2" sans doute dépité par le renseignement transmis par Jean-Yves Salaün: "On peut être contrôlé positif toute la semaine". Et l'heure de la consommation n'a aucune influence, répond-il à "Tony95470" qui s'enquiert de la dangerosité de son joint matinal quotidien.
 
L'avenir du vigneron
 
"Que risque-t-on si on conduit un scooter juste après avoir fumé du cannabis?", s'interroge Dolvin. "D'être contrôlé par les forces de l'ordre", répond le responsable associatif qui s'emploie à démentir un autre jeune, "Labeu" selon qui "l'alcool tue, le cannabis n'a jamais tué" ou "Maria28" qui connaît "beaucoup de jeunes qui (lui disent) que c'est moins dangereux que l'alcool au volant".
 
"Karlkani", "fumeur depuis l'âge 2douz ans, 28 aujourd8, accro", qui fume environ 15pet sans pbleme", donne dans la forfanterie: "jamais d'accident en 8 ans 2 permis". La répartie est cinglante: "Des gens comme toi, on en connaît beaucoup et on les retrouve souvent à l'hôpital".
 
A l'instar des difficultés pratiques soulevées lors du vote de la loi réprimant la drogue au volant, les réponses sont plus laborieuses sur les modalités pratiques des contrôles, des traces de cannabis étant décelables dans le sang et les urines "plusieurs jours après l'avoir consommé", selon Jean-Yves Salaün. "Il est vrai que l'on peut avoir fumé cinq jours avant" un accident, concède le responsable.
 
"Il n'existe pas actuellement de test facile d'utilisation", reconnaît encore Jean-Yves Salaün qui promet: "bientôt les forces de l'ordre pourront contrôler comme pour l'alcool la consommation de cannabis chez un conducteur".
 
Si beaucoup préfèrent le haschisch, tous les interlocuteurs du responsable n'ont pas renoncé à l'alcool. "Extasie571" s'est fait contrôlé avec 0,93 gramme d'alcool dans le sang et vient aux nouvelles: "keske je riske kome pène?". "Le permis peut-être retiré plusieurs années et si tu as causé un accident grave, tu peux aller en prison", menace Jean-Yves Salaün.
 
Mais, alors, s'inquiète "Yukimec34", "où est l'avenir du vigneron?"
 
Source : AFP - mercredi 23 juillet 2003 - Nicolas GAUDICHET
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