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Drogues, alcools : Ne plus mentir aux jeunes pour être crédible
Par Invité,

Pas d'affolement mais une meilleure information : le verdict des spécialistes. De plus en plus de spécialistes estiment qu'il est urgent de cesser de mentir aux jeunes sur les problèmes de toxicomanies dont la solution passe peut-être par une meilleure information donnée à tous les acteurs (lycéens, enseignants et parents) plutôt que par un "excès d'affolement ". On ne peut pas attendre des miracles de la prévention.En revanche, beaucoup peut venir de l'information, jugeait récemment Nicole Maestracci, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies, lors d'un déjeuner-débat organisé par le syndicat enseignant FSU. Plus question selon elle de se bander les yeux : tous les établissements scolaires sont touchés par les toxicomanies. Aujourd'hui, un tiers des 15/19 ans déclare avoir fumé du cannabis, 3% des lycéens parisiens (contre 0,1% en 1992) ont pris des drogues de synthèse, ecstasy en particulier, et la consommation d'alcool fort et les ivresses répétées sont en forte croissance chez les jeunes. "Il est important de donner des informations justes aux jeunes, ne plus leur raconter par exemple que le cannabis bousille le cerveau", assure Mme Maestracci, inquiète de "l'énorme sous-information des adultes qui se trouvent aux côtés des jeunes". Les enseignants sont d'ailleurs souvent désemparés quand ils découvrent un cas de toxicomanie. "Faut-il le dénoncer ? Mais dans ce cas, est-ce que cela ne va pas nuire aux enfants", s'interroge Monique Vuaillat, professeur et co-secrétaire général de la FSU.
 
 
Dire les choses vraies:
 
"C'est difficile d'être crédible sur notre discours de prévention car on a menti pendant des années en disant d'un côté que le cannabis détruit et de l'autre très peu de chose sur l'alcool qui fait pourtant des ravages", renchérit Danielle Atlan, assistante sociale dans un lycée d'un quartier sensible de Pantin (Seine-St-Denis). "Dire les choses vraies" est aussi le leitmotiv de Philippe Jeammet, pédopsychiatre reconnu. "N'oublions pas qu'au 19ème siècle, le dictionnaire Larousse écrivait que la masturbation rendait fou, avec des pertes au niveau du cerveau", rappelle-t-il. "On ne va pas éradiquer les problèmes de drogue, il faudra vivre avec", assure M Jeammet. "Dans l'ensemble, constate ce médecin à l'Institut mutualiste de Paris-Montsouris, les adolescents vont plutôt bien. Ils sont plutôt entreprenant et critiques. Il reste toujours 10 à 15% de jeunes en difficulté. Mais dans une société où l'expression est de plus en plus libre, il est normal que ces jeunes expriment leurs problèmes plus tôt". C'est justement cette précocité grandissante qui inquiète les spécialistes. "Les problèmes sont souvent posés aux débuts de l'adolescence", rappelle Sylvie Wieviorka, qui dirige à paris le centre de soins gratuits pour toxicomanes St Germain Pierre Nicole. "Les personnels, suggère-t-elle, doivent être mieux formés pour éviter de trop gros retards dans l'intervention des praticiens. Sans excès d'affolement ni banalisation".
 
 
Un guide pour les enseignants:
 
L'Éducation nationale a élaboré un guide pratique pour les enseignants et les personnels de santé, avec pour objectif de lever la loi du silence qui pèse sur l'usage de l'alcool et des drogues, les tentatives de suicide et plus généralement sur les comportements "à risque" des adolescents. "Oui, l'usage du tabac et de l'alcool est répandu parmi les élèves. Oui, les suicides existent", a déclaré Ségolène Royal, en présentant mardi ce document pratique et théorique, rédigé avec la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT). Depuis six ans, date des premières données épidémiologiques, la MILDT a relevé un "énorme changement de comportement des jeunes", avec une hausse des états d'ivresse excessive, une hausse de l'usage des drogues de synthèse, une hausse des produits dopants, "et pas seulement dans les zones d'éducation prioritaire". Selon la présidente de la MILDT, Nicole Maestracci, l'enjeu est désormais, en matière de consommation de produits interdits, "d'éviter le passage d'une consommation occasionnelle à une consommation nocive, régulière, en retrouvant un discours crédible auprès des jeunes". Le guide, qui sera diffusé à 780 000 exemplaires dans les collèges et les lycées, met à la disposition des adultes des études de cas et de données. "C'est un outil de mutualisation des savoir-faire, une base de réflexion et de dialogue avec les élèves pour les heures de vie de classe ou les cours de sciences et vie de la terre", a précisé Mme Royal. Dans l'esprit de la ministre, il représente aussi "une mutation de notre système scolaire" : le jeune n'est plus seulement un élève, mais doit être considéré dans sa globalité.
 
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"AIS" le champignon tueur de plant d'beu
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Désespérant des méthodes d'éradication traditionnelles, la police anti-drogue de Floride aimerait appeler AIS en renfort, un champignon anti-cannabis. Pour Jim McDonough, son chef, il faudrait arroser les zones de plantation avec des spores de Fusarium oxysporum. Ce tueur a pour méthode de parasiter le système vasculaire de certains végétaux et de les tuer lentement. (Une autre variété de Fusarium s'attaque plutôt aux plants de coca). La police de Floride arrache 100 000 plants de beu chaque année, mais il en pousse cinq fois plus ! Hélas, pour les adversaires de la drogue, le ministère de l'Agriculture lui-même doute de l'efficacité du système, tandis que l'Agence locale de l'environnement, qui craint la bio-bavure, n'est pas chaude pour faire un essai hors-labo.
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Plus de 7.000 pieds de cannabis ont été brûlés!
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Plus de 7.000 pieds de cannabis ont été brûlés ces deux derniers jours sur deux îles de Polynésie française, a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie. Mardi, au cours d'une opération qui a mobilisé trois camions et un hélicoptère, les gendarmes ont détruit une plantation de 5.237 pieds de pakalolo, le nom local du cannabis, dans une haute vallée forestière de l'île de Tahiti. Mercredi, 2.050 pieds ont été arrachés et brûlés dans une plantation de l'île de Tahaa, près de Bora Bora.La semaine dernière, toujours à Tahaa, sur un autre terrain appartenant au même planteur, 1.200 avaient été arrachés. Depuis le début de l'année, les gendarmes de la compagnie des Iles-du-Vent ont détruit 18.130 pieds de cannabis, principalement à Tahiti, dont plus de 8.000 par la seule brigade de Taravao, une commune rurale. La saisie de mardi, dans la commune de Papeari, est la plus importante effectuée à Tahiti depuis 1995. Les planteurs sont en fuite.
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Accord de commercialisation de medicaments dérivé du cannabis
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Bayer et le Britannique GW Pharmaceuticals viennent d'annoncer la conclusion d'un accord de commercialisation exclusif pour Sativex®, médicament dérivé du cannabis et développé par GW Pharmaceuticals au traitement des symptômes de malades atteints de sclérose en plaques et des patients atteints de douleurs neuropathiques aiguës.Administré sous la forme d'un spray buccal, le médicament combine deux principes actifs extraits du cannabis (tetranabinex, nabidiolex) et a fait l'objet d'une demande d'autorisation auprès des autorités sanitaires britanniques en mars dernier. Les termes financiers de l'accord prévoient un partage des revenus des ventes du médicament. Outre un versement initial, GW Pharmaceutical pourrait recevoir, en cas d'autorisation du médicament, une subvention pouvant atteindre jusqu'à 25 millions de livres.
 
Source: Communiqués Bayer et GW Pharmaceuticals
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Saisie de 1,3 tonne de résine de cannabis dans le nord Marocain
Par Invité,
RABAT, 20 mai (AFP) - La police marocaine a saisi mercredi 1,3 tonne de résine de cannabis et arrêté trois membres présumés d'un réseau international de trafic de stupéfiants à Ihadadden près de Nador (nord-est), a indiqué jeudi l'agence marocaine Map.
 
D'autres membres du même réseau, qui ont pris la fuite, sont activement recherchés par la police, ajoute la même source qui ne précise pas l'identité des trafiquants.
 
La police a saisi, outre les 1.346 kilos de résine de cannabis - qui devaient "être écoulés à l'étranger" -, trois véhicules et trois motos stationnés dans un garage.
 
Le cannabis, dont on tire une résine commercialisée essentiellement en Europe, est cultivé dans le nord marocain sur 134.000 hectares, selon une étude officielle publiée en décembre dernier.
 
Source: AFP
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Sur la drogue, l'Europe ne parle pas le langage de l'Union
Par Invité,
Stupéfiants. A Dublin, les 25 ont confronté des politiques très opposées.
Sur la drogue, l'Europe ne parle pas le langage de l'UnionProblème. Prenez un consommateur de cannabis. Faites le croiser un policier
néerlandais. Avec moins de cinq grammes en poche, rien ne se passe. Prenez
un second policier. Suédois. Pour avoir porté un joint à sa bouche, le même
consommateur risque jusqu'à trois ans de prison. Prenez maintenant les deux
policiers et tentez de leur faire adopter une politique commune. Voilà le
genre de questions que se sont posées, lundi et mardi à Dublin, 200 experts
venus des 25 pays de l'Union, réunis à huis clos pour jeter les bases de la
stratégie antidrogues européenne des années à venir.
 
Front mouvant. Grossièrement, deux visions s'affrontent. Côté répression, la
Suède. Stockholm mène la guerre à la drogue et aux drogués, et rejette
l'essentiel de la réduction des risques. Côté libéral, les Pays-Bas, leurs
coffee shops et leurs expériences pilotes. Le laxiste et le bon soldat ? La
Suède est certes l'un des pays où l'on fume le moins de cannabis. Mais elle
aurait dépassé les 400 morts par overdose en 2003, quatre fois plus qu'en
1995 et quatre fois plus qu'en France... six fois plus peuplée. Les
Pays-Bas, eux, comptent, en Europe, le moins d'usagers par intraveineuse.
Entre les deux, le front est mouvant. L'Italie, longtemps parmi les plus
libéraux, s'est rapprochée de la Suède à Dublin. Quant à l'axe
franco-allemand, il est « naissant » en la matière, affirme Didier Jayle,
président de la Mildt (1), qui représentait Paris à la réunion. Les deux
pays ont défendu «une approche centrée sur les comportements plutôt que sur
les produits », permettant, par exemple, de s'attaquer aux médicaments
détournés. Sur le terrain, l'Allemagne a pourtant une approche plus libérale
que la France.
 
Autre inconnue de l'équation, les conséquences de l'élargissement. « A l'est
de l'Union, il y a désormais des pays qui ont des problèmes majeurs de sida,
insiste Didier Jayle. Et le virus, plus encore que les drogues, ignore les
frontières. Il y a un effort de solidarité à mener pour développer la
réduction des risques chez nos voisins.» «L'Europe de l'Est et la Communauté
d'Etats indépendants affichent l'un des taux de progression du VIH/sida les
plus rapides du monde », alertaient les Nations unies en février. On
compterait déjà un million de porteurs du virus dans la seule Russie, dont
80 % seraient liés à l'injection de drogues. « Face au redoutable défi de
l'élargissement, met en garde Georges Estievenart, directeur de l'OEDT (2),
l'Union ne dispose encore que d'une compétence diffuse, fragmentée et
faible, qui reste sous-utilisée faute de volonté politique.»
 
Politiquement, l'arrivée des nouveaux membres ne devrait pas bouleverser la
donne. «Pour schématiser, ils ont peut-être une approche plus répressive,
mais leurs législations ont été adoptées sous l'influence occidentale »,
explique Christopher Luckett, du groupe Pompidou (3), de retour de Dublin. «
Les nouveaux membres semblent plus ouverts à des politiques alternatives,
mais ils ne sont pas encore prêts à le dire. Ils se laissent mener»,
regrette Joep Oomen, membre de l'ONG antiprohibitionniste Encod, invitée,
pour la première fois, aux débats.
 
Coulisses. Le calendrier, lui, joue pour le «clan libéral». Les Néerlandais
exerceront la présidence de l'Union lors du Conseil européen de décembre,
chargé d'adopter la nouvelle stratégie. Un dossier qu'ils auront à coeur de
mener à bien et sur lequel ils travaillent déjà: si la réunion de Dublin
était organisée par la présidence irlandaise, en coulisses, «ce sont les
Hollandais qui ont tout préparé», affirme un participant. Enfin, une fois la
stratégie adoptée, la présidence luxembourgeoise devra, début 2005, établir
un plan d'action pour la mettre en musique. «Or, c'est un miracle s'ils ont
deux hauts fonctionnaires spécialistes des drogues. Ils devraient donc
s'appuyer sur les Néerlandais, s'amuse un autre. Le problème, c'est que dès
que La Haye avance quelque chose, certains, comme la France, y voient par
réflexe une dépénalisation déguisée.»
 
Au-delà de ces divergences, Dublin a permis de confirmer une certaine
sensibilité européenne sur la question des drogues, de plus en plus orientée
vers la santé. La réduction des risques plutôt que la guerre à la drogue
telle que la mènent Washington et Moscou. «Au niveau mondial, cette démarche
est relativement isolée. Nous devons maintenant l'exprimer d'une seule voix,
plaide Chistopher Luckett. A Dublin, «l'Europe a montré la voie en
privilégiant une approche pragmatique basée sur la santé publique, la
prévention et l'éducation, estime le Conseil de Senlis, centre international
de réflexion sur les drogues. Toutefois, sur le terrain, les hommes
politiques semblent en complet décalage avec ces bonnes résolutions et n'ont
pas pris conscience de l'échec des politiques purement répressives.»
«L'Union n'a pas pour rôle de mettre en place une politique unique, conclut
Luckett. Mais un cadre dans lequel Etats et pouvoirs locaux placent leurs
législations. On n'imposera jamais la politique hollandaise en Suède, ni
l'inverse.» Voilà nos deux policiers rassurés.
 
Arnaud Aubron (Libération)
 
(1) Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les
toxicomanies.
(2) Office européen des drogues et toxicomanies.
(3) Organe du Conseil de l'Europe chargé des stupéfiants
 
Source : CIRC Paris
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Deux Canadiens, dont un douanier, sont arrêtés pour trafic de drogue
Par Invité,
Deux Canadiens, dont un douanier, sont arrêtés pour trafic de drogue
 
à 17h37, le 19 mai 2004.
 
https://www2.sympatico.ca/nouvelles/monde/M051950AU.html
 
GRAND FORKS, Dakota du Nord(PC) - Un douanier et un autre citoyen canadiens ont été accusés après que le premier eut été arrêté en tentant semble-t-il d'introduire plus de 22 kilos de marijuana aux Etats-Unis, ont annoncé les autorités américaines.
 
Gary Graboski, âgé de 35 ans, qui travaillait comme inspecteur aux douanes pour l'Agence des services frontaliers du Canada, a été arrêté le 13 mai juste au sud du poste douanier de Pinecreek, au Minnesota. La police affirme qu'il avait l'intention de livrer la marijuana, cachée dans sa camionnette, à un autre homme.
 
L'enquête a mené à l'arrestation, peu de temps après, de Loran Stewart, âgé de 37 ans, un autre Canadien, également au Minnesota. Les véhicules des deux hommes ont été confisqués. Les villes d'origine des deux Canadiens n'ont pas été identifiées.
 
Graboski a été accusé de complot en vue de commettre un crime impliquant de la drogue. S'il est reconnu coupable, il est passible d'une peine maximale de 20 ans de prison et d'une amende pouvant atteindre 1 million $ US.
 
Stewart a été accusé de complot au deuxième degré, une accusation qui peut entraîner jusqu'à 25 ans de prison et une amende de 500 000 $ US.
 
Selon un communiqué des douanes américaines, les arrestations sont le résultat d'une enquête binationale qui s'est étendue sur plusieurs mois.
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Marijuana biologique /Se la geler bio
Par Invité,
20 mai 2004
Marijuana biologique
 
Se la geler bio
Patrick Ouellet
 
https://www.voir.ca/actualite/actualite.aspx?iIDArticle=31127
 
Ces dernières années, nombre de consommateurs de drogues douces ont élaboré une variété de techniques visant à ménager Dame Nature et à atténuer la nocivité de la substance inhalée.
 
 
L'intérêt pour les aliments et autres produits biologiques ne cesse de croître, à mesure que s'éveillent les consciences et que se multiplient les options. Le mouvement s'étend désormais aux amateurs de cannabis, qui ne ménagent ni dépenses, ni élans d'ingéniosité pour se la geler santé.
 
Tomates biologiques, shampoings organiques, vêtements naturels... Un peu partout, la population prend les grands moyens pour préserver sa santé et déploie son lot d'efforts afin de sauvegarder ce qu'il reste d'environnement. Ces dernières années, nombre de consommateurs de drogues douces comme la marijuana ou le haschich ont élaboré une variété de techniques visant à ménager Dame Nature et à atténuer la nocivité de la substance inhalée, qui, rappelons-le, demeure néanmoins dommageable à bien des égards. Des poumons à la gorge, en passant par les troubles psychologiques, la récréation cérébrale au THC (tétrahydrocannabinol) comporte ses risques pour la santé, au même titre que l'alcool ou la cigarette. Mais il est possible de les minimiser. Et à constater l'achalandage dans les boutiques spécialisées puis la quantité de publications ou de sites Web traitant du sujet, les résultats semblent des plus grisants!
 
Un plant sain
 
Au risque de consterner quelques "cannabinophiles" amortis, le plant de marijuana, particulièrement celui cultivé par les pourvoyeurs "professionnels" en quête de rendement optimal, est très souvent gavé d'engrais et de fertilisants chimiques, à base d'acide phosphorique, de potasse, de manganèse et de molybdène, entre autres. Le pot bio, lui, est nourri au guano de chauve-souris ou d'oiseaux marins, au compost de crevettes ou de lombrics. Mais le pire danger pour le consommateur découle sans aucun doute de l'aspersion de pesticides et d'insecticides, qui regorgent de produits hautement toxiques tels le Malathion, le carbaryl et le diazinon. Selon Jean-François de la boutique Échologik à Québec, la prévention reste le meilleur moyen d'éviter le débarquement d'une meute de bestioles en mal de sensations fortes. "Une fois qu'il y a des bibittes, t'as pratiquement pas le choix d'utiliser des insecticides, remarque-t-il. En croissance, c'est moins grave. Mais il ne faut jamais les utiliser en floraison... Il y a des moyens de les éviter, comme augmenter la température la nuit pour baisser l'humidité, et il y a aussi des huiles que tu peux mettre sur les feuilles avant le passage en floraison. Les parasites tétranyques (araignées) se nourrissent de la sève; l'huile les empêche de percer la feuille et dégage une odeur qui les repousse; c'est vraiment la meilleure façon de prévenir..."
 
Marc-Boris Saint-Maurice, chef du Parti marijuana, observe également un accroissement de la demande pour le cannabis bio et ses dérivés. "Mais c'est sûr que c'est plus de travail et un peu plus dispendieux; ça peut coûter deux fois plus cher pour les engrais", concède-t-il. À titre d'exemple, 1500 g d'engrais 20-20-20 conventionnel se vendent entre 15 et 20 $; 5 litres de guano, près de 30 $. Quant aux semences, un spécimen régulier vaut en moyenne une quinzaine de dollars, alors que le coût d'une graine "certifiée" bio peut atteindre 50 $ l'unité. Évidemment, aucun organisme légalement constitué n'est encore chargé de ce type de certification et l'on doit plutôt se fier à la bonne foi du fournisseur. "Mais le prix, quand on parle de cannabis, c'est pas vraiment un facteur, poursuit Marc-Boris. Tu vas payer 40 ou 80 $ pour faire pousser une couple de livres de pot; c'est pas bien grave... C'est un petit peu plus compliqué, ça prend plus d'expérience, mais on le sent dans le cannabis; le goût est meilleur!"
 
Le hasch en sac
 
Plusieurs ont sûrement eu vent de ces terribles histoires d'explosions ou d'incendies survenus pendant la confection de haschich. La méthode traditionnelle implique en effet des produits inflammables, tels solvant ou kérosène, que l'on doit porter à ébullition afin d'isoler les glandes résineuses (trichomes) de la plante. Mais un nouveau procédé alternatif anti-ecchymoses ne cesse de gagner en popularité. Fonctionnant à l'aide de sacs-filtres, d'eau et de glace, la technique est tout à fait sécuritaire, rapide et 100 % naturelle! L'eau glacée, agitée au malaxeur, permet le détachement des trichomes, qui se déposent ensuite sur un filtre au fond du sac. Après égouttement, il suffit de recueillir la pâte, d'en extraire toute l'humidité et hop! Sécher et déguster! (Voir tous les détails au www.kabulbaba.com.) "Le rendement est peut-être un peu moins élevé (qu'avec la méthode classique), mais la qualité est nettement supérieure, assure Jean-François. Le goût est super bon et il y en a même qui ont réussi à en sortir la meilleure sorte possible; le Bubble, que tu fais juste allumer et ça fait des bulles. C'est le meilleur; encore mieux que du marocain, vraiment pur..." 65 $ à 100 $ le sac, filtres de 25 à 190 microns, formats chaudière (5 gallons) ou poubelle (20 gallons).
 
Accessoires
 
Enfin, il existe aussi une panoplie d'accessoires à tendance écologique, à commencer par des variétés de papier à rouler à base de chanvre ou de riz, exempts de colle chimique, qui est remplacée par de la gomme naturelle. "L'avantage du papier de riz, c'est qu'il peut être vraiment mince; tu en fumes donc beaucoup moins, note Jean-François. Le papier de chanvre peut être très mince aussi, mais jamais autant. Les goûts ne sont pas les mêmes et la combustion est différente..." Les pipes de verre pyrex sont également très en vogue, puisqu'elles permettent d'éliminer les inhalations secondaires de résidus de bois ou de métaux, dont sont constitués les modèles conventionnels. Puis, encore mieux que la pipe à eau et sa salutaire filtration, le "vaporisateur" électrique parvient à consumer uniquement l'essentiel euphorisant (voir le www.bcvaporizer.com). Valant entre 75 et 90 $, l'appareil atteint "une température juste assez haute pour faire évaporer seulement le THC, explique Jean-François. C'est sûr que tu fumes moins de boucane inutile et avec la coupole scellée, il n'y a vraiment aucune perte. Puis en plus, t'as pas les vapeurs de briquet..." Bref, moins nocive pour la santé, mais tout de même dispendieuse, la détente cannabique biologique! "Un peu plus, admet Jean-François. Mais ça vaut la peine et, les gens, ça ne les dérange pas de payer un peu plus pour de la qualité. Et si le monde continue d'encourager cette industrie, ça va finir par coûter moins cher..."
 
 
 
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Les jeunes et le cannabis : le point de vue des scientifiques
Par Invité,
Première substance illicite consommée dans le monde, le cannabis est aujourd'hui un sujet d'actualité scientifique, médicale, sociologique et politique, dont les enjeux multiples vont faire l'objet de débats importants au cours des mois à venir. Notamment en France où la consommation de cannabis s'est banalisée chez les jeunes au point que notre pays arrive en tête des pays européens.
 
Source: cite-sciences
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Saisie majeure de cannabis au cannada: Le principal suspect comparaît
Par Invité,
Les policiers de la Gendarmerie royale du Canada ont réalisé jeudi une des plus importantes saisies de cannabis des dernières années au Québec, à Ste-Emilie-de-l'Énergie, dans Lanaudière.
 
Les policiers ont découvert dans un entrepôt de cette petite municipalité 7325 jeunes plants de cannabis destinés à la culture extérieure et deux tonnes et demie de fertilisant.
 
De l'équipement servant à la culture du cannabis a également été saisi lors de la perquisition.
 
Claude Leduc, âgé de 44 ans, a été arrêté et a comparu vendredi matin au palais de justice de Joliette. Il doit répondre à des accusations de production de cannabis et de possession de cannabis dans le but d'en faire le trafic.
 
Source: Matinternet
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Un juge Americain ordonne de laisser les centres de cannabis médical en paix
Par Invité,
Le 21 Avril, un juge a ordonné au gouvernement fédéral de ne pas perquisitionner ni de poursuivre une association en Californie qui cultive et distribue de la marijuana a ses membres malades. La décision du juge Jeremy Fogel de la cour du district fédéral de San Jose constitue la première interprétation d'un jugement d'une cour d'appel rendu en décembre 2003 précisant que les poursuites par des institutions fédérales de consommateurs de cannabis étaient anticonstitutionnelles dès lors que le cannabis n'était ni vendu, ni exporté hors des frontières de l'état ou s'il était utilisé à des fins médicales.
 
L'Alaska, l'Arizona, le Colorado, Hawaii, le Maine, le Nevada, l'Oregon et l'Etat de Washington possèdent des lois similaires à celles en Californie, sur lesquelles les services fédéraux ont concentré leurs tentatives d'interdiction. Des agents fédéraux ont perquisitionné et fait fermer plusieurs clubs cultivant de la marijuana médicale. Le juge Fogel a décidé que le gouvernement n'avait ni le droit de perquisitionner ni celui de poursuivre les 250 membres de la Wo/Men's Alliance for Medical Marijuana. L'association avait demandé au Juge Fogel de faire savoir son injonction après que la cour d'appel des Etats-Unis pour la 9ème circonscription ait ordonné en décembre au gouvernement fédéral de ne pas poursuive une femme malade à Oakland qui avait fumé du cannabis avec la recommandation de son médecin.
 
La court d'appel avait décrété qu'il était anticonstitutionnel d'utiliser la loi fédéral de 1970 pour poursuivre des individus malades munis de recommandations de leurs médecins dans les états bénéficiant de lois sur la marijuana médicale. « La culture à des fins non commerciales et à l'intérieur d'un même état, la possession et la consommation de marijuana à des fins médicales et ce sur avis d'un médecin ne relève pas, en fait, du trafic de stupéfiants » écrit au nom du tribunal le Juge Harry Pregerson.
 
Cette décision fut un camouflet pour le Ministère de la justice qui considérait que la loi fédérale sur les stupéfiants surpassait les lois sur la marijuana médicale votées par les Etats. Cette loi fédérale rend illégales la marijuana, l'héroäne et autres drogues sur tout le territoire des Etats-Unis. Le 20 avril, le ministère a fait appel devant la Court Suprême de cette décision de la court d'appel de la 9ème circonscription.
 
Source: IACM
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Expo sur le cannabis: pour des apprentis en visite "tout le monde fume"
Par Invité,
Quinze apprentis de Gonesse (Val d'Oise) visitent, jeudi, une exposition sur le cannabis qui s'ouvre pour cinq mois à la Cité des Sciences et de l'Industrie, à Paris, et Cédric, 19 ans, lance "les jeunes qui fument tous les jours, c'est la masse. Du shit, tu en trouves partout".
 
"Tout le monde fume", renchérit David, 19 ans, qui dit se faire un joint "presque tous les jours".
 
Au fil de la visite, les témoignages des élèves du centre de formation et d'apprentissage (CFA) de Gonesse contredisent le président de la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Didier Jayle. Dans une déclaration enregistrée que le visiteur peut entendre au cours de l'exposition, il affirme que "les jeunes n'ont absolument pas conscience des dangers du cannabis".
 
David "connaît des gens qui font des crises d'angoisse, des mauvais trips", concède que "beaucoup ne savent pas être raisonnables" dans leur consommation. Il juge que le cannabis peut être "dangereux, comme l'alcool et la cigarette". Mais rappelle une différence de taille: "L'alcool, c'est légalisé. Combien ça fait de morts l'alcool? Quand tu prends une cuite, tu marches pas droit, tu pues, t'as pas une belle figure. Quand tu fumes un +bédo+, t'es pas comme ça".
 
"Ca commence à fumer de plus en plus jeune. Douze, treize ans", explique un autre apprenti, Macy Hermann, 19 ans.
 
Leur professeur, Mohamed Boumghar, leur énumère les maux qu'est susceptible de provoquer le cannabis selon un des panneaux de l'exposition: schizophrénie, perte de concentration, absentéisme scolaire.
 
"Des fois, je sèche un après-midi histoire de fumer des joints", concède David, qui ne souhaite pas donner son identité. Mais pour Macy Hermann, 19 ans, "ça ne veut rien dire: moi, je fume pas et je sèche aussi". "Mon livret, il a jamais été aussi bon", insiste David qui a commencé "assez tard, à 16 ans et demi".
 
Jonathan, 17 ans, qui a fumé son premier pétard "pour faire comme les autres", explique que dans son quartier, "voir des types qui conduisent avec leur +bédo+, c'est banal". Pour Cédric, 16 ans, "c'est moins dangereux que de conduire avec l'alcool". Son professeur tique. Le débat scientifique sur les dangers du cannabis au volant n'est pas tranché.
 
Pendant que ses élèves racontent en se marrant des histoires de policiers qui saisissent du cannabis pour leur usage, un professeur, Lassaad Chokki, explique que le "cannabis est complètement banalisé". "Peut-être faut-il de nouvelles mesures. Mais il ne faut pas sanctionner quelqu'un qui ne comprendra pas pourquoi on le sanctionne", poursuit-il.
 
Les amendes, les confiscations de scooters évoquées par le gouvernement? "Foutaises", répond David. Les consultations cannabis que la Mildt entend organiser pour les adolescents? "Ca peut servir mais pas à tout le monde", poursuit-il.
 
Lui juge ne pas en avoir besoin. "T'es sûr?", demande son professeur. "Peut-être qu'un jour je vais rester dedans", admet-il. Mais là encore, sur la question d'une dépendance au cannabis, le débat n'est pas tranché, vient rappeler l'exposition. A côté, devant la presse, Jean-François Hébert, président de la Cité des Sciences, prévient: "L'état des recherches ne permet pas de répondre à toutes les questions".
 
Source : AFP @ Voila Actualité!
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Le lien entre consommation de cannabis et schizophrénie semble se confirmer
Par Invité,
La thèse scientifique selon laquelle la consommation de cannabis accroît les risques de développer une schizophrénie semble se confirmer, selon de récentes études internationales présentées jeudi à Paris par l'Inserm.
 
A l'occasion de l'inauguration d'une exposition sur le cannabis à la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a présenté une actualisation de son expertise collective de 2001 sur le cannabis.
 
Ces études récentes "semblent montrer que les risques de schizophrénie augmentent avec le consommation de cannabis, avec sa précocité et son niveau", selon l'Inserm.
 
L'Institut précise cependant que ce stupéfiant est "un des très nombreux facteurs de causalité ni nécessaire, ni suffisant, qui conduisent à la survenue" de cette maladie.
 
Ces travaux montrent "que le risque de présenter des symptômes schizophréniques est supérieur lorsque l'on a consommé du cannabis au moment de l'adolescence, et que le cannabis pourrait avoir une certaine spécificité dans l'émergence de troubles schizophréniques comparativement à d'autres drogues récréatives".
 
"Le lien entre schizophrénie et consommation de cannabis demeure une question majeure de santé publique", selon l'Institut.
 
Une étude néerlandaise a ainsi montré que "l'influence du cannabis est d'autant plus importante quand les sujets présentent déjà des symptômes plus sévères".
 
Selon le travail d'une équipe néo-zélandaise, "le risque de schizophrénie était supérieur en cas de consommation précoce comparé au risque chez les sujets débutant leur consommation à 18 ans".
 
"Comparés à des sujets n'ayant jamais consommé de cannabis plus d'une ou deux fois, les sujets en ayant consommé au moins trois fois à l'âge de 15 ans ou 18 ans ont un risque quatre fois supérieur de présenter des symptômes schizophréniques à l'âge de 26 ans", selon l'Inserm commentant cette étude.
 
Les études récentes n'ont en revanche pas permis de conforter la théorie de l'escalade selon laquelle la consommation de cannabis entraînerait un risque accru d'usage ultérieur d'autres drogues, dont l'héroäne.
 
A propos d'éventuels effets somatiques de ce stupéfiant (troubles cardio-vasculaires, cancers,...), les chercheurs ont besoin d'études épidémiologiques avant de tirer des conclusions, selon l'Inserm.
 
Source : Voila Actualité
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Le beurre de cannabis: délicieux, disent les Lettons
Par Invité,
Le beurre à l'ail, beurre de cacahuètes, ou simplement le beurre, tout le monde connaît. Mais le beurre de cannabis est une nouveauté que les fermiers de Lettonie veulent faire connaître au monde."Je l'aime tel que ma grand-mère avait l'habitude de le faire", lance Dainis Lagzdins, fermier du petit village de Iecava à 44 km au sud de Riga, en décrivant ce beurre vert foncé. "Mmm, c'est d'un goût divin. Un miracle de parfums et de saveurs", vante-t-il cette spécialité locale produite avec des graines de chanvre indien.
 
Des fermiers lettons utilisent des recettes vieilles de plusieurs siècles pour faire à la maison cette pâte de graines humectées, frites et moulues de cannabis, parfois mélangée à de l'huile ou du beurre.
 
Les Lettons l'adorent et il est légal, contrairement aux drogues douces interdites. "Seules les graines sont utilisées pour le beurre de cannabis, alors que la substance hallucinogène THC est contenue dans la résine et les fleurs, explique Janis Strazdins, un spécialiste des stupéfiants.
 
Les habitants de ce pays balte, nouveau membre de l'Union européenne, l'achètent d'habitude à la ferme ou aux marchés. Le beurre de cannabis apparaît aussi dans les rayons de supermarchés, mais de façon irrégulière.
 
M. Lagzdins, directeur dans on village de la société Iecavnieks, a d'ambiteux projets pour lancer ce produit inconnu jusqu'ici sur le marché mondial.
 
"Des commerçants russes et finlandais ont déjà manifesté de l'intérêt pour notre pâte de cannabis", dit-il sans savoir encore quand il sera en mesure d'en fournir en plus grande quantité.
 
Il peaufine actuellement sa recette et souligne ses bienfaits pour la santé: les graines de cannabis ne contiennent pas de protéines animales ni de cholestérol, c'est un anti-oxidant naturel et la pâte une fois préparée peut se conserver pendant six mois.
 
Mais produire un bon beurre de cannabis n'est pas facile. Il faut le faire à la main et le procédé comprend 18 étapes différentes.
 
Bien que ce beurre et l'usage des graines de chanvre indien pour sa fabrication soient légaux, la culture de cette plante est strictement contrôlée.
 
Les fermiers doivent obtenir des permis spéciaux et ils ne sont autorisés à cultiver leurs plantes qu'en plein air.
 
M. Strazdins explique à l'AFP qu'en Lettonie, avec ses courts étés, ses printemps et automnes frais et pluvieux, il n'est pas possible de cultiver le cannabis hallucinogène.
 
"Il est impossible à cette latitude de faire pousser le cannabis à drogue car la période de végétation est trop courte et le taux de THC d'environ 0,5% est trop bas", dit-il.
 
"Nous ne pouvons toutefois pas exclure l'importation des Pays-Bas d'une hybride interdite, contenant plus de 4% du facteur THC, qui pourrait être mélangé à d'autres semences. C'est pourquoi les contrôles des champs sont si importants", ajoute-t-il.
 
Lagzdins s'était lancé dans la culture du chanvre indien en 2003, en mélangeant des graines locales à d'autres importées d'Angleterre. "Notre cannabis a un goût et un parfum particuliers", dit-il fièrement.
 
Cet avis est partagé par son rival Janis Grinbergs, qui cultive la plante à Burtnieki, dans le nord de la Lettonie.
 
"Le chanvre letton a un goût spécial. Certains mangent ce beurre de cannabis avec des patates ou des biscuits salés, mais son goût unique s'apprécie le mieux quand on le mange pur", affirme-il.
 
Dans la perspective d'adhésion à l'euro, la banque centrale de Lettonie a annoncé un concours public pour le revers national de la monnaie européenne qu'elle espère adopter en 2008.
 
"Je vais proposer une feuille de cannabis", lance ce fermier letton.
IECAVA (AFP)28/04/2004
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Résumé en photo du Salon CannaTrade 2004
Par Invité,
Voici un petit résumé sur la Cannatrad. 2004 que j'ai parcouru pendant une demi journée !
 
 
Au menu du Salon ,il y avait des stands de Breeders, tel que :
 
- SensiSeedBank
- High Quality Seeds
- PARADISE SEEDS
- SeedsMan (angleterre)
- Serious Seeds
 
 
Il se deroulé egalement au centre du salon,dans un enclo , des défilés de mode (habit de chanvre).
 
Les divers accessoires du fumeur (pipe à eau,broyeuse,feuilles,ect ..), etait exposé aussi.
 
Puis divers stand de société d'information sur le Chanvre industriel.
 
Puis, il y avait les stands bien plus intéressant ,les stands des Growers.
 
De grand nom tel que :
 
- GHE ( General Hydroponics Europe )
- BioNova
- ATAMI
- AHH ( Advance Hydroponics of Holland )
- Etc..
 
Donc du beau monde à visité !!!
 
Donc voici les photos de la ballade !!
 

 

Ci dessus ,un stand suisse,sur divers bouquin sur le chanvre et la Weed !!
 

 
Là ,le coin pour grillé quelque bedeaux avec le chanvre donné à l'occasion, sur un stand pour
une mini cup !! (rien de quoi s'enflammé,que du chanvre à 0.3 %Thc)
 
 
 
 
Derriere l'enclo blanc et les pieds de chanvres (0.3 % aussi ,snif) ,se trouvé le défilé de mode
d'habit confectionné en chanvre ,ce n'était pas réservé ,plus tranquille pour le défilé (l'enclo)
 

 
 
 
Le stand The Sensi Seed Bank !! (bien fourni en graine,mais tjs rien à fumer)
 

 
 
Tous les accessoires du parfait petit fumeur !!
 

 
 
J'adore !!
 
 

 
 
 
 
Des belles pipe à haut ou Bang !
 

 
Des vaporisateurs de toutes les formes et couleurs !
 
 

 
 
Petit zoom sur la bete !
 
 

 
 
Des balances électroniques , bien chère à mon goût !
 
 
 

 
 
 
Une tres belle pipe à eau !,bon un peu grande !! loll
 
 
 

 
 
 
Voici les stands des growers :
 
Bio Nova
 
 

 
 
 
Bio Nova exposé aussi une plantes de leur cru (variété ?) ,c'etait une femelle,mais point
de buds en vue,il avait aussi passait un coup de bombe de peinture couleur or ,sur les bout des branches,je me demande encore pourquoi ?
 
 
 
 

 
 
 
Le Stand GHE :
 
 

 

 
 
Ce style de culture s'appelle : AquaPonie !
Les poissons fournisse en Co2 les racines et plein d'autre chose que j'ai zap DSL !
 
 

 
Le stand B'Cuzz
 
 

 
 
Bio Canna
 

 
Le Stand IONIC Growth Technologie
 
 
 

 
 
 
System de bouturage Made in Ionic : (ca ma l'air bien optimisé)
 

 
Une table de culture de IONIC aussi !!
 
 

 
 
 
Le Stand des CoolTube : Moi ,j'ai le petit !! le gros ,est vraiment gros ,limite double douille !
 

 
 
Un stand qui propose de sacré ventilo ,avec chauffage !!
 
 

 
 
 
Le Stand Ecolizer !!
 
 
 

 
 
 
 
Un stand sur une sociéte qui fabrique des placards et Armoire de culture ,optimisé dans le moindre detail !! (J'ai bloqué sur le double porte !! )
 
 

 
 

 
 
 
 
Sont tableau de contrôle !!
 
 

 
 
 
 
Il vendait aussi un séchoir !! tiptop !
 
 
 
 

 
 
 
 
 
Le stand HydroSystem ! (il sont des truc de fou eux)
 
 
 

 
 
 
De l'interieur !
 
 

 
 
Sacré récolte à prévoir avec ça !
 

 
Pareil là,truc de fou !
 
 

 
 
 
Tres tres beau plateau de culture,propre,simple,efficace !!
 

 
 
Voila, j espère que ca vous à plus ,désolé j'aurait pu faire plus de tofs,mais le temps ma manqué,l'edition 2005 sera plus developpé ,merci à vous d'avoir parcouru ce resumé !
 
 
 
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Pays-Bas: le gouvernement pourrait interdire la vente du cannabis néerlandais
Par Invité,
Le gouvernement estime que la teneur élevée de THC dans le cannabis néerlandais serait de nature à le faire entrer sous la rubrique «drogue dure»
 
LA HAYE La traditionnelle politique libérale des Pays-Bas en matière de drogue pourrait être bientôt écornée par le gouvernement néerlandais qui envisage d'interdire à la vente le cannabis produit en Hollande, indique mardi la presse néerlandaise.
 
Les ministres de la Justice et de la santé, MM Piet Hein Donner et Hans Hoogervorst, étudient l'interdiction de la vente en «coffee-shop» -ces établissements où le cannabis est en vente libre- du «Nederwiet», l'herbe néerlandaise, en raison de sa forte teneur en tétrahydrocannabinol (THC), le principe actif du cannabis.
 
 
La teneur en THC de la marijuana et du haschich néerlandais, était en moyenne, en 2002 de 15,2 pc, contre 6,6 pc en moyenne pour le cannabis importé, selon l'institut Trimbos d'Utrecht (centre), qui étudie les relations entre santé psychique et toxicomanie.
 
 
Le gouvernement estime que la teneur élevée de THC dans le cannabis néerlandais serait de nature à le faire entrer sous la rubrique «drogue dure».
 
 
La distinction entre drogue dure et drogue douce est le pilier de la politique néerlandaise en matière de drogue. Les drogues dures, telles l'héroäne, la cocäne et le LSD, sont interdites. La vente des drogues douces, essentiellement le cannabis, est autorisée dans les «coffee-shop» depuis 1976, à raison de 5 grammes maximum par client.
 
 
Le ministère de la justice étudie par ailleurs, depuis plusieurs semaines, un plan destinée à réduire le nombre des coffee-shops dans les régions frontalières, pour éviter l'afflux des «touristes de la drogue».
 
 
Parmi les options également envisagées par le gouvernement démocrate-chrétien figure également l'interdiction de la vente du cannabis aux étrangers non résidents aux Pays-Bas.
 
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[Suisse] La dépénalisation de la consommation de cannabis est peu probable
Par Invité,
BERNE - Les chances que la consommation de cannabis soit dépénalisée semblent de plus en plus minces. La commission compétente du Conseil national a recommandé à ce dernier de refuser une nouvelle fois d'entrer en matière sur ce projet.
 
Si le plenum suit sa commission de la sécurité sociale et de la santé, la révision de la loi sur les stupéfiants proposée par le Conseil fédéral et approuvée par le Conseil des Etats en décembre 2001 sera enterrée. Dans ce cas, le sujet ne pourrait revenir sur le tapis que si un nouveau projet était élaboré.
 
Alors que sa commission y était à l'époque favorable, le National a déjà refusé d'entrer en matière sur cette révision en septembre 2003, en pleine fièvre électorale. L'opposition à l'idée de lever l'interdiction de fumer un joint a été déterminante dans cet échec. Pourtant réputé plus conservateur, le Conseil des Etats a réitéré début mars sa volonté de légiférer.
 
Source : SwissInfo
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Planter Outdoor : les risques sont toujours possible.
Par Invité,
Le tribunal de Mulhouse jugeait hier deux quadragénaires qui, le 28 août 2003, avaient été surpris par la police en train d'arroser des plants de cannabis, derrière l'ancien couvent du Schoenensteinbach, à Wittenheim. Une vingtaine de plants étaient ainsi soigneusement cultivés par les deux prévenus pour leur usage personnel. A la question du tribunal demandant pourquoi ils n'achetaient par leur drogue une fois conditionnée, l'un des prévenus a eu cette singulière réponse : « Si je plantais du cannabis, c'était pour éviter d'entrer en contact avec le milieu de la drogue, avec les dealers. » Le parquet a tancé vertement le duo : « Ce n'est pas une banale histoire de jardinage. Il n'y a aucune tolérance : à l'instar des drogues dures, le cannabis est strictement interdit par la loi. » Les prévenus ont écopé chacun de trois mois avec sursis et devront payer solidairement 300€ aux douanes. Quant aux plants de cannabis, ils ont été détruits.
 
Source : DNA
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Interpellé pour incitation à l'usage de stupéfiants
Par Invité,
Voila, tout est dans le titre et dans cet article.
Cela se passe dans le Var.
 

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Cannabis: les jeunes Français en tête de la consommation européenne
Par Invité,
PARIS (AP) - Malgré une des législations les plus répressives d'Europe, la France est le pays du vieux continent où la consommation de cannabis des jeunes est la plus importante, selon les conclusions d'une enquête que publie mardi le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Mise en place par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies, cette enquête sur la santé et les consommations est réalisée chaque année depuis 2000 auprès de l'ensemble des adolescents et des adolescentes qui passent leur journée d'appel de préparation à la défense.
Selon les résultats 2002, à la fin de l'adolescence, environ la moitié des jeunes déclare avoir déjà essayé au moins une fois le cannabis (45,7% des filles et 54,6% des garçons de 17 ans, respectivement 50,9% et 61,2% à 18 ans).
Le BEH insiste par ailleurs sur la différence de comportements selon le sexe. S'il y a autant de filles que de garçons pour les faibles consommations, souligne le bulletin, l'usage «au moins répété» (au moins dix fois par an) concerne deux fois plus de garçons (31,6% contre 16% à 17-18 ans).
Cet écart augmente avec l'intensité de la consommation, les garçons étant trois fois plus nombreux (21,2% contre 8%) à déclarer un usage «au moins régulier» (dix fois et plus au cours du mois) ou quotidien (9,2% contre 3,3%).
En moyenne, l'expérimentation de cannabis a lieu à 15,2 ans pour les garçons et 15,3 ans pour les filles. Les usages de cannabis en solitaire et surtout avant midi concernent une proportion importante des expérimentateurs: 48,2% des filles et 65,1% des garçons qui ont déjà fumé du cannabis déclarent en avoir déjà fumé avant midi, et 28,6% des filles et 48,4% des garçons en avoir déjà fumé seul.
En terme d'évolution, entre 1993 et 2002, cinq enquêtes comparables ont été réalisées auprès de jeunes de 17 ans, ce qui, selon le BEH, permet, à âge constant, d'observer la hausse du niveau d'expérimentation de cannabis sur cette décennie. Celui-ci a doublé entre 1993 et 1999, l'évolution n'ayant pas connu d'inflexion notable entre 1999 et 2002. Sur la même période, l'usage «répété» du cannabis (au moins 10 fois par an), progresse encore plus vite: il a triplé parmi les garçons (de 10% à 28%), comme parmi les filles (de 4% à 14%).
Concernant l'alcool, la consommation quotidienne concerne 1% des jeunes de 17 ans, la consommation «régulière» (10 fois et plus au cours du mois) 6,1% des filles et 18,8% des garçons. En revanche, les ivresses sont plus nombreuses: 55,8% des garçons et 38,2% des filles ont été ivres au cours de l'année; 10,1% des garçons et 2,5% des filles l'ont été 10 fois ou plus. AP
 
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Sanctionnée pour une feuille de cannabis en pendentif
Par Invité,
Marjorie, 15 ans, élève de 3e au collège Voltaire de Tarbes, a été exclue des cours, jeudi et vendredi, pour s'être présentée dans l'établissement avec un pendentif représentant une feuille de cannabis.
 
 
«Le port d'un tel signe ostentatoire, considère Muriel Vrignon, principale adjointe, fait l'apologie de la drogue même si l'enfant n'en est pas forcément conscient». Pour l'éducatrice, «permettre ces comportements ne va pas dans le sens du travail de prévention que mène le collège».
 
 
En début d'année, Mme Vrignon était passée dans toutes les classes pour faire savoir aux élèves que ce genre de signe était «proscrit».
 
 
Bien qu'il comprenne la nécessaire sensibilisation aux dangers de la drogue, le père de la collégienne n'a pas du tout apprécié la sanction : «Cette exclusion est disproportionnée. Lorsque ma fille a voulu ce collier, j'ai saisi l'occasion pour lui parler des risques de la drogue. Là, elle a été punie, montrée du doigt comme si elle en avait consommé. Si elle avait porté une feuille de vigne, aurait-on dit que c'est une incitation à sombrer dans l'alcoolisme ?»
 
 
Marjorie a été interdite d'établissement jeudi. Vendredi, elle a été invitée à réaliser, avec l'aide de la documentaliste du collège, un travail sur les méfaits des stupéfiants.
 
 
Depuis le début de l'année, c'est la troisième élève de l'établissement à être sanctionnée pour apologie du haschisch. L'une l'avait été pour avoir placardé sur son sac une feuille de cannabis et une deuxième pour avoir porté une paire de boucles d'oreilles représentant cette même plante.
 
 
Source : Le figaro
Tarbes : Guillaume Atchouel
[08 mars 2004]
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[Suisse] Dépénalisation du cannabis: les Etats votent l'entrée en matière
Par Invité,
BERNE - Le Conseil des Etats a accepté d'entrer en matière sur la dépénalisation de la consommation de cannabis. Par 28 voix contre 12, il a pris le contre-pied du Conseil national dans la révision de la loi sur les stupéfiants.
En pleine fièvre électorale, le National avait refusé d'entrer en matière sur cette révision à une courte majorité en septembre. Pourtant réputé plus conservateur, le Conseil des Etats, qui avait adopté le projet sans aucune opposition en décembre 2001, a réitéré sa volonté de légiférer. Cette fois, il n'a pas pu se prononcer sur le détail, seule l'entrée en matière étant en discussion en attendant le nouveau vote de la Chambre du peuple. Néanmoins, les sénateurs ont tenu à mener un véritable débat, au cours duquel un vent d'opposition s'est fait jour en particulier chez les démocrates-chrétiens et du centre.
Pour Urs Schwaller (PDC/FR), la consommation de drogues dites douces mène aux drogues dures. Et de fustiger l'»Etat dealer» qui instaurerait des taxes sur le cannabis.
Hans Hofmann (UDC/ZH) a mis en garde contre les dangers de l'usage du cannabis, à l'heure où la teneur en THC (substance active) ne cesse d'augmenter. Jean Studer (PS/NE) a lui aussi fait part de ses doutes face à un projet trop libéral à ses yeux.
Mais la majorité de la Chambre des cantons n'a pas plié face à ces arguments. La révision de la loi ne concerne pas seulement la libéralisation du chanvre, mais contient des principes importants comme la politique des quatre piliers en matière de drogue (prévention, thérapie, réduction des risques, répression), ont relevé ses partisans.
 
 
Source : ATS
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Pays-Bas la joint-venture
Par Invité,
Quand je suis rentrée en Hollande après quinze ans en Inde, je trouvais le hasch dégueulasse, alors j'ai décidé de le faire moi-même. J'avais appris la technique en Afghanistan en 1968.» La femme qui raconte cette histoire a 59 ans et pas vraiment le look d'une sauvageonne attardée. «Un soir, en regardant tourner mon séchoir électrique, je me suis dit qu'avec la force centrifuge, on pourrait récupérer la résine......des feuilles de cannabis pour faire du hasch.» Après diverses tentatives infructueuses, Mila met au point le Polinator, probablement le premier appareil électrique à faire du hasch au monde. L'histoire aurait pu s'arrêter là si, en 1994 et en bonne Néerlandaise, cette mère au foyer n'avait pas décidé de commercialiser son invention (pour laquelle elle a obtenu des subventions du ministère des Nouvelles Technologies). Si l'on fabrique aujourd'hui du hasch à Amsterdam, c'est à Mila qu'on le doit. Son Polinator se vend jusqu'en Amérique. Et si elle prend toujours soin de ses enfants, c'est que trois d'entre eux sont salariés de sa PME.
 
En ce dernier vendredi de janvier, Mila affiche un grand sourire : un hasch de sa composition vient de remporter un prix à la septième Highlife Hemp Fair, la foire internationale du chanvre d'Utrecht. Au cours de ce salon, qui sur trois jours a attiré cette année 15 000 visiteurs venus de toute l'Europe, 15 juges triés sur le volet (qui ont reçu les échantillons deux mois auparavant) départagent les 164 herbes et haschisch néerlandais en compétition. Comme ils le feraient pour des grands crus de vin. Et comme pour les médailles agricoles, pour les vainqueurs de la Cannabis Cup, chaque prix signifie l'ouverture de nouveaux marchés potentiels.
 
Car depuis le début des années 90, ce secteur est devenu une industrie à part entière. Un phénomène qu'Adrian Jansen, ancien professeur d'économie à l'université d'Amsterdam et spécialiste du marché des drogues, qualifie d'«avalanche verte». En dix ans, les Néerlandais, qui importaient tout le cannabis qu'ils consommaient, sont devenus non seulement autosuffisants, mais également exportateurs. Selon l'économiste, les 40 000 cultivateurs locaux auraient une production avoisinant le demi-milliard d'euros. L'essentiel serait assuré par des amateurs éclairés récoltant moins de 10 kilos par an. «Les petites exploitations domestiques de cannabis placent les autorités face à un dilemme, reconnaissait, dès 1995, le ministère de la Santé dans un document officiel. D'un côté, il y a une tendance positive qui fait que les coffee shops s'approvisionnent chez des petits producteurs, hors de tout circuit criminel. De l'autre, il y a un risque que certains de ces petits producteurs soient rattrapés par des organisations criminelles. Ce qui est déjà arrivé.»
 
Depuis cette époque, le marché a explosé. En incluant toutes les activités de la «filière cannabis» néerlandaise (engrais, coffee shops, marchands de machines électriques à rouler les joints, etc.), le chiffre d'affaires global du secteur se situe, selon les estimations, entre cinq et dix milliards d'euros par an. Soit entre 1 et 2 % du PIB hollandais... Une partie de ce business est légale et rapporte des taxes au gouvernement, l'autre pas. A titre de comparaison, le hasch marocain générerait un chiffre d'affaires, entièrement clandestin, de dix milliards d'euros. Ou, dans un autre registre, la valeur totale de la production de fleurs coupées en Hollande, leader mondial, était en 2002 de 3,45 milliards d'euros...
 
De plus, explique Adrian Jansen, «le secteur étant très rentable, il est propice à l'innovation technologique. Qui se répand ensuite dans le reste de l'économie». Un fabricant de ventilateurs qui avait monté sa société pour la culture de cannabis en intérieur équipe ainsi aujourd'hui l'aéroport d'Istanbul. Stade ultime de la normalisation, un fabricant de placard à culture de cannabis propose d'acheter son invention à crédit, tandis qu'un marchand de joints vides préroulés (pour les coffee shops) avoue délocaliser sa production en Indonésie. Ici, on est à des années-lumière de la culture hippie.
 
A Utrecht, tout se passe sur fond de techno, bière gratuite et vendeuses aux seins nus. Une ambiance à mi-chemin entre salon du bricolage et saloon du racolage, au milieu d'une futuriste ruée vers l'or vert. Au coin d'une allée, une bonne soeur en porte-jarretelles distribue des pousses d'herbe, tandis qu'un plant de cannabis sur pattes vante les mérites d'un marchand de lampes. Et inutile d'allumer un pétard, ici même l'air ambiant serait testé positif. «Les Pays-Bas ont depuis longtemps obtenu le libre accès à l'herbe, explique l'écrivaine Michka, spécialiste française du chanvre et l'un des deux seuls non-néerlandais du jury de la Cannabis Cup. Le côté revendicatif a disparu au profit de l'aspect technico-commercial. En France, on fait comme si les fumeurs n'existaient pas. Ici, c'est une école de réalité.» Et la réalité, ce sont aussi les nouveaux acteurs de ce milieu. «La première génération était constituée de personnes que l'on qualifierait en France d'activistes. Désormais, on trouve des gens mus par une stricte volonté commerciale.»
 
Marié, deux enfants, costume rayé et talkie-walkie en permanence à la main, Boy Ramsahai est le type même de cette nouvelle génération d'entrepreneurs. L'organisateur de ce salon, c'est lui. Lui qui accepte en toute modestie la qualification de «millionnaire du cannabis» et vendait, il y a quinze ans à peine, des livres et des CD en porte-à-porte. Il est aujourd'hui à la tête d'un véritable empire commercial. Son secret ? Dans ce milieu, les profits des uns sont aussi un peu les siens. Il y a treize ans, il avait alors 25 ans, Boy Ramsahai a créé Highlife, le premier magazine hollandais spécialisé dans le chanvre. Non pas qu'il se soit découvert la fibre journalistique, ou qu'il se soit pris de passion pour cette plante ­ il ne fumait pas de pétards et en fume toujours très peu ­, mais il avait «senti un marché à prendre». Son magazine truste aujourd'hui la publicité d'une part importante des 800 coffee shops et 400 growshops (pour le matériel de culture). Quelques années plus tard, il crée un bimensuel gratuit, Soft Secrets, dont il existera très vite une version anglaise, puis française, puis espagnole... Au total, plus de 150 000 exemplaires diffusés dans toute l'Europe.
 
La foire du chanvre et sa Cannabis Cup offrent à ses annonceurs un autre vecteur pour se faire connaître. Cerise sur le gâteau, cette année, Boy Ramsahai sera largement bénéficiaire. «De toute façon, c'est une bonne opération de relations publiques. Ce business est de plus en plus professionnel et moi, j'ai l'intention d'être un acteur de poids sur ce marché.» Pour cela, son meilleur atout, le plus rentable en tout cas, est probablement son commerce de graines de cannabis, monté il y a quatre ans. Car les graines, c'est le nerf de la guerre. A la fois élément déclencheur de l'«avalanche verte» et révélateur du «paradoxe néerlandais».
 
Le déclencheur, car c'est par elles que, dans les années 80, toute cette saga industrielle a commencé. Chassés par la guerre à la drogue de Reagan, des spécialistes californiens viennent trouver refuge aux Pays-Bas. Dans leurs valises, des techniques de culture donnant des variétés d'herbe au rendement alors inimaginable. Le cannabis ainsi obtenu, appelé sensimilla, «est à la base de l'économie moderne du cannabis», rappelle Adrian Jansen. L'environnement favorable fera le reste : les Pays-Bas sont alors le seul pays occidental à autoriser la production de semences de cannabis et sont déjà l'un des leaders mondiaux de la culture maraîchère sous serres. En 1985, la sensimilla est pour la première fois produite en intérieur : la fameuse skunk est née. Il s'en vend aujourd'hui dans le monde entier : 75 % des graines viendraient des Pays-Bas. Entre 1 et 10 euros l'unité, le marché est énorme. Le mastodonte du secteur, la Sensi Seed Bank (qui a raflé un tiers des récompenses à la Cannabis Cup), salarie plus de 100 personnes dans ses différentes filiales.
 
C'est là qu'intervient le «paradoxe». Il y a six ans, sous pression des gouvernements étrangers, La Haye a interdit la production de graines. Tout en continuant à en autoriser la vente. «Les Néerlandais sont des commerçants, et la prohibition, ce n'est pas bon pour le commerce», avance Jansen. Officiellement, les marchands de graines prétendent donc aujourd'hui s'approvisionner à l'étranger. Selon un Français bon connaisseur du secteur, ces derniers créeraient en fait des sociétés dans des paradis fiscaux pour se procurer les factures de graines... qui sont toujours produites sur le territoire néerlandais.
 
Aujourd'hui, saturé par une concurrence acharnée, le marché national est arrivé à maturité, mais, comme le résume un exposant d'Utrecht, «le monde est notre marché». Derrière l'avalanche verte européenne se trouvent beaucoup d'entrepreneurs néerlandais. Et avec l'aide de ces spécialistes et de leurs inventions, le Vieux Continent produirait aujourd'hui, toujours selon Adrian Jansen, 25 % de sa consommation de cannabis. Avec des pics à 90 % en Suisse, 50 % en Angleterre, 40 % en Espagne... Régulièrement, à Berne, Barcelone, Berlin ou même Paris, tout ce petit monde tient salon. A l'échelle européenne, c'est toute une industrie qui est en train de voir le jour, celle de l'eurocannabis. «Et l'eurocannabis, conclut Jansen, c'est le symbole même que la guerre à la drogue est perdue. Avant, on empêchait l'herbe d'entrer dans nos pays. Aujourd'hui, elle pousse dans toutes les arrière-cours d'Europe.»
 
Par Arnaud AUBRON
Libération
mardi 24 février 2004
Utrecht (Pays-Bas) envoyé spécial
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Programme de la CannaTrade.ch 2004
Par Invité,
Pour sa quatrième édition, la foire internationale du chanvre CannaTrade.ch aura lieu à Berne du 19 au 21 mars 2004.
 
Cette année, grande nouveauté! Nous exposerons dans la halle 210 de la BEA Bern expo sur une surface de 7'000 m2.
 
Des producteurs et des entreprises de renommée mondiale présenteront leurs produits.
 
Pendant la CannaTrade.ch 2003, cinq associations chanvrières d'Allemagne, des Etats-Unis, de France et de Suisse ont eu l'occasion de se présenter.
Cette collaboration, permettant de tisser des liens au niveau international, sera poursuivie à la CannaTrade.ch 2004.
 
Durant l'événement, des experts tiendront des conférences sur divers thèmes.
 
Chaque jour aura lieu un défilé de mode de vêtements et accessoires en fibre de chanvre.
 
Vendredi 19 mars / Horaire d'ouverture: 10:00– 19:00
 
Des associations internationales se présentent
Exposés avec traduction
 
François Reusser, Coordination Suisse du Chanvre (CSC)
Steve Levine, Hemp Industries Association (HIA)
Georg Wurth, Association Allemande du Chanvre (DHV)
Rolf Galgenmayer, Association pour la politique des Drogues (VfD)
Dr. Ethan Russo, Association Internationale pour le Cannabis Médical (IACM)
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Samedi 20 mars / Horaire d'ouverture: 10:00– 22.00
 
“Chanvre, la matière première du futur!â€? puis “Cultiver et Hybriderâ€?
Exposés avec traduction
 
Chanvre industriel
Ben Dronkers, HempFlax (Pays-Bas)
Dr. G. Grassi, senior researcher (Italie)
 
Cultiver et Hybrider
Jorge Cervantes, Ecrivain (USA)
Goyum Fernandez, Photographe (Espagne)
 
Canna Swiss Cup - Résultats et remise des prix de la Canna Swiss Cup 2003
Concours de roulage de joint - qui sait rouler le plus joli?
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Dimanche 21 mars / Horaire d'ouverture: 10:00– 18:00
 
Cannabis médical
Exposés avec traduction
 
Dr Ethan Russo, expert de cannabis et médicine (USA)
Dr Rudolf Brenneisen, Professeur à l'Université de Berne (Suisse)
Don Wirtschafter, expert du chanvre (USA)
Dr S. Grasso, Président de l'Association italienne pour le cannabis médical (Italie)
 
Highligths
 
HempArt 2004: Exposition et concours sur le thème «art et chanvre»
Bar du chanvre: avec des boisons et des snacks à base des produits dérivés du chanvre
InterHanfCafé: Internet gratuit pour découvrir le chanvre dans le World Wide Web
 
Prix des tickets
 
Ticket pour un jour Fr. 14.- (ca. € 9.00)
2 jours Fr. 24.- (ca. € 16.00)
3 jours Fr. 32.- (ca. € 21.00)
Etudiants/AVS/invalides/chômeurs Fr. 8.- (ca. € 5.20)
 
Protection des mineurs
 
Restriction pour les visiteurs mineurs
Pour protéger les mineurs, l'entrée à la CannaTrade.ch 2004 est réservée aux adultes. Les visiteurs en dessous de 18 ans peuvent entrer seulement accompagnés par des adultes responsables. La direction de la CannaTrade.ch prendra toutes les mesures pour contrôler l'âge.
 
 
 
 
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"a lire d'urgence!!!" par Lawassa
Par Invité,
Voici un méssage rédigé par lawassa, je conseil vivement à son auteur d'argumenter un peut plus en commentaire.
ja sais trés bien que vous tous comme moi somme des fan du canna.. il ns permet de nous evader et de vivre! en faite les drogues sont les seuls choses de bien dans la vie car elles permettent de l'oublier!!
mais attention a sa consommation car certaine personne ne sont pas apte a consommer la weed.. je ne veu pas passer pour une rabat joie mais je voulais juste vous prévenir de faire attention! ma soeur par cette consomation est devenu malade et je pourrais dire qu'el est folle!! je suppose que peu d'entre vous me croirons et que cet article ne sera jamais publier ds ce site mais je voulais juste que qq le lise..
moi aussi je consomme et je delire grace a cette pure plante masi les dangers existent suivant les patologie de chacun...
alors un seul mot: attention!!!
ce n'est pas parce que des adultes disent que c mal que ce n'est pas vrai! il faut savoir la consommer et faire attention au antécédent familiaux!
voila c tt
bonne fummette a ts..
lawassa
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