Ce que nous avons retenu...

Points communs entre chocolat & cannabis
Par Invité,

Les effets physiologiques du chocolat
 
Le chocolat et la marijuana auraient un point en commun, selon trois scientifiques du Neurosciences Institute à San Diego. Cette étude menée en 1996 nous indique que notre désir intense d'une barre de chocolat ne serait pas dû seulement au goût et à la texture, mais aussi à un sentiment de bien-être accru, similaire à celui produit par les carrabinoädes présents dans le cannabis.
 
 
Tout d'abord, nous avons dans le cerveau des récepteurs de carabinoädes qui captent une molécule appelée anandamide produite par le cerveau. Cette molécule s'apparenterait au fameux THC (tetrahydrocannabinol, pour votre culture personnelle) qui est la substance qui produit l'effet relié au cannabis. D'ailleurs l'origine étymologique du mot anandamide veut dire béatitude. Le rôle naturel de l'anandamide n'est pas de nous mettre dans un état euphorique 24 heures sur 24, mais servirait plutôt à moduler l'humeur, l'appétit et la douleur.
 
 
Dans le chocolat, et plus précisément dans la poudre de cacao, il y a trois composants qui font partie de la famille des N-acétyléthanolamine. Ces composants prolongeraient l'action de l'anandamide sur les récepteurs de carabinoädes, ce qui fait que l'effet de bien-être ressenti suite à l'ingestion de chocolat durerait un certain temps.
 
 
Il est important ici d'apporter une précision. L'effet est loin d'être la même chose que celui du cannabis, il est même rare de voir quelqu'un sur un "high" après avoir manger une barre Mars. On estime même que pour sentir des effets semblables au cannabis, une personne pesant 130 lbs devrait consommer 25 lbs de chocolat.
 
 
Outre la poudre de cacao, le sucre, les lipides et les protéines végétales, le chocolat contient des substances dites pharmaco-dynamiques, qui ont une action semblable aux médicaments. Ces substances sont: la théobromine, la caféine, la phényl-éthylamine et la sérotonine. La théobromine stimule le système nerveux central, facilite l'effort musculaire, ouvre l'appétit et fait travailler le coeur. C'est donc pour cette raison que certains athlètes mangent une barre de chocolat avant des compétitions. Le dopage au chocolat sera-t-il interdit? La caféine augmente la résistance à la fatigue, favorise l'activité intellectuelle et accroît la vigilance. La phényléthylamine possède des propriétés psycho-stimulantes. Finalement, en mangeant du chocolat, on corrige la perte de sérotine associée à la dépression et cela nous donne un effet antidépresseur.
 
 
Le chocolat est un aliment complet car il contient les trois catégories de substances organiques (glucides, lipides et protéines végétales) mais dans des proportions inégales. Il y a des minéraux tel le potassium, le magnésium, le calcium, le fer et le sodium. De plus, il contient les vitamines A1, B1, B2, D et E.
 
 
On a longtemps associé l'hyperactivité des enfants à leur consommation de sucre ou de chocolat. Des médecins et des enseignants prescrivaient aux parents de couper le sucre dans leur alimentation pour venir à bout de leur énergie sans bornes. Mais, cela n'a jamais été prouve réellement. Une analyse parue en 1995 de toutes les recherches traitant de l'hyperactivité en relation avec le sucre en arrive à la conclusion que le sucre n'aurait pas un effet significatif chez les enfants. Alors, bonne nouvelle pour les jeunes mordus.
 
 
Pour ce qui est de la caféine, elle est présente en quantité trop faible, selon Isabelle Galibois du département de nutrition de l'Université Laval, pour avoir réellement un effet stimulant sur les enfants. En effet, il y a de 5 à15 mg de caféine dans le chocolat au lait et 20 mg dans le chocolat noir. En comparaison, une tasse de café contient 80 mg de caféine.
 
 
En conclusion, l'hyperactivité des enfants suite à une bonne dose de chocolat serait souvent due à l'excitation provoquée par une occasion spéciale comme Pâques plutôt qu'aux substances proprement dites.
 
 
Le chocolat a des effets physiologiques prouvés, mais on est encore loin de le considérer comme une drogue. Les effets bénéfiques provoqués par la texture onctueuse, le goût sucré et l'arôme chocolatée sont les vrais responsables d'une rage de chocolat. Mais il faut toujours se rappeler que la modération a toujours meilleur goût!
 
Source : Entrevue avec Isabelle Galibois du département de nutrition de l'Université Laval.
https://www2.globetrotter.net/futursimple/archives/choco1.htm
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Les policiers américains utilisent l'ADN du cannabis pour tracer les cultivateur
Par Invité,
Pour remonter les filières, la science ne mégote pas avec la cendre de joints...
 
 
Grâce au procédé de détection des empreintes génétiques mis au point par la police scientifique américaine, les enquêteurs espèrent identifier avec certitude la provenance de l'herbe qu'ils saisissent. Selon ses promoteurs du Connecticut State Forensic Science Laboratory (SFSL), cette méthode pourrait servir à repérer les filières de production et de distribution de cannabis.
Largement utilisée par la justice pour identifier les individus présents sur une scène de crime ou pour établir un lien de parenté entre plusieurs personnes, la technique des empreintes ADN peut également être appliquée à un végétal comme le plant de cannabis pour déterminer sa variété et sa provenance.
 
Heather Miller Coyle et ses collègues du SFSL viennent de présenter dans la revue médicale CMJ une méthode qui permet d'établir le profil génétique d'une plante à partir des résidus d'une cigarette de marijuana.
 
Selon le magazine New Scientist, un procureur du Connecticut a déjà utilisé le procédé pour établir la preuve d'un lien entre deux producteurs de chanvre arrêtés dans deux villes différentes de l'Etat. Ils auraient ainsi été confondus par le profil génétique parfaitement identique de la marijuana qui était en leur possession.
 
Plutôt que planter de nouvelles graines, les cannabiculteurs recourent souvent au bouturage pour assurer la propagation de leurs plants les plus riches en résine. Cette technique de clonage, connue de tous les jardiniers, leur permet de conserver, de croiser et de s'échanger, parfois pendant plusieurs années, des répliques génétiques parfaites de leurs meilleures plantes.
 
L'herbier transformé en base de données
Ainsi, la plupart des variétés de graines de chanvre vendues en Europe sous l'appelation Skunk sont issues du croisement d'une poignée de clones au phénotype exceptionnel. Cela n'implique pas pour autant que tous les cultivateurs et consommateurs de marijuana européens sont membres d'une même organisation criminelle...
 
Pourtant, Coyle pense que les empreintes ADN peuvent servir à reconnaître et démanteler les filières américaines d'approvisionnement en marijuana à partir de quelques saisies effectuées sur les consommateurs. Elle a d'ailleurs commencé à constituer une base de données répertoriant les profils génétiques des échantillons de marijuana que lui communique la police. Ce fichier devrait, entre autres, servir à détecter rapidement l'apparition de nouvelles variétés et de nouveaux producteurs d'herbe interdite.
 
Une vigilance à laquelle échapperont producteurs et consommateurs de hashish, dont la résine ne peut être tracée avec la technique des empreintes ADN.
 
Source : Transfert.net
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Un consensus pour réviser la loi de 1970
Par Invité,
«Depuis le début de l'année, plusieurs campagnes de prévention sur le tabac ont été lancées sur les radios et télés, ainsi que des campagnes sur l'ivresse.»
 
Dans une lettre adressée la semaine dernière au gouvernement, la Fédération française d'addictologie (FFA) dénonce «l'absence de politique de santé en matière d'addiction». Depuis le remplacement, il y a plus d'un an, de Nicole Maestracci par Didier Jayle à la tête de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), la FFA - regroupant médecins, directeurs de centres de soins spécialisés et associations - estime que «sur tous les fronts, que ce soit la prévention, les dispositifs de soins ou les mesures légales, le gouvernement a repris les vieux réflexes de l'approche par produits et pris des mesures plus animées par des logiques économiques et sécuritaires que sanitaires». Annoncé pour la mi-novembre, le plan quinquennal de la Mildt a été reporté à janvier. Idem pour les réunions interministérielles sur la réforme de la loi de 1970 sur les stupéfiants.
 
Des professionnels dénoncent votre «incohérence» et votre «impuissance». Où en est la politique des drogues du gouvernement ?
 
Une version quasi définitive du plan quinquennal a été remise au Premier ministre. Plusieurs points requièrent son arbitrage, mais sa priorité et le principe qui le guide font consensus : c'est la recherche de l'efficacité dans le domaine de la prévention et des soins. Pour que la stratégie publique de lutte contre les drogues soit pertinente, il faut qu'elle se traduise par des actions concrètes et spécifiques à chaque produit. Sans se réfugier derrière les discours monolithiques sur «les addictions» brandis par certains. Certes, ce concept d'addiction est unificateur pour les professionnels du soin : il existe des parentés dans les mécanismes biologiques des effets des drogues. Le plan prévoit d'ailleurs le développement de l'addictologie comme discipline. Mais ce concept n'est pas opératoire pour les actions de santé publique. Le grand public consomme des produits bien concrets : chacun a une place singulière dans les pratiques culturelles et dans la vie quotidienne. Peut-on lutter de la même façon contre le tabagisme passif et l'ecstasy dans les raves ? Contre l'ivresse au volant et les méfaits du crack ? Peut-on adresser le même message au jeune qui fume un joint avant d'aller à l'école et au quinquagénaire qui boit trop d'alcool ? La réponse est évidemment non. La dépendance aux diverses substances a des déterminants communs psychologiques, familiaux ou sociaux, mais les conséquences de leur usage sont en partie, et seulement en partie, similaires.
 
N'est-ce pas un retour en arrière vers une approche centrée sur «les produits» ?
 
La politique publique doit tenir compte à la fois des similitudes et des différences. Par exemple, le sevrage tabagique et celui de l'héroäne n'ont évidemment pas les mêmes enjeux ; en revanche, la réinsertion professionnelle est un problème commun aux alcooliques et aux toxicomanes. C'est pourquoi le plan prévoit la mise en place de stratégies thérapeutiques propres à chaque produit, avec des structures qui, bien sûr, peuvent être tantôt communes tantôt différentes. Je veux par exemple créer des réseaux de «consultation cannabis» pour les jeunes et leurs parents.
 
Certains déplorent une obsession du cannabis, au détriment par exemple de l'alcool, autrement plus dangereux...
 
La consommation de cannabis a explosé ces cinq dernières années, notamment chez les jeunes. Au moment où paraissent des résultats scientifiques sur les risques de l'usage intensif et prolongé de cannabis, il ne faut ni diaboliser ni banaliser, mais trouver une réponse adaptée lorsque sa consommation est problématique. La plupart des centres spécialisés dans la prise en charge des héroänomanes ne sont pas configurés pour cela. De la même façon, l'abus d'alcool est un problème tellement massif que les seules structures d'alcoologie ne peuvent le résoudre : 2 millions de Français sont dépendants de l'alcool, 3 millions risquent de le devenir. On estime que 50 % des hommes hospitalisés de 35 à 54 ans ont une consommation excessive. Face à ce phénomène, il faut mobiliser en priorité les médecins généralistes. En les incitant à discuter de façon systématique des consommations de leurs patients, à motiver une baisse de la consommation et à l'accompagner, si nécessaire.
 
Sous l'action des lobbies, le gouvernement et sa majorité n'ont-ils pas vidé de sa substance le plan alcool qui prônait l'interdiction de vente dans les stations-service, l'agrandissement de la mention «abus dangereux» sur les étiquettes, etc.
 
Nous n'avons pas fait une croix sur ces mesures, il faudra repartir à la charge.
 
Qu'en est-il de la réforme de la loi de 1970, notamment sur l'échelle des amendes en cas de consommation de cannabis ?
 
Il existe un consensus pour réviser la loi. Sur le cannabis, elle maintient l'interdit. Le Premier ministre doit donner son arbitrage sur un système d'amendes et déterminer où placer le curseur de la sanction. L'objectif est de parvenir à une loi plus moderne et mieux adaptée aux pratiques. Et donc plus crédible, efficace et appliquée. Mais ce texte ne se limite pas à la sanction : il devrait donner un statut légal à la réduction des risques, ce qui est une avancée. Rappelons que la remise en chantier de cette loi paraissait impossible il y a deux ans encore.
 
Le gouvernement claironne sa priorité à la prévention. Pourquoi la Mildt n'a, à ce jour, lancé aucune campagne de prévention grand public ?
 
C'est faux. Depuis le début de l'année, plusieurs campagnes de prévention sur le tabac ont été lancées sur toutes les radios et télévisions, ainsi que des campagnes sur l'ivresse et sur l'abus chronique d'alcool. Des campagnes spécifiques sur le cannabis sont en préparation.
 
Source : CIRC
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Enquête sur la production du cannabis au nord du Maroc
Par Invité,
Le Maroc a produit cette année 47.000 tonnes correspondant à environ 3.080 tonnes de hachich. Les chiffres ont été annoncés, lundi dernier à Rabat, lors de la présentation de la première enquête sur la culture du cannabis au Royaume. Enquête qui a été réalisé par le gouvernement marocain et par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
 
L'enquête fait ressortir qu'au Maroc, la culture du cannabis se concentre dans cinq provinces du Nord. A elle seule, la province de Chefchaouen, représente 50% des cultures et 43% de la production potentielle de cannabis brut. Elle est suivie de Taounat (19%), d'Al Hoceäma (17%) et des provinces de Larache et de Tétouan.
 
 
Comme c'est le cas pour les autres drogues illicites, la production de cannabis dépend de la demande. Certes, les producteurs ne réalisent qu'un revenu total de 214 millions de dollars, mais la valeur commerciale globale de la résine de cannabis marocaine est évaluée à 12 milliards de dollars. Lequel argent revient, en bonne partie, aux réseaux de trafiquants qui opèrent en Europe.
 
L'enquête relève qu'au titre de l'année 2001, c'est en Espagne qu'ont été effectuées les saisies les plus importantes de hachich, soit 57% des saisies mondiales et 75% de celles opérées en Europe. Au niveau mondial, le Maroc figurait en troisième position avec 7% des saisies effectuées.
 
A propos de cette tendance, M, Antonio Maria Costa, Directeur général de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a indiqué que "les habitudes de l'Europe en matière de consommation de drogues sont au coeur de cette activité illégale, qui s'explique, sans se justifier, par la pauvreté de la population du Rif...".
 
Le communiqué publié à cette occasion précise que la surface du cannabis cultivée en 2003 donne à penser que cette culture s'est intensifiée ces dernières années, ce qui a souvent des répercussions négatives sur d'autres activités agricoles. De même, la monoculture met en danger l'écosystème, du fait de l'usage abondant d'engrais et de la surexploitation des sols par les agriculteurs. A cela s'ajoute la destruction,chaque année, des zones forestières, pour permettre de nouvelles cultures de cannabis, accélérant ainsi l'érosion des sols.
 
Le rapport fait ressortir cinq points saillants. En premier lieu, la culture de cannabis dans les cinq provinces du Nord du Maroc couvre une superficie d'environ 134.000 hectares. Cela représente 10% de la superficie totale, 27% de la surface agricole utile du territoire objet de l'enquête et 1,5% de la surface agricole utile du Maroc.
 
Dans les régions où se pratique la culture du cannabis, l'enquête constate qu'en 2003, environ 66% du nombre total d'exploitations de la région étudiée (147.000) produisent du cannabis, soit 75% des villages regroupant 96.600 exploitations. Les surfaces cultivées représentent 6,5% du nombre total d'exploitations marocaines.
 
Ces dernières concernent une population d'environ 800.000 personnes, soit 2,5% de la population totale du Maroc.
 
Les recettes de la production de cannabis sont approximativement de 214 millions de dollars en 2003. La production est vendue à 66% sous forme brute, transformée à 34% en poudre, représentant 0,57% du Produit intérieur brut (PIB) marocain, estimé à 37,3 milliards de dollars. Le revenu moyen tiré du cannabis par chaque famille est estimé à 2.200 dollars, soit environ la moitié (51% de son revenu annuel total évalué à 4.351 dollars) en 2003.
 
Par ailleurs, des efforts ont été déployés par les pouvoirs publics pour diminuer l'impact de cette culture sur l'économie de la région du Nord. C'est dans ce sens d'ailleurs que l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du Royaume a consacré au cours des quatre dernières années, environ 70 millions de dollars, aux projets de développement initiés dans les provinces d'Al Hoceäma, Taounate et Chefchaouen, régions abritant des zones de culture du cannabis. Les investissements réalisés dans les provinces du Nord depuis 1997, représentant 750 à 850 millions de dollars.
 
Source : Libération
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Le "Nouvel Obs" appelle à la légalisation !
Par Invité,
FAUT-IL poursuivre dans l'hypocrisie? La France continue d'interdire en principe ce qu'elle accepte en réalité: la consommation de marijuana, de haschich et autres dérivés du cannabis. Des millions de Français, jeunes et moins jeunes, consomment couramment du cannabis, souvent au vu et au su de tout un chacun. La police les laisse faire et se contente de pourchasser –souvent assez mollement– les trafiquants. Ainsi cet acte prohibé par la loi ne l'est plus par la police et la justice.
On dira qu'on ne sort de l'ambiguäté qu'à son détriment et qu'une légalisation officielle aurait l'inconvénient de lever l'interdit moral qui continue de peser, aux yeux d'une partie de l'opinion, sur ces substances. Recevant ainsi la bénédiction implicite du législateur, la consommation de "drogues douces" pourrait croître soudain dans des proportions considérables. Mais on sait aussi que ces fumées ne sont pas toxiques, sauf à dose très élevée, qu'elles ne présentent aucun risque d'addiction physiologique et que les véritables problèmes d'accoutumance et de santé publique sont ailleurs : dans l'excès d'alcool, de médicaments ou dans la dissémination des "drogues dures".
On dira encore qu'il n'est point besoin de rajouter une toxicomanie nouvelle, même bénigne, à celles qui existent. Certes, mais on néglige l'effet pervers de l'interdiction. En accroissant le prix de vente du haschich et de la marijuana, la prohibition fournit aux trafiquants une source de profits abondants. Les réseaux de dealers sont en fait contrôlés la plupart du temps par des criminels brutaux et actifs, qui cherchent sans cesse à gagner de nouveaux consommateurs. Les lycéens ou les collégiens désireux de se procurer du cannabis doivent la plupart du temps s'adresser à des dealers, c'est-à-dire entrer en contact avec cette pègre nouvelle, avec tous les dangers que cela comporte. Personne, évidemment, ne contrôle la qualité des produits proposés.
Dans ces conditions, une légalisation encadrée, avec des points de vente connus et contrôlés, apparaît comme une bien meilleure solution. Au lieu d'être encadrée par des gangsters, la consommation le serait par quelques professionnels soumis à contrôle, ce qui constituerait tout de même un progrès. Bien sûr, la chose mérite discussion. Au sein du Nouvel Observateur les opinions divergent et plusieurs fois nous avons fait état de ces interrogations. Aujourd'hui la France est mûre pour le débat. Ouvrons-le…
 
L.J.
Source : NOUVELOBS.COM le 24.11.03 à 17:30 par Laurent Joffrin, directeur de la rédaction
du Nouvel Observateur lien Nouvel Observateur
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L'Ecole et le pétard, émission Envoyé Spécial sur FR2 le 4/12
Par Invité,
Télé Ciné Obs du 27 novembre au 4 décembre
jeudi 4 décembre
 
20h55 - France 2 Magazine. "Envoyé spécial": "I'Ecole et le pétard"
 
Chanvre à part
 
Malgré la législation la plus répressive d'Europe, la France est le pays où la consommation de cannabis progresse le plus vite. Voyage au cÅ“ur du mal-être adolescent.
 
Pantalon trop grand, cheveux trop longs, Julien traîne une dégaine d'adolescent mal dans sa peau. Il tente de faire passer sa démarche hésitante pour une attitude cool. A 8h3O, en attendant le bus, comme tous les jours, le lycéen fume son premier pétard. Il sait retourner les messages des adultes à son avantage: l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, la cigarette provoque le cancer, mais le shit, aucune contre-indication. Cette consommation quotidienne de cannabis a pourtant des conséquences sur la scolarité de Julien. Il en a pleinement conscience puisque cette année, il redouble sans récriminer. Notes en baisse, démotivation et absentéisme sont d'ailleurs reconnus comme des signaux d'alerte à prendre en compte par les parents et le corps enseignant. Le " syndrome amotivationnel ", Julien connaît, mais nul ne sait s'il fume trop d'herbe parce qu'il est déprimé ou s'il est déprimé parce qu'il fume trop. Nous sommes ici bien loin du joint convivial qui tourne dans les soirées entre copains. Même la vraie passion de ce gamin souffre de sa dérive: les répétitions de son groupe de musique se transforment invariablement en longues pauses pétard. L'orchestre justifie son laisser-aller avec un argument imparable: "Si on fumait pas, on se ferait chier. "
 
Avec un sens de l'équilibre remarquable, le reportage de Laurent Cibien et Pascal Carcanade parvient à ne pas abuser de la rhétorique du fléau. Refusant de jouer avec les fantasmes du public, à aucun moment leur travail ne prend parti: ils se contentent d'observer une situation. Loin d'un catastrophisme convenu, ce film trouve le ton juste avec une ligne de conduite digne d'intérêt: rd dramatiser ni banaliser. Le débat sur le cannabis et les jeunes ne saurait se résumer à un clivage politique entre une gauche qui banaliserait la consommation et une droite stigmatisant une " épidémie chez les jeunes " et prônant la tolérance zéro. Les journalistes s'attachent aux réalités du terrain et partent d'un constat simple: le cannabis reste le produit illicite le plus goûté, et cette expérimentation se trouve être en hausse constante chez les jeunes. Paradoxe: la France est le pays où le cannabis progresse le plus vite alors qu'elle dispose de la loi la plus répressive d'Europe! Les réalisateurs ont donc choisi de s'intéresser aux premiers concernés: les ados qui fument trop. Sans la moindre démagogie, ils leurs donnent la parole, leur permettant, sinon de nous faire comprendre leur mal-être, du moins de nous aider à le toucher.
 
Malgré les apparences, Julien ne se fout pas de tout. Le lycéen n'a pas accepté de témoigner à visage découvert. Lejeune homme n'a aucune complaisance envers lui-même et sait qu'il lui faut se ressaisir. Par chance, les amis de son groupe de musique font le même constat et se préparent à un avenir où le pétard prendra moins de place: "Arrêter, c'est l'année ou jamais, sinon, on est foutus, on est exclus du système. " La prise de parole entre les parents et les adolescents devient essentielle dans cette évolution. Elle doit permettre de dépasser l'incompréhension réciproque. Spécialiste des toxicomanies, Anne Coppel reconnaît pourtant que les parents disposent rarement des outils de dialogue sur le sujet. L'interdit qui pèse sur le cannabis brouille les messages là où un discours simple serait nécessaire. Les adultes savent dire à leurs enfants qu'" on ne boit pas un demi avant d'entrer en classe ", ils doivent pouvoir énoncer la même règle pour le cannabis. Aucune prévention n'est efficace sans le dialogue, sans l'adhésion des jeunes. Ni le tabou ni la complaisance ne peuvent aider à accompagner les gros fumeurs de cannabis vers la sortie de leur " enfermement ". Afin d'éviter qu'un acte rebelle et identitaire d'adolescent ne se transforme en sérieux problème pour le jeune adulte, la solution éprouvée reste de lui parler comme à une personne responsable.
o Louis Morice
 
 
Photos : fille fumant un joint ; gros plan mélange cannabis-tabac dans une main ouverte.
Légende : Selon l'Observatoire français des Drogues et des Toxicomanies, plus de la moitié des jeunes âgés de 17 à 19 ans ont déjà fumé un joint. La première consommation de cannabis a lieu de plus en plus tôt: en moyenne entre 15 et 16 ans.
 
Trompe-cafard
 
 
Dans un nuage de fumée, le pétard du fêtard prend la forme d'un trompe-cafard pour de nombreux adolescents. Cette évolution inquiète les spécialistes. Selon une récente enquête de l'Observatoire français des Drogues et des Toxicomanies, plus de la moitié des jeunes âgés de 17 à 19 ans a déjà fumé un joint. Ce nombre a doublé par rapport à 1993. La première consommation de cannabis a lieu de plus en plus tôt, en moyenne entre 15 et 16 ans. Le plus troublant est que ces adolescents ne se contentent pas de " goûter ": un sur sept fume régulièrement du cannabis. En France, l'OFDT estime à 120000 le nombre de consommateurs quotidiens de cannabis chez les 14-18 ans.
 
Seule bonne nouvelle de l'étude, " compte tenu des niveaux atteints, ces chiffres laissent présager une stabilisation dans les évolutions au cours des prochaines années ". Afin de dépasser le bilan, il faudra vaincre les préjugés en vigueur et surtout faire en sorte que le débat ne se déroule pas d'un côté entre adultes et de l'autre chez les ados mais qu'il devienne l'occasion d'un vrai dialogue entre générations. o L. M.
 
 
Sources : CIRC Paris
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Les cannabinoädes joueraient un rôle dans l'implantation embryonnaire
Par Invité,
L'anandamide, un cannabinoäde connu pour induire à forte dose une interruption spontanée de grossesse, pourrait, à faible dose, favoriser l'implantation des embryons dans l'utérus. C'est ce que viennent de montrer des chercheurs américains au cours d'une étude publiée le 25 Novembre 2003, dans Proceedings of the National Academy of Science.
 
L'anandamide, (du sanskrit ananda ,« félicité »), est un composé cannabinoäde endogène. Ce dérivé d'acide gras est produit par le cerveau sous l'effet de la douleur. Composé chimique de la même famille que le cannabis, il provoquerait une analgésie.
 
En étudiant l'embryogenèse chez les souris, Sudhansu Day et ses collègues du Vanderbilt University Medical Center de Nashville (Texas, Etats-Unis) ont constaté que le taux d'anandamide était plus élevé avant l'implantation, et qu'il diminuait, au moment où l'embryon s'installait dans l'utérus.
 
Après une étude à la fois génétique, pharmacologique, et physiologique, les chercheurs se sont rendu compte qu'à faible dose, l'anandamide activait une enzyme, l'ERK (Extracellular regulated kinase), qui sert à « baliser le terrain » pour une meilleure implantation possible de l'embryon.
 
Sudhansu Day a aussi montré qu'à des doses quatre fois supérieures, non seulement l'anandamide n'activait pas l'enzyme, mais elle inhibait l'activité de canaux à calcium nécessaires à l'implantation embryonnaire.
 
Alors que dans différents pays, comme la Hollande, on reconnaît de plus en plus les bienfaits du cannabis pris à certaines doses et dans certaines conditions, en France, la législation demeure inflexible : le cannabis, quelle que soit sa forme, reste une drogue. Les résultats des travaux de Sudhansu Day montrent le rôle important que jouerait les cannabinoädes sur la fertilité féminine. Ces derniers pourraient être utilisés pour favoriser l'implantation des embryons lors des fécondations assistées.
 
Olivier Frégaville-Arcas
(25/11/2003)
 
 
 
PLUS SUR LE SUJET
 
Sur internet
L'anandamide https://raphaello.univ-fcomte.fr/Biochimie/etudiants-1999-2000/heitz-rognon/anandamine.html
 
Les récepteurs du cannabis
https://www.med.univ-rennes1.fr/etud/pharmaco/cannabis.htm
 
Cannabis : De la clinique à la loi
https://www.anit.asso.fr/docs/cannabis/cannabis_24.php
 
Association pour l'usage médical du cannabis (en anglais)
https://www.marijuana.org/
 
Pour la légalisation du cannabis (en anglais)
https://www.ukcia.org/
 
Médecine et cannabis
https://www.chanvre-info.ch/fr/medecine/
 
L'accès médical au cannabis (Ministère de la Santé du Canada)
https://www.hc-sc.gc.ca/hecs-sesc/bamc/index.htm
 
Les cannabinoädes : mécanismes d'action et enjeux
https://www.forum.encyclopaedia-universalis.fr/psychotropes/article2.htm
 
 
 
Source : Circ
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[Quebec] Ouverture de l'estiminet du Bloc Pot
Par Invité,
C'est finalement samedi prochain, avec plusieurs semaines de retard, que le Bloc Pot ouvrira son café "apportez votre joint", dans les locaux de l'ancien Club Compassion de Montréal, rue Rachel.
 
Au début du mois de septembre, le Bloc Pot avait annoncé l'ouverture imminente, en plein coeur du Quartier Latin, de son bistro pour fumeurs de pot, le tout premier établissement du genre au Québec.
 
Des problèmes avec le propriétaire de l'immeuble, qui n'a pas apprécié être informé par les journalistes des intentions des locataires, ont cependant forcé le Bloc Pot à trouver un nouveau local et à repousser de quelques semaines la pendaison de la crémaillère. Entre-temps, une poursuite de 6000 $ a été déposée à la cour des petites créances contre celui qui avait accepté de sous-louer le local au Bloc Pot sans en aviser le propriétaire.
 
Aujourd'hui, malgré quelques petits pépins, Hugô Saint-Onge, chef du Bloc Pot et véritable maître d'oeuvre du projet, estime que tout est en place pour que le café ouvre ses portes samedi.
 
Les clients devront cependant se contenter d'un local d'une trentaine de places seulement, et le menu prévu à l'origine devra être revu, le Bloc Pot n'étant pas parvenu à obtenir de la Ville le permis de restauration qu'il convoitait. "Puisque le local est considéré comme le bureau de consultation de notre parti politique, nous pouvons tout de même vendre du café et quelques produits, mais le menu ne sera pas aussi complet que ce qui était prévu au départ", explique M. Saint-Onge.
 
"Les clients devront aussi obligatoirement être membres ou sympathisants de notre parti politique pour pouvoir fréquenter le café, ajoute-t-il. Il faudra au moins faire une contribution de 1 $ au parti ou montrer sa carte de membre 5 $)."
 
Pour la grande ouverture du café Chez Marijane, samedi à midi, le Bloc Pot a invité une brochette de personnalités du monde politique et artistique. Le sénateur Pierre Claude Nolin, auteur d'un rapport favorable à la légalisation de la marijuana, compte notamment parmi les personnes conviées.
 
Selon M. Saint-Onge, les clients courent peu de risque d'être arrêtés même si les policiers savent que de la marijuana est consommée à l'intérieur du café. Depuis le début de l'été, les plus hauts tribunaux de l'Ontario, de la Colombie-Britannique et de l'ensemble des provinces maritimes ont invalidé l'article de la loi sur la possession simple de cannabis, créant un important flou juridique au pays.
 
Le Québec continue néanmoins de considérer la possession de cannabis comme un délit criminel, et les policiers montréalais ont indiqué à maintes reprises que les personnes surprises en possession de marijuana dans un tel établissement doivent s'attendre à être arrêtées. Devant ce risque, M. Saint-Onge ne se cache pas pour dire que le café qu'il s'apprête à ouvrir est en quelque sorte "un levier de désobéissance civile visant à mettre fin à la prohibition".
 
 
 
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Mauvaise Graine, relaxée....
Par Invité,
COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 26 novembre 2003
 
Dans le cadre de la procédure judiciaire intentée à l'encontre de l'association ADN et de sa boutique Mauvaise Graine à Montpellier, le procureur de la République avait réclamé 20 000 € d'amende et 3 ans d'interdiction d'activité économique et sociale liées au chanvre à l'encontre du président de l'association, KShoo.
Mt Thuillier, son avocat, demandait, lui, la relaxe pure et simple de son client, ainsi que la restitution de tous les objets saisis, ceux du Circ comme les livres et les produits dérivés du chanvre.
 
Et c'est la sugestion de la défense que la cour a suivi en annonçant la relaxe de KShoo faute d'éléments dans le dossier.
 
Une victoire totale, mais le Parquet peut toujours faire appel…
 
L'affaire "Mauvaise Graine"
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Télécharger les fiches de canna pour les carences.
Par Invité,
7 fiches concernant les carences que vous pouvez rencontrer à n'importe quel moment dans votre culture, à télécharger donc, mieux vaut prévenir que guérir !
 
- Fiche Calcium
 
- Fiche Phosphore
 
- Fiche Fusarium
 
- Fiche Manque de fer
 
- Fiche Manque de Potassium
 
- Fiche Manque de Magnésium
 
- Fiche Manque de Soufre
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CannaTrade.ch 2004
Par Invité,
CannaTrade.ch c'est le nom de la foire international du chanvre en Suisse.
 
La troisième foire internationale du chanvre CannaTrade.ch 2003 a le plaisir d'accueillir 153 exposants de 15 pays différents, 10'000 visiteurs dont plus de 750 visiteurs professionnels. L'habituelle halle de foire 310 ne peut accueillir autant de personnes. Les demandes incessantes de nos exposants pour obtenir de plus grandes surfaces de présentations ainsi que le nombre augmentant de visiteurs nous ont fait décider de louer une plus grande halle pour l'année 2004.
 
 
 
Durant le CannaTrade.ch 2003, cinq Associations Internationales d'Allemagne, de France, des USA et de la Suisse ont présenté leurs projets. Nous souhaitons soutenir ce travail politique important.
 
 
Le point principal de CannaTrade.ch pour l'année 2004, sera l'amélioration du caractère international de la foire.
 
L'atmosphère familiale particulièrement appréciée par nos exposants et des visiteurs aura bien entendu toujours une position privilégiée dans l'organisation de la foire.
 
 
Sur notre site vous trouverez plusieurs informations sur la CannaTrade.ch 2004 ainsi que des live web cams pour faire participer aussi tous les amis du chanvre dans le monde internet.
 
Visitez à ce propos:
https://www.cannatrade.ch
 
CannaTrade.ch 2004 Team
 
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Le chanvre, on le boit, on le mange, on en fait des maisons
Par Invité,
Libération, samedi 8 et dimanche 9 novembre 2003, suplément WEEK-END, p. 46, 47
https://www.liberation.fr
 
 
Rencontre
 
"Le chanvre, on le boit, on le mange, on en fait des maisons"
 
Michka, journaliste et écrivain, spécialiste du «cannabis sativa», explique pourquoi le libre accès aux plantes est une revendication fondamentale de notre époque.
 
AUBRON Arnaud
 
 
Le Salon du chanvre qui s'ouvre ce samedi (1) vise à faire connaître toutes les utilisations de cette plante. Pourtant, lorsque l'on parle de chanvre, l'immense majorité des gens pense au «pétard». Comment l'usage psychotrope de cette plante s'est-il généralisé en Occident ?
 
Le chanvre indien est arrivé aux Etats-Unis par les ports, en particulier La Nouvelle-Orléans. Ce sont d'abord les musiciens de jazz noirs et les saisonniers mexicains qui en consomment. Dans les années 50, les beatniks se mêlent à eux et découvrent la marijuana. Leurs héritiers culturels, les hippies, y goûtent aussi avec enthousiasme, or ces hippies sont les fils et filles de la société bourgeoise blanche américaine. L'herbe passe la barrière raciale. Dans beaucoup de pays occidentaux, la jeunesse qui recherche un autre mode de vie, la découvre avec émerveillement. C'est une façon de retrouver l'intensité d'un lien avec la nature. Résultat, dans les années 70, la plupart des pays européens passent une législation répressive, c'est la loi qu'on a encore en France aujourd'hui (2). Mais cet usage psychotrope est bien plus ancien...
 
La première fumée c'est l'encens. Hérodote en parle à propos des Scythes, qui, dans leur migration, ont apporté le chanvre en Europe. Dans ce que l'on appelle maintenant des huttes de sudation, ils mettaient des pierres brûlantes, puis jetaient du chanvre dessus, ce qui, dit Hérodote, dégageait une fumée épaisse qu'ils absorbaient, qui leur faisait pousser des cris de joie et les emmenait au pays des anciens, c'est-à-dire des morts, puisqu'il s'agissait d'un rite funéraire. Puis cette utilisation «chamanique» s'est interrompue. Certains disent qu'elle serait devenue un savoir souterrain, celui des sorcières. Ce sont en effet des femmes en contact avec la nature qui connaissaient les plantes et leur pouvoir, dont celui du chanvre. On pourrait même penser que brûler les sorcières a été une façon de détruire cette hérésie. Au XIXème siècle, en Europe, en particulier en Autriche et en Suisse, les paysans qui ne pouvaient se payer du tabac que le dimanche, se contentaient d'une pipe de chanvre la semaine. Il ne faut pas oublier que le chanvre textile qu'ils cultivaient alors et le chanvre psychotrope sont une seule et même plante : chanvre est le nom français, cannabis sativa le nom botanique latin. Il y a ensuite des sous-catégories qui sont le cannabis sativa sativa et le cannabis sativa indica, le chanvre indien, mais il y a un continuum de l'un à l'autre. Dans n'importe quel manuel de cordier du XVIIIe, on explique que la récolte du chanvre a des effets qui peuvent rappeler l'opium...
 
Les cordiers ?
 
Avant même que l'humanité cultive des plantes, le chanvre était ramassé pour faire des liens. Puis vint l'agriculture : les hommes maîtrisent alors le cycle de plantes, dont le chanvre, pour les semer et les récolter. Avec ses fibres, on faisait des cordes, des tissus. Plus tard on en fera du papier, traditionnellement obtenu par recyclage du textile et donc du chanvre. Les chiffonniers étaient ainsi ceux qui ramassaient la matière première du papier. Grosse et abondante, la graine de chanvre, elle, donne une huile qui a des vertus particulières. Elle était utilisée pour les lampes, mais aussi pour l'alimentation. Elle est aujourd'hui appréciée en diététique car elle contient des acides gras rares. Après l'extraction de l'huile, il reste le tourteau, aussi riche en protéine que le soja. On peut se demander pourquoi on donne au bétail français du tourteau de soja, qui ne pousse pas sous nos climats et est génétiquement modifié, alors qu'on pourrait lui donner du tourteau de chanvre. Chaque partie a donc une utilité, et cette plante fabrique de la matière végétale rapidement, ce qui en fait une ressource renouvelable intéressante. C'est le cochon du règne végétal : tout est bon.
 
Où l'a-t-on domestiqué ?
 
Peut-être en Perse, mais c'est dans le sous-continent indien qu'il s'est le plus développé. Avec le chanvre que l'on nomme indien, on s'intéresse à la fleur. Les variétés originaires de ces régions sont particulièrement riches en tétrahydrocannabinol (THC), qui provoque une ivresse particulière. Le chanvre indien participe du sacrement, comme le vin dans la messe. On touche là à l'essence de cette plante, à la fois si riche et utile dans ce que le monde a de plus profane et utilisée pour ses facultés à faire ressentir le divin : ce que l'on appelle le chanvre global. Il est venu d'Asie avec les migrations humaines, mais c'est Charlemagne qui l'a imposé dans son empire, comme plante textile. On l'utilise alors aussi pour son huile et comme aliment : dans beaucoup de régions, on s'est nourri de ses graines. On sait peu de choses à ce sujet, car l'histoire ne s'intéresse pas à la manière dont les gens vivent, à ce qu'ils boivent, ce qu'ils mangent... On préfère s'intéresser aux empires, aux guerres. Avec la Renaissance, linge de corps et linge de maison apparaissent en Europe. Le chanvre se répand alors dans les campagnes : il permettait à chaque ferme de faire ses draps, ses chemises, ses sacs. Au début du XIXe siècle, il était considéré comme une plante de première nécessité, au même titre que le blé ou la vigne. Il le doit à la marine à voile : il faut des tonnes de chanvre pour les voiles, les cordages et même l'étoupe (que l'on met entre les planches et qui assure l'étanchéité). Au XVIIe siècle, dans certains pays d'Europe, les paysans sont sévèrement punis s'ils ne cultivent pas de chanvre. En 1875, on en cultive encore 175 000 hectares en France.
 
Dans L'empereur est nu, l'Américain Jack Herrer explique que le chanvre aurait ensuite disparu en raison du lobbying de Dupont de Nemours, qui estimait qu'il menaçait ses brevets sur le nylon et la pâte à papier à base de bois...Je n'y crois pas. Le chanvre était déjà largement passé de mode à la fin du XIXe et Dupont de Nemours arrive quasiment cinquante ans plus tard. C'est la fin de la marine à voile et l'arrivée de la machine à vapeur qui ont enterré le chanvre. Reste que ce sont bien les Etats-Unis qui l'ont mis au ban de la planète. En effet, pendant la prohibition de l'alcool, dans les années 20, toute une structure est mise en place pour veiller à son application. Avec la fin de la prohibition, les gens qui sont à la tête de cette structure ont peur pour leur boulot. Heureusement, il y a une autre ivresse qui monte et que l'on peut interdire facilement. Celle des pauvres, des Noirs et des Mexicains , la marijuana... Sa prohibition est un outil de pression supplémentaire sur eux. C'est ainsi que naît, dans les années 30, la deuxième prohibition américaine. Sans réfléchir aux conséquences, le Congrès interdit en quelques heures toute forme de chanvre. Puis l'interdit sera étendu au travers de conventions internationales, y compris dans les régions où il est un sacrement traditionnel, comme en Inde. Comme si les musulmans prenaient le pouvoir à l'ONU et faisaient en sorte qu'on vienne arracher les vignes en France. Il y a tout de même un nouveau pic de production pendant la Seconde Guerre mondiale. Les fermiers américains, mais aussi russes ou allemands, sont réquisitionnés pour faire pousser du chanvre. Des films font son apologie pour l'effort de guerre : on en fait des lances à incendie, des harnais de parachutes, des filins de bateau... Après-guerre, c'est le déclin total, avec l'arrivée des fibres synthétiques, synonymes de progrès. La prohibition à l'américaine arrive en Europe à cette époque. En Angleterre et en Allemagne, le chanvre sera globalement interdit. La dernière récolte de chanvre pour la fibre a lieu en France en 1965. Il en reste alors 400 hectares dans le pays.
 
Va-t-il disparaître totalement ?
 
Dans la plupart des pays d'Europe, on va progressivement le laisser tomber. Mais en France, des gens se lancent dans l'expérimentation, en particulier dans la fabrication de papier directement à partir de chanvre. On en fera surtout du papier à cigarettes, ce qui fait que la France en est aujourd'hui le principal exportateur. D'autres ont réfléchi à une valorisation de la chènevotte: ce qui reste de la tige une fois les fibres enlevées. Des Français ont ainsi mis au point un procédé de construction et de rénovation à partir d'un mélange de chènevotte et de chaux. Il est utilisé par les bâtiments de France depuis des années et on vient de toute l'Europe pour l'apprendre. La chènevotte régule l'humidité et la chaleur et donne des maisons très saines. De même, les vêtements en chanvre étaient traditionnellement recommandés pour lutter contre les maladies de peau. En 1985, le livre de Jack Herrer L'empereur est nu lance à l'échelle mondiale la redécouverte du chanvre textile et alimentaire. Les Verts, les amis de la nature sont séduits. Quant aux fumeurs de pétards, ils ont enfin trouvé une manière positive et légale de parler du chanvre. Dans tous les pays où sa culture était interdite, les variétés à faible teneur en THC ont été réautorisées dans les années 90. Aujourd'hui en France, on peut s'habiller de chanvre, habiter dans une maison en chanvre et boire et manger du chanvre. Enfin, le chanvre ordinaire est très proche du bio. On n'a pas besoin d'herbicides parce que sa vitesse de croissance est telle qu'il étouffe les mauvaises herbes. Comme il a très peu de maladies, on n'utilise pas non plus de pesticides. Il suffit que les engrais soient traditionnels pour que le chanvre soit bio. Résultat, depuis quelques années, on a des produits dérivés dans la plupart des salons bio.
 
Pourquoi sa culture n'a-t-elle pas explosé ?
 
Pour les cultures légales, les techniques ont évolué. Pour le chanvre, il y a eu une rupture pendant environ cinquante ans, ce qui explique qu'elles ne sont plus adaptées. Il faudrait investir dans de nouvelles technologies. Or les industriels ne répondent pas à une logique écologique. Dans la pratique, le chanvre utilisé pour les vêtements que l'on achète en France vient des pays de l'Est ou de Chine, où les Occidentaux ont investi dans des techniques modernes. Résultat, ce pays est un des principaux exportateurs de textiles de chanvre de qualité. Enfin, en France, la culture est très contrôlée. Pour cultiver, il faut s'adresser à la Fédération nationale des producteurs de chanvre (FNPC), dont le siège est au Mans. Chaque récolte doit partir de graines certifiées. Si on prend des variétés certifiées (dont le taux de THC est inférieur à 0,2 %) et qu'on replante les graines obtenues, ce qui est interdit, le taux de THC remonte. Ce chanvre n'est pas très fort en THC, mais il ne respecte plus les limitations légales.
 
Cette interdiction est-elle durable ?
 
Depuis les années 70, «l'épidémie» de chanvre psychotrope a continué de se répandre et il y a aujourd'hui, pour la première fois, une fraction de la population, jeune, pour qui le chanvre fait partie de la culture. La question est donc : est-t-il encore possible d'éradiquer cette pratique ? Peut-être, à condition de prendre des mesures radicales, comme seuls les pays totalitaires le font. Ainsi aux Etats-Unis, certains parlent de camps de réhabilitation pour les fumeurs. Sinon, il est trop tard. C'est un choix de société.
 
Et de santé publique ?
 
Dès la fin du XIXe siècle, les Britanniques ont fait faire en Inde des études sur la consommation de chanvre. Depuis, elles se sont multipliées et sont peu alarmistes. Jusque quand va-t-on en faire ? Il faut plutôt se demander quel type de société on souhaite mettre en place. Une société où l'individu est responsable ? Va-t-on laisser les gens choisir quelle plante ils veulent absorber, quelle plante ils ont le droit de cultiver ? Le libre accès aux plantes est une revendication fondamentale de notre époque. Car, petit à petit, la société impose des produits patentés, que ce soient des médicaments ou des organismes génétiquement modifiés pour l'alimentaire.
 
 
 
(1) Quatrième Salon du chanvre et des écotechnologies, samedi et dimanche, à la Cité des sciences et de l'industrie, Paris XIXe. Entrée 10 euros. Renseignements : www.festival-du-chanvre.com
(2) Dans l'Union européenne, seules la France, la Suède, la Finlande et la Grèce prévoient encore des peines de prison pour usage simple.
 
Michka est née en 1944. Journaliste et écrivain, elle a publié, avec Hugo Verlomme, son premier livre sur le cannabis en 1978 : Le Dossier vert d'une drogue douce (Laffont). Elle est l'une des premières en France à s'intéresser au renouveau du chanvre, à propos duquel elle publiera notamment le Chanvre, renaissance du cannabis (toujours avec Hugo Verlomme, éd. Georg). Attaquée en justice en 1996 par le professeur Nahas, grand gourou de la prohibition des drogues, elle est devenue, presque malgré elle, une égérie de la légalisation du chanvre. Avec Tigrane Hadengue, elle a enfin ouvert, fin 2001, le musée du Fumeur, dans le XIe à Paris. Un espace consacré à toutes les plantes fumées.
 
 
Sources : CIRC Paris
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Le 4ème Salon du Chanvre c'était bien ?
Par Invité,
C'était aujourd'hui le premier jour ouvert au grand public, le 4ème Salon du Chanvre.
Voici quelques photos pour vous donnez une idée des exposants...

 
- Défilé de mode, vetement de chanvre PART1
 
- Défilé de mode, vetements de chanvre PART2
 
- Système Hydro
Ces vidéos nécessite le codec Xvid pour être lu
- Télécharger le codec XvidDu cosmétique à base de chanvre au testeur PH en passant par tous les accessoires du fumeur...
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Photo réalisé par moi même, mais en vitesse
 
Un remerciement pour Hipersemillia, big up à eux !
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Mulhouse: Passeur de drogue pour une bonne cause
Par Invité,
Mulhouse, Passeur de drogue pour une bonne cause
Les 18 kg de cannabis que ce prévenu de 33 ans tentait de passer en Angleterre avaient beau être destinés à des fins thérapeutiques, le tribunal correctionnel mulhousien n'a pas apprécié.
 
A la différence de bon nombre de passeurs, dealers et autres trafiquants de stupéfiants, Peter Kenward n'est pas du genre à se déballonner devant un juge, en l'occurrence Olivier Kirchner qui présidait hier les débats. Le sujet de sa très gracieuse majesté reconnaît les faits et les assume. Ceci d'autant plus qu'il oeuvrait, selon lui, pour une bonne cause. Le 9 février 2002, le prévenu, venant de Suisse, était interpellé par les douaniers de Saint-Louis, avec en sa possession 10 kg d'herbe de cannabis et de 8 kg de résine de la même drogue. Selon ses déclarations - qui ne varieront jamais au cours de l'instruction et qui seront confirmées par les autorités anglaises - c'est un reportage télévisé sur certaines cultures de cannabis autorisées en Suisse qui lui avait donné l'idée d'y faire son "marché". En Angleterre, il était en contact avec des associations militant pour la légalisation des drogues douces à des fins thérapeutiques. C'est pour leur compte qu'il avait fait le voyage d'Angleterre en Suisse afin d'acheter ces 18 kg de cannabis chez un Américain, un certain Chris Iverson cultivant le chanvre. Lequel niera ensuite avoir approvisionné le prévenu. Peter Kenward n'était pas totalement désintéressé : pour satisfaire à sa consommation mensuelle de cannabis d'environ 1000 €, il comptait distraire 3 kg des 18 kg rapportés en Angleterre. Pour le vice-procureur Jean-Pierre Vogel, « le prévenu connaissait la législation française et toute mansuétude encouragerait les passeurs. Je requiers trois ans de prison dont quelques mois avec sursis ». Me Isabelle Deck n'a pas tari d'éloges pour son client : « M. Kenward est intelligent, ouvert et sympathique. Il voulait soutenir des associations qui aident des malades à mourir dignement. » Le tribunal a condamné le prévenu à quatre ans de prison dont deux avec sursis, à l'interdiction définitive du territoire français et à 35 000 € d'amende.
Pierre M. Gallais
 
© Dernières Nouvelles d'Alsace, Vendredi 3 Janvier 2003
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Dealer avec 0,95 grammes de hasch !
Par Invité,
Il s'appelle Pavel Pavlicek. Dealer de drogue, il ne l'est certainement pas. Au mois d'avril dernier, il rentrait à Prague après une virée aux Indes, mais via l'aéroport de Moscou. Tout juste une escale. Mal lui en prit car le chien flairera chez lui de la drogue : un gramme de hasch complètement oublié par l'intéressé, dans son sac, à la suite d'une fumerie à Delhi.
 
L'avion partira sans lui. Il est retenu à Moscou et accusé de détention et de trafic de drogue. Peut-on faire du trafic de drogue avec 0,95 gramme de hasch ? Apparemment, en Russie oui. Car le jeune Pavlicek a écopé de 19 mois de prison dans les geôles russes, pour un forfait qui ne va jamais au-delà d'une contravention en Tchéquie. Aussi, tant le ministère des A.E. à Prague que Vaclav Havel ont saisi à son sujet Vladimir Putin d'une demande de grâce.
 
Que l'infraction reprochée au jeune Pavlicek ne corresponde manifestement pas aux faits réellement et que la peine soit en disproportion flagrante avec les faits, cela donne espoir aux demandes de grâce.
 
 
Source : https://www.radio.cz/fr
 
Faites gaffe si vous allez en Russie, là bas le moindre gramme de shit fait de vous un terroriste international !
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Opinion publique sur le cannabis
Par Invité,
La consommation du cannabis se banalise La quatrième édition du rapport "Drogues et dépendances" montre que l'on consomme de plus en plus de cannabis et qu'il fait de moins en moins peur. En quelques années, le cannabis s'est forgé en France un statut à part, s'éloignant de l'image inquiétante de l'héroäne et de la cocäne pour se rapprocher de celle, moins dramatisée, de l'alcool et du tabac. L'alcool, "drogue licite" demeure cependant un fléau, faisant chaque année en France, 45 000 victimes. Le débat sur la dépénalisation des drogues douces est relancé.
 
 
 
mon avis:
 
c'est du foutage de geulle........ moi chui pas daccord pour mettre le b*do a egaliter avec l'alcool.. l'alcool sa peut te rendre venére alors ke le bedo te pose... ta pas envie de faire le cake kan t fonzder en voiture alors ke ken t rébou t lâ tu fait ton chô ton bô et tu te pine contre un platane ou une otre voiture
jve dire biensur c pas bien de conduire tout fonzder... ca ralentie t neuronnes on est daccord mais ca change pas ton comportement alors ke lalcool oui... le k-nâ devrait remplacer lalcool..
 
enfin c mon avis
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Les risque du outdoor
Par Invité,
BAR-LE-DUC (AP) -- Un habitant de Bar-le-Duc (Meuse) est convoqué au tribunal le 20 janvier prochain pour avoir installé en pleine forêt proche de chez lui, au milieu d'une clairière, un jardin où il cultivait depuis 14 ans des pieds de cannabis pour sa consommation personnelle.
Depuis 1989, il cultivait une trentaine de pieds qui, selon les gendarmes, n'ont guère souffert de la canicule estivale.
 
Les enquêteurs, qui le surveillaient depuis quelques temps, ont trouvé chez lui des pipes et des graines de cannabis destinées au prochaines plantations. AP
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les jeunes Européens boivent et se droguent trop
Par Invité,
Strasbourg: L'observatoire européenne des drogues et des toxicomanies (OEDT) a fait part de sa préoccupation grandissante concernant la consomation exessive d'alcool et la consommation élevée de drogues, notamment de cannabis, par les jeunes de l'Union européenne.

 
<< Les jeunes ont désormais accès à un éventail plus large de substances et sont plus nombreux à les consommer en association avec l'alcool >>, selon le rapport annuel de l'OEDT sur ''l'état du phénomène de la drogue dans l'Union européenne et en Norvège''.
L'UE est << loin de remplir l'objectif qu'elle s'était donné de réduire substantiellement la consommation de drogues chez les jeunes d'ici 2006 >>, a declaré hier le président de l'OEDT ,Marcel Reimen. << La consommation de drogues parmi les jeune a augmenté réguulièrement dans els quinze états membres au cours de la dernière décennie >> et ils << commencent de plus en plus tot >>, met en garde le directeur de l'Observatoire , Georges Estivenart.
 
Il évoque également une << augmentation du trafic de drogues, l'intensification de la toxicomanie et la propagation de maladies infectieuse >> dans les nouveaux Etats membres de l'UE. << Toutefois , l'élargissement offre à ce pays une pccasion unique de bénéficier d'une collaboration plus étroite >>, estime-til.
 
Parmi les quinze Etats membres actuels, le cannabis est de plus en plus massivement consommé, << largement banalisé >> , et pose << désormais un problème de santé publique >>, selon Georges Estivenart. En Allemagne , en Espagne , en France , en Irlande et au Royaume-Uni, plus de 20% des 15-25 ans en ont fumé au cours des douze derniers mois. << On observe des taux plus élevés de consommation régulière >> , en particulier chez les garçons , selon le rapport.
 
L'alcool représente également une << menace sérieuse >>, juge l'OEDT , qui se penche pour la première fois sur cette question. << Dans certains Etats membres , l'alcool représente un fardeau plus lourd pourles services de santé >> que la drogue. Une étude dans dix villes montre que les moins de 20 ans y << dépensent plus d'argent pour l'alcool que pour les drogues ou toute autres catégorie de consommation de loisir >>. Entre 26% des 15-16 ans (Portugal) et 89% (Danemark) reconnaissent avoir été ivres, tandis que la consommation excessive est en hausse partout.
 
 
Source: Metro (www.Freemetro.be) , 23 octobre 2003
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On va accuser le cannabis
Par Invité,
Article paru sur le net :
 
«A mon arrivée, ils avaient le sourire. Tous deux paraissaient contents de me voir. Puis les éternels reproches sur ma consommation de drogue, mon comportement, mes fréquentations sont revenus au centre de la discussion. Sous la menace de l'arme, nous les avons maîtrisés.......
 
 
.....neutralisés sur une chaise dans la cuisine. Ensuite nous avons bu, beaucoup, fumé du cannabis sous leur nez. J'ai forcé Philippe à tirer quelques bouffées. Nous avons commencé à frapper. » Comme une histoire banale, Cédric dépeint avec minutie et froideur le calvaire qu'il a fait endurer à ses parents adoptifs, les époux Narre, le soir du 15 décembre 2000 à Lunel. Son copain Michaël Catherine participe à cette « mélodie en sous-sol » menée dans le sang, la sauvagerie au-delà de l'imaginable, en attendant le troisième larron, Eric Tirard, venu de Grenoble détrousser les cadavres. Sur les bancs de la partie civile, la famille sanglote, dignement. Imperturbable, Cédric reconstitue la scène d'horreur. La fille des victimes, à la limite de la syncope, veut connaître les derniers instants de ses parents pour pouvoir commencer le deuil.
Le chef de l'équipée sauvage donne force détails. L'opération était montée pour payer le réveillon suivant, qu'il devait passer en Hollande, « le paradis du shit », avec Laëtitia. « Il était prévu de ne pas laisser de témoin susceptible de nous identifier. » Michaël Catherine, tout aussi prolixe, confirme ses aveux préliminaires. Le soir du drame, réalisant la situation, le père adoptif pleure et dit à sa femme : « Adieu, je t'aime Aimée », soulignent les inculpés. Sa femme, dans une ultime réaction, tente de s'enfermer dans la salle de bain pour téléphoner. Cédric défonce la porte. Tire par les cheveux sa mère adoptive - dont le but de sa vie était d'accéder au désir de l'adolescent -, lui précise : « T'inquiète pas, tu vas bientôt retrouver le vieux. » Comble du sadisme, il l'embrasse sur le front, annonçant pour seule oraison : « Crève, salope ». Et de conclure benoîtement : « Sous l'effet de la colère, il y a des gens qui lancent : je vais le tuer. Moi je l'ai fait, j'étais sincère. »
« En général, les accusés des cours d'assises minimisent leur rôle. Avec vous, pas de problème. Le souci du détail, votre réalisme, votre sincérité, vous oblige à passer aux aveux spontanés », déclare l'avocat général pour détendre l'atmosphère lourde du prétoire. A contrario, Eric Tirard est atteint de subites pertes de mémoire. Il conteste les passages les plus « scabreux », s'enferme dans des explications fumeuses Quant à Laëtitia Catherine, qui n'était pas sur les lieux des assassinats mais largement au courant des funestes projets, elle en reste à ses premières déclarations. Malgré les efforts du représentant du ministère public, adepte de la théorie de groupe pour le partage des responsabilités.
 
Source https://www.leprogres.fr/
 
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Ces très regrettables évènements ne vont pas nous faire du bien. Après une histoire pareille, nos chers prohibitionnistes vont accuser le cannabis de la folie de ces jeunes.
On sait très bien que le cannabis décompense certaines pathologies psychologiques, on sait aussi qu'il est potentiellement plus dangereux lorsqu'il est mélangé a l'alcool, mais pourquoi lui en vouloir.
 
L'alcool est-il responsable de la cirrhose du foie qu'il nous a refilé ? Non, l'abus vient du consommateur et, on le sait, un petit apéro ne fait de mal a personne.
Le cannabis est-il responsable des actes de barbarie de ces jeunes ? Non, ils ont consommé ce produit de manière imprudente, de manière abusive et l'ont mélangé avec de l'alcool. Cet abus est de leur responsabilité, et, le joint récréatif avant d'aller au lit n'est pas plus dangereux que le verre de ricard avant d'aller a table. L'usage abusif de l'un, comme de l'autre sont beaucoup plus criminels a mon gout.
 
N'accusons pas une substance des dommages qu'a causé son abus.
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L'Allemagne exige des Pays-Bas la fermeture de ses "coffee-shops"
Par Invité,
Le ministre allemand de l'Intérieur Otto Schily a exigé mercredi des Pays-Bas la fermeture des établissements vendant du haschich, les "coffee-shops", une pomme de discorde entre les deux voisins, qui veulent intensifier la lutte contre le trafic de drogue.
Les "coffee-shops" sont une "concession à la vente de drogue", a déclaré le ministre allemand, lors d'une rencontre à Berlin avec le ministre néerlandais de la Justice Piet Hein Donner.
 
Le Néerlandais a indiqué pour sa part que les "coffee-shops" permettaient de surveiller la consommation de drogue. Les Pays-Bas totalisaient fin 2002 un peu moins de 800 "coffe-shops".
 
Les deux ministres ont en revanche affirmé leur volonté commune d'uniformiser la politique de lutte contre la drogue et de l'intensifier. Dans cette optique, l'Allemagne entend aussi conclure avec les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) des accords en vue d'échanger des informations.
 
De son côté, Piet Hein Donner a relevé le problème particulier des Antilles néerlandaises: »La Colombie est notre voisin» et l'un des principaux pays fournisseurs de cocäne, a-t-il observé.
 
Au moins 20 tonnes de cocäne transitent chaque année par l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol. La police néerlandaise y interpelle environ 200 intermédiaires tous les mois, selon Piet Hein Donner.
 
En juin, le ministre allemand avait appelé les Pays-Bas à intensifier leur lutte contre le trafic de cocäne et à prononcer des sanctions plus sévères contre les intermédiaires.
 
Dans un courrier au ministre néerlandais de la Justice, M. Schily avait alors estimé que les Pays-Bas menaient "une politique légère de lutte contre la drogue".
 
 
Source : https://www.tageblatt.lu/
 
Pauvres Hollandais, encore oppressés par leurs voisins.
Il serait pourtant plus judicieux de suivre leur exemple !
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Les spermatozoädes perturbés par la graisse et le cannabis
Par Invité,
BRUXELLES
 
Les hommes qui veulent avoir des enfants devraient renoncer à fumer de la marijuana et à s'alimenter dans les fast-foods, selon les conclusions de deux études présentées au congrès de la Société américaine de médecine reproductive.
 
La première a concerné 22 collégiens qui fumaient en moyenne deux joints par jour. Résultat: leurs spermatozoädes se mettent en mouvement trop vite et trop tôt, ce qui leur fait perdre tout dynamisme avant même d'avoir atteint leur cible: l'ovule. «Les spermatozoädes doivent rester au repos en attendant de passer à l'action», explique le Dr Lani Burkman, chercheur à l'Université de Buffalo. «Or ceux des amateurs de cannabis sont déjà actifs dans le sperme.» Des expériences de laboratoire antérieures avaient fait apparaître que les spermatozoädes ne pouvaient pas tenir un rythme soutenu plus de six heures, bien qu'ils mettent 24 heures ou plus pour rejoindre l'ovule. «Si les spermatozoädes se mettent à nager vite trop tôt, ils n'ont plus la vigueur suffisante à leur approche de l'ovule, et n'ont pas la force d'y pénétrer», a ajouté Lani Burkman.
 
Ces travaux montrent par ailleurs que les fumeurs de marijuana ont un taux de spermatozoädes égal à la moitié environ du taux retrouvé dans le sperme d'un groupe témoin composé d'hommes qui ne fument pas d'herbe. Selon Lani Burkman, six mois d'abstinence sont nécessaires pour que les spermatozoädes retrouvent toute leur vigueur.Enfin, dans une seconde étude, les chercheurs ont analysé trente prélèvements de sperme et ont découvert qu'un poids excessif (indice de masse corporelle supérieur à 25) pouvait diminuer la concentration du sperme en spermatozoädes et augmenter le nombre de ceux présentant un ADN endommagé.
 
 
Source : https://www.dh.be
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1er Salon Du chanvre à Nantes
Par Invité,
Nantes a enfin son salon du chanvre, le samedi 20 et dimanche 21 décembre 2003 venez decouvrir les applications de cette plante sans pareil.
Ouverture de 11H à 20H
Entrée 3€
Contact Mail
POUR TOUT RENSEIGNEMENTS
06 88 94 36 91
02 40 74 81 70
Liste des exposants :
 
Cannabis Club
- Bière au chanvre
Chanvré Diffusion
- Produits de construction
- Produits alimentaires
Chanvre Info
- Site d'informations
- Produits bio à base de chanvre suisse
Euro American Marketting
- Produits en chanvre textile
Humacult
- Produits de culture
La maison du chanvre
- Gamme complète de produits chanvresques
Le musée du fumeur
- accesoires et divers
Mama Editions
- Librairie chanvresque
- Accessoires
Peau de chanvre
- Collection de vetemens en chanvre textile
THC
- Gamme complète de produits de culture
 
Flyers



 
C'est où ?

 
Site officiel du 1er Salon du Chanvre
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Vive le chanvre !
Par Invité,
Papier, murs, tissus, emballages et tableaux de bord, le chanvre sert à tout... et aussi à fumer des joints. Jadis familière, cette plante devenue suspecte a failli disparaître. Elle a trouvé de nouveaux promoteurs.
"Le chanvre, c'est une vieille tradition dans le pays nantais. Pendant des siècles, nos ancêtres l'ont cultivé pour fabriquer les cordages et les voiles de leurs navires, des vêtements, des sacs, du papier, des toiles, et mille autres choses... A l'automne, la récolte du chanvre, puis l'extraction de la fibre mobilisaient les villages pendant des jours et des nuits. Ensuite, on organisait les fêtes les plus folles de l'année, car l'odeur du chanvre tourne la tête des filles..." Jean-Claude David, 53 ans, ancien militant du Larzac, syndicaliste paysan et maraîcher "bio", habite Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique), dans une ferme qu'il a construite de ses mains. Sur le buffet du salon, il a posé une photo : "Elle a été prise par mon père, en 1952. Le garçonnet, c'est moi, dans les bras de ma grand-mère. Et juste derrière, c'est grand champ de chanvre. Mon père en a cultivé jusqu'à la fermeture des filatures d'Angers".
 
Comme partout en Europe, la culture du chanvre sur les bords de Loire a rapidement décliné au cours du XXe siècle, face à la concurrence des fibres synthétiques. Mais sa disparition presque totale a aussi une autre cause : le chanvre de nos campagnes et le cannabis sont une seule et même plante, cannabis étant le mot latin signifiant "chanvre". A l'état sauvage, toutes les variétés de chanvre contiennent du THC (tetrahydrocannabinol), la substance psychotrope tant appréciée des fumeurs de joints.
 
Les lois interdisant de fumer du cannabis ont entraîné dans tous les pays occidentaux une désaffection générale pour la culture du chanvre : cette plante familière était soudain devenue suspecte, subversive, et presque exotique, car elle avait changé de nom. La France est l'un des seuls pays d'Europe à avoir maintenu une production, surtout pour fabriquer du papier à cigarette. Les fumeurs de tabac fument ainsi du cannabis, sans le savoir ! Pour éviter les ennuis avec la justice, la Fédération nationale des producteurs de chanvre (FNPC), installée au Mans, a développé des variétés de semences à très faible teneur en THC, donc sans effet psychotrope. Aujourd'hui, la loi autorise la culture de chanvre contenant moins de 0,2 % de THC.
 
Grâce à ses décennies de recherches, la FNPC possède un quasi-monopole à l'échelle européenne sur la vente de semences "licites". En outre, les cultivateurs n'ont pas le droit de conserver les semences qu'ils produisent et doivent se réapprovisionner chaque année auprès de la FNPC. Si un seul pied de chanvre à forte teneur en THC pousse quelque part, il peut, à 30 kilomètres à la ronde, polliniser des champs de plantes "licites". Pour assurer le respect de la loi, l'administration a mis en place un système contraignant de contrôles, de prélèvements et d'analyses.
 
De fait, en France, la production de cette plante reste une aventure. En 1996, Jean-Claude David décide de produire de la "piquette", boisson traditionnelle appréciée par la clientèle des boutiques d'aliments bio. Il se lance dans la fabrication de "frênette", à base de frêne, puis d'"ortillette", faite avec de l'ortie. Un jour, il a l'idée de faire de la piquette de chanvre : "J'ai planté du chanvre sur une de mes parcelles, et j'ai inventé la "chanvrette". Pour décorer mes bouteilles, j'ai fait imprimer des étiquettes avec une belle feuille de chanvre." Or la feuille de chanvre est aussi le symbole international des militants de la dépénalisation du cannabis.
 
Aussitôt, les ennuis commencent : convocation à la brigade des stups de Nantes, perquisition de la police judiciaire (PJ) de Rennes, visite de la répression des fraudes, enquête des douanes, démontage de son stand au Salon de l'agriculture. "Tous leurs tests montrent que mon produit ne contient pas de THC, assure M. David, ils veulent surtout m'obliger à supprimer la feuille de chanvre de mon étiquette et à changer le nom." Mais l'agriculteur, qui a l'habitude d'affronter les autorités, tient bon. En 2002, il a produit 50 000 litres de chanvrette et s'est lancé dans l'exportation vers l'Europe du Nord. Là-bas, sa boisson s'appelle "Kannab-Fizz".
 
Le chanvre est à la mode chez les agriculteurs proches de la mouvance écologiste. A Chauvé, à 40 kilomètres de Nantes, Hubert Morice, président de la section bio du Centre de valorisation du milieu rural (Civam), a créé un "groupe chanvre" rassemblant une quinzaine d'exploitants. "Le chanvre, explique-t-il, est un superoutil pour relancer une agriculture durable et équilibrée : si on s'y prend bien, on peut le cultiver sans désherbants, ni pesticides, ni insecticides, ni fongicides. En plus, il régénère les sols."
 
Hubert Morice a choisi la filière du béton de chanvre (mélange de chaux et de chanvre) pour la construction et l'isolation des bâtiments : "Une maison en béton de chanvre est 15 % plus chère qu'une maison ordinaire, mais c'est un matériau sain, léger, durable." De même, à Trémargat, dans les Côtes-d'Armor, un groupe d'artisans et de cultivateurs a créé la société Kana-Breizh, qui fabrique des matériaux de construction à base de "chanvre éthique", cultivé selon des méthodes respectueuses de l'environnement. Kana-Breizh a aussi renoncé aux subventions européennes, pour tenter de lancer une économie rurale hors du cadre de la PAC.
 
Tous sont persuadés que la demande va exploser dans les années à venir, car les industriels redécouvrent les produits à base de cette plante, notamment les huiles et les textiles. C'est ainsi qu'Armani fait depuis peu des costumes en toile de chanvre. Et les ingénieurs inventent sans cesse de nouveaux usages : les tableaux de bord des nouvelles Mercedes et BMW sont en plastique composé en partie de chanvre, léger, peu inflammable et recyclable ; des fabricants de bateaux, d'emballages et d'électroménager se lancent aussi dans la plasturgie à base de chanvre et dans la laine de chanvre.
 
En attendant, les obstacles s'accumulent pour les petits exploitants. En septembre 2002, en pleine période de récolte, Kana-Breizh a subi six contrôles de six administrations différentes. A Chauvé, Hubert Morice a dû planter ses semences sur un terrain éloigné de la route : "Sinon, les jeunes de la région viennent se servir, car avec ou sans THC, les fleurs ont le même aspect. Et les gendarmes ne sont pas loin derrière."
 
Pourtant, la difficulté semble presque lui plaire : "Pour simplifier, je me sens proche de José Bové. J'ai participé à la destruction d'OGM et connu les bagarres et les gardes à vue. J'ai l'habitude du front, je n'aurai pas peur de me battre pour réhabiliter le chanvre, même s'il n'a pas la cote chez les flics."
 
Par ailleurs, la culture de chanvre s'accroît dans d'autres régions, sur des bases plus classiques. A Bar-le-Duc, la coopérative des Chanvrières de l'Aube regroupe 330 agriculteurs, cultivant 6 000 hectares, et possède une usine de transformation. A ce jour, elle vend 90 % de sa fibre aux fabricants de papier à cigarette, mais démarche activement les nouveaux marchés.
 
Officiellement, les producteurs de chanvre industriel ne veulent pas entendre parler du chanvre à fumer. Ils refusent tout contact avec les militants de la dépénalisation du cannabis, qui se sont mis à vendre des objets à base de chanvre "licite" pour créer l'amalgame dans l'esprit du public. Pourtant, le destin du chanvre "utile" et celui de son cousin "récréatif" restent liés.
 
Le second producteur européen de chanvre industriel est l'entreprise néerlandaise Hemp-Flax, qui cultive 2 300 hectares à Oude Pekela, dans le nord du pays, et possède une usine de transformation. Son patron, Ben Dronkers, siège aux côtés des grandes entreprises du secteur au sein de l'Association européenne du chanvre industriel (EIHA). Mais, aux Pays-Bas, Ben Dronkers est surtout connu comme le patron de la société Sensi-Seeds, qui vend des graines de cannabis aux fumeurs et aux revendeurs désireux de faire pousser leur propre récolte. Dans sa jeunesse, Ben Dronkers a passé plusieurs années au Moyen-Orient, où il partagea la vie des producteurs de chanvre. Lorsqu'il rentre aux Pays-Bas, il rapporte des semences, puis crée un atelier pour développer des variétés possédant un très fort taux de THC.
 
Aujourd'hui, les techniciens de Sensi-Seeds réussissent à produire des semences quatre fois par an tout en préservant leur qualité originelle, grâce notamment aux nouveaux procédés de clonage des plantes par culture de tissus. En 2002, Sensi-Seeds a gagné près de 4 millions d'euros. Pour la vente au détail, la société possède une boutique et un coffee shop installés au cÅ“ur du quartier chaud d'Amsterdam. Pour la vente en gros et par correspondance, elle édite un catalogue multilingue et possède des sites Internet de vente et de promotion.
 
Juste à côté de sa boutique, Ben Dronkers a créé le célèbre Musée du haschich, de la marijuana et du chanvre, qui propose aux touristes un parcours pédagogique expliquant les usages de cette plante à travers les âges. Il est en outre copropriétaire des coffee shops Sensi-Smile à Rotterdam et de l'hôtel Sensi-Paradise, situé dans une île thälandaise.
 
Assis à la terrasse de son coffee shop, Ben Dronkers fume un peu de cannabis, en sirotant un verre de vin suisse parfumé au chanvre. Les passants le saluent, c'est une personnalité dans le quartier : "Je prends le temps de vivre, j'ai 53 ans, mes cinq enfants travaillent avec moi dans le chanvre. Ils vont poursuivre ma mission." Tout en militant pour la dépénalisation du cannabis, Ben Dronkers s'intéresse depuis longtemps au chanvre industriel. Il est aujourd'hui persuadé que, à elle seule, cette plante exceptionnelle peut résoudre tous les problèmes de pollution et d'épuisement des ressources naturelles : "La fibre de chanvre permettrait de produire tout le papier dont le monde a besoin, en évitant la déforestation ; grâce à sa pousse très rapide, il pourrait fournir la matière première pour un biocarburant capable de remplacer le pétrole tout en produisant de l'oxygène ; sa graine riche en protéines pourrait subvenir aux besoins nutritionnels du tiers-monde - sans parler de ses vertus médicales... Le chanvre pourrait sauver la planète."
 
 

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[Suisse] Le chanvre qui ne doit pas être fumé peut être brouté
Par Invité,
Justice
 
Le Tribunal cantonal fait rendre à un paysan broyard une récolte dépassant légèrement les 0,3% de THC: il veut le donner comme fourrage à ses vaches.
 
C'est une décision première en Suisse», clame le président de l'Association suisse des amis du chanvre, Jean-Pierre Egger: la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal fribourgeois a fait restituer à un paysan d'Aumont sa récolte de chanvre de deux années.
 
La première, transformée en huile essentielle, était destinée à une entreprise de parfumerie. La seconde finira en fourrage pour le bétail. Son taux de THC (la substance hallucinogène) de 0,5% était légèrement au-dessus des 0,3% qui permettent, selon le Tribunal fédéral, de soupçonner un emploi stupéfiant.
Le juge d'instruction qui voulait faire détruire tout ce matériel est chargé de vérifier que ce sont bien les vaches du paysan recourant qui profiteront de cette manne, il est vrai bienvenue après la canicule de l'été.
Grand défenseur du chanvre paysan, Jean-Pierre Egger jubile: selon lui, sa plante fétiche peut désormais être librement cultivée, quel que soit son taux de THC, pourvu qu'elle ne soit pas destinée à la consommation humaine.
 
 
Confisquer la moitié
 
Le cas de la première récolte n'était pas vraiment problématique: le paysan avait pu prouver que, dès l'origine, son chanvre, plutôt riche en THC puisqu'il en contenait entre 6 et 13%, était destiné à être transformé en huile pour la parfumerie. Le juge d'instruction, curieusement, avait libéré une partie de cette récolte, puis ordonné la confiscation et la destruction du reste de l'huile. La décision de la Cour d'appel de restituer le reste paraît logique.
Pour la seconde récolte, les choses étaient plus compliquées. Le paysan, s'attendant à une légalisation rapide du cannabis, voulait sécher et écouler lui-même sa récolte. Il avait ensuite conclu un contrat avec Chanvre Info, à Morat, commerce de chanvre lui-même dans le collimateur de la justice. Le cultivateur a déclaré au juge qu'il se fichait de savoir ce que Chanvre Info allait faire de son chanvre. La variété plantée n'était de toute façon pas assez riche en THC pour servir de stupéfiant. Ce n'est que bien plus tard qu'il a affirmé vouloir donner le chanvre à ses vaches.
 
 
Cher la botte
 
Cette manière de botter en touche a déplu au juge d'instruction qui, outre la confiscation des deux récoltes, a condamné le paysan aux frais de justice.
C'était aller un peu vite, a estimé le Tribunal cantonal. Puisque la première récolte ne devait, dès le début, servir qu'à des fins industrielles licites, il fallait la rendre. Pour la seconde récolte, elle doit aussi être rendue, à condition de vérifier que son emploi sera lui aussi licite.
Mais l'attitude ambiguë du paysan justifie qu'il supporte la partie des frais de justice relatifs à cette récolte. L'un dans l'autre, ça fera quand même assez cher la botte de foin.
 
Antoine Rüf
 
Source : https://www.laliberte.ch/
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[Brésil] découverte d'une plantation dans un hopital, 3 docteurs suspendus
Par Invité,
Trois docteurs ont été supendu aprés la découverte de plants de marijuana dans leur bureaux.
Des femmes de ménage ont trouvé les plantes poussant sous des lampes dans des pots, cachées dans des placards couverts d'haluminium.
 
Les dirigeants du Celso Ramos State Hospital, Florianopolis, ont suspendu 2 généralistes et un chirurgien et ont lancé une enquette.
 
Un porte parole de la police a dit:
"je n'ai pas toutes les informations, mais c'est grave, comment des docteurs peuvent ils faire pousser de la drogue dans un hopital d'état ?
Et ce n'est même pas pour des expérience médicale."
 
 
 
 
Three doctors suspended after marijuana found growing in hospital
 
Three Brazilian doctors have been suspended after marijuana plants were found growing in their hospital offices.
 
Cleaners found the plants growing under lights in pots that had been hidden inside boxes covered in tin foil, reports Jornal do Brasil online.
 
Managers at Celso Ramos State Hospital, in Florianopolis, immediately suspended two GPs and a surgeon and launched an investigation.
 
A police spokesperson said: "We haven't been informed about this case. But this is serious, how can a doctor grow drugs inside a state hospital?
"And it is not like they are studying the medicinal uses of the plant, is it?"

 
source ananova
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